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L’Orgue du Diable - PJs

Inspecteurs Perillon et Richter

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Charles Perillon

Charles Perillon (36 ans) est né le 29 Février 1960 à Nantes. Ses parents,
Isabelle et André Perillon font parti de la bonne société nantaise. Son père est
actionnaire majoritaire et PDG de la SNEDA (Société Nantaise Etudes Dessin
Automatisé), une société proposant des solutions informatiques pour les
métiers de l’immobilier. Pendant toute son enfance, Charles a vécu entre une
mère obsédée par sa place dans la société et un père obnubilé par son métier e
s’attendant à voir son fils lui succéder. A 18 ans, Charles fini par craquer et
abandonna ses études et l’école de commerce qui lui ouvrait ses portes. Au
lieu de cela, il entra à l’école de police, au désespoir de ses parents. Son père
réagit violement, rejetant son fils violement, refusant tout contact avec lui. Sa mère tenta de
conserver un lien avec son fils, mais prise entre la colère des deux hommes de sa vie, elle a eu
beaucoup de mal à conserver quelque lien. Aujourd’hui, elle souffre de dépression chronique, mais
elle a au moins réussi à rester en contact avec son fils qu’elle voit une ou deux fois par an, sans en
parler à son mari. Ils se parlent également toutes les semaines au téléphone.

A la fin de ses études, Charles intégra la PJ de Lyon, préférant mettre de la distance entre lui et son
père. Il resta à Lyon pendant 8 ans avant d’être muté à Paris et d’y intégrer la police criminelle.
Pendant 5 ans, il travailla sous les ordres du commissaire Martinon, sur de nombreuses affaires de
meurtre ou de vol. Ce dernier devint un véritable mentor pour Charles, qui trouva en lui le père qu’il
aurait aimé avoir. Lorsque Martinon pris sa retraite, Charles accepta une mutation à la Police
criminelle de Strasbourg, en 1991. Depuis, il travaille sous les ordres du commissaire Schpigel, avec
l’inspecteur Tobias Richter.

Commissaire Schpigel : petit et trapu, c’est une grande gueule. Il tient plus du
bulldog que du diplomate et mène son petit monde à grand coup de hurlements et
de poings sur la table. Mais dans le font, c’est un homme bon, qui couve ses
inspecteurs et fait son possible pour leur faciliter les procédures et les couvrir
quand ils doivent s’écarter quelque peu de celles-ci.

Charles est un homme intègre, pour qui la loi n’est pas un vain mot et pour qui
son métier est tout. Il n’a quasiment pas de vie sociale en dehors de son bureau et
des contacts avec sa mère. Il passe également une partie importante de son
temps dans les manuels de droits et à préparer le concours de commissaire qu’il
compte passer d’ici 1 an. Même s’il a un niveau de vie important (grâce entre
autre à sa mère), il n’aime pas faire étalage de sa richesse, d’autant plus devant
son coéquipier Tobias qui n’est pas issu du même milieu, loin de là.

Tobias Richter
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Tobias Richter

Tobias Richter (32 ans) est né le 12 août 1964 à Erstein, au Sud de Strasbourg. Ses
parents étaient ouvriers et ont déménagé à Strasbourg en 1976, pour travailler dans
une usine Citroën qui avait ouvert. Il a vécu toute son adolescence dans un quartier
ouvrier, envahi peu à peu par de plus en plus d’émigrer. Avec la crise pétrolière de
1979, ses parents se retrouvent tous les deux au chômage et c’est la mère de Tobias
qui subvient à leur besoins en faisant des ménages. Tobias est plus ou moins livré à
lui-même à cette période, son père boit et sa mère travaille la plupart du temps. Il
se met donc à trainer avec d’autres jeunes du quartier et fini par intégrer une bande d’extrême
droite. Il en sortira 3 ans plus tard quand plusieurs de ses amis ayant braqué des magasins tenus par
des émigrés. L’arrestation ne se fit pas sans mal : deux membres de la bande furent tués après avoir
ouvert le feu sur les policiers venus les arrêter. La même année, Tobias parti au service militaire et ce
fut une bouffée d’oxygène pour lui. Après ses 12 mois, il décida de se reprendre en main et intégra la
police.

S’il n’a jamais vraiment changé d’opinion sur les étranger, Tobias a toutefois de mis
de l’eau dans son vin et considère ses collègues de couleur comme des policiers
avant tout (même s’ils restent un cran en dessous des policiers « français »). Il a
rejoint la police criminelle à 25 ans, sous les ordres du commissaire Schpigel et a
obtenu son grade d’inspecteur 2 ans plus tard, ainsi qu’un coéquipier, Charles
Perillon (image de droite)

Commissaire Schpigel : petit et trapu, c’est une grande gueule. Il


tient plus du bulldog que du diplomate et mène son petit monde à grand coup de
hurlements et de poings sur la table. Mais dans le font, c’est un homme bon, qui
couve ses inspecteurs et fait son possible pour leur faciliter les procédures et les
couvrir quand ils doivent s’écarter quelque peu de celles-ci.

De son passé, Tobias a conservé quelques contacts dans les groupes d’extrême
droite, notamment un vieil ami de son père Ulrich Volker qui tient un bar PMU dans
le sud de Strasbourg, le Panzer.

Ulrich Volker : Sous une apparence bon enfant, ce barman au passé trouble affiche
clairement son soutient à l’extrême droite et son bar sert régulièrement de lieu de
meeting au FN local. S’il garde généralement profile bas, Tobias sait que son arrière
salle sert parfois de lieu de rencontre à des groupes nostalgiques de l’Allemagne
Nazi. Le père de Tobias a longtemps usé les tabourets du Panzer avant de mourir d’un cancer du foie
il y a 2 ans.

~3~
L’aventure commence…

Le matin du lundi 19 août, Charles et Tobias sont convoqués par le commissaire Schpigel. Il doit leur
confier un dossier sensible : une étudiante, Lucie Carmine (21 ans), semble avoir disparu depuis
samedi. La disparition a été signalée par ses parents samedi en soir, mais il leur a été conseillé
d’attendre ce matin avant de déclencher une procédure. Les faits connus :

- Lucie devait diner chez ses parents, à Colmar, samedi midi, mais elle n’est jamais venue.
Ses parents n’ont pas pu la joindre et ses amis proche n’ont rien pu leur dire.
- Lucie habitait un petit appartement au 9 Rue Edel, à Strasbourg.
- Lucie suivait des cours de sciences à l’Université de Strasbourg.
- Une autre mort a été constatée dans le même bloc d’immeuble, apparemment un
suicide. Ils peuvent voir avec l’inspecteur Pardieu.

Schpigel n’en sait pas plus. Il leur donnera également l’adresse et le numéro de téléphone des
parents de Lucie. Charles et Tobias pourront découvrir les choses suivantes :

- Appartement de Lucie :
o Appartement sous les combles, ne comportement qu’une petite pièce avec
kitchenette et wc-douche. Assez limite, il sent l’humidité.
o Le papier peint antédiluvien est masqué par des posters de
chanteurs et de chevaux, ainsi que de nombreuses photos d’une
jeune fille souriante au milieu de ses amis.
▪ Lucie Carmine : jeune fille de 21 ans, brune aux cheveux
raides, ravissante. Elle semble de taille moyenne (ce que
confirment ses vêtements).
o Le lit défait indique que Lucie y a passé la nuit récemment.
o Des vêtements sont éparpillés un peu partout dans la pièce et un pyjama traine
juste devant l’armoire.
o Aucune trace d’un sac à main ou de portefeuille.
o Voisinage :
▪ Pas de problèmes avec Lucie. Si on leur demande si quelque chose de
particulier s’est passé récemment, ils leur feront part du corps trouvé le
samedi matin dans la cours intérieur du lotissement (voir intro du Dr
Tania Le Floc).
▪ Autre évènement du week-end, une voiture a été signalée volée le
samedi matin Avenue de la Forêt Noire. Philippe et Emma Kuhn (qui
habitent le même immeuble que Lucie) ont constaté le vole le samedi en
fin de matinée. C’est une Renault espace verte. La police municipale ne
l’a pas encore retrouvée. Elle le sera le 21 par la gendarmerie, à
proximité de Colmar.
- A la Fac :

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o A l’aide des photos trouvées il sera possible d’identifier 3 amis également à la Fac
de Strasbourg :
▪ Sylvie Lebrun
▪ Rémi Grimard (son petit ami)
▪ Nathalie Frolet
o Les trois confirmeront les points suivants :
▪ Lucie et ses amis sont en License d’histoire.
▪ Le vendredi 16, ils sont sortis en boite au Seven, mais Lucie est partie tôt
(vers 2h du matin) car elle devait aller voir ses parents le lendemain et
voulait être en forme. Rémi l’a raccompagné jusqu’en bas de chez elle,
avant de rentrer chez lui, ce que confirmera son colocataire (Etienne
Dubreuil).
▪ Lucie n’a pas l’habitude de disparaitre et tout allait bien avec sa famille.
▪ Rien de particulier dans sa vie récente. Elle était heureuse d’aller chez
ses parents le lendemain.
- Compte en banque de Lucie :
o Le samedi matin, vers 5h, la carte de Lucie a été utilisée dans un distributeur
pour vider les 3 575 Frs présents sur le compte. La vidéo du distributeur montre
que c’est bien Lucie qui fait le retrait, même si ses cheveux sont maintenant
blond (évidant même avec une vidéo en noir et blanc). Elle semble seule.
- Voiture volée :
o Elle sera retrouvée dans la banlieue de Colmar-Houssen (un petit aéroport
d’affaire au Nord de Colmar), le 21 août.

o Pas de caméras, mais plusieurs lieux publics à proximité directe :


▪ L’aéroport proprement dit : personne n’a vu Lucie. Une centaine de vols
sont partis depuis e week-end dernier, et autant d’arrivés. Les vols se
font vers toute l’Europe, mais aussi l’Asie et les USA.
▪ Courtepaille: personne n’a vu Lucie.
▪ Novotel : le gérant (Etienne Duloret – 48 ans), à l’entrée identifiera Lucie
d’après photo, sauf qu’elle était blonde. Elle était bien présente le
samedi en fin de journée. Une serveuse assez âgée (Marissa Tourel – 57
ans) le confirmera avec un certain dédain. D’après elle, Lucie s’est
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installée vers 19/19h30 et a commandé à mangé. Mais il était clair
qu’elle attendait quelqu’un vu les regards qu’elle jetait à la porte
d’entrée. D’ailleurs, vers 20h, un homme qui aurait pu être son père est
entré et s’est dirigé vers elle après qu’elle lui eu fait un signe… Marissa a
tout de suite pensé que la gaminé se prostituait, quand l’homme s’est
simplement assis face à elle, après lui avoir serré la main. Malgré sa
curiosité (en tout bien tout honneur), Marissa n’a pas pu comprendre ce
qu’ils se disaient, ils parlaient une langue qu’elle ne connaissant pas (les
proches de Lucie confirmeront qu’elle ne parle que l’Anglais et
l’Allemand et encore, pas très bien), sans doute de l’arabe ou un truc
dans le genre. Par contre, elle a clairement vu la jeune fille remettre un
petit paquet à l’homme (en gros la taille d’une feuille A4 en bien plus
épais), qui lui a remis une enveloppe épaisse en échange. Ils ont pris un
verre, discutant pendant quelques instants avant que l’homme ne s’en
aille. Marissa pourra décrire l’homme et même en faire un portrait robot
si on le lui demande.
▪ Europe Car : Lucie s’est présentée le samedi en début d’après midi, sauf
qu’elle était blonde. Normalement ils n’auraient pas loué une voiture à
une si jeune conductrice, mais il s’est trouvé qu’ils en avait une de libre à
ce moment là et que le loueur à l’accueil était un nouveau (Stéphane
Zeller) qui ne connaissait pas encore bien le règlement. Bref, la fille a
loué une voiture (toujours pas devenue dans aucun concessionnaire
Europe Car – Elle sera retrouvée brulée en Suisse quelques semaines plus
tard).

L’inconnu du Novotel : homme blanc, grand, avec de l’embonpoint. Il portait


un par-dessus beige et un chapeau, qu’il n’a pas quitté. Il avait une longue
barbe brune. Il sera identifié par les ordinateurs de la police le samedi 31 au
matin. Ce serait un certain André Vonmarcht, relieur d’ouvrages anciens à
Strasbourg. Il a été plusieurs fois soupçonné d’abus de faiblesse suite au
rachat de collections de livres anciens, mais rien n’a jamais été prouvé et
toutes les plaintes finalement retirées. Le temps d’apprendre tout cela, ils
arriveront sur les lieux vers 15hrs, juste à temps pour que le corps d’André Vonmarcht soit projeté
sur leur pare-brise… A suivre !

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Aides de jeu
Lucie Carmine

André Vonmarcht

~7~

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