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Université Publique du Sud-est à Jacmel

(UPSEJ)
Faculté des Sciences de l’éducation

Cours : Littérature Française au present


Resume de l’article comment nommer la littérature contenporaine.
(Dominique Viart)
Professeur : Antonio BORANGE

Réalisé par : Gerson CONTENT

Niveau: 4ème année/ filière Philosophie/litterature

Septembre 2022
I Résumé de l’article comment nommer la littérature contemporaine de Dominique
Viart

A l`été 2019, Dominique Viart a rédigé un fameux article qui fut mis en ligne dans l`atelier
de théorie littéraire de fabula en décembre 2019 avec l``autorisation de son auteur. Cet article
a pour titre ‘comment nommer la littérature contemporaine’. Dès la genèse, l`auteur met
l``emphase sur l`historicité de la littérature contemporaine française, qui date d`une trentaine
d`années. Grâce à des analyses effectuées sur des œuvres on a pu élaborer des
caractéristiques esthétiques discriminatoires pour reconnaitre les auteurs contemporains
français .Et ce travail fut l’œuvre de l’association pour la défense et l’illustration de la
littérature contemporaine (ADILC) .Dans les années 1990, de nombreux travaux ont été
publiés, ils analysent des œuvres singulières .Il faut souligner que les enjeux littéraires
contemporains sont discriminatoires. Ils s`entendent pour une littérature transitive qui
bouleverse l`ordre préétablit. Cette littérature porte un regard non seulement sur le monde
mais sur les formes sollicitées pour répondre à ces mêmes questions. Mais au final que
désigne le contemporain ? Qui est contemporain ?cette notion a été longtemps l``objet de
discussion et G.Agamben en revenait la dessus. Plusieurs écrivains d`outre-mer, du Québec
ont tenté d`apporter une solution. Cette notion traine beaucoup de définition dans le domaine
littéraire et divise les chercheurs. Historiquement, le terme contemporain a une définition que
l``on voit comme une période esthétique qui s`installe après la fin des avant-gardes. C`est une
singulière relation avec son propre temps et on s`harmonise avec la réalité selon Agamben.
D`autres écrivains essaient de de périodiser le contemporain. Pour eux, c`est mettre tous les
siècles ensemble. Là, il s`agit de mettre l`accent sur cette bataille qui tende à donner une
définition au terme contemporain. D`autres disciplines comme la sociologie se mêlent de la
partie pour tenter d’apporter leur contribution. Il parle aussi de littérature consentante,
déconcertante et concertante tout dépend de la modernité de l’époque qu’elle identifie. Il
conviendrait de souligner deux définitions du mot contemporain, l`une historique et l``autre
notionnelle. La sociologie quant à elle préconise qu’on la voit comme un moment de l
`évolution esthétique correspondant a une périodisation pour décrire le contemporain .Les
esthétiques sont souvent différentes mais survivent dans une même période .Dominique Viart
conclut pour dire que chaque période a ses propres caractéristiques et le temps change, les
œuvres également .Certaines se transforment d``autres disparates .Il croit qu’il existe
plusieurs époques avec des esthétiques différentes successives. Certainement avec des œuvres
dominantes qui identifient les périodes. La notion de contemporanéité heurte également a un
problème terminologique car ce mot est trop labile. Il n``arrive pas vraiment à cerner une
période .Ce qui est contemporain aujourd`hui ne le serait pas demain et ce qui était
contemporain dans le passé va l``être jusqu`à quand. Le contemporain se déplace dans la
ligne du temps mais ne permet pas de clôturer une période c``est pourquoi la critique a du
mal nommer cette inflection.et d`autres embûches font surface .Son large usage social, de
formulation plus ou moins médiatique, son emploi dans les domaines scientifiques très
divers, et ce qui conduit les historiens soucieux d`étudier la période actuelle.il faut noter que
la notion contemporaine recouvre beaucoup de sens et d`usage différents voire contradictoire.
Les facultés pour nommer une esthétique pourrait aider et l`histoire culturelle en distingue
quatre :

1-de la proposition des artistes, 2-de la proposition de critique de presse 3-de l`effort
macqueting

Et d `une nomination postériori.

Il faut signaler que la période littéraire contemporaine ne dispose pas de manifeste ni d `auto
désignation. Les noms des revues sont passagères ni la critique de presse ni la critique
universitaire ne formulent pas de proposition définitive .Et l`extrême contemporain ne donne
pas une définition précise. Et, une équipe de chercheurs se sont fait reconnaitre sur ce nom.
Cependant, le fait de borner la clôture à venir est criant. Il parle même de poste modernité qui
ne concerne pas seulement la littérature française. Les définitions sont toujours
contradictoires .Et ces théories sont trop polymorphes pour nommer la littérature
contemporaine. Et la notion de présentisme qui a vu l’horizon se définit comme un mode de
conscience historique de notre époque qui malheureusement, une fois de plus crée encore des
problèmes. Cependant, il faut un trait commun apte à rassembler les œuvres contemporains. Il
faut passer par un repérage de phénomène d`un autre nature avec les dominantes su dessous :

Du point de vue des structures narratives, sur les objets thématiques et en terme d``enjeu
épistémologique.

Et le trait commun sus- parlé peut se voir dans une littérature en relation .Et cette relation se
fait avec le passé dont elle analyse les formes. Cette relation au passé n`est pas un retour au
passé il fallait les souligner car la littérature contemporaine discute avec la littérature
moderne et même avec les avants garde. Cette relation est temporelle spatiale. Et n`est pas
moindre avec les arts et le cinéma .La recherche universitaire a pris acte de ces relations et
fait des études en conséquence .Il faut ajouter aussi la puissante relation que la littérature
instaure avec les autres disciplines de la pensée .Et c`est aussi une littérature de relation car
elle relie et raconte et Dominique Viart propose que l`on nomme la littérature contemporaine,
littérature de relation ou littérature relationnelle et non relationnisme et relationalisme .Il
contextualise cette nomination du fait que la littérature contemporaine permet de confronter
et réunir sous un même terme les caractéristiques principales que nous lui avons trouvé.
Nommer relationnel serait reconnaitre la singularité de cette forme de littérature.

Cependant, il faut souligner que la notion de littérature contemporaine fait problème dans sa
définition et conception en littérature .Empiriquement elle arrive à être cernée. Quant à la
théorie, elle fait problème. Néanmoins, nous croyons fortement que les écrivains dit
contemporain français doivent se mettre d’accord en vue de trouver une acceptation unanime
à cette notion.
II Ecrire le réel

Pour écrire le réel, il revient ipso facto de savoir ce qu’est le réel et ce qu’’il n’est pas. Sur
ceux, il revient d’en parler du réel impersonnel qui refait surface dans la littérature au début
des années 1980 avec les œuvres phares de François Bon {sortie d’usine} et Lesly Kaplan
l’excès l’usine .Ces deux écrivains contemporains français utilisent le terme usine pour écrire
le réel. Et l’emphase est mise sur le terme travail Pour mieux écrire leur position, ils s’avèrent
nécessaire d’analyser en profondeur ce réel impersonnel qui se vit à l’intérieur de l’usine. Le
travail est un fait réel impersonnel et le réel ne peut pas se dire dans toute sa globalité en
même temps .Il est perçu par fragment et de façon impersonnel. Il s’ensuit avec le refus des
discours. Les romans de François BON place des gens qui ne font pas penser à des discours
cohérents. Etant donné que les discours ne sont pas cohérents ils sont successibles d’être
refusé et se fut refuser la déformation des mots, la mauvaise prononciation dégradent le sens
même du discours, ce qui entraine automatiquement le refus des discours .Ce pendant l’un
des principaux objectifs du réalisme était de porter un regard informe sur le réel.

Si on revient à l’usine, on va passer en revue la caducité d’un monde. Dans les années 1970,
des intellectuels se basaient dans les usines pour mieux étudier la réalité. Ils soulignent
l’impuissance et l’inégalité de l’économie libérale. Le monde a changé et la culture ouvrière
disparaisse. Cette réalité devient caduque et Jean Paul Goux a rendu a rendu hommage dans
mémoire de l’enclave en 1986.les intellectuels qui s’établissaient d’écrivent la funèbre réalité
des travailleurs. Les cris, les blessures retiennent leurs attentions pour y parvenir, ils utilisent
le monologue.et le monologue narratif répond parfaitement bien à cette réalité qu’’est de
faire entendre la voix d’autrui et installe du pluriel dans le singulier. Là, il revient de
souligner que, les écrivains contemporains peignent le réel avec beaucoup de classe. Le
théâtre est présent et permet à l’écrivain de combiner plusieurs facettes du réel. Ils font tout
pour permettre aux gens de palper le réel dans son intimité la plus profonde. La langue
permet de saisir cette réalité par le biais de la parole qui énonce les violences figurantes de la
situation sociale et individuelle. Ils font entendre les paroles ne pas seulement les requérir. Ce
qui n’est pas trop praticable en littérature. François Bon maitrise l’art de faire raisonner le
réel, il arrive bien des fois, que le réel se trouve disloquer quand il est fait que de ces riens
tourmentes que les intéressés chercheront à comprendre dans les rebus du réel. L’écrivain
est obligé d’aller jusqu’au bout de la soumission de la réalité qui a des formes bêtes et
abruptes .La réalité de l’usine fait peur car les travailleurs vont jusqu’à porter des handicapes
liées aux activités qu’’ils entreprennent. Le fait de se trouver isolés les uns des autres quoi
que réel. Chaque roman se joue dans l’espace de quelques jours et même quelques heures tout
dépend de la réalité d’écrite. Pour les deux écrivains pré cites, il y a une sortes de dislocation
du sujet et du lien social. Chacun parle de sa vie, de sa réalité, de ses désirs et de ses
sentiments. Tout en introduisant son propre espace verbale et des paroles rapportées.
L’écrivain combine plusieurs approches différentes pour mieux présenter le réel .Il parle
aussi de l’inventaire des lieux, ces espaces peuvent être justement urbains ou ruraux,
industriels ou commerciaux. François Bon décrit les réalités industrielles aperçus chaque
semaine tout en étant à l’intérieur d’un train.il décrite parfaitement cette réalité en
s’’appuyant sur des lieux prévisibles. Lieux de mémoire et lieu sans mémoire. Ecrire le réel
c’’est allé directement vers cette matérialiste pour en témoigner ce que le monde fut et
devient. Observé les gens dans leur réalité quotidienne pour pouvoir écrire le réel. Il termine
avec le réel inhabitable la vie réelle place certains dans des situations inhabitable .leur réalité
est funeste.

D’eux, on ne fait aucun cas et on détourne le visage car ils sont marginalisés et leur situation
sociale fait peur. Écrivain ne passe pas sur silence cette réalité .ce qui est bizarre.

Il s’amuse des fois sans sacrifier l’esthétique réaliste et le réel peut être aussi malade le corps
sociale n’est pas à l`abri du mal être. Et plusieurs écrivains contemporains peignent cette
réalité. Et la psychanalyse l’en témoigne.

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