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Séance 1
SÉBASTIEN DENIAU
Tour de table
Coordonnées de contact :
Sebastien.Deniau@univ-paris1.fr .
Organisation du cours :
Jeudi 28 septembre – 19h-21h
Vendredi 06 octobre – 19h-21h
Vendredi 20 octobre – 19h-21h
Vendredi 17 novembre – 19h-21h
Vendredi 01 décembre – 14h30-17h30
Vendredi 08 décembre – 14h30-17h30
Trois cours liés
Article 5. Les dîmes de toute nature, et les redevances qui en tiennent lieu, sous quelque dénomination qu'elles
soient connues et perçues, même par abonnement, possédées par les corps séculiers et réguliers, par les bénéficiers, les fabriques, et
tous gens de mainmorte, même par l'ordre de Malte, et autres ordres religieux et militaires, même celles qui auraient été abandonnées à
des laïcs, en remplacement et pour option de portion congrue, sont abolies, sauf à aviser aux moyens de subvenir d'une autre
manière à la dépense du culte divin, à l'entretien des ministères des autels, au soulagement des pauvres, aux réparations et
reconstructions des églises et presbytères, et à tous les établissements, séminaires, écoles, collèges, hôpitaux, communautés et autres, à
l'entretien desquels elles sont actuellement affectées. Et cependant jusqu'à ce qu'il y ait été pourvu, et
que les anciens possesseurs soient entrés en jouissance de leur remplacement, l'Assemblée nationale ordonne
que lesdites dîmes continueront d'être perçues suivant les lois et en la manière
accoutumée. Quant aux autres dîmes, de quelque nature qu'elles soient, elles seront rachetables de la manière qui sera réglée
par l'Assemblée ; et jusqu'au règlement à faire à ce sujet, l'Assemblée nationale ordonne que la perception en sera aussi continuée.
Article 6. Toutes les rentes foncières perpétuelles, soit en nature, soit en argent, de quelque espèce qu'elles soient, quelle que soit leur
origine, à quelques personnes qu'elles soient dues, gens de mainmorte, domaines apanagistes, ordre de Malte, seront rachetables ; les
champarts de toute espèce, et sous toutes dénominations, le seront pareillement, au taux qui sera fixé par l'Assemblée. Défenses sont
faites de plus à l'avenir créer aucune redevance non remboursable.
La perception se
Article 9. Les privilèges pécuniaires personnels ou réels, en matière de subsides, sont abolis à jamais.
fera sur tous les citoyens et sur tous les biens, de la même manière et dans la
même forme ; et il va être avisé aux moyens d'effectuer le paiement proportionnel de toutes les contributions, même pour les
six derniers mois de l'année d'impositions courantes.
Article 10. Une constitution nationale et la liberté publique étant plus avantageuse aux provinces que les privilèges dont quelques-unes
jouissaient, et dont le sacrifice est nécessaire à l'union intime de toutes les parties de l'empire, il est déclaré que tous les privilèges
particuliers des provinces, principautés, pays, cantons, villes et communautés d'habitants, soit pécuniaires, soit de tout autre nature,
sont abolis sans retour, et demeureront confondus dans le droit commun de tous les Français.
ARTICLE 13 - DDHC
Article 34
Article 39
Article 40
Article 42
Article 47
Article 47-1
Article 47-2
Article 48
Article 49
Article 53
Article 34
Les lois de finances déterminent les ressources et les charges de l'État dans
les conditions et sous les réserves prévues par une loi organique.
Les lois de financement de la sécurité sociale déterminent les conditions
générales de son équilibre financier et, compte tenu de leurs prévisions de
recettes, fixent ses objectifs de dépenses, dans les conditions et sous les
réserves prévues par une loi organique.
Des lois de programmation déterminent les objectifs de l'action de l'État.
Les orientations pluriannuelles des finances publiques sont définies par
des lois de programmation. Elles s'inscrivent dans l'objectif d'équilibre des
comptes des administrations publiques.
Les dispositions du présent article pourront être précisées et complétées
par une loi organique.
Titre X - Finances
Articles 104 a) à 115 qui régissent notamment la
répartition des compétences en matière d’imposition et
de répartition du produits des impositions entre la
Fédération et les Länder
Le Gouvernement fédéral peut rejeter une loi qui crée ou
aggrave une charge, diminue les ressources publiques ou
aurait pour conséquence de les diminuer à l’avenir.
Le budget de la Fédération et des Länder doit être à
l’équilibre hors emprunts (recettes issues des emprunts
sont limitées à 0,35% du PNB nominal) – à compter de
2016 suite à une loi constitutionnelle de 2009
(Schuldenbremse)
Principes à valeur constitutionnelle
Présidence de la République
Conseil constitutionnel
Assemblée nationale
Sénat
Cour de justice de la République
T2 – Dépenses de personnel
L’article 35 de la LOLF :
Sous réserve des exceptions prévues par la présente loi organique, seules les lois de
finances rectificatives et les lois de finances de fin de gestion peuvent, en cours
d'année, modifier les dispositions de la loi de finances de l'année prévues aux 1°, 3° et
4° à 10° du I et au 1° à 6° du II de l'article 34.
Le cas échéant, les lois de finances rectificatives et les lois de finances de fin de gestion
ratifient les modifications apportées par décret d'avance aux crédits ouverts par la
dernière loi de finances.
Les lois de finances rectificatives et les lois de finances de fin de gestion doivent
comporter les dispositions prévues aux 6° et 7° du I de l'article 34.
Les lois de finances de fin de gestion ne peuvent comporter les dispositions prévues
aux 2° et 3° bis du I et au 7° du II du même article 34, à l'exception de celles prévues au
b du même 7° lorsque les dispositions affectent directement les dépenses budgétaires
de l'année. Elles peuvent toutefois comporter des dispositions tendant à modifier, pour
l'année en cours, l'affectation d'impositions de toutes natures.
Les lois de finances rectificatives et les lois de finances de fin de gestion sont
présentées en partie ou en totalité dans les mêmes formes que la loi de finances de
l'année. Les dispositions de l'article 55 leur sont applicables.
Lois de fin de gestion
Bleus budgétaires (Programme annuel de performances) : Les annexes explicatives "bleues" sont des
annexes budgétaires obligatoires, dont le nombre est limitativement fixé par la loi organique. Leur objet est
d’expliciter le PLF en donnant le détail des crédits pour chaque mission du budget général, ainsi que pour les
budgets annexes et les différents comptes spéciaux du Trésor.
Partie intégrante du projet budgétaire, les bleus doivent être déposés en même temps que le PLF par le
Gouvernement, ou, obligatoirement, au plus tard le 1er mardi d’octobre. Les bleus sont modifiables par les
parlementaires dans le cadre de l’exercice de leur pouvoir d’amendement. Une fois le PLF adopté, ils
acquièrent valeur législative également.
La grande innovation de la LOLF est d’avoir introduit la performance dans la démarche budgétaire,
notamment en "budgétisant" les objectifs des programmes et les indicateurs de performance dans les projets
annuels de performances (PAP). Formellement les PAP prennent la forme de bleus budgétaires, même s’ils ne
sont ni modifiables ni juridiquement obligatoires.
Les annexes générales "jaunes" résultent, pour l’essentiel, des demandes de rapport formulées par le
Parlement. Elles concernent des domaines extrêmement variés (effort financier de l’État en faveur de
politiques publiques ou des collectivités territoriales, État actionnaire, associations financées par l’État,
personnels affectés dans les cabinets ministériels…). sont des annexes générales au projet de loi de
finances. Ils présentent l'effort financier de l'Etat dans un domaine d'intervention donné
Les documents de politique transversale ("orange budgétaires") permettent de retracer les crédits
de politiques publiques transversales qui ne peuvent être constituées en mission (par ex. politique de la ville,
de sécurité routière…).
https://www.vie-publique.fr/fiches/21874-les-documents-annexes-au-projet-de-loi-de-finances-plf