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ANNEXE B

Éléments de calcul vectoriel

B.1 Intégrales multiples

Lorsqu’on intègre sur une surface ou un volume, il est nécessaire de faire varier plusieurs
coordonnées. Le calcul d’une telle intégrale, dans le cas général, est compliqué. Cependant,
si la fonction à intégrer est un produit de fonctions de chacune des coordonnés et que les
bornes d’intégration de chaque coordonnée sont indépendantes des autres coordonnées,
alors l’intégrale multiple est égale au produit des intégrales simples.

Soit par exemple une fonction u(x, y, z) dépendant des trois variables indépendantes x, y
et z, tel que u(x, y, z) = f (x)g(y)h(z), alors :

y y Z Z Z
u(x, y, z)dxdydz = f (x)g(y)h(z)dxdydz = f (x)dx g(y)dy h(x)dz (B.1)

Cette propriété est en général toujours vérifiée, ce qui permet de se ramener dans tous les
114 Chapitre B. Éléments de calcul vectoriel

cas étudiés aux calculs d’intégrales simples.

Exemple : Calcul du volume d’un cylindre

Soit à calculer, en utilisant une intégrale, le volume d’un cylindre d’axe de révolution
Oz, de hauteur h et de rayon R.

Le système de coordonnées le mieux adapté à cette géométrie est le système de co-


ordonnées cylindriques (r, θ, z). Un élément de volume dτ du cylindre s’écrit :

dτ = rdrdθdz

Le volume du cylindre est la somme de tous les éléments de volume dτ :

y y
τ= dτ = rdrdθdz
cyl cyl

avec r variant entre 0 et R, θ variant entre 0 et 2π et z variant entre 0 et h.

La fonction à intégrer étant un produit de fonctions de chacune des coordonnées,


donc :
Z R Z 2π Z h
R2
τ= rdr dθ dz = 2π h = πR2 h
0 0 0 2

B.2 Dérivée partielle et différentielle d’une fonction

Considérons une fonction à plusieurs variables f (x1 , . . . , xn ).

La dérivée partielle de f (x1 , . . . , xn ) par rapport à la variable xi est obtenue en dérivant


f (x1 , . . . , xn ) par rapport à xi et en maintenant les autres variables xj,j6=i constantes. Cette
dérivée partielle est notée :
!
∂f
(B.2)
∂xi j=cte
j6=i
B.2 Dérivée partielle et différentielle d’une fonction 115

La différentielle de f (x1 , . . . , xn ) donne une estimation de la variation de celle-ci quand


les variables x1 , . . . , xn varient respectivement de dx1 , . . . , dxn . Par définition, la différen-
tielle de f (x1 , . . . , xn ) est exprimée par :

∂f ∂f
df = dx1 + . . . + dxn (B.3)
∂x1 ∂xn

Exemple : Dérivées partielles et Différentielle du volume d’un cône

Le volume τ d’un cône dépend de sa hauteur h et de son rayon de la base r suivant


la formule suivante :
r2 hπ
τ=
3

La dérivée partielle de τ par rapport à r est :

!
∂τ 2rhπ
=
∂r h = cte
3

La dérivée partielle par rapport à h est :

!
∂τ r2 π
=
∂h r = cte
3

Si à la fois le rayon de la base et la hauteur d’un cône varient respectivement de dr


r2 hπ
et dh, alors son volume τ = 3
subira la variation :

∂τ ∂τ 2rhπ r2 π
dτ = dr + dh = dr + dh
∂r ∂h 3 3
116 Chapitre B. Éléments de calcul vectoriel

B.3 Notion de champ

Un champ est une grandeur physique qui prend une valeur en chaque point de l’espace.
Cette valeur, traduisant une propriété locale de l’espace, peut être représentée par une
grandeur scalaire ou vectorielle suivant le type de champ. On peut citer à titre d’exemple :

— La température d’une pièce est représentée par un champ scalaire que l’on
peut écrire T (x, y, z).
— La circulation de l’air dans une pièce est un champ vectoriel. A chaque point de
la pièce, l’air circule dans une direction particulière avec une vitesse particulière.
— Un champ électrique est également un champ vectoriel : il possède en chaque
point une amplitude et une direction.

Les champs peuvent dépendre également du temps, s’ils n’en dépendent pas, ils sont dits
stationnaires, statiques ou permanents.

B.3.1 Lignes de champ, tube de champ

Les lignes de champ d’un champ vectoriel →



a sont par définition des courbes 1 tangentes
en chaque point au champ →

a.

Equation de lignes de champ




Le long d’une ligne de champ, un déplacement élémentaire dl est donc parallèle au
champ vectoriel →

a , ceci se traduit par l’équation :


− →
− →

a ∧ dl = 0 (B.4)

Un tube de champ est un ensemble de lignes de champ s’appuyant sur un contour


fermé.

1. En physique et en mathématiques, on utilise souvent la notion de ligne de champ afin de visualiser


un champ vectoriel,
B.3 Notion de champ 117

Les expressions analytiques des équations différentielles des lignes de champ,


dans les trois systèmes de coordonnées (cartésiennes, cylindriques et sphériques), sont
obtenues de la façon suivante :
— En coordonnées cartésiennes, l’équation (B.4) s’écrit :


− →
− →

i j k


ax (x, y, z) ay (x, y, z) az (x, y, z) = 0 (B.5)

dx dy dz

Les lignes de champ sont donc données par l’équation différentielle :

dx dy dz
= = (B.6)
ax (x, y, z) ay (x, y, z) az (x, y, z)

— En coordonnées cylindriques, l’équation (B.4) s’écrit :


− →
− →

er eθ k


ar (r, θ, z) aθ (r, θ, z) az (r, θ, z) = 0 (B.7)

dr rdθ dz

soit :
dr rdθ dz
= = (B.8)
ar (r, θ, z) aθ (r, θ, z) az (r, θ, z)

— En coordonnées sphériques, l’équation (B.4) s’écrit :



er →

eθ →




ar (r, θ, ϕ) aθ (r, θ, ϕ) aϕ (r, θ, ϕ) = 0 (B.9)

dr rdθ r sin θ dϕ

soit :
dr rdθ r sin θ dϕ
= = (B.10)
ar (r, θ, ϕ) aθ (r, θ, ϕ) aϕ (r, θ, ϕ)
118 Chapitre B. Éléments de calcul vectoriel

B.3.2 Surfaces équipotentielles

Par définition, une surface équipotentielle (Σ) d’un champ scalaire f est une surface
sur laquelle le champ scalaire f est constant.

Exemple : Les équipotentielles du champ scalaire OM



Les équipotentielles associées au champ scalaire OM = x2 + y 2 + z 2 sont tels que :

q
x2 + y 2 + z 2 = r = cst

Ce sont donc des sphères centrées sur l’origine.

B.3.3 Circulation d’un champ vectoriel

Considérons une courbe (C) liant deux points M et N . On défini la circulation élémentaire
dΓ d’un champ vectoriel →

a par :



dΓ(→

a)=→

a · dl (B.11)



où dl désigne le déplacement élémentaire le long de la courbe (C).

Figure B.1 – Circulation d’un champ de vecteur le long d’un chemin

La circulation le long de la courbe (C) est égale à la somme des circulations élémentaires :

Z N Z N


ΓM →N (→

a)= dΓ(→

a)= →

a · dl (B.12)
M M
B.3 Notion de champ 119

B.3.4 Flux d’un champ vectoriel à travers une surface

Le flux est une quantité scalaire qui désigne le passage d’un certain nombre d’objets
au travers d’une surface. Le flux d’un champ vectoriel, à travers une surface, donne une
indication sur le nombre de lignes de champ, de ce champ vectoriel, traversant cette
surface.

Considérons une surface S et une partie élémentaire dS de la surface de point médiane


P.



A tout élément dS nous associons un vecteur dS, ce vecteur est normal à l’élément de
surface dS, orienté vers l’extérieur et de module dS.

Figure B.2 – Flux élémentaire

Le flux élémentaire dΦ d’un champ vectoriel →



a sortant 2 à travers la surface élémentaire
dS est défini par :
− −
→ → → − → −
a /dS = a · dS = a · n dS
dΦ−
→ (B.13)

Le flux total sortant à travers la surface S est égal à la somme des flux élémentaires :

x x −

Φ−
→ = dΦ−
→ = →

a · dS (B.14)
a /S a /dS
S S

2. On parle du flux sortant car par convention, →



n , le vecteur normal à la surface élémentaire dS, est
orienté vers l’extérieur.
120 Chapitre B. Éléments de calcul vectoriel

Si la surface S est fermée 3 , l’équation (B.14) s’écrit :

{ { −

Φ− →

a · dS
a /S =
→ a /dS =
dΦ−
→ (B.15)
S S

{
Le symbole indique que la surface S, à travers laquelle on calcule le flux, est fermée.
S

On dit qu’un champ de vecteur est à flux conservatif si son flux est nul à travers une
surface fermée quelconque.

Propriétés du flux :

x x x
Φ−
→+−
a → − →
1 a2 +a3 +.../S
= →/dS +
dΦ−
a1
→/dS +
dΦ−
a2
→/dS + . . .
dΦ−
a3
(B.16)
S S S

x x x
a /(S1 +S2 +S3 +...) =
Φ−
→ a /dS1 +
dΦ−
→ a /dS2 +
dΦ−
→ a /dS3 + . . .
dΦ−
→ (B.17)
S1 S2 S3

B.4 Opérateurs différentiels

Pour décrire un champ dans l’espace, on est spontanément amené à décrire ses variations.
Nous allons dans ce qui suit définir les opérateurs différentiels, gradient, divergence,
rotationnel et laplacien, destinés à décrire les variations spatiales d’un champ scalaire
ou vectoriel.

Le gradient, la divergence et le rotationnel sont des opérateurs différentiels qui ne font


intervenir que des dérivées partielles premières des champs, à la différence du laplacien
qui fait intervenir des dérivées partielles secondes.

3. Une surface S est dite fermée si elle délimite un volume, et elle est ouverte, si elle s’appuie sur un
contour fermé.
B.4 Opérateurs différentiels 121

B.4.1 Gradient d’un champ scalaire

Soit f un champ de scalaires défini en tout point M d’une région de l’espace. Son gradient,
−−→
noté gradf , est un champ de vecteurs défini par l’identité :

−−→ −−→
df = gradf · dOM (B.18)

−−→
où dOM un déplacement élémentaire de M le long duquel f subi la variation df .

Expressions de l’opérateur gradient dans les différents systèmes de coor-


données
Dans les différents systèmes de coordonnées, cet opérateur s’écrit :

— Coordonnées cartésiennes :

∂f ∂f ∂f
df = dx + dy + dz (B.19)
∂x ∂y ∂z
!
∂f →
− ∂f →
− ∂f →
−  →− →
− →
−
= i + j + k · dx i + dy j + dz k
∂x ∂y ∂z | {z }
−−→
dOM
−−→ −−→
= gradf · dOM

soit :
−−→ ∂f →
− ∂f →
− ∂f →

gradf = i + j + k (B.20)
∂x ∂y ∂z

— Coordonnées cylindriques :

∂f ∂f ∂f
df = dr + dθ + dz (B.21)
∂r ∂θ ∂z !
∂f →
− 1 ∂f →
− ∂f →
− →
−
k · dr→

er + rdθ→−

= er + eθ + eθ + dz k
∂r r ∂θ ∂z | {z }
−−→
dOM
−−→ −−→
= gradf · dOM

soit :
−−→ ∂f →
− 1 ∂f →
− ∂f →

gradf = er + eθ + k (B.22)
∂r r ∂θ ∂z
122 Chapitre B. Éléments de calcul vectoriel

— Coordonnées sphériques : De la même façon que pour les autres systèmes


de coordonnées, on trouve :

−−→ ∂f →
− 1 ∂f →
− 1 ∂f → −
gradf = er + eθ + eϕ (B.23)
∂r r ∂θ r sin θ ∂ϕ

Propriétés de l’opérateur gradient

— Le gradient d’un champ scalaire est un champ vectoriel qui caractérise le caractère
uniforme/non-uniforme du champ scalaire.
— En tout point M d’une surface équipotentielle associée à f , le champ de vecteurs
−−→
gradf est normal a cette surface, et est dirigé dans le sens des valeurs croissantes
de f .
— La circulation d’un champ de gradient est indépendante du chemin suivi. En effet,
−−→
sur un parcours MN d’une courbe (C), la circulation de gradf est :

Z N
−−→ → − Z N
Γ= gradf · dl = df = f (N ) − f (M ) (B.24)
M M

Le long d’une courbe fermée, la circulation d’un champ de gradient est donc nulle

Calcul du gradient de la température terrestre

Considérons l’atmosphère terrestre où la température en un point d’altitude z varie


selon
T (z) = T (0) − az , a>0

On a ainsi :
−−→ →

grad T = −a k

c’est un vecteur qui indique la direction et le sens de croissance de la température.


B.4 Opérateurs différentiels 123

B.4.2 Divergence d’un champ vectoriel

La divergence d’un champ vectoriel →



a en un point est un champ scalaire qui renseigne
sur le caractère divergent (div →

a > 0) ou convergent (div →

a < 0) de ce champ vectoriel
au voisinage de ce point.

Expressions de l’opérateur divergence dans les différents systèmes de co-


ordonnées
Dans les différents systèmes de coordonnées, cet opérateur est exprimé par :

— Coordonnées cartésiennes :

∂ax ∂ay ∂az


div →

a = + + (B.25)
∂x ∂y ∂z

— Coordonnées cylindriques :

1 ∂(r ar ) 1 ∂aθ ∂az


div →

a = + + (B.26)
r ∂r r ∂θ ∂z

— Coordonnées sphériques :

1 ∂(r2 ar ) 1 ∂(sin θ aθ ) 1 ∂aϕ


div →

a = 2
+ + (B.27)
r ∂r r sin θ ∂θ r sin θ ∂ϕ

B.4.3 Rotationnel d’un champ vectoriel

Le rotationnel d’un champ vectoriel en un point M est un champ vectoriel qui renseigne
sur le caractère tourbillonnaire de ce champ de vecteur au voisinage de M . Autrement
dit, un champ vectoriel dont le rotationnel est non nul en un point, effectue une rotation
autour de ce point.
124 Chapitre B. Éléments de calcul vectoriel

Expressions de l’opérateur rotationnel dans les différents systèmes de


coordonnées
Dans les différents systèmes de coordonnées, cet opérateur est exprimé par :

— Coordonnées cartésiennes :

! ! !
−→→ ∂az ∂ay →
− ∂ax ∂az →
− ∂ay ∂ax →

rot−
a = − i + − j + − k (B.28)
∂y ∂z ∂z ∂x ∂x ∂y

— coordonnées cylindriques :

! ! !
−→→ 1 ∂az ∂aθ → ∂ar ∂az → 1 ∂(raθ ) ∂ar →−
rot−
a = − −
er + − −
eθ + − k
r ∂θ ∂z ∂z ∂r r ∂r ∂θ
(B.29)
— coordonnées sphériques :

! !
−→→ 1 ∂(sin θaϕ ) ∂aθ → 1 1 ∂ar ∂(raϕ ) →
rot−
a = − −
er + − −
eθ . . .
r sin θ ∂θ ∂ϕ r sin θ ∂ϕ ∂r
!
1 ∂(raθ ) ∂ar → −
+ − eϕ (B.30)
r ∂r ∂θ

B.4.4 Laplacien d’un champ scalaire

Contrairement aux opérateurs gradient, divergence et rotationnel, cet opérateur, noté 4,


fait intervenir des dérivées partielles secondes. Appliqué à un champ scalaire, il retourne
un champ scalaire défini par :
−−→
4f = div(gradf ) (B.31)

Expressions de l’opérateur laplacien dans les différents systèmes de coor-


données
Dans les différents systèmes de coordonnées, cet opérateur s’exprime par :
B.4 Opérateurs différentiels 125

— Coordonnées cartésiennes :

∂ 2f ∂ 2f ∂ 2f
4f = + + (B.32)
∂x2 ∂y 2 ∂z 2

— Coordonnées cylindriques :

!
1 ∂ ∂f 1 ∂ 2f ∂ 2f
4f = r + + (B.33)
r ∂r ∂r r2 ∂θ ∂ 2z

— Coordonnées sphériques :

!
1 ∂ 2 (rf ) 1 ∂ ∂f 1 ∂ 2f
4f = + 2 sin θ + (B.34)
r ∂r 2 r sin θ ∂θ ∂θ r2 sin2 θ ∂ϕ2

B.4.5 Laplacien d’un champ vectoriel

L’opérateur laplacien appliqué à un champ vectoriel retourne un champ vectoriel défini


par :
−−→ −→ −→− 
4→

a = grad (div →

a ) − rot rot→
a (B.35)

Son expression en coordonnées cartésiennes est assez simple à obtenir, elle est égale à :


− →
− →

4→

a = 4ax i + 4ay j + 4az k (B.36)

B.4.6 L’opérateur nabla

Pour écrire de manière plus compacte les opérateurs vectoriels précédemment définis, on


introduit un vecteur symbolique appelé opérateur nabla, et noté ∇. Dans les différents
systèmes de coordonnées, cet opérateur s’écrit :
126 Chapitre B. Éléments de calcul vectoriel

— Coordonnées cartésiennes :


− ∂ →− ∂ →− ∂ →−
∇ = i + j + k (B.37)
∂x ∂y ∂z

— Coordonnées cylindriques :


− ∂→ − 1 ∂→ − ∂ →−
∇ = er + eθ + k (B.38)
∂r r ∂θ ∂z

— Coordonnées sphériques :


− ∂→ − 1 ∂→ − 1 ∂ →

∇ = er + eθ + eϕ (B.39)
∂r r ∂θ r sin θ ∂ϕ

A partir de l’opérateur nabla, il est possible de définir un certain nombre d’opérateurs :


−−→ −→
grad, div, rot et 4. Il faut cependant être très prudent car l’opérateur nabla est un
opérateur vectoriel différentiel qui peut agir sur la base du repère considéré. En coordon-
nées cartésiennes, le problème ne se pose pas car les vecteurs de la base sont fixes. Dans
ce système de coordonnées, on montre facilement les relations suivantes :


− −−→ →
− → →
− → −→− →
− →

∇f = gradf ∇ ·−
a = div →

a ∇ ∧−
a = rot→
a ∇·∇ =4 (B.40)

B.4.7 Relations entre opérateurs

— La divergence du rotationnel d’un champ vectoriel est toujours nulle

−→− 
div rot→
a =0 (B.41)

De cette égalité, on déduit que si un champ vectoriel est à divergence nulle, alors
il existe un champ vectoriel dont il est le rotationnel.
— Le rotationnel du gradient d’un champ scalaire est toujours nul

−→ −−→  → −
rot gradf = 0 (B.42)
B.4 Opérateurs différentiels 127

De cette égalité, on déduit que si un champ vectoriel est à rotationnel nul, alors il
existe un champ scalaire dont il est le gradient.
— Le rotationnel du rotationnel d’un champ vectoriel engendre un nouveau champ
vectoriel défini par :

−→ −→→ −−→
rot rot−
a = grad (div →

a ) − 4→


a (B.43)

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