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Chapitre 2 : Etude des lois d’endommagement en fatigue

Introduction
L’élaboration des lois d’endommagement par fatigue fait l’objet d’investigations en recherche
depuis pratiquement aussi longtemps que les critères de fatigue multiaxiaux. Ces lois sont
destinées à quantifier l’influence en fatigue de séquences de chargements d’amplitude
variable, c'est à dire constituées de petits et de grands cycles mêlés dans un désordre plus ou
moins aléatoire

I Classification des lois d’endommagement en fatigue [13]


Pour mener l'étude des lois d’endommagement en fatigue recensées dans la littérature nous les
avons classées en plusieurs modèles suivant leurs bases physiques et leurs concepts. Nous
avons défini pour cela trois niveaux de classement : le type d’approche de la loi, l'échelle du
dommage par fatigue et la base physique de la loi.

II Les différents types d’approche des lois d’endommagement en fatigue


Les lois d’endommagement en fatigue appartiennent à l’une ou l’autre des quatre approches
suivantes, qui caractérisent en fait la démarche scientifique utilisée pour décrire le dommage
par fatigue :

• L’approche empirique : les lois relevant de cette approche reposent sur des résultats
expérimentaux obtenus pour des sollicitations et des matériaux spécifiques. C’est le
cas principalement des lois d’endommagement développées avant 1970,
• L’approche phénoménologique : ces lois se sont développées avec les progrès
techniques qui permettent d’observer et de mesurer avec une grande précision certains
paramètres indicateurs du dommage tels que les extrusions, les bandes de glissement,
la longueur de fissure, etc… Elles tentent d’expliquer au mieux le mécanisme
d’endommagement du matériau à l’aide de l’évolution de ces paramètres,
• L’approche dite conceptuelle : les lois de cette catégorie ont la particularité d'émettre
des postulats (couche superficielle durcie du métal, notion de contrainte interne
inférieure à la contrainte réellement appliquée, déformation plastique cumulée
représentative du dommage du matériau, etc….). Elles sont d’une certaine façon à mi-
chemin entre l’approche phénoménologique et l’approche analytique,
• L’approche analytique : on retrouve ici les lois élaborées à partir des théories de la
mécanique des solides. Les lois entrant dans cette catégorie s'appuient sur des critères
de résistance, sur l'énergie de déformation, sur la plasticité ou d'autres caractéristiques
de la loi de comportement.
III Etude des lois d’endommagement en fatigue

Cette partie du chapitre présente un certain nombre de lois d’endommagement en fatigue, en


fonction de leur base physique. Les lois sont décrites sans entrer systématiquement dans le
détail des calculs (qui sera abordé lors de la comparaison des lois entre elles), mais en
insistant sur leurs hypothèses de base et leurs caractéristiques propres. Une attention
particulière est portée aux points suivants :

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• Le caractère linéaire ou non de la fonction du dommage en fatigue et de son cumul,


• La contribution au dommage des petits cycles de contraintes, c'est à dire des cycles dont
le niveau de contrainte est inférieur ou égal à la limite d’endurance du matériau,
• L’effet de l’ordre d’application des niveaux de contrainte des différents blocs (effet de
séquence ou encore effet de mémoire du chargement),
• La prise en compte de la contrainte moyenne,
• La nature de la sollicitation (tri axialité ou non des états de contrainte),
• La détermination des principaux paramètres de la loi, c'est à dire son calage sur des
propriétés de base du matériau en fatigue.

Figure 6 : Liste des lois d'endommagement

III.1.La loi linéaire de Miner [14]

III.1.1. Description de la loi

Miner est pratiquement le premier auteur ayant donné une formulation mathématique
d’une loi d’endommagement en fatigue. Les hypothèses de base de sa loi, qui date de 1945,
sont les suivantes :
Hypo.1 : le chargement est une fonction sinusoïdale du temps,
Hypo.2 : c’est la totalité de travail absorbé par le matériau qui engendre sa rupture par fatigue,
Hypo.3 : le diagramme de Goodman modifié est la modélisation du diagramme de Haigh qui
représente le plus fidèlement le comportement expérimental des matériaux,
Hypo.4 : l’amorçage d’une fissure macroscopique est l’indicateur de la ruine des matériaux,
Il faut noter que Miner souligne les restrictions supplémentaires suivantes a l’utilisation

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De sa loi :

 Des alliages d’aluminium seul ont été utilisés pour valider la loi,
 Seuls les cycles dont la contrainte maximale est supérieure a celle qui provoque la
ruine par fatigue (amorçage de fissure) a 107 cycles sont a prendre en compte.

En se basant sur la seconde hypothèse, Miner choisit, pour établir le dommage


Di du matériau après application de n i cycles identiques, la fraction du travail total
absorbé par le matériau.

ui
Di= = ¿ (II .1)
w Nri

Ou ui est l’énergie absorbée par le matériau (transmise par ni cycles),

W est le travail total absorbé par le matériau a la ruine par fatigue,

Nri est le nombre de cycles considérés à la ruine

Ce concept conduit a une sommation linéaire des fractions de vie r i =ni/Nri propres a chaque
type de cycles appliqués :

p p
D=∑ ¿ =∑ ri(II .2)
i =0 Nri i =1

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Figure 7 : Description d’un type de chargement

(a) Séquence composée de plusieurs blocs de sollicitations,


(b) Nombre de cycles ni du iéme bloc,
(c) Courbe S-N (amplitude de contrainte en fonction du nombre de cycles)

III.1.2. avantages et inconvénients

a) Avantages
 La loi de Miner est simple d’application. Elle reste de ce fait la loi plus utilisée,
 Cette loi n’a aucun paramètre particulier à déterminer : elle nécessite simplement la
connaissance de la courbe S-N du matériau.

b) Inconvénients
 La loi de Miner ne prend pas en compte la fraction de vie atteinte (c'est à dire le
niveau d’endommagement du matériau) pour la description du dommage engendré par
un cycle,
 Elle ne tient pas compte de l’ordre d’apparition des cycles (histoire du chargement).
Elle ne décrit donc aucun effet de séquence,
 Elle ne prend pas en compte l’effet endommageant des cycles d’amplitude inférieure
à la limite d’endurance du matériau (‘’petits’’ cycles) même si ceux-ci sont appliqués
après que l’endommagement du matériau soit initié (par un ou plusieurs cycles
d’amplitude supérieure à la limite d’endurance).

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III.2. Loi de Ellyin et al [15]


III.1. Description de la loi
Golos et Ellyin estiment que la méthode classique de dimensionnement en fatigue des
composants mécaniques basée sur l’utilisation des courbes S-N ne permet pas de décrire
convenablement le processus d’endommagement des matériaux. La raison évoquée est liée au
fait que, pour des zones fortement déformées, l’amplitude de contrainte utilisée comme
donnée d’entrée dans les calculs est une contrainte élastique fictive du fait des déformations
plastiques rencontrées localement.

Une approche plus réaliste aux yeux des auteurs consiste à relier l’énergie de déformation
totale par cycle à la durée de vie totale du matériau, l’endommagement du matériau par
fatigue, en particulier pour les faibles durées de vie, étant causé par la déformation plastique
cyclique.

Aussi la courbe S-N est-elle transformée en une relation qui lié l’énergie de déformation
totale au nombre de cycles à rupture Nr (courbe de vie) :

∆Wt = kNα r pour Nr < ND (zone d’endurance limitée)

∆Wt = WD pour Nr > ND (zone d’endurance illimitée)

K,α,∆WD et ND sont des constantes de matériau. ∆W D est l’énergie de déformation en traction


de matériau correspondant à une sollicitation qui n’occasionne pas de dommage perceptible et
qui correspond en fait à la limite de fatigue du matériau.

Figure 8 : Définition de la courbe de vie du matériau

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III.2.2. Avantages et inconvénients

a) Avantages
 La loi d’Ellyin et al. prend en compte l’histoire du chargement, mais seulement pour
des niveaux de contraintes supérieurs à celui de la limite d’endurance du matériau,
 La contrainte moyenne, ainsi que la nature de la sollicitation, peuvent être prises en
compte au travers de la limite d’endurance,
 La loi peut s’appliquer à des chargements par blocs de plusieurs types de sollicitations
à condition de vérifier que des cycles de contraintes de natures différents et conduisant
à une durée de vie identique génèrent une densité d’énergie de déformation totale
identique.

b) Inconvénients
 La loi proposée considère que les chargements dont le niveau est inférieur à la limite
d’endurance du matériau ne sont pas endommageant,
 La détermination de la limite d’endurance réduite, de par sa procédure et la dispersion
habituelle des résultats d’essais de fatigue, ne semble pas aisée en œuvre.

III.3.La loi bilinéaire de l’endommagement de Grover [16]

III.3.1.Description de la loi
La proposition de loi d’endommagement faite par grover en 1960 a eu pour origine
entre autres le fait que la loi de Miner traduisait mal la réalité du comportement réel en fatigue
des matériaux dans certains cas de chargement. Grover souligne également les limitations
d’autres formulations de loi de cumul, plus complexes, qui ont pour inconvénient l’absence de
référence à

Un mécanisme physique clairement identifié, ou un calage nécessitant beaucoup trop de


données expérimentales pour être appliquées concrètement, ou encore une méthodologie de
calcul lourde et fastidieuse.

Partant de la Grover propose une méthode de calcul et de cumul du dommage basé sur
deux aspects de l’endommagement par fatigue : la phase d’amorçage d’une fissure
macroscopie puis la phase de propagation jusqu'à la rupture. Chacune des deux phases
comprend un nombre de cycles propres notés respectivement N1et N2 .la durée de vie du
matériau à la rupture s’exprime donc suivant : Nr=N1+N2

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Le nombre de cycles à l’amorçage d’une fissure macroscopique est exprimé en fonction du


nombre total de cycles à rupture suivante : N1= αNr ou α est un coefficient compris entre
0et 1, et qui présente en général la particularité de diminuer lorsque le niveau de contrainte
augmente.

En appliquant la loi de Miner aux durées de vie a l’amorçage, on a :

n1 x2
+ =1 ( II.3)
α 1 Nr 1 α 2 Nr 2

Avec x2= n2-(Nr2 –α2Nr2) = n2-Nr2 (1-α2)

n1 n 2−Nr 2(1−α 2)
D’où (1) + =1
α 1 Nr 1 α 2 Nr 2

n1 n2
+
Nr 1 Nr 2
=1+ 1− (
α2 n1
α 1 Nr 2)

Figure 9 : Cumul du dommage dans phase d’amorçage

III.3.2 Avantages et inconvénients

a) Avantages
 La loi de Grover est simple d’exploitation,
 Elle permet de prendre en compte l’effet de séquence,

b) Inconvénients
 La loi de Grover ne prend pas en compte l’influence en fatigue des cycles de
contraintes de niveau inférieur à celui de la limite d’endurance,
 La détermination du coefficient α, qui dépend du niveau de contrainte considéré, n’est
pas aisée à réaliser. La difficulté réside en fait dans le choix du critère de détection de
l’amorçage.

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III.4 La loi de Gatts [17]


III.4.1 Description de la loi
Gatts propose en 1961 une fonction de dommage en fatigue basée sur la variation de la
limite de fatigue d’un matériau soumis à des chargements d’amplitude constante. Les
principales hypothèses de son formalisme sont :

Hypo. 1 : L’endommagement d’un matériau entraîne la diminution de sa résistance en traction


monotone ainsi que de sa limite d’endurance. L’endommagement est ainsi lié à la variation de
la résistance maximale en traction monotone Rm par une relation de type :

dR m
=−KD ( R )
dn

Où R est une variable homogène à une contrainte.

K est une constante de proportionnalité dépendant du matériau.

Rm est la valeur instantanée de la résistance qui décroît et passe de Rm0 à RmNr.

Hypo. 2 : Quel que soit le nombre n de cycles appliquées, la limite d’endurance instantanée
αD est proportionnelle à la résistance Rmn :

αD = CRmn (II.4)

C’est une constante empirique. Les conditions aux limites sont :

si n = 0 Rmn = Rm0 = Ru

Si n = Nr Rmn = RmNr = α

Où Ru est la résistance maximale à la traction monotone,

α est l’amplitude de la contrainte appliquée (limite de fatigue).

Hypo. 3 : Pour tenir compte des contraintes de niveau inférieur à la limite d’endurance, Gatt
donne à la variable du dommage l’expression suivante : D ( R )=( R−αD) p (II.5)

Où l’exposant p est une constante du matériau ; elle est égale à la l’unité d’après l’auteur ,

Si R-αD ≤ 0 (R-αD) = 0,

Si R-αD > 0 (R-αD) = R-αD

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D’après l’auteur, la relation αD =CRmn permet de passer outre cette notation.

Hypo.4 : Gatt suppose qu’en traction alternée symétrique, la déformation plastique se produit
dès le premier cycle appliqué, et qu’elle peut atteindre une valeur supposée critique pour créer
un dommage.

La partie OA de la courbe représente une déformation élastique par analogie avec la


déformation élastique monotone. La partie AB, également élastique mais avec un module
différent de celui de OA, correspondant aux sollicitations d’amplitude supérieure à la limite
d’endurance.

Figure 10 : Courbe contrainte-déformation ; l’aire de la zone hachurée

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III.4.2 Avantages et inconvénients

a) Avantages
 La loi de Gatts tient compte de la nature de la sollicitation et de l’effet de la contrainte
moyenne grâce à la limite d’endurance,
 Elle prend en compte les effets de séquence.

b) Inconvénients
Cette loi ne s’applique pas aux chargements de niveau inférieur ou égal à la limite
d’endurance : les effets sur les durées de vie des cycles de faible amplitude sont donc ignorés.

III.5 La loi de Bui Quoc et al [18]


III.5.1 Description de la loi

Bui Quoc et al. Ont proposé une loi d’endommagement dont les hypothèses sont les suivantes:

Hyp. 1 : L’endommagement d’un matériau conduit à un abaissement de sa limite d’endurance


et de sa résistance statique.

Hyp. 2 : L'évolution du dommage est intimement liée au niveau de contrainte appliquée.

Hyp. 3 : L’endommagement évolue continûment dans le même sens que celui de la


croissance des fissures de fatigue macroscopiques

Hyp. 4 : Bui Quoc et al. Reprennent l’hypothèse de Gatts, selon laquelle, pour des contraintes
au-dessus de la limite d’endurance l’endommagement par fatigue est une fonction puissance
de la forme : γD = (γI /γU)

Avec : γD=σD/ σD0, γU= RU / σD0 et γI=σI/ σI

Où : σD0 est la limite d’endurance du matériau vierge,

σD est la limite d’endurance instantanée du matériau (après n cycles),

σ I est la valeur instantanée de la résistance en traction monotone du matériau,

R u est la résistance maximale du matériau en traction monotone,

M est une constante empirique supérieure à l’unité.

III.5.2 Avantages et inconvénients

a) Avantages

• L’évolution du dommage décrite par cette loi est non linéaire,


• La loi peut s’appliquer aux chargements composés d’un seul type de sollicitations simples
ou composées.
• Les effets de la contrainte moyenne sont pris en compte par l’intermédiaire de la limite
d’endurance du matériau,

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• La nature de la sollicitation est aussi prise en compte grâce à la limite d’endurance.


b) Inconvénients

Cette loi n’est pas applicable aux chargements avec des contraintes de niveau inférieur à celui
de la limite d’endurance. Par conséquent, l’histoire du chargement n’est que partiellement
prise en compte.

VI Comparaison des performances des lois étudiées


VI.1 Evolution non linéaire de l’endommagement par fatigue

Toutes les lois confrontées, hormis à la de Miner, traduisent plus ou moins le caractère
non linéaire de l’endommagement par fatigue, Les figures (a) et (b) illustrent ce
comportement pour une sollicitation de type Haut-Bas et Bas-Haut respectivement. La loi de
Grover et la loi de Gatts décrivent bien une évolution bilinéaire de dommage comme
prévenue. Les courbes de fractions de vie des autres lois sont curvilignes.

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Figure 11 : Courbes des fractions de vie décrivant de l’endommagement par fatigue du


matériau

IV.2 Analyse de la comparaison des lois d’endommagement

Les raisons de la piètre performance des lois d’endommagement, appliquées aux


chargements des blocs de sollicitations, avec les niveaux de contrainte appartenant au
domaine cyclique du matériau, peuvent avoir :

Le non intégration du caractère évolutif des caractéristiques de durcissement ou


d’adoucissement cycliques des matériaux dans le domaine cyclique. Les contraintes réelles
dans la section utile ainsi que sans doute d'autres paramètres du comportement cyclique du
matériau. C’est ce qui explique pourquoi toutes les lois basées sur la variation de la limite
d’endurance [Gatts], qui utilise explicitement les amplitudes de contrainte initiales, ne
donnent pas de bonnes prévisions de durée de vie pour les sollicitations relevant du domaine
cyclique.
La mauvaise performance des lois relativement à la nature des sollicitations peut provenir des
deux causes suivantes :
• La première raison, la plus simple, concerne le domaine d’application des lois : les lois
d’endommagement par fatigue étudiées sont d’abord conçues pour des sollicitations simples
alternées symétriques et à amplitude constante ; c’est par la suite que les auteurs proposent
des extensions de leur application aux sollicitations complexes, souvent sans confrontation à
l’expérience.
• La seconde raison est liée à la nature des sollicitations (états de contrainte) et aux
répercussions que cela engendre quant aux contraintes réelles s'exerçant sur les plans
matériels. Dans le cas de chargements où des sollicitations de flexion plane et de torsion se
succèdent, les contraintes correspondantes n’ont pas les mêmes directions principales. Les lois
de Miner, de Ellyin, de Grover, de qui n’utilisent que les nombres de cycles dans leur
fonction de dommage, ne tiennent pas compte de la nature distincte des sollicitations dans une
séquence, ces nombres de cycles étant introduits indépendamment de la nature de la
sollicitation.

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Conclusion
Deux types principaux d’évolution du dommage par fatigue classent les lois :
Les lois à évolution linéaire du dommage : il s’agit du type de modèle à la fois le plus ancien
et le plus simple. Comme toute modélisation d’un phénomène physique, la première
démarche tentée est généralement la plus simple.
Les inconvénients incombant à cette modélisation ont justifié les études ultérieures, qui
ont mené à la seconde catégorie de modèles.
Les lois à évolution non linéaire du dommage : cette catégorie se compose des lois à
évolution bilinéaire et curviligne.
Les lois à évolution bilinéaire du dommage concernent essentiellement les modèles
incluant deux phases distinctes du processus d’endommagement par fatigue : une phase
d’amorçage suivie d’une phase de propagation.
Celles à évolution non linéaire du dommage sont pour la plupart les lois de la génération la
plus récente.

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