Vous êtes sur la page 1sur 2

Sarah Lidwine Assiene

Titre du texte: Les carottées prenne racine

Source: La Presse

Date de publication:

Auteur(e)s:

Les Carottés de Laurence Harnois, Eloïse Racine et Francis Côté-Fortin fêtent leur septième
saison estivale à Brigham, en Estrie. En si peu de temps, ils estiment avoir trouvé leur rythme
optimal dans leur exploitation maraîchère de 4 hectares, où ils cultivent une variété de légumes
bios. Ils fournissent 270 abonnés, ainsi que des marchés locaux et restaurants. Leur chemin vers
le succès n'a pas été sans obstacles, notamment la recherche d'une terre en propriété, une
difficulté accrue par la gentrification rurale.

Heureusement, la famille d'Eloïse a vendu un terrain aux Carottés, et Francis a réussi à


surmonter les obstacles administratifs. Leur succès est également dû à leur dévouement, à des
compétences complémentaires, et à l'expérimentation acquise au fil des années. Ils ont su
innover en proposant des cartes prépayées pour les paniers, en investissant dans des serres pour
répondre à la demande de tomates, poivrons et aubergines, et en introduisant de nouveaux
légumes.

Ils ont créé des liens solides avec leur clientèle, qui les accueille dans leur vie. Le marché à la
ferme rappelle les réunions communautaires d'autrefois, et les Carottés continuent d'innover
avec de nouveaux produits.

Question : Pourront-ils faire assez de carottes pour les prochaines années?


Sarah Lidwine Assiene

Titre du texte: La spéculation foncière menace notre modèle agricole

Source: Le Devoir

Date de publication:

Auteur(e)s: Robert Laplante et François L’Italien

Les auteurs, Robert Laplante et François L’Italien, expriment leur préoccupation quant à la
spéculation foncière en agriculture au Québec. Ils soulignent que la moitié des terres agricoles
vendues récemment ont été acquises par des non-agriculteurs, mettant en péril le modèle
agricole québécois basé sur la maîtrise des terres par les propriétaires-exploitants.

Ils critiquent le manque d'intervention publique pour contrer cette tendance et proposent la
création de la Société d'aménagement et de développement agricole (SADAQ). Cette entité
publique serait chargée d'acquérir des terres agricoles, de les transférer à des agriculteurs
professionnels et de favoriser la mise en valeur des terres en friche. La SADAQ jouerait un rôle
clé dans la préservation du modèle agricole et la revitalisation des communautés rurales.

Les auteurs estiment que le Québec devrait renouer avec des mesures vigoureuses, rappelant la
Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles de 1978, pour contrer la spéculation
foncière et garantir un avenir agricole durable, au lieu de laisser le marché dicter le destin de
l'agriculture dans la province.

Question : La vente de terres agricoles a des personnes qui ne pratique pas l`agriculture
pourrais-t-il nuire à la pratique de cultivation de fruits et légumes ?

Vous aimerez peut-être aussi