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La cellule photovoltaïque (PV) est le composant électronique de base des installations PV.
Elle fonctionne sur le principe de l'effet photovoltaïque (c ’est à dire la conversion de la
lumière en électricité). L’association des cellules en série forme un module solaire
photovoltaïque. Plusieurs cellules PV sont reliées entre elles pour former un module solaire
photovoltaïque. Les modules reliés entre eux, série/parallèles forment un champ solaire PV.
Il existe actuellement trois grandes générations de cellules PV :
• La première génération est celle des cellules au silicium cristallin (c-Si). Il s’agit
fondamentalement du silicium monocristallin (sc-Si) et du multicristallin ou
polycristallin (pc-Si). Les modules PV de la première génération ont des rendements
moyens de l’ordre de 20%. Le rendement des cellules cristallines est actuellement de
l'ordre de 15 à 25%. On rencontre de nos jours les cellules HIT (Heterojunction with
Intrinsic Thin layer) résultant d’une hybridation des procédés de production des cellules
de la première génération. Elles sont constituées de couches de silicium amorphe,
déposées sur une ou deux faces d'une plaquette cristalline. Ce procédé améliore le
coefficient de température du module et permet d’atteindre voire dépasser des
rendements de l'ordre de 20 %. Les cellules cristallines reviennent cependant chères à
cause du niveau de pureté exigé au silicium utilisé.
• La deuxième génération regroupe les cellules en couches minces. Les couches minces
sont obtenues par vaporisation de matériaux semi-conducteurs sur un matériau support
rigide ou souple comme le verre par exemple. Il existe trois principales technologies de
couches minces : silicium amorphe (a-Si), le tellurure de cadmium (CdTe) et les
combinaisons à partir du diséléniure de cuivre et d'indium (CIS ou CIGS). Ces cellules
peuvent fonctionner sous faible éclairement et sont moins chères que celles de la
première génération. Les cellules CdTe, CIS ou CIGS quant à elles, offrent de haut
rendement par rapport aux autres couches minces. Ces rendements peuvent att eindre
22,6 %. De façon générale les performances des couches minces sont moins stables que
celles des cellules cristallines. Les cellules en couche mince de silicium amorphe
hydrogéné (rendement faible de l’ordre de 13%) sont en particulier affectées par une
dégradation initiale de leur performance durant les premiers mois de leur exposition au
rayonnement solaire. Cette dégradation initiale porte le nom d’effet Staebler –Wronski
(SW). Cet effet peut entraîner une dégradation de 15 à 20 % de la puissance in itiale des
modules amorphes durant les six premiers mois d’exposition au soleil.
1.4. L’onduleur
Son rôle principal est de transformer le courant continu en courant alternatif et d’alimenter
les appareils alternatifs à partir de l’énergie stockée dans la batterie. Comme le montre la
figure 2, on distingue dans le solaire, quatre types d’onduleurs :
Onduleurs
• Les onduleurs simples permettent juste la conversion du courant continu issu des
batteries en alternatif. Il s’agit de la fonction de base de tout onduleur dans le solaire
PV ;
• Les onduleurs chargeurs intègrent la fonction chargeur qui permet de recharger les
batteries via une source de courant alternative ;
• Les onduleurs hybrides fusionnent les fonctions sus -décrites. Ils fonctionnent
généralement suivant quatre (04) modes :
Mode 1 : le mode Off-grid dans lequel l’onduleur est relié à une chaine de batteries
et ne dépend d’aucune autre source ;
Mode 3 : le mode hybride qui est une fusion du mode Off-grid du mode On-grid ;
Mode 4 : le mode back-up dans lequel l’onduleur bascule du mode On-grid au mode
off-grid pour lutter contre les délestages. Dans ce mode, l’installation peut se faire
sans modules PV, l’onduleur est juste raccordé au réseau public qui charge les
batteries.
L’armoire électrique relie entre eux les différents éléments du générateur photovoltaïque
autonome. Elle rassemble les protections réglementaires nécessaires à toute installation
électrique (fusibles, disjoncteur, parafoudres ...). Elle doit être, le cas é chéant, divisée en
deux parties :
• Une section TBT (Très Basse Tension, courant continu 12, 24, 48Vcc) ;
• Une section BT (Basse Tension, courant alternatif 230 VCA).