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Culture de la forêt :
Sylviculture générale
1- La forêt ............................................................................................................................................1
1.1- Définition .................................................................................................................................1
1.2- Type des forêts .........................................................................................................................1
1.2.1- Forêts primaires ................................................................................................................1
1.2.2- Forêts secondaires ............................................................................................................1
1.2.3- Forêts naturelles ...............................................................................................................1
1.2.4- Forêts artificielles .............................................................................................................1
1.3. Importance de la forêt...............................................................................................................2
1.3.1- Importance économique ...................................................................................................2
1.3.2- Importance écologique .....................................................................................................2
1.3.3- Importance sociale............................................................................................................2
1.3.4- Importance culturelle........................................................................................................2
1.4- Succession écologique..............................................................................................................2
1.4.1- Succession primaire..........................................................................................................3
1.4.1.1- Sol nu........................................................................................................................3
1.4.1.2- Stade muscinale ........................................................................................................3
1.4.1.3- Stade graminées vivaces ...........................................................................................3
1.4.1.4- Stade buissons ..........................................................................................................3
1.4.1.5- Stade des arbres à croissance rapide .........................................................................3
1.4.1.6- Le climax ..................................................................................................................3
1.4.2- Succession secondaire ......................................................................................................6
1.5- Dégradation de la forêt méditerranée .......................................................................................7
1.5.1- Caractéristiques des forêts méditerranées.........................................................................7
1.5.2- Définition .........................................................................................................................8
1.5.3- Causes de la dégradation ..................................................................................................8
1.5.4- Indicateurs de la dégradation de la forêt...........................................................................8
1.5.5- Indicateurs de la dégradation de la forêt méditerranéenne ...............................................9
1.5.5.1- Les maquis................................................................................................................9
1.5.5.2- Les garrigues ............................................................................................................9
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Sylviculture générale
1- La forêt :
1.1- Définition :
Ce sont des forêts constituées d'espèces indigènes où il n'y a pas d'intervention humaine
clairement visible et où les processus écologiques ne sont pas sensiblement perturbés
1.2.2- Forêts secondaires :
Ce sont des forêts qui ont été régénérées où les forêts primaires ont disparu du fait de
phénomènes naturels ou d'activités humaines telles que l'agriculture ou l'élevage. Ces forêts
représentent de grandes différences en termes de structure et / ou d'espèces qui les composent
par rapport aux forêts primaires. La végétation secondaire est généralement instable et
représente des stades successifs.
1.2.3- Forêts naturelles :
Forêts naturelles sont des forêts formées d’espèces indigènes régénérées de façon naturelle, où
des traces d’activités humaines sont clairement visibles.
1.2.4- Forêts artificielles :
Sont des forêts comprenant des espèces indigènes, établies par plantation, semis ou régénération
naturelle assistée.
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E. Iheb_Ing. Eaux et Forêts
Sylviculture générale
Les rôles de la forêt sont multiples. Ils ont varié au fil des temps, et leur importance diffère
encore, en fonction des zones géographiques. En effet les rôles de la forêt sont liés au degré de
développement social et économique. Parmi ces rôles on cite :
1.3.1- Importance économique :
La succession écologique est un processus naturel d’évolution des écosystèmes d’un stade
initial vers un stade final qui est dit plus stable et le niveau de développement d’un écosystème
est maximal « climax » ; ce stade se caractérise par un équilibre dynamique à partir duquel
l’énergie et les ressources servent à maintenir l’écosystème en état d’équilibre. Il existe deux
types de successions :
I. Succession primaire ;
II. Succession secondaire.
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E. Iheb_Ing. Eaux et Forêts
Sylviculture générale
La succession primaire est le cycle sylvigénétique qui forme d’une série de changements
consécutifs dans la composition des espèces. Ce processus est débuté par le stade pionnier
jusqu’à le climax qui peut atteindre jusqu’à 70 ans et plus.
Développement d’une nouvelle communauté dans un milieu auparavant sans
végétation.
1.4.1.1- Sol nu :
Ce stade est le début de la formation forestier, qui commence sur un territoire stérile (dune de
sable, roche volcanique, sol nu…). Les premières espèces sont capables d’endurer des
conditions très difficiles (Fig.1.a).
1.4.1.2- Stade muscinale :
Ce processus nécessite peut aller jusqu’à cinq ans. Consiste à la formation d’une couche de
lichens ou des mousses et d’autres organismes autotrophes appelés pionniers (2 ans) qui
absorbent les nutriments des roches et forment une couche de sol ; « espèce pionnière ».
Les lichens sont des végétaux qui résultent de l’association étroite « symbiose » entre les algues
vertes (phytobionte) et un champignon hétérotrophe (mycobionte). Ainsi l’apparition des
fougères qui enrichissent le sol (5 ans) (Fig.1.b).
1.4.1.3- Stade graminées vivaces :
Il désigne des plantes ligneuses de taille inférieure à quatre mètres (une buissonnant est une
formation végétale constituée de buissons, arbrisseaux et sous-arbrisseaux (20 ans) (Fig.1.d).
1.4.1.5- Stade des arbres à croissance rapide :
Ces arbres sont caractérisés par l’implantent rapidement sur les territoires perturbés ; mieux
adaptés que les arbustes (40 ans) (Fig.1.e).
1.4.1.6- Le climax :
Le climax désigne l’état idéal d’équilibre atteint par un ensemble « sol-végétation ». Le climax
est un concept qui ne s’applique véritablement qu’aux milieux naturels, peu ou pas modifiés
par l’homme ou vers lesquels un milieu évoluerait si l’homme n’y intervenait plus (70 ans et
plus) (Fig.1.f).
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E. Iheb_Ing. Eaux et Forêts
Sylviculture générale
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E. Iheb_Ing. Eaux et Forêts
Sylviculture générale
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E. Iheb_Ing. Eaux et Forêts
Sylviculture générale
Lorsque le milieu initial ou le climax soumis à des perturbations écologiques (feu de forêt,
tempête…), où le sol contient encore des nutriments. Les pionniers agissent sur le
renouvellement de la forêt et ainsi la succession est plus rapide (le sol est déjà en place, mais
leur profondeur est modifiée), ce phénomène appelée le « paraclimax ». L’exemple de
paraclimax ; c’est la destruction de la forêt primitive méditerranéenne (climax) qui conduit aux
paraclimax maquis et garrigues, c’est une forme de dégradation de la forêt méditerranéen.
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E. Iheb_Ing. Eaux et Forêts
Sylviculture générale
Les forêts et les formations arbustives méditerranéennes sont très exposées aux risques des
incendies vu des natures de végétations arborés et arbustives qui y existent sauf quelques
espèces notamment le Cèdre de l’Atlas et le sapin du Maroc qui poussent dans les zones nivales
ou la température et très basse. Ces facteurs augmentent en conséquence la précarité de
l’écosystème forestier de la région face aux dérèglements climatiques.
Par ailleurs, les forêts méditerranées sont des forêts de protection et le régime hydrique de la
zone méditerrané favorise les phénomènes de l’érosion, et ainsi leurs protections est une
priorisation extrême.
Malgré la faible productivité, les forêts méditerranées sont des forêts habitées par les
populations et qui y tirent leurs intérêts spécifiques selon le contexte socio-économiques. Aussi
ces forêts ont des fonctions multiples (Multifonctionnelles) qui fournissent des biens et des
services que ce soit aux populations ou l’état sur le même pied d’égalité (Tableau. 1).
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E. Iheb_Ing. Eaux et Forêts
Sylviculture générale
Unité Unité
Secteur Valeur (DT) Valeur (DT)
d’exploitation d’exploitation
Liège 128 152 (Qx) 9 204 480 41 947 (Qx) 6 980 080
Bois 247 603 (m3) 3 112 395 317 356 (m3) 8 766 637
1.5.2- Définition :
- Changements climatiques ;
- Incendies ;
- Surexploitation ;
- Érosion.
1.5.4- Indicateurs de la dégradation de la forêt :
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E. Iheb_Ing. Eaux et Forêts
Sylviculture générale
Les garrigues et les maquis sont deux formations végétales typiques du milieu méditerranéen
qui composés essentiellement par des arbustes et des buissons résultants de la dégradation des
forêts méditerranéennes sous l’effet des feux des forêts et surpâturage qui empêchent les
arbres plus grands de se développer.
1.5.5.1- Les maquis :
Formation végétale arbustive haute dont leur hauteur entre 3-10 mètres, généralement fermée
souvent à base d’éricacées et de cistacées, résultant de la régression du couvert forestier
méditerranéen souvent par incendie ou surpâturage. Les maquis poussent sur les sols acide ou
siliceux. Au point de vue climatique que les zones de maquis sont plus humides.
1.5.5.2- Les garrigues :
Formation végétale basse de hauteur inférieur à 2 mètres plus ou moins ouverte, composée
en grande partie d’arbustes, d’arbrisseaux et de sous- arbrisseaux, résultant de la régression
de la forêt méditerranéenne, le plus souvent par incendie ou surpâturage. Les garrigues poussent
sur les sols généralement calcaires. Au point de vue climatique, les zones de garrigue sont plus
arides.
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E. Iheb_Ing. Eaux et Forêts
Sylviculture générale
Les forêts naturelles sont des forêts qui se sont régénérées naturellement ; elles se composent
de toutes les espèces (arbres et autres plantes, faune et champignons, par exemple) qui y sont
présentes naturellement
2.2- La sylviculture :
2.2.1- Définition :
La sylviculture (la culture de la forêt), est l’ensemble des pratiques effectués par le sylviculteur
dans un peuplement forestier par lesquelles on maintient leur équilibre, assure leur régénération,
préserver, favoriser la biodiversité et de produire des biens et des services à l’homme. En effet
sylvicoles relatives à un peuplement donné s’effectuent en fonction des objectifs
d’aménagement d’une part, et des potentiels et contraintes spécifiques au peuplement d’autre
part.
2.2.2- Objectifs :
2.2.2.1- Économique :
Le système sylvicole est l'ensemble des traitements sylvicoles, caractérisés par leurs
modalités de coupe, mais aussi de régénération dans un peuplement. Il repose sur trois
composantes, à savoir la i) régénération, ii) l'éducation (la protection et l'amélioration de la
qualité du peuplement) iii) et la récolte.
Traditionnellement, la valeur d'un système se rapportait uniquement à la production de la
matière ligneuse commercialisable. Actuellement, avec l'aménagement intégré des ressources,
d'autres valeurs autres, telles que les valeurs non ligneuses, sont prises en considérations
suivantes :
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E. Iheb_Ing. Eaux et Forêts
Sylviculture générale
Le régime en sylviculture est permis de donner une idée sur l'origine des arbres. Ceux qui sont
issus de semences (reboisement), ou à partir de rejets de souche ou de drageons, ou la forêt est-
elle issue d'une régénération naturelle. Il existe trois principaux régimes :
- Futaie : régénération par semences (voie sexuée) (Fig. 4.a) ;
- Taillis : régénération par rejets de souches, drageons ou marcottes (voie végétative)
(Fig.4.b) ;
- Mixte : régénération simultanée par semences et par voie végétative (Fig.4.c).
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E. Iheb_Ing. Eaux et Forêts
Sylviculture générale
C’est un critère de description sylvicole qui permet d’étudier la répartition des classes d'âge. Le
traitement sylvicole peut être, le traitement sylvicole est varié selon le régime.
2.2.5.1- Régime futaie :
2.2.5.1.1- Structure :
2.2.5.1.1.1- Régulier :
Les peuplements réguliers sont composés d'arbres d'une même espèce et de même âge. Ils
peuvent être issus de plantation ou de régénération naturelle menée sur l'ensemble d'une parcelle
et constituant la méthode sylvicole de référence pour les essences sociales en plaine, cela ne
peut dire que tous les arbres ont les mêmes dimensions en hauteur et diamètre (Fig.5.a).
2.2.5.1.1.1.1- Futaie par bouquet :
Ce principe ressemble à la futaie régulière, mais la notion d’espace rentre en compte. En effet,
on raisonne à des échelles plus petites qu’une parcelle. Ainsi, on parle de bouquet pour une
surface inférieure à 50 ares (5000 m2).
Ce principe ressemble à la futaie régulière, mais la notion d’espace rentre en compte. En effet,
on raisonne à des échelles plus petites qu’une parcelle. Ainsi, on parle de bouquet pour une
surface au-delà de 50 ares (5000 m2).
La futaie par bouquets ou par parquets se définit donc comme une futaie régulière sur un espace
réduit. Sur chaque bouquet ou parquet défini, les arbres auront le même âge. Mais, entre deux
bouquets ou parquets voisins, ces âges seront différents.
2.2.5.1.1.2- Irrégulier :
Les arbres sont des âges différents et certains âges ne configurent pas dans le peuplement
(lacune au niveau des âges) (Fig.5.c) ;
2.2.5.1.1.3- Jardinée :
Les peuplements irréguliers sont composés d'arbres d'âges et de tailles différents et ont une
dynamique plus complexe que les peuplements purs réguliers et sont plus difficiles à gérer
(Fig.5.b).
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Sylviculture générale
2.2.5.1.2- Caractéristiques :
2.2.5.1.2.1- Avantages :
C’est le traitement le plus ancien et le plus simple, consiste à la régénération végétative après
une coupe rase. Ce traitement garantir l’approvisionnement en charbon et en bois de chauffage
pour les industries (Fig.6.a).
2.2.5.2.1.2- Taillis fureté :
Taillis résultant d'un traitement en taillis fureté, c'est-à-dire où seuls des rejets choisis, de
dimensions commercialisables, sont coupés à chaque passage de coupe, ce qui produit des
peuplements de rejets non équiennes. Les brins trop petits sont laissés jusqu’à ce qu’ils
atteignent les dimensions minimales requises (Fig.6.c).
2.2.5.2.2- Caractéristiques :
2.2.5.2.2.1- Avantages :
➢ Produit de faible qualité sert à utiliser comme bois de feu (Chêne vert) ;
➢ Appauvrissement de sol de la matière minérale et organique sous l’effet de la récolte
des jeunes arbres.
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E. Iheb_Ing. Eaux et Forêts
Sylviculture générale
a : Futaie régulier
b : Futaie jardinée
c : Futaie irrégulier
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a : Taillis simple
c : Taillis fureté
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E. Iheb_Ing. Eaux et Forêts
Sylviculture générale
C’est la juxtaposition de deux régimes ; étage inférieur de taillis simple avec des baliveaux, et
étage supérieur de futaie claire et irrégulière, constituée par des réserves d'âges multiples de la
révolution du taillis. Ce régime permet de produire le bois de chauffage, bois d’industrie (piquet
et perche) et bois d’œuvre de faible quantité (Fig.6.b).
2.2.5.3.2- Futaie sur souche :
On désignera par « futaie sur souches » un peuplement forestier feuillu issu du vieillissement
des cépées comportant une forte proportion de tiges issues de rejets de souches et ayant
l’aspect d’une futaie (balivage intensif). Le balivage intensif est le fait de conserver au moins
300 baliveaux à l'hectare.
2.2.5.3.2.1- Balivage :
Le balivage est une opération sylvicole consistant à convertir un taillis en une futaie en
sélectionnant les plus belles tiges d'avenir que l'on appelle baliveaux puis en les favorisant leurs
croissances optimales afin de produire du bois de qualité. Le balivage est un type d'éclaircie ne
s'appliquant qu'au taillis simple ou avec réserve (taillis sous futaie) dont leur but est d’obtenir
de beaux futs pour faire du bois de charpente ou de marine.
2.2.5.3.2.2- Baliveaux :
Les baliveaux sont de jeunes arbres sélectionnés par le sylviculteur assez droits et vigoureux
pour devenir une arbre d'avenir. Généralement, il mesure entre 1,5 m et 2 m et a 4 ans maximum.
Par conséquent les baliveaux ont donc le même âge que le taillis, de préférence doivent être
droits et vigoureux, élagués sur au moins 6 mètres de haut et être d'essence noble (chêne,
érable, merisier, frêne ou châtaignier).
2.2.5.3.2.3- Technique de balivage :
Selon l’espèce, ce repérage se fait lorsque l'arbre a environ 15 ans. Cette durée correspond au
temps nécessaire pour être capable d'identifier de 60 à 120 baliveaux à l'hectare.
Le balivage consiste essentiellement à identifier les baliveaux les plus vigoureux à conserver et
les autres seront alors retirés (coupés pour bois de chauffe ou écorcés pour destruction
naturelle).
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Sylviculture générale
Ces modes favorisent le passage de mode d’origine vers le mode définitive. Il y a deux modes
figurants à ce niveau :
2.2.6.1- La conversion :
Il s’agit du changement de régime ; c’est passer progressivement d'un taillis sous futaie (ou
taillis) à une futaie par régénération naturelle à partir des essences en place. Généralement il s'agit
de conversion en futaie régulière en forêt publique. Exemple : conversion d’un taillis sous futaie
de chêne en futaie régulière de chêne.
2.2.6.2- La transformation :
La méthode de régénération par coupe unique, c’est la coupe une seule fois (coupe rase ou
coupe à blanc). Le peuplement mûr celui qui est concerné, mais il faut maintenir quelques
pieds semenciers du peuplement pour assurer la régénération
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E. Iheb_Ing. Eaux et Forêts
Sylviculture générale
Applicable dans un terrain peu accidenté, espèce de lumière à graines légère. Cette coupe se
fait par alternance (bande exploitée à blanc et autre reste intact). La largeur de la bande coupe
est de 1 à 4 fous la hauteur du peuplement et la bande conservée est égal la moitié de la coupe.
2.2.7.1.1.1.1.2- Coupe rase par bande successive :
Les coupes sont effectuées sur des bandes étroites (largeur est égal de 1à 4 fois la hauteur du
peuplement mûr). L’orientation de ces bandes sont perpendiculaire au vent pour favoriser la
dissémination et le transport des graines, ainsi la protection des jeunes semis contre les gelées
et l’ensoleillement.
❖ Cas d’un terrain accidenté :
Les coupes sont effectuées sur des bandes étroites (largeur est égal de 1à 4 fois la hauteur du
peuplement mûr). L’orientation de ces bandes selon la ligne de grande pente.
2.2.7.1.1.1.2- Coupe rase par trouée :
Applicable dans tout type de terrain. Le diamètre est égal de 1 à 4 fois la hauteur de peuplement
mûr : 6 à 25 mètres de diamètre pour une superficie de 5 à 35 ares. Cette technique est
recommandée pour les forêts de protection ou la pente est très forte.
2.2.7.1.1.2- Méthode de régénération par coupe progressive :
L’exploitation du peuplement est se fait d’une façon progressive (coupe partiel) au lieu d’une
seul coupe. Elle est appliquée pour les essences dont leur fructification est irrégulière, à des
graines lourdes.
2.2.7.1.1.2.1- Coupe d’encensement :
C’est la première coupe progressive. Appliqué dans un peuplement mûr dont leur consistance
est fermée. Cette coupe favorise :
- Passage de la lumière au sol ;
- Sélection les arbres vigoureuses (arbres semenciers sur le plan phénotypique) ;
- Suppression les sujets indésirables ;
- Nettoyage de sol.
2.2.7.1.1.2.2- Coupe secondaire :
C’est la deuxième coupe après la coupe d’ensemencement, appliqué après de la première coupe
de 2 à 5 ans. Le nombre des sujets enlevé dépend ; de la station, l’essence, la fructification.
La coupe secondaire a plusieurs buts :
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C’est la dernière coupe progressive, qui consiste à enlever les dernies portes graines. Quand la
régénération est considérée comme suffisante on applique la coupe définitive pour les gros
sujets pour affranchir la régénération (fourré et gaulis). Après la coupe définitive il est
nécessaire de conserver des arbres pour les raisons suivantes :
Production des arbres à des dimensions exceptionnelles :
Ces arbres sont très recherchés pour les industries qui sont besoins des bois de qualité précieux
(arbres vigoureux, bien venants, dépourvues des attaques parasitaires…).
Protection contre des éventuels incendies :
Il est besoin de garder quelques pieds semenciers pour la reprise de la régénération en cas
d’incendie.
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Coupe de régénération
Propriétés
- Provoquer la régénération du peuplement
- Appliquer dans un peuplement à régime régulier
Méthode de régénération
Par coupe unique (Coupe rase) Par coupe progressive
Propriétés
- Coupe rase : une seule coupe - L’exploitation du peuplement se fait d’une façon progressive
- Peuplement ciblé : peuplement mûr - Appliquée pour les essences dont leur fructification est irrégulière, à des
- Garder quelques pieds semenciers du peuplement pour assurer la graines lourdes.
régénération
Coupe rase par bande Coupe rase par troué C. d’ensemencement C. secondaire C. définitive
Alterne Successives
- Applicable dans Terrain plat : - Applicable dans - Appliqué dans un - Appliqué après - Consiste à enlever les
un terrain peu - Largeur de la tout type de peuplement mûr la première dernies portes
accidenté, bande est égal de terrain. Le dont leur coupe de 2 à 5 graines.
- La largeur de la 1 à 4 fois la diamètre est égal consistance est ans. - On applique la coupe
bande coupe est de Hauteur du de 1 à 4 fois la fermée pour - Le nombre des définitive, Quand la
1 à 4 fous la peuplement hauteur de favoriser : sujets enlevé régénération est
hauteur du - L’orientation de peuplement mûr : Passage de la dépend ; de la considérée comme
peuplement ces bandes sont - 6 à 25 mètres de lumière au sol ; station, suffisante pour les
- Cette coupe se fait perpendiculaire au diamètre pour une Sélection les l’essence, la gros sujets pour
par alternance vent pour superficie de 5 à arbres fructification affranchir la
(bande exploitée à favoriser la 35 ares vigoureuses régénération
blanc et autre reste dissémination et le - Cette technique Suppression les (fourré et gaulis).
intact). transport des est recommandée sujets
graines pour les forêts de indésirables ;
Protection des protection ou la Nettoyage de
jeunes semis pente est très sol
contre les gelées forte.
et
l’ensoleillement.
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E. Iheb_Ing. Eaux et Forêts
Sylviculture générale
- La coupe II aire à
Terrain accidenté : plusieurs buts :
- Largeur de la Supprimer les
bande est égale de arbres
1 à 4 fois la semenciers
Hauteur du faibles - Il est nécessaire de
peuplement Supprimer conserver des arbres
- L’orientation de progressiveme pour :
ces bandes selon la nt nt les gros Protection contre des
ligne de grande arbres qui éventuels
pente empêchent incendies
l’arrivé de la Production des
lumière au sol arbres à des
Maintenir un dimensions
nombre exceptionnelles
suffisant de
porte graines
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Sylviculture générale
Coupe effectuée dans un peuplement inéquienne dégradé pour extraire les arbres dont le
diamètre est élevé, le perchis et la futaie qui n’a pas atteint l’âge d’exploitabilité pour favoriser
le rajeunissement du peuplement (Eclaircies). Après la réalisation du traitement, on doit
retrouver au moins la même proportion d’arbres de qualité qu’avant pour assurer le maintien
sinon l’amélioration de la qualité de ces peuplements.
Les coupes intermédiaires, sont des coupes d’amélioration. La récolte des arbres de taille
moyenne en cours de croissance pour donner des produits moins intéressants.
2.2.7.1.2.1- Objectifs de l’éclaircie :
❖ Economique :
Donnent des bois véritablement commerciaux : Bois d’œuvre, trituration…
❖ Cultural :
✓ Maintenir le sol en bonne état ;
✓ Amener le peuplement à l’état idéal (composition et consistance et état sanitaire) ;
✓ Réduire la concurrence entre les arbres, et par conséquent l’amélioration la qualité
du bois et assure une croissance rapide ;
2.2.7.1.2.2- Nature de l'éclaircie :
Selon qu'on élimine des petits arbres dominés ou des gros arbres codominants, on parle
respectivement de « coupes par le bas » ou de « coupes par le haut » et entre les deux de
« coupes mixtes ». Cette nature de l’éclaircie s’exprime numériquement par le coefficient
«K»
Avec K = Ve / Vae ; Où
Ve : Volume de l'arbre moyen enlevé à l'éclaircie ;
Vae : Volume de l'arbre moyen avant l’éclaircie.
Consiste à enlever une partie des arbres de plus grand diamètre afin de favoriser la croissance
des plus beaux individus. Cette méthode permet de stimuler la croissance mais ne permet pas
la récupération de la mortalité. Ce type présent des lacunes surtouts aux petits arbres laissés ont
le même âge :
- Potentiel de croissance faible : oppression des jeunes sujet par les sous-bois ;
- Appauvrissement le peuplement, car les arbres coupés pourraient servir de bons
semenciers pour la régénération naturelle :
- Entraîne un déséquilibre de la structure du peuplement.
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Sylviculture générale
Consiste à prélever les arbres de petit diamètre (semis et fourré) afin de dégager les sujets
dominants. Cette méthode ne stimule pas la croissance des tiges individuelles, mais elle limite
la mortalité des sujets causée naturellement par auto-éclaircie, ce qui permet de récupérer la
mortalité. Toutefois, le grand nombre d'arbres de petit diamètre prélevés n'ont pas une grande
valeur marchande.
2.2.7.1.2.2.3- Eclaircie mixte :
C’est l’ensemble de deux éclaircies (prélever les arbres de petit diamètre et arbres de plus
grand diamètre).
2.2.7.1.2.3- Intensité d’éclaircie :
2.2.7.1.2.3.1- Eclaircie faible :
Il consiste à enlever les arbres qui présentent une menace sur la véritable vie du peuplement.
Sont les sujets mal venants, dont leurs enlèvements peuvent changer l’environnement pour
produire des bois de qualité intéressante.
2.2.7.1.2.3.2- Eclaircie forte :
Tous les arbres sont concernés dans tous les étages (dominant, dominée), qui favorise la
production de bois (volume), et des assortiments différents.
2.2.7.1.2.4- Type d’éclaircie :
Il existe plusieurs types d'éclaircies selon les types de peuplements, la rotation (période) entre
chaque éclaircie et du rôle de la forêt ainsi que son évolution :
2.2.7.1.2.4.1- Eclaircie sélective :
Est surtout utilisée dans les peuplements résineux réguliers. Sont enlevés les arbres d'une
ligne X.
2.2.7.1.2.4.3- Eclaircie sanitaire :
Se pratique dans le cas où le peuplement a subi des dégâts et les arbres malades, blessés ou
abîmés doivent être retirés.
L'éclaircie est une action combinant la gestion et l'exploitation forestière qui consiste à couper et sortir
les bois du peuplement.
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Sylviculture générale
Coupe d’amélioration
Propriétés
- Appliqué dans un peuplement inéquienne dégradé
- Enlevé les arbres dont le diamètre est élevé, le perchis et la futaie pour :
Favoriser le rajeunissement du peuplement (Eclaircie).
ECLAIRCIE
Objectifs Nature : (K = Ve / Vae) Stade d’intervention Intensité Type
Economique : Eclaircie par le haut : K > 1 - Semis : Eclaircie faible : Eclaircie sélective :
- Donne des bois - Enlever une partie des arbres de plus Dégagement - Il consiste à enlever les arbres Consiste à sélectionner
véritablement grand diamètre : - Fourré : qui présentent une menace sur les arbres à garder ou à
commerciaux : Favoriser la croissance des plus la véritable vie du peuplement couper en fonction de
Dégagement et
Bois d’œuvre, beaux individus. « les sujets mal venants, l'objectif recherché.
trituration… Stimuler la croissance, mais elle ne dépressage dont leurs enlèvements
Cultural : permet pas de récupérer la - Gaulis : peuvent changer Eclaircie systématique :
- Maintenir le sol mortalité. Dépressage et l’environnement pour Est surtout utilisée dans
en bonne état ; Eclaircie par le bas : K < 0,7 nettoiement produire des bois de qualité les
- Amener le - Prélever les arbres de petit diamètre - Perchis : Eclaircie intéressante ». peuplements résineux
peuplement à (semis et fourré), n’a pas une grande - Futaie : Eclaircie Eclaircie forte : réguliers. Sont enlevés
l’état idéal valeur marchande. - Tous les arbres sont les arbres d'une ligne X.
- Réduire la - Ne stimule pas la croissance des tiges concernés dans tous les étages
concurrence individuelles, (dominant, dominée). Eclaircie sanitaire :
entre les arbres, - Elle limite la mortalité des sujets Favorise la production de
Se pratique dans le cas où
Amélioration causée naturellement par auto- bois (volume), et des
le peuplement a subi des
la qualité du éclaircie, assortiments différents.
dégâts et les arbres
bois et assure Ce qui permet de récupérer la
malades, blessés ou
une croissance mortalité.
abîmés doivent être
rapide. Eclaircie mixte : 0,7 < K < 1
retirés.
- Prélever les arbres de petit
diamètre et arbres de plus grand
diamètre.
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Sylviculture générale
En sylviculture ; la coupe rase ou coupe à blanc étoc ou coupe à blanc désigne la coupe
entièrement des arbres d’une parcelle donnée (100% de l’étage dominant) qui fait l’objectif de
changer l’essence (Transformation).
La coupe rase est aussi une coupe définitive lorsque la forêt est traitée en futaie régulière. La
dernière coupe permet la récolte des derniers grands arbres arrivés à maturité. Cette coupe est
également qualifiée de coupe de régénération car ces arbres ont donné naissance à des semis
qui vont prendre le relais pour que la forêt régénérée à nouveau.
2.2.7.2.2- Coupe partielle :
Les coupes partielles ; consiste à prélever une partie, de 25 % à 50 %, du couvert forestier. Ces
coupes sont réalisées dans le cadre d’un système de coupes progressives. Ce système comporte
une ou plusieurs coupes partielles dont l’objectif est de favoriser
Il existe plusieurs types de coupes partielles : coupe de jardinage (CJ), coupe partielle irrégulière
(CPI), coupe progressive (CP).
2.2.7.2.2.1- Coupe jardinée (CJ) :
La coupe jardinée sont des procédés de régénération qui consistent à faire des coupes
périodiques d’arbres sélectionnés individuellement ou par groupes dans un peuplement
inéquienne pour les récolter afin d’atteindre une structure équilibrée.
2.2.7.2.2.2- Coupe partiel irrégulier (CPI) :
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Ces consiste principalement à récolter les arbres dont leurs dimensions sont les plus gros pour
avoir les produits principaux (bois) : « coupe de régénération ».
2.2.7.3.2- Coupe intermédiaire :
Ces consiste principalement à récolter les arbres qui sont en cours de croissance et dont leurs
dimensions sont moins grosses ; ce sont des produits intermédiaires : coupe d’amélioration.
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Ensemble des arbres de même espèce vivants en un même lieu caractérisé par une structure et
composition sensiblement homogène.
2.2.8.2- Caractéristiques du peuplement forestier :
Est l’ensemble des informations qui permettent de décrite un peuplement donné : régime,
structure élémentaire et globale, consistance, composition, stades de développement et l’état de
végétation.
2.2.8.2.1- Forme :
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Cette structure est représentée par une courbe en cloche (courbe de Gauss), elle caractérise la
structure des peuplements équiennes (âges voisins et réguliers), au niveau de laquelle tous les
arbres ont tous des âges voisins et ont donc des diamètres peu différents.
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Cette structure n'est pas reconnue comme une structure naturelle, elle est en effet très artificielle
et provient d'exploitation ou de conditions très particulières. Leur dynamique est plus complexe
celle le peuplement pure et régulier, ainsi plus difficile à gérer. Toutefois il offre de nombreux
avantages d'ordre écologique et économique et elle a rendu les peuplements plus résistants aux
divers dangers ; elle a garanti une couverture permanente du sol et favorise la régénération.
Ce peuplement a certaines caractéristiques économiques et écologiques :
✓ Moins facile d'accès ;
✓ Moins rentables ;
✓ Rôle de protection contre l'érosion ;
✓ La régénération naturelle est exprimée de façon hétérogène, notamment en fonction de
la lumière disponible au sol et entraîne une grande hétérogénéité des structures
forestières.
Exemple : En cas d’incendie, le feu brule les arbres jeunes, en contrepartie les arbres adultes
restent intacts et celles qui assurent la régénération du peuplement et garanties la pérennité de
la forêt.
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Cette structure est représentée sous forme d'une fonction sensiblement exponentielle, au niveau
de laquelle tous les âges ou tous les diamètres sont représentés. On a une décroissance régulière
du nombre de tiges quand on passe d'une classe de diamètre à la suivante
La structure globale, désigne l’architecture de la forêt. La forêt peut être observée soit
verticalement ou horizontalement.
2.2.8.2.1.4.1- Structure verticale :
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Un peuplement constitué par une seule essence est dit pur. Il peut être pur feuillu (chêne-liège,
chêne zêen, etc.) ou pur résineux (Pin d'Alep, Pin Maritime, etc.) (Fig.13.a) ;
2.2.8.2.3.2- Peuplement mélangé :
- Accroissement irrégulier ;
- Dépérissement des feuilles ;
- Forte attaques parasitaire (phytophage et xylophage) ;
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C’est une régénération spontanée dont l’intervention du sylviculteur quasiment absent, même
s’il y a des interventions restent juste restreintes dans quelques pratiques sylvicoles
(dégagement, nettoiement, coupe si besoin...). En générale cette technique moins onéreux,
moins couteux, obtenir des semis sur tout le massif forestier, mais besoins une technicité du
forestier dans leur interventions.
2.2.9.2- Régénération naturelle assistée :
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3- Travaux sylvicoles :
Il est convenu que le sylviculteur intervient aux différents stades de développements pour
atteindre aux objectifs visés auparavant. Il existe plusieurs interventions sylvicoles selon le
stade de développement.
3.1- Dégagement :
3.1.1- Définition :
Le dégagement consiste à entasser les branches mortes, les veilleux billots et les autres résidus
de la coupe en bandes appelées « andains ». Cette technique permet de produire un milieu
favorable à la croissance des plants, la mise en terre des plants (en cas de reboisement) et
d’améliorer la qualité d’un peuplement d’arbres, depuis l’apparition des semis ou la mise en
place des plants jusqu’à ce qu’ils atteignent une hauteur de 3 mètres. Il garantit la pérennité
d’un peuplement.
3.1.2- Objectifs :
La technique consiste à dégager les têtes des essences objectifs et des essences
d’accompagnement pour leur apporter de la lumière. Le dégagement est réalisé en priorité au
profit des essences définies par l’aménagement et des essences choisies pour favoriser la
biodiversité du site.
Il est réalisé de façon mécanique ou par application de produits phytocides. Pour la méthode
du cassage, la tige concurrente est cassée un peu plus bas que le bourgeon terminal de la tige
concurrencée. La partie cassée reste en liaison avec le reste du plant, la sève devant continuer à
circuler. Lorsque l’on intervient sur des espèces très vigoureuses comme le bouleau ou le saule,
il est conseillé de casser également les grosses branches de la tige concurrente, qui pourraient
rapidement reprendre la dominance sur l’essence objectif. D’autres méthodes que le cassage
existe. Elles consistent alors simplement à couper les tiges concurrentes.
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La concurrence au système racinaire ou aérien de la tige traitée doit être réduite, sans y porter
préjudice. Le gainage doit malgré tout être conservé, afin de permettre une éducation de la tige,
mais également de la tenir éloignée de la dent du gibier. Les règles de mise en œuvre de produits
phytocides doivent être respectées, surtout en ce qui concerne les zones humides et la protection
des personnels applicateurs.
3.1.8- Recommandations :
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Sylviculture générale
3.2- Nettoiement :
3.2.1- Définition :
Le nettoiement des jeunes peuplements est l’élimination d’arbres concurrents, en mauvais état
sanitaire ou aux branches frotteuses, au profit des arbres objectifs dans l’étage dominant du
peuplement. Ces travaux sont garants de la conservation d’une certaine biodiversité à l’échelle
de la parcelle. Cette intervention concerne des jeunes peuplements de hauteur comprise entre 3
et 10 mètres.
3.2.2- Objectifs :
➢ Permet d’obtenir une bonne proportion des essences présentes dans le peuplement.
➢ Permet d’éliminer les quelques tiges qui menacent des arbres d’avenir
particulièrement bien conformés.
➢ Il ne conduit pas à une réduction significative de la densité du peuplement, c’est là le
rôle du dépressage auquel il peut être associé.
3.2.3- Mise en œuvre :
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Tronçonneuse ou débroussailleuse.
3.2.6- Période d’intervention :
Le gainage doit être conservé dans les stades les plus jeunes du peuplement. Un nettoiement
trop intensif peut entraîner le développement des branches basses, dont la présence diminuera
la qualité du bois. Il est important de conserver la diversité des essences et de respecter le sous
étage. De plus, il est inutile d’enlever des tiges abîmées ou dominées, si elles ne gênent pas la
croissance d’une tige sélectionnée.
3.2.8- Recommandations :
✓ Il est inutile d’enlever des tiges abîmées ou dominées si elles ne gênent pas la
croissance d’une tige sélectionnée ;
✓ Favoriser la diversité des essences et préserver impérativement le sous-étage ;
✓ Pour améliorer la capacité d’accueil du gibier et préserver les arbres en place, il est
possible d’effectuer des “abattis” (amas de bois abattus) ;
✓ Un nettoiement trop intensif peut entraîner le développement des branches basses,
dont la présence diminuera la qualité du bois.
3.3- Dépressage :
3.3.1- Définition :
consiste à réduire la densité des essences ciblées (essence-objectif) au profit des tiges bien
conformées. Il favorise la croissance en diamètre du tronc et le développement du houppier
(l’ensemble des branches d’un arbre). Cette intervention concerne des jeunes peuplements de
hauteur comprise entre 3 et 10 mètres. Il s’agit d’une opération intensive dans les peuplements
jugés trop denses. Il évite enfin la création de bois décentré, qui dévalorise la qualité de l’arbre.
Cette intervention permet de maîtriser la concurrence au niveau des racines, du sol et de la
lumière afin de favoriser le développement des arbres-objectifs (voir coupe d’amélioration.
Pp : 22-23).
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3.3.2- Objectifs :
Le dépressage favorise la croissance en diamètre des tiges et améliore la stabilité des arbres. Il
évite la création du bois décentré qui dévalorise la qualité de l’arbre. Cette intervention permet
de maîtriser la concurrence au niveau des racines, du sol et de la lumière. On distingue deux
types de dépressage :
➢ En plein : on réduit la densité des arbres sur toute la parcelle ;
➢ Localisé : on réduit la densité autour des tiges susceptibles d’appartenir au peuplement
final (soit trois à cinq fois le nombre d’arbres attendus.
3.3.3- Mise en œuvre :
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Le maître d’œuvre précise si l’intervention doit être réalisée en plein ou au profit de certains
arbres éventuellement désignés. Il fournit la densité finale des tiges et les essences à privilégier.
Il précise également le devenir des rémanents de coupe.
3.3.5- Outils utilisés :
Dans le cas de dépressage localisé, il est inutile d’enlever des tiges abîmées ou dominées si elles
ne gênent pas la croissance d’une tige sélectionnée. Selon les essences un dépressage trop
vigoureux peut entraîner des fourches ou des gourmands dont la présence diminuera la qualité
du bois.
3.4- Élagage :
3.4.1- Définition :
L’élagage consiste en la coupe rase au ras du tronc de certaines branches d'un arbre vivantes ou
mortes, ainsi que les petits bourgeons (gourmands) pour améliorer la forme, la qualité du fût et
du bois.
3.4.2- Objectifs :
➢ Améliorer la partie du tronc qui sera la plus valorisée ultérieurement : la bille de pied;
➢ Enlever des branches mortes, d’améliorer sa forme ou de réduire les risques ;
➢ Permettre une meilleure aération et une meilleure pénétration de la lumière dans le
houppier ou au sol ;
3.4.3- Mise en œuvre :
Les forestiers repèrent les plus beaux arbres sur le terrain. L’ampleur de l’élagage dépend de
l’essence et de la qualité du peuplement. La hauteur d’intervention est variable. Une fois que
les arbres ont atteint un diamètre suffisant, l’élagage se fait en deux ou trois passages, parfois
plus (notamment pour les feuillus précieux), sur une hauteur variable : généralement de 6 à 7
mètres pour les feuillus et de 6 à 14 mètres pour les résineux.
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Diverses méthodes d’élagage peuvent être utilisées afin de préserver la santé, la sécurité et la
beauté d’un arbre mature.
- L’élagage d’assainissement : consiste à retirer du houppier les branches mortes,
dépérissantes, malades, faiblement attachées et peu vigoureuses.
- L’éclaircissage : consiste à enlever des branches de façon sélective dans le but
d’accroître la pénétration de la lumière et l’aération dans le houppier. L’éclaircissage
diminue la densité du feuillage, réduit le poids des grosses branches et aide à conserver
la forme naturelle de l’arbre.
- Le rehaussement : consiste à enlever les branches inférieures afin d’assurer un espace
dégagé pour les bâtiments, la circulation des véhicules et des piétons, et pour ne pas
obstruer la vue.
- La réduction : consiste à réduire les dimensions du houppier, souvent pour dégager les
réseaux aériens de services publics. Pour réduire la hauteur ou la largeur d’un arbre, il
est préférable de couper les branches terminales à la hauteur de branches latérales assez
grosses pour assumer le rôle de branches terminales (au moins un tiers du diamètre de
la branche coupée). Contrairement à l’étêtage, la réduction aide à maintenir la forme et
la structure de l’arbre.
3.4.5- Outils utilisés :
Les élagages peuvent être réalisés à différentes époques de l’année selon les essences
considérées. La meilleure période pour intervenir est celle de fin ou d’arrêt de végétation. Il est
également conseillé d’éviter les périodes de montée de sève et de grand gel, durant lesquelles
l’écorce est plus sensible aux blessures et les risques de contaminations par un champignon ou
d’autres agents pathogènes sont plus importants.
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Sylviculture générale
La qualité de l’élagage tient à la qualité de la coupe. Celle-ci doit être nette, sans arrachement
ni écrasement, en respectant le bourrelet cicatriciel, mais sans laisser de chicot. L’écorce ne doit
pas être blessée durant l’intervention. Les outils utilisés doivent être correctement affûtés et
désinfectés entre chaque chantier, pour éviter la propagation de contaminants fongiques d’un
peuplement à l’autre. La hauteur de l’élagage n’est pas en soi un gage de qualité. Le paramètre
à retenir est le rapport de la hauteur de houppier, par rapport à la hauteur totale de l’arbre. Ce
rapport est variable selon les essences et les sylvicultures. Un élagage trop brutal peut nuire à
la vigueur de l’arbre. Dans le cas d’élagage d’arbres non désignés, les tiges traitées doivent être
bien réparties dans la parcelle.
3.5- Eclaircie :
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Sylviculture générale
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