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SOMMAIRE

1. GENERALITES SUR LES RACINES ET TUBERCULES ..................................... 2

2. ETAPES DE LA PRODUCTION ............................................................................. 2

2.1. CHOIX DU TERRAIN .......................................................................................... 2

2.2. PREPARATI ON DU SOL .................................................................................... 3

2.3. PIQUETAGE : ...................................................................................................... 3

3. SEMIS ...................................................................................................................... 4

4. ENTRETIEN ............................................................................................................ 6

5. PROTECTION DES CULTURES ............................................................................ 6

6. RECOLTE .............................................................................................................. 10

7. STOCKAGE ........................................................................................................... 10

COMPTE D’EXPLOITATION PREVISIONNEL POUR 1000 m2 D’UNE CULTURE


DE RACINES ET TUBERCULES QUELCONQUE ................................................... 12

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1. GENERALITES SUR LES RACINES ET TUBERCULES

Avant l’introduction des céréales en Afrique , les racines et tubercules étaient la


principale sources alimentaire. Leur caractéristique commune est la présence d’organes
souterrains capable d’accumuler l’énergie sous forme d’hydrates de carbone comestible. Elles
se développent bien dans l’intervalle de 0 à 1500 m d’altitude et à une température
moyenne de 23 à 30°C, Une pluviométrie comprise entre 500 et 1500 mm convient
pour ses cultures. Certaines comme le manioc, l’igname et Macabo supportent bien la
sècheresse. En revanche, une pluviométrie en deçà de 500 mm affecte fortement les
rendements. Le meilleur développement s’obtient dans les zones ayant une saison
pluvieuse d’au moins cinq mois. La limite de la forêt tropicale et de la savane
constitue le milieu le plus favorable pour leurs production. Le tableau ci-dessous nous donne
des informations sur les principales racines et tubercules que nous étudierons dans le cadre de
ce séminaire.

Culture Famille Nom anglais Nom Scientifique Besoin en eau


Manioc Malvacée cassava Manihot esculenta 1200mm≤
Igname Dioscoreacée Yams Dioscorea spp. 600mm≤
Patate douce Convolvulacée Sweet potato Ipomoea batatas 500 mm ≤
Pomme de terre Solanacée Irish potato Solanum tuberosum 500mm≤
Macabo Aracée Tannia, new cocoyam Xantosoma sagitifolium 1400mm≤
Taro Aracée Taro, old cocoyam Colocasia esculenta 1750mm≤

2. ETAPES DE LA PRODUCTION
2.1.CHOIX DU TERRAIN

Les racines et tubercules sont des plantes peu exigeantes qui se contentent des sols les
plus divers. Le site propice à leurs cultures présente les caractéristiques suivantes :

• Une végétation dense abritant beaucoup de feuilles mortes qui, en se dégradant, augmentent
la fertilité du sol.

• Un sol léger et profond de bonne texture. Les sols sablonneux et argileux sont moins
indiqués pour la culture des racines et tubercules. Un terrain plat ou légèrement en pente pour
éviter l’érosion capable de détruire la terre arable riche en humus.

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• Des antécédents culturaux favorables : tirer des leçons des maladies rencontrées, de la
présence de termites ou autres ravageurs, des mauvaises herbes difficiles à gérer.

NB : certaines variétés de taro peuvent se cultiver jusqu’à 6 fois successivement sur la même
parcelle sans grand risque. De même, certaines variétés réclament des sols submergés pour
une bonne croissance.

2.2.PREPARATI ON DU SOL

Elle varie selon le climat, la nature du sol, la végétation et le relief. Il s’agit de


défricher la parcelle, d’ameublir la surface du sol et de réduire le développement des
mauvaises herbes et des souches d’arbres. En culture manuelle, il faut procéder au défrichage
de la parcelle et labourer le sol. Il s’agit ensuite de procéder à un buttage ou un billonnage
dans le cas de sols lourds.

2.3.PIQUETAGE :

Il s’agit de matérialiser l’emplacement futur des billons ou des buttes devant accueillir les
semences des racines et tubercules ; le schéma ci-dessous illustre à suffisance la technique à
employer pour mener à bien cette opération.

Les buttes peuvent avoir 20 à 45 cm de hauteur et 1.2 à 1.5m de diamètre. Enrichir si


possible les billons ou les buttes en fumure organique bien décomposée (résidus
organiques, fientes de volaille, etc.) .

L’utilisation des buttes de grande taille (0.8-1m de haut) favorise le développement des
tubercules mais, les gros tubercules du fait de leur teneur en eau élevée (80-85%) se
conservent difficilement.

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De même, la confection de ces
grandes buttes requiert plus de travail et
de moyens. Il est conseillé de
pratiquer la culture sur billons pour
économiser l’espace pour d’autres
cultures, ou augmenter la densité de
plantation. De plus, les billons
permettent à la plante de mieux profiter
de l’eau de pluie retenue dans les
sillons.

3. SEMIS

Les semences sont des tubercules entiers pré-germés ou non (ignames, pomme de
terre), des boutures (manioc et patate), des rhizomes (Macabo/Taro) et des fragments de
tubercules (igname). Pour ces fragment, il est recommandé de les tremper dans une
solution d’ eau + fongicide (Manèbe ou benlate) et sécher pendant 24 à 48 heures à
l’ombre avant de les semer. On peut également enrober les semenceaux avec de la cendre
immédiatement après découpage.

Après 2- 4 mois de dormance (repos végétatif), maturité complète, certaines tubercules


(igname, pomme de terre, Macabo/Taro, patate) commencent à germer. Le semis peut avoir
lieu avant (igname) ou en début de la saison des pluies. Plus on plante tôt, plus les
rendements sont bons.

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En culture d’igname, le paillage qui consiste à recouvrir la butte ou le billon de pailles
ou d’ herbes sèches après plantation, favorise la levée des semenceaux car elle réduit la
température du sol et l’évaporation, en même temps qu’elle limite l’érosion et l’enherbement.

Les boutures de manioc sont plantées horizontalement, obliquement ou verticalement, à raison


d’une ou deux boutures par emplacement. La meilleure méthode est
d’enfoncer obliquement jusqu’au ¾ de leur longueur, les nœuds dirigés
vers le haut.

Les semences de pomme de terre doivent absolument être pré-germées. En


effet, cette situation permet une levée rapide, une tubérisation plus précoce pendant des jours
encore courts et avance la maturité pour les variétés tardives.

En ce qui concerne la patate, les boutures sont enterrées sur la moitié de leur longueur
inférieure et inclinées à 45°. Il faut 30 000 à 40 000 boutures par hectare. En culture
manuelle, on place 2 boutures par butte. Les buttes sont espacées de 0,50 à 1 mètre. Le
tableau ci-dessous nous donne quelques informations pour une bonne approche de la mise en
place des différentes racines et tubercules.

Culture Précédent Type de Ecartements Durée du cycle


cultural semence culture pure végétatif
Manioc Jachère, céréale, Boutures 1m x 1m 8 à 24 mois
légumineuse,
maraichère.
Patate douce idem Bouture, racine 100cm x 30cm 3 à 8 mois
ou fragment de
racine.
Pomme de terre Jachère, céréale, Tubercules pré- 100cm x 25cm 3 à 7 mois
légumineuse, germés ou
maraichère (sauf plantules.
solanacées.)
Macabo /Taro Jachère, céréale, Rhizomes, 1m x 1m 8 à 12 mois
légumineuse, fragments de
90cm x 90 cm
maraichère. rhizome ou
plantules. 60cm x 60cm
Igname idem Tubercules 1m x 1m 8 à 18 mois
entières,
90cm x 90 cm
fragments de
tubercule

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4. ENTRETIEN

Les activités d’ entretien comportent: le désherbage (3 à 4), le tuteurage (igname),


la fertilisation et la répression contre les maladies et ravageurs.

Le désherbage se fait de manière classique, manuellement ou à l’aide d’un herbicide de


contact. Les herbicides systémiques peuvent détruire également les cultures.

En ce qui concerne le tuteurage de l’igname spécifiquement, l’expérience a montré que


les feuilles des variétés précoces meurent beaucoup plus tôt si elles ne sont pas
supportées par des tuteurs, ce qui entraîne une baisse des rendements. Il a été constaté
que le rendement des ignames augmente de 50 à 60 % avec le tuteurage. Néanmoins,
cette opération est laborieuse et onéreuse. Dans les zones où il manque du bois, le
surplus de rendement occasionné par le tuteurage ne compense pas toujours les dépenses
engagées pour faire ce travail.

Lorsque le sol s’ appauvrit, il faut un apport de matières minérales et organiques sous


forme d’ engrais chimiques ou organiques (résidus de récolte, compost, fumier, etc.).

Avec un apport important de matière organique localisé (0,5 à 1 kg par pied, soit 10 à 15
tonnes/ha) comme engrais de fond accompagné d’un engrais chimique de démarrage (urée,
DAP), on s’assure de bons rendements. L’engrais minéral conseillé doit contenir une dose
de Potasse double de celle de l’Azote. La formulation la plus proche de cette norme sur le
marché est le 12-6-20 ou encore 10-10-20. La dose usuelle d’application est de 10 à 20
grammes par pied, soit environ 250 kg à l’hectare. Néanmoins, le type de fertilisant et la
quantité varie en fonction de l’environnement de culture et du produit que l’on souhaite
obtenir. Les feuilles de patate, de manioc et de Macabo sont souvent visées au détriment des
tubercules ; dans ce cas, la fertilisation portera plus sur le développement végétatif.

5. PROTECTION DES CULTURES

Les racines et tubercules comme toutes les autres plantes sont sujets aux nombreuses
maladies et ravageurs ayant des conséquences économiques parfois importantes car elles
peuvent sérieusement compromettre les rendements. On distingue à cet effet les maladies
abiotiques liées aux facteurs non vivant tels que le climat, le sol (fertilité) etc. et les maladies
biotiques tributaires des organismes vivants. On distingue généralement à cet effet des
maladies fongiques, des maladies bactériennes et virales. Quant aux ravageurs, il s’agit

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principalement des insectes ravageurs, des insectes piqueurs suceurs (vecteurs des maladies),
des nématodes, des rongeurs et des chenilles de papillons. Dans le cadre de ce séminaire,
nous nous attarderons davantage sur les maladies biotiques et les ravageurs compte tenu de
leur récurrence.

 Les maladies fongiques

On peut citer la gale, la fusariose, la pourriture noire, l’alternariose, le mildiou,


l’antrhracnose, la cercosporiose et diverses autres attaques fongiques. Ces maladies
conduisent inéluctablement la plante au flétrissement. Les symptômes se traduisent
essentiellement par le jaunissement, puis le noircissement, le dessèchement et la mort des
plants (voire images ci-dessous). Encore qualifiées de maladies de contact, elles sont
favorisées par les débris de récoltes, les plantes réservoirs (adventices…), les semences
contaminés et un terrain mal drainé, l’eau de pluie, le vent, le matériel souillé etc.

Comme méthodes de lutte, on préconise l’utilisation des semences tolérantes ou résistantes,


l’utilisation des semences saines et une bonne pratique agricole (désherbage, traitement aux
fongicides, drainage, désinfection du matériel de travail etc.).

NB: il est opportun de noter que l’usage des produits chimique est également conseillé.
Néanmoins, pour les tubercules comme le manioc et la patate douce aux feuilles comestibles,
il faut respecter les délais de récolte post traitement.

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 Les maladies bactériennes

Il s’agit principalement du Flétrissement bactérien. La


manifestation caractéristique est le flétrissement partiel,
puis total de la plante. Comme méthode de lutte, on
préconise l’utilisation des semences saines, tolérantes, voire
résistantes. De même il est recommandé d’utiliser les
produits phytosanitaires en cas de forte infestation.

 Les maladies virales

Elles se transmettent par les boutures issues de plantes


infectées et aussi par le biais des insectes. Les viroses se
manifestent par le froissement et l’enroulement des feuilles,
la mosaïque et la décoloration.

Le contrôle de ce type de maladie se fait de façon indirecte essentiellement par l’élimination


au champ des plantes atteintes et le prélèvement des boutures et semences autres sur des
pieds sains. La suppression des plants malades doit être totale ; il ne faut pas oublier le
moindre fragment de tubercule qui pourrait repousser. Il n’y a pas de traitement chimique
contre ce type de pathologie.

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 Les ravageurs

Les principaux responsables sont les insectes, les nématodes et les


rongeurs. Les dommages qu’ils infligent aux cultures sont : la
défoliation (voire image ci-dessous) des plantes, la transmission des
maladies virales, les galeries dans les tubercules et leur destruction par
les rongeurs. Ceci déprécie grandement la qualité des produits et
constitue un manque à gagner important.

Les insectes à savoir les charançons (qui sont les plus nuisibles) les papillons dont les larves
sont nuisibles, les autres coléoptères et surtout la mouche blanche vectrice des viroses sont
combattu efficacement par les traitements chimiques lors d'infestations trop fortes. Il s’agit
d’utiliser les traitements insecticides à base de Deltaméthrine ou de cypermétrine (Décis,
cypercal etc.).

Les nématodes parasites des végétaux sont des petits vers microscopiques qui vivent
dans le sol en très grand nombre. Il y a de nombreuses espèces capables d’attaquer les plantes.
La plante devient chétive et la production est diminuée en quantité (rendement) et en qualité
(valeur commerciale). Pour pallier ce
problème de nématodes, iles opportun
d’utiliser les variétés résistantes ou alors
d’utiliser un nématicide/insecticide
(SAVANEM, BASTION, COUNTER etc.).

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Toutefois, ces cultures reste généralement en bon état sanitaire si certains principes de base
sont respectés tels que : l’intervalle entre deux cultures de racine et tubercule successive sur
la même parcelle doit correspondre à 3 ou 4 cycles de culture ; l’usage des boutures
prélevées sur des pieds sains et traitées ; l’usage des variétés tolérantes ou résistantes.

6. RECOLTE

La date de la récolte varie en fonction de la culture et de la variété. Chaque racine et


tubercule a des variétés précoce et des variétés tardives. Généralement, elle intervient lorsque
la partie aérienne jauni et se dessèche. Les petits tubercules sont remis dans le sol et
constitueront des semences pour la prochaine campagne.

Les rendements varient de 5 à 12 tonnes à l’hectare et peuvent cependant atteindre 20 à


50 tonnes à l’hectare avec l’emploi des engrais minéraux et un respect strict des opérations
agricoles. L’igname est la culture à R&T qui produit les plus grands tubercules, suivi du
manioc, d'où leur extrême fragilité. C'est pourquoi des soins particuliers sont requis afin
d'éviter toute blessure pendant la récolte pour les tubercules destinés à la conservation. La
récolte manuelle se fait généralement au moyen de bâtons, de plantoirs, de machettes
ou de houes avec lesquelles on ouvre les buttes ou l es billons en prenant soin de ne
pas blesser les tubercules. Après la récolte, il ne faut pas laisser les tubercules traîner
au champ en plein soleil, car ses rayons fragilisent leur peau et les prédisposent aux
pourritures pendant le stockage. Selon la variété, la récolte peut avoir lieu une ou deux
fois par an. Dans le second cas, on parle de sevrage.

7. STOCKAGE

La forte teneur en eau des tubercules, les blessures qu’ils reçoivent sur la peau pendant la
récolte ou le transport, les mauvaises conditions de stockages (chaleur) et les attaques
des micro-organiques sont les causes principales des pertes occasionnées aux racines et
tubercules en stockage. Pour bien stocker les R&T, il faudrait donc agir sur ces causes.

- Conservation en butte

Les tubercules à maturité complète sont gardés dans les buttes pendant 1 à 4 mois selon les
variétés, et la récolte se fait au fur et à mesure que les besoins se font sentir. Cette méthode est
économique, mais les tubercules sont exposés aux nématodes, insectes, rongeurs et voleurs.
Ce mode de conservation peut également se faire en tas recouverts de couches de lianes

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sèches. Les tubercules sont stockés à même le sol ou sur un tapis de lianes sèches sous un
arbre à feuilles persistantes et sont recouverts d’une autre couche de lianes. Cette méthode est
économique mais les tubercules manquent d’aération. Le contact avec le sol favorise l’attaque
des parasites et la contamination d’un tubercule à l’autre.

- Conservation sous abris en toit de paille

La hauteur se situe entre 1,80m à 2m. Plus le hangar est haut, plus il est ventilé et plus il fait
frais ; On utilise le bois pour les supports de ces abris. Si c’est bien construit, il peut
conserver les récoltes de trois années consécutives et sert en même temps d’abris aux
paysans pendant la période des travaux champêtre.

- Conservation en fosses

Des fosses de dimensions variables selon la quantité de R&T à


stocker sont creusées pour la conservation des ignames de
première récolte. Cette méthode de stockage réduit les
pertes de poids des tubercules par respiration et par
transpiration. Les inconvénients sont: une mauvaise aération,
l’attaque des parasites et contamination d’un tubercule à
l’autre, température plus élevées d’où accélération des
pourritures.

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COMPTE D’EXPLOITATION PREVISIONNEL POUR 1000 m2 D’UNE CULTURE
DE RACINES ET TUBERCULES QUELCONQUE

Prix U
Désignation Quantité Unité (FCFA) Montant Saison 2
COÛT EQUIPEMENTS (A)
Machettes 02 U 5000 10 000 0
Cordeau FF FF 1500 15 000 0
Pulvérisateur 02 U 40 000 80 000 0
Dabas 04 U 1000 4000 0
Pèle 2 U 5000 10 000 0
Lime 02 U 1000 2000 2000
Brouette 01 U 20 000 20 000 0
Paire de bottes 01 U 5 000 5 000 0
TOTAL (A) 160 000 2 000
FONCTIONNEMENT (B)
Engrais 02 Sac 50 Kg 18 000 36 000 36 000
Insecticides 02 Litre 5 000 10 000 10 000
fongicides 02 Kg 4 000 8 000 8 000
Fiente 10 sac 1 500 15000 15000
Tuteurs (Igname only) 1000 Tuteur 100 100 000 100 000
Semences 2 000 kg 200 200 000 200 000
Défrichage 02 HJ 5 000 10 000 10 000
Semis 02 HJ 3000 6 000 6 000
Sarclage 1 02 HJ 3000 6000 6000
Sarclage 2 02 HJ 3000 6000 6000
Sarclage 3 02 HJ 3000 6000 6000
Récolte 02 HJ 3000 6000 6000
Traitements FF U 20 000 20 000 20 000
Transport FF FF FF 15 000 15 000
TOTAL (B) 444 000 444 000
Imprévus et pertes 10% (C)
44 400 44 400
TOTAL DEPENSES A+B +C = 160 000 + 444 000 + 44 400 648 400 490 400
RECETTES
Vente des récoltes 4 000 kg U 500 2 000 000 2 000 000
BENEFICE NET (recettes dépenses) 2 000 000 - 648 400 1 351 600 1 509 600

Il ressort de cet esquisse de compte d’exploitation prévisionel que les racines et tubercules
sont hautement rentable dans un interval de temps relativement long. Mais elles le sont
davantage lorsque la production s’inscrit dans la longévité car ceci permet au producteur
d’amortir les équipements ayant une forte valeur à l’achat.

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