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2021

Unité d'Enseignement
Hygiène et biosécurité
1ère Année – S5

AUTEUR: DZVET 360


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UE : S5 - HYGIENE ET BIOSECURITE

OBJECTIFS D'ENSEIGNEMENT

 Être capable de travailler correctement en se protégeant et


protégeant les autres (personnes, produits, environnement).

 Comprendre l’importance pour l’établissement (sous


accréditation) pour soi-même et ses collaborateurs à l’école, en
stage et plus tard dans la vie professionnelle.

SOMMAIRE

1. HYG - CM01 - Dangers-lieux-de-travail


2. Hyg - CM02 - Prévention
3. HYG - CM03 - Les produits
4. Hyg - CM04 - Hygiène des mains
CE DOCUMENT A ETE OFFERT AUX VETERINAIRES ALGERIENS PAR
REDA MOHAMED GUESSOUM, DVM
Hygiène & Biosécurité - CM01

HYGIÈNE & BIOSÉCURITÉ

CM01 : Dangers associés au lieu de travail

1) Objectifs

2) Quelques rappels de vocabulaire


3) Dangers associés au lieu de travail
+ Infos TP

1) OBJECTIFS
(1) Reconnaître les dangers associés au lieu de travail (dangers biologiques, rayonnement,
cryogénie, produits chimiques, danger physique...).

(2) Etre capable de travailler correctement en se protégeant et protégeant les autres


(personnes, produits, environnement),

(3) Comprendre l’importance pour l’établissement (sous accréditation) pour soi-même et ses
collaborateurs à l’école, en stage et plus tard dans la vie professionnelle.

2) RAPPELS DE VOCABULAIRE
Biosécurité : Ensemble des mesures et des pratiques qui sont relatives à la gestion des risques
biologiques susceptibles de menacer la vie et la santé des personnes, des animaux et des
végétaux et de porter atteinte à l'environnement. Les mesures de sécurité biologique sont
mises en œuvre notamment au sein : des laboratoires, des élevages et des établissements
agroalimentaires.

Biosûreté : Composante de la sécurité biologique qui traite des risques biologiques liés aux
négligences ou aux actes de malveillance.

Danger : Le potentiel intrinsèque d’un agent de causer des dommages.

Risque = Danger x Exposition : C’est la probabilité que le dommage se réalise dans des
conditions d’utilisation ou d’exposition données et l’ampleur éventuelle du dommage.

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Hygiène & Biosécurité - CM01

3) DANGERS ASSOCIES AU LIEU DE TRAVAIL


Beaucoup de dangers peuvent être présents dans tous les lieux de travail. Ils peuvent être :
Biologiques, Chimiques ou Physiques.

3-a) Un danger biologique

Danger biologique : Organisme, ou substance dérivée d'un organisme, qui représente une
menace pour la santé humaine.

Le risque biologique : Risque lié à l'exposition ou à la manipulation d’agents biologiques


pathogènes pour l’homme ou de matériel biologique potentiellement contaminant.

Les agents de contamination peuvent être :

- Des microorganismes pathogènes pour l'homme (bactérie, virus ou champignon)


- Des protéines prions (exemple de la vache folle)
- Des lignées cellulaires humaines
- Des organismes génétiquement modifiés (OGM) : réactions allergènes possibles
- Des endoparasites humains.

Leurs effets sur l'être humain peuvent être à l'origine d'une :

- Infection (bactérie ou virus)


- Infestation (parasite) : rhume, grippe, syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), ténia,
trichinose,
- Toxi-infection : à staphylocoque le plus répandu en France
- Allergie : protéines de salive sur des poils en suspension dans l’air (poils de rongeurs,
de chats)

3-b) Un danger chimique

Danger chimique : Propriété intrinsèque d’un produit chimique responsable d’un possible
effet nuisible (sur l’homme, l’environnement ou les installations).

Produit chimique : Produit commercialisé ou non, d’origine naturelle ou fabriqué par


synthèse, rencontré sous différentes formes (solide, poudre, liquide, gaz) et pouvant être en
suspension dans l’air (poussière, fumée, brouillard, particules, fibres...).

Le risque chimique : Ensemble des situations dangereuses impliquant des produits chimiques,
dans les conditions d’utilisation et/ou d’exposition données.

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Hygiène & Biosécurité - CM01

Comment identifier un produit chimique dangereux ?

- L’étiquette : Mentionne les concentrations/ quantités des constituants.


- La Fiche de Données de Sécurité (FDS) : Les fournisseurs ont obligation de fournir une
FDS en français pour chaque produit ou qu'ils commercialisent, ces FDS comportent
l’identification de la substance ou du mélange 'identification des dangers, les
conditions de manipulation et de stockage les modalités de contrôle de l'exposition
et les protections individuelles à mettre en œuvre.
- Les fiches toxicologiques : Ces fiches, élaborées par l'INRS, sont une synthèse des
informations concernant les risques liés à une substance ou à un groupe de substances.

Les produits chimiques dangereux sont généralement identifiés par des pictogrammes en
raison de :

o Leurs propriétés physico-chimiques dues aux produits eux-mêmes, à leur


conditionnement et à leur interaction avec d'autres produits.
o Leurs propriétés toxicologiques définies par leur action néfaste sur les êtres vivants
o Leurs propriétés écotoxiques définies par leur action néfaste sur la faune et la flore.

Le danger toxicologique est lié à l'interaction entre le produit et l'être vivant.

Un toxique peut présenter différents effets sur la santé, qui peuvent être :

- Immédiats ou différés
- Réversibles ou irréversibles,
- Locaux ou systémiques,
- Aigus, subaigus ou chroniques.

Les produits dangereux sont généralement des produits qui réagissent brutalement, on parle
de substances :

- Explosives - Inflammables - Comburantes

Plusieurs voies de pénétration peuvent être empruntées par le produit chimique :

- Voie cutanée ou oculaire (à travers la peau ou les yeux)


- Voie orale (produits ingérés de manière accidentelle à cause d’aliments ou de mains
souillées

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Hygiène & Biosécurité - CM01

- Voie respiratoire : le plus commun (gaz, vapeurs, aérosols, poudres pulvérulentes


comme certains nanomatériaux, poussières)

Les risques liés aux produits médicamenteux et aux désinfectants dans les activités
vétérinaires :

- Les gaz anesthésiants (protoxyde d’azote...),


- Les cytostatiques employés comme traitements lors des chimiothérapies, absorbés
par voie cutanée et respiratoire (risques mutagènes et toxiques),
- Les risques de sensibilisation allergique aux antibiotiques (réactions cutanées ou
d'affections respiratoires),
- Les désinfectants (bactéricides, virucides, fongicides), utilisés pour la stérilisation à
froid des surfaces et du matériel médical en clinique vétérinaire (effets cutanés,
irritation et sensibilisation, ainsi que les troubles respiratoires).

3-c) Un danger physique

Il s’agit d’accidents liés à l’utilisation d’équipements de travail : brûlures avec les matériels de
stérilisation, électrisation/électrocution avec les appareils électriques défectueux, chutes de
plain-pied sur des sols glissants, incendies avec certains produits inflammables...

Autres sources de dangers :

La vibration : Les équipements tels que les centrifugeuses, peuvent présenter


un danger physique s’ils ne sont pas correctement équilibrés. Une unité
déséquilibrée va vibrer et se déplacer dans une pièce, comme une machine à
laver le linge mal équilibré durant le cycle d'essorage.

Les matières cryogéniques : Les matières cryogéniques telles que l'azote liquide et la glace
sèche (dioxyde de carbone solide) sont conservées à une température inférieure à -150 c° :
(1) Ces températures extrêmement basses peuvent causer des brûlures cutanées.
(2) A la température ambiante, elles prennent rapidement du volume et provoque un
déplacement d'oxygène. Une matière cryogénique subitement libérée dans une petite pièce
pourra induire la suffocation.

L’électricité : Les décharges statiques et le courant électrique peuvent causer de


graves blessures. En effet des appareils incorrectement reliés à la terre peuvent
provoquer des courts-circuits et des décharges statiques. Il peut y avoir émissions
d’étincelles susceptibles de déclencher la combustion des matières inflammables
situées à proximité.

Le Bruit : Les équipements tels que les pompes aspirantes, les aspirateurs, les moteurs
bruyants et autres appareils semblables, peuvent présenter un danger pour l'ouïe d'une

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Hygiène & Biosécurité - CM01

personne lorsque le niveau d’intensité sonore dépasse 85 décibels pendant de nombreuses


heures.

La radioactivité : Phénomène naturel qui existe depuis l’origine de l'univers.


Certains atomes sont instables et acquièrent une meilleure stabilité en
expulsant à un moment donné une quantité d'énergie, sous forme de
rayonnement et/ou de particules. Ce phénomène est appelé radioactivité.

Rayonnement : Utilisé en radiomarquage par les chercheurs et les professionnels de


santé qui utilisent des appareils radiographiques. Il ne peut pas être perçu par nos sens
mais traverse presque tous les matériaux qui ne sont pas conçus pour bloquer les émissions
radioactives.
Les effets sur la santé dépendent de plusieurs paramètres : la dose d’irradiation, la nature du
rayonnement (X, gamma, alpha notamment), les modalités d’exposition (interne ou externe),
et l’organe ou le tissu atteint (poumons, peau...).

L’exposition aux radiations conduit au risque de d’irradiation et de contamination.


Contamination : présence significative de substances radioactives dans le corps.

Irradiation : exposition directe de l'organisme à des rayonnements ionisants.

L'irradiation externe peut être partielle ou concerner le corps entier. Les risques encourus sont
liés à la partie du corps exposé à la radiation : gonades (effets génétiques), moelle osseuse
(leucémie), tronc (cancer du sein et du poumon), etc...

Une exposition interne aux rayonnements peut être due à des radioéléments présents à
l’intérieur de l'organisme. L'absorption peut se faire par voie respiratoire, cutanée, et par voie
digestive (plus rarement). L'effet de cette irradiation est lié à la répartition de la substance
radioactive dans l'organisme.

Lorsqu'un individu est irradié, selon la gravité de l'irradiation, l'action sur l'organisme est très
différente :

- À haute dose, l'effet est immédiat, assez souvent létal à court ou moyen terme, et intervient
de manière certaine pour chaque individu irradié à une dose supérieure au seuil d'apparition
de l'effet.

- À faible dose, l'effet (induction de cancers, stérilité, malformations génétiques pour


l’embryon) est retardé et n'apparaît pas obligatoirement pour chaque individu irradié. C'est
un phénomène aléatoire pour lequel il n'existe pas de seuil d'apparition

Contrairement aux rayons lumineux ou aux ondes radios, les radiations ionisantes sont
pénétrantes et, de plus, elles ne sont pas détectées par les organes sensoriels de l'homme, ce
qui les rend d’autant plus dangereuses par leur caractère insidieux.

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Hygiène & Biosécurité - CM01

Les blessures :

Risques liés aux instruments médicaux : Blessures avec les couteaux et les
scalpels, les aiguilles de seringues, les broches métalliques utilisés lors des
interventions chirurgicales ou des autopsies. Risque d’infections à travers les
piqures ou coupures provoquées par ces outils médicaux, risque
d’inoculations de substances pharmaceutiques dangereuses comme des
antigènes ou des anesthésiques.

Risques de blessure par l’animal : Morsures, blessures (un animal contaminé pourrait nous
contaminer par transmission des pathogènes), griffures, coups de corne, de tête ou de queue,
plaies, effractions cutanées, infections secondaires de blessures.

Chutes de plain-pied sur des sols glissants

4) Séances de TP
Un travail en groupe (4-5 étudiants) avec restitution ensuite autour de l'analyse des pratiques
des étudiants en situation particulière.

En gros on doit choisir une situation (un lieu de travail) : Institut Claude Bourgelat, contention
des bovins lors des TPs, clinique pour animaux de compagnie et spécifiquement la salle de
cancérologie/chimiothérapie, les zones de radioactivité, isolement des grands animaux, ou les
locaux comme la rez, la Kfet, analyser les dangers (observation directe, questionnaires...) et
expliquer comment les locaux sont organisés pour les éviter, les protocoles existants, discuter
des méthodes de préventions existantes (efficaces ou non et argumenter en proposant
éventuellement d’autres solutions « proposition d’un plan d’action »)
Les présentations doivent faire entre 8 et 10 min

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UE Hygiène et biosécurité – CM02 : Prévention

Module Hygiène et biosécurité


CM2 – Prévention

Sommaire :

I – Objectifs de la prévention : éviter la contamination


1) De l’homme
2) Du produit
3) De l’environnement

II – Cadre des mesures de prévention


1) Santé et sécurité au travail
2) Règlement intérieur de VetAgro’Sup (VAS)
3) Accréditations internationales

III – Domaines d’action


1) Sur le site de VAS
2) Hors site

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UE Hygiène et biosécurité – CM02 : Prévention

I – Objectifs de la prévention : éviter de contaminer

1) L’Homme

Risques liés à l’infection ou à la contamination à à éviter par des mesures de


protection :

é Collectives :
- Organisation des locaux, ventilation (attire vers l’extérieur les poussières et
aérosols)
- Hygiène générale
- Création de zones spécifiques de travail :

Exemple 1 : poste de sécurité microbiologique (PSM) qui crée un flux d’air


protégeant à la fois le manipulateur et l’environnement

Exemple 2 : Sorbonne qui


protège contre les dangers
chimiques par des filtres

é Individuelles :
- EPI (Equipement de Protection Individuelle) : tenue spécifique, gants,
lunettes contre projection, masque
- Respecter les consignes de travail : ne jamais recapuchonner les aiguilles, ne
pas désadapter à la main les aiguilles des seringues ou autres dispositifs sous
vide, manipuler avec précaution le matériel réutilisable souillé, se protéger
de la morsure à l’aide d’une contention appropriée

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UE Hygiène et biosécurité – CM02 : Prévention

2) Le produit = ce qu’on cherche à protéger de la contamination

Les différents produits à préserver sont :


- Les aliments en industrie agroalimentaire : manipulation de carcasses, chaine
de production, enceinte à flux laminaire
- L’animal en clinique : bonnes pratiques d’hygiène (tenue du chirurgien,
préparation de l’animal)
- Un prélèvement à transporter : prélèvement aseptique, transporté dans un
triple emballage hermétique, plaques eutectiques pour maintenir la
température (respect de la chaine du froid si nécessaire)
- Un troupeau d’élevage (biosécurité externe) = contrôles à l’introduction
(visite d’achat pour maladies respiratoires, digestives et la tuberculose), zone
d’isolement des nouveaux animaux, gradient de pressions en animaleries
(pression positive à l’intérieur empêche l’entrée d’agents infectieux),
élevages hors sol (sas, tenue, registres)

Exemple 1 :
La paratuberculose, diarrhée qui contamine la litière où s’allonge la vache, ce qui
contamine le trayon et donc le veau pendant la tétée à il faut des niches de paille
pour isoler les veaux des animaux contaminés.

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UE Hygiène et biosécurité – CM02 : Prévention

Exemple 2 : en salle de chirurgie (les 5 M sources de contamination) :


- Main d’œuvre (équipe de chirurgie),
- Milieu (conception réfléchie, sectorisation, non croisement des segments
propres et sales),
- Matériel (stérilisé, à usage unique, emballé),
- Méthode (gestes techniques à acquérir, bannir les téléphones portables),
- Matière première (animal préalablement préparé, rasé, nettoyé)

3) L’environnement

La biosécurité en élevage = ensemble des mesures destinées à protéger une


population animale, l’homme et l’environnement des agents infectieux
transmissibles.

Déchets d’activité de soins = déchets issus des activités de diagnostic, de suivi et de


traitement en médecine humaine ou vétérinaire dont ceux à risque infectieux
(DASRI) qui contiennent des microorganismes ou leurs toxines.
à Gestion :
- Fûts (déchets piquants, coupants ou tranchants)
- Sacs pour gants et compresses
- Conteneurs (3 locaux à VetAgro’Sup)

Installations classées pour la protection de l’environnement (dont VAS) à celles-ci


sont responsables de la gestion et du traitement de tous les produits avant leur
sortie de l’établissement afin d’éviter de contaminer l’environnement.

II – Cadre des mesures de prévention

1) Santé et sécurité au travail

C’est la responsabilité des chefs d’établissement, d’enseignement et de la


recherche d’assurer la sécurité de tous les usagers de l’établissement : étudiants,
enseignants, vétérinaires, personnel d’entretien et propriétaires d’animaux.

2) Règlement intérieur de VetAgro’Sup (VAS)

é Règles générales :
- Ne pas fumer dans les locaux
- Ne pas boire/manger
- Respect des règles de sécurité et des alarmes
- Comité HSCT (hygiène, sécurité, conditions de travail) chargé de la
prévention à mise en place de numéros d’urgence (35 35 de tout poste
interne à VAS par exemple)

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UE Hygiène et biosécurité – CM02 : Prévention

é Statut sanitaire des locaux (zones propres, intermédiaires ou sales) :


- Adopter tenue et comportement adaptés au statut des locaux indiqué par la
couleur des sols
- Ne pas passer de la salle d’autopsie au labo sans précautions.
- Ne pas aller manger en tenue de clinique pour ensuite retourner en clinique

é Accès limité par badge : entrée dans l’établissement, accès aux cliniques,
accès aux services, zones avec radioéléments

3) Accréditations internationales

Il faut que l’enseignement et les structures de l’établissement soient conformes aux


normes européennes A3EV et américaines AVMA afin de maintenir son
accréditation.
Exemple : gestion des animaux contagieux à bâtiments d’isolement et de
quarantaine, traçabilité de toutes les personnes qui ont été en contact, enquête
épidémiologique, limitation les zoonoses. La France est indemne de rage depuis
2001 à contrôles stricts pour maintenir ce statut.

III – Domaines d’action

1) Sur le site

- Enseignement en TP ou en TD : bactériologie, autopsie, anatomie,


contamination par aérosol/coupure…
- CHUV (centre hospitalier universitaire vétérinaire) : animaux de
compagnie/loisir, de production, …
- SIAMU (centre d’urgence)
- Gestion des animaux personnels : chenil, sorties et promenades (éviter les
bâtiments des contagieux)

2) Hors site

a) Industrie agroalimentaire
Ex : abattoir à tenue vestimentaire, lave-bottes, séparation des secteurs propres et
sales par des sas.

b) Stages
- À la ferme
- En structure vétérinaire : lavage de mains, asepsie, administration de
traitements…
- En laboratoire de recherche ou d’analyse

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UE Hygiène et biosécurité – CM02 : Prévention

c) Visites d’élevages hors-sol


Bien utiliser le sas sanitaire pour se changer en passant
de zone sale à propre et inversement à passage sur le
banc (comme à l’ICLB)

d) Cliniques ambulantes
- UCRA (Unité Clinique Rurale de l’Arbresle) :
rotations cliniques dans les fermes de la
clientèle, même règles à respecter
- Clinique équine
- Dispensaire vétérinaire

Conclusion :
Les bonnes pratiques d’hygiène sont rappelées par les mesures de protection des
différentes structures que l’on fréquente. Elles sont à mettre en œuvre partout dans
le cadre du maintien de la santé globale.

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Hygiène & Biosécurité - CM03

HYGIÈNE & BIOSÉCURITÉ

CM03 : LES PRODUITS

1) Les animaux
2) Les aliments
3) Les échantillons

Ce cours est là pour aborder tous les dangers liés aux animaux au sein de l’élevage, aux aliments et aux
échantillons. Les dangers que l’on peut rencontrer dans ces produits sont :
- Chimiques : résidus d’antibios, de produits de nettoyage, métaux lourds…
- Biologiques : allergènes, bactéries pathogènes (Listeria, Staph, Salmonelle) à l’origine de maladies
animales (tuberculose, fièvre charbonneuse, brucellose, mammite), parasites (Taenia), virus
- Physiques : lames de scalpel, verre

1) Les animaux

En élevage pour réduire les risques, les actions possibles sont les suivantes : mettre certains animaux en
quarantaine, faire de la prévention vaccinale, vermifuger, et éviter le contact avec la faune sauvage.
Il existe des guides pour aider les éleveurs qui sont disponibles sur le site du ministère de
l’agriculture, intitulés « guides de bonnes pratiques de l’hygiène ». Ils synthétisent les dangers rencontrés
et comment les maitriser.

Exemple : Si l’éleveur cherche à savoir les bonnes pratiques liées à l’alimentation des animaux, une fiche
existe expliquant les dangers : les fourrages peuvent contenir des bactéries ; et détaillant les modes d’actions
possibles : vérifier la qualité à la réception (vérification visuelle, olfactive, tactile), et s’assurer que les moyens
de transport soient propres. Dans le cas contraire, la marche à suivre ou « action corrective » est
mentionnée : refuser la marchandise avant son déchargement
De même pour les abreuvoirs, l’eau peut aussi être contaminée (listeria). Il faut limiter la contamination par
déjection, et nettoyer régulièrement les abreuvoirs et les citernes.

Par rapport au transport des animaux, la propreté du véhicule est très importante. Pour cela il existe des
cahiers des charges : le transporteur doit être agrémenté, et des précautions sont nécessaires au
chargement et au déchargement notamment pour éviter les blessures.
Pour les transports vers les abattoirs ou à l’international les cahiers des charges diffèrent (règles plus strictes,
nécessité de pauses régulières durant le trajet, …)
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Hygiène & Biosécurité - CM03

2) Les aliments

Les dangers sont biologiques et chimiques (restes d’antibios, bactéries, virus). Notion de « One Health »
importante : un animal malade peut contaminer l’homme.

è Aliments non périssables (sans danger biologiques) = aliments secs (céréales, grains, riz, tourteaux),
boites de conserve, huile (très stable), beurre, ensilages
è Aliments périssables dont l’absence de stabilité peut les rendre impropre à la consommation
humaine : viandes, produits de la mer

Les bactéries peuvent être limitées dans leur développement par des facteurs tels que le pH ou l’Aw.
Aw = activité de l’eau = quantité d’eau disponible pour des réactions chimiques (pouvant donc être liées au
développement de microorganismes).
Par exemple, Listeria ne peut pas se développer si pH < 4,4 et Aw < 0,92.

Pour les aliments, les contrôles ont lieu sur la matière première (ex : lait pour du fromage), et pendant toute
la durée de fabrication du produit, sur toute la chaîne.
Il existe aussi des guides de bonnes pratiques d’hygiène pour la fabrication de certains produits comme la
charcuterie.

Les différents moyens d’action contre les dangers :

- Méthodes de stérilisation, conservateurs (sel, gras, nitrites, bactéries)


- Méthode HACCP (Hazard Analysis Critical Control Point) : procédure qui permet aux professionnels
d’analyser les risques et dangers qui peuvent survenir dans l’entreprise. Elle est née dans les années
60 aux USA (inventée par la NASA pour la santé des astronautes). En effet, les industries doivent
produire des aliments indemnes de toute contamination.
- Méthode des 5M (diagramme d’Ishikawa) : analyse du risque et contrôle de ces derniers (voir CM02)

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Hygiène & Biosécurité - CM03

- Méthode de sectorisation (souillé ou propre) : en labo, en cuisine, …


- Règles de fabrication des locaux : pas de carreaux à cause des joints pouvant contenir des bactéries,
résine au sol, plinthes arrondies pour ne pas avoir d’angles, murs en plastique : tout doit être
nettoyable et désinfectable.
- On doit aussi respecter la « marche en avant » : déplacement du plus propre au plus sale pour ne
pas contaminer les espaces propres.

Les personnes responsables des contrôles sont : liées à la DDPP = Direction départementale de la Protection
des Populations (à la distribution), les entreprises elles-mêmes (autocontrôle), la GDS = Groupement de
Défense Sanitaire, la DGCCRF = Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la
Répression des Fraudes (pour les produits végétaux).

3) Les échantillons
Pour le transport des échantillons (liquides, tissulaires) il faut absolument porter des gants quand on ne
connait pas le contenu.
Dans le cas de produits très dangereux on utilise un Triple emballage :

Différentes méthodes de conservation sont possibles :

- Congélation (de -20 à -80° C) : pour échantillons contenant des enzymes, échantillons
microbiologiques
- Fixation à température ambiante : pour des échantillons histologiques
- À froid à 4˚C à chaine du froid à respecter

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Hygiène & Biosécurité - CM03

Et enfin un petit coloriage Feng-Shui pour les plus stressés : (#teampandas)

Vas-y, colorie ! N’aies pas honte ;-)

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CE DOCUMENT A ETE OFFERT AUX VETERINAIRES ALGERIENS PAR

REDA MOHAMED GUESSOUM, DVM

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UE Hygiène et biosécurité – CM04 : Hygiène des mains

Module Hygiène et biosécurité


CM4 – Hygiène des mains

Sommaire :

I – Généralités sur l’importance de l’hygiène


1) L’importance des infections nosocomiales
2) Les dégâts de l’antibiorésistance
3) Modes de transmission

II – Histoire
1) Découverte de l’importance de l’hygiène des mains
2) Une nouvelle source de contamination aujourd’hui

III – Hygiène des mains


1) Statistiques sur le lavage des mains
2) Les différents lavages et produits désinfectants

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UE Hygiène et biosécurité – CM04 : Hygiène des mains

I – Généralités sur l’importance de l’hygiène

1) L’importance des infections nosocomiales

Les mesures d’hygiène en milieu de soin sont essentielles pour prévenir les
infections nosocomiales du personnel soignant comme des patients (humains ou
animaux). Les infections nosocomiales sont des infections contractées en milieu
hospitalier humain ou vétérinaire.
En hôpital humain, les proportions d’infections nosocomiales contractées sont de 2
à 3% en France et de 15% aux Etats-Unis. Il n’y a pas eu d’études faites en clinique
vétérinaire.
Le principal risque des infections nosocomiales est lié à la multirésistance des
bactéries présentes dans les hôpitaux. Le traitement de ces infections est beaucoup
plus compliqué que pour une infection classique d’où l’intérêt des mesures
d’hygiène préventives.

2) Les dégâts de l’antibiorésistance

L’antibiorésistance a pour conséquence l’échec thérapeutique qui peut mener à la


mort du patient.
En médecine humaine, elle est la cause de 25000 décès par an dans l’UE. Cela
dépasse le nombre de morts liés aux accidents de la route. C’est une situation grave
et irréversible dont les gens ne se rendent pas compte car l’Etat ne consacre pas
autant de fonds aux spots publicitaires contre l’antibiorésistance que pour les
accidents de la route.

D’après l’économiste Jim O’Neill, « En 2050, une


personne mourra toutes les 3 secondes dans le
monde à cause d’une infection à bactéries
multirésistantes si l’on ne fait rien ». #Joie

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UE Hygiène et biosécurité – CM04 : Hygiène des mains

3) Modes de transmission

En milieu vétérinaire, les voies de transmission sont toutes représentées dans le


schéma suivant :

Les cinq modes de transmission croisée sont :


- la transmission manu-portée (par les mains) à c’est la principale voie
- la transmission matériau-portée
- la transmission aéroportée
- la transmission par l’eau
- la transmission par des vecteurs

En clinique vétérinaire, il faut maîtriser :


- la transmission directe entre animaux en séparant animaux sains, colonisés
et malades
- la contamination via des vecteurs inanimés (locaux, équipements)
- la transmission au personnel

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UE Hygiène et biosécurité – CM04 : Hygiène des mains

II – Histoire

1) Découverte de l’importance de l’hygiène des mains

Vidéo 1 à visionner :
https://www.reseau-canope.fr/corpus/video/semmelweis-et-
l%E2%80%99asepsie-144.html

En 1846 dans un hôpital à Vienne, le taux de mortalité des femmes lors de


l’accouchement est inexplicablement très élevé (20%). Le médecin Ignaz
Semmelweis (1818-1865) réalise une étude statistique sur 2 hôpitaux voisins et
découvre que le taux de mortalité est plus élevé lorsque ce sont des étudiants de
médecine qui pratiquent l’accouchement. En effet, ceux-ci passaient de la salle
d’autopsie à la salle d’accouchement sans se laver les mains.
En instaurant un lavage de mains obligatoire avant d’entrer en salle
d’accouchement, le taux de mortalité a chuté jusqu’à 0,23%. C’est ainsi qu’a été
découverte l’asepsie.

2) Une nouvelle source de contamination aujourd’hui

Vidéo 2 à visionner :
https://www.youtube.com/watch?v=AZ0I6LvO_8o

Au 21ème siècle, il existe une nouvelle source de microbes : le téléphone portable. En


effet, celui-ci est un véritable nid à microbes que le personnel soignant transporte
avec lui à travers les hôpitaux. Le danger ne vient pas directement de lui car on
applique rarement le téléphone sur le patient, il vient de sa manipulation avant de
toucher le patient sans se laver les mains entre deux. Pour éviter ces risques, il
faudrait que le personnel se lave les mains après chaque coup de fil ou manipulation
du portable.

III – Hygiène des mains

1) Statistiques sur le lavage des mains

Tous les micro-organismes (bactéries, champignons microscopiques, virus) peuvent


jouer un rôle dans des infections et ils sont présents partout dans l’environnement.
La pratique de l'hygiène des mains contribue à réduire ou à limiter le risque de
transmission de germes, de micro-organismes ou de salissures et à prévenir la
contamination des personnes ou objets manipulés par ces mêmes agents.

Ce qu’on redoute le plus est la transmission de bactéries car elles adhèrent de


manière non spécifique à des récepteurs sur les cellules contrairement aux virus
pour lesquels la fixation est spécifique.

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UE Hygiène et biosécurité – CM04 : Hygiène des mains

Etude statistique au téléphone : 90% de personnes déclarent se laver les mains au


moins 5 fois par jour. Les moments où on devrait se laver les mains sont :
- après avoir été aux toilettes
- avant de faire la cuisine
- avant de s’occuper d’un bébé
- après avoir caressé un animal (un peu difficile pour des étudiants véto qui en
caressent tout le temps)
- après avoir pris les transports en commun
- après s’être mouché (presque personne le fait et pourtant c’est très
important)
En règle générale, les femmes se lavent les mains plus souvent que les hommes.

Il existe 2 types de flore microbienne présente sur nos mains :


é la flore commensale (ou résidente) présente naturellement qui prévient la
colonisation par d’autres micro-organismes potentiellement pathogènes à
rôle de protection
é la flore transitoire = micro-organismes ayant récemment contaminé la peau
qui y font un séjour bref car ils ne peuvent pas s’y multiplier et
l’environnement y est peu favorable pour leur survie

Le but du lavage des mains est surtout d’éliminer la flore transitoire potentiellement
dangereuse et de préserver au moins en partie la flore résidente qui protège la peau.

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UE Hygiène et biosécurité – CM04 : Hygiène des mains

2) Les différents lavages et produits désinfectants

Les différents lavages sont :


é Le lavage simple : eau et savon (pas de produit désinfectant) à élimine 90%
de la flore transitoire par l’action mécanique et le rinçage, ne touche pas la
flore résidente, élimine toutes les souillures à à effectuer avant de prendre
son service, après s’être mouché, avant et après avoir mangé ou fait un soin,
après avoir été aux toilettes, avant et après avoir porté des gants
é Le lavage hygiénique : solution antiseptique moussante et eau à élimine
99,9% de la flore transitoire, 50% de la flore résidente, élimine les souillures
à à effectuer avant tout geste aseptique (propre) et après tout geste septique
(sale).
é Le lavage chirurgical : solution hydro-alcoolique sans rinçage à élimine
99,9% de la flore transitoire et résidente mais n’élimine pas les souillures.
Attention, ces résultats sont obtenus uniquement en utilisant correctement la
technique du lavage chirurgical (cf page 7)

à Prérequis pour un lavage plus efficace : ongles courts, pas de bijoux (à part une
alliance), pas de vernis, manches relevées au dessus des coudes

Les différents produits désinfectants sont :


- l’alcool : efficace pour tout sauf les spores et peu
cher
- la chlorexidine (solution rose) : efficace sauf pour
les mycobactéries et spores (parois atypique plus
épaisse)
- l’iode (bétadine) : efficace contre tout

Lors du séchage, il y a fréquemment une


recontamination qui rend inutile le lavage. La solution
idéale est le papier à usage unique. Il ne faut pas utiliser
de serviettes à usage multiple et les souffleurs ne sont
pas idéaux car ils projettent des germes sur les mains en
les remettant en suspension.

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UE Hygiène et biosécurité – CM04 : Hygiène des mains

Le lavage chirurgical doit durer 30 secondes (c’est plus long qu’on pense) avec 3mL
de produit hydro-alcoolique (une pulsion) et on doit effectuer les 6 gestes suivants à
la suite :

Vidéo de la technique de lavage à visionner :


https://www.youtube.com/watch?v=na3Z5Vh-RUQ

Conclusion :

Lavez vous les mains ! C’est vraiment primordial pour éviter les infections
nosocomiales.

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