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Matière: HSE Master 2 Génie Environnement

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Le risque biologique

Définition
Le risque biologique est lié à la présence d’agents biologiques pathogènes en milieu de travail
ou à leurs produits (endotoxines, mycotoxines…).
Le risque infectieux peut résulter d'un contact professionnel ou accidentel.

Qu’est ce qu’un agent biologique ?

Ce sont des êtres vivants microscopiques, invisibles à l’œil nu. On les classe en grandes
catégories : virus, bactéries, champignons microscopique, Endoparasites, prions (Particules
protéiques (autour de 0,01 micron) responsables de maladies dégénératives du système nerveux central chez
l'homme et les animaux. Leur nature exacte n’est pas encore connue.).

Agents biologiques Maladies


Virus : VHB Hépatite B
Bactérie :Mycobacterium tuberculose
tuberculosis
champignons : Aspergillus Aspergillose(infection
pulmonaire)
Endoparasites(Plasmodium) Paludisme (fièvre des
marais)
Prions (Agent de l’ESB : maladie de la vache folle
encéphalopathie spongiforme chez les bovins
bovine)

Classification des agents biologiques

Les agents biologiques sont classés en quatre groupes en fonction de l'importance du risque
d'infection qu'ils présentent :

 Le groupe 1 comprend les agents biologiques non susceptibles de provoquer une


maladie chez l'homme.
 Le groupe 2 comprend les agents biologiques pouvant provoquer une maladie chez
l'homme et constituer un danger pour les travailleurs ; leur propagation dans la
collectivité est peu probable ; il existe généralement une prophylaxie ou un traitement
efficaces.
 Le groupe 3 comprend les agents biologiques pouvant provoquer une maladie grave
chez l'homme et constituer un danger sérieux pour les travailleurs ; leur propagation
dans la collectivité est possible, mais il existe généralement une prophylaxie ou un
traitement efficaces.

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 Le groupe 4 comprend les agents biologiques qui provoquent des maladies graves
chez l'homme et constituent un danger sérieux pour les travailleurs ; le risque de leur
propagation dans la collectivité est élevé ; il n'existe généralement ni prophylaxie ni
traitement efficace.

Les travailleurs exposés à des risques biologiques


Tous les travailleurs peuvent être exposés un jour ou l’autre, et ce, peu importe leur milieu de
travail ou leurs activités professionnelles. Voici quelques exemples de travailleurs plus
particulièrement à risque :
• chercheurs et techniciens en biologie et biotechnologie;
•travailleurs du réseau de la santé;
• éducateurs en service de garde;
• pompiers, policiers et agents de services correctionnels;
•travailleurs d’abattoir;
•travailleurs forestiers;
•travailleurs en transformation ou transport de produits animaux ou végétaux;
• travailleurs de la construction (tétanos_ objet rouillé);
•travailleurs de centre de tri;
•travailleurs d’usine d’épuration et égoutiers;
•concierges;
•électriciens, plombiers, techniciens en ventilation

Les types de risques

 Les risques infectieux


 Les risques immuno-allergiques
 Les risques toxiques
 Les risques cancérigènes

Risque biologique et chaîne de transmission


La transmission est le passage d’un micro-organisme directement d’une personne à une autre
ou par l’intermédiaire d'un vecteur : les mains (manuportage), un objet, l’environnement…

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Cette transmission repose sur une chaîne épidémiologique qui comprend :


- un réservoir,
- des modes de transmission,
- une porte d’entrée,
- un hôte réceptif.

Prévention du risque biologique


La prévention des risques consiste à rompre la chaîne de transmission le plus en amont
possible en s'appuyant sur des mesures d'organisation du travail, d'information et de formation
de l'ensemble du personnel.

La prévention se déploie sur toute la chaîne de transmission :

Agir sur le réservoir : dépister et traiter au plus tôt les individus réservoir (ex abattage d'un
troupeau en cas d'infection), nettoyer, désinfecter, stériliser lorsque cela est nécessaire, lutter
contre la prolifération d'insectes et de rongeurs susceptibles de diffuser des agents pathogènes.

Empêcher l'accès au réservoir : fermer les portes de sortie (gestion des déchets,
confinement des réservoirs).

Agir sur la transmission : isoler les individus contagieux, séparer les zones contaminées des
zones non contaminées, améliorer la qualité de l'air par ventilation et assainissement de l'air
(diminution du risque de transmission par inhalation).

Application des principes généraux de prévention


Eviter le risque biologique
o limiter le nombre de travailleurs exposés
o définir des méthodes de travail et des mesures visant à éviter ou réduire le risque de
dissémination d’agents biologiques, à mettre en œuvre des mesures de protection
collective et si nécessaire des mesures de protection individuelle
o faire respecter les mesures d’hygiène
o mettre en œuvre des procédés permettant d’effectuer en toute sécurité, le tri, la collecte
et le transport des déchets

Informer et former les salariés


o les risques pour la santé et les prescriptions en matière d'hygiène,
o les précautions à prendre pour éviter l'exposition,
o le port et l'utilisation des équipements et des vêtements de protection individuelle,
o les modalités de tri, de collecte, de stockage, de transport et d'élimination des déchets,
o les mesures à prendre pour prévenir ou pallier les incidents et sur la procédure à suivre
en cas d'accident.

Suivre l’état de santé des salariés


Les modalités du suivi individuel de l’état de santé des salariés affectés à des postes de travail
susceptibles de les exposer à des agents biologiques varient en fonction de la catégorie des
agents biologiques auxquels ils sont exposés (fréquence des visites d’information et de

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prévention).

Un dossier médical spécial doit être tenu par le médecin du travail ou le professionnel de
santé (collaborateur médecin, infirmier, interne) pour chaque travailleur susceptible d'être
exposé à des agents biologiques pathogènes.

L'employeur peut en outre recommander des vaccinations supplémentaires en complément


des vaccinations prévues par le Code de la santé publique, au regard de l’évaluation des
risques et sur proposition du médecin du travail.

Par ailleurs, il convient de noter que pour certains salariés, des dispositions spécifiques sont
prévues : apprentis, femmes enceintes…

Mesures d’hygiène

 Eviter tout contact des mains souillées avec les yeux le nez et la bouche
 Désinfecter et protéger les plaies cutanées
 Se laver les mains à l'eau potable et au savon
 Différencier les vêtements de travail des vêtements civils
 Distinguer les vestiaires pour éviter la contamination des effets personnels
 Mettre à disposition une trousse de premier secours (contenu défini avec la médecine
du travail)
 Nettoyer et désinfecter les locaux professionnels

Mesures de protection collective et individuelle :

Les protections collectives et individuelles complètent les mesures de prévention.

 La protection collective doit toujours être privilégiée. Lorsqu'il n'est pas possible de la
mettre en œuvre, ou en complément de celle-ci, la protection individuelle peut s'avérer
efficace pour éviter la transmission des agents pathogènes. On mettra alors à
disposition les EPI (Equipements de Protection Individuelle) appropriés (bottes, gants,
combinaison, lunettes de protection, etc) en bon état, propres et entretenus.
 Identifier et équiper les locaux de façon appropriée : ventilation, zones confinées
identifiées, etc

Bibliographie :
https://www.preventica.com/dossier-risque-biologique-definition.php
Risque biologique en milieu Professionnel. inrs.fr/inrs-pub/inrs01.nsf/…/print.html.
06/12/2010

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Les risques Chimiques


Définition
Le risque chimique désigne l’ensemble des situations dangereuses impliquant des produits
chimiques utilisés ou émis.
Nature des produits chimiques

 inorganiques
 organométalliques
 organiques
 particules microniques ou aérosols
 biotoxine
 Molécules présentes dans les aliments
 produits émergents
 armes chimiques
 polluants radioactifs

Réactivité des produits chimiques

 avec l’homme
 entre produits
 avec des matériaux

Mode d’entrée dans l’organisme

 Ingestion (volontaire, involontaire)


 Voies respiratoire
 Transcutané

Catégories de danger

explosive Gaz sous pression Corrosive Dangereux pour


Comburante Toxique Cancérigène - tératogéne le milieu
Inflammable Toxique- Irritante aquatique

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Les travailleurs exposés au risque chimique


 Dans tous les secteurs d’activités
 A la plupart des postes de travail

Industrie et risque chimique


Les produits utilisés se présentent sous forme de granulats, liquide, poudre et comportent non
seulement des principes de base actifs, mais aussi des solvants, excipients, adjuvants, et des
désinfectants divers pour assurer l'hygiène des locaux et matériels : acides corrosifs (nitrique,
sulfurique, chlorhydrique, fluorhydrique), bases caustiques (soude, ammoniac), produits
inflammables (solvants, alcools), peroxydes, solvants très toxiques (hydrocarbures
aromatiques et chlorés, cétones)...

Les opérations de granulation par voie humide, de mélangeage et d'enrobage peuvent exposer
les opérateurs à de fortes concentrations de vapeurs de solvants.
Les opérateurs peuvent être particulièrement exposés à des particules en suspension dans l'air
au cours des opérations de répartition, de séchage, de broyage et de mélangeage.

Au niveau des STEP

Le chlore à l’état gazeux ou sous forme d’hypochlorite de sodium est actuellement très
utilisé ; cependant, son inconvénient majeur réside dans sa toxicité pour la faune et la flore.
Le bioxyde de chlore est très efficace, son activité désinfection est supérieure à celle du
chlore, sa toxicité sur la faune et la flore serait moindre. Il présente l’inconvénient de devoir
être fabriqué sur le lieu de son utilisation, car il n’est pas stable et explose facilement.
L’ozone est un désinfectant puissant, mais les coût qu’il engendre pour sa mise en œuvre sont
trop importants.

Toxicologie du chlore :

Au contact de l’humidité de l peau, des muqueuses, des voies respiratoires, il possède une
action irritante et destructrice sur les tissus, par formation d’acide chlorhydrique (HCl).
Une fuite de chlore gazeux peut survenir lors de la mise en place d’une nouvelle bouteille :
c’est un accident grave, qui peut cependant être évité, en respectant la conception de
l’installation (stockage à l’air libre), en limitant la quantité stockée, en contrôlant les
récipients…

Les modificateurs de pH :
Ils se présentent sous forme de poudre et sont généralement des caustiques alcalins (chaux)
utilisés pour leurs propriétés bactériostatiques afin de désinfecter les effluents.
Le danger d’une substance caustique vient du fait, que par contact direct, elle entraine une
nécrose tissulaire irréversible.

Les coagulants
 Le sulfate d’alumine
Par contact oculaire, c’est un irritant, entraînant des conjonctivites ; par inhalation, il
provoque des broncho-pneumopathies aigues ou irritatives. Lors d’une exposition chronique,
on note l’appariation d’une fibrose, avec un risque de pneumothorax.

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 Les sulfates ferreux


Par contact, il est irritant et notamment au niveau oculaire. Par inhalation, il génère une toux
d’iritation.son ingestion est source de douleurs abdominales, avec apparition de vomissement.

 Le chlorure ferrique
C’est un puissant irritant de la peau, des yeux et des muqueuses.

Les gaz de la fermentation anaérobie


 Au débouché des réseaux
 Digesteurs
Les principaux gaz rencontrés sont :
 CO2
 H2S
 CH4
risques d’asphyxie (quantité O2 insuffisante), intoxication (empoisonnement),
d’explosion

Stockage des produits chimiques


 Produits de laboratoire : grande variété, quantités limitées.

 Produits intervenant dans les procédés : faible variété, stocks énormes.

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Prévention
 Identifier les produits chimiques et les procédés pendant tout le cycle de vie dans
l’entreprise :

 Achat
 Production, stockage intermédiaire
 Commercialisation des produits de l’entreprise
 Prestation de services aux clients
 Production des déchets, transports
 Déchets

 Analyse de la Fiche de Données de Sécurité


 Données médicales des salariés
 Méthodes organisationnelles (Gestion de l’Accès aux produits chimiques, Gestion des
incompatibilités, Suivi médical)
 Mesures Techniques (Système d’alarme)
 Analyse de l’étiquetage

Mesures de protection collective et individuelle

 Mesures Techniques (captage et ventilation)


 Port d'habit de travail
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 Utilisation de lunettes de protection


 Utilisation de gants

Bibliographie :

Henri Aussel, Jérôme Lemarié, Annabel Maison. Travailler avec des produits chimiques.
Pensez prévention des risques ! ED 6150, janvier 2019
www. slideserve.com
https://slideplayer.fr/slide/1183959/
http://www.officiel-prevention.com/
www. INRS.fr
Delphine Bland. Risques et prévention dans les stations d’épuration des eaux usées.
Université de Limoges, France. 1996

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