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Traité - de - Porphyre - Touchant - L'abstinence - (... ) Porphyre - (0234-0305) - bpt6k75739k
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PREFACE.
'Ouvrage dé Porphy-
re touchant FAbfH-
nence de la chair des
-Animaux nous a paru fi fin-,
gulier & H di8;ne d'être lu
que nous avoi~ crû employer
ucilemenL notre tems, en-mec~
tant. ce Livre à portée d~cre
connu de tout le monde.
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Le projec de ita-~n~ec
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~ns ~ac ueHg t~ n~ cr~~
p~ Me e g~t~
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grand .unau-c
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pMOtH'ta. p~
f€<St:tpn. ~,jm ')-)-
Ce~ qm~copq-ed~~
opinions remues, prec]K;ta~c
pour être Cnguhefs ~n~
fbuvent en ?t,rc dignc~ :<t
~n-
ceux qui s'elotgne~t ~es
timens ordin~res dansÏe~C.
fein (le rendre te& honto~
plus ~ges ~méricenc qu'on
leur donne audten,cc..
C'etoit cett~nem~.nt
tention de .Porp~d~
l'Ouvrage dcl~~taen~~
us p~~4~
dont
on
d~nne~I~~P~
ne
~m~e~dë!nimf-
~eë~fô~e~
~P~~e'~S~'Q~ë' ~tS-
~H~
f~mp~e de par~dox~, dans
~RaM~d~~f~Hnemens
d~ àits
~j±r~'d6
~dp~e~ cta~!ques
~ë ~di-
~ehÂ~e~ d~
'i~ph~S?n~"t& hatÏL
1&nëë'~e tc"p~~ des opi-
~<m /St!e~o-
rd~. Ce~m~ m'f contre
~ùer â~~o{&nce ae l'ef-
~n~hut~M~eMe a m~me au-
Mht d'menc pour ceux
~r~ -~l
qui~ï~ent Jt
penfer, que !a
la.
ie~e'~MiHotfe, dont le
r@Mc~ ph&&<jM<;bn~re ~&
QM~S ~caitN~MOC~~ta~
(aa~'ïïMcettaiBïï~frin~o~
~Gen~c~~ïa~
.~IcDndn~
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LTAMi~ic~ <ce~~
~Q:imc. HoMtenius
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I~pâi~q~pat ce~~e Tra~
4w~9~~o ~~a!<~t~ avo~
qwtn~ ~e~~Baa.Œya~. idce.
~c~ouïM qn&Ma~c ccn~
( ~) 6orphy~TE!Q~o~e Py~ia~
~p~~qn~~
SattC~~r~~e~s~ébres deFAn.
le f~
~C~~
traduit du Grec par
~~1,
~r~B~ ~'X.Pa~ cj~
de Mau~
Bt~j~, de
~oj~a~ ~ï&~è~on
M~ ~il~$S!~ â~6~ <?
&~A&~ ~~u~ë~
d~~ ptâ~~ ~ës.
phf~e~tSa~ iÀi~~I~Mè~H
M~ ~ê~a~
le Mxc~âë Pc~b~~àM
ptas~ran~~p~ ~6~~s.
~uces qu~
~napéch~
pù~ ptc~~
o~
~)~i~q~Ô~'Àe
D~vi~
d!
a, ~yie ~ua~~cmme célèbre
~ût~guUer. 1'.
V 1 E
D E
PORPHYRE
Orphyre nous apprend lui:
même (~) qu'il étoit Ty<
nen. Longin Libanius,
Eunape fuppofent qu'il eft né a. Tyc
caphate de ia P hénicie. Ncan<
moins Saint Jérôme & Saint Chry-
~bfton~e ont prétendu que Baca-
née Bourg de Syrie étoit fa Patrie.
C'eft pourquoi ils l'appellent Ba.
taneote ce que quelques-uns ont
€r& avoir éc~ die p!ûcôc par for-
me d'injure que pour indiquer
~) Vie de Plotinc.7.
îe lieu de & ïîaif&nce on peut
voir fur ccb~conjed~fes~Hot-
ûenius (~)trop Soignées de !a vrai-
femblance pour devoir être r~Lp-
porcées. Le vrai nom de ce Phi-
lofophe étoit Malc qui en lan-
gue Syriaque fignifie Roi. Longin
le lui fit quitter, 6~ t~ngagea a\
prendre celui dePorpbyie~ qui a
quelque rapport au terme de Roi,
parce que l'habillement de pour-
pre écoic réfervé aux Rois & aux
Empereurs.
Il nacquit la douzième année
de l'Empire d'Alexandre Sévere,
c'eA-à.dirc, Fan 133. de rEic
1,
Chrënenne(~).Il ëtoic d'one &mil"
le ditlinguée. 11 paCa fa )cuneGë à
voyager dans le dc~ein de faire
connoiGance avec les hommes de
(M fiécle qui avoient le plus de
repucacion d'habilecc, & de pro~
fiter de leur dodrine..
(~ Dt
~) Eunape.
~cr~ Porph. C.
Il avoic été Cbréden fi on
en Cfoic FHt&or~en Socraie qui
~ute quc~ Porphyre renoc~ au
CM~iani~ne de coÏëre devoir
eeé Œa.ltra.ice p~r quelques Chré-
<iens Cé~rëe en P~IefUne mais
ce &ic pour êcre crû, auroir bc-
~OM~ d'être ~creM
par un garant
plus a po~rrce de le ravoir, que
Soçrate. Ce qui eA conûanc, c'eit
~it eu de grandes Haifons avec
les Chréctens. Vincent de Lërins
( ) précend avoir lu dans les
Ouvrages mê<nc de Porphyre
que ce PbHo(ophe ayanc oui par<.
l~r die i~ grande repurauon d'O-
~eMs aUa crouver a Atexan-
drie.Eo&bc~) nous a conserve un
(a)Vie de Pioun c. 7.
(~) Ibid. c.
la vie, que pluueurs fois il fe fe-
rcic donne la more, û Plotin ne
l'en eue détourné. La Philoïb-
phie de ces Platoniciens infpiroit
un grand mépris pour la vie. Leur
~y(tême étoit que quiconque af-
piroit à la fageSe dévoie renon-
cer à tous les plaifirs des fens
que nous étions dans un ërac d'é-
preuve, dont il falloit fortir, pour
pouvoir être heureux. Quelques~
uns ëcolenc persuades, qu'il éroit
permis a chaque mortel. de hâter
L. rëunion de fon âme avec cet~
le des esprits. Porphyre., fuivanr le
confeil de Plotin Sortit de Ro.
me quinziéme année de l'Em.
pire de<ja!Hen fur la fin de l'an
~6~. de J. C. Il alh en Sicile &n
Cap de Ulibëe pour y raire con-
DoiHance avec Probus, qui y avoit
une grande réputation. Eunapc
prétend que Porphyre fut long.
temps en Sicile, ne faifant que ~bu"
pircr;i qu'il ne prenoit point de
honrncure~e qu'il ne voulok voir
erfonne que Plotin en ayant éfë
inEormé~ craignant qu'il ne vou-
Mc mourif paJ~ en Sicile, où il
eut des conferences avec Porphy.
re, qu'il déceriuin~a confentir de
vivre. Eunape ajoute, que Por-
phyre avoit écrit i~ conversion
iqu'~I avoit eue avec Plotin à ce
fa}ec. Mais a-Harément ii y a de
la confufion dans le récit d~Eu-
nape. Car Porphyre lut-même (~)
en dit ~ïez ypour donner lieu de
tToife qu'il pas revu Pt<)tt~
depuis qu~il étoit parti poar la
Sicile.
Ce fut pendant qu'il y ccoit,
qu'il compofa fon fameux Ou-
vcagecootfede Chrifiianifme, qui
a~ndu fon nom C odieux dans
t'EgîMe. tl nours a appris (b) qu~H
a,voic étc à Caichage 6c il y
.~t~JE~n c~i~
)
(~) De 1. ill. c.
apparence que ce fur pendant qu~H
croit en Sicile, qu'il prit la réfo.
lu don de voyager en Afrique. Il
ne retou rna a Rome qu'après là
mort de Plotin. Il y paria fouvent
en public avec beaucoup d'ap<.
plaudinement. Il avoit un grand.
nombre de difciples qu'il trai-
toic avec douceur bonté, ôc
pour lefquels il étoit fort commu-
nicadr. Jamblique eft celui oui
lui a fait le plus d'honneur. Un
intime anu de Porphyre écant
~ort, 6e ayant laiSc une veuve
appellée Marcelle chargée de cinq
cnfans il l'ëpoufa afin d'êcre
a portée1, de donner facilement de
Feducacion à fes enfans..
Onn'e0:.pa5 fort inAruic des
dernières actions de fa, vie. On
f~ait qu'il a vécu plus de Mxan-
.te 6c huit ans mais on ne ~aic
pas précifément quand il eft
mort. L'opinion commune ~) e(t
7 1..1 r..
(<t)EuMpe.
qu'il a fini fes ~ours à Rome. Ce-
pendant S. Jérôme prétend qu'il
a été enterré en Sicile.
Porphyre (avoic presque tout
ce que Fon pouvoit favoir dans
le 6ec!e où il vivoic. Il ponedoit
les beiïes-Letrres, rHiftoirc, !s
Géomécrie la Mufique. Il >ex<
celloit fur rout dans la Philôfb~
phie de ce tems là qu'il enfeigna.
de vive voix a,u~i bien que par
un grand nombre d'Ouvrages. H
a. fait une prodigieufe quantité
~e livres, dont on peut voir les
titres dans Hot~enius, d~ns Fa-
bricius dans M de TiHenionc
(4,). On y, dëurerotcJbuvenc de
l'ordre & de la. clarté. Ces perrëc-
tiens & trouvent ràremenc dans
les ouvrages philo&phiqucs~~ur-
tout dans ceux du Aécle de Por-
phyre< On 1'~ accuïc de s'êcre
quelquefois. contredit mais il
eA louable de changer de fend.
(«) Vie de Dtodctien Ait. ~o,
mens, lorfque de nouvelles ré..
flexions font appercevoir que l'on
.s'eA trompe.
Ses plus célébres Ouvrages font
le Traité de abfHnence des vian-
des, "dont on donne ici la. cra<-
dudion & le Livre contre les
Chreciens. Il ëtoic divïfë en qum-
ze Hvres. On n'& rien fait de plus
fubtil 8c de plus d&ngéreux con-
tre la: Religion. De coas les A~
teursprora.neS) Porphyre e~ celui
qui avoit lû nos Ecrivains (~) f~-
crés avec le plus d~pplic~tton
dans le deSein d'y trouver des
arnica, poor les comb~rre~
pour ie& décrier. Ïl~ë v~nco~c d'y
avoir cronvé on grand nombre
de toncradicëons<PMeurs PeFes
entr~pMrenc de le r~cer. Leurs
ouvra~ges~ y de jnAme qae cctu~
Porphyre, ce &M~enc pl~s. H y
quelques -années qoe fonpréccn~
<~t~~
~) F~r~MJ Jc/c~. ~4r~M~<. p. i
(~) PMp. Evang. 1.IV. p. 1~7.
<t<MO~.
S. AugufHn le qualifie d'homme
de beaucoup d'cfpnc, & du plus
habile des Philofophes (~).
S. Cyrille le fameux Boéce
J
partenc (~) de fa fcience avec beau<
coup d'éloge M. de Tillemont
C réservé dans les louanges qu'il
donne à ceux qui ne pen(bienc
pas ortodoxemenr, dit (c) qu~Por-
)hyre étoit le plus célèbre de tous
es Payens, qui ont ccr~c du temps
de Dioclétien.
LIVRE P.-REMIER.
Yant écc informé (~)
que vous~ condamniez
i
-j-
ceux qui renonçoienc
j~ la viande, a-& que vous
Fufage de
recommenciez en manger, j'ai
CaAncius
ce grand am! de Ploon, dont H
eft parié avec beaucoup <T~oge dam la vie
~e ce Philofophe.
vir des termes d'Empedocle mais
il m'a. paru plus conforme à no.
tre ancienne amitié de vous prou-
ver clairement que vous êtes
dans l'erreur depuis que vous
avez changé de Sentiment. Je
pourrai par-la être utile à ceux
qui n'ont d'autre objet, que celui
de connoître la vëritc.
IL En faifant réfléxion fur les
caufes de votre changement je
n'ai eu garde de l'attribuer à la
nëceHite de conferver votre fan-
ré & vos forces ce font des idées
populaires indignes de vous car
lorsque vous viviez avec nous
vous conveniez vous même que
FabfHnence des viandes concri~
buoit à entretenir la fanté &
1,
que fans avoir recours à cette
nourriture,on étoit en état de fu p-
porter les travaux auxquels obli-
ge l'exercice de la Philosophie,5
& l'expérience vous l'apprenoit.
Vous êtes donc revenu à vos pre<
miers désordres, parcet F que vous
vous êceslai~ déduire, ou parce
que vous avez crû qu'il étoit m-
diSerenc a.uSage de donner lâpre<
férence i un genre de vie fur Fa~
ire, ou enfin par quelque autre
raifbn que j'ignore car je ne pui?
pa.s croire, que l'intempérance ÔC
îa. gourmandife
vous ayenc porté
a cet excès de méprifër les loix
fondamentales de la Philosophie~
à laquelle vous avez été attaché.
Je n'Imagine -pas que vous ayez
moins de fermeté que des gent
ordina.ires,qui€C~nt convaincue
qu'ils avoient eu tort de manger
de la chair des animaux ie fe..
roient plûtôt laiffés mettre en
pièces, que d'en faire leur nour<
riture, & n'auroienc pas. eu plus
de répugnance à manger de la
chair humaine, que de celle de
plufieurs animaux.
III. Mais dès que je fus infor.~
înfor~
mé par ceux qui reviennent de
votre Province, des argumens que
vous employez contre ceux qui
s'abfUenneni des viandes je ne
~ne contentai pas d'avoir pitié de
vous,e je fentis des mouvemens
d'indignation, de voir que féduit
par de frivoles fophifmes vous
ayez entrepris de détruire un dog-
me ancien approuvé par les
Dieux mêmes. C'eA ce qui m'a.
fait prendre la résolution d'ex-
pliquer notre Doctrine de rapJ
porter avec plus de force d'u-
ne façon plus étendue que vous.
ne Favez fait ce qu'on peut nous
opposer d'y répondre, & de faL
re voir que les objecUons que
l'on a apportées contre notre ïyf-
terne, ne font que de vains rai~
fonnemeps qui ne peuvent pas
tenir contre la force de la verL;
té. Vous ignorez peut-être, que
ceux qui ont attaqua le fenti-
ment de l'abstinence des viandes
ne font pas en petit nombre. Les
Péripatéticiens, les Scoïctcns
la.plupart des Epicuriens fe (bnc
déclarés contre cette Do~dne
de Pythagore & d'Empedocte
dont vous étiez partifan. Divers
autres Phito~bpbes ont écrit âufR
contre ce fenriment encr~u.
tres Claude de Naptes. Je rap-
porterai leurs dï~cuicës j'onMt.
trai fëutementcenes qui n'ont rap-
port qu'aux preuves d'Empedocte.
IV. Ceux qui ne font pas de
notre ~endmenc Soutiennent, que
c'eâ confondre les idées de Juï~
nce que de nous obliger de l'ob<
~erver, non feulement avec les
êtres ï'a.i<onna.bles,n)âis&uui avec
~euK qui font dépourvus de rai-
fon; que les hommes Se les Dieux
méritent feuls notre attention
que les Animaux ne font poine
dignes de notre compafion
n'ayant point de rapport avec
nous, 6c que n'étant point mem-
bres de notre fbcietc ils ne dot<
vent point être mcnagcs,lorfqu'il
s'agit ou de les faire travailler,
ou de les manger que ce ~ëroic
nou$rairc tore a nous-mêmes de
n'en point tirer tout l'ufage que
l'on peut, fous preccxce de )uf-.
tice\ & que nous cous réduirions
par là à mener presque une vie
~Mvage.
V. U n'eA pas queftion ici des
Nomades 8~ des Troglodytes, quï
ne connoMënt d'autre nourricu~
re que la viande mais il s'agit
de ~eux qui & propo&nt de rem-
plir tes devoirs de l'humanité.
Quel <Mvrage pourrions-.nous ra!<
re quel art pourrMos-cous exer-
cer, quelle commodité pourrions
cous nous procurer, fi nous regar-
dions !es Ammaux comme étanc
dieim~me namfC que nous 6
craignant de. leur faire aue~a
tort, nous les traitions avec tou$
les mcnagemens poiHbles II e&
vrai de dire, qu'il nous icroic in~
poulble de prévenir les miféres
qui nous rendroienc la vie mal-
heureufë fi nous nous croïons
obligés de1, pratiquer les loix de
la jufUce avec les Animaux,
fi nous nous écartions des anciens
ufages car comme dit HéCo-
de J~pirer ayant difUnguc les
natures, & fëparé les efpcces~per-
mit aux poiffons, aux bêces ~au-
vages aux oifeaux de fe man.
ger les uns les autres 1, parce
qu'il n'y a point de loix en.
tr'eux mais il ordonna aux
hommes dtobferver la juftice à
t'ëgard de leurs (ëmbiables.
VI. Or nous ne pouvons pas
commettre d'injtïûice avec ceux,
qui ne peuvent pas obfërver avec
nous )~ régies de la jufHce.C'e~ un
principe que ron ne peut conief-
ter dans la morale. Lc~ hommes
ne pouvant pas fe fumre à eux~
mêmes, comme nous le diSons, &
ayant befoin de beaucoup de cho~
~e~.
fes ce fëroic les détruire tes ré-
duire à l'état du monde le plus
malheureux, & leur ôter les in~.
trumens dont ils ont befoin pour
les néceffités de la vie, que de
les priver du fëcours qu'ils peu.
vent tirer des Animaux. Les pre-
miers hommes n'ccoient pas auf-
i1 heureux qu'on fe l'imagine
car la <uper(Hcion qui empêche
de toucher aux Animaux de.
voit auŒ donner de la répugnan-
ce pour couper les arbres les
plances y ayant autant de mal
à abattre ua <apin ou un chêne,
qu'a égorger un boeuf ou un mou~
ton ~i les arbres & les plantes
font animés comme le croyent
ceux qui en&ignenc la Mécemp~
fyco~e. Ce font là les princi.
paux argumens employés par les
Stoïciens <Se par les Përipatéd~
ciens.
V 1 I.
Les Epicuriens prc<.
tendent que les apciens Lcgiû~
teurs ont déclaré l'homicide im-
pie, 6c ont accachë à ce crime
de grands déshonneurs~ acauie de
la nëccuité où écoienc les hom<
mes de vivre en ~bciecë. Pour
qu'ils euuenc horreur de ce cri~
me il fuffiroit peuc-êcre ou'i!s
fiffent attention fur la reCem.
blance qui eft entr'eux. Le bien
de la fbciecé a fait décerner des
peines très-graves coatre ceux
qui aifat~neroieqic
oui auaumeroienc ~e ces peines
~t ces
~oncïumfances, pour retenir ceux
que la feule loi de l'Humanicc
q H' a tc
n pas.
arreterolt
VIII. Les premières loix n'one
a
r
fage du pays, c'elt. à dire ccnfor-.
mëmenc à l'usage de nos pères,
il nous rappelle aux anciennes
courûmes. Or nous avons prouva
que dans les anciens rems on
n'onroit aux Dieux que des ga.<
tea.ux6~ des fruits (~).
L X. Ceux qui les premiers
ont fait de grandes dépenfes en
PORPHYRE
LIVRE QUATR ÏE'ME.
I. OU S avons répondu
a presque coûtes les diE-
Scukës que fbnc ceux
qui admeccenc la nourriture de ta,
viande. Ce n'eft véritablement
que par intempérance qu'ils pren-
nenc ce parti mais pour fe juâi.
~r, ils n'onc pas honce de cher-
cher des prëcexces dans la nëceC.
Hcé c< qui leur donne lieu de
~aire1 beaucoup d'cxaeératiQns~ U
~efte encore deux queftionsi exa*
opiner runceO:, C cecte nou~
~iture eft unie car c'e& parli
qu'on a. fëdun ceux qui fe laiûenc
dominer p~r ~les pU!6r~ ~L'aucré
e&, s'iLe~ vr~i qu'~uc~n~âg~~n1,
aucune nanonpc rejette l'u~ge
de la chair des animaux. C'eA i
la faveur de cette afÏercion, que
les hommes fe font prÊcés a îin<
)u(tice. Nous allons faire voir
qu'eUe eft contraire à la vérité
de FhiAoire.Nous répondrons en-
fuite à la quefUon de l'utilité
de cette nourriture & à quelques
autres.
II. Nous commencerons par par-
1er de quelques peuples,qui fe font
abftenus de la nourricùre des ani.
maux. Les Grecs feront les pré"
miers parce que nous connoif-
~bns mieux ceux qui nous ont
appris leurs ufages. Dicearque le
Péripatéticien, qui eft un de ceux
qui a fait l'abrégé ~e plus exact
des mœurs des Grecs ~aCure que
les anciens qui écoienc plus près
des Dieux que nous écoicnc auf-
6 mei Meurs que nous, qu'i~s cra-
vailloient à (ë rendre parfaits de
force qu'on les regarde comme fai~
fant l'âge dor~ccm parcs aux hom<
mes d'aprëfenc, qui font formés
d'une mancre corrompue. Ils ne
tuoienr rien d'animé, C'eft pour
cela que les Poëces ont appe~
ce Gécle i'âge d'or. La terre d'e~
te-même leur produifoit des fruits
en abondance. Tranquilles &me-
nant une vie pacifique, ils cravait<
loient avec leurs compagnons quî
écoienc tous gens de bien. Dicear~
que raifbnnanc à ce fujec pré.
tend que c'e& ainC que Foh vi-
voit du tems de Saturne fi l'on
doit croire qu'il ait exifté 6C
que ce qu'on dit de lui ne ~bic
pas fabuleux ni allégorique. La
terre produifoit fans être culti.
vée. Les hommes n'étoienc poine
obligés,d'u&r de précaution pour
~c procurer des vivres. Les Arts
étoient inconnus, & on ne favoic
encore ce que c'écoic que labou-
rer la terre. Il arrivoic de.là que
les hommes menoient une vie
tranquille', fans travail fans !n<
quiétude, & même fans maladie,
s~i faut s'en rapporter à ce que
dMent les plus habiles Médecins.
Car quelle meilleure rcoecce pour
!a fancë, que d'éviter les plenicu~
des auxquelles il n'écoienc nulte~
ment;fujets,n'ufant jamais que des
alimens moins fores que leur na<-
ture, toujours avec modération
malgré l'abondance, comme s'ils
eri avoient ed difecce ? C'eA pour.
quoi l'on ne voyoic chez eux ni
guerre, ni Sédition. Il n'y avoic
aucune raifon qui pûc occafion.
ner chez e'ix des différends de
forte que toute leur vie (e paf-
foit dans le repos & dans la tran-
quilHcé.Ils fe porcoiçnc bien, ils vi-
voient
voient en paix/& s'aimoient.Leurs
detccndansëtànt devenus ambi-
tieux, éprouverent de grands
n~lheurs regrettèrent avec
raifbn le genre de vie de leurs
ancêtres. Le proverbe ~z
qui fut en uf~ge dans la.
~uice prouve la frugalité des
premiers tems, & la racilicë de fe
procurer des vivres fur le champ
car il y a apparence que c'efi ce-
lui qui a donne l'origine à ce pro<
verbe,qui a -change- la premiére
ra~on de vivre. Vint enfuite la vie
paAorale, pendanc laquelle on ne
plus d'àcquintion que l'on n'avorc
de befbins l'on' coucha aux
animaux. On remarqua qu'il y en
avoit qui ne faifoient point de ma!,
que d'autres étoient mëchans ôc
dansëreux. On chercha à appri-
voiser les premiers, a fc dërai-
re des autres. Ce fut pendant ce
~celc que la guerre s'introduiSt
chez les hommes. Ce n'e(t pas
Y
moi qui avance ces faits on peut
][es voir dans tes HiAoriens. Il
y
avoit déjà des richeffes, dont on
fâifbic beaucoup d'e(Hme;on cher-
cha à fe les enlever & pour y
réuffir on s'attroupoic. Les uns
attaquoient Ôc les autres fe dc<
~endoienc~pourconfërver ce qu'ils
~voient. Peu de tems après les
hommes faifant reûéxion fur ce
qu'ils croyoienc Être de leur uti-
Iicë, en vinrent au croiHéme gen~
ye de vie, c'e~-à-dire à ~grf-
culcure. Voilà ce que nous ap~
prend Dicearque lorsqu'il traite
des mœurs des anciens Grecs,
qu'il faic l'hmoife de rhcureufë
vie des premiers tems à laquel<
te contribuoit beaucoup rab&i-
Bence des viandes. Il n'y a:voit
poinc de guerre parce que l'in~uC-
tice'ctoic bannie de deuus la terre.
Ensuite parut la guerre avec l'avi-
dite l'on commença a faire
~iot~nce ~ux animaux. Ceft pou~
quoi on ne peut-être crop furpris
de la hardieuë de ceux qui ont
ofé avancer, que l'abfHnence des
ammaux eft la mère de t'mju(tL
ce, puifque l'hiftoire & l'expé.
Tience nous apprennent que des
qu'on eut commence a tes tuer,
le luxe la guerre ~e l'injufH-
ce s'incroduiËrenc dans lè mon-
de.
~11. Ce qui ~yant été remar~
que par Licurgue le Lacedëmo~
~lien il fit des Réglemens te!&
que quoique 1-utàge de manger
des animaux rue déja recâ on
ne CMC pas dans la ncce~icë de
recourir à cette nourriture. Il a(-
~igna a chaque Citoyen une p~fc
'non pas en troupeaux de bœufs,
de brebis de chèvres de che-
naux
irc~
en argent. mais en ter-
qui rapporcoic chaque hom-
a
me Soixante oc dix mdfures d~or-
~e douze à chaque ~emme &
<d~tHfcs fruits à proporcion~ H
étoit persuade, que ces ~!imCM
&6Hbt€nc pour fe conferver en
parfaite &ntc & que les hoïï~
mes n'en avoienc pas befbm d'au-
tres. On dit que long-tems aprc$
parcourant la Laconie au retour
d'un voyage qu'il avoit faic
voyant les bleds coupés depuis
peu les aires égales, il fe mit
à rire & dit à ceux qui ëcoienc
avec lui que la Laconie parole
foit être un pays qui venoic d'ê-
tre partagé tout nouvéllement
entre pluSeurs freres. Dès qu'il
fe propofoit de bannir le luxe-de
Sparte il faHoic qu'il abolit la
monnoye d'orôe d'argene, & que
celle de &r fût feule en utage.
Le poid~~cn étoit grande & 1~
valeur pe~ce de .force que
la, macierc qui faifoit la va-
leur de dix mines tenoit beaj~
coup de place, & qu'il falloit deux
bœufs pour la traîner. Ce rëgie<
mène fupprima plufieurs c~péce~
d'indicés a Lacédëmone. Car
qui auroic voulu ou dérober, ou
fe laiSer corrompre ou prendre
de force ce que l'on ne pouvoit
pas cacher, ce que l'on poucdp!~
îans êcrc plus efUmc, 6e donc
en
l'on ne pouvoîc faire aucun u&-
ge, en le mettant en pièces (~)
Les arts inutiks disparurent avec
l'or l'argent. Il n'y avoit pomc
de commerce entre les Lacëdé~
moniens. & les autres peuples de
la Grece. Il n'étoit pas ractic de
transpercer la monnoye de fer,
qui loin d'être eftiméc en Grè-
ce, n'étoit qu'une occaMbn de
raitlerie. Les Lacëdémdmens fe
trouvoient donc dans l'impôt
) v<M <naoa!ct~.
Astrologues mais ce n'ëco!cp~
pour le devenir & ayant décou-
.vert qu'il ne falloit pas fe neri
leurs promeucs il prit la peine
de les réfuter plufieurs fois dana.
fes Ouvrages.
X V 1. Il yavoic daasce rems~
là des Chrcdens &c des parti&n~
de l'ancienne Philofophie, en-
tr-'autres AdelphiusCe Paulin. Ils.
avoienc le&puvrages d'Alexandre
de Libye~ dePhitocomu~, de Dc.<
mo~rate de Lidus. I1& ppr~
toient avec eux lés- Livres myAl"
oucs de Zoroa~re, de Zo&nen
de Nicothëe d'Allogène de
AIefus, ~c de pluSeurs autres. Ils
trompoient un grand nombre de
perfonnes 6& ëcoienc eux-même~
trompés dans la perfuafion où ils
écoienr, que Platon n'avoicpa~
pcnéerë dans la profondeur delà.
iubftanccinceltigence~C'en:pour..
quoi Plotin les réfuta dans fe~
conférences U ccrivic~ contre
eux un Livre que nous avons in-
ticulé contre les GnoAiques. It
me taiHa le refte a examiner
Amélius composa ju~q~'A quaraB"
re Livres pour réfuter celui de
Zoftrien; & moi j~pporcai plu~
Ceurs argumens pour faire voi~
que le Livre attribue i Zoroaf.
tre ëtoic ïuppofc depuis peu, 6c
fait par ceux de cette fe~e~ qui
vou!oiccc perfuader que leurs
dogmes avoient été enfeignés par
rancien Zoroaftre.
XV IL Les Grecs prcMn-
doienc que Plocin s'étoit appro-
prié les fetitimcns de Numënius.
Triphon qut ëcok Scoïcien Se
Platonicien-, le dit à Amjëtius
lequel 6c un Livre ~auquel nous
avons donné te ncre ~de la diffé-
rence entre les dogmes de Plo<
tin ôc ceux de Numënms. Il me
le d~dia i moi le Car c'ccôic
mon nom,1, avant que je m'ap.
peUaue Porphyre. On m'appct-
loit Malc dans la Langue de moa
pays. C'ccoic le nom de mon
père & Male repond au mot
Grec qui 6gni&e Roi. Longin
qui a dcdic à Cicodame à mot
fon Livre de. la Véhémence
m'appelé Mate à !a cêre de cec
Ouvrage; & AmciMK a traduit ce
nom en Grec.
(~) Amettu~ au Roi &!u~
Vous &ve~Meoque}uCqu'àprc<
Cent j~t gardé le- 6!ence a t'occa-
6on de quetqucs discours qui
ont été répandus par des gens
M célèbres d'ai~eurs~ qut ont in-
cenrïon de faire croire que te~
M (cnrMncns de nocre a m! ne <bnt
M
Fair~qui eft un excellent pré,.
M
fer~auf contre la rbibleHë du
M corps,
dont vou& vous plaignez~.
M
Car je ne prétends pas qu'en ve<
M nanc me voir
je vous mettrai
M en état d'acquérir quelque
nouveau d~gré de fcience. Ne
comptez pas trouver ici rien de
M nouveau, ni
même des. écrits
M
des anciens Philosophes que
» vous croyez être perdus. II y
» a une fi grande difette de co~
Mpi~cs, qu'à peine en ai-jep~
» trouver an qui ait voulu aban-
donner fbn travail ordinaire
pour tranfcrire les ouvrages de
Plodn que j'ai revûs~depuis tout
le rems que je fuis en ce pays<
ci. Je crois avoir tous fes ou-
vrages que vous avez envoyés.
Mais ils font imparties &: rem.
plis de fautes. Je m'ëcois per<.
fuadé que nocre ami Amélius
avoit corrigé le mal qu'avoient
raie les copiées mais il a eu des
occupations plus preHances que
celle-là. Je ne fais quel ufage
faire des Livres de Plotin, quel.
que paŒon que j'aie d'exami~.
ner ce qu'il a écrit fur l'âme &:
fur l'être ce font prëciïemenc
ceux de fes ouvrages qui font
les plus corrompus. Je vou-
drois donc que vous me les en-
voyaŒez écries ëxademenf. Je
les lirois & je vous les renver-
rois promptement. Je vous rc«
pëce encore de ne pas les en~
» yoycr mais de les apporter
vous-même avec les autres ou-
vrages dePlotin,quiauroiencpd
échapper à Amélius. J'ai re<
cueilli avec foin tous ceux qu'il
a. apportés ici. Car pourquoi
~ne rechercherois.je pas avez
empreHemenc des ouvrages &
eMmabtes? Je vous ai dit de
près, de loin, Se lorfque vous
étiez à Tyr qu'il y ayoic dans
Plocm plufieurs raifonnemens
que je ne comprends poinc par-
raicemenc, mais que ~aimois 6c
que j'admirois fa façon d'ccrij
re, fon ~yle ferré & plein de
force, & la difpoGcion vrai-
mène philosophique de fës dif-
fërtadons. Je fuis perfuadé que
ceux qui cherchent la vërieé,
doivent mettre les ouvrages de
Plocin de pair avec ceux des
plus grands hommes.
X X. Je me fuis fort écendu
pour faire voir ce que le plus
grand Critique de nos jours,
qui avoit examine presque tous
les ouvrages de ïbntems, pen~oic
de Plotin. IL Savoie d'abord mc~
prifé parce qu'il s'en étoic rap.
porté à des ignorans. Il s'ccoic
persuadé que l'exemplaire de fes
ouvrases qu'jl avoit eu par Amé<
lius etoit corrompu, parce qu'il 3.<
n'étoit pas encore accoutumé au
~:yle de ce Philofophe: cependant
C quelqu'un avoic les ouvrages
de Plodn dans leur purecc, c'é-
toit cercainemencAmëlius, qui les
avoit copies fur les Originaux
tnêmes~ j ajouterai encore ce que
Longin a dit dans ce même Ou-
vrage, de Plotin., d'Amëlius
des autres Philofophes de fb
tems afin que l'on foit plus au
1,
fait de ce que penfoit ce grand
Critique. Le Livre a pour tiere
de la fin contre Plotin & Gen"
tilianus Amélius. En voici le co'~<
mencement. M II y a eu Mar.
MceIIus plufieurs Philofophes
de notre tems & fur-touc
M dans notre jeuneGë. Il eft inu-
M
nie de nous plaindre du petic
M
nombre qu'il y en a prëfcnie~
M ment
mais lorfque nous étions
M jeunes,
plufieurs perfonnes s'ë-
M toient
acquifes de la réputation
~dans la Philofophie. Nous
M les avons tous vûs parce que
nous avons voyagé de bonne
heure avec nos peres qui nous
ont menés chez un grand nom~
bre de nations & dans plu-
Ceurs villes. Parmi ces Philofo-
M
phes, les uns ont laiCX leur
do&riac par écrit dans le de&
M~ernd'être utiles a lapo~érité~
les autres o~t crd qu'il leur ~u&-
M foie d'expliquer leurs fentimcn~
M i leurs difciples. Du nombre des~
M premiers étoient les Plaïoni-
ciens, Euciide~Dëmocrîte~Pro~
M
elinus qui habitoic dans !aTroa<
de, Plotin 6e fon ami Gencî~
3- lianus Amélius qui font éca~
i
bits préfentemenr Rome le&
Stoïciens Thcmidocle Phë-
bien, & Annius & Médius, qui
"étoienc célébres il n'y a pas
long-tems 6c le Përip~técicien
Héliodore d'Alexandrie. Quant
à ceux qui n'onc pas jugé à pro<
~pos d'écrire, il faut placer Am.
momus ~Ongëne Platoniciens~
avec lefquels nous avons beau"
coup vécu & qui excelloienc
~encre tous les Philosophes de
leur tems, Théodoce & Eubule
i
fucceCcurs de Placon Athè.
nés. Si quelques-uns d'eux ont
M
écritcomme Origëne des dc<
M mons
Eubule des Commençai-
~res fur le Philebc~ ~urie Gor.
M
gias des remarques fur ce qu'A-
riAocc a écrit contre la R.ëpu~-
blique de Platon ces ouvrai
1,
ges ne font pas auez conCdë-
<
rables,pour que lesAuteurs pui~.
» fcnc être mis au rang de ceux
qui ont fait leur principale oc~
~cupation d'ccnre car ce n'e~
que par occafion qu'ils ont fait
ces petits ouvrages. Les Stoï<
ciens, Ermine LyGmache
Athénée & Mufonius qui ont
M vécu a Athènes, les Péripaté.
M
hiAoires~ qu'ils ont comparées
M avec ce
qui fe palloit de leur
» cems.C'eO: ce qu'ont raic~Annms
M Médius 6e Pitëbion.Ce dernier a
M
cherché à fe rendre recomman"
M dable plûtôt par le ~yle que par
M les chofes. On peut ajouter à
(~) Porphyre.
~Beaucoup occupé à imirer P!o<
tin. Il a entrepris de faire voir,
que fon fentiment fur les idées
reçoit préfër~ble a u nccre Se
nous lui avons prouvé qu'il avoit
eu tort de changer de Doctri-
,~ne. Nous avons examiné p!u<.
neurs dogmes de ces Phitofb-
phes dans la Lettre- à Amëlius,
qui e(t auH! gi'ande qu'un Livre.
Nous y répondons a une Lei<
tre qu'il nous avoit envoyée de
R.ome & qui avoic pour cicre
de la façon d-e philofopher de
Plotin. Pour nous y nous nous
fommes contentés. de donner
pour titre à notre Ouvrageie
M
Epitre à Amélius. c<
XXI. Longin avoue dans ce
que nous venons de voir, que Plo..
tin &: Amélius l'emportent fur
tous les Philofophes de leur tems
parle grand nombre de quêtions
qu'ils propofenc 6~ qu'ils onr
wne manière de phitofbpher, qut
leur eft particulière que PIorhl
ne s'éroit point approprié les ~en<
timens de Numënius qu'il avofc
à la vérité pro6cé des Ouvrages
des Pythagoriciens enfin qu'il
ecoic.plus ëxa< que Numënius,
que Cronius que Thrafille.
Après avoir dit qu'AmëHus fui-
voit les traces de Plotin mais
qu'il ëcoïc trop ë~eïrdu dans fes
explications ce qui faifoit la dif<
férence de leur Ayle il parle de
moi qui depuis peu avois acquis
la connot~ancc de Plotin, & dit
notre ami commun le Roi qui
eft Tyrien d'origine compo-
? pluueurs Ouvrages dans le goût
de Plotin. Il déclare par-là que
~'ai'évkë les longueurs peuph!<
îotbphiques d'Amétius~ pour imL-
ter te tour de Plotin. Le jugemenc
de ce premIerCrinque de nosjours
~umc~ pour faire voir ce qu'il &.uc
pcnfer de Plotin. Si j'eune pu aller
ToirÏ.ongin lorsqu'il m'en prioi~
il eut point fait de réponfe avant
que d'avoir fait un nouvel exa-
men de (es fentimëns.
X X I I. Mais s'il~: befoin de
rapporter ici le jugement des Sa..
ges. Qui eft plus fage. ou plus
vcridique qu'Apollon ? Amelius
çonfulta ce Dieu pour favoir
ce qu'étoit devenue l'ame de PIo-
tin & voici la réponfe que fie
celui qui avoit prononce que So-
crare étok le plus ~age de tous
les hommes. ,Je chante une hym.
~ne immor~He pour un excel-
lent ami. Je veux tirer de ma
~guitarre des fbns admirables.
j'invoque les MuM\a6nqu'eI~
Jes joignent l'harmonie de leu.rs
voix a mes ïbns comme elles
Srent lorsqu'elles aiderent Ho~
mère à chanter la colère d'A<
chilleôe desDieux.SacréChœur
des Mufës chantons tous en.
Semble Je ~erai au milieu de
~vous Génie qui cciez homm~
& qui préfente.
auparavant
~menc êces dans l'ordre Divin
des Génies de puis que vous
r êtes délivré deschaînes ducorps
du tumulte des membres.
Se
Vous vous êtes livré à la fageiïë;
vous avez abandonné les mc<
ch~ns, afin que votre âme ref-
câc toujours pure. Vous avez
adonne la. préférence à cette
voie où brille la clarté Divi..
~vine, où régne la junice. Lcrf.
que vous raiïiez des efforts, pouf
vous échapper de ce torrent d'a<
~mertume de cette vie terrcf-
tre, de cet état de vertige lorC.
"que vous ''ciez au milieu des
"flots &: des tempêtes les Dieux
vous ont fait fouvenc paroitre
des ~gnaux pour éclairer vo-
cre ame dans ces routes tortueu-
fes, & pour la conduire dans le
,) vrai chemin dans la voie éter-
,) nelle. Ils vous frappoient de
w Mquensrayons de Iumiére,pour
,,vous éclairer au milieu des ce"
~nëbres. Auu! uc vous livriez~
vous pas au fommeil & lorf.
,,que vous cherchiez à Fëloigner
au milieu des Hors, vous avez
dëcouverc des chofes .~dmir~
blés qu'il n'eft: p~s facile de
), voir & qui ont même échappé
~a ceux qui ont recherché la fa-
~gcCë.Prë&ncemencquevous êtes
dégagé d~Fenveloppe du corps,
vous avez été admis dans rat-
Semblée des eiprics. Ceû-Ia qu~
fë trouvent Famine, les ~ëHr~
agréables toujours accompag.
uës d'une jpie pure. Là on fe raC.
$, &Ce d'Ambroine on n'eA oo-
~cupë qu'a aimer: on refpire l'air
cranquiHe de l'âge d'or. C'eH-U
qu'habicenc les freres Minos
6c Khadamante le juAeEaque,
~PIacon~Pychagore; en un mot
tous ceux qui & font livrés à 1'~
mour des biens éternels; ils font
~prëfëncemenc dans la claiïe des
heureux gcnies. Leur ame jouit
d'une joie continuelle au milieu
»des fêtes. Vous, après avoir li.
vrë une infinité de combats,
vous êtes parvenu au féjour des
fages génies où votre bonheur
fera durable. Finitions Mufes,
cette hymne faite en l'honneur
de Plocin. Voilà ce que ma gui-
tarre avoic à dire de ce bien-
heureux.
XXIII. L'Oracle que nous
venons d'entendre a décidé que
Plotin doit bon, d'une grande
douceur 6~ d~unc fbcijete très.
agréable 0~ c'eA ce que nous
avons va par nous même dans
le tems que nous avons vécu avec
lui. Apollon nous apprend auHI
que ce Philofophe dormoic peu
que fon ame étoit pure, qu'il étoic
toujours occupé de la Divinité
qu'il aimoit de tout fon coeur,
qu'il déSroit avec empreGcmenc
de fortir de ce fiécle corrompu.
Eclaitc ~infl ~'unç lumiére Di~
vine
'VIne
vine il ne cherchoic qu'a s'éle-
ver vers l'être ûiprême par' les
voies dont Platon fait mention
dans fon Banquet. Au~ Dieu lui
apparut-il, il eut la commu-
nication intime de cet Etre fuprê-
me, qui eft fans Sgure, donc l'on
ne peut pas donner la repréîen~
tation & qui enfin e~: incompré.
henuble. J'ai été aCez heureux
pour m'approcher une fois en ma.
vie de ce Divin Etre & pour m'y
unir. J'avois pour lors îbixance
& huic ans. C'écoic cette union
qui faifoit'tout l'objet des déCrs
de Plotin. Il eut quatre fois cet.
te Divine jouMance pendant que
je demeuroi~ avec lui. Ce qui fe
paNë pour lors e0: ineSabIe~
1,
Les Dieux réclairoienc & le di.
ngeoiënC) lorsqu'il s'ecartoic de
la vraie voie..L'Oracle nous fait
entendre qu'il ne compofoic fes
Ouvrage qu'en rëC~chinanc fur
ce que fes Dieux lui faifoient voir..
Les fpëculatioas humaines onc.
leur avantage. Mais quelle diC.
rance n'y a.c-i) pas de-là à.la con-.
noi~ance des Dieux ( )
XXV. Telle eft la vie de PIo-
tin. 11 m~voic charge de l'ar-r
rangemenc de la révifion de-
fes Ouvrages. Je lui promis
à tes amis d'y rravaiHer Je ne
Jugeai pas a propos de les raa<
ger confu~cmenc fuivant !'or~
drc du tems qu'ils avoient ccc'
publies: j'ai imicéApoHodore d'A-
thènes, & Andronique le Péri*
paccdcien. Le premier a recueiL.
!i en dix Tomes ce qu'a faie:
Epicban~e le Comique 6c
l'autre a mis de fuite les Ou~
vrages d'Ariftore & de Theo~
PMc/c~~y~
c~ p~M/?.
E que Porphyre dit de~
Génies, nou~ a paru de<
mander un €~la.M'ciue-
ment & nous avons crû
que le Le~ur verroit avec quel-
que pl~i~r les diverfM idées de&
hommes a cefujei~
Cf ~7f~~
~f~
L'cxi&en~ <îes ~ge~~ot~~o~
<
dogme rc<;û prefquc gëneraie-
rnent chez cous iesjmfs. Lestées
Saducéens contredifoieû~ cecce"
dod~me~ enni~nt qu'il y câtde~
Efprits (~), ce qui doit p,iroï<
~rës nogulier~ puisque les Li-
tre
vres facrés de l'ancien TeAa.
ment & même le Pentâceuque
iuppo~enc en une infinie d'en~
droits qu'il y a des Anges. L~
premiëre efpéce dont it foh: par-
le dans l'Ecriture~ e~ celi~ de~
Chérubins. Dieu en avoit place
un àd'encrce du Paradis cerre~rc
(~) pour garder l'arbre de vie
après la dcfobéiHantedu~premier
pere. Le Prophécc Ezëcbielîup~
po(ë (~) qu'ils avoient des ailes.
(«) AA. c. i~. v. 8.
(~) GeneC c. ~v. t~.
(~);E~ch~c. 10. v. & 10~
tes Commentateurs qui ont faic
M description de la ngure de$
Chérubins( ) ont moins confui--
ce rEcricure que leur propre ima~
gination: aanien onc ils raie des
montres. Ils ont crû qu'ils ce<
~oienc de rhonTme~ de F~gte~ du
bœuf& du lion. Ils ~vorenc, di-r
&nc-ils, !e vi~ge de l'homme~
le dos couvert d'un grand poiiu
comme celui de la crinière d'un
Hon, les cuiues oc les pteds de
veau &e !e corp~ couvert de
quacne grandes aitës: d'auere~~
IbsoRcdëpeinrs comme un hom-
me, dans I& t&ce duquel o~
Toyoiriarace de l'homme, d~
bœuf & du lion de trois côccs y
un aig)e place fur un cafque
qui couvroic cette têce~ trois ra~
ces. Entre Se derrière les épaules
on voyoit quatre grandes a~tes,
deux de chaque côte. Cette ngu-
re avoit quelque rapporc aa
(«) Petau
7.
~4~c/. L
CMïimant.GeneC c. 1.
~) Job. c.;8.T.
ï. c. i;. Calmer
99
miére. Origene a prétendu~ que
fous le nom d'eaux fupérieures
que FEcricure place au deuus du
Firmament, & que le Prophéte
invite à louer le Seigneur, il ne
falloit point entendre des eaux
réelles, mais les efprirs bien-heu..
reux, 3e que les eaux inférieures
qui font placées dans les a.bîmes
n'écoienc autre chofë que les Dé.
mons; mais ces allégories ont
tjrouvé peu de parcitans. Ce qui
eA con tant par l'Ecriture c'eA
qu'il y a un grand nombre d'ef-
pries mcchans~ dont la principale
fbncHon eH depcriccucerles hom..
mes, & de les induire en tentation
(~). Ils n'étoient pas mcchans
dans t'origine mais ayant voulu.
fe rendre in dépendons de l'Ecrc
fuprême, ils font reftés dans cet
écathabicuel demecbancecé. Le
(a)Tobie c. 3. v.8.
(~) Tobie c. 6'. v. i9.
té par le mauvais efprit (~). C'ë<.
toit une opinion re~uc chez Jes
Juifs, que iesD'abIes avoienc parp
à tous les malheurs qui a6H-
geoienc les hommes. Ils croyoiertt
que la plupart des maladies de-
voient être ~ribuëcs a l'opéra~
tion des démons its pentoienc
que quelques-uns de ces efpric~
préfidoient aux maladies du jour,
& d'aucres à celles de la nuit. Ils
ne doutoient pas que David ne
iuppofac cette domine l'orfqu'il
parle du démon du midi (~).
M~is S le genre humain de~
ennemis terribles dans la perfon~.
ne de$ mauvais e~prics, il a auE
de puiCans prote~eurs dans les
Anges, dbnt les fondions ~bm d~
veiUer fur la conduite des gens dc~
bien~ de les fecourir c'ett c~
que David fupDo~c lorsqu'il con-
~)Luc4.v. &
(t)Epit.ï.c.v.8.
(c) Matt. 8. v. 31. Marc v. ire Luc!.
y'3~'
re eft l'Enfer d'ou ils ne (brceot
que torique Dieu leur permet
d'aller tenter tes hommes car
S. Fierre & S. Jude ~uurenc («)
que les Anges rebelles furent pré-
cipités dans le Tartare pour~
être punis }ufqu'~u jour du juge-
ment. Le Chef des Démons ccoic
connu chez les Juifs fous le nom
de. Béelzebut (b).
Si l'Ecriture nous apprend que
le<s hommes ont de cruels enne~.
mis dans les ~n~es rebelles elle
prouve auffi qu'ils ont de puif-
fans amis dans les bons An.
ges. C'écoit une opinion reçue
con~âmmenc chez les Juifs, que
chaque )erfbnne avoir un Ange
pouri.e< irigcr. Jeïus-Chri~ t'au-
torife~ orfqu'U dit (f) nemé-
priiez .Lucun dé ces petits par.
(~)A~esit.V.Ï~.
~) Matthieu 14. v. 31. & 13. V.4~' & ~0.
(~ Mat.:6.v. ~3.
3~ D~f~~
tre de prier fon Père y qui enve~
roic à ion fecours plus de douze
légions d'anges.
S. Paul eit celui de tous les
Ecrivains facrés qui~ous inftruit
le plus en détail des différens
ordres des efprits céle~es ( <%).
Maimonide croyoit à la vérité
;avoir découvert dans l'ancienTeC.
tament dix efpéces différentes
d'efprits. Mais S. Paul s'eft ex-
pliqué plus clairemenc. Il parle
des Principaucés des PuiSances,
des Vercus~ des Dominations, des
Trôner des Archanges (~)~ S.
Jérôme examine d'où l'Apôtre a
tiré ces connoi~Ïances. Il prétend
que c'eft dans les traditions des
Hébreux. S. ChryMome aURre
(~) que rEcricure ne nous a pas
~TiUem.p.;7.T.t<
~toit qu'un Ange 8~ que ce-
lui qui avoit donne la Loi~ étoit
un des Créateurs du: m~ndc
6e même un mauvais Ange,
rapport de Saint Epiphane.
Saturnin diMp~e de Mé~an~
dre enMgnoic (~) qu'iL y ~voic
un Pere Souverain, inconnu irouc
le mon~e, qui avoic -fait les -Anges
les Archanges, & les autres na~
t.ures fpirituelles & celles. Il
croyoit que tepc de ~es Anges
s'étoient &)uAfâit& à la puiNancc
du fbuverain Pere 6~ avoient
~réé le monde ~Ctouc ce qu'il
condent~ &ns'que .Dieu !e Pere-
e~eûtconnoM&ncc; q~eces An~
ges pou&doient chacun leur por-
tion du monde qu'ils étoient
Auteurs d'une pârcie des Prophé-
ties mais: que tes autres venoieiïe
de Satàn ~ennemi des Anges;
~Tiiem.T. t. p. 117.
Créateurs de l'Univers, & part!-
c~liëremenc du Dieu des Juifs,
qu'il difoit être auui un Ange
l'un des fept qui avoient créé
le monde. Il ajoutoit que Dieu
ayant faic paroître une image
toute briliânce, l'~yanc auffi.
toc retirée, tous les anges Créa..
tpurs ravis devoir vu cette im~
ge qui étoit difoient ils celle
de Dieu, s'.étoient auëmbles ~c
que pour imiter cette image, ils
avoient formé un homme, lequel
ne pouvoit que ramper fur terre
comme un ver~ jufqu'au tems que
Dieu en ayant eu compatEon
parce qu'il étoit fait à fon im~
ge lui avoit envoya une ccin~
celle de vie qui favoit anime
& l~voic dreffé fur fes pieds. Il
difoit que le Dieu des Juifs &:
tous les autres Princes Crcaceuys
du'monde s'ccoienc fbuteves con~
tre le Pere & que le Chrift fon
pils étoit venu s'oppofër eu~
"pour détruire le Dieu des Juifs,
&uvcr ceux des hommes qut
écoienc bons ~e perdre les me'"
chans avec 1-es- démons qui les
apitoient.
Bafilide difciple ~uiE de M~
nandre, mettoit diverses gênera
tiens en Dieu ( ) dont 1~ der-
niére avoit produit des Anges qui
a.voicnc fait un Ciel. Il precei~
doic que ces Anges en ~voient prct~
duit d'autrès qui avoient fait
un fecond Ciel fur le modéle du
premier, & ~tm! toujours fuece~
~vemenc juïqu~u nombre de 36~.
Cieux avec une infinité d'an-
1,
~ufqaels il donnoit des noms
ges, qu'if
tels lui plaifoit. Yt foutenoit
que les Anges du dernier ciet,
qui eft celui que nous voyons
avoient fait tout ce qui e(t dans
Docre monde, qu'ils avoient dif'
~) 1~. p. ne.
fritte ehtr'eax' tes provinces &
tes peaptesde~ terre; que le
chef de Ange$ ëtoit te Bien
~csJ~i&~&Me ~ous ~es&~ltres
s'ëcoicnt réunis ~bntre lu!, parce
~au p~}u<B~e 'au partage fait
eot~o~ voulu fbuinec-
tjM t~tesie~ canons a Henné.
H ~ttrM<~))Èic& Prcp&ettes aux
Anges crë~uj~, & Loi aa
Juirs.
Djeudes Æ..
C~pôcr~te & disciples
~cribuoienc(~)I~.er~àtïon d~
B~dc <â de$ An~s, qui ne vou-
ktenc poih~reconn~tre i~uto-
M~ d~Die~ }
ÏL~V~bt~fniens ét~btiNoient
~e~eEo~~) divins en trois
c}~s. tts cr~yoienr que le dia-
b}e ~voit étc produk pïLr !ecret~.
t~~cEoh, ~cavoit produit ceux.
~ui ont crée le tnontle.
(~ J~.p. i<8.
~~) l~p.~n~
Oromazes le bon principe,, & le
mauvais Arimanius 3 que le pre~
mier renëmbloic ~Ia lumière, <8c
l'autre aux ténèbre~ Se à Figno~
rance qu'Oromazes étoit né de
la plus pure lumiére, & Arimar
nius des cënébres, qu'ils font
toujours en guerre. L'un a fait
CxDieux, ajoute Plutarque ( };
M
le premier e& celui de bienveit-
lance, ie fecond de vérité le
croiCéme de bonne foi le qua-
criéme de fapience le cinqui~
me de richeflës, le Hxiéme de
joye pour les chofes bonnes &
bien- faites. Arimanius en a pro"
duic fix auHi, tous adversaires
,~& concraires ceux-ci. Les
Chaldéens difbienc auH!, qu'O~-
romazes avoic fait vingt, quatre
Dieux qu'il avoit mis dans un
ceuf; & que les autres qui avoient
été faits par Arimanius en pare;!
( a) Tta<L~'Anuot.
nombre avoient gratté- 6c racine
tant cet ceuf, qu'Us l'avoient
percer & que depuis ce tems-la.
les maux
avoient été pêle-mèle
brouillés avec tes~ biens. Il eft
difficile de ne pas croire que ces
extravagances ne ca.chau€nc pas
quelque fens aHëgorique.
(« ) M~'cHrM<~e~y~Mj' coM/cr~/F~~t/~H~'
t/0/<~M~H~
Po<!< or~r
~M/?M '~«yMT yM~~OÎ~~
~M~~
~M<e<
~ro/og~
~~OK~ ~~<B~M~M~
c«~/?~HW
~) Orphée~ v. ~r.
(~ ). Fabric. bibl. gr. c. S. p. ~77. Pintat"-
~ae des Oracles qui onc ceSe.
dans Homère & dans Flacon. Ôr-<
phce croyoit auHi que chaque
me
homme ëtoic
étoit' procégc
prorég'é par un bon
Génie, &c per~cutë par un mâu*
bod
~t )Enneade3. L. n. p. i~f,
(~ ). De mySonisJp. i. c. i f.
écoiene toujours accompagna
d'une grande fuite de Démons
dont la plus grande facisfa~ion~
écoic d'êcre pris pour les Dieux
à la fuite désuets ils étoient (
Maxime de Tyr traite l~jqueC.
tion des Esprits confbrmémenc
la doarine de Platon, dans fa di~
fertation fur le Dieu de Socra-
te ( ). Il prétend donc, qu'il y
a. des intelligences mitoyennes
entre les Dieux & les hommes
qu'elles fervent d'interprètes aux
hommes auprès de la Divinicé;
qu'elles font en t.'ës grand nom-;
bre;5 qu'elles rendent continuel-
lemenc de bons fervices au genre
/MM~ M~?
MMMor4dit Servius, Meccrc M<w ~e~-
<~pMnK~
(&)Magna <%M~4~ C/? <!M<M4nWt ~<Ï~«~H~
habeat <ï~ ortM M<!M'MMM~~ CM/?O~MM!~ An-
H~e~on~ Aiat. ~Vni. v~ to.
étoient auBi perfuadés que les
Royaumes ~c les Eglifes parcicu-
Mères avoient chacun leur Ange
(~). Origène a pluscenfukë à ce
~ujec fon imagination dërcgtée
la véricc ou lauconcé. 11 a pré-
tendu que les Anges étoient pri.
vés de la préfence du Pere iorC-
que celui qui eH: commis a leur
foin fuccombc à la renradon. Il
C'a pas craint d'avancer ailleurs
fur un paffage du Deuceronome
mal entendu que les anges dans
le Ciel tîroienc au fort pour fa~
yoir de quelle nacion, de quel~
!e Province de quelle personne
ils feroient !es gardiens ( ). Car-
te Fabri n'étoit pas moins vi(!on-
nairc q
paire u O. g Je 'ue
qu'Origène. penfe
ne penCe
pas, dit Gafraret (f) avoir ja-
mais.rien Id de plus ridicule, que
haut.
étoient des Démons, ce qui re-
vient à peu près à l'opinion des
Juifs, donc nous avons parle plus
Il eft donc contant, .que l'exif-
tence des cfpncs eft un dogme
(~ Petau ~Mg. 1 t. c.
(~ Enneade i. 9 n. 14. p.
qui a été généralement reçu par
tout. Il n'a ëcë concède que
par queîques particuliers qui
paffoient pour penfer très mal
de la Divinité. Les Epicuriens fe
diftmguoient parmi ces incrëdu<
les. CaHius qui étoit de cette fëc-
te, difbic (~) qu'it n'ëcoïc nulle-
ment croyable qu'il y eût des
Démons, ou des Génies & que
quand il y en auroic, il feroit ri-
dicule de croire qu'ils priuent
Ja figure & la voix des hommes;
& que leur vertu & leur pui~Ian~
ce s'ëcendiSenc )ufqu*~ nous. Et
confequemmenc i)s ëcoîenc per-
suades (~)~ que tout ce quel'o~
ditbîcdesa.pparicions des efprits,
i!co!c que contes de vieilles ou
d'ë~prics foibtcs. Nous ferions fans
doute beaucoup plus inftruits de
d-
Génies mais c'eA précifëment
cette raifon qui nous a détcrmi~
joés à le réicrverpour un article
parciculier dans lequel nous
1,
donnerons l'abrégé de fon fvf.
terne.
Jamblique vivoic dans un Cë<
cte, où l'attention des plus cé~
3
lebres Philofophes ëcoic tournée
fur le commerce que les hommes
pouvoient avoir avec les Génies.
Oh ne peut lire leurs Ouvrages,
fans être rebucc de ce délire con-
tinuel, ni fans être étonné de
trouver au milieu de ce ranaciC-
me beaucoup de connoiuances,
&: les principes de la plus haute
piété. àPorphyre avoit écrie une
Kttre
un Egyptien mmé Ané
bon, dans laquelle il propofoic
diverfes questions fur la natu..
re des Démons fur la divina-
tion & fur la Théurgie c'eft<
Ip
a-dire fur le fecret de procu.
rer à l'âme une union incime
~v6c la Divinité. Jamblique fous
Je nom emprunte d'Abâmmon
co<npo& fon Ouvrage des Myf~
tërCs des Egyptiens dans le-
quel fon intention eft d'éclat
cir toutes les diSculcés de Por-
hyre. Il y traite très au long de
'apparition des efprits & il cn<
tre dans un très-grand détail de
tout ce qui te paffe dans les en..
trevûes des hommes avec les Gé-
nies.0
Il prétend (<) que les yeux font rë-
jouis par les apparitions desDieux,
~u lieu que celtes des Archanges
font terribles celles des Anges
font plus douces. Mais lorfque les
Démons lesHéros apparoiNenc~
ils infpirent l'effroi: les Archontes
caufent une impreffion de dou*
leur en même tems que l'époa.
vante. L'apparition des ames n'eO:
(<t)L.t.c'
pas tout à fait fi défagréable que
celle des Héros. Il y a de l'ordre
& de la douceur dans les anpar!
tions des Dieux, du trouble 6c
du d~rdre dan$ celles des dé-
mons du tumulte dans celles des
Archontes. Lorfque les Dieux te
fcnc voir (~) il femble que le
Ciel, le Soleil la Lune aillent
s~né~ntir. On imagineroit que
la terre ne peut pas réG~er à leur
préfënce 3 à l~pp~ricïon d'un Ar.
change il y a tremblement dans
quelque partie du monde elle
eft précédée d'une lumière plus
grande~que celle qui accompagne
îes apparitions des Anges. Eite e~
moindre à rapparidon d'un Dé-
mon elle diminue encore
lorfque c'eA un Héros qui & fait
voir.
Les apparitions des Dieux font
(~ C
tr&s-br!l!anccs. Il y a moins de
clarté dans celles des Archanges
&: des Anges. Celles des DémoM
font obfcures mais encore moins
que celles des Héros.Les Archon-
tes qui préfident au monde, font
lumineux fi l'on excepte ceux
oui ne font occupés que du foin
nés chofes matérielles. Car ceux-
J~ font obfcurs. Lorfque les ames
apparoiCenc, elles reuembtenc à
une ombre. Les vivons qui vreo-
nent des Dieux, font comme des
éclairs celles des Archanges &
des Anges reHembtenc a une lu~
mfére très. pure; celles des D&-
mons à un feu trouble & très~
agité, au lieu que la iumiére qui
Accompagne les apparitions des
Dieux ou des Archanges, eft im~
mobile. Celle que l'on voit, lorf.
qu'on apperçoit le)Anges, e(t dans
un doux mouvement.
Les Dieux purifient l'âme (~)
MO;.
les Archanges la rappellent et-
le les Anges l'aSrâncbiGent de3
liens de la matière les Démons.
au contraire la portent à facisrai-
re les dénrs de la nature. Les Hé~
ros lui infpirenc 1'a.mouf des cho-
tërïet~.
fes ~enCbtes 5 & les Archontes
ne t'occupent que des foins ma.
Les Dieux dans leurs appari-
tions (a) donnentla faute au corps,
là vertu à rame 8c la purece à
j'c~prit. Ils perrec~ioûnenc toutes
les facultés de l'homme. Les Ar.
changes produifent fbuvenc les
mêmes enets mais non pas dam
la même plénitude. Les Anges
~bnc bienraitans ils le font eo~
eorc moins que les Archange?.
Les Démons ~ppefannHënc le
<orps, rendent malade, retiens
nent ceux qui onc des dcHrs etc..
(<~C.~
v~ Les Héros portent quelque-
<
MC. 7.
parition des Dieux & des Anges
(<<) eA fi fubcite, que les yeux cor-
poreis ne peuvent la Soutenir.
Lorfque les Anges fë font voir
ils agitent rair de façon que
les hommes n'en font pas incom-
modés. On entend du bruit dans
l'air à l'apparition des Héros. Les
Archontes font accompagnés de
fancômes. L'ame reuenc une joie
ineffable lorsque les Dieux lui
dpparoiuenc elle produit pour
lors des ac~es d'amour. La vûe
des Archanges donne de l'intel.
ligence pour tes chofes fpirituel.
tes. L'apparition des Anges inf-
pire l'amour de la raiCon de la
&geue, de la vérité de la ver-
tu.LesDémons donnent aux hom.
mes le dé6r de la génération
ils augmentent la cupidité. La
~)C. 8.
(~ C.
y fait faire de bel.
vue des Dieux
les adions, & procure de grands
biens. Les Démons les Héros
les Archontes, ne donnent que
des chofes matérielles, terreftres,
~c mondaines.
Les Dieux ne fe font voir qu'eut
gens vertueux ( ) après qu'ils
ie font puriSés par les facrifices..
lis les forti fi ent contre les vices
& les payons. Alors ce que les
gens de bien tenoient des d&-
mons, s'écHpfe comme les tc<
nébres fuyent devant lé Soleil.
Lorfque les impurs facrifient, ils
n'obtiennent point par-H la gra.
ce de vp!r I~s Dieux. Ils attirent
feulement les esprits mcclians,
t
qui les excitent au crime.
Il y a des Dieux de diverfes
pfpécps (~). Les uns ont des corp~;i
& il fauc iacriHer à ceux-ci des
(~)L.c.ï.
~) L. c.t~
choses (enGbles. Il yTn a d'au.
très dégages de la matiére (~)~
il ne leur faut rien of&ir de ter-
re~re. Ces derniers ne font aux
bpmmcs âne des pr~fens fpiri-
tuels Les Provinces font cotn~
mifes à rinfpe~ion des Dieux Se
<des Anges auxquels elles ont écc.
parcagées (~).
La Théurgie (~) qui eft l'art
de commander aux efprics, a ëcç
apprifë aux hommes par Mercu-
re &: expliauëe par Bycis qu!a
avoit étudiee îes Hiëroglyfes
g d'E<-
gypte. Les Tbëurges paubiçnc
( ) pour avoir le fecret d'é-
voquer les Dieux par des parp-
les my~ërieufcs ôc loriqu'il y
avoit quelquerëGftance,laThëur<
gie avoit recours à des mena<
C. 17.
~)C.
(c)
L. c. t,
<~) L<.c.
ces qui. triomphoient de l'opi-
ïliâcrecé des EHeux (~)~ c'eÏt ce
qu'auurenc Jamblique 6c Cherë<
mon. S. AugufUn a eu connoif.
fance de ces cérémonies excra-
vagantes & il en fait mention
dans fa Cité de Dieu (~
On a pû remarquer, qu'Iam<
oblique parle de quelques ordres
d'esprits, que les autres Auteurs
profanes n'ont pas connus, cona~
me des Archontes & des Archan-
ges. Ces derniers n'étoient pas,
inconnus à Porphyre. Gale a ob-
fervé (r) que le nom d'Archon~
te avoit été donné au dëmon par
J. C.~}. Quant aux Archanges-
~~r~~M~
e. XI.
K~
0/?W~ ~!f~~M ~~MrM f~fy~Cf ~<c~ y
De civit. Dei L X..
(f) Gale fur le cl~. 7' <Ï€ S. d'iarabll~~
4~)JeMC.t~.v.~ï.
Gale a prétendu ( ) que Tes Uvrpy
des Jmf~ & des Chrétiens avoienc-
pu apprendre à Porphyre & à
Jamblique l'exigence de ces et<
priCb mais il eft crë~ poBIbie au~.
i!~que ce fbit dans tes Ouvr~.
ges des Chaldéens que ces Philo.
fophes ayent puiÏë cette connoi~
fance. Car il e& confiant, que les.
Platoniciens des derniers tems !i-
~bient plus les Ouvrages de Zo-
roaftre & les li vres profanes, que-
ceux des Chrcuens. Il eft cerraiït
au~,que les Chaidéens admec~
toient des Archanges (~). Gro-
tîus ëcoit perfuadë, que c'ëtoic
à Babylone que les Juifs avoient
appris l'exigence de cet ordre de
Gën!es ce qui pourroir con-
firnier l'opinion de ce favant hom-
me c'eA qu'il n'e& point parlé
L~O
(«t) in /<&W~ ~H< ~p~/<MMW <&~M~ ~t~
~<M or;go 4M<MM~ C/~ ~M~<tM<J~Cf«~
~M<&HJ «M~M &wnaM<e vertantur in ~eo~ ~M
appellantur. animales ~HO~ ~M~M~
<M~~ny«~ ~M P~M~~ <~ L«~ Servtm ~ut ~e
3 Livre de i'En~de.
~) Jamb. f t. c. t.
~) Max. Tyr. dtH. 17~
elles veillent fur la conduite des
sucres hommes.
Les Thëotogiens Chrénens ont
auu! examiné la querMon, (I les
ames pouvoient devenir Anges
Ptc!!us a traité cette matière. 11
ibudenc f~) avec raifon que les
âmes des hommes ~anc des eïpë-
ces abfolument di~reates des
Anges, cette tranfmutation n'eNr
pas poSbtc. Origène avoir penfX
di~ërctnmenc~ comme nous rà-
vons vA plus haut.
Il y avoK parcage de <entî-
mens entre !es Anciens fur ftm~
Morta!ttë des Démons~ HéSode
cite par Piurarque (~) prëcen?-
doic, qu'a-pr~s certaines rcvotu-
tions ils venoient à mourir. Le
tems de leur durée, ajoure c'!t,
eft de neuf mille fept cens vingt
ans. D~àucres cependanc la font
(a} Ptellu~ de omn. ~o~ n. pi 9~. Fabr.
Grec. Tr p. 84.
) Plut. des Ondes qui ont cc~
plus courte. Les Stoïciens ncd&
terminoient point le nombre
d'années queie~Dëmons vivoienty
mais ils fbatcnoienc qu'ils écoienc
mortels, & qu'en une C grande
ïnulticude de Dieux que Don
tjeoc (~), il n'y en a, qu'un' ïeui
qut foit ccernet & immortel &c
que tous les autres ont eu con~.
mencemenc par naiSancc, &e
prendront fin par mort. Les PIa"
toniciens qui croyoient !e':jGëEfies
immorcels prétendoienc en m&-
me cems qu'ils écoienc pa~Eb!~s (~).
.Le nombre de ces etprics a été
auS l'objet de la: Spéculation des
curieux. Enée de Gaze copiant
ce q.u'il avoit vd dans les Phi~.
lotophes Payens, a écrit (~) que
le ciel, rair~ la cerre~ ia mer,
(a) Campanella J
Riolan Symphorien
y
Champier aHurent que quoiqu'il aycnt fait,
ih n'ont jamais rien pu voir de furnat trei,
au moins de ces œuvres qu'on difLit de leur
tems procéder des Démons.
( Curiofités inouies, z. partie c~ 7. P*
379.
qu'on doit croire ne raccorder
~m~s que pour des r~ifbn~ fore
importantes
TABLE
DES
MATIERES
contenues dans ce Volume.
` A
A B~Kwwe des viandes <~« Animaux,
JT\. viande.
~c~M~. Lieu défère joigne d'Athènes &
ma~ fain ~9. Pourquoi Platon le choiCc
pour (a demeure, ibid
'~c d'or. Pourquoi il a été appellé ain~i par les
Pocces, t f
~~M~. Sacrifices humains qu'on lui ~aifbit à
Salamine, ï ~&
J<Combten
L'Aigle eft l'interprète de Jupiter, t8?.
~f.
ve,
cet oifeau a la vue perdante, 19~
Cec oifeau eft l'interpréte de Miner-
188
~~<noM~. Sentimenc de ce Philofophe M fujet
des Génies, ou Démons, ~n. ~~H~.«
--0
~/u~. Elle vient, dic-on~ fur l'etu pout enten-
dre chanter, 11~
t
~ntc. Sources etnpoî~bn~esqmtbrmeBtIesliens
de notre a~e ) f f. ~r /«<v. Cao<e de fes dé~
~ordres, f~. Èiie dépend de ce oui fe
paiïe dans le corps ~r. Combien les choses
~ën6ble< prennent (or elle ~~v. De
ceux qui dirent que nous ~ens deux ames
< La ~tuanon de l'aine m~ue fur la (ànté~
7~. Idée que les Platoniciens avoient de l'a-
me du monde ï ~7. ~M~. Etat des ames
ieparées de leur corps par violence ï 3.
~~v. Qui font cethn dont tes Mapciens abu-
fent peut leurs opérations iy~ L'âme e&
attirée par une vertu fecrette dans le corps
qu'elle à habité, i Que toute ame capable
de fentiment & dé n!e<noire eft raifbnnable
177 ~M/. Il y en a de bonnes & de mau-
vaifes 1~8. Commet elle dépend des dif-
pofitions du corps ibid. Ce qui la fouille,
~l6.f.QueUeeA(a nowriture ~i~.
En quoi elle eft fouillée par.un corps trop
gras, ) i~. Ce que les anciens Peres penfoient
de fa nature 40~ ~w~ Si les ames peu-
vent devenir Anges, ~~f
~M~w. Tems auquel il ~e mit au nombre des
Disciples de Plotin 33~. Son caractère &
fes études ibid. Son vrai nom,; 9. Ouvrage
~u'il dédie à Porphyre, & Lettre qu'il lui écrie
à ce. 6~et, f7. <M~.
Amilcar, furno.-nmé Barcas. Etrémicé à laquel-
le il réduiCt les Phéni~ens révoltés qui
étoienr à la folde des Ci rtba~incis~ < 6. Com-
ment iL les fit périr, ibid. Il ne peut fe fou-
mettre à ratage de manger les hommes, t<7
~Mïc/Fj. li
abolit en Egypte les facrifices hu-
mains qui s'oHroient cjunon~ 16;J
J
'~KCHr. Erreur de ceux qui penfent que les
plains de l'amour contribuent & la (anté 77
~MC. Cet animal eA fujet au cathare 1~1. Re-
proche qu'un Auteur lui fait de fa malpropre-
té i~
~M~ Leur exiflence étoit un dogme généra-
ralement reçu chez les Tuirs, 381. Leurs dif-
férences efpeces ibid o* ~M~. Signification
de n~r nom 3~. Du tems teur.creanpn
3Sf. Où les Juifs apprirent leurs
homs~ 387. Noms de ceux dont ileA parlé
des gens de bien ,390. <<
dans l'Ecriture, 388. Ils font les protecteurs
Leur corpo-
réiteinCnuoe dans l'Ecriture, ~t. Des An-
ges ~araiens, 39~. ~pn~ion des An-
ses la çon&mmation des ~ecles 39~. Des
<Ï!Hprens ordres des Aoges ;96. ~yKW. Ce
que les Pères des premiers ~ecles ont pen~e <da
leur narure a 3~ <!r /M<f. Rêveries des pre-
miers Herétiaues à leur fujec 49~. ~yM<v.
Do~hine des A"ges gardiens regardée dans
l'E~life comme une wérité conitante 4~4
Ce que les Përes ont penfe du nombre df
Anges 4~/
~~M< de l'Arerhufe, qui ebéiuent à la voix
de ceux qui les appellent, 8<
~~MM~. But & plan de Porphyre dans ConTrai-
t~ de l'AbfUnence de la chair des Animaux
~7' ~~M~. Par qui fon fyfc&me a ère com-
battu, it. Raisons de ceux qui Foat attaqu.é,
yM~. Pourquoi les Anciens s'ab~ce.
noient de la chair des Animaux 3~. Justice
de la guerre que l'homme raie a quelques-uns,
34 /M~. Inconvénien'! de leur grande re<
condtté )7 Ô'~v. Les Dieux ont ordonné
ou approuvé qu'on leur en f~criCât, ~f. d~
~M~. Qje quoique la néce~Eté oblige de les
tuer, il ne s'enfuie pas qu'il foie permis de les
manger <7. /«w. L'Ab~inence de leur
chair n'eft pas recommandée égatement itout
les hommes 88. Malbecrs arrivés au genre
humain depuis qu'on a fouillé les autels de
leur (ang, 9~. Origine des facrifices ~Ani-
maux ~~HM/. lis n'ont rien de pieux
~9. On ~n'y a eu recours que dans la dernière
extrémité, ioo. Pourquoi ils ne font pas per-
mis, tôt. ~w. Les Animaux ne font paa
faciles à trouver dans tous les pays, 10~. En
quel tems on a commencé 3 les tuer~ ti~.
On ne doit pas tuer ceux qui ne font pas
malraifans n~. Si l'on peut facrifier ceux
qu'on peut tuer ibid ~/M< Qui font ceux
qu'on facrifie ou que l'on ne facrifie pas
ïio ~~«w. Que quand on pourroit les fa-
criHer,on ne doic point en manger, 14?.~
/H<v. Moyen pratiqué pour recevoir l'âme de
ceux qui (avent l'avenir !~f. Si la juftice
nous oblige envers eux 177. <~yH/
Qu'tls onc d~ la ratfbn ~78. ~v. Qu'ils
onr l'ufage de la voix t79. <MM/. De ceux
qui ont entendue compris leur lansa~ë, t8l.
~«v. Des Animaux qui font fans voixJ
i 8 s. /M~. Que nous les entendon? 18~.
< /<Mf. Qu'ils nous entendent, ï< <M~.
PhitofbpJ~s qui leur ont attribué de la raifon,
191. Qu'ils onc la raifon intérieure i9~.
yM< Elle ne différe de la nôtre que du plu&
tu moins ibid. Retfemblancequ'ils ont avec
nous ibid. Maladies auxquelles ik font iu-
jets, ,19;. Ils ont les mêmes fens que l'hom-
me, même plus parfaits ï~ /M<v.
Qu'ils ont de la prudence, t~ <M~. Ceux
qui vivent enfemble obfervent entr'eux la jui-
tice, 103 Animaux qui perirolenc s'ils
étoient éloignés de la (bciété des hommes,1
10 f. Pourquoi quelques-uns font (auvage~
ibid ~H<t/. S'ils ont quelque convention
avec nous loé. ~r~M~ Amitié qu'ils ont
pour leurs bienfaiteurs, 1~7. ~v. Com~
bien ils font raifennables dans leur façon d'a-
gir, lot. ~M~. Arts dans lefquels ils peu-
vent ie rendre habiles, lïo. Conudéradon.
que les Dieux & les Sages ont eue pour eux
m. De ceux qui ont bit gloire d'avoir été
nourris par de& Animai, 11~ S'tls font faits
peur l'homme tu. J~w. Qu'ils ont
îe fentiment ti~. <y/M/t/. A quoi on doit
attribuer leurs imperrëdions i;t. ~w.
Qu'ils (bnr capables de vivre en focieté 13).
Efpéce d'alliance qu'il y a entre nous & eux
1
~4t. Ô\/M/'u. Double injustice que nous com-
mettons à leur égard .14~. Animaux plus
agréables à certains Dieux, que les hommes J
179. Ceux qui multiplient beaucoup ont par-
mi les -Animaux des ennemts qui les détrui-
fent
Annibal. II réfute pendant la guerre d'Italie
d~ccoutumer fes troupes à manger les hom-
mes, t~7
Antipater. Reproche que cet Auteur fiait aux
ânes & aux brebis de leur malpropreté,
~«p&aM~. Comment il prouve
t~
que ie<
Dieux aiment les Grinces de peu de dépen.
~B,t0~. <W.
~pM. Il eit, dit-on, le premier qui ait donné
des loix aux Grecs,
~pc//oM. D'où viennent fes (urnoms
m t
n~
~e~MM~ de Tyanes. Intelligence qu'il avoit da
langage des oiseaux, t <i
~r~ Ces peuples entendent le langage des
Cofbeaujr~J iBa
~ycA~Mtg~. Ils n'étoienc pas inconnds à Por-
phyre, 4~7. Us ont éc~ admis par les Chai..
<ieens, ~o.~Q~ les juifs en avoient appris
l'exiAence, ibid ~~M~.
~rc&MW. Nom donné par Jamblique à un
Ordre d'efprits, Jefus-Chrift le donne
au Démon, ibid.
~~o~f. Ce que ce Philosophe nous apprend
de certains Animaux 190. (~y~. Il re-
connoît qu'ils ont cpas de la raifon 191.
En quoi, ~elon lui elle dinére de la nôcre
~9ï.. Ce qu'il dit de leur prudence, too
~~pM< Ouvrage qu'il a compote fur la Chi-
pre & laPbénicie, i~<
~ncJ~, C'eft le premier nom de Diable qu'on
trouve dans l'Ecriture, Ce qui femble
l'avoir détertBiné à tuer les fept premiers
maris de Sara ibid.
~<&fMM. ProcetEon qui Ce faifoit dans cette
ville en l'honneur du Soleil & des Heures
Ce au*<M y portoit ibid. Origine des
&cti6çes d'Animaux à Athènes 96. (~'Jtw.
Origine d'une ancienne coutume observée
danx cette viMe n~. ~MW.
~~t/ Avantage qu'ils retirent de l'ùtage de
la fiandc, 7. Par le cenfeil de qui ils com-
mencerent d'en manger ~7
.~MMcA~nw. Ils rendent l'ame prefque corpo-
relle, ~7
~~«/?tW Se. ). Eloge que ce Père a fait de
Porphyre, l~. Son fentiment fur le tems de
la ctéazion des Anges 38~. Ce qu'il a pen-
~e de celui de la chute des mauvais Anges
3:7. Pacage de ce Pcre fur la Théurgie
des Payens ~9. N. <~).
B.
C~~MoM. Ce
~f
qu'il rapporte des Prêtres Egyp-
tiens, t68. ~/M<v.
Chérubins. C'eA la premiefe erFéce d'Anges
dont il foie r'adc ~ns tEcriure~ ~i. Ce
qu'elle en dif ibid ~/«~ Ftnure motif.
tïueu~e que lesCotr'oaemaceurs leur donnent
3~
C~t/a~. Maladies auxquelles cet animal eft fU-
jet, '9; QueHesfont fes armes, i')9. Il e~'
ûatté du (on des Hures & des haut-bois n~.
C~t~ Origine du kjcn6ce des Chèvres dans
l'AttiquC) ~7~
<C!M~ Ils fuivent en quelques occafions le~
frég!es de la Dtalediq~ie, & font. des fyllo-
<
gifmes, i9o< Maladies auxquelles ils font
Sujets !9<. Preuve que dans la rage ils (bu~
frent dû dérangement dans' leurs penfées
~38.
~CtoM~~c. Cet oi(e~u e~ l'iocerpréte de Miner-
ve, ïM
C~/o~a~
>
t St. jean Sentiment de ce P~M
fur la Patrie de Porphyre, T
~co~H~. Cet oifeau ei~ l'interprète de Junon
188. Sa piété envers ceux qui lui on donné le
~ur; 10~.
<C/~r~HC. En quoi ~on culte & fes facrifices
étoient plus agréables aux Dieux que ceox
des autres hommes, 107 <9*~M~.
C/fo~cn~. Réporne que ce Prince fit un jour
dans un repas, 117
~C/~cM~. Elle p~ la pr")Tncre qui ait tuéun co-
chon à Athènes,
<Co~cM. Pourquoi les Juifs & les Phéniciens
s'ab~enoien: du cochon, /M<v. Rare-
té de cet animal dans certains p~ys, ibid.
Par qui lé premier fut tué à Athènes, 9~
Cet animal eft fujet au rhume 193. ~y~iê-
me fuivant lequel il n'a été fait que pour erre
< tué,e
Quel font les armes de cet oiseau 199.
niIl
eft confacrc à Céres, )oi
Co~CtM~ du Mcandrf <~n wifnnfnr a la voix
de ceux qui les appellent 18<
Co~~MM. Cet ot(eau eft l'mterpréce d'ApoUon )
9
188
Co~MC~. Maladies aufqueU~s cet oifeau e~ fa.
iec,' 193
Cp~j. Lorsqu'il e~- trop ~ras, il e~ moins capa.
ble de remplir fes devoirs, ,69 Comment l~a-
me dépend de fes difpofitions', ) ~8
.C~rywptMt! Ce qu'on entend par ce terme dans
'a Peinture, )t~
Cory~M~f~ Description des cérémonies de leurs
tacrtnces qu'on voyoit en Crére, t ~r
CM~oH Gobeler de Lacédémo)~e fort efUmé dans
Ips armées, pourquoi, 16~ ~rj~
ChMH~. La crainte eit le Icul motif, qui em-
pêche le commun des hommes de faire le
ma!, iy. Poar qui elle e(t faite, & ce qu'elle
opére, ibid. (~H<v.
O'~T. De la Murène de ce Romain & com-
bien iU'aimoic, t8~
Cr~J.Ce qu'il dit du Gobelet de Laccdcmonet
appellé Cothon t6t. ~/HW.
CHr~M. Sacrifices humains qu'ils oSroienc à
Saturne i~. Ils s'ab~enoienc de la chair
des Animaux, 3 3
cyniques. Ce qui avoit fait croire à quelques-
uns de ces Philofophes que tout croit in-
diSërenc 6f.
Cyrille ( Se. ) EfHme que ce Pere faifoit de Por-
phyre, 1~.
D
J~
TT~~M. Qui font ceux à qui on donna ce
nom~ïi~.Sr'n jrig~ne, ibid.
D~r~ fils d'Hi~afpe. Titre qu'il voulut que l'on
mit fur fon tombeau, t<~
D~aocrM. Ce Philofophe admet de la raifon
dans les animaux, t~ti
Démons. A quels êtres Platon a donné ce nom
t)X. Opinion commune à leur fujet ibid.
~/MW. De la nature des bons Démons~ t jy.
<!r ~MW. Obligations que nous leur avons
1 40. Qui (ont les Démons malfaifans, <M.
Maux qu'ils caufent aux hommes t~t. C~
qu'on a le plus à craindre d'eux, ibid ~MM/.
Conduite différente des bons & des mauvais
Démons, 4~. < ~M~. La Magie eA un effet
des opérations des derniers 14.6. Les filtres
amoareux font de leur invention, ibid. Si on
doit leur faire des facrifices 147. ~v.
Comment on n'a rien à craindre d'eux ,150.
Pourquoi les Enchanteurs s'adreuent à eux
l~ï. Comment les bons Démons fe commu-9
mquenc aux hommes 160. Ce que écriture
nous apprend des Démons 386. Sentiment
de Saint Augufhn fur le rems de leur Apof<
Mf!e ;!7. Premier nom propre de démon
qui fe trouve dans l'Ecriture~ ;88. Recette
qu'elle nous donne pour les éloigner, ~S~. <~
~M~. Opinion des Juirs a leur fujer,
39c. Leur
haine contre les hommes, ~t. &fuiv. Leur
demeure ordinaire, Nom de leur Chef
chez les Juifs ibid. Opinion des Peres des
premiers uccles à leur fujer, ~oo. Ce que les
Chaldéens en penfoient, ~t8. Idée que les
Grecs en avoienc ~i~. juiv. Sentiment
d'Hé~ode à leur fu~ec, 4-to. Doctrine des an-
ciens Philofophes fur ce qui les regardoit,
4t ï. ~HW. Démons envieux & malins, 43 ·
Doctrine d'Iamblique fur les Démons
4!9. ~'yM<t/. ~e qu'il dit de leurs apparitions,
4~1. &fuiv Partage entre lesAnctens lur leur
immortatité < 4f~. ~'YM~. Leurs divers Or-
dres 4~7. Combien on dçir peu s'en inqpié-
D~ter,9 4f9
Coutume barbare de ces peuples à l'c-.
~ardd? leurs veillards, }M
DM~~t voyez D~MOM.
D~ appellée Louve par !e<: Latins J 3or.
Dicéarque. Abrc~c qu'il a fait des moeurs des
Grecs, tf4. Ce qo~il dit de l'âge d'or, :ff.
~M:V.
D~M, Nous ne pouvons avoir d'accès auprès de
lu!
lui que par la pureté 84. y~ Ce qui
lui plaît en nous plus q~te toutes chofes ï t~;
Preuve que ce n'efc point l'abondance des
oblacions qu'il aime, ibid. On ne ~auroit le
tromper 11~. Comment nous pouvons Fho.
norer i~. Idée que les Platoniciens en
a voient, i;7.Ile& par fa nature ce qu'il y
deplus~u~e, i~ Plus on a de besoins, moins
on lui reiffemble :4~
Dieux. Par quelles offrandes on doit les hono-
font les plus agréables, 103. ~r.
rer, ïoi. Les facrifices qui coûtent peu leur
Ils ont
plus d'égard à la disposition de ceux qui facri-
Hent, qu'a la quantité des victimes, !o<. Dif-
férence entre les anciennes Statues des Dieux
& les modernes l ii. Pourquoi on leur fa-
crine, 117. Pourquoi nous les honorons, ibid,
<~yM<f. Le facrifice des animaux les déshono-
re ï 8. Ik peuvent fe paner de ce qui ne
nous eft pas néce~aire 131.. Comment nous
pouvons les honorer, 1~4.. Quelles font les
meilleures prémices que nous pouvons leur
norer,<
offrir, 171. Par quel motif nous devons les ho-
En fe tai(ant, ils indiquent ce
qu'ils penfënt~ t8S. Pourquoi représentés par
les Egyptiens fous des figures d'animaux, ni~
Dinerentes espèces de Dieux admis par Jam-
blique ~47. ~/<M~.
DM~MC. Ce que ce Philofophe penfoit des avan-
tages de la fpiritualité 7
Dwnc. Il eft le premier qui aift facriné des bccurs
iAthenes~~?. n~.
DMmc~~ Sacrifices humains qn'n Ïai onro<c a
Salamine, x~t. Par qui ils furent abelis, t~~
jP<p~ ? Roi de ChYore. Il abolit les factices.
rhumain< dans cette ti~ Y~
B~t~~a~MM. Si on taneannc en ordonnant de
~*ab&enir de < 'er les an'maux,1~8. /Mt~.
L~B<fe Le (eut moyen d~etrf heureux e& de
thercher à luifed&n~er~ 6t. idjeesfi es que
quelques Poètes en ont euc&, t ~7. ~yM~u. El-
eA fat~n~sbie <ans januis avoir appcis
le devem: tôt
Doc~M~. Son facrifice de farine ptci~té par
ApoUonades H~atombes, to~
Douleur. Le mépfisque nous en~aifons dans tes
mal dies du CMps, nons apprend à la mcpri-
fer dans. celles de l'âme 8
Dracon. Règlement ~ait par ce Légiflateur aai
fujet des (acnEces~ )i
Dr~oM. Excellence delà vûe du dcagon 196.
-Pourquoi les Poë'es onc emptoyc Ico nom
pour exprimer l'actton de votr~p ibid.
JDMHMWH~ Sacrifices huauaN~s ~oSetts par ce&
~Ics~
E.
Tr~ G~~j. Anciens facrifices de~es peuples,
90. /MW, Véncra'ïon qu'Hs avoient
pour te <eu 11. Leur re~pf~: pouf4es vaches
fur quoi ronde 99. Sacrées huTn&~ qu'ils
oHroienc, t 6 Par qut t!s ~Knt ~bo!i-s,
Ils ont r<:pré(ent~ !cs:0ieox tous des figures
d'animaux m. De teufs Pret~M t<!8. d~
JLeufjoccupaLrion & rftraipe dans laquelle i!&
vivotent, z69. Ltur nourriture, z~o. ~M~.
Pourquoi tis d' rendcienc de manger des tour-
terelles, t7~. Pourquoi ils reprctentoier't la
Divinité fous la figure des animaux, ~77~0!-
peA qu~!s avoient pour le Lion, 1,78. Ce qui
contribua a inspirer aux Egyptiens du retpec~
pour les animaux, t81. <~ ~<w. Leur ufage
lorfqu'ds embaumoient les corps des peribn-
nes deco.ndicion, ~81. <t~. Leur intiment
fur Fexiicence des Eiprics ~ï 7
E/M</?M~ A~men!. dont 1~ Pictres d'Eleu~ne de-
voiencs'abAenir~ jot
ÏMp~oc/~Ce qu'il rapporte des facriRces oSerur
t
à Venus, ou l'amitié, 11~ ~M~. il admet de
la raifon dans les animacj:, 1~1. Son jfend-
ment au (njec des Génies ou Démons ~p.
~'yHM/. Ce qu~l penfbit de la suture des Ei-
prits, t
~ccM~. Pourquoi on en o~roit à la nn des (a.
citnces 109. €MM~
EMc~Mp~fM~.Pourquoi ils s'adreï!ent aux mau-
vais Genres., t~t. La pureté n'e~ pas faite
pour eux ibid. Comment ils font punis de
leurs dércglemens,
BMc~~ef. Rêveries de ces Hérétiques au fujsc
des Eons~ 41 y
Eottj. Qui en a été l~nvenreur,~o6 Leur nom-
bre & leur nature~ ~07. Doctrine des Vaien-.
tiniens à leur (ujec, 41~
E~f~. Cet oifeau eu t'interprète d'ApoUon y
m. Il ett conlacr~ au foleti,17~. Ses quar-
e~YM~
tes
E~MWc Frugalité de ce Hn!o<ophe~ 7~ S~n:
'ffnc rrn.;nt fur les alim~ns 7~
J~Mt~f. Plu~IeuM d'en~r'eux ont a~ppro~~yc
la (ru~aHcé~ 7~
jE~cAy~~ En quoi ce Poere prér?roirau\ h~mne<!
qu'il avoir compotes en l't~nneur d'Anollbn~
eeuxde.TynnictM~x~o~. <MV~
E~p~. C'eft l'efpric qui voit & qui écoute, ~17~
JS~f<M. Ce que l'Ecriture nous apprend des Es-
prits, ;8i. /M~. Les plus Fameux Philc<-
fophes en ont admis, ~.ly.xKv. Par qM
leur exigence a été combattue, ~8. Opi-
nions des Anciens à leur nijec, ~i. ~«M/.
Comment ils peuvent agir fur les hommes,.
4f8.Si leur exigence doirles inquiécer,
B~MW~. Endroits de~Jofeph, od il parle de cet-
te (ë<~e de Philosophes chez les Juifs, t8~
~HM~ Leur origine & leur amitié entr'eur t
tSf. Leur tempérance& leur frugaMté,
<!r~< Leur refpeet pour la Divinité, ~87.
leur récepuon dans la fede, z89. ~'y~w~
Serment qu'ils font en y entrant, i9o.
Leur rerm~té dans les tourmens t~
conduite à l'égard des animaur i~. ~M~.
Leuc
Plotin> ~o.
G~MH~. Origine d~ l'usage d'o~ir des Gât eaux
en &cn6ce, ?;.
Sacri&e de ~teaux pim
agréab!e a Apollon que des HecaMmbe~
i0~
C~MM~, voyez DfMo~.
Gland. Le gland a été la ptemicre nourriture des
hommes ~i. Origine du proverbe: voila af-
fez de gland, ibid. 11 prouve la frugalité des
premiers temç ~7.
G~~H~. Rêveries de ces Hérétique! au fuiet
des deux principes & des Anges, 409.Mtv~
pcMf. bSëts pernicieux du goût, ;7. Excellence
du goûr dans les animaux t~7.
~fccj. SacriSces humains o~rcs par les anciens
Grecs t~. Qui fut le premier qui leur don-*
na des loix m. De leur manrére de vivre
Iff. ~«<v. Opinion des Grecs modernei
fur les Ordres de': Ang~s 397. <M~. Sen-
timent des anciens Grecs au fujet de l'exif-
teneedpsE~prtrs~.ot. <<v.
pyoMM~. Opinion de ce Sçavant fur la Source ou.
les Juifs atvoienr pui(c la connoiilance des Ar-
changes, ~~o,
<Cf~. Excellence d&l'eUie de cet oifeau,
'G«f<'f. En quel tems, & comment elle com-
fmencA à stMtoduMe patmt les hommes,
A 5 ?. <~jH~~
H.
TT~&Ene a un grand empire fur tes paf-
J~ (ions~ tzf.
~cc~M. Oiê~rens noms d~n~aux donnisacec.*
1
J~ 113
t& perfeA!on de la jt~ice eA renfermée
.daa~ la.pi~cé 17 y. Si la ju&ice nous oblige à
l'égard des Animaux, 177. ~M~. Quele(t
ïw rondement de la ju~ice, t .0. Par ou fon
amour augmente,
eifencet
i~ En jwoi conMe (bti
i~fi
-JM/?M (St.) Sentiment de ce Pcre fur -la cor-
poréité des Anges 39~. Ce qu'il a penfé de
leur noacciture, ~o~
L.
tion, t.9.
~<c nom Syriaque de Porphyre, (a ugniËca-
JM~Mgfr. Combien la (ervitude de manger nous
eft un ob~acle, peut arriver à la perfedion
»
~i
jH<c J
de Tyr. Sentiment de ce Philosophe au
fujet des Génies ou Damons ~18. ~«~.
Mélange des chofes de diftërente nature, regar-
dé comme impur, }ïf. ~yM/
AffM~M~rc. Ce que ce Poète dit de l'abStinprce
des poiubns chez le'- Syriens i~~
JM~M~rc. Dodrine de cet Hercuarque fur l'o-
rigine & la nature des Anges, ~o&
Mercure Trifmégi~e. Sa doctrine au ~jet dc<
iubStances fpiritueUes ,47~ /H~ 11 enlei-
gne la Théurgie aux hommes, ~4<
M~w~/yca/f. Le dogme c'c la Métempfycofe
reçu chez les Mages, 19~
JMtM~ruc. D'ou vient fon furnom ny
JM~r~Mf. De la Murène de Craffus, 18~. Com-
bien il aimoit ce poiffon ibid.
J~«~MC. Animaux que la mufique adoucir, 18~.
n?
N.
~~f. Ses
*~T dturt. Sesde
befbtns (bntbom~,
tropfont z. Ia~o~
bornés y7~. Inco~'
JL~) menions de trop les ecendre~ 74.
~fC~T~r. La raifon réduit le nece~Sire à peu de
chp(e 68. Lorsqu'il manque, à qm on doic
avoir recours ,7;. Douceur & tranquilHcé
que goûtent cecx quï s'y bornent, 8$.
de la viande,
J.
~~tMMC. D'où vient fon mrnom,
<!ry«~.
&i y
Noix. Apres le gland on offrit aux Dieux des
noixen(acti6ce, ~&
NeM~M. Ce qui for~ ces peuples a faire ufage
t.
Nourriture. Nous devons craindre les nqurritu-
~s que nous deuions beawcoup, 7~
0.
dorat. Presque tous les aninaaux l'ont ptas
excellent que nous,
C~M~. Jeune homme
i~
difbit entendre le
qu'on
langage des oifeaux ,181. Comment il perdit
cette faculté, ibid. Des oifeaux qui imttent
le langage des hommes ,18~. Ils fervent d'in-
terprètes aux Dieux, t88
~p~ ) méfe d' Alexandre. Nombre de vi<~i-
mes qu'elle facrifia en un feul )our'< 170
~Mtpwj. Patrie de ce Philofophe ~6. Jalou-
iie qu'il conçût de la réputation de Plocin
r'r'tr~t'j
ibid. Opérations magiques qu'il employa po.ac
~<
lui nutre & quel en fut le fuccès
~yHn/.
P~. C'e~ le premier fruit de Ceies que l'pïi
~it apr~s les légumes gi. Comment les
hommes l'omirent aux Dieur, ibid. ~r/MW.
Of~cMf. Ce que Porphyre penfeit de ce Pète
4. & /MV. Son Sentiment fur le cems de la
création des Anges 386. Sa doctrine fur leur
nature 400. ~~M~. SM autres opiniont à
fu}et,437.
0~ kur
Ouvrages compofés par ce Pmlo(oph<~
livres <
Sentiment de M. de Valois fur un de feu
N. ( 4 ). Déférence que P!oci&
marqua pour lui, }~ }. ~'yH~f.
Orphée. Sentiment de ce Poëte au fujet des Gé-~
nies, ou< Damons, 4~. dry«<f.
~M~. Effet prodigieui des émotions caufees par
~ouie, yy. ExceMence de l*ouie de iA grue
vertu,
4.~7
Ce qu'il faut faire pour parvenir à cette
~~M~. Ce n'eA que par elle, qu'on
peur avoit accès auprès de Dieu, 84. <~jM~
Elle eR n.ceuattc pour facrifier aux Dieux,
111. En quoi elle conu~e, l C'eA la verca
des hommes divins &r'es Sa~es~i~ t. Et: quoi
les Prêtres des Anciens!~ fa!(oienc con~Iicr,
) t Quelles chofes lui font contraires
y~<v.
J~~e~. qui ordonna qu'on nourri
Ce. fut lui
les Athlètes d? viande, 47. 11 admet dela rai-
fon dans l~s animaux, '91. Son opinion Yur
leur ame,t4i. En quoi fa table étoit p!a~
agréable que celle de Socrate 14~.
Pythagoriciens. Ils s*ab(t?noienc toute leur vie~
de mnnger de la viande,- 114. ~~Mw. Sa-
crifices de nombres & de lignes qu'ils e~
i
froient -aux Dieux, !f.MW. Leur Senti-
ment fur l'âme raifonnable !77. Comment
ils réouïrent i rendre les hommes ptus do~x
& plus humains, n~
a
R.
DT) J~iv. Celui qui la contre ne fera j4aoa!~
J\_ rien que de fage, ~7. Elle contient les
fën s, ~L~homme eft peï~a des qn'eUe eeNef
de le gouverner ibid. Elle réduit fe nécefiai-
!? à peu de cho&t 68. Deux fortes de raifon
1~7~ Si les animaux en tbnt~rivés, ibid
De celle qui (ë ~k connoitre p~r les fbns
I7S. ~~w. Quels êtres participent plus otr
moins à la raifbn ~09. Di&in6Hon entre la
Mifbn & la parfaire raison. t)). Avantage de
celui qui coniulce la raifon a.y <
~ccowo~Mfe. Elle doit étre proportionnée anx
bienfaits, teo. BUe n'e~ pas raifonnable aux
dépens d'un t r e ri9
i~MoM~t aux choses fehHbles nécefairé à
ceux qui afpirent à la perfeûion y~
~&!<f<MH<MM. Il juroit pat !es animaux, m. I.oj~
~u'ii Mtiod~i&c a cefujet chez les Crétois,
~'<
~Jt«Mc. Animatïïquiy~bhcfujet~~ 1~3. Ety-
mologie de fon nom Grec
J~~A~ Pourquoi les riches font tonjoun dans la*
peine 7~
s
~c&f~ Eî!esne font pas capables de guérir les
troubles de l'âme y 7~
~~tWM. Progrès que c~'Sénateur nt dans la
ment, <M.w.
PhilofbptMe tous Plotin~ ~ï.Son détache-
n <
Origine des facri6ces humains, t. /Mtv.
Dintrence des (acri6ces, fuivant les di~eren-
tes Puiâances auxquelles on les offre, l
En quoi conUfte leur perfeftion ï 34- Sacri~.
~ïces humains offerts à Saturne & autres, ï~t.
yww. Quand abolis, 164. Maux que la.
magniSce~ee des facrifices a introduits dans
monde tye. Loix de Iriptoleme & ~e
Dracon au fuiet des factifices, ~4.MW.
Pourquoi les anciens Sages alloient habi<-
ter les pays les plus dciercs f3. La pureieett
la vertu des Sages .1~1. Combien le nom-
bre en eft petit, 78. Cenûd6ration qu'ils ont
eue pour les'animaux,
&<f< Le plus grand nombre n'e& pas fait pouf
Ht
elle, 77
~nMe~, Nom que les Grecs modernes donnent-
à un des Chefs des Anges. ;p
à
~<<M<!HM~, forte de Gymnoïbpbi~es chez les
Indiens ~o;. Qui ils font 304. Leur récep-
tion) ~06. Leur genre de vie, ibid. ~'yH<v. Vé-
néracion qu'on a pour eux 307. <~ /M~.
J
I.eurdif?oution à l'égard de la mort, ~oS.
<MV.
&tMc. L'ufage des Viandes loin de contribuée
à la fanté lui e~ contraire, 76. Les mêmes
chofes qai la rctabliiient font celles qui la
confervent ibid. Pourquoi doit la con-
ferver 7<. Le meilleur moyen de l'entrete-
nir, ibid ~r/«~.
&M<MW. Sacrifices humains qu'on lui faifoic en
divers endroits, i< t. ~M«/164.
Saturnin. Rêveries de cet Héréfiarque au (ujet
de Dieu des Anges &: de la création ~ti.
~'y«~.
a
x.
'~7" E'Mocf~. Ce que ce PhMofbpne a dit de
quelques loix de Triptol~me 314. ~'J<
Sa doctrine au tu~et des Gcnies ouT)émoh~~
z.
~y Oro~rf. Doctrine de ce PhMotbpîte to~-
chant les deux Principes, ~t /«~. ~es
livres p!us IC-s des Platoniciens des dernfer~
tems, que ceux des Chréciens~ 4~
~Wf~y, Difciple de Plotï~. Qui il etoit y 340.
Ses Ouvrages & fa mcrc, ~M~
r~ f~w.
Fautes à ~~y~r.
j~ < 1.1.6-agiHté, ~z &nga!ité.
P. i 61. i. i MeMge~mon~~MMe~ge~tnion.
P~m.l.7.1es,~M:6:s.
P. 113.1.13. 6, R~< ~MHM Si l'on
dit.
P. 3~. t. Ca~ochios, Eo~ochius.
P.~4.1.to.ià,<&.
P~ 98.1.1~ Ughellius, Ughell us.
P. ~oo. 1. i.y. Harduin Com. ~jz Harda~
Cône.
P. 404. 7<~iacMt, e0Sgïaram.
P. 4~7.1. i6.a t~ébon, /</M; à Anebon.
P. 4)~. 1. 6. la v~mé ~M que la v~tit~
~PPXO~T~O
TT 'At lu par Ordre de Monfeigneur î~
~J Chance!ier,!aTraduÛ!onqui précède
la Diflertadon & laDinertanonen mime
tcms Je n'ai rien trouve qui en duc
arrérer l'imprcinon & les deux Ou-
vrages fads~eront les Loueurs. Ce
Avril 1~7. S ALLIER.
PRJT~ILjE GE D~ ROL
de
TT OUI S, parla race de Dieu, Ro~
France & de Navarre, à nos
a~més & féaux Confeillers y les Gens te-
aans nos Cours de Parlementa Maîtres de&
Requêtes Ordinaires de notre Hôtel
crand Conleil, Prévôt de Paris Bail"
Ë~s, Sénéchaux, leurs Lieutenans civils~
& autres' nos Juâiciers qu'il- appartien-
dra S AL UT. Notre amé JEAN D K
B u R E, Libraire à Paris, Nous a fait
expofer qu'il déHreroit faire imprimer-
~K~
& donner au Public un Ouvrage- qui
pour dcre~Tr~~
QMM~ tr~M' <~ ~K~~
r~rp~r~, c~ f/pM~ une
~r~Mo~ fur G~n~, s'il nous plai-
fuit lui accorder nos Lettres de Privi"
tegepource nëceÛaires: A CES cA:u-
XES, voulant favorablement traiter FEx~
posant, Nous lui avons permis & per<
mettons par ces Préfentes de faire im-
primer ledit Ouvrage en un ou pMeuM
Volumes, & autant de fois que bon lur
Semblera, 6e de le vendre ire vendTcr
débiter par tout notre Royaume pen~
dant le tems de fix années consécutives,
compter du jour de la datte des Pré-
&ntes FAISONS défendes a toutes
perfbnnes de quelque qualité & condi-'
tion~qu'elles Soient d'en introduire d'im-'
preffion étrangère dans aucun lieu de-
notre obéi~ance comme au~ à tou~'
Hbraires & Imprimeurs d'imprimer ou
faire imprimer vendre faire vendre
J
débiter ni contrefaire ledit'Ouvrage, nu
d'en faire aucun extrait fous quelque
prétexte que ce foit d'augmentation
~orrecUon, changement ou-autres tant
la permifEon expreffe & par' écrit du-~
dit expofant ou de ceux qui auront droi<-
de lui, à peine deconnfcation des exem"<
plaires contrefaits de trois mille livrer
~amende contre chacun des co treve~
TMM dont un tien a Nous en tiers à
F Hôtel Dieu de Paris, & Fautre tiers
audit expofant ou à celui qui aura droit
de lui, & de tous dépens dommages oc
intérêts à la charge que ces Préfentes
feront enrégi~rées tout au long fur le~
Régi~re de la Communauté des Librai-
res & Imprimeurs de Paris dans trois mois
de la datte d'icelles que FimpreuiOQ
dudit Ouvrage fera faite dans notre
Royaume oc non ailleurs, en bon papier
& beaux caractères renfermement a la
feuille imprimée attachée pour modéle
fous le conire(çel des Préfentes que
l'Impétrant Ce conformera e tout aux
réglemens de la Librairie & notam-
ment a celui du ïo. Avril 17~. qu'a-
vant de l'expofer en venté, le Manuicnc
qui aura fervi de copie à Fimprenion
dudit Ouvrage fera remis dans le même
état ou l'Approbation y aura été donnée
es mains de notre ircs-cher & féal Che-
valier le fleur d'Agueueau Chancelier
de France Commandeur de nos Ordres~
& qu'il en feraenfuite remis deux Exem-
plaires dans notre Bibliothèque publi-
que un dans celle de notre Chàteau
Ju Louvre, ce un dans celle de notre-
dit très-cher & féal Chevalier le ~cuy
d'Aguc~eanChanceiier de France,le ~put
pelée de nullité des Préfentes da
contenu defquelles vous mandons & en-
joignons de faire -jouir ledit Expofanc
& fes Ayans-cau~ pleinement & pai-
~blement, fans Ibu~Fdr qu'il leor ~bk fait
aucun trouble ou empêchement; vou-
lons que la copie des Présentes qui fera
imprimée tout au long au commence~
ment ou à la fin dudit Ouvrage, foit te-
nue pour duement Hgninëe & qu'aux
copies co!lationnées par l'un de nos
âmes & féaux Confeillers & Sécretaires
foi foit ajoutée comme à l'Original: com-
mandons au premier notre Huinier ou
Sergent fur ce requis de faire pour
FexLCution d'icelles tous a<3:es requis &
né~euaires, fans demander autre permif-
~on, & nonobflant clameur de Haro;
Charte Normande & Lettres à ce con-
traires CAR tel e~ notre plaiHr.DoNNE~
à Paris le neuvième jour du mois de
Juin, Fan de Grace mil ~ept cens qua-
rante fept & de norre Régne le tren-
te -deuxième. Par le Roi en ion ConfeiL
SAINSON.
R~yi ~c~
Royale des
Regiflre nr.
f~pM~ de
C&
Paris,
M*. 79 ~0/. 70 COM/O~M~C~ aux ~MC~M~
glemens, fM/M~ ~x~~hi~i8 jH~r~r 17~~
P<!y~ le 12. 7~~ t7~7~
G. </AVELIER,~M~