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Philosophie

Monsieur Dusausoit

FARIA Sandy
BA1-AS
Table des matières

INTRODUCTION 3
I. Qu’est-ce que la philosophie ? 3
II. Pourquoi un cours de Philosophie ? 3
III. Quel cours de philosophie ? 4

CHAPITRE I - LES PRÉSOCRATIQUES (VI-VÈME S. AVANT J.C.) 5

I. Une alternative aux mythes 5


a) Du muthos au logos 5
b) Des coutumes d’origine divines aux conventions d’origine humaine 6

II. Les courants présocratiques 6


a) La philosophie ionienne 7
b) Le pythagorisme 8
c) L’atomisme 9

III. La médecine hippocratique 10

IV. Conclusion 11

CHAPITRE 2 : PLATON (V-IVÈME SIÈCLE AVANT J.C.) 12

I. L’exceptionnelle transmission de l’œuvre de Platon 12

II. Le contexte de la philosophie de Platon : la démocratie et les sophistes 12


a) « L’être humain est la mesure de toutes choses » (Protagoras) 13
b) L’importance de la rhétorique 13
c) Éthique conventionnaliste ou naturaliste 14

III. Le point de départ de la philosophie de Platon : Socrate (496/470 avant JC) 15

IV. La théorie platonicienne des Idées 16

5. Réalités et connaissances 19

6. La théorie de l’âme 20

7. L’intellectualisme éthique 20

8. Le roi-philosophe 20

CHAPITRE 3: ARISTOTE (384-322 AVANT J.-C.) 21

A L’EXAMEN : PRÉPARATION 24

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a) Comment répondre à un fragment / citation à l’Examen ? 24

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Introduction
I. Qu’est-ce que la philosophie ?
- Il n’existe aucune définition absolue en philosophie. En effet, la pratique actuelle de la
philosophie est très différente de sa pratique antique.
- La pratique actuelle de la philosophie sur le continent européen est différente de la
pratique au même moment dans les pays anglo-saxons ( États-Unis, Australie, Royaume-
Uni, La Nouvelle-Zélande).
 La philosophie diffère selon l’époque et le lieu dans laquelle est pratiqué.

- il existe au sein des divers formes de la philosophie une certaine unité, qui permet de
rassembler cette multitude de divergences en un seul et même terme de philosophie.

Friedrich Hegel (1770-1831) démontre que cette unité existe dans la démarche adoptée par les
« philosophes ».
 Ils adoptent une démarche que l’on peut qualifier de « réflexive », c-à-d qu’elle procède d’une
réflexion.

La réflexion : la démarche qu’adopte la pensée lorsqu’elle fait retour sur elle-même. Il y a


réflexion lorsque la pensée ne se contente pas de penser seulement à qqch, mais elle se demande
pourquoi et comment elle pense ce qqch. La réflexion débute avec un questionnement, puis
accompagné d’une seconde étape, qui est la recherche de réponses aux questions. La réponse aux
questions en philosophie doit être argumentée – il faut démontrer que la réponse est fondé.

II. Pourquoi un cours de Philosophie ?


Une réflexion est par nature toujours seconde par rapport à l’objet qu’elle réfléchit. Hegel
dira, qu’elle arrive toujours trop tard. Alors pourquoi philosopher ? A cela Hegel répond que « la
philosophie a le pouvoir de nous libérer ».
Exemple : « la démocratie se caractérise par un système électoral »
 Pouvons-nous argumenter en faveur ou en défaveur? Si nous ne pouvons pas argumenter, cela
signifie que nous ne pensons pas véritablement par nous-mêmes et que des affirmation que nous
tenons pour vraies, ou fausses, font partie de nos préjugés.
 Nous soumettons notre pensée à des autorités extérieures telles que les médias, notre milieu
social et notre éducation.

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La philosophie par son questionnement nous conduit à examiner nos préjugés, car elle nous
donne la possibilité de nous libérer- elle refuse toute réponse qui s’impose de manière autoritaire et
n’accepte que des réponses argumentés.

Le cours a une place importante dans les études d’une AS, car on estime important que nous
ne soyons pas que de simples exécutantes, mais plutôt des personnes qui se questionnent sur la
pratique du métier et en conséquence qui donnent de nouvelles réponses à des problématiques.

III. Quel cours de philosophie ?


La philosophie est défini par sa démarche et elle peut s’appliquer à n’importe quelle objet.
Toute réalité est susceptible de faire l’objet d’une réflexion philosophique – elle comprend une
quantité importante de domaines.

Ce cours répond les grandes figures et les grands courants de la philosophie- on adopte une
approche historique. Cette approche met en évidence le fait que la philosophie ne part jamais de
nulle part, mais toujours en réaction aux pensées qui les précèdent.

Une attention particulière est accordé aux liens qui unissent l’histoire de la philosophie et
certaines réalités sociales- les réalités à la vie des êtres humains en société.

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Chapitre I - Les Présocratiques
(VI-VÈME S. avant J.C.)

I. Une alternative aux mythes


Un événement capital dans la pensée philosophique occidentale se produit dans le monde grec
au VIème siècle avant J.-C. avec ceux que l’on appellera les présocratiques et que l’on considère
comme les premiers philosophes du monde occidental. Ce ne sont pas que des philosophes qui
précèdent Socrate – certains entre eux sont plus jeune que Socrate- mais ils ont mis une nouvelle
façon de penser en place.

a) Du muthos au logos
Pour désigner le monde, les Grecs utilisaient le terme « cosmos », qui peut être traduisible par
« monde », mais aussi par « ordre » ou par « beauté ». Et, pour tenter d’expliquer l’ordre cosmique
et des possibles désordres qui surviennent, les Grecs avaient recours à des mythes.

En effet, pour expliquer l’organisation du monde, la mythologie grecque faisait appel à des
multiples dieux (polythéisme) à forme humaine (anthropomorphisme). Les dieux et déesses grecques
avaient un corps semblable aux corps humains et ressentait les mêmes sentiments que les êtres
humains (colère, pitié, jalousie,…) . Lorsqu’un événement de désordre prend place dans le quotidien
des Grecs, ils considère que c’est un résultat de la colère de certaines divinités.

Cependant, les philosophes vont progressivement prendre leur distance avec ce type
d’explications. Ils vont remettre en question la démarche utilisée dans les mythes pour expliquer
cette organisations et proposer une nouvelle.

Deux démarches vont ainsi cohabiter à partir du VIème siècle av. J.C. :

- La première démarche va chercher les explications dans les mythes. Lorsque un évènement qui
survient au sein de la nature ( par exemple une mauvaise récolte), on l’explique par un fait
surnaturel (la colère de la déesse de l’agriculture).  démarche qualifié d’ambivalente
- La seconde démarche, celle des philosophes, peut être qualifiée de « critique », qui signifie
« séparer ». Les philosophes vont distinguer beaucoup plus nettement ce qui est de l’ordre du
naturel et ce qui est de l’ordre du surnaturel, ce qui est de l’ordre du visible et ce qui est de
l’ordre de l’invisible. Mais certains continuent de croire en l’existence des divinités, mais
séparent les deux réalités.

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Les philosophes découvrent qu’en séparent les éléments contraires, l’être humain possède
en lui la faculté de mettre de l’ordre. Ils vont appeler cette démarche critique, le logos, qui peut
être traduit par la raison. Les philosophes vont dès lors, expliquer le monde avec des
argumentations qui reposent sur la raison. Cependant – logos- existait déjà avant que les
philosophes l’utilisent et signifiait « parole », « langage » ou « discours » - un terme parfois utilisé
pour désigner les discours mythiques.

Progressivement, terme « logos » va être refusé aux mythes, qui seront désignés que par le
terme « muthos » et le logos va s’appliquer uniquement à une parole, langage, discours issu de la
raison.
 Sous l’impulsion de Platon les muthos et logos seront opposés.

b) Des coutumes d’origine divines aux conventions d’origine humaine


Comme l’ordre du monde, l’ordre social était traditionnellement pensé par les Grecs en
faisant référence aux divinités. Les coutumes était jugées bonnes parce qu’anciennes. L’ancien
renvoyait à l’ancestral et l’ancestral renvoyait lui-même au divin : les coutumes ancestrales fut
établis par des lois divines.

En développant la pensée critique, les philosophes rendent possible une distinction entre les lois
naturelles ( les menstruations1), des lois humaines - les coutumes ( par exemple l’interdiction de
manger tel aliment). Comme les lois naturelles, les lois humaines ne sont pas expliqués par la
divinité.

Les lois humaines – avant considérés comme des lois divines- vont apparaître comme étant de
simples conventions qui peuvent être discutées et remises en question.

II. Les courants présocratiques


Dans la recherche d’une explication du cosmos, les présocratiques vont se mettre en quête de
l’ « arché», qui peut être traduit par : commencement, commandement. Pour les présocratiques -le
cosmos- part par un principe premier que nous pourrions découvrir grâce à notre raison. Cependant,
les présocratiques vont être en désaccord sur l’identification de ce principe.

Plusieurs écoles présocratiques vont voir le jour : la philosophie ionienne, le pythagorisme et


l’atomisme.

1
Les menstruations : règles, l’écoulement périodique et temporaire par le vagin
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a) La philosophie ionienne
Réalité - Devenir en perpétuel changement
- Changement de nature cyclique : tout naît et puis disparaît d’une façon
spontanée à partir d’un principe premier (l’arché)

Arche - De nature matérielle


( le principe premier) - quatre éléments fondamentaux (l’eau, l’air, le feu, la terre) auxquels
sera parfois ajouté l’éther

Méthode - Observation de la nature


- Expérimentation
 Connaissance qui se base sur nos 5 sens

Étique - Vise la modération


- Condamne toute démesure

Considéré comme le tout premier courant de la philosophie occidentale. Le principe premier de la


réalité est une entité matérielle.  Philosophie matérialiste

Exemples de philosophes d’Ionie :

- Thalès de Milet, qui considérait que l’eau était le principe de toute chose, par la constatation de
l’importance de l’eau dans la nature
- Anaximène, identifie le principe premier à l’air :

[...] mais crois donc à ce que je t’assure : le Tout, c’est l’air ; en se condensant et en se rassemblant il engendre l’eau
et la terre, alors qu’en se raréfiant et en se dilatant il engendre l’éther et le feu, puis en reprenant sa nature propre,
l’air.

- Héraclite, le principe premier est le feu, parce que :


o Cet élément est en perpétuel mouvement, changements
o la réalité est instable, tjr en train de se transformer -> mais pas de mal en soi
o il peut y avoir de l’harmonie que par l’existence des contraires

La contrariété est avantageuse, et c’est de ce qui diffère que naît la plus belle harmonie ; tout devient par discorde.

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b) Le pythagorisme
Le pythagorisme fait référence au fondateur, à savoir Pythagore de Samos. L’île de Samos se
situe également en Ionie mais Pythagore la quittera et fondera son école en Grande Grèce, nom que
l’on donnait à la région située au sud de l’actuelle Italie. Dans ce courant de pensée en trouve
beaucoup de femmes philosophes.

 C’est une philosophie idéaliste et elle est contraire au courant ionien

Réalité - Régularités ( qui se cachent derrière les changements)

Arche - De nature immatériel : les nombres


(le principe de
toute chose)

Méthode - l’analyse théoriques, appliqué aux nombres


- donne naissance aux mathématiques comme science
Mettre de côté nos sens >< la raison, l’âme qui nous conduit à
l’essentiel

Étique - le Salut

Les pythagoriciens ont développer une idée selon laquelle l’être humain serait dotée d’une
entité matérielle, le corps, et d’une entité immatérielle, l’âme.
 Vision dualiste de l’être humain

Développe une théorie de transmigration de l’âme, selon laquelle l’âme se réincarne dans un
autre être vivant, humain ou animal. L’éthique de cette philosophie vise à sauver notre âme du
monde matériel où elle serait emprisonnée.
 libérer l’âme de tout ce qui lie au corps ( méditation, rites de purification, etc.. )

Les mathématiques mobilisent uniquement l’âme et pas le corps.

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c) L’atomisme
École fondée par Leucippe, père fondateur des atomes. Mais Démocrite, disciple de Leucippe, a
approfondie cette théorie. L’atomisme est une philosophie matérialiste.

Réalité - En perpétuel changement, en devenir

Arche - Matériel

Méthode - La raison ( parce que invisible) >< sens


notre âme notre corps

Étique - Tempérance

L’élément matériel n’est pas directement observable, il s’agit des minuscules particules invisibles
qui ne changent pas, on ne peut pas les diviser. Notre réalité dans le monde est composé d’atomes
et les changements présents dans le monde s’explique par le fait que les atomes ne cessent de
s’assembler et de se séparer pour former la réalité.
 Ce qui change c’est l’assemblage, mais ce qui demeure inchangeable c’est les particules.

Les atomistes considèrent qu’on ne peut se fier aux observations et aux expériences, mais que
l’être est doté d’une âme, d’où provient la véritable connaissance.

Pour les atomistes, l’âme et le corps, est matérielle, donc constitués d’atomes (l’ensemble de la
réalité est constituée d’atomes)  âme et le corps disparaîtra à notre mort

Exemples de cette philosophie : les fragments de Démocrite

Il y a deux formes de connaissances : l’une véritable, l’autre obscure. A la connaissance obscure appartiennent :
la vue, l’ouïe, l’odeur, le goût, le toucher. La véritable connaissance est toute différente. Quand la première se
révèle incapable de voir le plus petit, ou d’entendre, ou de sentir, ou de goûter, ou de toucher et qu’il faut
pousser ses recherches sur ce qui est plus difficilement perceptible à cause de sa finesse, alors intervient la
connaissance véritable qui, elle, possède un moyen de connaître plus fin.  Connaissance

Un esprit bien disposé vient aux hommes grâce à une jouissance modérée et à une vie harmonieuse. Le manque
et l’excès ont tendance à se changer en leurs contraires et à provoquer de grands remous dans l’âme. Et de telles
âmes, qui subissent des remous de grande amplitude, ne sont ni bien équilibrées ni bien disposées.  Étique

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III. La médecine hippocratique
La maladie était considérée par les Grecs comme résultat de l’intervention d’une divinité. La
réponse thérapeutique reposait donc essentiellement sur des prières, des offrandes, des incantations
ou des purifications.  démarche ambivalente dans les explications du monde : mélange du naturel
(maladie) et le surnaturel (divinité)

Avec le début de la démarche critique, les présocratique instaure une nouvelle approche de la
maladie et des soins sans intégrer la divin. Hippocrate, est considéré comme « le fondateur de la
médecine occidentale », provenant de l’île de Cos, pas loin d’Ionie.

La médecine hippocratique change la médecine, on pense la maladie comme naturel : «


Chaque maladie a une cause naturelle, et sans cause naturelle aucune maladie ne se produit». Elle
s’inspire de la théorie des quatre éléments pour développer une théorie équivalente en médecine.
Cette théorie est celle des quatre humeurs, dont chacune correspond à un élément :

Humeur Le sang La lymphe2/ La bile La bile


le flegme noire jaune

Élément L’air L’eau La terre Le feu

La santé sera défini comme un mélange harmonieux des quatre


humeurs, la maladie comme une rupture de cette harmonie.

L’art médical commence par l’observation (5 sens) et


l’expérimentation.

Hippocrate préconise3 une connaissance médicale qui s’appuie sur le témoignage des cinq sens. Le
Serment d’Hippocrate, illustre des textes déontologiques de la médecine, par exemple le que le
médecin ne doit pas abuser de son pouvoir v-à-v des patients.  Existence d’une éthique.

2
La lymphe : un liquide légèrement jaunâtre qui circule dans les vaisseaux lymphatiques
3
Préconiser : recommander vivement
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IV. Conclusion
2 caractéristiques qu’on retrouve chez tous les présocratiques:

- Le questionnement
- La recherche de réponses argumentés

Deux approches qui divise les scientifiques :

- Une approche expérimental (la philosophie ionienne)


- Une approche théorique (la philosophie pythagoricienne et atomiste)

Deux théories différentes :

- Matérialisme
- Idéalisme – la réalité ne se réduit pas à la matière, mais sujette à un principe immatériel

Écoles Philosophie Ionienne Pythagorisme Anatomisme La médecine


présocratiques hippocratique

Caractéristiques

Réalité Devenir Régularités Devenir /

Arche Matériel Immatériel Matériel Matériel


-> 4 éléments -> nombres -> atomes -> 4 éléments, 4
humeurs

Méthode Observation & Analyse théorique Raison Observation et


expérimentation -> l’âme -> l’âme expérimentation

Étique La modération, la Salut Tempérance Serment


tempérance Hippocrate

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Chapitre 2 : Platon
(V-IVème siècle avant J.C.)

I. L’exceptionnelle transmission de l’œuvre de Platon


Platon est le premier philosophe dont la quasi-totalité de l’œuvre nous est parvenue, ce qui est
tout à fait exceptionnel pour un auteur de cette époque.

Pour les philosophes contemporains de Platon, nous les connaissons principalement par
l’intermédiaire de témoignages. C’est le cas de ceux qui se nomment « sophistes » et dans le cas de
Socrate, puisque ce dernier n’aurait rien écrit. Les témoignages des derniers proviennent
principalement de Platon.

Platon s’opposait aux sophistes – il nous donne une vision négatives d’eux- et était le disciple de
Socrate – une vision très positive.

II. Le contexte de la philosophie de Platon : la démocratie et les sophistes


Platon est naît à Athènes au Vème siècle avant J.C. Ce siècle est considéré comme « l’âge d’or »
de la civilisation grecque4, les premières formes d’un régime démocratique ont vu le jour à Athènes.
Athènes devient la cité la plus tolérante et la plus développé du monde grec, ce qui attire les
philosophes.

Les philosophes étrangers qui vont rejoindre Athènes, certains préfèrent se faire appeler
« sophistes », terme que l’on peut traduire par « sage » ou par « savant ». Ce terme, comme celui de
« philosophe », contient la notion grecque « sofos » qui signifie « sagesse » ou « savoir », mais
« philos » signifie « ami ». le sophiste se présente comme un savant alors que le philosophe comme
un ami du savoir.

Contrairement aux sophistes, les philosophes ne s’identifient pas avec le savoir mais exprime
plutôt leur désir de savoir. En effet, philosophes et sophistes ont une conception très différente de la
vérité et donc du savoir.  les sophistes sont les ennemies de Platon.

4
Le Vème Siècle avant J.- C. marque le passage de la Grèce archaïque à la Grèce classique. Cet âge d’or peut se
constater dans d’autres domaines. Les Grec·que·s repoussent les troupes de l’immense empire perse (guerres
médiques) et assurent ainsi leur hégémonie en mer Egée. De grands sculpteurs (Myron, Polyclète) cherchent
l’idéal du corps humain. Phidias, maître du chantier de l’Acropole, mène l’art classique à son sommet. C’est
également le siècle des grands tragédiens (Eschyle, Sophocle, Euripide)
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a) « L’être humain est la mesure de toutes choses » (Protagoras)
Les sophistes vont discréditer la prétention des présocratiques à vouloir connaître le principe qui
organise le monde et celle des médecins à connaître l’humain.
 les présocratiques et Hippocrate aspirent à une vérité qui existe par elle-même

Les sophistes vont alors proposer une nouvelle conception de la vérité́ selon laquelle toute
vérité́ est relative au sujet qui l’énonce. Le célèbre fragment 1 de Protagoras est l’initiateur du
courant sophiste : « L’être humain est la mesure de toutes choses ».
Platon met en évidence que par être humain, Protagoras désigne chaque individu et souligne que
c’est sur base de ce que chaque individu ressent que se construit le relativisme des sophistes.
 En effet, quelqu’un qui a froid, qui a faim, qui éprouve de la douleur... n’a évidemment pas plus
raison que quelqu’un qui a chaud, qui n’a pas faim, qui éprouve du plaisir... perspective de la
sensation est subjective

b) L’importance de la rhétorique
Pourquoi les sophistes se prétendent « savants » si toute vérité est relative à celui qui l’énonce ?
Comment les sophistes peuvent prétendre savoir plus que les autres ?
 Il faut regarder le rôle qu’ils ont joués dans la démocratie naissante.

Avant le Vème siècle, le pouvoir appartenait à l’aristocratie. Avec l’essor de la démocratie,


tout homme libre (l’exercice du pouvoir politique était refusé aux femmes, de même qu’aux
estrangers, aux mineurs et aux esclaves) est concerné. Alors, une nouvelle lutte pour le pouvoir
apparaît, celle d’expliquer et surtout de persuader.

L’essentiel consiste à pouvoir convaincre les citoyens de prendre telle ou telle décision. Il
devient donc nécessaire, si l’on veut participer efficacement au pouvoir, d’acquérir la parfaite
maitrise du langage et de l’argumentation. Tel est le savoir que revendiquent les sophistes. Les
sophistes se présentent ainsi comme des pédagogues qui enseignent à leurs disciples l’art de faire
triompher une thèse, quelle qu’elle soit. Cet art, c’est la rhétorique.
Les sophistes se faisaient payer pour apprendre aux autres le discours rhétorique.

Protagoras considérait qu’il y avait toujours à propos d’un sujet deux thèses opposées, et il
prétendait pouvoir défendre ces deux thèses avec un même succès. Du point de vue des sophistes,
être savants ne consiste donc pas à connaître la Vérité, mais à être capable de faire triompher sa
propre vérité sur celles des autres.

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c) Éthique conventionnaliste ou naturaliste
La conception de la vérité́ défendue par les sophistes  nouvelles perspectives en éthique.

Les sophistes vont ainsi défendre que toutes nos règles de conduite, qu’il s’agisse des
coutumes héritées de la pensée traditionnelle ou bien des lois argumentées par les présocratiques,
sont entièrement conventionnelles et ne renvoient à rien d’autre qu’aux individus qui les ont créées.
 Les sophistes les appellent les « lois humaines »
Puis, pour désigner toutes les lois qui ne résultent pas d’une création humaine et qui renvoient à ce
que nous ressentons et dont on ne peut se douter
 Les sophistes les nomment « lois de la nature »

Un problème éthique se pose alors. Que faire lorsque ce que nous dicte notre nature va à
l’encontre des conventions ? Ici les sophistes ne sont plus d’accord entre eux.. Certains vont opter
pour les conventions créées par les êtres humains, ce sont les sophistes conventionnalistes. D’autres
vont opter pour ce que nous dicte notre nature, ce sont les sophistes naturalistes.

 Les sophistes conventionnalistes

La figure centrale de cette tendance est Protagoras.


Nous devons nous soumettre aux conventions qui ont été créées par les hommes pour permettre un
meilleur vivre ensemble. Les lois humaines sont légitimes car il est dans l’intérêt de tous de les
respecter.

 Les sophistes naturalistes

On distingue les partisans d’un naturalisme modéré et les partisans d’un naturalisme radical.

Les sophistes du naturalisme modéré admettent que les lois humaines sont utiles pour vivre
ensemble. Mais pour eux il est pire de transgresser les lois de la nature que les lois humaines. Selon
Antiphon il nous faut uniquement suivre les lois humaines lorsque nous sommes en public, en
présence de témoins. Par contre, en privé, chacun devrait agir librement selon sa nature.
Les sophistes qui optent pour le naturalisme radical, vont défendre, que face à la nature, les
individus se divisent en deux catégories : les faibles et les forts. Les forts sont ceux qui n’écoutent
que leur nature et poursuivent leur intérêt personnel. Quant aux faibles, ce sont tout simplement
ceux qui, incapables de s’en remettre à leur nature et craignant le rapport de force avec les forts. Les
lois humaines n’ont pour seule fin que de protéger les faibles en limitant l’ambition des forts et, pour
cette raison, elles ne méritent aucun respect
 Calliclès, un sophiste défenseur d’un naturalisme radical.

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sophistes

éthique éthique
conventionaliste naturaliste

respect des
modéré radical
conventions

Antiphon Calliclès

III. Le point de départ de la philosophie de Platon : Socrate (496/470 avant


JC)
Platon est un aristocrate descendant d’une prestigieuse famille d’Athènes, il était promis à une
carrière politique brillante. À 20 ans, Platon rencontre Socrate et devient son disciple.
Il est très difficile de parler de Socrate, parce qu’il n’a apparemment jamais rien écrit et les
témoignages à son sujet sont très différentes et souvent contradictoires. La représentation de
Socrate dans ce cours est essentiellement celle qu’en donne Platon, parce que l’ouvre de Platon nous
est mieux parvenu qu’aucune autre œuvre de la philosophie de l’Antiquité.

Selon la représentation de Platon, Socrate apparaît comme le plus sage de tous et ce parce que
contrairement aux autres qui prétendent tout savoir, lui il aurait reconnu qu’il ne sait pas. Il aurait
passé le plus clair de son temps à se promener dans les rues d’Athènes, toujours à la recherche de
nouveaux interlocuteur avec qui dialoguer. C’est de cette manière que Platon aurait rencontré
Socrate et Impressionné par ce dernier, il a commencé à retranscrire les dialogues de Socrate.
Socrate aurait amené ses interlocuteurs à affirmer ce dont ils sont certains, pour ensuite leur amener
à se contredire et ainsi à réaliser combien ils sont ignorants à propos de ce qu’ils prétendaient savoir.

 cette méthode est désigné d’ »ironie socratique ».

Le but de Socrate était d’amener ces interlocuteurs à prendre conscience des fausses opinions qui
étaient les leurs pour se mettre en quête d’un véritable savoir. Tel est d’ailleurs précisément ce qu’il

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entend par « philosophie » et qui, à ses yeux, peut seule faire que la vie d’un être humain vaut d’être
vécue. Le véritable savoir est fondé uniquement sur la raison.

En 399, Socrate est accusé de ne pas reconnaître les dieux traditionnels et de corruption de la
jeunesse. A l’issue de son procès Socrate est condamné à mort et il avait une possibilité de fuir, mais
ne l’a pas fait pour démonter qu’il était un homme juste et qu’il ne se plaçait pas au-dessus des lois.
Ce événement a profondément marque Platon. Pour lui la démocratie athénienne a démontré
qu’elle est incapable à déterminer ce qui est bon, vrai ou juste.

Pour cette raison- face à cette ignorance et injustice- Platon va consacrer le reste de sa vie à la quête
du véritable savoir et continuera à identifier la pratique de la philosophie avec celle d’un dialogue. Il
définira la pensée comme : un dialogue que nous entretenons avec nous-mêmes, et assimilera la
philosophie à la dialectique : l’art de dialoguer.
 Platon va mettre sa philosophie sous forme de dialogues, ou il présentera ses positions
philosophiques à travers le personnage Socrate.

IV. La théorie platonicienne des Idées


Platon va renouer avec les présocratiques. ( point commun avec le pythagorisme)
La position matérialiste est insatisfaisante et problématique (comme chez les pythagoriciens, les
atomes), car elle ne permet pas d’expliquer les irrégularités dans le monde.
Pour Platon, il existe qqch au-delà de la réalité matérielle.

- Pierre, Paul et Jaques :sont tous les trois des hommes  comment expliquer la régularité
présente dans ce mélange ?
- Conduit Platon à penser qu’il existe d’autres réalités que les réalités matérielles, des réalités qui
précèdent et qui expliquent l’organisation de la matière  Les « idées »
- Si Pierre, Paul et Jacques sont constitués de matière, il doit aussi exister une autre réalité́, dans
ce cas-ci l’ « Idée homme », qui fait en sorte que les éléments matériels constitutifs de Pierre, de
Paul et de Jacques se sont à chaque fois associés de manière à faire d’eux des hommes et pas
autre chose.
- Les « Idées » sont en quelque sorte des modèles permettant à la matière de s’organiser de
manière à constituer les différentes réalités que nous connaissons.

Platon prend une approche immatérielle pour expliquer la réalité, qu’il nomme les « Idées ».
l’homme est une copie d’une idée, les idées nous préexistent (n’a pas besoin de nous pour exister)
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 2 types de réalités chez Platon qui sont opposées

 Les Réalités matérielles : le corps


- instables ( ne cesse de changer)
- particulières (pas tout le monde a le défaut, lors que c’est universelle on ne voit plus
le défaut comme imparfait)
- imparfaites ( défauts )
 Les Réalités immatériels : les idées, l’âme
- immuables ( ne change pas, l’idée de l’homme reste identique)
- universelles (l’idée de l’homme n’a jamais changé, l’idée reste la même)
- parfaites

 2 types de connaissances : à chaque type de réalité, un type de connaissance

 Les Réalité matérielles : accessibles via les sens  connaissance sensible


- Appartient au monde sensible
- ne donne pas accès à, par exemple l’idée de l’homme, qu’accessible pour tout ce qui
est matériel
- ne permet pas d’accéder à l’essentiel
 Les Réalités immatérielles : accessibles via l’intelligence  connaissance intelligible
- on accède à cette connaissance que par l’intelligence, c’est l’esprit
- permet d’accéder à la seule véritable connaissance
 la sciences : construit des lois universels

 Quelle relation entretiennent ces 2 mondes : Le monde intelligible et le monde sensible ?

- l’Idée homme est ce qui explique pourquoi les atomes de Pierre, de Paul et de Jacques se sont
associés de manière à faire d’eux des hommes et pas autre chose  l’idée précède l’existence
des trois individus
- Platon dira plus précisément que les réalités matérielles qui composent le monde sensible (par
exemple : Pierre, Paul et Jacques) n’existent que dans la mesure où elles copient les réalités
immatérielles du monde intelligible (dans notre exemple : l’Idée homme).
- des reproductions, toujours imparfaites, instables, et particulières d’Idées qui elles sont
parfaites, stables et universelles.

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- l’Idée selon Platon : l’Idée est l’essence immuable, universelle et parfaite d’une chose.

 l’idée dans ce contexte ne désigne pas un contenu mental

 cette idée dans notre exemple « idée de l’homme » existe indépendamment du fait qu’on la
pense ou non

 Chez Platon, ce n’est pas parce qu’un homme pense à une Idée que celle-ci existe, c’est même
l’inverse ; c’est parce qu’il existe une Idée homme qu’un homme peut exister.

 Les Idées sont donc des réalités qui existent par elles-mêmes.

 Ce sont les réalités absolues : la continuité de Socrate et à l’encontre des sophiste

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5. Réalités et connaissances

1. Idées
- Philosophie dialectique  comprendre les idées

Pour Platon, la pratique de la dialectique nous révèle que les Idées n’ont pas toutes le
Réalité immatérielle
même statut.

connaissance - Il existe des Idées qui sont plus universelles que d’autres
intelligible - Le monde des idées est un monde hiérarchisé
- Le but de la dialectique est, selon Platon, de partir des Idées les plus particulières pour
(science)
remonter vers les Idées les plus générales et, ultimement, atteindre l’Idée qui domine
toutes les autres et s’impose comme l’Idée suprême.
- L’Idée de Bien serait ainsi le principe unique et universel de tout ce qui existe, ce dont
tout provient et ce vers quoi tout tend. Elle est, selon Platon, ce à quoi aspirait Socrate
et ce que les Athéniens ont ignoré en le condamnant à mort.
2. objets mathématiques
- Pensée discursive  les mathématiques

Platon prend quelques distance avec Pythagore dans la mesure où Il fait une distinction
entre philo et math, Platon considère philo supérieure. Pour deux raison :
- En math on repose sur des principes qu’on ne peut pas réellement démontrer.
- Les math gardent quelques liens avec le monde sensible car il lui arrive de recourir à des
images (géométrie)

1. les êtres vivants et les choses

Réalité matérielle Ex : Pierre, Paul, Chaise, Table


- Croyances : reste du domaine de l’opinion et n’a aucune valeur scientifique

connaissance 2. Les Images de ces réalités


sensible
Ex : l’ombre de Paul sur le mur ou une peinture qui représente qqn, pour Platon est une
copie d’une copie, très imparfait
- Une illusion, l’imagination  représentation

 Une connaissance qui donne accès qu’à des objets instables, particuliers et imparfaits

FARIA Sandy 19
6. La théorie de l’âme
Le corps est dévalorisé chez Platon  dans le monde sensible

A l’inverse, l’âme sera valorisée et présentée comme ayant à se libérer des influences du corps.

Pour préciser les liens entre le corps et l’âme, Platon va distinguer trois parties dans l’âme, les trois
parties sont présentes en chaque être humain, mais n’est pas égal pour tous, une partie peut être
plus présente qu’une autre.  savoir qu’elle parties domine chez qqn

1re partie : la partie désirante :

- les plaisirs liés à la nourriture et à la génération


- la recherche des plaisirs : nourriture, boissons, sex  des plaisirs qu’on peut acheter
- si on est dominé par cette partie de l’âme, on est appelé : les amis du profit

2ième partie : la partie ardente

- rattachée au cœur
- la gloire, la victoire, le pouvoir, les honneurs -> ceux qui veulent triompher les autres
- les amis de la victoire

3ième partie : la partie rationnelle

- liée à la tête
- raisonner
- les amis du savoir  étymologiquement signifie les philosophes

7. L’intellectualisme éthique
l’éthique : la question de ce qui est le mal et bon

 si tout aspire au bien, comment on explique le mal ? Le mal d’existe que par le défaut de du bien,
la règle générale est le bien, et par accident on a le mal
L’être qui fait du bien  l’ignorance du bien

 La connaissance du bien : Selon Platon, pour agir bien et vivre bien, il faut et
il suffit de connaitre le bien.  dialectique (philosophie)

La question étique se réduit à une question de connaissance .

8. Le roi-philosophe

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Chapitre 3: Aristote
(384-322 avant J.-C.)

- Sciences de la nature

 Théorie du changement
exemple Schreiner wou den holz (état de puissance) et devient une chaise ou une table par exemple -
> le bois est susceptible de changement  passage de la puissance à l’acte
 le corps et soumis au changement
 2 Définitions du changement

Pour Aristote, toute réalité a une fin.

- Cosmologie

 Théorie du mouvement :

- mouvement naturel
- mouvement accidentel / mouvements violents ( contre sa nature)
- mouvement circulaire  autre type de mouvement ;
pas sur terre  les planètes sont en
mouvement circulaire  point de départ et
point d’arrivé est le même  considéré par
les grecques et Aristote comme un
mouvement le plus parfait sur terre
 Comment l’expliquer ? composition d’autres
éléments que les 4 éléments, des éléments qui n’existe pas
sur terre  le 5ième élément : la quintessence d’une chose
 Aristote va appeler le 5ième élément : Crystal
 cette théorie va avoir une grande importance dans la
cosmologie
2 mondes selon Aristote :
- le monde sublunaire/ terrestre : mouvements violents,
les quatre éléments ;
- le monde Supra lunaire : composé du 5ième élément,
contient la lune, soit des mouvements parfaits, soit pas

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de changements

- les étoiles sont fixes : ne bougent pas


 les étoiles sont parfaites
 ne bougent pas  représente la
perfection
 plus en s’éloigne de la terre, plus on
atteint la perfection

Comment les grecques expliquait les taches sur


la lune ?
 les tâches sont causés par le reflet de la terre
imparfaite
 contradictoire par rapport à la théorie
d’Aristote, car tout au-delà de la terre était
supposé être parfait

- Langage et Logique chez Aristote

 pas de lien entre le mot et la chose  arbitraire

 Schéma

2 remarques par rapport au Schéma :

1. Avant :on disait que la pensée serrait première avant le langage, mais plus personne ne pense
comme ça

Auj. : le langage est première à la pensée


 le développement du langage permet le développement de la pensée
 l’accès au langage permet d’avoir accès à la pensée, sans langage pas de pensée
 le langage n’est pas qqch de neutre

2. L’arbitraire du signe, encore valable auj.

Le but de la logique intervient pour savoir comment le langage (qui est arbitraire) de la science peut
être expliqué adéquatement.

L’énoncé prédicatif  analyser le langage

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- Aristote remarque que tout langage peut être expliqué avec l’énoncé  comment à partir des
énoncés on peut prouver des éléments valides pour la science
 cette démarche est celle de la LOGIQUE

 Il est composé d’un sujet, un prédicat, une copule ( assuré par le verbe être)

le principe des Syllogisme : Aristote

 basé sur deux énoncés et une conclusion


 la structure peut changer, pour voir si un énoncé soit valide ou invalide.

 la logique n’apporte aucune nouvelle connaissance

 quand un énoncé est faux ( erreurs de raisonnements, pas valides)

- Paralogisme : pas volontaire


- sophisme : on a fait une erreur de manière volontaire, délibérément faux

FARIA Sandy 23
A l’examen : préparation
a) Comment répondre à un fragment / citation à l’Examen ?
- Pas de forme imposé dans l’examen
- Mais rédaction d’un texte

 tenter de comprendre les philosophies à partir de fragments

Différencier :

- le thème ( de quoi parle-t-il ?)


- la thèse (la position de la citation dans le texte)
1. De quoi parle la citation ?
le thème : l’anthropomorphisme ( Tendance à concevoir la divinité à l'image de l'homme, ex :
projeter des construction humaines dans la nature, les animaux )
anthropos : être humain / Morphée : la forme
2. La thèse : prise de distance v-à-v de l’anthropo.
3. Qui ? Un présocratique  démarche critique v-à-v des mythes
4. L’argumentation Démarche critique vs. Démarche ambivalente  « les mortels figurent »

Commentez le fragment suivant en mobilisant le contenu du cours : « Mais les mortels se figurent
que les dieux sont engendrés comme eux et qu’ils ont, comme eux, vêtements, voix et forme »
(.../5).

Ce fragment illustre la prise de distance (« Mais les mortels se figurent ») que les présocratiques (1)
vont prendre vis-à-vis de la démarche ambivalente caractéristique des mythes (« les dieux ») (1).

Comme son nom l’indique, la démarche ambivalente mélange des éléments contraires (1). Dans ce
fragment, ce mélange apparaît dans l’anthropomorphisme à l’œuvre dans les mythes ; c’est-à-dire
que « les dieux » s’y voient attribuer des caractéristiques humaines : ils sont « engendrés » comme
les mortels et ont, comme eux, « vêtements, voix et forme » (1).

Cette prise de distance des présocratiques vis-à-vis des mythes s’explique par leur adoption d’une
autre démarche qui, dite critique, reconnaît et sépare les éléments contraires (1).

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