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Lammerville.
Il a pour 80% de son parcellaire
groupé. Le reste est dispersé. Ses
parcelles sont situées à
Lammerville, Rainfreville,
Amfreville les champs, Saint
pierre-le-Viger, Brachy, Saint
pierre Bénouville, d’Ouville
l’Abbaye, Varengeville-sur-Mer.
La SAU exact est de 188,78 Ha.
Avec un nombre d’U.T.H de 1,5.
Sylvain produit du blé, de l’orge,
des pommes de terre, des
betteraves sucrières, du colza
d’hiver et du lin. Sa surface de
vente est de 122,88Ha. Il fait
également des betteraves
fourragères et du maïs fourrage.
Et ainsi que des prairies
permanentes. Donc sa SFP est
de 65,90Ha. Il procède une
quarantaine de vache allaitante.
Sa race est la Blonde
d’Aquitaine. Le nombre d’UGB
total est de 34,72. L’effluent d’élevage produit est du fumier.
Sylvain fait différentes cultures. Il fait 50Ha de blé, 14Ha de colza, 10Ha de location pour pommes de
terre, 23Ha de lin, en plus il fait 2Ha de betteraves fourragères, 10Ha de betteraves sucrières, 7 ha de
maïs ensilage et enfin 12Ha d’orge. Et le reste donc environ 60Ha de prairies permanentes. Donc au
total, sa SAU est d’environ 185Ha.
Sur mon exploitation de stage, Sylvain a mis en place deux rotations. Mais, les prairies ne font pas
partie des rotations. Il a fait deux rotations car Sylvain se trouve entre 2 vallées. Il se trouve entre la
vallée de la Vienne et la vallée de la Saâne. Il a plus de terre à cailloux, que de bonne terre. Il a plus
d’herbage en vallée de Saâne. Il a malgré deux types de sol. Il fait les pommes de terre, le lin et les
betteraves sur les bonnes terres. Et la terre moins bonne, il fait du blé, maïs, colza et orge. Donc voici
pourquoi il fait deux rotations.
Blé Blé
Colza
Blé IC : Moutarde + radis
PdT
Pour commencer, Sylvain a toujours labouré mais depuis quelques automnes, il a changé sa façon de
travailler le sol. Il fait du semis simplifié, c’est-à-dire qu’il ne laboure plus, il passe le canadien et
sème après. Cette année avec la pluie que l’on a eue, il a été obligé de ressortir la charrue. Mais
sinon, quand il pleut faire du semi simplifié, il le fait. Mais, il précise que même s’il fait du semis
simplifié, il sort la charrue pour labourer les tours des parcelles pour que cela face propre. Pour ce
qui est du Lin, il fait soit du laboure d’hiver ou du non laboure.
Sylvain est à 100% pour les couverts. Pour un couvert précèdent lin, il investit plus dans ce couvert
suivant. Il met : avoine, vesce, phacelie, tournesol, radis. Et puis pour la majorité des autres cultures,
il met un couvert peu cher pour économiser. Donc il met de la moutarde pour piéger l’azote et le
radis pour éclater la structure. Il fait un dérobé avant maïs. Donc il fait 4-5Ha de ray-grass qu’il ensile
pour les bêtes.
Il sème à la voler le couvert moutarde et radis. Et au semoir à engrais le couvert précédant lin.
Il les détruits le couvert moutarde et radis en brouillant et il déchaume ensuite. Pour ce qui est du
couvert précédant lin, la partie qui ne laboure pas pour faire le lin, il traite systématiquement au
glypho.
Il a d’abord choisi ce système de culture, car dans la région du 76, ces cultures sont possibles à
produire. La pluviométrie entre octobre et mars est à environ 700 mm de pluie. Nous sommes dans
une région où il pleut assez souvent, et l’été les températures sont plutôt bien. Voici un tableau ci-
dessous avec les températures moyenne des mois, ce sont les données de Dieppe. Et il veut
également être le plus rentable donc il a choisi par exemple comme cultures le lin et les betteraves
sucrières. Il faut savoir que l’exploitation se situe à Lammerville donc en Seine-Maritime et qu’il a
70% de limon profond. Le reste, c’est argileux et du silex. Mais vu qu’il se situe entre deux vallées, les
terres sont caillouteuses.
On peut remarquer dans la rotation qui est : blé – lin – blé – PdT – blé – betteraves. Le lin revient
tous les six ans, alors qu’il est conseillé que le délai pour le lin soit de 7 ans.
Pour la rotation : blé – orge – colza – blé – maïs. Il est conseillé d’éviter de mettre comme inter-
culture de la moutarde lorsqu’il y a du colza dans la rotation. Il serait préférable de mettre plutôt un
couvert bien riche en fabacées.
Pour conclure, on peut voir que le délai de retour des cultures est en principe respecter sauf pour le
lin qui est conseillé à un retour de 7 ans. On peut également constater qu’il investit plus dans un
couvert précédant lin. Sinon pour le reste des cultures, c’est un choix économique de mettre de la
moutarde. Mais il n’est pas conseillé de mettre de la moutarde dans une rotation lorsqu’il y a du
colza. Il serait préférable de mettre un couvert diversifié.
Actuellement, Sylvain a opté pour la technique culturale simplifiée. Par la suite, s’il souhaite et s’il
peut le faire, il pourra opter pour le semis direct. Ce qui limiterait l’érosion et augmenterait le
stockage de carbone dans les sols.