L’article choisit est un article publié par La Montagne le 6 Octobre 2023 à
20h50, intitulé : « Clermont-Ferrand se dote d'un nouvel outil de démocratie participative : comment ça marche ? » et rédigé par le journaliste Arthur Cesbron. Journaliste français ayant une licence en géographie et en cartographie et ayant fait l’école de journalisme de Toulouse travaillant maintenant pour La Montagne. L’article discute de la mise en place d'un nouvel outil de démocratie participative appelé la "proposition citoyenne" dans la ville de Clermont- Ferrand. La proposition citoyenne permet aux résidents de Clermont-Ferrand, s'ils réunissent au moins 700 signatures, de soumettre des questions au conseil municipal pour examen. L'article détaille le fonctionnement de ce processus.
Dans un premier temps qu’est-ce que cette proposition. La "proposition
citoyenne" est un nouvel outil de démocratie participative mis en place à Clermont-Ferrand. Toute personne âgée de plus de 16 ans, résidant à Clermont- Ferrand, quelle que soit sa nationalité, ou une association, a la possibilité de déposer une proposition citoyenne. Cependant, il y a des conditions spécifiques à remplir pour que la proposition soit acceptée. Elle doit relever de la compétence communale, ne pas être en cours de consultation ou prévue, avoir un intérêt général, viser un bien collectif et respecter les principes républicains en évitant toute forme de discrimination. Deuxièmement comment cela fonctionne-t-il ? Le processus de la proposition citoyenne comprend plusieurs étapes. Tout d'abord, la municipalité dispose de deux mois pour évaluer la recevabilité de la proposition. Si elle est jugée recevable, elle est publiée sur la plateforme participative en ligne de la ville, où elle a quatre mois pour recueillir au moins 700 signatures. Si ce seuil est atteint, la proposition est ensuite soumise à un atelier citoyen composé d'habitants tirés au sort et de représentants de la Ville. Cet atelier a pour mission d'examiner la faisabilité de la proposition, d'en discuter et éventuellement de la modifier. Enfin, la proposition finale est transmise au maire, qui a trois options : l'inscrire à l'ordre du jour du conseil municipal, prendre une décision en fonction de ses prérogatives ou ne pas donner suite à la proposition. Enfin, ce dispositif a suscité des débats parmi les élus. Certains élus de l'opposition expriment des réserves quant à la multiplication des instances de participation, craignant que cela ne rende les processus moins visibles pour les citoyens. En revanche, d'autres élus plaident pour que les propositions citoyennes acceptées par les ateliers citoyens soient automatiquement inscrites à l'ordre du jour du conseil municipal. Il est noté que la loi n'oblige pas le maire à cette inscription automatique, mais cela pourrait être une décision politique favorable à une plus grande participation citoyenne. Cet article présente la mise en place d'un nouvel outil de démocratie participative, la "proposition citoyenne", à Clermont-Ferrand. Il décrit le fonctionnement de ce dispositif, qui permet aux résidents de soumettre des questions au conseil municipal s'ils recueillent 700 signatures. L'article met en évidence les débats entourant ce dispositif, notamment les préoccupations concernant la visibilité des processus participatifs et la demande de certains élus pour une inscription automatique des propositions citoyennes acceptées à l'ordre du jour du conseil municipal. Cette initiative vise à renforcer la participation citoyenne et à permettre aux habitants de Clermont-Ferrand d'influencer davantage les décisions municipales. La raison de mon choix de l’article est assez explicite, j’ai sélectionné cet article car il porte sur un outil démocratique à Clermont-Ferrand, il me semblait donc beaucoup plus concret car traite de notre commune.