Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1
réactivation transpressive et transtensive locale, aboutissant à une
interaction complexe entre champs de contraintes intraplaques et la
géométrie des systèmes de faille préexistants.
2
avec un soulèvement des grabens du Trias terminal-début du Lias dans les
autres régions.
Développement structural
Les évènements tectoniques majeurs qui ont affectés l’Afrique du Nord sont
étroitement liés à la fragmentation du Gondwana et de la Pangée, ainsi
3
qu’aux mouvements relatifs aux plaques africaine, eurasienne et
laurentienne.
4
<!--[if !supportLists]--> L’alternance des mouvements compressifs-
extenssifs du Cambrien eu Carbonifère<!--[endif]-->
Les régions les plus anciennes sont représentées par le craton Ouest-
africain, le craton du Nil et le craton du Sahara oriental, qui sont rentrés en
stabilité depuis le Protérozoïque moyen (2100-1800 Ma) (Schandelmeier et
al., 1987 ; El Makhrouf., 1988).
5
Le cachet « overprinting » panafricain (700-600 Ma) est limité
principalement à des assemblages volcano-sédimentaires océaniques avec
des ophiolites localement préservées et des intrusions batholitiques de
subduction entourant les blocs cratoniques stables (Vail., 1991).
L’assemblage océanique qui encerclait l’Afrique du Nord est interprété
comme un critère structural unique et hétérogène qui relie le bouclier
arabo-africain (d’Egypte et d’Arabie saoudite) avec la ceinture pharusienne
d’Algérie (Vail., 1991).
6
la collision de plus de vingt terranes localisés entre les cratons ouest africain
et le craton oriental saharien (Azzouni-Sekkal et al ., 2003 ; Bournas et al .,
2003 ; Caby., 2003).
7
l’activité tectonique de la chaîne panafricaine. Cela s’est traduit par des
variations considérables dans l’épaisseur des sédiments néoprotérozoïques,
qui passent de 1000 m dans le bassin du Taoudeni à environ 100 m en
Algérie (Moussine-Pouchkine et Bertrand-Sarfati., 1997).
8
S), représentant des limites de terranes d’échelle crustale, ayant entraîné
une réactivation transpressive durant la collision panafricaine oblique.
9
2. L’extension infracambrienne (1000 Ma à 525 Ma)
10
les sédiments marins, mais ne préservés que dans les échantillons de
subsurface car microflore est souvent détruits par l’intense oxydation qui
caractérise les échantillons de surface. La datation des affleurements est
basée sur la biostratigraphie informelle mais pragmatique basée sur les
stromatolites (Bertrand-Sarfati., 1972 ; Bertrand-Sarfati et Moussine-
Pouchkine., 1991) qui s’applique bien à petite échelle et constitue une base
importante aux subdivisions et corrélations des successions
infracambriennes.
Les dépôts infracambriens ont été décrits dans des régions variées de
l’Afrique du nord, bien que la succession affleure de manière incomplète et
éparse, et sa pénétration en subsurface reste rare en raison de son
enfouissement excessif. D’épaisses séries carbonatées infracambriennes
incluant des stromatolites ont été décrites au Maroc (Destombes et al.,
1985), et des argiles noires infracambriennes ont été décrites à partir des
affleurements dans le bassin du Taoudeni au sud-ouest d’Algérie, où elles
sont interprétées comme déposées dans des grabens infracambriens
(Moussine-Pouchkine et Bertrand-Saarfati., 1997). Des argiels, silt et grès
probablement infracambriens ont été également traversés par certains
sondages dans le bassin de l’Ahnet, et dans le bassin de Murzuq (SW de
Libye) (Jaqué., 1962).
11
l’extension latérale et l’épaisseur de ces roches mères infracambriennes
varient considérablement.
12
réservoirs carbonatés à stromatolites, alimentés à partir des argiles
infracambriennes contemporaines.
13
l’ouest du Mali et au sud d’Algérie. Ils sont peut être mieux développés
dans l’infracambrien du groupe Atar, déposé entre 890 et 620 Ma dans le
bassin du Taoudenni, où des alternances de carbonates à stromatolites et
des séquences silico-clastiques mixtes (incluant les argiles noires pyriteuses
riches en MO) se sont accumulées en mer peu profonde, localisée dans une
aire cratonique à faible relief avec le développement de rifting et de demi-
grabens autour du craton ouest africain (Moussine-Pouchkine et Bertrand-
Sarfati., 1997 ; Benan et Deynoux., 1998).
14
modèles aussi bien extensifs que compressifs. Mais il est clair que ce
système a donné naissance à des séries de bassins infracambriens profonds
en pull-apart rhomboédriques, remplis avec du sel infracambrien, pouvant
avoir des analogues en Libye (bassin de Kufra).
15
Certains demi-grabens infracambriens comme ceux du sud d’Algérie
(Moussine-Pouchkine et Bertrand-Sarfat., 1997) peuvent avoir été formés
suite à la collapse extensive de la ceinture orogénique panafricaine
(Greiling et al., 1994). Le dépôt post-pan-africain dans l’Anti-Atlas marocain
était également associé à l’extension et au développement des demi-grabens
(fig.14), avec une activité volcanique entre 580 et 560 Ma accompagnée une
extension orientée NW-SE et un décrochement senestre oblique sur les
failles orientées 100°-120°, parallèle à la première suture panafricaine
(Algouti et al., 2000 ; Azizi Samir et al., 1990 ; Soulaimani et al., 2003 ; El
Archi et al., 2004).
16
distribution des faciès sédimentaires. Il n’existait pas de collisions de
plaques majeures ou des séparations à cette époque et des processus de
réactivation transpressive et transtensive dominaient la région suite à une
interaction des champs de contraintes intraplaques avec les systèmes de
failles préexistants, d’orientation et de géométrie variées.
17
3.1. La distension du Cambro-Ordovicien (525 – 444 Ma)
18