Vous êtes sur la page 1sur 20

ANNEXES

La « pyramide des vivants » de Charles de Bovelles, tirée du Liber de sapiente (1509) : notre
conception du monde naturel en est encore très proche.
La page du New York Times contenant la nouvelle de l’annonce faite par Francis Darwin, en
1908, au congrès annuel de la British Association for the Advancement of Science : les
plantes possèdent une forme primitive d’intelligence.
Comparaison entre la structure de la paramécie et celle de l’euglène : les deux organismes se
ressemblent beaucoup, mais l’euglène dispose d’une forme rudimentaire d’œil
(photorécepteur), qui lui permet de percevoir la lumière.
Exemple de phototropisme, ou croissance d’une plante en direction d’une source de lumière.
Les racines orientent leur croissance vers leur source d’alimentation.
La Dionaea muscipula, une plante originaire des marais de Caroline du Nord et de Caroline
du Sud, telle qu’elle apparaît sur un dessin accompagnant une lettre que le naturaliste
britannique John Ellis adressa le 23 septembre 1769 à Linné. Cette missive contient la toute
première description botanique d’une plante carnivore.
Le Mimosa pudica avec ses feuilles ouvertes (à gauche) et fermées (à droite) : elles sont
capables de se clore instantanément, en réponse à des stimuli tactiles précis.
Vrilles de Bryonia dioica.
Une plante grimpante : l’Ipomea purpurea.
Exemples de gravitropisme : les plantes sont en mesure de percevoir la direction de la
pesanteur. Les racines dirigent leur croissance dans le même sens que le vecteur de
gravitation. Les branches et le tronc se développent dans le sens opposé.
La structure des stomates (en haut) : à travers ces petites ouvertures présentes à leur surface,
les feuilles reçoivent le dioxyde de carbone nécessaire à la photosynthèse et libèrent de la
vapeur d’eau. Dans des conditions normales, leur cycle d’ouverture et de fermeture (en bas)
est réglé par la présence et l’intensité de la lumière.
Un granule de pollen : dans la reproduction végétale, ils correspondent au gamétophyte mâle
(graine masculine).
Localisation des organes sexuels des plantes. Chez les fleurs hermaphrodites comme le lys (en
haut à gauche), les organes masculins et féminins se trouvent sur la même fleur. Chez les
espèces monoïques comme le chêne (en haut à droite et au centre), ils sont distincts mais
situés sur le même organisme. Chez les espèces dioïques comme le chanvre (en bas à gauche
et à droite), les fleurs mâles et les fleurs femelles se trouvent sur des organismes différents.
Les cactus sont des plantes adaptées aux climats chauds et arides. Pour survivre, ils n’ouvrent
leurs fleurs que la nuit. Plusieurs d’entre eux utilisent les chauves-souris comme
transporteurs, au moment de la pollinisation.
Exemples de plantes anémophiles, caractérisées par des « graines volantes ». Pour les
disséminer avec la plus grande efficacité possible, les végétaux qui utilisent le vent comme
transporteur ont développé des graines dotées de systèmes de vol particuliers. Sont ici
représentés : le système avec parachute, caractéristique du Taraxacum (en haut à gauche) ; le
système avec aile, caractéristique de l’érable (en bas à gauche) ; le système à une hélice,
caractéristique du tilleul (en bas à droite).
Charles Darwin.

Ce remarquable botaniste fut un grand admirateur des facultés des plantes. (Dessin de S.
Mancuso)
Exemples d’appareils racinaires : les racines constituent la partie cachée des plantes, et aussi
la plus intéressante. Cette image en montre plusieurs typologies.
L’apex racinaire : la pointe de chaque racine forme un organe sensoriel élaboré.
Appareil racinaire d’un plant de maïs de huit semaines. Un appareil racinaire est constitué de
dizaines de millions d’apex racinaires.
Les feuilles en phase diurne et en phase nocturne. De haut en bas : Desmodium gyrans
(Codariocalyx motorius), Lotus creticus, Cassia pubescens, Cassia corymbosa, Nicotiana
glauca, Marsilea quadrifoliata.

Vous aimerez peut-être aussi