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Solution Travaux Dirigés no.

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Modélisation Markoviènne des Systèmes Réparables
F. Bellamine
Novembre 10, 2022

Exercice 1
On commence par trouver la disponibilié d’un système constitué de deux composants en
série respectivement (λ1 , µ1 ) et (λ2 , µ2 ).

(λ1 , µ1 ) (λ2 , µ2 )

Dans ce cas, le taux de défaillance du système est: λs = λ1 + λ2 . Donc nous allons procéder
à trouver µs (l’indice s dénote système) et puis calculer la disponibilité:
M T T Fs µs
A= =
M T T Fs + M T T Rs µs + λs
Rappelons que M T T R est le temps moyen de réparation. Pour procéder à trouver µs or
M T T Rs , nous allons déterminer les probabilités asymptotiques des états. Comme on a vu
dans le cours, il y a deux méthodes en utlisant soit la matrice de la probabilité transitoire et
stochastique, soit la méthode de la balance des fréquences. Pour le cas de deux composants
en série, son graphe des états est:

Etat 1 λ1 Etat 2
1 UP, 2 DOWN 1 DOWN, 2 UP
µ1
µ2 λ2 µ2 λ2
λ1
1 UP, 2 DOWN 1 DOWN, 2 DOWN

Etat 3 µ1 Etat 4

Notons que UP veut dire fonctionnel et que DOWN veut dire défaillant. La matrice des taux
de transition est:  
0 λ1 λ2 0
 µ1 0 0 λ 2 
T = 
 µ2 0 0 λ 1 
0 µ2 µ1 0

1
Donc la matrice de la probabilité transitoire et stochastique est:
 
1 − (λ1 + λ2 ) λ1 λ2 0
 µ1 1 − (µ1 + λ2 ) 0 λ2 
P = 


µ2 0 1 − (µ2 + λ1 ) λ1
0 µ2 µ1 1 − (µ1 + µ2 )
Pour calculer P1 , P2 , P3 , et P4 (Probabilités asymptotiques des états), on applique:

αP = α
 
où α = P1 P2 P3 P4 .


 [1 − (λ1 + λ2 )]P1 + µ1 P2 + µ2 P3 = P1

λ P + [1 − (µ + λ )]P + µ P
1 1 1 2 2 2 4 = P2
αP = α ⇐⇒

 λ2 P1 + [1 − (µ1 + λ2 )]P3 + µ1 P4 = P3


λ2 P2 + λ1 P3 [1 − (µ1 + µ2 )]P4 = P4
avec P1 + P2 + P3 + P4 = 1 qui fournit la quatrième question indépendante puisque l’une des
4 équations ci-dessus est rédondante. La résolution des équations donne:
µ1 µ2
P1 =
D
λ1 µ2
P2 =
D
λ2 µ1
P3 =
D
λ1 λ 2
P4 =
D
avec D = (λ1 + µ1 )(λ2 + µ2 )
Si on applique la méthode de la balance des fréquences, on aura en se réferrant l̀a figure
ci-dessus, les équations suivantes:

f1 = P1 (λ1 + λ2 ) = P2 µ1 + P3 µ2
f2 = P2 (µ1 + λ2 ) = P1 λ1 + P4 µ2
f3 = P3 (λ1 + µ2 ) = P1 λ2 + P4 µ1
f4 = P4 (µ1 + µ2 ) = P2 λ2 + P3 λ1

Ces
P4 quatre équations donnent trois équations. La quatrième équation vient du fait que
i=1 Pi = 1. La résolution des équations donnent des expressions exactes à ceux de la
méthode en se basant sur la matrice de la probabilité transitoire et stochastique. On constate
que l’utilisation de la balance des frq́uences est plus rapide.
Puisque les composants sont en séries donc A = P1 Rappelons que:
µs
A=
λ s + µs
µ1 µ2
P1 =
(λ1 + µ1 )(λ2 + µ2 )
and so
λ s µ1 µ2
µs =
λ1 λ2 + λ 1 µ2 + λ 2 µ1

2
1 1 1
On considère que M T T Rs = rs = , M T T R 1 = r1 = , M T T R 2 = r2 = alors on
µs µ1 µ2
obtient,
négligeable
z }| {
λ1 r 1 + λ 2 r 2 + λ1 λ2 r 1 r 2
rs =
λ 1 + λ2
alors pour un système constituté de deux composants en série, on a:
λ 1 r 1 + λ2 r 2
rs ≈
λ1 + λ2
Générallement, pour un système constituté de n composants en série, on peut déduire:
Pn
λi r i
rs ≈ Pi=1n
i=1 λi

Alors pour pour un système constituté de 3 composants en série, on peut écrire:


λ 1 r 1 + λ2 r 2 + λ 3 r 3
rs =
λ1 + λ 2 + λ 3
La disponibilité du système est donc:
µs 1/rs 1
A= = = ≈ 1 − λs rs
µs + λs 1/rs + λs 1 + rs + λs
P
puisque λs rs ≪ 1, et donc pour 3 composants, A = 1 − 3i=1 λi ri =

Exercice 2
D’abord, on commence par deux composants en parallèle.

(λ1 , µ1 )

(λ2 , µ2 )

On a:

µs
A=
µs + λs
λs
U =1−A=
µs + λ s
où λs et µs sont respectivement les taux de défaillance et taux de réparation du système.
On a dans ce cas, µs = µ1 + µ2 . On va calculer λs en se basant sur le fait que U = P4 .
Rappelons que P4 est la probabilité asymptotique de l’état 4 quand les deux composants
sont défaillants (Voir Figure de la solution du premier exercice)
λs λ1 λ2
U = P4 ⇐⇒ =
λs + µs (λ1 + µ1 )(λ2 + µ2 )

3
d’où:
(µ1 + µ2 )λ1 λ2
λs =
λ 1 µ1 + λ 2 µ2 + µ1 µ2
(r1 + r2 )λ1 λ2
=
1 + λ 1 r 1 + λ2 r 2
≈ λ1 λ2 (r1 + r2 ) = λ1 (λ2 r1 ) + λ1 (λ2 r1 )

puisque λ1 r1 ≪ 1 ainsi que λ2 r2 ≪ 1. λ2 r1 signifie le nombre de défaillances du deuxième


composant durant la réparation du premier composant. λ1 (λ2 r1 ) reprśente le nombre de
défaillances du système par unité de temps dû à la défaillance du deuxième composant
durant la réparation du composant.
Pour le cas de trois composants en parallèle:
r1 r2
λs ≈ λ1 λ2 (r1 + r2 )λ3 ( + r3 )
r1 + r2
= λ1 λ2 λ3 (r1 r2 + r2 r3 + r1 r3 )
et
1 r1 r 2 r3
rs = =
µs r1 r2 + r 2 r3 + r1 r 3
On rappelle que A ≈ 1 − λs rs . D’où:

A = 1 − λ1 λ 2 λ 3 r 1 r 2 r 3

Dans le cas de n-composants identiques en parallèle:

λs = nλn rn−1
r
rs =
n

Exercice 3
a) En utilisant
( les résultats des deux exercices
( précédents, on obtient pour les sous-systèmes
M T T FI = mI = 4380 heures M T T FII = mII = 5481 heures
I et II: et .
M T T RI = rI = 1.5 heures M T T RII = rII = 6/7 heures
Pour le sous-système III, on utilise le fait que dans le cas de k parmi n composants identiques:

λs = Cnn−k+1 λn−k+1 (M T T R)n−k

Dans le cas de cet exercice, k = 2, n = 3, donc:

λs = C32 λ2 .M T T R

On peut aussi appliquer les formules suivantes pour le cas de k parmi n composants iden-
tiques:
 n−k  
MT T F (n − k)!(k − 1)!
M T T Fs = M T T F
MT T R n!

et
MT T R r
M T T Rs = =
n−k+1 n−k+1

4
(
M T T FIII = mIII = heures
d’où pour k = 2, n = 3, on a: . Alors la disponibilité du
M T T RII = rIII = 4 heures
système est:
A = AI AII AIII = 0.999617
b) On rappelle que Rs (t) = e−λs t . Rs (t) est la fiabilité du système et λs = λI + λII + λIII
est le taux de défaillance du système. Après six mois ou 4380 heures, Rs (4380) = 0.3512 et
dans une année, Rs (8760) = 0.12378
Exercice 4
En utilisant la méthode de la balance des fréquences, on a:
f1 (état 1) = P1 (2λ) = P2 µ
f2 (état 2) = P2 (µ + λ) = P1 (2λ) + P3 (2µ)
f3 (état 3) = P3 (2µ) = P2 λ
avec P1 + P2 + P3 = 1. La résolution des équations donne:
µ2 2λµ λ2
P1 = P2 = P3 =
(λ + µ)2 (λ + µ)2 (λ + µ)2

Exercice 5

Etat 1 3λ Etat 2 2λ Etat 3 λ Etat 4


3 composants UP 2 composants UP 1 composant UP 3 composants DOWN
µ 2µ 3µ

Exercice 6
a) Les états sont: l’état fonctionnel (état normal N ), l’état réparable R et l’état de mainte-
nance M . Le graphe des états est illustré ci-dessous:

Etat N λ Etat M Etat R

µ
µ

b) En utilisant la méthode de la balance des fréquences, on obtient:


f1 = PN (λ + λM ) = PM µM + PR µ
f 2 = PR µ = PN λ
f 3 = PM µM = PN λM

5
avec PN + PR + PM = 1. On résoud le système d’équations pour trouver:
λµM
PR =
µµM + µλM + λµM
c) La durée entre les maintenances est très large, donc λM est d’ordre de grandeur petite.
Ainsi, la durée entre les maintenances est très petite, donc µM est large. Alors λM /µM ≪ 1.
λ
Dans ce cas PR → qui est la même formule que celle lorsque on néglige l’état de
λ+µ
maintenance.

Exercice 7

UP

1 γ = 1/M T T I
λ= MT T F

µ
En panne réparé, non-installé

a) En utilisant la méthode de la balance des fréquences, on obtient:

f 1 = P1 λ = P3 γ
f 2 = P2 µ = P1 λ
f 3 = P3 γ = P2 µ

avec P1 + P2 + P3 = 1. La résolution des équations donne:


µγ
P1 =
λµ + λγ + µγ
λγ
P2 =
λµ + λγ + µγ
λµ
P3 =
λµ + λγ + µγ
L’indisponibilité est:
λγ + λµ
U = P2 + P 3 =
λµ + λγ + µγ
b) alors,
fDOW N = f2 + f3 − (fréquence de rencontre entre les états 2 et 3)
= P2 µ + P3 γ − (P2 µ)
= P3 γ

Remarque: Le temps d’arrêt moyen total, M DT , ou temps d’arrêt forcé moyen (”Mean
Down-Time”), est le temps moyen pendant lequel le système est dans un état de non-
fonctionnement. Donc M U T = M T T R + M T T I. Le temps de fonctionnement moyen,

6
M U T (”Mean Up-Time”), du système est égal à M T T F . Rappelons que M U T est plus
couramment utilisé dans les applications de maintenance. Le temps moyen entre des occur-
rences consécutives de pannes est noté M T BF (Mean Time Between Failures”) est égale à
M U T + M DT . Si M DT = M T T R, M T BF = M T T R + M T T F .

Exercice 8

Etat 1 λ1 Etat 2
1 UP, 2 DOWN 1 DOWN, 2 UP
µ1
µ2 λ2 µ2 λ2
λ1
1 UP, 2 DOWN 1 DOWN, 2 DOWN

Etat 3 µ1 Etat 4

a)
fI = f2 + f3 − (fréquence de rencontre entre les états 1 et 2)
= P1 (λ1 + λ2 ) + P2 (µ1 + λ2 ) − (P1 λ1 + P2 µ1 )
= P1 λ2 + P2 λ 2
et
fII = f3 + f4 − (fréquence de rencontre entre les états 3 et 4)
= P3 (λ1 + µ2 ) + P4 (µ1 + µ2 ) − (P3 λ1 + P4 µ1 )
= P3 µ2 + P42
b)

Etat I λs Etat II

µs

fI P 1 λ2 + P2 λ 2
fI = PI λs = (P1 + P2 )λs =⇒ λs = = = λ2
P1 + P 2 P1 + P2
fII = PII µs = (P3 + P4 )µs =⇒ µs = µ2

Exercice 9
Etat 1 2λ Etat 2 λ Etat 3
2 composants UP 1 composant UP 2 composants Down
µ µ

7
L’état I représente les états 1 et 2, alors que l’état II représente l’état 3.

Etat I λs Etat II

µs

a)
fI = f12 = P1 (2λ) + P2 (λ + µ) − P1 (2λ) − P2 µ = P2 λ
P2 λ
fI = PI λs =⇒ λs =
P1 + P 2
mais
µ2 2λµ
P1 = P2 =
(λ + µ)2 (λ + µ)2

alors,
2µλ2 2λ2
λs = =
µ2 + 2λµ 2λ + µ
On a aussi:
f3 23
fII = f3 = P3 µs =⇒ µs = = = 2µ
P3 P3
b) Les durées moyennes des états I et II sont:
1 2λ + µ
mI = =
λs 2λ2
1
mII = m3 =

Exercice 10
On appelle λ et λ′ sont respectivement le taux de défaillance pendant un atmosphère nor-
mal et orageux. µ et µ′ sont respectivement le taux de réparation pendant un atmosphère
normal et orageux. n est le taux de changement de l’état atmosphérique normal à l’état
atmosphérique orageux. m est le taux de changement de l’état atmosphérique orageux à
l’état atmosphérique normal.

a)

Etat 0 λ Etat 2
UP,normal DOWN,normal
µ
m n m n
λ′
UP,orageux DOWN,orageux

Etat 1 µ′ Etat 3

8
 
T=0 n λ 0
 m 0 0 λ′ 
b) La matrice des taux de transition est: 
 µ
 d’où:
0 0 n

0 µ m 0
 
1 − (n + λ) n λ 0
 m

1 − (m + λ ) 0 λ


P = 

µ 0 1 − (µ + n) n

0 µ′ m 1 − (µ + m)

c) Avant de répondre à la question, on va couvrir quelques notions.


Rappel:
 
I 0
P =
R Q
R(n−r)×r est une matrice de taille (n − r) × r représente les états absorbants. La matrice
Q(n−r)×(n−r) est la matrice tronquée associé à P . I(r×r) est la matrice identité et 0r×(n−r)
est la matrice zéro. Souvent, on veut évaluer le nombre d’intervalles de tempsPpour que le
système entre un état absorbant. On rappelle que l’espérance E est égal à i xi Pi . Par
analogy, la matrice qui reprśente le nombre d’intervalles de temps est:

N = I + Q + Q2 + Q3 + · · · + Qn−1

Mais,
(I − Q)(I + Q + Q2 + Q3 + · · · + Qn−1 ) = I − Qn
et
lim (I − Qn ) = I
n→∞

donc
N = [I − Q]−1
N s’appelle la matrice fondamentale de chaîne absorbante de Markov.
Revenons à la question c). On considère les états 2 et 3 comme des états absorbants, donc:
Q = 1011 − (m + λ′ )m0n1 − (n + λ)
et
 
−1 n+λ m
N = [I − Q] = mλ+nλ′ +λλ′
1
n m + λ′
Alors

n + m + λ′
M T T F = M0,2−3 =
mλ + nλ′ + λλ′

d)
n+m+λ
M T T F = M1,2−3 =
mλ + nλ′ + λλ′

d) Puisque λ′ > λ, M0,2−3 > M1,2−3 . Le taux moyenne de défaillance est:

1 mλ + nλ′ + λλ′
λf = =
M0,2−3 n + m + λ′

9
On suppose que λλ′ ≪ mλ + nλ′ et λ′ ≪ m + n, alors:
   
mλ + nλ′ m n
λf ≈ = λ+ λ′
m+n m+n m+n
   
N S
= λ+ λ′
N +S N +S

Quand l’atmosphère est toujours normal et jamais orageux, N → ∞, S → 0, n → 0, m → ∞,


et alors λf → λ comme prévu.

Exercice 11
1)

f1 = P1 λ + λ C ) = P2 µC + P 3 µ
f2 = P2 µC = P1 λ C
f3 = P3 (µ + λ) = 2P1 λ + 2P4 µ
f4 = 2P4 µ = P3 λ

Ces 4 équations donnent 3 équations indépendentes, donc on a besoin d’une 4me équation
qui est:
P 1 + P2 + P 3 + P4 = 1
2) La résolution des équations donnent:

µ2 µC
P1 =
D
2λµC
P2 =
D
2
λ µC
P3 =
D
λ C µ2
P4 =
D
avec D = λ2 µC + µ2 λC + µµC (2λ + µ)
3)
µC (µ2 + 2λµ)
A = P1 + P2 = (1)
D
4) λ = λR +λC . De telles situations surviennent si la source de la défaillance de mode commun
(quand les deux composants deviennent défaillants en même temps) est un changement dans
l’environnement ou dans les procédures de maintenance ou s’il s’agit d’une autre cause qui
affecte tous les composants de la même manière. Pour deux de ces composants identiques
en parallèle (un système entièrement redondant), la fiabilité du système peut être exprimée
comme suit:
R(t) = [1 − (1 − e−λR t )2 ]e−λC t
La raison de la multiplication par e−λc t est que si les deux composants tombent en panne en
même temps, le système ne fonctionne plus. donc, après simplication, on a:

R(t) = [2e−λR t − e−2λR t ]e−λC t

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Puisque β = λC
λ
=1− λR
λ
, then

R(t) = [2 − e−(1−β)λt ]e−λt

5) Z ∞
2 1 3 − 2β
MT T F = R(t)dt = − =
0 λ (2 − β)λ (2 − β)λ
6)
MT T R
A=1− ⇐⇒ M T T R = (1 − A)M T T F
MT T F
et donc
µ2 λ C + µ2 µC 3 − 2β
MT T R =
λ µC + µ λC + µµC (2λ + µ) (2λ − λC )λ
2 2

ou
µ2 λ C + µ2 µC 3λ − 2λC
MT T R = 2
λ µC + µ λC + µµC (2λ + µ) (2λ − λC )λ
2

7) Lorsque les deux composants sont en série, alors:

R(t) = [e−λR t ]2 e−λC t = e−λeq t

où λeq = 2λR + λC = (2 − β)λ so


Z ∞
1
MT T F = R(t)dt =
0 (2 − β)λ
8) La matrice des taux de transition est:
 
0 2λ 0 λC
µ 0 λ 0
T =
 0 2µ 0 0 

µC 0 0 0

La matrice des coefficients différentielles de Kolmogorov C est donc:


 
−(µ + µC µ 0 µC
 2λ −2(λ + µ) 2µ 0 
C= 

0 λ −λ 0 
λC 0 0 −λc

On a donc les équations différentielles de Kolmogorov:


 ′    
P1 (t) −(µ + µC ) µ 0 µC P1 (t)
P2′ (t)  2λ −2(λ + µ) 2µ 0   
 ′ =  P2 (t)
P3 (t)  0 λ −λ 0  P3 (t)

P4 (t) λC 0 0 −λC P4 (t)

9) Les fréquences des états I et II sont:

fI = f1 + f2 − f 12
= P1 (λC + 2λ) + P2 (λ + µ) − (P 1.2λ + P2 µ)
= (P1 + P2 )λ

11
fII = f3 + f4 − f 34
= P3 .2µ + P4 µC

10) On suppose que le taux de d’efaillance est λs et que le taux de réparation est µs

fI = PI λs = (P1 + P2 )λs

alors
fI
λs = =λ
P 1 + P2
on a:

fII = PII µs = (P3 + P4 )µs

alors
P3 .2µ + P4 µC
µs =
P 3 + P4
2λ2 + λC µ
= µµC 2
λ µC + λ C µ2

12

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