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conseils d’écriture
Au niveau de la forme
- Faites des phrases courtes. Des phrases trop longues risquent d’être difficiles à lire et de
perdre le lecteur. Ne multipliez donc pas les propositions.
- Allez à la ligne et faites un alinéa à chaque réplique. En français, on n’encadre pas chaque
réplique par des guillemets. Les guillemets se mettent au début et à la fin du dialogue. Au
milieu, les répliques commencent par un tiret.
- Vous n’êtes pas obligés de mettre un verbe de dialogue à chaque réplique. Par exemple, s’il
n’y a que deux personnages qui discutent, le lecteur comprendra rapidement qui parle.
Espacez donc vos verbes de dialogues.
- Variez vos verbes de dialogue. Pensez à utiliser autre chose que les verbes « dire, expliquer,
interroger ». Vos verbes et leurs compléments peuvent être des indications :
Faites une liste de quelques verbes avant de commencer à écrire, cela vous aidera.
- Profitez de vos dialogues pour donner une vie propre à vos personnages. Pensez à introduire
les tics de langages de certains (attention toutefois à ne pas trop en faire), leur expression
favorite, leur parlé local, etc.
- Gardez en tête le but de chacun de vos personnages. Au besoin, ayez une liste à portée de
main.
- N’hésitez pas à faire des phrases courtes ! Attention, phrases courtes ne veut pas dire
vocabulaire pauvre.
- Attention aux temps que vous employez. Personnellement, je trouve plus facile d’écrire au
passé qu’au présent, et plus agréable à lire. Cependant, faites le choix qui vous convient le
mieux et ne mélangez pas les temps.
- Les paragraphes : pensez à aérer vos pages et votre récit en le découpant en paragraphes.
Allez à la ligne lorsque vous passez d’une description à un récit ou inversement, lors d’un
changement de lieu, d’action ou de point de vue, lors de l’arrivée d’un nouveau personnage,
etc.
- Attention aux expressions clichées (par exemple : « tirer un trait », « doré comme les blés »,
etc.). Soyez pertinent dans vos comparaisons et métaphores, innovez au besoin mais n’en
faites pas trop.
- Lors de vos moments clés, vous pouvez renforcez l’atmosphère de votre récit en utilisant des
allitérations (répétition de sons consonnes) ou des assonances (répétition de sons voyelles).
Une fois encore, attention à ne pas trop en faire.
- Pensez toujours à utiliser les 5 sens : c’est ainsi que votre lecteur sera immergé dans le récit.
La vue n’est pas la seule chose importante dans la description ! Dans certains cas, une
description où la vue est totalement absente peut être tout aussi utile pour permettre au
lecteur de ressentir l’atmosphère d’un lieu. Ex : votre héros se réveille enfermé dans le noir. Il
perçoit alors le monde qui l’entoure à l’aide de ses autres sens.
- Faites attention : vous écrivez une nouvelle, pas un roman. Plus votre récit est court, plus les
grandes descriptions risquent d’alourdir votre texte et de provoquer un effet de longueur.
Gardez donc le nécessaire mais n’en faites pas trop. Votre lecteur n’a pas besoin de connaître
toute l’architecture de votre château fort pour comprendre qu’il est difficilement prenable par
les ennemis de votre héros.
- Attention aux généralités qui disent tout et rien. Exemple : “Ce jardin était très beau.” Votre
lecteur connaît l’appréciation que porte le narrateur sur le lieu mais il n’a pas assez
d’éléments pour se le représenter (au moins de façon générale).
- Décrivez votre héros : le lecteur a besoin de se faire une représentation de celui auquel il peut
s’identifier.
- mettez une virgule après les conjonctions de coordination ou les adverbes en début de
phrase.
- lorsque vous avez un signe de ponctuation composé d’un seul élément « » . il y a un seul
espace après
- lorsque vous avec un signe composé de deux éléments : ; ! il y a deux espaces : un avant, un
après
- au début du premier mot d’une phrase ou d’un titre, au début d’un nom propre, au début
d’une citation, au début de certains titres, etc.