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Les origines
Avant toute
chose, je
dois vous
parler de
Martin
Caidin. C’est
un auteur
américain
(1927-1997),
mais
également
un pilote
d’essai qui a
rejoint le
projet de la
conquête spatiale américaine en 1955. Il est
considéré comme un expert dans le domaine
aérospatial. Ses lectures sur l’armée de l’air et
l’aéronautique le conduisent à écrire son premier
roman : The Long Night en 1956.
Pendant
qu’on parle
du
doublage, il
y a une
particularité
amusante
concernant
la bionique.
En anglais,
le mot
“bionic” se
prononce
“ba-i-onic”,
en insistant
bien sur le i. Du coup, impossible de doubler ce mot
correctement en français, cela aurait donné un truc
comme “bi-i-onique” et ça n’aurait pas été raccord
avec le mouvement des lèvres. Alors, les doubleurs
ont choisi de créer le mot “bio-ionique”. Ça n’existe
pas, ça ne veut rien dire, mais ça a le mérite de
coller avec la version anglaise !
Les personnages
Steve Austin
C’est le
héros !
Alors, il est
beau,
grand, très
fort et (très)
poilu, il a un
regard
d’acier
(forcément :
l’œil
gauche), il
protège les
innocents et
fait
respecter la loi (euh… ah non, désolé : c’est
RoboCop, l’autre cyborg, qui fait ça). Enfin bref :
recruté par le gouvernement américain, pour le
compte de l’OSI dirigé par Oscar Goldman, Steve
devient un espion envoyé dans le monde entier pour
déjouer les plans des méchants : savants fous
mégalomanes, bandits de plus ou moins haut
niveau, mais souvent puissances étrangères (surtout
russes)… Dans d’autres épisodes, il va aider des
gens de toutes sortes, même des extra-terrestres
protégés par Bigfoot. Comme exemple plus précis, je
me rappelle que dans un épisode, un petit gamin
s’est fait renverser par un chauffard : l’enfant n’a rien
mais le vélo est tout tordu. Steve arrive, prend le
vélo et redresse tout le cadre grâce à son bras
bionique. Le gamin n’en croit pas ses yeux mais il
est su-per con-tent, vous imaginez !
Oscar Goldman
Directeur de
l’OSI (Office
of Scientific
Information)
, c’est lui qui
a permis, en
débloquant
les 6
millions de
dollars pour
le
programme
“Cyborg”,
que Steve
soit
“reconstruit”. C’est d’ailleurs lui qui, dans le
générique, déclare ces mots mythiques : “Steve
Austin, astronaute. Un homme tout juste vivant.
Messieurs, nous pouvons le reconstruire. Nous en
avons la possibilité technique. Nous sommes
capables de donner naissance au premier homme
‘bio-ionique’. Steve Austin deviendra cet homme. Il
sera supérieur à ce qu’il était avant l’accident. Le
plus fort… Le plus rapide… En un mot, le meilleur !”
Rudy Wells
Jaimie Sommers
Impossible
de parler
de Steve
Austin
sans
mentionner
Jaimie – et
du coup, je
vais
donner
également
des infos
sur la série
proprement
dite. Au
départ elle n’a rien de super : c’est une joueuse de
tennis professionnelle, qui s’est hissée 5ème au
classement mondial. Amie d’enfance de Steve, c’est
une fois qu’il est revenu de la Lune qu’ils
commencent une relation plus intime. Mais lors d’un
saut en parachute, Jaimie s’écrase au sol : elle a les
jambes et le bras droit brisés, et un important
traumatisme crânien qui cause des dommages à son
oreille droite. Steve, profondément amoureux d’elle,
harcèle Oscar Goldman pour l’intégrer dans le
programme “Cyborg”, seule chance de survie pour la
jeune femme. Oscar cède et c’est Rudy Wells qui se
charge de la “réparer”, tout comme Steve deux ans
plus tôt. Après l’opération, Jaimie refuse d’accepter
ce qui lui est arrivé, mais grâce au soutien de Steve
(qui sait parfaitement par quels tourments elle passe
et qui lui avoue qu’il a lui aussi subi les mêmes
opérations), elle arrive à accepter sa condition de
“première femme cyborg”. Hélas, alors qu’ils sont en
train de planifier leur mariage, son corps commence
à rejeter les implants bioniques, et elle meurt sur la
table d’opération lors d’une opération de chirurgie
pour tenter de la sauver.
— Argh ! —-
En
France, Su
per
Jaimie est
diffusée en
partie sur
Antenne 2
de 1976 à
1978, puis
en 1986 sur
la 5, qui en
profite là
aussi pour
diffuser la
totalité des épisodes. Comme pour L’homme qui
valait 3 milliards, le doublage est en partie français
et en partie québécois. Allez, je ne résiste pas au
plaisir de vous donner le lien vers le générique, lui
aussi inoubliable.