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- Découverte du PE –

– Prépo EBEP –

Définition : élèves à besoin éducatif particulier.

A. Qui sont-ils ?

Ce sont les élèves qui ont déjà été repérés avec un trouble des apprentissages :
- dys : dyslexique, dysorthographique, dysgraphique, dyspraxique, dyscalculique.
- TDA/ TDAH
- Troubles cognitifs (lenteur, compréhension, abstraction)

Les élèves qui ont des difficultés d'apprentissage persistantes, lourdes, non
diagnostiquées.
Les élèves qui sont en situation de handicap :
- Handicap moteur, intellectuel
Ou encore les élèves « haut potentiel » : HP.

B. EBEP : Quels élèves sont concernés ?

Selon le degré de gravité, les troubles du langage et des apprentissages ne bénéficient


pas nécessairement d’une reconnaissance de handicap par la MDPH.
La distinction entre les adaptations des élèves en situation de handicap et ceux qui ne le
sont pas : le document à remplir mais la démarche est la même.
Les adaptations pédagogiques que les enseignants proposent, doivent partir des besoins
des élèves et non des diagnostics.

 REFERENTIEL DES COMPETENCES PROFESSIONNELLES DES METIERS DU


PROFESSORAT ET DE L’EDUCATION :

• Les 14 compétences communes :


1) Faire partager les valeurs de la République
2) Inscrire son action dans le cadre des principes fondamentaux du système
éducatif et dans le cadre réglementaire de l’école
3) Connaître les élèves et les processus d’apprentissage
4) Prendre en compte la diversité des élèves
5) Accompagner les élèves dans leur parcours de formation
6) Agir en éducateur responsable et selon des principes éthiques
7) Maîtriser la langue française à des fins de communication
8) Utiliser une langue vivante étrangère dans les situations exigées par le
métier
9) Intégrer les éléments de la culture numérique nécessaires à l’exercice de
son métier
10) Coopérer au sein d’une équipe
11) Contribuer à l’action de la communauté éducative
12) Coopérer avec les parents d’élèves
13) Coopérer avec les partenaires de l’école
14) S’engager dans une démarche individuelle et collective de développement
professionnel

C. Un changement radical :

L'école intégrative suppose la mise en œuvre de dispositifs de soutien et de rééducation


pour adapter l’enfant ou l’adolescent à l’école ordinaire (il en est retiré lorsqu’il n’est pas
jugé capable de bénéficier de l’enseignement dispensé).

L'école inclusive doit s’organiser pour répondre aux besoins éducatifs particuliers de
tous les élèves.

 Un cadre : la loi 2005 :

Loi n°2005-102 du 11 février 2005


Cette loi vise « l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes
handicapées ».
« Constitue le handicap comme toute limitation d'activité ou restriction de participation à la vie
en société subie dans son environnement par une personne en raison d'une altération
substantielle, durable ou définitive, d'une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles,
mentales, cognitives ou psychiques, d'un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant. »

La loi du 11 février 2005 affirme l'égalité des droits et des chances, la participation et la
citoyenneté des personnes handicapées
Elle affirme le droit pour chacun à :
- Une scolarisation en milieu ordinaire au plus près de son domicile,
- Un parcours scolaire continu et adapté.
Les parents sont de plus étroitement associés à la décision d’orientation de leur enfant et à la
définition de son projet personnalisé de scolarisation (P.P.S.).

 Quelques données :

Entre 1999 et 2008 : le nombre d'enfants ou adolescents handicapés a plus que doublé (dans
une classe ordinaire ou une classe d'adaptation ; 27900 → 70100).
À la rentrée scolaire 2015, 278 978 élèves en situation de handicap sont scolarisés en milieu
ordinaire - un chiffre qui a plus que doublé depuis 2006. À l’université, il est passé de 8000 en
2005 à plus de 20 000 en 2015.
Ces chiffres, qui augmentent en moyenne de 11 % par an, traduisent l’ampleur de l’engagement
de l’É cole en faveur de l’inclusion des élèves en situation de handicap.
La scolarisation en milieu ordinaire des élèves handicapés devient de plus en plus la règle.
 Un cadre : la loi du 8 juillet 2013 / une politique d'inclusion réaffirmée :

Elle reconnaît que tous les enfants partagent la capacité d’apprendre et de progresser. Elle veille
à l’inclusion scolaire de tous les enfants, sans aucune distinction. Le principe fondamental est
que l’école ordinaire doit accueillir tous les jeunes en s’adaptant aux besoins de chacun, tout en
apportant ses réponses d’une façon qui soit la plus ordinaire possible.

Elle suppose :
- Une formation des enseignants pour apprendre à adapter les apprentissages -->
différenciation pédagogique
- La coopération entre l’éducation nationale et les établissements et services médico
sociaux / aussi avec les enseignants spécialisés.
- Du personnel accompagnant au sein des classes.

D. Connaître lespersonnels qui agissent dans le cadre scolaire pour les élèves à besoin
éducatif particulier ( EBEP)

 Personnels de l’éducation nationale


- Le directeur/la directrice : rôle de coordination, d'organisation
- Les enseignants (professeurs d’école) : donnent l'alerte et mettent en place des
adaptations
- RASED : Les personnels spécialisés du Réseau d’Aide Spécialisée aux É lèves en Difficulté
- -Enseignants spécialisés en ULIS (Ulis 1 ; Ulis TED pour enfants autistes, SEGPA.)
- Les enseignants UPE2A (unité d'enseignement pour élèves allophones arrivants)
- Les AESH (accompagnants des élèves en situation de handicap) : AESH co ou AESH
individualisé ; sont dans la classe avec l'enseignant
- Le référent scolaire (bureau à l'Inspection) : en charge des dossiers des élèves qui
bénéficient d'un accompagnement de la MDPH (maison départementale du handicap)
- IEN, conseillers pédagogiques + Médecin scolaire / infirmière scolaire

 Personnels communaux ou fonctionnaires des collectivités territoriales


- ATSEM : maternelle
- Asistante sociale du secteur ou assistante sociale de l’Education Nationale

 Partenaires

- Parents d'élèves
- Intervenants extérieurs (ponctuels, réguliers) : orthophoniste / orthoptiste /
ergothérapeute / psychomotricien / psychologue / pédopsychiatre...
- Représentants des structures d'aide et de soin : CMPP (centre médico psy
pédagogique) / CMP (centre médico psychologique) /SESSAD...

E. Des dispositifs de différenciation pédagogique :

- Les APC : activités pédagogiques complémentaires : (36 heures/ année+2h préparation)


Les APC offrent un large champ d'action pédagogique et permettent d'apporter aux élèves un
accompagnement différencié, adapté à leurs besoins, pour susciter ou renforcer le plaisir
d'apprendre.
Les enseignants peuvent :
- Aider les élèves lorsqu'ils rencontrent des difficultés dans leurs apprentissages,
- Les accompagner dans leur travail personnel
- Leur proposer une activité prévue dans le cadre du projet d'école.
Tous les élèves peuvent être concernés par les activités pédagogiques complémentaires, à un
moment ou un autre de l'année scolaire, selon les besoins identifiés par les enseignants
le principe : travailler plus pour rattraper un niveau attendu ; cela n'est pas vrai pour tous les
élèves en difficulté, il faut parfois travailler autrement.

 Les SRAN : stages de remise à niveau :


Les élèves de cours moyen et également de CE1 qui en ont besoin peuvent participer à des
stages de remise à niveau.
Ces stages sont organisés pendant les vacances scolaires : une semaine pendant les vacances de
printemps, la première semaine de juillet ou la dernière semaine des vacances d'été (CM1 et
CM2 uniquement).
Les stages se déroulent en groupes restreints d'élèves, sur trois heures quotidiennes, pendant
cinq jours, et ciblent les apprentissages en français et en mathématiques. Ils sont animés par des
enseignants volontaires, qui sont rémunérés en heures supplémentaires.

F. Des dispositifs de différenciation pédagogique :


• PACTE (plus de maîtres que de classes) :

- C'est l 'affectation dans une école d'un enseignant supplémentaire


- Pour les élèves de GS/ CP/CE1 prioritairement
- Des interventions au sein de la classe essentiellement
- Remédier aux difficultés en priorité :
- Compétence 1 : Maîtrise de la langue
- Compétence 3 : Mathématique
- Compétence 7 : Autonomie et initiative
- Des actions lors des évaluations

• RASED : réseau d'aides aux élèves en difficulté : Il est constitué normalement…

- D'un psychologue scolaire : observe, fait passer des bilans, donne son avis sur les
orientations...
- D’un maître E intervient dans ou hors la classe avec des élèves ciblés en grande difficulté
d'apprentissage
- D’un maître G qui travaille sur les comportements et attitudes qui empêchent les
apprentissages

G. Répondre aux besoins des EBEP Le PPRE : programme personnalisé de réussite


éducative :

Le PPRE est proposé à tous les élèves qui risquent de ne pas maîtriser le socle commun. Il peut
intervenir à n'importe quel moment de la scolarité obligatoire en fonction des besoins de chaque
élève. Il est temporaire : sa durée varie en fonction des difficultés scolaires rencontrées par l'élève
et de ses progrès.
Il se concentre prioritairement sur le français, les mathématiques et, au collège, sur la première
langue vivante. Il fixe des objectifs précis en nombre réduit. Il prévient l’aggravation des
difficultés ou permet à l'élève de surmonter les obstacles à la poursuite de ses apprentissages.
Ce plan coordonné d’actions, élaboré par l’équipe pédagogique sous forme de document, est
discuté avec les parents et présenté à l’élève. Au terme du PPRE, l’enseignant dresse un bilan
(poursuite, interruption, nouveaux objectifs).
À l'école, les évaluations nationales de CP et de CE1 (+ 6ème) facilitent le repérage des difficultés
d'un élève. Le PPRE donne cohérence à l'ensemble des aides dont il bénéficie.

 PPRE :

- On peut faire un PPRE pour les élèves à haut potentiel


- On doit faire un PPRE quand on prévoit un maintien
- On fait un PPRE avant de demander l'aide de la MDPH
- On fait un PPRE passerelle pour les élèves de CM2 qui n'ont pas acquis les compétences
du socle, afin de prévenir les enseignants du collège
- Un PPRE : celui de la circonscription d'Annemasse
- Le PPRE d'un élève de CE1

H. Répondre aux besoins des EBEP Le PAP : projet d'accompagnement spécialisé :

Le PAP, mis en œuvre dès la rentrée 2015, concerne les élèves présentant des difficultés
scolaires en raison de troubles des apprentissages de type dys (dyslexie, dysphasie, dyspraxie…).
Il vise à leur apporter sous forme d’aménagements et d’adaptations d’ordre exclusivement
pédagogique, les aides dont ils ont besoin pour le bon déroulement de leur scolarité.
Le PAP peut être mis en place sur demande de la famille ou de l’établissement scolaire.
-La demande est transmise au médecin scolaire qui rend un avis après examen, sur la pertinence
d’un plan d’accompagnement personnalisé pour l’enfant concerné.
-Il est élaboré par l’équipe éducative qui associe les parents et les professionnels concernés et
révisé chaque année.
Il peut durer toute la scolarité de l'élève.
-Ce sont les enseignants qui en assurent la mise en œuvre au sein de la classe. Ce plan permet
par exemple à l’élève d’utiliser son matériel informatique ou celui de l’établissement scolaire.

I. Répondre aux besoins des EBEP Le PAI : projet d'accueil individualisé :

Le projet d’accueil individualisé a pour but de faciliter l’accueil des élèves atteints de troubles de
santé du type :maladie chronique, allergie et intolérance alimentaire.
Il est demandé par la famille ou le chef d’établissement, toujours en accord avec la famille.
Le document (PAI) est rédigé par le médecin scolaire (ou de PMI) qui y associe l’infirmier.

L’objectif de ce plan est de permettre à l’élève qui en est titulaire de suivre une scolarité
normale. Il définit les adaptations apportées à sa vie scolaire et notamment des aménagements
d’horaires, dispense de certaines activités ou prescription d’activités de substitution.
Il peut mettre en application un régime alimentaire, recommander des attitudes, des gestes à
adopter en cas d’urgence. Le médecin scolaire veille au respect du secret professionnel et à la
clarté des préconisations.

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