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– Prépo EBEP –
A. Qui sont-ils ?
Ce sont les élèves qui ont déjà été repérés avec un trouble des apprentissages :
- dys : dyslexique, dysorthographique, dysgraphique, dyspraxique, dyscalculique.
- TDA/ TDAH
- Troubles cognitifs (lenteur, compréhension, abstraction)
Les élèves qui ont des difficultés d'apprentissage persistantes, lourdes, non
diagnostiquées.
Les élèves qui sont en situation de handicap :
- Handicap moteur, intellectuel
Ou encore les élèves « haut potentiel » : HP.
C. Un changement radical :
L'école inclusive doit s’organiser pour répondre aux besoins éducatifs particuliers de
tous les élèves.
La loi du 11 février 2005 affirme l'égalité des droits et des chances, la participation et la
citoyenneté des personnes handicapées
Elle affirme le droit pour chacun à :
- Une scolarisation en milieu ordinaire au plus près de son domicile,
- Un parcours scolaire continu et adapté.
Les parents sont de plus étroitement associés à la décision d’orientation de leur enfant et à la
définition de son projet personnalisé de scolarisation (P.P.S.).
Quelques données :
Entre 1999 et 2008 : le nombre d'enfants ou adolescents handicapés a plus que doublé (dans
une classe ordinaire ou une classe d'adaptation ; 27900 → 70100).
À la rentrée scolaire 2015, 278 978 élèves en situation de handicap sont scolarisés en milieu
ordinaire - un chiffre qui a plus que doublé depuis 2006. À l’université, il est passé de 8000 en
2005 à plus de 20 000 en 2015.
Ces chiffres, qui augmentent en moyenne de 11 % par an, traduisent l’ampleur de l’engagement
de l’É cole en faveur de l’inclusion des élèves en situation de handicap.
La scolarisation en milieu ordinaire des élèves handicapés devient de plus en plus la règle.
Un cadre : la loi du 8 juillet 2013 / une politique d'inclusion réaffirmée :
Elle reconnaît que tous les enfants partagent la capacité d’apprendre et de progresser. Elle veille
à l’inclusion scolaire de tous les enfants, sans aucune distinction. Le principe fondamental est
que l’école ordinaire doit accueillir tous les jeunes en s’adaptant aux besoins de chacun, tout en
apportant ses réponses d’une façon qui soit la plus ordinaire possible.
Elle suppose :
- Une formation des enseignants pour apprendre à adapter les apprentissages -->
différenciation pédagogique
- La coopération entre l’éducation nationale et les établissements et services médico
sociaux / aussi avec les enseignants spécialisés.
- Du personnel accompagnant au sein des classes.
D. Connaître lespersonnels qui agissent dans le cadre scolaire pour les élèves à besoin
éducatif particulier ( EBEP)
Partenaires
- Parents d'élèves
- Intervenants extérieurs (ponctuels, réguliers) : orthophoniste / orthoptiste /
ergothérapeute / psychomotricien / psychologue / pédopsychiatre...
- Représentants des structures d'aide et de soin : CMPP (centre médico psy
pédagogique) / CMP (centre médico psychologique) /SESSAD...
- D'un psychologue scolaire : observe, fait passer des bilans, donne son avis sur les
orientations...
- D’un maître E intervient dans ou hors la classe avec des élèves ciblés en grande difficulté
d'apprentissage
- D’un maître G qui travaille sur les comportements et attitudes qui empêchent les
apprentissages
Le PPRE est proposé à tous les élèves qui risquent de ne pas maîtriser le socle commun. Il peut
intervenir à n'importe quel moment de la scolarité obligatoire en fonction des besoins de chaque
élève. Il est temporaire : sa durée varie en fonction des difficultés scolaires rencontrées par l'élève
et de ses progrès.
Il se concentre prioritairement sur le français, les mathématiques et, au collège, sur la première
langue vivante. Il fixe des objectifs précis en nombre réduit. Il prévient l’aggravation des
difficultés ou permet à l'élève de surmonter les obstacles à la poursuite de ses apprentissages.
Ce plan coordonné d’actions, élaboré par l’équipe pédagogique sous forme de document, est
discuté avec les parents et présenté à l’élève. Au terme du PPRE, l’enseignant dresse un bilan
(poursuite, interruption, nouveaux objectifs).
À l'école, les évaluations nationales de CP et de CE1 (+ 6ème) facilitent le repérage des difficultés
d'un élève. Le PPRE donne cohérence à l'ensemble des aides dont il bénéficie.
PPRE :
Le PAP, mis en œuvre dès la rentrée 2015, concerne les élèves présentant des difficultés
scolaires en raison de troubles des apprentissages de type dys (dyslexie, dysphasie, dyspraxie…).
Il vise à leur apporter sous forme d’aménagements et d’adaptations d’ordre exclusivement
pédagogique, les aides dont ils ont besoin pour le bon déroulement de leur scolarité.
Le PAP peut être mis en place sur demande de la famille ou de l’établissement scolaire.
-La demande est transmise au médecin scolaire qui rend un avis après examen, sur la pertinence
d’un plan d’accompagnement personnalisé pour l’enfant concerné.
-Il est élaboré par l’équipe éducative qui associe les parents et les professionnels concernés et
révisé chaque année.
Il peut durer toute la scolarité de l'élève.
-Ce sont les enseignants qui en assurent la mise en œuvre au sein de la classe. Ce plan permet
par exemple à l’élève d’utiliser son matériel informatique ou celui de l’établissement scolaire.
Le projet d’accueil individualisé a pour but de faciliter l’accueil des élèves atteints de troubles de
santé du type :maladie chronique, allergie et intolérance alimentaire.
Il est demandé par la famille ou le chef d’établissement, toujours en accord avec la famille.
Le document (PAI) est rédigé par le médecin scolaire (ou de PMI) qui y associe l’infirmier.
L’objectif de ce plan est de permettre à l’élève qui en est titulaire de suivre une scolarité
normale. Il définit les adaptations apportées à sa vie scolaire et notamment des aménagements
d’horaires, dispense de certaines activités ou prescription d’activités de substitution.
Il peut mettre en application un régime alimentaire, recommander des attitudes, des gestes à
adopter en cas d’urgence. Le médecin scolaire veille au respect du secret professionnel et à la
clarté des préconisations.