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Glossaire des termes du système éducatif

français,
à destination de l’accompagnateur en
classe de primaire
LES INTERVENANTS :
Équipe éducative : ensemble des intervenants.
Instituteur : Enseignant du primaire de catégorie B. Il a pu être formé en école normale
d'instituteurs. Il peut accéder au corps de professeurs des écoles par ancienneté ou
concours
interne.
Professeur des écoles : Enseignant du primaire de catégorie A.
Enseignant surnuméraire : enseignant n'ayant pas une classe particulière à sa charge, il
peut
prendre en charge des groupes plus ou moins importants d'élèves, soit pour enseigner
une matière
particulière, soit pour assurer une remédiation*.
PVP (pour Professeur de la Ville de Paris) : Spécificité des écoles parisiennes, ce sont des
enseignants spécialisés, qui prennent en charge le sport, l'art visuel, ou la musique.
AVS (pour Auxiliaire de Vie Scolaire) : personne s'occupant de l'accompagnement, de la
socialisation, de la sécurité et de la scolarisation d'enfants en situation de handicap ou
présentant
un trouble de santé invalidant.
PE1 (pour Professeur des Écoles) : Élève‐ professeur de première année.
PE2 (pour Professeur des Écoles) : Élève‐professeur de deuxième année. Ayant réussi le
concours
d'entrée à l'I.U.F.M.* il est fonctionnaire stagiaire.
T1 : Professeur des écoles débutant dont c'est la première année sur le terrain.
IUFM : Institut Universitaire de Formation des Maîtres.
Maître formateur : Instituteur ou professeur des écoles titulaire du Certificat d'aptitude
à la
Fonction d'Instituteur ou de Professeur des écoles Maître Formateur. (C.A.F.I.M.F ou
C.A.F.I.P.E.M.F). Ce certificat est délivré après un examen. L'enseignant doit avoir au
moins cinq ans
d'ancienneté. Après une première épreuve d'admissibilité (la note ne peut être
inférieure à 15), le
candidat présente un mémoire et passe une épreuve professionnelle (animation
pédagogique ou
critique de séquence de classe).
ZIL (pour Zone d'Intervention Limitée) : Instituteur titulaire assurant les remplacements
de courte
durée. Ils sont rattachés à une école.
Brigade : Instituteur titulaire assurant les remplacements de longue durée.
ATSEM ou ASEM (pour Agent (Territorial) Spécialisé d'Ecole Maternelle) : intervenant
qualifié
assistant le personnel enseignant pour la réception, l'animation et l'hygiène des très
jeunes enfants.
Il prépare et met en état de propreté les locaux et le matériel servant directement à ces
enfants.
Maître E : Membre du RASED*, responsable de l'aide spécialisée à dominante
pédagogique. L'aide
spécialisée à dominante pédagogique a pour but de restaurer chez l'élève en difficulté à
l'école, sa
capacité à donner du sens au savoir, et maîtriser les techniques d'apprentissage pour
qu'il puisse
vivre l'expérience de la réussite. Ces enseignants prennent en charge des petits groupes
d'élèves,
sur le temps scolaire.
Maître G : Membre du RASED*, responsable de l'aide spécialisée à dominante
rééducative. Il
s'adresse à des enfants en difficulté scolaire et relationnelle, à des enfants pour lesquels
la seule
réponse pédagogique apparaît inopérante, des enfants qui ne parviennent pas
s'adapter l'école.
RASED (pour Réseau d'Aides Spécialisées aux Enfants en Difficulté) : Réseau constitué
des maîtres E
et G* et du psychologue scolaire.
I.E.N : Inspecteur de l'Education Nationale.
LES TERMES PEDAGOGIQUES :
Remédiation : Mise en oeuvre des moyens permettant de résoudre des difficultés
d’apprentissage
repérées au cours d’une évaluation.
Évaluation initiale : évaluation visant à faire le point sur les connaissances des élèves
avant
d'entamer une nouvelle séquence*. Le résultat est sans influence sur le bulletin.
Évaluation formative : évaluation visant à faire le point sur les connaissances des élèves
au cours de
l'apprentissage. Le résultat est sans influence sur le bulletin, mais permet la mise en
oeuvre d'une
remédiation*.
Évaluation sommative (ou finale) : évaluation permettant d'évaluer les acquis des élèves
en fin de
séquence. Le résultat compte pour le bulletin.
Décloisonner : Pour une classe de double niveau (CP/CE1 par exemple), fait de prendre
une demi
classe, pendant que l'autre est prise en charge par un enseignant surnuméraire*
ou un PVP*.
Regroupement : terme utilisé à l'école maternelle pour désigner le rassemblement des
élèves sur
les bancs près du tableau (appelé coin regroupement). On oppose le travail en
regroupement,
principalement oral, au travail en ateliers*, principalement manuel.
Ateliers : terme utilisé à l'école maternelle pour désigner les travaux en petits groupes
(modelage,
coloriage, mais aussi expériences scientifiques). Le travail en ateliers s'oppose au travail
en
regroupement*.
Mise en place des pré‐requis : Première étape d'une séance, où l'on pose les bases
nécessaires
l'apprentissage à venir.
Module, séquence, séance : Un module est un ensemble de séquences sur un thème
général
(exemple : Les changements d'état). Une séquence est un ensemble de séances traitant
un aspect
du thème général (exemples : le changement d'état solide/liquide, le changement
d'état
liquide/gaz).
Réinvestir : Fait de réutiliser une connaissance dans une autre situation. Cela favorise la
maîtrise
des concepts.
LES LIEUX ET REUNIONS A L'ECOLE :
Salle des maîtres : Comme son nom l'indique, c'est la salle dédiée aux enseignants. Elle
est un lieu
de convivialité surtout occupé le midi pour le repas.
BCD (pour Bibliothèque Centre Documentaire) : Bibliothèque de l'école.
Conseil des maîtres : Réunion hebdomadaire (ou moins fréquentes selon les écoles) où
les
enseignants et le directeur se réunissent pour régler des problèmes administratifs,
discuter des
problèmes généraux ou encore gérer l'intervention des enseignants
surnuméraires *. Cela permet
également d'assurer l'harmonie générale des enseignements et de la gestion de la
discipline.
Conseil d'école : Réunion trimestrielle réunissant tous les intervenants de l'école et les
parents
d'élève. C'est l'occasion d'assurer la communication avec les parents, de leur rendre
compte de ce
que font leurs enfants à l'école.
LES DIFFERENTES CLASSES ET NIVEAUX :
Cycle 1 : ensemble des classes de petite et moyenne sections.
Cycle 2 : ensemble des classes de la grande section au CE1.
Cycle 3 : ensemble des classes du CE2 au CM2.
CLIN (pour classe Classe d'INitiation) : classe qui assure l'intégration des élèves non
francophones.
Classe d'application : classe dont l'enseignant est un maître formateur*
École d'application : école présentant au moins 3 classes d'application*
ZEP, REP, RAR, RRS :
Les ZEP (Zone d'Education Prioritaire) ont été créées en 1981, les REP (Réseau
d'Education
Prioritaire) en 1999, les RAR (Réseau Ambition Réussite) et les RRS (Réseaux de
Réussite Scolaire)
en 2006. Jusqu’à la troisième relance, en 2006, la majorité des REP englobait une ZEP
qui en
constituait le noyau. Un REP pouvait être constitué de moins de trois établissements
jusqu’à plus de
vingt. Après la relance de 1999, les REP ont accueilli des établissements sortant de ZEP
offrant ainsi
la possibilité de mutualiser des moyens éducatifs particuliers et des pratiques.
Les RAR, au nombre de 249 en 2006, 254 en 2009, regroupent les écoles et
établissements
concentrant le plus grand nombre de difficultés. Ils bénéficient de moyens
supplémentaires : 1000
enseignants, 3000 assistants pédagogiques, une infirmière à temps complet par
collège. Les RRS
ont pour vocation à sortir progressivement du dispositif éducation prioritaire

L’équipe de TA@l’école a rassemblé un certain nombre de termes qui sont


utilisés sur le site web de TA@l’école et aussi des des termes qui
pourraient être utilisés par les professionnels de l’enseignement qui
travaillent auprès des élèves ayant des troubles d’apprentissage. Le
glossaire de TA@l’école a été créé afin d’aider à clarifier la signification de
ces termes.

Les termes sont triés par ordre alphabétique, et des liens vers des
sources utilisées (internes ou externes) dans la création des définitions
sont inclus entre parenthèses directement après les définitions, si cela
s’applique. Il y a également une courte liste de références supplémentaires
incluses à la fin du glossaire.
Si vous avez des commentaires à propos des termes, ou si vous avez des
suggestions pour des termes supplémentaires qui selon vous, devraient
être inclus, s'il vous plaît contactez-nous à info@www.taalecole.ca.

A
Adaptation - désigne les stratégies pédagogiques et les stratégies
d'évaluation, les ressources et/ou l'équipement personnalisé (y compris les
outils technologiques) dont l'élève a besoin pour apprendre et démontrer
son apprentissage. Les attentes du curriculum provincial ne sont pas
modifiées par l'utilisation d'adaptation. L’expression adaptation
seulement (AD) est utilisée dans le formulaire du PEI pour désigner les
matières ou les cours du curriculum de l’Ontario dans lesquels l’élève
requiert seulement des adaptations pour réussir à répondre aux attentes
prévues pour l’année d’études.

Adaptations (particulières) – se définie comme des mesures de soutien


ou des services qui ne sont pas fournis à la population étudiante, mais
dont certains élèves ayant des besoins particuliers ont besoin pour
satisfaire aux attentes d’apprentissage et pour démontrer leur
apprentissage
(http://www.edu.gov.on.ca/fre/general/elemsec/speced/guide/resource/iepr
esguidf.pdf, p. 31).

Aide-enseignant(e) (assistant(e)s à l’enseignement) – désigne les


personnes qui travaillent aux côtés du personnel enseignant dans les
classes de l’élémentaire, du secondaire et de l’éducation aux adultes
(http://www.teachinontario.ca/tio/fr/educationassistant.htm).

Anomalies multiples – désigne une double identification par le CIPR. Par


exemple, des élèves identifiés comme étant doué et en même temps des
TA.
Attentes différentes – désigne les attentes d'apprentissage précises, qui
sont fondées sur des compétences élaborées pour aider les élèves à
acquérir des habiletés et connaissances qui ne sont pas représentées
dans le curriculum de l'Ontario. Les attentes différentes sont souvent
élaborées pour appuyer des domaines tels que l'attention ou l'organisation.

Autodétermination – désigne un concept psychologique ayant les


caractéristiques suivantes :

1. la personne agit de manière autonome


2. le comportement est autorégulé
3. la personne initie et réagit aux évènements d’une manière
autonome sur le plan psychologique
4. la personne agit d’une manière autoréalisée

Autoévaluation – signifie le processus par lequel l’élève est amené à


porter un jugement sur la qualité de son cheminement, de son travail ou de
ses acquis en tenant compte des résultats d’apprentissage et des critères
d’évaluation préétablis
(http://www.edu.gov.on.ca/fre/policyfunding/growSuccessfr.pdf, p. 159).

Autorégulation – signifie un système de réponse qui permet aux élèves


d’examiner leur environnement afin de s’y adapter pour décider de la
manière d’agir, d’entreprendre une action, d’évaluer la désirabilité des
résultats de l’action et de réviser leurs plans au besoin (Whitman, 1990, p.
373).

B
Le bien-être – l’image positive de soi, l’état d’esprit et le sentiment
d’appartenance que nous ressentons lorsque nos besoins d’ordre cognitif,
émotionnel, social et physique sont satisfaits. Comme nos partenaires
autochtones le soutiennent depuis longtemps, le développement sain
repose sur l’équilibre et l’interconnectivité du corps et de l’esprit.
(http://www.edu.gov.on.ca/fre/about/WBDiscussionDocumentFR.pdf)

C
CAP (communauté d’apprentissage professionnel) – désigne un
groupe de personnes qui sont motivées par un mode de développement
professionnel structuré ou les individus travaillent en collaboration à
l’amélioration de leur enseignement (Toole et Louis, 2002). Toutefois,
contrairement à la communauté de pratique et à la communauté
d’apprentissage, le but premier de la communauté d’apprentissage
professionnelle est de faire en sorte qu’au-delà de l’amélioration des
connaissances, des compétences et de la collaboration des enseignants il
y ait des retombées sur l’apprentissage et la réussite des élèves (Leclerc &
Labelle, 2013). Au cœur de la réussite scolaire : communauté
d’apprentissage professionnelle et autres types de communautés (Leclerc
& Labelle, 2013, p.4).

Carte sémantique – désigne un type d’organisateur graphique qui peut


soutenir l’apprentissage et qui est surtout utilisé pour établir les relations
entre les concepts.

CCED (Comité consultatif pour l’enfance en difficulté) – se définie


comme un comité du conseil scolaire ou d’une administration scolaire qui
prodigue des conseils importants en matière d’éducation de l’enfance en
difficulté. Le CCED est composé de conseillers scolaires et de
représentants d’associations locales qui cherchent à favoriser les intérêts
et le bien-être de groupes d’enfants ou d’adultes ayant des besoins
particuliers
(http://www.edu.gov.on.ca/fre/general/elemsec/speced/seac/index.html).

CIPR (Comité d’identification, de placement et de révision) – se définie


comme un comité formé lors du processus d’identification d’un ou une
élève en difficulté. Son rôle est de prendre des décisions relatives au
placement de l’élève dans le système scolaire
(http://www.children.gov.on.ca/htdocs/French/topics/specialneeds/autism/a
prk/glossary.aspx). Le CIPR peut recommander les programmes
d'éducation de l'enfance en difficulté et/ou les services qu'il juge
appropriés.
(http://www.edu.gov.on.ca/fre/general/elemsec/speced/identiff.html).

Collaboration – signifie une forme d’interaction directe entre au moins


deux parties qui s’engagent volontairement et à égalité dans une prise de
décisions partagée en vue d’atteindre un objectif commun ; en éducation,
le but de la collaboration est d’améliorer le rendement scolaire des
élèves. Cliquer ici afin d'accéder à l'article La collaboration des
professionnels de l'enseignement et la réussite des élèves ayant des TA :
un examen de la recherche.

Comorbidité – désigne une association de deux ou même plusieurs


maladies ou troubles différents et indépendants, tel qu’ils sont
individualisés par les classifications en cours
(http://www.psychologies.com/Dico-Psycho/Comorbidite-en-psychiatrie).
En psychologie, c’est la présence simultanée de plusieurs diagnostics.
Quelques troubles comorbides qui sont les plus communs incluent : les
troubles d’apprentissage et le TDAH, les troubles d’apprentissage et les
difficultés comportementales et les troubles d’apprentissage et des
difficultés sociales/émotionnelles.

Compréhension en lecture – se définie comme la capacité à construire,


à partir d’un texte et des connaissances antérieures, une signification
mentale de la situation évoquée par le texte (http://www.ac-
grenoble.fr/ien.g4/IMG/pdf/Lire_et_comprendre_au_cycle_2.pdf).

Connaissances antérieures : désigne les connaissances que le lecteur a


venant de son expérience acquise par la lecture ou par ses expériences
de vie. Le lecteur peut établir des liens entre ces connaissances et le texte
lu (http://treaqfp.qc.ca/106/PDF/TROUSSE_Reseau_de_chercheurs.pdf,
p. 141).

Conscience phonémique – désigne la capacité de bien gérer les unités


de son plus petites qu’une syllabe (c.-à-d. les phonèmes). Cliquer ici afin
d'accéder à l'article La littératie et les TA.

Conscience phonologique – désigne la sensibilité à la structure des sons


du langage (plutôt qu’à la signification des mots). Cliquer ici afin d'accéder
à l'article La littératie et les TA.

CUA (conception universelle de l’apprentissage) – désigne les


principes généraux qui permettent de planifier l’enseignement et de créer
des milieux d’apprentissage pour un groupe diversifié d’élèves. Le but de
cette pratique est de permettre aux élèves d’avoir accès au curriculum et
d’aider les professionnels de l’enseignement à concevoir à la fois des
produits et des environnements afin que ceux-ci soient facilement
accessibles à tous, quels que soient leurs âges, leurs compétences ou leur
situation
(http://www.edu.gov.on.ca/fre/general/elemsec/speced/LearningforAll2013
Fr.pdf, p. 12 & 14).

D
Démarche par étapes (ou Réponse à l’intervention, RàI) – signifie une
approche systématique de la prévention et l’intervention dont le but est de
fournir des évaluations et un enseignement de qualité reposant sur des
données probantes et des interventions adaptées qui répondent aux
besoins individuels des élèves. L’approche se fond sur un suivi constant
des progrès accomplis par les élèves et sur l’utilisation de données
d’évaluation portant sur le rythme et le niveau d’apprentissage, afin de
repérer les élèves qui ont des difficultés et de planifier des évaluations et
des interventions pédagogiques particulières de plus en plus intenses pour
répondre efficacement aux besoins des élèves
(http://www.edu.gov.on.ca/fre/general/elemsec/speced/LearningforAll2013
Fr.pdf, p. 26).

Dépistage précoce – se définie comme une pratique ou des modalités


d’identification du niveau de développement de chaque enfant conçues
pour répondre rapidement aux besoins et ainsi faciliter le développement
de chaque enfant (http://www.edu.gov.on.ca/extra/fre/ppm/11f.html).

Diagnostic – se définie comme le résultat d’une évaluation par un


psychologue ou un associé en psychologie ou un médecin des capacités
intellectuelles, des troubles affectifs et psychologiques ainsi que du
rendement académique, incluant les habiletés en lecture, orthographe et
mathématiques (http://www.centam.ca/trouble_apprentissage.html).

Différenciation pédagogique – se définie comme une stratégie


d’enseignement qui repose sur l’idée qu’étant donné que les points forts,
les intérêts, les styles d’apprentissage et le degré de préparation à
l’apprentissage varient considérablement d’un élève à l’autre, il faut ajuster
l’enseignement selon les variations de ces caractéristiques. Soit le
contenu, les processus, les productions et les environnements affectifs et
physiques peuvent être différenciés pour les élèves
(http://www.edu.gov.on.ca/fre/general/elemsec/speced/LearningforAll2013
Fr.pdf, p. 12).

Difficultés d’apprentissage – se définie comme des obstacles à


l’apprentissage qui sont temporaires et qui sont en lien avec ce que la
personne peut vivre (des conditions socioaffectives difficiles, un deuil, de
l’anxiété, des difficultés économiques, etc.)
(http://www.centam.ca/trouble_apprentissage.html).
Diversité – signifie la présence d’une vaste gamme de qualités humaines
et d’attributs dans un groupe, une organisation ou une société. Les
dimensions de la diversité ont notamment trait à l’ascendance, à la culture,
à l’origine éthique, au sexe, à l’identité sexuelle, à l’identité fondée sur le
genre, à l’orientation sexuelle, à la langue, aux capacités physiques ou
intellectuelles, à la race, à la religion et au statut socioéconomique
(Ministère de l’Éducation de l’Ontario, 2009, p.4).

Douance – signifie un niveau intellectuel très supérieur à la moyenne. Un


élève qui est surdoué requiert une programmation beaucoup plus élaborée
et mieux adaptée à ses capacités intellectuelles (p.ex., pédagogie par
projet, études
indépendantes(http://www.edu.gov.on.ca/fre/general/elemsec/speced/guid
e/spedhandbookfr.pdf, p. A20).

DP (fondée sur des données probantes) – sur le site TA@l’école, le


terme fondée sur des données probantes désigne des études empiriques
qui se conforment à des critères de rigueur scientifique qui appuient
clairement l’efficacité d’un ou de plusieurs éléments d’une pratique, d’une
approche ou d’une stratégie.

DSO (dossier scolaire de l’Ontario) – signifie le dossier faisant état des


progrès de chaque élève durant sa fréquentation scolaire en Ontario
(http://www.edu.gov.on.ca/fre/document/curricul/osr/osrf.html).

Dyscalculie – il n’existe même pas de définition ni de critère diagnostique


universellement admis de la dyscalculie (INSERM, 2007). Le consensus
le plus large est que les élèves ayant une dyscalculie développent une
compréhension faible ou limitée des principes qui régissent les activités de
dénombrement. Ces élèves présentent des difficultés atypiques de
mémorisation des faits arithmétiques (utilisation de la retenue demeure
difficile) et d’apprentissage des tables d’addition et de multiplication »
(Fédération des syndicats de l’enseignement, 2009, p. 19).
Dysgraphie – se définie comme étant une difficulté persistante de la
planification ou de la réalisation graphique des lettres, c’est-à-dire de la
calligraphie (St-Pierre et al., 2010, p. 123).

Dyslexie – un trouble spécifique de l’apprentissage dont les origines


sont neurobiologiques. Elle est caractérisée par des difficultés dans la
reconnaissance exacte et/ou fluente de mots ainsi que par une
orthographe des mots et des capacités de décodage limitées. Ces
difficultés résultent typiquement d’un déficit dans la composante
phonologique du langage qui est souvent inattendu compte tenu des
autres capacités cognitives de l’enfant et de l’intervention éducative. Les
conséquences secondaires peuvent inclure des problèmes de
compréhension en lecture. Cela peut entraîner une expérience moindre
de lecture qui pourrait entraver l’apprentissage du vocabulaire de l’enfant
et ses connaissances générales » (INSERM, 2007, p. 163; St-Pierre et al.,
2010, p. 105).

Dysphasie : se définie par la présence de difficultés marquées dans


l’acquisition des divers aspects du langage, dans les versants expressif ou
réceptif (St-Pierre et al., 2010, p. 110).

Dyspraxie – signifie la présence d’un trouble neurodéveloppementale qui


affecte sa capacité à planifier, à organiser et à automatiser les gestes
moteurs pour réaliser une action ou une activité (http://www.dyspraxie-
aqed.ca/dyspraxie-aqed_008.htm).

E
EP (éclairés par la pratique) – sur le site TA@l’école, le terme éclairé par
la pratique signifie des outils, approches ou stratégies qui ont été jugés
efficaces par des professionnels de l’enseignement pour soutenir
l’apprentissage des élèves ayant des troubles d’apprentissage.
École d’application – se définie comme une école dirigée par le ministère
de l’Éducation pour les élèves qui sont aveugles, aveugles-sourds ou qui
ont des troubles d’apprentissage sévères. Il existe une école d’application
résidentielle francophone et trois écoles anglophones pour servir les
élèves ayant des troubles d’apprentissage qui sont : le Centre Jules-Léger
(Ottawa), Sagonaska (Belleville), Amethyst (London) et Trillium (Milton).

École provinciale – voir école d’application.

Écriture manuscrite – se définie comme une habileté complexe qui


permet, par l’action réciproque du processus perceptivo-moteur et de
processus cognitifs de haut niveau, de communiquer des pensées à l’aide
d’un code écrit. Cliquer ici afin d'accéder à l'article Stratégies pour
développer l'ecriture manuscrite et pour améliorer les habiletés en
littératie.

Éducation de l’enfance en difficulté – désigne un programme éducatif


fondé sur les résultats d’un examen et d’une évaluation continus de
l’élève. Il comprend le PEI, qui fixe des objectifs spécifiques et détaille les
services éducatifs répondant aux besoins de l’élève en difficulté
(http://www.children.gov.on.ca/htdocs/French/topics/specialneeds/autism/a
prk/glossary.aspx).

Éducation inclusive – signifie une éducation basée sur les principes


d’acceptation et d’inclusion de tous les élèves. L’éducation inclusive veille
à ce que tous les élèves se sentent représentés dans le curriculum et dans
leur milieu immédiat de même que dans le milieu scolaire en général dans
lequel la diversité est valorisée et toutes les personnes sont respectées
(Ministère de l’Éducation de l’Ontario, 2009, p.4).

Élèves à risque – désigne des élèves qui ont besoin de différentes


stratégies de soutien. Ces soutiens sont automatiquement mis en place si :
le rendement à l’élémentaire est au niveau « 1 » ou inférieur aux attentes
du curriculum de l’Ontario; le rendement au secondaire est plus inférieur à
la norme provinciale, ou atteint une note de cinquante à soixante pour
cent, ou les élèves ne possèdent pas les fondements nécessaires pour
rencontrer les exigences du curriculum; les études antérieures étaient au
niveau modifié ou fondamental sous l’ancien curriculum; l’engagement est
pauvre ou l’assiduité est faible; ou la connaissance du français en tant que
langue d’enseignement est insuffisante
(http://www.edu.gov.on.ca/fre/studentsuccess/thinkliteracy/files/literacyrepo
rt.pdf).

Élèves en difficulté – se définie comme un élève susceptible de


bénéficier d’un placement dans un programme d’éducation de l’enfance en
difficulté en raison d’anomalies de comportement, d’ordre intellectuel,
d’ordre physique ou associées
(http://www.children.gov.on.ca/htdocs/French/topics/specialneeds/autism/a
prk/glossary.aspx).

Enseignant(e)-ressource ou enseignante(e) en enfance en difficulté –


désigne un professionnel de l’enseignement qui est qualifié en éducation
spéciale et qui est responsable d’un enseignement spécialisé, sur une
base individuelle ou en petit groupe, aux élèves ayant des besoins
spéciaux
(http://www.edu.gov.on.ca/fre/general/elemsec/speced/guide/spedhandboo
kfr.pdf, p. A10).

Enseignement direct – désigne une approche pédagogique où


l’enseignant définit et enseigne un concept, guide les élèves dans son
application et prévoit des exercices pratiques guidés jusqu’à ce que le
concept soit maîtrisé
(http://treaqfp.qc.ca/106/PDF/TROUSSE_Reseau_de_chercheurs.pdf,
p.142).
Enseignement explicite – est un enseignement dont la principale
préoccupation est de rendre visible la demande et la structure sous-
jacente à l’exercice d’une ou plusieurs habiletés (planification àmise en
testàrévision (Boyer, 1993)). C’est une approche pédagogique qui utilise
des procédés de raisonnement explicite tel le modelage et la pensée à
haute voix.

Enseignement par les pairs (ou le tutorat entre les pairs) – désigne
une pratique pédagogique qui consiste à faire travailler les élèves en
dyades. L’un des deux élèves (le tutoré) donne des réponses explicites
tandis que l’autre (l’élève-tuteur) donne une rétroaction corrective
immédiate, clarifie les concepts ou donne d’autres instructions. Cliquer ici
afin d'accéder à l'article L'approche d'enseignement par les pairs.

Enseignement réciproque – se déroule exclusivement en dyade et


emploie une demande structurée enseignée de manière explicite aux
élèves. Elle est une activité d’interaction verbale en communication orale.
Cette pratique pédagogique permet l’application de stratégies en
communication orale et est utilisée pour amener les élèves à lire avec
fluidité et à développer leurs compétences en compréhension lors de la
lecture. Les élèves travaillent en petits groupes pour expliquer et appliquer
les stratégies de compréhension de texte, assumant tour à tour le rôle
d’enseignant. L’enseignement réciproque vise l’application de quatre
stratégies essentielles de compréhension en lecture : prédire, clarifier,
questionner, résumer (http://www.atelier.on.ca).

Équipe-école – se définie comme un groupe constitué de plusieurs


personnes qui ont une expérience diversifiée et qui travaillent ensemble
afin d’appuyer les élèves et leurs parents. Le rôle de l’équipe est de
suggérer des stratégies pour les élèves ayant des besoins spéciaux, et de
mettre en commun des informations et des connaissances qui sont utiles à
la détermination des stratégies susceptibles afin d’accroitre les succès
d’un élève
(http://www.edu.gov.on.ca/fre/general/elemsec/speced/guide/spedpartcfr.p
df, p. C7).

Équité – signifie un principe de traitement juste, inclusif et respectueux de


toutes les personnes. L’équité ne signifie pas que tout le monde est traité
de la même façon, sans égard aux différences individuelles
(http://www.edu.gov.on.ca/fre/general/elemsec/speced/LearningforAll2013
Fr.pdf, p. 14).

Évaluation au service de l’apprentissage – se définie comme un


processus qui fournit aux professionnels de l’enseignement des données
qui les aideront à modifier et à différencier leurs activités d’enseignement
et d’apprentissage. Elle évalue ce que les élèves comprennent, ce qu’ils
savent et savent faire, ainsi ce que les incompréhensions, confusions et
lacunes. Elle permet aux enseignants de déterminer les prochaines étapes
de l’apprentissage des élèves. Elle est liée à l’évaluation formative
(http://www.edu.gov.on.ca/fre/general/elemsec/speced/LearningforAll2013
Fr.pdf, p. 31).

Évaluation de l’apprentissage – se définie comme un processus qui est


de nature sommative et sert à effectuer la synthèse des apprentissages
clés de l’élève en fonction de critères préétablis, à assigner une valeur qui
reflète le niveau de rendement le plus représentatif et, parfois, à indiquer
comment l’élève se situe par rapport à ses camarades
(http://www.edu.gov.on.ca/fre/general/elemsec/speced/LearningforAll2013
Fr.pdf, p. 30).

Évaluation en tant qu’apprentissage – se définie comme un processus


de métacognition (connaissance de ses processus) et autoréflexion qui
favorise l’autorégulation chez l’élève. Il souligne le rôle que joue l’élève
dans l’arrimage de l’évaluation et de l’apprentissage. C’est la réflexion de
l’élève par rapport à son apprentissage
(http://www.edu.gov.on.ca/fre/general/elemsec/speced/LearningforAll2013
Fr.pdf, p. 29).

Évaluation psycho-éducationnelle – consiste en une série de tests pour


évaluer le niveau de rendement scolaire et cognitif d’un élève. Ce type
d’évaluation permet de répertorier et d’analyser en détail les processus
cognitifs. Les évaluations psycho-éducationnelles ou psychopédagogiques
sont réalisées par un psychologue et mène à un diagnostic
(http://www.edu.gov.on.ca/fre/general/elemsec/speced/LearningforAll2013
Fr.pdf, p. 31).

Expression écrite – se définie comme une méthode de communication à


l’écrit où l’élève a les buts de : présenter des informations, véhiculer des
sentiments, donner des impressions, fixer ses connaissances, clarifier leur
esprit et affiner leur pensée
(http://www.alsace.iufm.fr/web.ressources/web/ressources_pedagogiques/
productions_pedagogiques_iufm/anglais/2nddegre/Expression_ecrite_05-
06.pdf, p. 2).

F
F (factuelle) – sur le site TA@l’école, le terme factuelle signifie des études
qui ont produit des résultats probants et confirment l’efficacité d’une
pratique, d’une approche ou d’une stratégie pour les élèves ayant des
troubles d’apprentissage.

Fluidité – se manifeste par la capacité à lire un texte suivi avec exactitude,


rapidité et expression
(http://www.treaqfp.qc.ca/106/PDF/TROUSSE_Reseau_de_chercheurs.pdf
, p. 62).

Fonctions exécutives – se définie comme les différents processus


cognitifs que les élèves utilisent pour contrôler leur comportement. Les
fonctions exécutives qui dépendent du cortex préfrontal comprenant trois
habiletés essentielles : la maitrise de soi, la mémoire de travail et la
flexibilité mentale. Ces habiletés cognitives sont essentielles à la réussite
scolaire et la réussite sociale. Cliquer ici afin d'accéder à l'article Les
fonctions exécutives et les TA.

G
Graphème – désigne une unité minimale de la forme écrite dans une
langue ayant son correspondant dans la forme orale
(http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/graph%C3%A8me/37913).

H
Habileté à défendre ses intérêts – désigne une composante clé de
l’autodétermination. Cette compétence fait référence à la capacité de
l’élève de parler en son propre nom et de représenter ses besoins et
intérêts personnels. Cliquer ici afin d'accéder à l'article L'enseignement
explicite de habileté à défendre ses intérêts.

Habiletés perceptives – voir habiletés visuo-spatiales.

Habiletés sociales – Les habilietés sociales font référence aux aptitudes


utilisées pour interagir et communiquer avec les autres de façon verbale et
non verbale, c’est-à-dire par la voix, l’intonation, les gestes, le langage
corporel et les expressions faciales. Les habilietés sociales permettent
d’entrer et de demeurer en relation avec les autres.

Habiletés visuo-motrices – désigne la capacité de coordonner les yeux


et les mains pour produire ou diriger des mouvements physiques, comme
des tâches écrites (https://www.taalecole.ca/wp-
content/uploads/2016/07/LearningDisabilities_Waterfall_French_v1.pdf).
Habiletés visuo-spatiales – désigne la capacité d’organiser l’information
visuelle pour tirer un sens (https://www.taalecole.ca/wp-
content/uploads/2016/07/LearningDisabilities_Waterfall_French_v1.pdf).

Heuristique – désigne une stratégie générale qu’un élève peut utiliser par
lui-même afin de l’aider à cerner et à résoudre un problème
mathématique. Cliquer ici afin d'accéder à l'article L'heuristique
mathematique et la résolution de problèmes.

I
Impulsivité – l’impulsivité peut être définie comme une tendance à agir
d’une manière rapide et non réfléchie. La personne qui est impulsive ne
semble pas avoir la capacité de réfléchir avant d’agir et peut être incapable
de réprimer une réaction spontanée. L’impulsivité est un trait associé au
diagnostic de Trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH).

Inférences – mode de raisonnement ou activité mentale qui consiste à


produire une information nouvelle à partir des informations disponibles.

Intervention – se définie comme une action intentionnelle, dirigée et


finalisée qui vient modifier un processus ou activité interactive
bienfaisante.

Intimidation – désigne une situation où un individu ou un groupe pose des


gestes inacceptables de façon répétée envers une victime. Il y a
intimidation ou harcèlement lorsqu’un individu inflige ou tente d’infliger
intentionnellement des blessures physiques ou verbales, ou un
traumatisme d’ordre psychologique, social à une personne. Souvent, il
s’agit de contacts physiques, de mots, de regards, de gestes obscènes ou
d’exclusion intentionnelle en groupe (https://education.alberta.ca/pr
%C3%A9vention-de-lintimidation/qu-est-ce-que-l-intimidation/).
La cyberintimidation est l’intimidation et le harcèlement qui prennent place
à travers les messages textes, Facebook, Youtube, les sites de sondage,
le courrier électronique, les blogues et tous les autres médias de
communication
(http://jeunessejecoute.ca/Teens/InfoBooth/Bullying/Cyberbullying.aspx).

J
K
L
Langage – se définie comme autant à la compréhension qu’à l’expression
sous toutes ses formes – verbal et non verbal, lecture et écriture
(https://www.taalecole.ca/wp-
content/uploads/2016/07/LearningDisabilities_Waterfall_French_v1.pdf).
C’est la convergence d’un système de représentation et d’un système de
communication.

Langage expressif – désigne l’évocation lexicale et les systèmes


phonologique, syntaxique, sémantique et pragmatique (http://www.dys-
solution.com/dysphasie.html).

Langage réceptif – désigne la compréhension lexicale (compréhension


des mots) et sémantique ou grammaticale (compréhension des phrases),
ainsi que la perception de parole, dont la discrimination des sons proches,
et la métaphonologie (http://www.dys-solution.com/dysphasie.html).

Lecture partagée – désigne le processus où un professionnel de


l’enseignement anime une période de lecture visant à enseigner de façon
explicite le vocabulaire et des stratégies de compréhension de
lecture. Cliquer ici afin d'accéder à l'article Approche d’intégration de
l’enseignement du vocabulaire à l’enseignement des stratégies de
compréhension en lecture auprès des élèves du cycle primaire ayant des
TA.

Liste de vérification – signifie un outil d’évaluation énonçant des critères


précis qui permettent aux professionnels de l’enseignement et aux élèves
de porter des jugements sur le progrès ou non dans les
apprentissages. Cliquer ici afin d'accéder à l'article Les listes de
vérification et grilles d'évaluation.

Littératie – se définie comme l’aptitude à lire et à écrire un texte imprimé,


à créer et à interpréter d’autres médias, dans des matières comme : les
sciences, les études sociales et les mathématiques
(http://www.edu.gov.on.ca/fre/literacynumeracy/inspire/research/contentLit
eracy.pdf).

Logiciels de prédiction de mots – désigne des outils de technologie


d’aide qui appuient la communication écrite en offrant des choix de mots
possibles en fonction de l’initiale, de l’orthographe, de la syntaxe et/ou de
la fréquence d’utilisation. Ces outils nécessitent moins de frappes et aident
à atténuer les difficultés d’ordre orthographique et grammatical
(http://www.teachspeced.ca/fr/logiciels-voix-texte).

Logiciels texte-voix – désigne un outil de technologie d’aide qui fait la


lecture à voix haute d’un texte écrit pour favoriser un apprentissage
amélioré et une plus grande autonomie. Aussi appelé synthèse vocale
(http://www.teachspeced.ca/fr/logiciels-voix-texte).

Logiciels voix-texte – désigne un outil de technologie d’aide qui convertit


en texte électronique des mots dits à voix haute pour améliorer
l’apprentissage et favoriser une plus grande autonomie. Ces logiciels sont
également appelés programmes de dictée ou de reconnaissance
vocale (http://www.teachspeced.ca/fr/logiciels-voix-texte).
Loi sur l’accessibilité pour les personnes handicapées de l’Ontario –
désigne une loi qui établit clairement l’objectif de rendre l’Ontario
accessible d’ici 2025. La Loi établit également un cadre pour l’élaboration
de normes d’accessibilité obligatoires portant sur tous les aspects de la vie
quotidienne aux quatre coins de la province
(http://www.mcss.gov.on.ca/fr/mcss/programs/accessibility/understanding_
accessibility/aoda.aspx).

M
Mémoire – désigne un processus d’encodage, stockage et récupération
des représentations mentales.

Mémoire à court terme ou de travail – garde des informations verbales


en ligne durant une courte période de temps

Mémoire à long terme ou mémoire sémantique - désigne celle des


connaissances que nous avons sur le monde, soit les faits vécus
personnellement ou mémoire épisodique, soit la mémoire procédurale
c’est-à-dire la manière de faire les choses et enfin la mémoire perceptive
qui rappelle images, bruits, sons, odeurs, touchers

Mémorisation par bloc – désigne une stratégie validée empiriquement


pour appuyer les élèves ayant des troubles d’apprentissage et des
difficultés de mémoire. Cette stratégie peut augmenter la quantité
d’information pouvant être gardée à la mémoire en jumelant ou en
associant des éléments par pairs ou par groupes. Cliquer ici afin d'accéder
à l''article Mémoire de travail et charge cognitive.

Méprise : désigne quand un élève lit un mot différent de celui qui est écrit.

Métacognition – désigne la connaissance et le contrôle que le sujet a sur


lui-même et sur ses stratégies cognitives (Tardif, 1992). Il s’agit des
connaissances introspectives et conscientes que l’élève a de ses propres
manières d’apprendre et, d’autre part, sa capacité à les réguler
délibérément (http://www.educacom.info/pedagogie-recherche/article-
master/30-conscience-metacognition.pdf, p. 2).

Mnémotechnique – désigne un ensemble de stratégies conçues pour


aider les élèves à mieux mémoriser une nouvelle information. Il permet de
relier cette nouvelle information aux connaissances acquises
précédemment grâce à l’utilisation d’indices visuels ou sonores. Cliquer ici
afin d'accéder à l'article Mnémotechnique : stratégie d'aide mémoire.

Modelage – désigne un apprentissage par observation ou un


apprentissage vicariant (Bardura); faire comme ceux qui savent faire.

Modifications – se rapporte aux changements apportés aux attentes de


l’année d’études correspondant à l’âge de l’élève pour une matière ou un
cours en vue de répondre aux besoins d’apprentissage de l’élève. Ces
changements peuvent comprendre l’élaboration d’attentes qui reflètent les
connaissances et les habiletés qui sont requises dans le curriculum pour
une autre année d’études. Ces changements peuvent aussi viser à
augmenter ou à réduire le nombre et/ou la complexité des attentes
prévues pour l’année d’études
(www.edu.gov.on.ca/fre/general/elemsec/speced/guide/resource/iepresgui
df.pdf).

Morphème – Unité signifiante minimale d'un terme


(http://www.granddictionnaire.com/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=2199490).

Morphologie – En un sens très large, science des procédés de formation


qui mettent en jeu des morphèmes et principalement des suffixes.
(http://www.granddictionnaire.com/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=17079025).

N
Non-mot – voir pseudo-mot.

Normative – désigne une évaluation qui peut être utilisée pour indiquer la
position relative de l’élève avec des étudiants du même groupe d’âge
(https://www.taalecole.ca/classroom/literacy/levaluation-psycho-
educationnelle-ppt/).

Numératie – consiste à appliquer les mathématiques -c’est-à-dire à


reconnaitre et à utiliser les mathématiques dans une variété de contextes
qui vont du quotidien à l’inhabituel; il s’agit d’employer les mathématiques
comme un outil pour explorer les problèmes et les situations (promouvoir
la numératie, Série d’apprentissage professionnel, Ontario mai, 2013).

O
Orthographe – système servant à représenter les signes linguistiques que
sont les phonèmes, morphèmes et les mots, lequel système est régi par
des conventions permettant la production correcte des mots. L’orthographe
lexicale fait référence à la façon d’orthographier les mots, souvent
influencée par leur origine, tandis que l’orthographe grammaticale tient
compte des marques de genre et de nombre
(http://treaqfp.qc.ca/106/PDF/TROUSSE_Reseau_de_chercheurs.pdf, p.
145).

Orthophoniste – se définie comme un professionnel autonome qui


possède une expertise concernant le développement normal et les
troubles de communication et de déglutition ainsi qu’une connaissance de
l’évaluation et de l’intervention dans ces domaines
(http://www.children.gov.on.ca/htdocs/French/topics/specialneeds/autism/a
prk/glossary.aspx).

P
Personnel paraprofessionnel – voir aide-enseignant.

Phonème – signifie un élément sonore pourvu d’une valeur distinctive


dans une langue. Les phonèmes sont des représentations abstraites des
sons établis les uns par rapport aux autres selon leur fonction au sein d’un
système phonologique. Par exemple, le système phonologique du français
possède 36 phonèmes (17 consonnes, 16 voyelles et 3 semi-voyelles).

PEI (plan d’enseignement individualisé), – désigne un plan écrit


décrivant le programme d’enseignement et/ou les services à l’enfance en
difficulté requis par l’élève, fondé sur une évaluation globale des points
forts et des besoins de l’élève, c’est-à-dire les points forts et les besoins
qui ont une incidence sur la capacité de l’élève d’apprendre et de
démontrer son apprentissage
(http://www.children.gov.on.ca/htdocs/French/topics/specialneeds/autism/a
prk/glossary.aspx).

Plan de transition – désigne un plan qui, selon la Politique/programmes


note n⁰156, tous les élèves âgés de 14 ans ou plus avec un PEI (sauf pour
ceux et celles qui sont identifiés comme doué(e)s), doivent avoir dans leur
PEI. Ceci doit comprendre le plan pour leur transition du secondaire vers
le marché du travail, vers des études postsecondaires ou vers une
insertion dans la communauté
(http://www.edu.gov.on.ca/extra/fre/ppm/ppm156f.pdf).

Politique/programmes note n⁰8 – se définie comme la politique qui a été


mise en vigueur le 2 janvier 2015 par le ministère de l’Éducation de
l’Ontario afin d’identifier des élèves ayant des troubles d’apprentissage et
à planifier des programmes à leur intention. Cette politique en forme de
note informe les conseils scolaires des exigences sur l’identification des
élèves ayant des troubles d’apprentissage ainsi que sur la planification de
leurs programmes (http://www.edu.gov.on.ca/extra/fre/ppm/ppm8f.pdf).
Politique/Programmes Note n⁰156 – se définie comme la politique qui a
été mise en vigueur le 2 septembre 2014 par le ministère de l’Éducation de
l’Ontario afin d’appuyer les transitions des élèves ayant des besoins
particuliers en matière d’éducation. Cette politique fournit les conseils
scolaires et les écoles sur les nouvelles exigences concernant l’élaboration
des plans de transition pour les élèves ayant des besoins particuliers en
matière d’éducation de la maternelle à la 12e année
(http://www.edu.gov.on.ca/extra/fre/ppm/ppm156f.pdf).

Pratique guidée – désigne la deuxième étape d’un enseignement explicite


faisant suite au modelage (j’observe quelqu’un faire). Il s’agit de le faire
avec quelqu’un en vue de vérifier, ajuster et consolider une tâche
d’apprentissage.

Processus cognitifs – désigne la succession d’opérations mentales mise


en œuvre pour saisir, stocker et traiter l’information (http://sante-
medecine.commentcamarche.net/faq/36745-processus-cognitifs-
definition). Il s’agit aussi des processus attentionnels et amnésiques de
l’être humain.

Professionnel de l’enseignement – signifie une personne qui travaille


dans un milieu scolaire. Par exemple : un personnel enseignant, un
personnel aide-enseignant, un personnel éducateur spécialisé, un
personnel de la petite enfance, une direction d’école, etc.
(http://www.edu.gov.on.ca/fre/general/elemsec/speced/LearningforAll2013
Fr.pdf).

Profil de l’élève – désigne une description qui fournit des renseignements


au sujet des styles d’apprentissage et des préférences d’un élève qui
peuvent être utilisées pour guider les stratégies d’enseignement et
d’évaluation utilisées avec l’élève.
Psychologues et associés en psychologie – se définie comme des
professionnels spécialisés dans l’évaluation, le traitement et la prévention
des troubles comportementaux et mentaux. Ils établissent des diagnostics
pour les troubles et les anomalies de la personnalité ou d’ordre
neuropsychologique, psychotique ou névrotique
(http://www.children.gov.on.ca/htdocs/French/topics/specialneeds/autism/a
prk/glossary.aspx).

Q
R
RaI (réponse à l’intervention) – voir démarche par étapes

Recherche-action (recherche participative) – signifie une stratégie de


changement planifié dans un processus de résolution de problèmes
(Savoie-Zajc, 2001).

Reconnaissance instantanée des mots écrits: processus par lequel les


mots sont reconnus immédiatement et automatiquement. Il s’agit de mots
qui sont fréquemment rencontrés à l’écrit ou qui ont une orthographe
irrégulière
(http://treaqfp.qc.ca/106/PDF/TROUSSE_Reseau_de_chercheurs.pdf, p.
146).

Représentation visuelle – désigne une stratégie souvent employée au


sein de la résolution des problèmes où un élève construit une
représentation du problème pour mieux l’appréhender. Cliquer ici afin
d'accéder à l'article La représentation visuelle en mathématiques.

S
Santé mentale – se définie comme le bien-être psychique d’un élève a un
moment donné et s’apprécie, entre autres, à l’aide des éléments suivants :
le niveau de bien-être subjectif, l’exercice des capacités mentales et la
qualité des relations avec le milieu (http://www.acsmbf.com/def_SM.html).

Syndrome de dysfonction non-verbale – désigne un trouble


d’apprentissage d’origine neurologique qui affecte tous les aspects non-
verbaux de la communication (les interactions sourdes, les habiletés visio-
spatiales, la compréhension de l’implicité, l’organisation, la planification et
l’attention, et la motricité.

T
TDAH (trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité) – désigne un
trouble neurologique qui est lié à des anomalies de développement et de
fonctionnement du cerveau. Dans la majorité des cas, il y a une
composante héréditaire. Le TDAH n’est pas causé par des besoins
affectifs non comblés ou par des problèmes psychosociaux, même s’il peut
être exacerbé par ces facteurs. Il n’y a pas non plus de lien entre le TDAH
et l’intelligence de la personne. Les personnes souffrant d’un TDAH ont
des difficultés d’attention et/ou d’impulsivité et d’hyperactivité qui affectent
différentes sphères de leur vie (sociale, scolaire et professionnelle.

Technologie d’adaptation – se définie comme un équipement adapté


afin de permettre aux élèves ayant des besoins spéciaux d’accéder à un
curriculum ou un programme alternatif. Cliquer ici afin d'accéder à l'article
Technologies d'aide pour les élèves ayant des TA : information, outils et
ressources à l'intention de l'équipe école.

Technologie d’aide – désigne toute technologie qui aide à améliorer ou à


maintenir le niveau de fonctionnement d’un élève ayant ou non une
incapacité (http://teachspeced.ca/fr/technologie-d-aide).

Traitement phonologique – désigne l’utilisation de l’information


phonologique, en particulier la structure sonore du langage oral dans le
traitement du contenu écrit et verbal. Ce domaine comprend deux
composantes essentielles, soit la conscience phonologique et la
conscience phonémique (https://www.taalecole.ca/wp-
content/uploads/2016/07/LearningDisabilities_Waterfall_French_v1.pdf).

Transition – signifie une période de temps pendant laquelle une personne


s’ajuste graduellement à un nouvel environnement physique, social et
humain en particulier l’entrée à l’école, le passage du primaire au
secondaire et le passage du secondaire au post-secondaire ou à un
emploi.

Troubles d’apprentissage – se définie comme les troubles


neuropsychologiques du développement qui ont un effet constant et très
important sur la capacité d’acquérir et d’utiliser des habiletés dans un
contexte scolaire et d’autres
(http://www.edu.gov.on.ca/extra/fre/ppm/ppm8f.pdf).

U
V
Verbalisation – signifie une pratique factuelle qui peut être intégrée à
l’enseignement des stratégies cognitives et métacognitives auprès des
élèves ayant des troubles d’apprentissage. En outre, la verbalisation
consiste à énoncer une réflexion à voix haute, de mettre en mots nos
procédures. Cliquer ici afin d'accéder à l'article La visualisation en
résolution de problèmes mathematiques.

Vitesse de traitement – signifie la capacité d’exécuter des tâches simples


rapidement et efficacement (https://www.taalecole.ca/wp-
content/uploads/2016/07/LearningDisabilities_Waterfall_French_v1.pdf).

W
X
Y
Z
Références complètes
Bandura, A. (1980). L’apprentissage social. Bruxelles : Mardaga.

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lecture. Boucherville : Graficor.

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Presses Universitaires de France : France.

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http://fse.qc.net/fileadmin/Grands_dossiers/EHDAA/referentielEHDAA2013
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Gagné, Pierre Paul, Noreau, Danielle, & Ainsley, Line. (2001). Être
attentif-- une question de gestion! : un répertoire d'outils pour développer
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Montréal: Chenelière/McGraw-Hill.

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Leclerc, M. & Labelle, J. (2013). Au cœur de la réussite scolaire ;


communauté d’apprentissage professionnelle et autres types de
communauté. Éducation et francophonie, XII, 2,4.FSE. (2009).
Référentiel: les élèves à risque et HDAA Fédération des syndicats de
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auprès des élèves ayant des besoins particuliers - élèves à risque et
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(pp. 36).

Malette, R. & Vinet, C. (2009). Les murs de mots. Montréal : Chenelière.

St-Pierre, M.-C., Lefebvre, P., & Giroux, C. (2010). Difficultés en langage


écrit, conceptualisations et terminologies contemporaines Difficultés de
lecture et d'écriture (pp. 95-125). Québec: Presses de l'Université du
Québec.

Savoie-Zajc, L. (2001). La recherche-action en éducation : ses cadres


épistémologiques, sa pertinence, ses limites. In M. Amadon & M. L’hostie
(éds). Nouvelles dynamiques de recherche en éducation. (pp. 15-49).
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Tardif. J (1992). Pour un enseignement stratégique : l’apport de la


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Toole, J. C. & Louis, K. S. (2002). The Role of Professional Leanring


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Wolforth, J., & Roberts, E. (2010). La situation des étudiantes et étudiants


présentant un trouble d'apprentissage ou un trouble de déficit de l'attention
avec ou sans hyperactivité qui fréquentent les cégeps au Québec: ce
groupe a-t-il un besoin légitime de financement et de services? (pp. 55).
Québec: MELS.
 En quoi consistent les troubles d’apprentissage (TA) ?
 Littératie
 Mathématiques
 Fonctions exécutives
 Santé mentale
 Bien-être
 En quoi consistent les TA non verbaux ?
 Adaptations, attentes modifiées et attentes différentes
 Note no 8
 Glossaire des termes

Le glossaire de l'école primaire et de la


pédagogie
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Ce glossaire a pour but de donner des définitions


courtes et claires des mots et sigles qui entourent l'école
française. Il s'adresse à ceux qui ne s'y connaissent pas (ou
peu) dans le jargon scolaire. Si vous cherchez des
définitions plus fournies, reportez-vous au Petit
Dictionnaire de Pédagogie de Philippe Meirieu.
Adjoint : Un professeur des écoles adjoint est un professeur des écoles qui
enseigne dans une école où il n'exerce pas la fonction ingrate de directeur. Le
directeur n'est pas son supérieur hiérarchique d'autorité.

AIS : Aide à l'intégration scolaire, ensemble des services chargés dans


chaque département de l'enseignement spécialisé, de l'intégration des élèves
handicapés et de la grande difficulté scolaire.
APSA : Activité physique sportive ou artistique. Exemples : Danse,
Handball, Gymnastique...

ATSEM : L'ATSEM, Agent territorial spécialisé en école maternelle, est


une employée de mairie mise à disposition d'une école maternelle pour aider
aux tâches matérielles impliquées par l'accueil de très jeunes enfants. Elle
s'occupe notamment de l'habillage, de l'encadrement d'ateliers type peinture (en
présence de l'enseignant), du nettoyage, du soin des blessés et de la préparation
des collations (quand il y en a). Les supérieurs hiérarchiques directs de
l'ATSEM sont le maire et le directeur d'école.

AVS : L'AVS, auxiliaire de vie scolaire, est une personne mise à disposition
d'une école, le plus souvent pour aider à scolariser un enfant handicapé. Tous
les enfants handicapés scolarisés dans le système normal ne bénéficient pas
d'un AVS.

B2i : Le B2i, brevet informatique et internet, est un référentiel définissant des


niveaux de maîtrise des nouvelles technologies, notamment l'ordinateur et
internet. Aujourd'hui, tous les élèves doivent sortir de l'école primaire en
maîtrisant les compétences du B2i niveau 1. Dans les faits, il demeure encore
des difficultés de mise en oeuvre du dispositif, notamment pour des raisons de
coût du matériel informatique.

Brigade : Brigade départemental est un poste de titulaire remplaçant. La


brigade s'occupe en priorité de remplacements longs et peut se déplacer dans
tout le département.

Brigade FC : Le Brigade FC est un professeur des écoles titulaire


remplaçant qui s'occupe des remplacements prévus et organisés à l'avance pour
cause de départ des enseignants en formation. Il peut se déplacer dans tout le
département.

CAPA-SH : Les CAPA-SH* sont les formations permettant à professeur


des écoles de devenir enseignant spécialisé. Voir les définitions de "Maître"
suivi d'une lettre pour la liste des spécialités.

* Le libellé complet est : "Certificat d'aptitude professionnelle pour les aides


spécialisées, les enseignements adaptés et la scolarisation des élèves en
situation de handicap."
Chargé d'école : Un enseignant chargé d'école est un enseignant qui
assure seul la charge d'une école, c'est à dire l'enseignement en classe unique et
la direction de l'école.

Circonscription : Une circonscription regroupe une partie des écoles


d'un département. Sa gestion est confiée à un Inspecteur de l'Education
Nationale (IEN) qui est assisté dans les tâches de formation du personnel par
des conseillers pédagogiques. Un département rural est généralement divisé en
4 à 6 circonscriptions alors qu'un département fortement peuplé peut en
compter plus d'une dizaine.

CLIS : Les CLIS sont des classes spécialisées intégrées dans les écoles qui
accueillent des enfants relavant d'une déficience intellectuelle ou d'un handicap
mental "modéré". Normalement, l'enseignant est un maître D mais il y a parfois
plus de CLIS que d'enseignants spécialisés disponibles. Certaines CLIS ont une
spécialité supplémentaire comme la spécialité "trouble du langage".

Conscience phonologique : Il s'agit notamment de la capacité à


différencier les sons et les syllabes qui composent les mots et à pouvoir en
déterminer l'ordre. La conscience phonologique est beaucoup travaillée en
dernière année d'école maternelle car c'est un prérecquis indispensable à
l'apprentissage de la lecture et de l'écriture en CP. Quand la conscience
phonologique d'un élève est jugée insuffisante, il est fréquent que l'on propose à
ses parents de recourir à l'aide d'un orthophoniste.

Critère de réussite : Le critère de réussite est ce qui permet de savoir si


l'action est réussie ou non. Exemple : Le poids doit retomber au-delà de la ligne
rouge. Ce terme est utilisé essentiellement dans la didactique de l'EPS.

Critère de réalisation : Les critères de réalisation sont les éléments qui


permettent de réussir une tâche. Exemple : Pousser sur les jambes pour réussir
une roulade avant. Ce terme est utilisé essentiellement dans la didactique de
l'EPS.

Cycle 1 : Le Cycle 1, ou cycle des apprentissages premiers, est composé des


classes de Tout-Petits (2 ans), petite section, moyenne section et grande section
de maternelle. Le programme scolaire du cycle 1 porte essentiellement sur
l'amélioration du langage oral et l'apprentissage de la vie avec les autres
(socialisation).
Cycle 2 : Le cycle 2, ou cycle des apprentissages fondamentaux, est
composé des classes de grande section de maternelle, CP et CE1. Le
programme scolaire du cycle 2 porte essentiellement sur l'acquisition de la
lecture et de la numération.

Cycle 3 : Le cycle 3, ou cycle des approfondissement, est composé des


classes de CE2, CM1 et CM2. Son programme est vaste, comprenant à la fois
mathématiques, littérature, grammaire, Histoire, géographie, sciences, arts,
sport, langue étrangère.

Discrimination auditive : La discrimination auditive est une part


importante de la conscience phonologique. Elle est travaillée en grande section
de maternelle et en CP comme prérecquis pour apprendre à lire.

Enseignement constructiviste : L'enseignement constructiviste est


une approche de l'enseignement dans laquelle l'élève est acteur de son propre
apprentissage. L'enseignement constructiviste part du principe que l'élève a
déjà des représentations (parfois fausses) sur ce qu'on souhaite lui enseigner et
qu'elles peuvent bloquer la transmission du savoir. L'enseignant doit donc
commencer la séance en faisant ressortir ces représentations et en mettant en
place des situations qui invitent les élèves à les remettre en cause ou à les
compléter. Cette remise en cause conduit à des situations de recherche et des
échanges parfois enflammés entre les élèves. Une fois que ces recherches et ces
échanges ont permis de construire un savoir plus élaboré, on procède à une
phase dite d'institutionnalisation, c'est à dire que ce qui a été trouvé par une
partie des élèves est validé par le groupe et évidemment par l'enseignant
comme étant un savoir nouveau. La trace écrite de ce savoir nouveau est établie
en faisant participer les élèves et devient alors une leçon. Comme cet
enseignement prend pleinement en compte la grande différence qui existe d'un
élève à l'autre, la préparation des leçons demande plus de réflexion et de travail
que pour un enseignement transmissif.

Enseignement transmissif : L'enseignement transmissif,


communément associé aux méthodes dites traditionnelles, est une approche de
l'enseignement dans laquelle l'élève est récepteur d'un savoir donné par le
maître. La séance d'enseignement transmissif commence par la règle qui est
donnée "toute faite" par le maître. Une fois la règle expliquée, l'élève exécute
des exercices d'application de la règle. L'élève rencontre souvent des difficultés
à réutiliser spontanément les règles qu'il a travaillées dans des exercices où il
n'avait que cela à penser. C'est pourquoi les méthodes traditionnelles le
complétaient par une pratique très régulière de la rédaction et des problèmes de
mathématiques concrets.

EPS : Education physique et sportive. Elle ne concerne pas que le sport en


lui-même, le programme d'EPS inclut notamment l'apprentissage des règles de
vie.

EREA : L'EREA, Etablissement régional d'enseignement adapté, accueille


en externes, demi-pensionnaires ou internes, des adolescents qui ont des
difficultés d'apprentissage très importantes. A cela, il n'est pas rare que
s'ajoutent des problèmes comportementaux sévères. L'enseignement correspond
à des classes de 6ème, 5ème, 4ème et 3ème SEGPA mais il arrive que le niveau
y soit encore plus faible. Des sections CAP peuvent s'y ajouter, permettant donc
en 6 ans l'obtention d'un premier diplôme lié à une profession manuelle.

Evaluation diagnostique : L'évaluation diagnostique est une


évaluation qui a lieu en début d'apprentissage afin de mieux cerner le niveau et
les besoins de chaque élève dans le domaine à aborder. Elle permet à
l'enseignant d'anticiper les difficultés et d'adapter son enseignement au plus
près des besoins des élèves.

Evaluation formative : L'évaluation formative a lieu dans le cours


d'une progression (suite de séances d'apprentissage). Elle a en réalité trois
objectifs. Le premier est de donner une première indication à l'enseignant sur
l'efficacité des premières séances de la progression. Le deuxième est de
participer à l'apprentissage en permettent à l'élève de faire le point sur ce qu'il
est en train d'apprendre. Le troisième est l'adaptation par l'enseignant de la fin
de la progression aux besoins qui demeurent ou aux nouveaux besoins qui sont
apparus.

Evaluation normative : L'évaluation normative est une évaluation


dont les caractéristiques sont définies au niveau national. Dans le second degré,
un résultat positif est sanctionné par l'obtention d'un diplôme. Avant cela, seules
les évaluation nationales CE1 et CM2 (anciennement CE2 et 6ème) relèvent de
l'évaluation normative.

Evaluation sommative : L'évaluation sommative intervient en fin


d'apprentissage. Elle met en évidence le niveau atteint par l'élève dans le
domaine étudié. Son résultat est souvent quantifié par une note.
EVS : Les EVS, emplois de vie scolaire, ont été recrutés à la rentrée 2006
pour aider aux travaux matériels et administratifs dans les écoles. Ils ne peuvent
pas être utilisés pour enseigner ou éduquer auprès des enfants mais peuvent
occasionnellement faire acte de surveillance. C'est un dispositif d'aide au retour
vers l'emploi, donc réservé en priorité aux bénéficiaires du RMI.

IA (personne) : L'IA, Inspecteur d'Académie, est chargée de


l'organisation du service à l'échelle du département. A ne pas confondre avec
l'Inspecteur de l'Education Nationale qui n'a charge que d'une circonscription.

IA (service) : L'IA, Inspection Académique, regroupe l'ensemble des


services de l'Education Nationale au niveau d'un département. A ne pas
confondre avec les inspections des circonscriptions qui ont souvent leurs locaux
dans une école.

IEN : L'IEN, Inspecteur de l'Education Nationale, est chargé du suivi et de la


formation des personnels au sein d'une circonscription. Une circonscription est
un secteur géographique qui compte quelques dizaines d'écoles. Il y a aussi un
IEN chargé de l'enseignement spécialisé dans le département.

IME : L'IME, Institut Médico-Educatif, est un établissement spécialisé qui


accueille des enfants et adolescents dont le handicap ne permet pas l'accueil
dans l'enseignement normal. Cet accueil peut aller jusqu'à l'âge de 20 ans où le
relais est souvent pris par des structures d'aide par le travail ou d'aides à
l'insertion d'adultes handicapés.

IMF : Anciennement, "instituteur maître formateur". Voir PEMF.


Instituteur : Ancien statut des Professeurs des Ecoles offrant un salaire
moins important mais l'avantage de la retraite à 55 ans en vigueur à l'époque du
recrutement. L'Education Nationale ne recrute plus d'instituteurs depuis
longtemps mais certains ont préféré garder leur ancien statut malgré le manque
à gagner pour conserver leurs avantages au regard de la retraite.

IR : Les IR, Instituts de rééducation, sont des établissements spécialisés qui


accueillent des enfants présentant de graves problèmes de comportement. Le
nombre de places disponibles en IR est très insuffisant par rapport aux besoins.
ITEP : Les ITEP sont des établissements spécialisés qui accueillent des
enfants qui ont de gros problèmes de comportement. Comme pour les IR, les
temps d'attente sont beaucoup trop longs pour des enfants dont la situation est
toujours urgente.

IUFM : L'IUFM, ou Institut Universitaire de Formation des Maîtres, est un


établissement d'enseignement supérieur chargé de la formation des enseignants.
Pour le premier degré, il accueille des étudiants qui préparent le concours de
professeur des écoles (PE1) et des fonctionnaires lauréats du concours de
recrutement en formation par alternance (PE2).

Méthode analytique : La méthode analytique désigne des méthodes de


lecture qui partent du mot pour aller vers la lettre. Le son d'une lettre ou d'un
groupe de lettres est dégagé en comparant l'écriture de mots qui contiennent le
son recherché.

Méthode Borel-Maisonny : La méthode Borel-Maisonny est une


méthode de lecture destinée à l'origine aux sourds et malentendants qui fait
correspondre un geste à chaque son.

Méthode globale : La méthode globale désigne des méthodes de lecture


basées sur la reconnaissance directe de mots entiers.

Méthode idéovisuelle : Pour faire simple, autre nom de la méthode


globale.

Méthode semi-globale : Pour faire simple, ancien nom de la méthode


analytique. Elle démarre par l'acquisition d'une base de mots reconnus
globalement puis les utilise de façon analytique.

Méthode synthétique : Pour faire simple, nom expert de la méthode


syllabique. Elle part de l'écriture de chaque son pour reconstruire les mots.

Méthode syllabique : Nom traditionnel des méthodes basées sur la


voie synthétique (voir "méthode synthétique").

Méthodes traditionnelles : Nom biaisé des méthodes utilisées


"autrefois". On les associe communément à l'enseignement transmissif. En
réalité, toutes les générations ont essayé d'innover et les méthodes dites
modernes sont en fait relativement anciennes.

Maître A : Professeur des écoles spécialisé pour enseigner dans les classes
d'enfants sourds et malentendants.

Maître B : Professeur des écoles spécialisé pour enseigner dans les classes
d'enfants malvoyants.

Maître C : Professeur des écoles spécialisé pour enseigner à des enfants


souffrant de handicap moteur lourd ou de maladie invalidante.

Maître D : Professeur des écoles spécialisé pour enseigner dans des classes
d'enfants déficients intellectuels ou handicapés mentaux. Il exerce notamment
en CLIS ou en IME.

Maître E : Professeur des écoles spécialisé en remédiation pédagogique. Il


intervient dans les écoles avec de petits groupes d'élèves en difficulté
d'apprentissage.

Maître F : Professeur des écoles spécialisé dans les problèmes de


l'adolescent et dans la déficience intellectuelle chez l'adolescent. Il enseigne en
SEGPA, enEREA ou en milieu carcéral.

Maître G : Professeur des écoles spécialisé dans la rééducation


comportementale en milieu scolaire. Il intervient dans les écoles auprès de
petits groupes d'élèves pour les aider à apprendre leur "métier d'élève". Il ne
traite pas que de cas d'indiscipline mais aussi de cas de timidité excessive ou
d'inhibition.

ORL : L'ORL, Observation réfléchie de la langue, est une démarche


d'enseignement de la grammaire introduite par les programmes de 2002. Elle
consiste à partir de textes d'auteurs dont on dégage un aspect par l'observation.
Le but de cette observation ciblée est à la fois de produire une règle et de
réutiliser en production écrite ce qui a été constaté. En raison de la difficulté à
mettre en oeuvre cette pédagogie et du manque d'outils disponibles, elle n'a été
réellement mise en place que dans un faible pourcentage des classes. D'autre
part, il est faux de dire comme on l'entend souvent que cette démarche est une
nouveauté de 2002. En effet, elle avait fait l'objet d'environ 20 ans de recherche
avant 2002 et on en trouve des traces à l'époque de Napoléon III* ou de Jules
Ferry.

* Dans la circulaire du 7 octobre 1866, le Ministre de l'Instruction Publique


Victor Duruy parlait déjà au sujet de l'enseignement de la grammaire de
"compter, dans cet exercice, encore plus sur cette logique et cette grammaire
naturelle qu'ils portent en eux que sur le vieux bagage d'abstractions et de
formules dont on accable leur mémoire sans profit pour leur intelligence."

Outil scripteur : L'outil scripteur désigne tous les outils qui servent à
écrire comme les crayons de papier, de couleur, les critériums, les stylos billes,
les stylos à plume, les feutres... On parle souvent de la "tenue de l'outil
scripteur".

PE1 : Etudiant préparant le concours de recrutement de professeur des écoles


au sein d'un IUFM. Le PE1 n'a jamais charge d'élèves. Il effectue des stages
d'observation dans les écoles et dirige quelques séances sous le contrôle du
maître d'accueil temporaire afin de découvrir le métier. Il n'est pas employé de
l'Education Nationale.

PE2 : Fonctionnaire stagiaire ayant obtenu le concours de recrutement de


professeur des écoles. Le PE2 est employé par l'Education Nationale et a
charge d'élèves temporairement à l'occasion des stages en responsabilité ou
filés.

PE3 : Surnom donné à l'IUFM aux professeurs des écoles titulaires qui
officient pour leur première année (T1).

Pédagogie de maîtrise : La pédagogie de maîtrise est une pédagogie


par objectif. L'objectif d'apprentissage est fixé par l'enseignant et les élèves ont
le droit pour l'atteindre de passer par des "chemins personnels" différents. Elle
est basée paradoxalement sur la reconnaissance que l'enseignant ne peut pas
tout maîtriser de ce qui se passe dans la tête de l'élève et de sa manière
personnelle d'apprendre. On la rencontre sur internet sous le sigle de PMEV
(Pédagogie de maîtrise à effet vicariant).

PEMF : Professeur des écoles ayant obtenu un examen théorique et pratique


(CAFIPEMF) lui permettant de participer à la formation d'autres enseignants. Il
bénéficie à ce titre d'une journée hebdomadaire de décharge.
PPAP : Les PPAP, programmes personnalisés d'aide au progrès, étaient des
dispositifs individuels destinés à aider les élèves en difficulté. Un taux de
réussite inférieur à 75% sur les items de base aux évaluations CE2 rendait
obligatoire la mise en place d'un PPAP. Ils ont été remplacés par les PPRE (ou
rebaptisés, c'est selon...).

PPRE : Les PPRE, programmes personnalisés de réussite éducative, sont


des contrats entre l'enseignant, l'élève et éventuellement les parents dans
lesquels chacun s'engage par écrit à certaines mesures visant à aider l'élève en
difficulté au sein d'un dispositif d'ensemble cohérent. Il arrive qu'il soit
demandé aux parents de s'engager à conduire l'enfant à des séances de
rééducation chez un spécialiste. La signature des parents n'est pas obligatoire si
rien ne leur est demandé dans le cadre du PPRE.

Prérequis : Un prérecquis est une connaissance ou une compétence


préalable dont l'élève ne peut pas se passer pour pouvoir aborder l'apprentissage
voulu. Par exemple, la multiplication et la soustraction sont des prérecquis pour
aborder la technique de la division. La grande section de maternelle est une
classe où sont abordés de nombreux prérecquis.

Professeur des écoles : Enseignants anciennement appelés Instituteurs


qui travaillent dans le 1er degré, c'est à dire les écoles maternelles et
élémentaires. Il existe des professeurs des écoles spécialisés qui travaillent dans
les classes ou des établissements spécialisés.

RASED : Le RASED, Réseau d'aide spécialisé aux élèves en difficulté, est


une structure qui (quand il est complet) regroupe un psychologue scolaire, un
maître E et un maître G. Les maîtres spécialisés interviennent auprès de petits
groupes d'élèves en difficulté pour les aider dans leurs apprentissages
(spécialité E) ou à mieux appréhender leur "métier d'élève" (spécialité G). Le
psychologue scolaire a uniquement un rôle de diagnostic, de coordination et
d'orientation vers les bonnes prises en charge. Il ne reçoit qu'après accord écrit
des parents et ne fait pas de psychothérapie lui-même.

Référentiel bondissant : Il s'agit d'un terme de jargon qui désigne tout


simplement un ballon. Il est souvent cité pour caricaturer l'abus d'un certain
langage pompeux au sein des sciences de l'éducation. Les enseignants
n'utilisent jamais ce terme mais c'est un sujet de plaisanterie fréquent !
RPI : Les RPI, Regroupements pédagogiques intercommunaux, sont des
réseaux d'écoles rurales travaillant en partenariat afin d'éviter aux enseignants
des petites écoles de campagne d'être "isolés" et de manquer d'échanges
professionnels avec leurs collègues.

RRE : Les RRE, Reseau rural d'éducation, sont des réseaux d'écoles de
campagne travaillant autour d'un même projet. Ce dispositif a été pensé pour
donner un nouveau souffle au dispositif RPI.

Stage filé : Le stage filé est un stage effectué par les PE2 et qui se déroule
une journée par semaine sur une longue période dans la classe d'un directeur.
Cela a permis d'accorder des décharges de direction à des directeurs qui n'en
avaient pas sans créer de postes supplémentaires.

T1 : Professeur des écoles titulaire pour sa 1ère année. Aussi surnommé PE3
à l'IUFM.

T2 : Professeur des écoles titulaire pour sa 2ème année. Aussi surnommé PE4
à l'IUFM.

TICE : Nouvelles technologies de l'information et de la communication


appliquée à l'école primaire, notamment l'ordinateur et internet.

ZIL : Le ZIL est un professeur des écoles titulaire remplaçant qui s'occupe
essentiellement des remplacements courts, urgents et non prévus. Mais il peut
aussi remplacer sur des congés maternité. Lorsqu'il n'a pas de remplacement, il
reste dans son école de rattachement où il aide ses collègues. Le ZIL se déplace
en théorie dans un rayon de 20km autour de son école de rattachement, en
pratique dans toute sa circonscription.

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