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Napoléon III - 

Charles-Louis-Napoléon Bonaparte

"Sans Napoléon III la Roumanie n'existerait peut-être pas", résume l'historien roumain Lucian Boia, auteur d'un ouvrage
intitule "Napoléon III le mal-aimé", publié en France en 2008.
Outre l'implication du souverain français dans l'union des Principautés, elle évoque également la mobilisation des intellectuels
français en faveur de cette aspiration des Roumains, la francophilie des premiers dirigeants des Principautés unies, Alexandru Ioan
Cuza et le futur roi Carol Ier, ou encore les rapports artistiques entre la Roumanie et la France sous le Second Empire, explorés par des
parallèles entre tableaux de peintres des deux pays.

Eugène Ionesco

Il y a un "cas" Eugène Ionesco. Le nom de l'auteur de La Cantatrice chauve est connu dans le monde entier. Né en Roumanie,
à Slatina et mort à Paris.
Ionesco a connu les deux guerres mondiales. (1914-1918 et 1939-1945). Il a vécu la seconde à la fois en France et en
Roumanie.  Il en est resté marqué comme la plupart de ses contemporains et comme eux, s’est imposé à lui le sentiment que la vie est
absurde.
Constantin Brâncuşi

Il est né en Roumanie en 1876, dans un petit village d’Olténie au sein d’un monde rural et archaïque. Très jeune il quitte son
village natal. Dès son arrivée à Paris, il poursuit sa formation à l’Ecole des Beaux-arts dans l’atelier d’un sculpteur académique Quant
à lui, est issu d’un monde archaïque et d’une tradition millénaire de la taille du bois. Pour le sculpteur, « c’est la texture même du
matériau qui commande le thème et la forme qui doivent tous deux sortir de la matière et non lui être imposés de l’extérieur ».

Georges Enesco

Né le 19 août 1881 à Liveni (Roumanie) et mort le 4 mai 1955 à Paris, est le plus célèbre compositeur roumain. Il fut
également violoniste virtuose, chef d'orchestre, pianiste et pédagogue.
Le langage musical est inspiré avant tout par le folklore réinventé tantôt nostalgique (« doïnas »), tantôt dansant, de son pays
natal, mais les traditions françaises et germaniques y affleurent aussi. Libre, au geste lyrique ample, d'une modernité à la fois discrète
et exigeante, il constitue un trait d'union musical entre l'Orient et l'Occident de l'Europe.
La Première Guerre mondiale le voit s'installer en Roumanie, où il donnera la Neuvième symphonie de Beethoven qui n'avait
encore jamais été jouée dans son intégralité à Bucarest.
En 1932 il est membre de l'académie de Roumanie et en 1936 il prend la place de César Cui à L'Institut de France. Jusqu'en
1947, il habite Paris et la Roumanie, puis se fixe à Paris.
Emil Cioran 

Né le 8 avril 1911 actuelle Rășinari en Roumanie et mort le 20 juin 1995 à Paris, est un philosophe, poète et écrivain roumain,


d'expression roumaine initialement, puis française à partir de 1949.
Il se définit plutôt comme un marginal absolu, éternel étudiant inscrit à la Sorbonne jusqu’à l’âge de 40 ans et qui aurait voulu
continuer à fréquenter les cantines universitaires. Et s’il écrit, ce n’est pas dans la perspective d’une carrière littéraire, c’est par
dépression, par solitude, par dégringolade personnelle. Il refusa tous les prix littéraires (Sainte-Beuve, Combat, Nimier, Morand, etc.)
à l’exception du prix Rivarol en 1949, acceptation qu'il justifia ainsi : « je n'avais même plus de quoi manger et payer le loyer :
sans  Rivarol je serais devenu un vagabond, or mendier est un métier dont j'ignore les ficelles  ».
« On n’habite pas un pays, on habite une langue. Une patrie, c’est cela et rien d’autre. » Cette citation, qui fait partie du dernier
livre écrit par Cioran, Aveux et anathèmes, est devenue en quelque sorte un cliché, une image récurrente lors des colloques ou des
discussions portant sur le bilinguisme. 

Bucarest, le « Petit Paris »

Entre les deux guerres, la ville eut le surnom de Petit Paris, tant les Français y sont nombreux (la Roumanie forme, avec la
Tchécoslovaquie et la Yougoslavie, la "Petite Entente" alliée à la France). Quelques bâtiments monumentaux ont été construits par des
architectes français (l'Athénée, le Palais CEC (Caisse d’Epargne), mais la ville a surtout été le théâtre d'expression de styles
architecturaux multiples tels l’Art nouveau, le Bauhaus ou les styles purement locaux dits Néo-Brancovan et Néo-vénitien dont il
reste, malgré les destructions ultérieures, d'intéressants exemples.
Bucarest, le « Petit Paris »

Entre les deux guerres, la ville eut le surnom de Petit Paris, tant les Français y sont nombreux (la Roumanie forme, avec la
Tchécoslovaquie et la Yougoslavie, la "Petite Entente" alliée à la France). Quelques bâtiments monumentaux ont été construits par des
architectes français (l'Athénée, le Palais CEC (Caisse d’Epargne), mais la ville a surtout été le théâtre d'expression de styles
architecturaux multiples tels l’Art nouveau, le Bauhaus ou les styles purement locaux dits Néo-Brancovan et Néo-vénitien dont il
reste, malgré les destructions ultérieures, d'intéressants exemples.

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