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Projet de Barrages
Sabour Nour
Introduction ..................................................... 3
Définition d’un barrage souple .............................................................................................................. 3
Définition d’un barrage rigide ................................................................................................................. 3
Quels sont les pathologies qui affectent les barrages souples ? ............................................................ 4
Quels sont les pathologies des barrages rigides ?................................................................................... 9
La gestion des risques liée au barrage .................................................................................................. 14
Méthode de détection .......................................................................................................................... 17
PREVENTION DE L'EROSION INTERNE ET REHABILITATION DES OUVRAGES ........................................ 20
RESPECTER LES RÈGLES DE L'ART EN MATIÈRE DE CONSTRUCTION ..................................................... 20
Conclusion………………………………………………………………………………………………………………………………………..24
Introduction
Ce sont des ouvrages en génie civil exécutés pour la rétention d'un volume très
important d'eau. Ils sont généralement adoptés dans les barrages hydrauliques.
On peut dire que les barrages rigides sont construits en matériaux rigides (BA ou
B. cyclopéens) destinés à résister à la poussée hydrostatique. Comme exemple
de barrage rigide, nous avons : Barrages poids, Barrages voûte…
Quels sont les pathologies qui affectent les barrages souples ?
Les effets du gonflement sur un plot d'un barrage poids sont les
suivants :
Dans l’état actuel des connaissances sur cette réaction sulfatique, deux causes
peuvent être avancées :
Sur un petit barrage, on utilise essentiellement trois méthodes pour localiser les
fuites, les vecteur potentiels d'érosion interne dans un remblai ou sa fondation :
la méthode des températures, méthode d'électrofiltration et les traçages qui
peuvent être couplés avec des techniques classiques.
LA MÉTHODE DE THERMOMETRIE PROFONDE :
Cette méthode est utilisée sur les barrages en remblai de terre pour déceler les
zones d'écoulement préférentielles depuis un peu plus de 15 ans. Elle est basée
sur 'évolution de la température de l'eau dans le remblai qui est influencée par
les radiations solaires, la température de l'air et celle de l'eau de la retenue. Les
deux sources de chaleur les plus influentes étant la température de l'air et de
l'eau. La méthode des températures met à profit le décalage qui existe entre la
température de l'eau et celle de l'air (les mesures les plus efficaces sont
enregistrées pendant les périodes de décalage maximum, c'est-à-dire en
hiver ou en été). Les écoulements préférentiels qui se produisent dans un remblai
vont avoir une température qui les rapproche de celle de l'eau de la retenue, ce
qui permet de déceler les zones de fuites potentielles. Les mesures de
température sont effectuées selon de profils transversaux et longitudinaux dans
des piézomètres ou dans des tubages creux battus dans le sol au marteau
pneumatique jusqu'à 15 à 20 m de profondeur. Une chaîne de capteurs de
température espacés de 1 m est introduite dans chaque tube et permet d'identifier
les mesures sont fables au-delà de 3 m de profondeur et rapides, ce qui permet
d'identifier des phénomènes hydrauliques anormaux dans un ouvrage à un coût
avantageux.
Cette opération est très efficace sur des ouvrages de grande longueur et de fable
hauteur. La méthode thermométrique est également utilisée pour vérifier
l'efficacité d'un écran d'étanchéité dans le remblai ou la fondation. La (ou les)
zone(s) concernée (s) par des pics thermiques dans le remblai ou la fondation.
2 - L'ÉLECTROFILTRATION
La méthode de 'électrofiltration ou polarisation spontanée permet de mesurer,
depuis la surface du sol, une différence de potentiel entre deux électrodes, l'une
fixe loin de la zone étudiée, l'autre mobile le long d'un profil en travers ou en
long de la digue. On mesure la différence de potentiel entre les deux sondes et
on localise ainsi, grâce à des profils croisés, la (ou les) zone(s) d'anomalie(s)
correspondant à l'entonnement de la (ou des) fuite(s).
Cette méthode donne également de bons résultats à un coût modéré. Le procédé
consiste à utiliser un traceur chimique (fluorescéine, rhodamine, chlorure de
sodium), ou physique (confettis ou rubans), ou radioactif (délicat à utiliser), pour
repérer l'entonnement d'une fuite et sa résurgence.
Lorsque la zone de fuite est identifiée, on peut avoir besoin d'une reconnaissance
plus détaillée pour ajuster le programme des travaux confortatifs. Celle-ci fera
appel à des méthodes géophysiques (autres que celles déjà décrites) et/ou à des
reconnaissances mécaniques traditionnelles (forages pour la recherche de
cavités, sondages carottés ave analyses granulométriques et essais d'eau,
mesures piézométriques renforcées., etc.…) qui seront coûteuses.
Lorsque l'érosion interne est liée à la rupture accidentelle de la conduite de
vidange, la position de la fissure sera recherchée à l'aide d'une caméra
téléguidée, ou par l'observation directe si la conduite est visitable (ɸ > 800 mm).
Les difficultés de 'intervention ne sont pas les mêmes selon que la conduite a
une vanne à l'amont, ou à l'aval et que l'accident se produit pendant, ou hors
période d'irrigation. Une vanne amont permet d'isoler facilement la conduite
pour l'inspecter de visuelle ou avec une caméra téléguidée introduite depuis
l'aval.
Dans le cas d'une vanne aval, le problème est beaucoup plus complexe. Il y a à
la fois la difficulté d'accès à la conduite pour localiser la fissure, mais aussi
l'urgence d'interrompre toute circulation d'eau qui alimente le phénomène
'érosion interne. Dans ce cas, il faut fermer la conduite à l'amont par un
obturateur gonflable ou une bâche imperméable qui obture la crépine en
intervenant sous plusieurs mètres d'eau ce qui représente une contrainte
importante, avec des risques d'aspiration pour les plongeurs. L'intervention sous
l'eau se fait uniquement par des entreprises présentant toutes les qualifications et
références requises par la Réglementation du Travail pour un chantier de ce
type. Elle comprend, au minimum, une équipe de 3 personnes, dont 2 plongeurs
et des personnels de surface et doit faire l'objet d'un plan de prévention qui sera
établi avec le maître d'ouvrage et le maître d'œuvre.
Après fermeture de la conduite à l'amont, la fissure pourra être détectée, comme
précédemment, par une caméra téléguidée.
La position de la zone de rupture déterminera, bien sûr, l'importance des travaux
de confortement. Les mesures piézométriques ne seront efficaces que si elles
sont effectuées à proximité. Dans le domaine particulier des accidents par
érosion interne les reconnaissances et les décisions confortatives ne peuvent être
prises que par de spécialistes.
PREVENTION DE L'EROSION INTERNE ET REHABILITATION DES OUVRAGES
Pour prévenir o pour maîtriser le phénomène d'érosion interne dans un barrage
en terre, on doit prendre un minimum de précautions à la construction et
s'opposer à l'une ou l'autre des conditions nécessaires au développement du
phénomène. Pour cela il faut :
- maîtriser les gradients d’écoulement ;
-empêcher l'expulsion de fines.
Plusieurs options peuvent être proposées :
1 - respecter les règles de l'art à la construction ;
2-allonger les percolations en fondation ;
3 - empêcher le déplacement de matière par des filtres ;
4 - rabattre la nappe à l’aval ;
5 - supprimer les écoulements ;
6 - réparer les ouvrages endommagés.
Conclusion
Les questions de sécurité liées aux barrages constituent un enjeu. Elles
concernent non seulement le barrage lui-même et sa « sécurité intrinsèque »,
mais aussi ses modalités d’exploitation. Le contrôle du bon état des barrages
peut aussi inclure une préoccupation patrimoniale, notamment pour les barrages
concédés.