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Anaïs Barbeau-Lavalette - Marchand de Feuilles
Anaïs Barbeau-Lavalette - Marchand de Feuilles
Anaïs Barbeau-Lavalette - Marchand de Feuilles
ANAÏS
BARBEAU-LAVALETTE
« J’ai beau chercher, ça fait longtemps que je n’ai pas lu quelque chose
d’aussi violent. (…) J’ai beau chercher, ça fait longtemps que je n’ai
pas lu quelque chose d’aussi joli. » Anne-Marie Dussault, Ici on lit :
Les incontournables Radio-Canada
FEMME FLEUVE
Un peintre se retrouve sur la grève
d’un grand fleuve afin d’en reproduire
le bleu quand une femme vient
bouleverser sa vie. Comme deux
amoureux qui se sont rencontrés trop
tard, ils se réfugient l’un dans l’autre.
Vœu lumineux d’une beauté sauvage,
ce nouveau roman d’Anaïs Barbeau-
Lavalette porte sur ses ailes la
résilience des huîtres qui fabriquent
une perle de leur blessure, la
majestuosité du lis géant qui ne fleurit
que tous les sept ans et l’audace de
toutes les femmes qui ont décidé
d’écrire leur désir.
Autres titres
FEMME FORÊT
Deux familles sont réunies dans une
maison centenaire pendant trop
longtemps. L’hiver perce les murs, la
tapisserie s’épluche et les souris font
leur nid dans le piano. Alors on se
penche sur l’extérieur, comme pour la
première fois. Dehors, une nouvelle
langue se déploie. Celle des lucioles,
des pins blancs et du mélilot. Dehors,
une cueilleuse d’asclépiades sauve la
vie de soldats, un superhéros dompte
les peurs à bord de son tracteur, un
peintre japonais trace ses tableaux
avec la sueur des amants. Dehors, tout
redevient possible. Femme forêt est un
livre indispensable, un appel d’air et
d’amour, où l’existence valse avec la
mort, où l’on retisse les fils de la
mémoire, où l’on se souvient de ce que
signifie « être vivant ». Les mots
d’Anaïs Barbeau-Lavalette ont ici
l’effet d’attrape-cœurs qui résonnent
en vous longtemps après la lecture.
EMBRASSER
YASSER ARAFAT
Lorsqu’Anaïs apprend le décès de
Yasser Arafat, quelques mois après
l’avoir rencontré dans son palais en
ruines de Ramallah, elle a un doute, un
petit frisson. Sa mort est mystérieuse,
certains racontent qu’il a succombé à
un « empoisonnement par le baiser ».
Anaïs se souvient que le vieux
révolutionnaire l’avait accueillie chez
lui, qu’il lui avait tendu une assiette de
biscuits au chocolat et qu’il l’avait
embrassée sur la bouche. Yasser Arafat
embrassait tout le monde, mais il
aimait particulièrement les femmes.
Anaïs Barbeau-Lavalette est allée
plusieurs fois en Palestine pour
étudier, pour y filmer aussi. Elle a
entre autres suivi le réalisateur Denis
Villeneuve et son équipe afin de tirer
un making of du film Incendies et d’en
documenter la production. Mais de ce
pays Anaïs Barbeau-Lavalette a aussi
rapporté ses souvenirs et ses propres
représentations. Et elle est devenue,
petit à petit, le personnage principal
d’une épopée au pays des figues et de
la pomme grenade. En arabe, Ramallah
signifie « désert de Dieu » et pourtant,
le récit qu’elle nous en rapporte est
densément peuplé. Embrasser Yasser
Arafat est un recueil de chroniques qui
rassemble des personnages colorés qui
font bouillir des têtes de moutons pour
les grandes occasions, qui préparent
du thé à la sauge, qui se déguisent en
superhéros pour tromper l’ennui et qui
vont chercher, en cachette, du vin chez
les Samaritains. Et même lorsqu’ils
évoquent leurs enfants disparus, même
quand ils se font refouler après des
heures d’attente dans un checkpoint et
malgré la tension qui règne dans les
rues de la ville, il y a dans le récit
qu’en fait Anaïs Barbeau-Lavalette une
beauté et une quiétude étonnantes. Sa
voix, résolue mais délicate, se déploie
en toute sobriété dans le vacarme
parfois assourdissant de la capitale
palestinienne. Car la résistance et le
respect de soi-même ne sont pas
toujours affaire de bruit. Elles
s’inscrivent aussi dans l’oeil de ceux
qui les appellent de leurs voeux.
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