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I- Procédés en relief
A- LA TYPOGRAPHIE
Jean Gutenberg de Mayence développa la typographie au milieu du XVe siècle, il est considéré
comme le premier imprimeur typo. L'originalité de l'invention de Gutenberg, fut d'utiliser des
caractères mobiles, fondus en plomb, donc réutilisables pour composer d'autres textes.
La typographie est un procédé d'impression sur formes en relief; caractères mobiles en métal gravés ou
moulés. Les lignes sont justifiées en longueur, une lettre après l'autre dans un outil appelé le
«composteur», le tout est ensuite assemblé en une «forme» carrée ou rectangulaire représentant le
miroir de page à imprimer. Cette surface ou forme est finalement encrée et reportée par pression sur
une feuille de papier.
B - LA FLEXOGRAPHIE
C’est un procédé à forme imprimante gravée en relief, elle est flexible soit en caoutchouc vulcanisé ou
en matières plastiques souples, ce procédé est adapté à l’impression sur des matières plastiques
destinées à l’emballage, il permet de réaliser des impressions de qualité en couleurs.
Les plaques ou clichés sur base photopolymère adaptée aux encres UV sont apparues sur le marché dès
1992. Les clichés sont en général constitués d'un photopolymère fixé sur un support polyester et
recouvert d'une feuille protectrice en mylar.
Le coût de fabrication des formes imprimantes est tellement élevé que seuls des tirages
importants peuvent rentabiliser ce procédé.
B- L’OFFSET
Même si l'on situe la découverte de l'offset entre 1876 et 1904, sa mise en œuvre dans l'industrie
graphique ne date que des années 1950 à 70, suivant les imprimeries.
Dérivé de la lithographie, ce terme exprime à l’origine l’idée de décalque.
La copie d'un sujet est exécutée sur un support photosensible (plaque). Une fois développée, la plaque
est «calée» sur la presse, elle s'imprime sur un élément de transfert, le blanchet, qui décalque à son tour
l'image sur la feuille de papier. D'après le même principe que la lithographie (protection des parties
non imprimées par de l'eau), la plaque est touchée par des rouleaux mouilleurs avant chaque encrage.
C– LA SERIGRAPHIE
La forme imprimante est constituée d'un tissu (poreux) de fibres synthétiques ou métalliques tendu
sur un cadre. Les parties non imprimantes sont obturées par un photopolymère. Cette forme
imprimante est appliquée contre le support d'impression, et l'encre, d'une consistance proche de la
peinture, est versée sur la forme imprimante. Une racle assure la pénétration forcée de l'encre à
travers la trame poreuse de la forme imprimante. À l’aide de ce procédé, on peut imprimer sur une
variété importante de supports et de formes.
Il existe également une variante très utilisée dans l'industrie textile, la sérigraphie rotative dans
laquelle la forme imprimante (écran + couche photosensible) est cylindrique et tourne autour d'un
axe horizontal. La racle, située à l'intérieur du cylindre, est fixe. La vitesse d'impression de la
sérigraphie rotative est nettement plus élevée que celle de la sérigraphie à plat. Le procédé est
schématiquement représenté figure ci-dessous.
I- Structure
Le film est constitué d'une couche de protection, de cristaux d'halogénure d'argent incorporés à la
gélatine, de matière plastique transparente, couche anti-halo.
2- Composition :
Le chlore, le brome, l’iode combiné à l’argent forment des sels appelés halogénures d’argent, on
obtient chlorure d’argent, bromure d’argent, iodure d’argent. Ses sels ont trois propriétés essentielles :
ü La sensibilité à la lumière,
ü Après l’exposition à la lumière, ils se transforment en argent métallique à l’aide d’un révélateur
en forment ainsi une image latente.
ü Les sels qui ne sont pas insolés se transforment en substances solubles par le fixateur et lavés à
l’eau.
3- Préparation de l’émulsion :
L’halogénure d’argent est obtenue dans la gélatine liquide et tiède, par la combinaison du nitrate
d’argent et le bromure de potassium la réaction chimique donne le bromure d’argent et le nitrate de
potassium.
AgNo3 + KBr ---------AgBr + KNo3
La première maturation consiste à réunir les petits cristaux d’HA, sous l’effet de la chaleur ils
deviennent plus gros.
3 Contraste de l'émulsion.
Un film négatif noir & blanc reproduit donc un sujet en une image noire et blanche et en demi-teintes.
Plus de nombre de demi-teintes - donc de gris - est élevé, moins le contraste du film est important. Et
inversement.
De manière générale, les films lents (peu sensibles) sont plus contrastés que les films rapides.
4 Sensibilité chromatique.
C’est la sensibilité de l’émulsion en fonction des différentes longueurs d’ondes qui composent la
lumière qu’elle reçoit, elle dépend de sensibilisateurs qui sont ajouté au cours de la 2émé maturation.
ü Film non chromatisé : sont fabriqués avec des émulsions ordinaires, sans sensibilisateurs. Les
HA sont sensibles au UV et bleu, ils sont utilisés pour les travaux au trait.
ü Film orthochromatique : sont fabriqués avec des émulsions où on ajouter des sensibilisateurs
pour élargir leur sensibilité UV, bleu et vert. Utilisé en reproduction des images en noir et
blanc, au trait ou tramé.
ü Film panchromatique : sensible à toute l'étendue du spectre visible (bleu - vert - rouge). Ils se
traitent en obscurité totale. Utilisé en reproduction des images en couleur.
ü Film scanné : sensible à la source de laser d’insolation utilisée.
ü Film du jour : sensible uniquement à UV, manipulé à a lumière ambiante.
Processus de développement :
1- Révélateur : Processus chimique basique qui fait apparaître les sels d'argent qui ont été exposés à la
lumière. Les sels ayant reçus de la lumière vont apparaître noir sur le film. Les sels n'ayant pas été
exposés ne se développent pas.
Révélateur métol-hydroquinone :
- Eau .................................................. .....1000 cc
- Sulfite anhydre........................................... 30 gr
- Carbonate de soude cristallisé...................50 gr
- Bromure de potassium.................................0.25 gr
- Hydroquinone...................................... ........6 gr
- Métol............................................. ...............3 gr
2- Bain d'arrêt: Processus chimique acide qui arrête l'effet du révélateur sur les sels d'argent. Le lavage
à l'eau courante peut suffire.
3- Fixateur: Processus chimique acide qui fixe les sels d'argent qui ont été développés par le révélateur.
Cette étape dissout aussi les sels d'argent qui n'ont pas été exposés. Avant le lavage, le film est plongé
dans un bain dont l'agent actif est un thiosulfate (ancien nom : hyposulfite) qui a pour rôle de dissoudre
les sels d'argent non développés. Pour cette étape, le film n'a plus besoin de rester dans le noir (au
moins à la fin du traitement). Après lavage et séchage le film est prêt à être tiré.
La durée de conservation des épreuves ou pellicules photographiques insolées dépend en grande partie
de l'efficacité du fixage. Cette opération permet d'éliminer, le plus complètement possible, les sels
d'argent en les transformant en sels solubles dans l'eau (ce qui implique par conséquent un rinçage
efficace en complément du fixage).
Lorsque le fixage est incomplet, on observe au fil du temps l'apparition d'un voile jaunâtre dû à la
réaction de la lumière ou de certains gaz sur les halogénures d'argent. Si le fixage est totalement
absent, le film ou le papier devient progressivement totalement noir et opaque.
- Hyposulfite cristallisé...............................300 gr
- Eau .................................................. .....1000 cc
- Bisulfite de soude liquide...........................30 gr
4- Lavage: Cette étape nettoie le film des sels d'argent non exposés et des résidus de produits
chimiques 1/2 à 3/4 heure en eau courante (débit 1 - 2 litres / minute)