Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
/^
i^iiiRARï ofth;
i GP BOSTON,
POSITEDINTHE
'M^^m
smr
SNOV 7
lii MAY 29
SÉB. KNEIPP
MA CURE D'EAU
OU
HYGIÈNE ET MÉDICATION
LA CONSERVATION DE LA SANTÉ
(Avec de nombreuses iigures dans le texte).
aiIsrQXJA.3SrTE-GI3SrQXJIE;iVCE EX3ITIO]Sr
STRASBOURG ;| PARIS
F.-X. LE ROUX & Cie I
Vr RETAUX & FILS
T. .
Libraires-Editeurs 1; Editeurs
I89C)
à la
de Bardane.
MA CURE D'EAU
ou
HYGIENE ET lÉDlCATlOIV
Digitized by the Internet Archive
in 2010 with funding from
Open Knowledge Gommons and Harvard Médical School
http://www.archive.org/details/macuredeauouhygiOOknei
SEB. KNEIPP
MA CURE DE Al
OU
HÏGIÈl ET MÉDICATION
POUK
LA CONSERVATION DB LA SANTÉ
(Avec de nombreuses figures dans le texte).
aiisrQxj-^^Tsn>E-a:z.t<rQTTj:!iàj3vrE éiditioio-.
STRASBOURG || PARIS
F.-X. LE ROUX & Cie vr RETAUX & FILS
Libraires-Éditeurs < Éditeurs
é/ 1896
Tous droits de traduction et de reproduction réservés
. 11. I
PREAMBULE DU TRADUCTEUR,
Séb. Kneipp.
INTRODUCTION,
INTRODUCTION. 9
ce principe :
ainsi purifié ;
APPLICATIONS DE L'EAU
NOTIOIS GEIERALES.
les maladies.-»
MOYENS DE S 'ENDURCIR. 33
l'eau d'arrosage.
Quant à l'habillement au mouvement, il faut
et
suivre les mêmes promenade dans
règles que pour la
l'herbe mouillée. L'une et l'autre de ces promenades
peuvent être entreprises lors même que les pieds
sont froids.
4° La PROMENADE DANS LA NEIGE NOUVELLEMENT
MOYENS DE s'eNDURGIR. 41
A. COMPRESSES.
Tout le monde sait en quoi consiste la fomenta-
tion connue sous le nom de compresse. C'est une
application réfrigérante locale, un linge imbibé d'eau
froide et appliqué sur une partie du corps. Nous dis-
tinguons plusieurs variétés de compresses.
I. La compresse supérieure.
2. La compresse inférieure.
4. La compresse de l'abdomen.
Un lit. On trempe un
patient est couché sur son
linge, plié en 4 ou en 6, dans l'eau froide et on le
tord (pour qu'il ne dégoutte pas) puis on l'applique
;
B. BAINS.
ordonné —
j'administre cette sorte de bain, à une
température de 30° R., mais en le faisant suivre
chaque fois d'un bain de pieds froid durant une
demi-minute seulement.
Le pédilave rend d'excellents services dans tous
les cas oii, par suite d'un état faible et maladif,
d'un manque de chaleur propre, etc. . ., les moyens
rigoureux et froids ne peuvent pas facilement être
employés, puisqu'il se produit peu ou pas de réaction,
c'est-à-direquand l'eau froide développe trop peu
de calorique à cause du défaut de sang.
Les pédiluves chauds conviennent aux personnes
faibles, anémiques, nerveuses, très jeunes outrés
âgées principalement aux femmes et ils sont bien
,
,
56 PREMIÈRE PARTIE.
minutes.
D'après mon expérience rien ne surpasse ces pédi-
luves, quand il s'agit de résoudre toutes sortes
d'indurations aux pieds. C'est ainsi qu'ils rendent
service contre les cartilaginifications, les tubérosités,
etc. .,
. suites de la goutte, de l'arthrite, de la
podagre; contrôles cors aux pieds, les ongles incar-
nés et putrides, les ampoules causées par une
marche forcée. On peut traiter par ce pédiluve
même les pieds qui ont des ulcères purulents, et
les orteils blessés par une sueur trop acre.
Un homme coupa un cor à son pied. L'orteil s'en-
flamma; la plaie fit songer à un empoisonnement
du sang. Trois pédiluves à paille d'avoine par jour
et autant de maillots, trempés dans la décoction et
enveloppant le pied jusqu'au-dessus de la cheville,
guérirent le pied dans l'espace de quatre jours.
Un malade était en danger de perdre tous les
orteils d'un de ses pieds, qui s'en allaient en putré-
Des tumeurs d'un teint livide firent craindre
faction.
un empoisonnement du sang. Les pédiluves et les
maillots ramenèrent la santé en peu de temps.
58 PREMIÈRE PARTIE.
de ce genre.
Voici encore une remarque qui concerne tous les
bains de pieds les personnes qui ont des varices
:
II. IDEI^I-BA.I3SrS.
seul instant.
D'autres qui, dans la même nuit, visitaient 2-3
fois leur baignoire, je dus les retenir, le leur dé-
fendre. S'ils avaient trouvé cette pratique dure ou
intolérable, telle qu'on aime à la dépeindre, certes,
ils l'auraient laissée d'eux-mêmes.
de la transpiration.
75
Fig. 4.
serun certain temps, afin que la colonne mercurielle
monte lentement et réguhèrement et qu'on puisse
mesurer exactement. La personne qui prépare le
bain doit le faire sérieusement et avoir conscience
de sa responsabilité. L'insouciance et la routine
seraient bien mal placées dans cette œuvre si im-
portante de la charité chrétienne.
B. — La baignoire est remplie comme ci-dessus,
mais le liquide a une température de 30-35 ° R. Il
ne faut jamais aller au delà de 35° (je dirai exprès-
80 PREMIÈRE PARTIE.
d'emploi :
3. Bain ophtalmique.
94 PREMIÈRE PARTIE.
G. BAINS DE VAPEUR.
Comme toutes nos apphcations d'eau, les bains
de vapeur agissent de la manière la plus douce et,
par conséquent, tout à fait inoffensive. Ils exigent
néanmoins une grande circonspection. Ce qui, ap-!
pliqué exactement et suivant les prescriptions, rend ;
D. AFFUSIONS.
Les afïusions en usage chez moi sont les suivantes :
fuseaux de chair —
je ne conseille, au début du traite-
ment, que 2-3 arrosoirs d'eau. Un commençant ne
doit pas dépasser, pour la première fois, le chifîre 2;
les jours suivants il peut aller jusqu'à 4 ou 6, plus
tard jusqu'à 8 ou 10 arrosoirs. Après 8-10 affusions
des genoux, tout sentiment de douleur aura disparu.
C'est avec un certain bien-être qu'on soupire après
l'application prochaine, tant l'affusion a fortifié en
peu de temps les pieds et les jambes !
2, Affusion supérieure.
4. Affusion inférieure.
5. Affusion totale.
E. ABLUTIONS.
Les lotions ou ablutions sont de deux sortes : les
ablutions complètes et les ablutions partielles. Nous
parlerons des deux sortes. En général, nous faisons
remarquer que les principes relatifs aux frictions et
à l'habitude de ne pas s'essuyer sont maintenus aussi
en cet endroit. Dans chaque lotion, il est essentiel
que le corps entier ou des parties déterminées re-
çoivent l'application de l'eau d'une manière égale.
Quant au frottement, au massage, il n'en est nulle
part question. Si parfois, dans les maladies, je
parle d'ablution énergique, j'entends une opération
rapide, qui n'admet ni hésitation ni crainte. La
meilleure ablution, totale ou partielle, est celle qui
s'effectue de la façon la plus uniforme et dans le
moins de temps possible. Dans aucun cas elle ne doit
dépasser une ou, tout au plus, deux minutes. Veuillez,
après cela, juger de la grande différence de ma mé-
thode d'avec celle qui est en usage dans certains éta-
blissements, et faites-moi donc grâce du reproche de
laisser mes malades beaucoup trop longtemps dans
l'eau froide, ce qui doit nécessairement leur attirer
des douleurs dans les membres, des rhumatismes arti-
culaires, etc. Certes, je ne fais point d'excès.
Je répète l'observation que j'ai déjà faite à propos
du bain froid entier quand le corps est froid, quand
:
I. L'ablution totale,
également bon.
Si on peut arriver —
cela coûte si peu d'efforts —
à rendre tous les 2 ou 3 jours, pendant un certain
temps, ce petit service à son corps, on fera cer-
tainement une bonne action, qui sera récompen-
sée au centuple. Si on ne trouve pas pour cela un
moment libre à l'heure du lever, on pourra le faire à
une heure quelconque de la journée on se retire :
2. L'ablution partielle
F. MAILLOTS.
Ce sont des enveloppements, des emmaillottements
dans un drap mouillé recouvert d'une couverture de
laine. Nous distinguons plusieurs sortes de mail-
lots. Nommons d'abord
I, Le maillot de tête.
2. Le maillot de cou.
3. Le châle.
surtout à la
campagne
connaît le
vêtement
usitésousce
Fig. 18. nom. C'est fî-. la.
et les commence-
ments d'inflamma-
Fig. 20. tions à la tête ou dans Fig. 21
4. Le maillot de pieds.
b) Maillot de genoux.
5. Le maillot inférieur
FIg. 22.
gênez pas !
6. Le demi-maillot.
7. La chemise mouillée.
~
8. Le manteau espagnol.
Fig. 2b.
en règle.
Le manteau espagnol dilate très doucement, mais
complètement les pores sur toute la surface cutanée
et attire toutes les substances malsaines, les muco-
sités, etc.... Inutile de dire combien il agit favo-
rablement sur la température normale du corps, sur
l'état général de la santé.
En particulier je prescris ce grand emmaillotte-
ment dans les catarrhes généraux (qui envahissent
plus ou moins le corps tout entier) , dans la fièvre
pituiteuse, la podagre, la maladie articulaire, la
variole, le typhus, et aussi pour prévenir les coups
d'apoplexie, etc.. On
rencontrera souvent dans
le
volée. < Boire dans le manger », comme on dit, cela n'est pas
bon. Je connais des médecins, surtout ceux de Tancienne
école, qui le déconseillent aux hommes bien portants et le
défendent formellement à leurs malades. Si vous regardez et
que vous sachiez profiter de l'expérience, vous saurez que
tous ceux qui, à table, boivent beaucoup d'eau, de bière ou
autre chose, en un mot, tous les buveurs, ont toujours à se
plaindre de mauvaise digestion. Cela n'est pas possible autre-
ment : que voulez-vous ?
vous avez soif, eh bien ! buvez. C'est x^ar la soif que se ma-
nifeste le manque de suc. D'ailleurs, le liquide sécrété par
l'estomac est épais et supporte une raréfaction.
Pendantle repas il ne faut pas boire ou du moins boire
PHAEMACIE.
Benedicite, univei'sa germinantia in terra,
Domino!
Plantes qui naissez de la terre, bénissez
toutes le Seigneur !
NOTIONS GENERALES
ET DIVISION.
Teintures ou extraits.
1. —
La substance ou
le suc médicinal d'une plante peut en être extrait
ou séparé de différentes manières mais la meilleure
;
I. Absinthe.
2. Aloès.
(Aîoë vuïgaris.)
A. Aloès en poudre. —
La poudre d'aloès, qu'on
achète à la pharmacie, est un très bon remède in-
terne et externe. Une ou deux
pincées de poudre
d'aloès, ^ bouillies avec une petite
cuillerée de miel,
fournissent une mixtion qui nettoie radicalement l'es-
tomac, sans le moindre inconvénient. Le même effet
est produit, mais d'une façon plus intense, par une
tisane d'aloès mêlé à d'autres plantes. La composi-
tion se fait habituellement de lamanière suivante :
3. Althée.
4. Alun.
troisième le soir.
Quaïid l'estomac et les intestins renferment des
éléments malsains, ou que des gaz dissimulés vous
170 DEUXIÈME PARTIE.
6. Anis.
(Potentilla anserina L)
L'ansérine croît le plus volontiers, comme son
nom l'indique , dans les endroits fréquentés par les
LES REMÈDES. 171
8. Arnica.
13. Centaurée.
14. Chicorée.
'
15. Choucroute.
17. Eufraise.
en même temps
visuelle. J'ai l'habitude de prescrire
l'eufraiseen poudre pour l'usage interne une pincée :
18. Fenouil.
(Fœniculum officinale.)
19. Fouille-régulateur.
est la suivante :
20. Fraise.
(Fragaria vesca L.)
2i. Genévrier.
22. Gentiane.
24. Gratte-cul.
.
'
{Bosa canina L.)
25. Gui.
26. Hièble.
33. Mauve.
{Aïthœa rosea L.)
34. Ménianthe.
35. Menthe.
{MentJia piperita L. et M, aquatica L.)
36. Miel.
39. Ortie.
40. Plantain.
'
A. La poudre noire.
B. La poudre blanche.
• *
moins.
46. Primevère.
47, Prunelle.
49. Romarin.
50. Rue.
La
rue fétide ou puante est trop peu connue, c'est-
à-dire qu'on ignore les vertus médicamenteuses de
cette précieuse plante. Les plantes nous parlent par
leur senteur. Or, la rue nous témoigne clairement,
par son odeur pénétrante, la bonne volonté qu'elle a
de soulager les hommes, pour qui elle a été créée,
et de calmer leurs différentes douleurs comme si ,
51. Santal.
53. Son.
A. — Le
monde a souvent une conduite peu rai-
sonnée. Pour n'en donner qu'un petit exemple, je
citerai la manière dont on utilise le son. Chaque
servante jette le son aux porcs, et cependant le son
220 DEUXIÈME PARTIE.
de grands bénéfices.
B. —En parlant du son, nous devons dire un mot
aussi du pain de son. Comment prépare-t-on le pain
de son et à quoi sert-il ?
On fait moudre au moulin le froment avec le son.
Il est vrai que les meuniers n'aiment pas faire cela
reçoit.
L'on prend un ou plusieurs kilos de farine de son
(suivant le nombre de personnes pour lesquelles on
veut cuire), on pétrit avec de l'eau bien chaude et
on laisse reposer la pâte pendant la nuit dans un
]ieu tempéré, sans y mettre jamais ni levain, ni sel,
ni autre épice. Le lendemain on en fait de petites
miches oblongues, qu'on enfourne au degré de
chaleur requis pour la cuisson du pain ordinaire.
Au bout d'une heure un quart ou d'une heure et
demie on les retire du four, pour les déposer immé-
diatement dans l'eau bouillante, où on les laisse
jusqu'à complète saturation. Après cela on les remet
de nouveau au four pour un peu de temps, afin de
les sécher. Cette dernière manipulation m'a été
enseignée par un prieur de trappistes, qui l'avait
pratiquée longtemps et de différentes manières il :
54. Sureau.
55. Tilleul.
56. Trigonelle-fenugpec.
57. Tussilage.
58. Valériane.
59. Violette.
{Viola odorataL.)
APPENDICE.
Contenu d'une petite pharmacie de famille.
^^^%<?^»p>^>^^
TROISIEME PARTIE.
MALADIES.
NOTIONS PRELIMINAIRES.
2. Exostose.
3. Colonne vertébrale.
4. Rachitisme.
I. Rhumatisme articulaire.
dans l'eau.
Voilà pour le premier jour. Second jour le matin :
i
MALADIES. 249
MALADIES. 253
portable. —
C'était la goiltte provenant du froid
humide. Tous les 2 jours un bain chaud, comme
je viens de le décrire, tous les 3 ou 4 jours l'appli-
cation du sac, voilà ce qui, en peu de temps, a com-
plètement délivré notre homme de son infirmité.
Quant aux mains, il les enveloppait pendant la nuit
dans des fleurs de foin renflées.
en sortant du lit.
Un me raconta un jour « J'ai les deux
industriel :
de Vhydropisie et du cancer.
I. Inflammation en générai.
2. Abcès.
3. Panaris.
4. Cancer.
5. Hydropisie.
MALADIES. 279
V. MALADIES DE LA PEAU.
I. Sueur.
B. Sueur malsaine. —
Il n'y a pas seulement la
MALADIES. 289
allé?))
— « Je vous suis bien reconnaissant, Monsieur le
curé. Toute peur est partie. Comme cette opération
me fait du bien
! Pourrai-je la répéter souvent? )>
2. Eruptions de la peau.
3. Scarlatine.
4. Erysipèle.
5. Dartres.
20
306 TROISIÈME PARTIE.
7. Variole.
.
Si la petite vérole, la scarlatine, des maladies
éruptives régnent quelque part et qu'il s'en montre
quelques symptômes, il ne faut pas tarder à appH-
q'uer le traitement. La méthode d'expectation, pour
savoir ce qui va en résulter, est toujours périlleuse.
Le consume rapidement les forces.
feu se répand et
Si on éteint sans retard, on éteint aisément.
Attendre quelques jours, c'est s'exposer à venir trop
tard.
Sitôt qu'un enfant ou un adulte se plaint de céphal-
algie, d'oppression, de gêne dans la respiration, de
toux, et qu'il affirme que son courage et ses forces
sont brisés, ce sont autant d'indices que le moment
MALADIES. 311
9. Gale.
10. Brûlures,
I. Anémie et chlorose.
lement.
Une pauvre fille de service n'aura pas facilement
les pâles couleurs (chlorose).
2. Hémorragie.
3. Infection purulente*
5. Consomption.
ET DE SES ENVELOPPES.
I. Inflammation du cerveau.
2. Congestions.
3. Coup de sang.
4. Apoplexie.
MALADIES. 359
5. Mal de tête.
6. Céphalalgie nerveuse.
8. Vertige.
sang morbide.
Si la réponse à toutes mes questions est favorable,
ce qui est le cas ordinaire chez les sujets de huit à
vingt ans, je considère le mal caduc comme un état
de convulsions guérissable, voisin de la chorée ou
danse de Saint-Guy. J'ai pu secourir nombre de
personnes, même celles qui avaient hérité cette
maladie de leurs parents. —
Si, au contraire, le
malade répond négativement à mes questions sur
les signes avant-coureurs et sur l'intégrité des fa-
cultés intellectuelles, surtout quand je constate que
le mal est déjà ancien et qu'il a produit plus ou
moins d'idiotisme, alors le malheureux, qui, pour son
MALADIES. 379
MALADIES. 383
1
MALADIES. 387
CÉRÉBRAUX -SPINAUX.
tablissement —
le mal étant si avancé et si invétéré
— il fallut des mois entiers.
occupations ordinaires.
Un pareil état de maladie ne peut être traité que
par les applications les plus simples. 1^'jour laver 2 :
l'après-dîner un demi-bain.
Dans la cinquième semaine, chaque matin une
affusion dorsale —
avec immersion des pieds ou
affusions des genoux après-midi affusion supérieure.
;
3. Sciatique.
4. Insomnie.
26
402 TROISIÈME PARTIE.
I. Fièvre.
2. Choléra.
3. Cholérine.
moins fortes.
Mes applications d'eau pour la cholérine sont
exactement les mêmes que pour le choléra, leur
force et leur fréquence sont, avec prudence et cir-
conspection, proportionnées au degré d'intensité de
la maladie. D'un seul coup j'ai traité, avec le même
succès, 40 personnes atteintes de cholérine.
et de la cataracte.
MALADIES. 407
I. Ophtalmie catarrhale.
Le petit Antoine,
âgé de quatre ans, est scrofu-
leux, a des éruptions à la tête, sur le cuir chevelu,
il
2. Cataracte.
i. Surdité.
MALADIES. 417
2. Bourdonnement.
la phtisie, etc.
Dans ces cas il s'agit d'appliquer le principe :
2. Extinction de voix.
pour observer de
la suite, et qu'il était nécessaire
demander un congé d'un an, pour laisser l'organe
en complet repos. Pour le coup, c'était trop fort, et
le professeur demanda son salut à l'eau. Au bout de
6 jours la voix était revenue, et après 6 semaines
elle était aussi sonore que dans les années précé-
dentes. Depuis il s'est passé 4 ans et 6 mois il n'y :
I. Angine gutturale.
2. Angine couenneuse.
3. Diphtérie.
2. Influenza.
3. Fluxion de poitrine.
4. Phtisie.
5. Emphysème pulmonaire.
tifient l'organisme.
6. Asthme.
dans l'eau 5)
;
—
demi-bain affusion supérieure
;
—
;
rieure;
—
7) affusion des cuisses et affusion supé-
rieure. —
De plus je me promenais nu-pieds dans
l'herbe mouillée, une ou deux heures par jour. Nous
étions en été et mon état devint d'heure en heure
plus satisfaisant.
MALADIES. 463
I. Gastralgie.
relles ;
normale de la peau,
la transpiration, fonction
se rétablit; l'appétit rentra dans l'estomac débar-
rassé de l'air et des gaz; le sang et les humeurs
474 TROISIÈME PARTIE.
2. Aigreurs d'estomac.
3. Catarrhe d'estomac.
4. Crampes d'estomac.
I. Coliques.
2. Diarrhée.
3. Constipation.
à leur éloge —
ont analysé chimiquement des cen-
taines de recettes mystérieuses et ont mis a nu la
fraude des' marchands d'orviétan. Néanmoins le
spectre des arcanes se glisse encore toujours dans
des milliers de familles et y cause un mal immense. ^
Si l'on est constipé, ce n'est pas seulement l'esto-
mac ou un autre organe qui soit en souffrance la :
4. Dysenterie.
5. Hémorroïdes.
6. Fièvre muqueuse.
7. Thyphus.
résout, épure.
les conséquences.
8. Vers intestinaux.
33
514 TROISIÈME PARTIE.
pharmacies.
De tous les vers du canal intestinal le plus dange-
reux est le ver solitaire ou ténia. Pour l'expulser,
il existe de nos jours un très bon moyen, un ténia-
9. Hernies.
ami de l'eau.
10. Parturition.
I. Jaunisse.
2. Hypocondrie.
3. Mélancolie.
1) Un
jour affusion supérieure et affusion des
genoux dans la matinée demi-bain de 30 secondes
;
après-midi. —
2) Le lendemain lotion de nuit, en
I. Catarrhe de la vessie.
2. Névralgie de la vessie.
3. Rétention d'urine.
4. Incontinence d'urine.
Un
second procédé d'application consistait en ce
que, après avoir marché dans l'eau, ils durent tenir
aussi les bras, pendant 2 minutes, dans l'eau froide,
ce qui, évidemment, n'avait pas seulement d'effet
sur le mal dont nous parlons, mais contribuait à
donner un air de santé à ces enfants, qui aupara-
vant avaient le teint malade.
Le remède indiqué peut également suffire pour les
adult-es. Mais si, par suite de faiblesse, les humeurs
et le sang sont dans un mauvais état, je conseille
de boire chaque jour une tasse de thé de mille-
feuille, une moitié le matin, l'autre moitié le soir.
Remarquez que l'eau la plus froide est la plus
efficace. J'ai fait l'essai de bains chauds sur les en-
fants affectés du mal susnommé et j'ai obtenu le
résultat contraire.
5. Gravelle et pierre.
Pages. Pages
A.
Anémie, 114, 121, 174,
208, 333
Abdomen, 60, 63, 135, 142, Angélique. ..... 169
218,225,530 Angine couenneuse. 435
Ablutions diverses 123 .
Angine gutturale . . 433
et suiv. Anis 170
Absinthe . 164 Ansérine 170
Accouchement . . . 520 Arnica 171
Adynamie 351 Artemisiaabsinthium 164
Aération 14 Ascarides 513
Affaissement d. nerfs. 393 Aspérule 183
Affusions diverses ,113 Asthénie 393
et suiv. Asthme ....:.. 461
Aigreurs d'estomac 477 . Avoine ..... 172, 542
Alcool 128, 525 Avoine (paille d'), 57, 84,
Aller nu-pieds ... 29 542
Aliénation mentale, 134, B.
143, 195, 291,304, 381
Alimentation .... 13 Bains divers, 54 et suiv.
Aliments malsains 169 . Bains alternatifs 80 . .
Pages, Pages.
Bain aux fleurs de Catarrhe 173
foin, à paille d'a- » général. . 146 .
Pages. Pages.
et suiv.
Eruption, 184, 222, 291,
Delirium tremens. . 380 311
Demi-bain 58 Erysipèle. . 227, 297
. .
Pages.
Fenugrec 226 Goutte, 56, 58, 83, lit,
Feuilles de pin ... 84 215 249
Fièvre, 46, 73, 75, 128, Gratte-cul . 188^ 542
. .
Pages.
Insecte venimeux. . 112 Morue (huile de) . . 195
Insomnie 399 Muguet . 183
Intestins 532 Muqueuse des bron-
Intoxication du sang 341 ches 448
Irritation des nerfs 390 Muqueuse pharyn-
Jambes, 40,114,321, 346 gienne 435
Jaunisse .... 164, 522 Musculaire (rhuma-
Juniperus ...... 185 tisme) 258
Myrtille. ...... 202
L.
Laine (régime de) .14 . N.
Larynx 421, 437
Neige (marcher dans
Lavande 194
(huile de) .
la) 33, 37
Lin (graines de) 188 . .
Nerfs (affaissement
Localisé (bain) ... 112
des) 393
Lotions diverses, 123 et
Nerfs (irritation des). 390
suiv.
Nerveuse (céphalal-
Luette 433, 434
gie) . 369
M. Névralgie de la ves-
sie 533
Magnésie (sulfate de) 496
130 et
Nez (maladies du). 418 .
Maillots divers,
Nez (saignement du), 337,
suiv.
338
Mains 90, 112
Nu-pieds (aller) . e . 29
Maladie (qu'est-ce
que la) 8
0.
Maladies éruptives .311
Mal caduc 378 Odeur de la bouche, 164,
Manteau espagnol 143 . 197
Mauve. . 196 Oeil, 93, 113, 166, 177,
Médicamenteux (pé- 193, 199, 406
diluve) 56 Olive (huile d') 195 . • •
Pages. Pages
P. Rate 175
Refroidissement, 63, 67,
Pâles couleurs, 333, 335 105, 173
Panaris 272 157
Réglisse (bois de). .
Parturition 520
Reins, 65, 174, 186, 188,
Peau (maladies de la) 283 .
219, 328, 541
Pédiluves,voir bains. Renvois 477
Pellicules 92 215
Résine
Péritonite . . . 135, 445 Respiration pénible. 173
Pharmacie de famille Rétention d'urine. 534 .
Saignement 214
Poitrine, 173, 196, 202, de) 379
Saint-Guy (danse
204, 216, 225, 443
Sambucus ebulus . . 189
Pommes de terre 320 . .
Sambucus nigra . . 222
Potage de santé . 206
.
Sang (maladies du) . 333
Pouce (abcès au) . . 271
Sang (coup de) 46, . 357
Poudres 163
Sang (crachement
Poumons, 134, 142, 170,
de) 214, 336
202, 204, 440, 443, 457
Sang (flux de) .... 214
Prêle. ... 65, 213, 542 Sang (formation du) 52
Primevère 214
Sang (empoisonne-
Prostration d. forces 351 ment du) ..... 340
Purgatifs drastiques 496 Sangsues ..,.,. 51
Purge ..,,.„.. 180
^ .
Santal. . 218
Pyémie .,.,... 344
. - . . ,. .
Sauge ,219
Scarlatine. ...... 293
R.
Sciatique ,, . . . .. . 397
Rachis 238, 240 Scorbut . _ , . ,344
Rage , . . . 112 Scrofule. . 410
TABLE ALPHABÉTIQUE DES MAXIÈRES. 553
Pages.
Sel de Glauber . . . ?96 U.
S emen- contra. ... 514 Ulcères 166, 176, 213
. .
Vêtements 13 , . , , ,
o^O^sS^
.
Pages.
Préambule du traducteur ....,.,..,, . v
Avant-propos de l'auteur ............ ix
Introduction 1
PREMIÈRE PARTIE.
APPLICATIONS D'EAU.
Notions générales. .;....».....,.,, 19
Moyens d'endurcir le corps ...» .»«... , 28
A. COMPRESSES.
1. Compresse supérieure .....„.»,«,,. 44
2. Compresse inférieure ............. 45
3. Compresse supérieure et inférieure. ..... 46
4. Compresse de l'abdomen ,.«.,. 47
B. BAINS.
I. Bains de pieds 54
1 Bain de pieds froid ...».»«...., 54
2. Bain de pieds chaud .>....«»„., 55
II. Demi-bains ....»„<.... 58
III. Bains de sièg:e ..,.,. 61
1. Bain de siège à eau froide ..,.»,,. 62
2. Bain de siège à eau chaude. ....... 64
IV. Bains généraux 65
1. Bain général froid 65
Si) bain général froid des personnes bien
portantes 67
bj bain général froid des malades .... 75
TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES. 555
Pages,
2. Bain général chaud 78
a) Bain général chaud des personnes bien
portantes 82
Bain général chaud des malades
bj . , . 83
3. Bains minéraux 86
V. Bains partiels 90
1. Bain des bras et des mains. ,<,,... 90
2. Bain de la tête , , , 91
3. Bain ophtalmique .,.,... 93
G. BAINS DE VAPEUR .,..,«. 94
1. Bain de vapeur de la tête ......,= ... 100
2. Bain de vapeur des pieds ........... 106
3. Bain de vapeur du siège. ...,,..,<.., 110
4. Bain de vapeur localisé ............ 112
D. AFFUSIONS.
1. Affusion des genoux. ............. 113
2. Affusion supérieure ...«....„.,... 115
3. Affusion dorsale ..... .,«.»,..,.
= 119
4. Affusion inférieure. .............. 120
5. Affusion totale ...,..,»«.. 120
E. ABLUTIONS. ........ 123
1. Ablution totale. . , . 124
a) pour les personnes en bonne santé. . . , . 124
b) pour les personnes malades ...,,.*«. 126
2. Ablution partielle ....,.,. 129
F. MAILLOTS.
1. Maillot de tête .,.,.,.,.,..>.,.. 130
2. Maillot de cou ...,...,...-.,... 131
3. Châle ,,,».._.,,... 133
4. Maillot de pieds 135
aj maillot de pieds proprement dit ...... 135
bJ maillot de genoux, . 136
5. Maillot inférieur .....,»..,.,«.,, 137
6. Demi-maillot c ., ... , 140
7. Chemise mouillée ....,....,.,,.. 142
8. Manteau espagnol . « , . 143
G. l'eau prise en boisson. 147 . , . ,
556 TABLE GENERALE DES MATIERES-
DEUXIÈME PARTIE. .
PHARMACIE.
] Pages.
Notions générales et division ,..,., 155
Teintures, thés, poudres et huiles 161
1. Absinthe 164
. 32. Huiles d'olives
. , . 195 .
2. Aloès . . _
165 33. Mauve.
, . . . 196
. . .
TROISIÈME PARTIE
MALADIES.
Pages.
Notions préliminaires ......,„.,,,. 233
V. MALADIES DE LA PEAU.
1. Sueur 284
Eruptions
2.
3. Scarlatine
Erysipèle
-.-.... 291
293
4. 297
5. Dartres 302
6. Eczéma — dartre du cuir chevelu 307
..
Pages
1. Bronchite 440
2. Influenza 441
3. Fluxion de poitrine. 443
4. Phtisie 448
5. Emphysème pulmonaire 457
6. Asthme 461
1. Gastralgie 472
2. Aigreurs d'estomac 477
3. Catarrhe d'estomac 480
4. Crampes d'estomac. ........ .... 482
.
1 Jaunisse 522
2. Hypocondrie ....-...........; 523
3. Mélancolie 526
XX. MALADIES DES REINS 528
ooO^OCe-
VIVEZ AINSI
ou
VI]^^^<3-T-GC1^C-QTJIEI^E editioi^.