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DEDICACE

JE TIENS A REMERCIER MA FAMILLE SANS QUI LA


REALISATION DE CE PROJET AURAIT ETE IMPOSSIBLE
JE TIENS PLUS PARTICULIAIREMENT A REMERCIER
MES GRANDS PARENTS CHEUFFA MBONDA JEAN ET
SIEWE MADELEINE POUR LEURS AIDE PRECIEUSE
FINANCIEREMENT TOUT COMME MORALEMENT POUR
TOUS LES CONSEILS QU’ILS M’ONT APPORTTE ET
AUSSI POUR LEURS ENCOURAGEMENT. JE TIENS AUSSI
A DIRE MERCI A MES PARENTS POUR LEURS
EDUCATION ET POUR LES DIFFERENTS SACRIFICE
QU’ILS ONT FAIT POUR MOI. JE DIS MERCI A MES
ONCLES, MES TANTES, COUSIN(E)S, MES FRERES ET
SOEURS ET A TOUTES AUTRES PERSONNES M’AYANT
AIDE
DE PRES OU DE LOIN.

MERCI ! JORDAN CHEUFFA

DEDICACE
REMERCIEMENT
AU Terme de ce travail je tiens a exprimer ma profonde gratitude et mes sincères
remerciements a :

✦ Monsieur JAMIL YOUSSEF notre encadrant pour nous avoir prodigué de


précieux conseils pour la réalisation de ce travail, pour sa disponibilité, ses
encouragements et ses corrections. Nous sommes heureux de lui exprimer ici
notre respectueuse reconnaissance.

✦ Les membres du jury pour l’attention portée à notre travail leurs remarque et
leurs corrections.

✦ Le corp enseignant de L’EMG pour la formation le partage de leurs


expériences et les divers conseil pour notre orientation professionnel.

✦ Monsieur l’ingénieur KHARBOU ABDELTIF du bureau d’étude BET


SENATOR TEC qui nous a fait confiance avec sa structure et qui nous a
accompagné.

RESUME

Le présent travail s’inscrit dans le cadre d’un projet de fin d’étude, consacré à l’étude
d’un bâtiment scolaire a la faculté SULTAN MOULAY SLIMANE dans la ville de
BENI Mellal.
L’étude de ce projet porte essentiellement sur la conception et le calcul de structure en
béton armé. Cette structure porteuse du bâtiment sera construite en béton armé selon
les règles de l’art et suivant les règles de BAEL 91 modifiée 99. La descente des
charges et le dimensionnement de la structure ont été effectués manuellement. Nous
avons pré-dimensionné les éléments porteurs (poutres, poteaux.), en s’appuyant sur les
hypothèses de calcul prescrites dans le règlement BAEL 91 révisé 99 et le RPS 200.
Puis nous avons effectué une descente de charge permettant l’évaluation des charges.
En se basant sur le prédimensionnement et la descente des charges, nous avons pu
calculer les dimensions définitives et le ferraillage des éléments porteurs en béton
armé.
ABSTRACT

This work is part of an end-of-study project, devoted to the


study of a school building at the SULTAN MOULAY
SLIMANE faculty in the city of BENI Mellal.
The study of this project mainly concerns the design and
calculation of reinforced concrete structures. This supporting
structure of the building will be built in reinforced concrete
according to the rules of the art and following the rules of
BAEL 91 modified 99. The lowering of the loads and the
dimensioning of the structure were carried out manually. We
pre-sized the supporting elements (beams, posts.), based on
the calculation hypotheses prescribed in regulation BAEL 91
revised 99 and RPS 200. Then we carried out a load descent
allowing the evaluation of the loads. Based on the pre-sizing
and lowering of the loads, we were able to calculate the final
dimensions and the reinforcement of the reinforced concrete
supporting elements.

Table des matières

I. ​INTRODUCTION GENERALE ​12


II. ​PRESENTATION DE L’ENTREPRISE ​14
A. ​Présentation ​14
B. ​COORDONEES DE LA SOCIETE BET SENATOC
TEC ​14
C. ​ORGANIGRAMME BET SENATOR TEC ​15
III. ​DESCRIPTION GENERALE, CONCEPTION
STRUCTURALE ET MODELISATION ​15
1. ​DESCRIPTION GENERALE ​15
2. ​Caractéristique géotechnique du sol ​17
3. ​Etudes sismiques du projet ​17
4. ​CONCEPTION STRUCTURALE ​18
5. ​Modélisation ​19
IV. ​CARECTERISTIQUES MECANIQUES DES
MATERIAUX ​20
A. ​Introduction ​20
B. ​Caractéristique des matériaux et hypothèse de
calcul ​21
1. ​Béton ​21
2. ​ACIER ​23
C. ​CONCLUSION ​26
V. ​PREDIMENTIONNEMENTDES ELEMENTS
STRUCTURAUX EVALUATION DES CHARGES ​26
A. ​INTRODUCTION ​27
B. ​Détermination de l’épaisseur du plancher ​27
C. ​Prédimensionnement des poutres ​28
D. ​Prédimensionnement des poteaux. ​29
E. ​Prédimensionnement des voiles ​32
F. ​CONCLUSION ​32
VI. ​EVALUATION DES CHARGES ​33
A. ​INTRODUCTION ​33
B. ​EVALUATION DES CHARGES DES
ELEMENTS ​33
1. ​PLANCHER TERRASSE ​33
2. ​Plancher étage courant ​34
3. ​Maçonnerie extérieure ​35
4. ​Maçonnerie intérieure ​36
5. ​Charges de l’escalier ​37
C. ​CONCLUSION ​38
VII. ​Ferraillage des éléments porteurs ​39
A. ​INTRODUCTION ​39
B. ​Ferraillage du poteau ​39
1. ​Evaluation des sollicitations ​39
2. ​Longueur de flambement ​40
3. ​Elancement du poteau ​40
4. ​Coefficient de flambement α ​40
5. ​Section d’acier longitudinal ​40
6. ​Section extrême ​41
7. ​Espacement maximum ​41
8. ​Armatures transversales ​41
9. ​Dimensionnement d’un poteau ​41
C. ​Dimensionnement d’une poutre ​45
1. ​Principe de la méthode de caquot ​45
2. ​Application de la méthode de Caquot ​46
D. ​Ferraillage de la semelle ​49
1. ​Hypothèse de calcul ​50
2. ​Coffrage de la semelle ​50
3. ​Calcul des armatures ​51
4. ​Hauteur de rive ​52
E. ​Conclusion ​53
VIII. ​CONCLUSION GENERALE ​54
IX. ​REFERENCES ET BIOBLIOGRAPHIE ​55
X. ​ANNEXES ​56

LISTE DES NOTATIONS


Majuscules et minuscules latines
a : Epaisseur
b : Largeur
c : Epaisseur d’enrobage (=3cm)
d : Hauteur utile
L : Longueur/la portée
Lf : Longueur de flambement
𝐿𝑠 : Longueur de scellement
𝐿𝑟 : Longueur de recouvrement
h : Hauteur
he : Hauteur nette de l’étage
u : Périmètre du poteau en m
Si : Surface d’influence
P : Poids propre d’un élément
G : Charge permanente
Q : Charge d’exploitation
Nu : Effort normal à l’état limite ultime
I : Moment d’inertie
i : Rayon de giration
Mu : Moment à l’état limite ultime
MW : Moment à gauche de l’appui
Me : Moment à droite de l’appui
𝑀𝑡 : Moment en travée
V : Effort tranchant
𝑉𝑤 : Effort tranchant à gauche
𝑉𝑒 : Effort tranchant à droite
Br : Section du béton brut
HA : Haute adhérence
𝑍 : Bras de levier
fbu :Contrainte admissible de compression à l’état limite
ultime
BAEL : Béton Armé aux Etats Limites

Minuscules grecques
λ: Élancement
𝜎b : Contrainte du béton
𝜎bc : Contrainte de compression limite de service
b : Coefficient de correction dépendant de λ
α : Coefficient de flambement
Φl : Diamètre minimal des armatures longitudinales.
Φt : Diamètre minimal des armatures transversales.
𝜏𝑠𝑢 : Contrainte ultime de cisaillement
𝜇 : Moment réduit.
Ɵ : Indice de stabilité

Liste des tableaux


TABLEAU 1 TABLEAU DES DOSAGES DE BÉTON ​18

TABLEAU 2 CARACTÉRISTIQUES DES TYPES D'ACIERS ​19

TABLEAU 3 PRÉDIMENSIONNEMENT DES POUTRES SELON LEURS TYPES ​24

TABLEAU 4 TABLEAU RÉCAPITULATIF DIMENSIONS DES POTEAUX ​27

TABLEAU 5 CHARGE PERMANENTE ET D'EXPLOITATION TERRASSE ​30

TABLEAU 6 CHARGES PERMANENTES ET D'EXPLOITATIONS PLANCHER ÉTAGE ​30

TABLEAU 7 CHARGES PERMANENTES CLOISON EXTÉRIEUR ​31

TABLEAU 8 TABLEAU CHARGE PERMANENTE CLOISON INT 10 CM ​32

TABLEAU 9 TABLEAU CHARGE PERMANENTE CLOISON INT 20 CM ​32

TABLEAU 10 CHARGES PERMANENTES DES MARCHES ​33

TABLEAU 11 CHARGES PERMANENTE PAILLASSE ​34

TABLEAU 12 LES CHARGES G ET Q SUPPORTÉES PAR LE POTEAU P1 ​37


TABLEAU 13 EFFORT NORMAL SUPPORTÉ PAR P1 ​38

TABLEAU 14FERAILLAGE DU POTEAU P1 A TOUS LES NIVEAUX ​40

TABLEAU 15LES CHARGES SUPPORTÉES PAR LA POUTRE HYPERSTATIQUE ​43

TABLEAU 16 EFFORT ET CONTRAINTE DE LA SEMELLE S1 ​46

Listes des figures


FIGURE 1 PLAN DE SITUATION ​16

FIGURE 2 FAÇADE AVANT ​16

FIGURE 3 PLAN DE DISTRIBUTION ​17

FIGURE 4 STRUCTURE MODÉLISÉE SUR CBS ​20

FIGURE 5 DIAGRAMME PARABOLE ETAT LIMITE ULTIME ​22

FIGURE 6 DIAGRAMME CONTRAINTE DÉFORMATION ​24

FIGURE 7 DIAGRAMME CONTRAINTE DÉFORMATION SIMPLIFIÉ ​25

FIGURE 8 DALLE CORP CREUX ​27

FIGURE 9 COUPE VUE DE HAUT POTEAU ​30

FIGURE 10 SECTION SUPPORTÉE PAR LE POTEAU SOLLICITÉ ​30

FIGURE 11 COUPE ÉLÉMENT CONSTITUTIF PLANCHER TERRASSE ​33

FIGURE 12 COUPE ÉLÉMENT CONSTITUTIF PLANCHER ÉTAGE COURANT ​34

FIGURE 13 COUPE CLOISON EXTÉRIEUR ​35

FIGURE 14 COUPE DÉTAILLÉE CLOISON INTÉRIEUR ​36

FIGURE 15 ELÉMENT DE L'ESCALIER ​38


FIGURE 16 DIAGRAMME DES MOMENTS FLÉCHISSANT ET DES EFFORTS TRANCHANTS DE LA POUTRE
HYPERSTATIQUE ​48

FIGURE 17 SEMELLE ISOLÉ VUE EN COUPE ​53

I. INTRODUCTION GENERALE

Dans un projet de bâtiment ou de travaux publics, la construction est le fait


d'assembler différents éléments d'un édifice en utilisant des matériaux et des
techniques appropriées.
Le béton est utilisé depuis presque deux siècles. C’est un matériau de
construction qui trouve son champ d'utilisation pratiquement dans tous les
domaines du génie civil. Actuellement il est sans doute le plus utilisé pour les
avantages économiques et techniques qu'il présente.
Il présente des avantages certains pour la construction. D'une durée de vie
quasi illimitée, il est extrêmement résistant et permet la construction de
véritables édifices. Indissociable de la construction durable, le béton est très
peu énergivore tant dans sa fabrication que son utilisation au vu de sa durée
de vie. Il est produit localement avec des composants naturels. Ses plus
grandes qualités sont : l’inertie thermique, la résistance à la compression et au
feu.
Par contre Le béton armé allie la résistance en compression du béton
classique à celle en traction de l'acier. Toutefois, pour l'utiliser de manière
adéquate, il est impératif de connaître les techniques de fabrication, ainsi que
les formules de calcul de résistance.
Les objectifs de cette étude sont avant tout, d’assurer la sécurité des usagers
de cette structure. Cette dernière doit être calculée et conçue de telle manière
qu’elle reste apte à l'utilisation pour laquelle elle a été prévue, compte tenu de
sa durée de vie envisagée et de son cout.
- Elle ne doit pas être endommagée par certains effets, tels que : l’explosion,
les chocs ou un autre phénomène.
- Elle doit résister à toutes les actions et autres influences susceptibles de
s'exercer aussi bien pendant l'exécution que durant son exploitation et qu'elle
ait une durabilité convenable au regard des couts d'entretien.
Pour satisfaire les exigences énoncées ci-dessus, on doit choisir
convenablement les matériaux, définir une conception, un dimensionnement
et des détails constructifs appropries, et spécifier des procédures de contrôles
adaptées au projet considéré, au stade de la conception, de la construction et
de l’exploitation. Pour ce faire, il faut impérativement respecter les normes et
les règles en vigueur qui sont propres à chaque pays.

I. ​

II. PRESENTATION DE L’ENTREPRISE

A. Présentation
La société BET SENATOR TEC études est une société qui a pour objet tant au
Maroc qu’à l’étranger, soit pour son compte soit pour le compte d’autrui public ou
privé les opérations suivantes :
➢ Travaux d’Ingénierie à savoir : l’étude et l’établissement des plans de Béton
Armé et suivi des travaux de construction, l’étude et l’établissement des plans
de charpente métallique, l’étude et l’établissement des plans de voiries et
assainissement.

➢ Des travaux de viabilisation, l’étude et l’établissement des plans d’électricité,


de plomberie et climatisation, métré et suivi des travaux, différentes études
techniques et notamment les études d’impacts.

➢ Travaux divers : construction lot gros œuvres, lots secondaires à savoir :


aménagement et revêtement, étanchéité, plâtrerie, peinture, granito poli,
carrelage, enduit, vitrerie, mosaïque, marbrerie….

B. COORDONEES DE LA SOCIETE BET SENATOC TEC

DENOMINATION : BUREAU D’ETUDE TECHNIQUE SENATOR TEC SARL

➢ CAPITAL : 100.000.00DHS

➢ SIEGE SOCIAL: Imm 48 B.d Med V BENI MELLAL

➢ TEL - FAX : 022 53 46 03 - 05 22 53 46 03

➢ REGISTRE DE COMMERCE : 1787

➢ ACTIVITE : TENANT BUREAU D’ETUDES ET ENTREPRENEUR


TRAVAUX DIVERS

➢ IDENTIFICATION FISCAL : 06100896

➢ IMM CNSS : 2922749

GERANT : Mr l’ingénieur KHARBOU ABDELTIF

PERSONNEL PERMANENT : 10 PERSONNES

C. ORGANIGRAMME BET SENATOR TEC


INGENIEUR
MRABDELTIF

TECHNICIENEN TECHNICIEN
SECRETAIRE DESSINDE SPECIALISEEN TECHNICIEN
BATIMENT GENIECIVIL

0.975 σs (MPa)s s s
bc

(MPa) (MPa)
a
f C
r
f /g D Allongeme
III. DESCRIPTION
s = 0,85 A. f / B GENERALE,
e
nt CONCEPTION
s

2.33 STRUCTURALE ET MODELISATION


bc c28
b
gb
-10 2,5

2.5-e 5 e ( ‰)
2
,
es
e
1. DESCRIPTION GENERALE 10 ‰ es
s

0 3 e (‰)
0 5 ε 0 2‰ ε
es 3,5‰ ε ( ‰) r

Le projet objet de notre étude est la conception et le dimensionnement d’un bloc


Raccourcisseme 2 de Béni Mellal sur le site de l’université SULTAN
pédagogique situé dans la ville
2
MOULAY SLIMANE.
nt 1

Figure 1 Plan de situation

Figure 2 Façade avant


Ce projet ayant pour cout estimatif 4.000.000 de dirhams, s’étend sur une superficie
2 2
d’environ 1400m pour une surface couverte d’environ 810m .
Il est composé de d’un RDC (rez-de-chaussée) avec une HSP (Hauteur sous plafond)
qui est de 3.80mètres et d’un étage de HSP 3.60 mètres. Ceux-ci sont composé de la
même façon ils comportent chacun :
-Un hall d’entré
-Quartes salles d’étude
-Deux locaux techniques
- Des sanitaires
- Cage d’ascenseur.

Figure 3 plan de distribution

2. Caractéristique géotechnique du sol

D’après le rapport géotechnique du laboratoire, la contrainte admissible du sol est de 3


bars (0.3 MPA). Et l’assise de fondation 1m/TN.

3. Etudes sismiques du projet

On a selon le RPS2011
La zone 3, la vitesse v= 13cm/s.
La zone 4, accélération a= 0.18g.
S = 1.2.
4. CONCEPTION STRUCTURALE

Tout bon projet de génie civil commence par une bonne conception, cette étape bien
souvent négligée par rapport au calcul de structure et/ou infrastructure est tout aussi
importante.
La conception est donc une tache tout aussi complexe car elle résulte d’un mélange
entre plusieurs facteurs : architecturale, économique, esthétique…. A partir donc de
celui-ci nous pouvons avoir une base pour effectuer le pré dimensionnement, le calcul
et le détail du ferraillage.
En effet pour concevoir notre structure nous nous sommes basés sur les critères
suivant :
• Respecter au maximum les plans architecturaux pour garder au maximum
l’aspect esthétique du bâtiment.
• Assurer la stabilité et la rigidité de la structure.
• Assurer une bonne fonctionnalité des locaux.
• Eviter les retombées dans les salles et les circulations.
• Choisir des poteux de section pour qu’ils soient caché dans l’épaisseur des murs.
Apres avoir réalisé toutes ces étapes nous avons déjà une vision plus globale du
projet et nous pouvons en faire sortir le plan de coffrage.
Concernant le type du planché nous distinguons deux types les plus utilisé dans notre
situation
Nous citerons dons les avantages et inconvénients de chacun d’eux et bien sur leurs
spécificités.

❖ PLANCHER EN DALLE PLEINE

Il s’utilise généralement sur les architectures complexes et aux logements a


formes irrégulières.

Avantages :

• Coupe-feu : Pour un coupe-feu d’environ deux heures, l’épaisseur est


telle que e≥11cm.
• Isolation phonique : une très bonne isolation nécessite environ e≥15cm.
• Mise en place plus facile pour les formes irrégulière.
Inconvénients :
• Poids important.
• Plus de coffrage par rapport au plancher a corps creux.

❖ PLANCHER A CORPS CREUX

C’est le type de plancher le plus communément utilisé au Maroc. Le choix de


l’épaisseur de ce type de plancher dépend de la portée des nervures.

Avantages :

• Economiques (temps de mise en place et main d’œuvre).


• Facilité de réalisation.

Inconvénients :

• La résistance au feu est moins bonne que celle de la dalle pleine.


REMARQUE :
Pour une bonne conformité du plancher a corp creux il a quelques condition à prendre
en compte.
✓ Il faut tenir compte de la continuité des nervures pour faciliter les calculs.
✓ Pour les poutres en consoles, il faut avoir une portée li ≤ 2,5m. (Selon le
B.A.E.L 91).
✓ Eviter les surcharges concentrées pour réduire les moments fléchissant au
niveau des appuis.
✓ Pour les poutres isostatiques, il faut que la hauteur h vérifie la condition ≤h≤.
✓ Pour les poutres isostatiques, il faut que la hauteur h vérifie la condition ≤h≤.

5. Modélisation

Pour mener a bien cette étape nous avons eu besoin d’utiliser plusieurs logiciels vu la
diversité des éléments de structures.
❖ Autodesk Concrete Building Structures pour la modélisation du projet et
pour l’évaluation de la descente des charges. Ceci en se basant sur les fichiers
« autocad.dxf» comportant les axes des poutres et des poteaux.

❖ Autodesk Robot Structural Analysis Apres avoir exporter notre modèle de


CBS nous l’avons intégré au logiciel Robot après que la descente de charges
soit effectuée. On prédimentionne nos différentes sections, puis on calcule son
ferraillage. Tout ceci en ayant au préalable vérifié la régularité des flèches.

❖ Limion Nous l’avons utilisé pour effectuer nos rendus pour avoir une image
plus réaliste et concrète de notre projet.

Figure 4 Structure modélisée sur CBS

IV. CARECTERISTIQUES MECANIQUES DES


MATERIAUX

A. Introduction

L’étude et le dimensionnement des éléments de la structure sont menés suivant les


règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et de construction en béton
armé selon la méthode des états limites (B.A.E.L 91) et classé selon le règlement
parasismique marocain (RPS 2000).

Tous les paramètres en question sont indiqués ci-après.


B. Caractéristique des matériaux et hypothèse de calcul

La structure du bâtiment est réalisée en béton armé, ce dernier est l’association entre le
béton et l’acier.

1. Béton

Le béton est un matériau composé principalement de ciment, d’eau, de sable et de


granulat. Il peut être utilisé seul en grande masse, mais le plus souvent il est combiné
avec l’acier pour donner le béton armé.
Le béton utilisé est défini du point de vue mécanique par :
a) Résistance caractéristique

• Résistance caractéristique à la compression


Un béton est défini par sa résistance à la compression à 28 jours d’âge dite : résistance
caractéristique à la compression, notée fc28. Lorsque la sollicitation s’exerce sur un
béton d’âge j < 28 jours, sa résistance à la compression est calculée comme suit (Art 2-
1-11 BAEL 91).

MPa pour j < 28 jours


Pour le présent projet on adoptera : fc28 = 25 MPA

• Résistance caractéristique à la traction


Conventionnellement elle est définit de celle à la compression par la formule
suivante :
ftj = 0,6 + 0,06.fcj MPa
ft28 = 2,1 MPa
b) Contraintes limites

❖ Contrainte limite à la compression celle-ci se trouve par la formule

MPa.
Avec :
gb : coefficient de sécurité
gb = 1,50 en situation courante Þ fbc = 14,20 MPa
gb = 1,15 en situation accidentelle Þ fbc = 18,48
MPa ​ ​ ​ ​ ​
θ coefficient qui est en fonction de la durée d’application des actions
-θ=1 si durée d’application est supérieure à 24 heures.
- θ = 0.9 si la durée d’application est entre 1 heures et 24 heures.
- θ = 0.85 si la durée d’application est inférieure à 1 heures.

❖ Contrainte limite de cisaillement Dans notre cas la fissuration est jugé non
préjudiciable
On déterminera donc celle-ci par : tu = min ( 0,13 fc28 ; 5 MPa ) pour
la fissuration peu nuisible.
❖ Contrainte de service à la compression
Elle est définie par la formule sbc = 0,60. fc28 MPa et a pour valeur
sbc = 15 MPa
❖ Diagramme contrainte déformation

Dans le calcul du béton armé relatif aux états limites, les diagrammes réels sont
remplacés par le diagramme conventionnel suivant :
On adopte le diagramme parabole rectangle ci-dessous :

Les différents bétons devront être conformes à la norme marocaine en vigueur. Le


tableau ci-dessous donne à titre indicatif les caractéristiques de chaque type de béton :

Tableau 1 Tableau des dosages de béton

Désignation
UTILISATI Résistance à 28 jours en Composition à titre indicatif
suivant N.M
ON Bars /m3
10.1.008
Résistance
Traction par
caractéristique Ciment
flexion sur Sable
minimale sur CPJ45 Gravette
éprouvettes (L)
cylindre (L)
prismatiques
(MPA)
8/15 15/25
(L) (L)
Béton de
B10 100 Non défini 200 450 800 -
propreté
Béton pour
B15 150 Non défini 250 450 350 650
puits
Béton pour
ouvrage non B20 200 Non défini 300 450 - 1000
armé
Béton armé
Conforme à la
en super &
B25 250 norme NM 310 350 700 300
infra
10.1.052
structure
Béton pour
élément
B30 300 DITO B25 340 350 700 300
préfabriqué
ou mince

2. ACIER
L’acier est un alliage fer et carbone caractérisé par sa bonne résistance à la traction
qu’en compression.
Dans le présent projet, nous aurons à utiliser 03 types d’aciers dont les principales
caractéristiques sont regroupées dans le tableau suivant :

Tableau 2 Caractéristiques des types d'aciers

Limite Résistance Allongement Cœfficient Coefficient


Type
Nomination Symbole D’élasticité à la relatif à la de de [ψ]
d’acier
Fe [MPa] Rupture Rupture [‰] fissuration scellement
Aciers
Rond lisse
en
FeE235 RL 235 410-490 22 ‰ 1 1
Barre
Haute
adhérence
HA 400 480 14 ‰ 1,6 1,5
FeE400
Aciers Treillis soudé
en (T S)
TS 520 550 8‰ 1,3 1
treillis TL520 (F<6)

Le module d’élasticité longitudinal noté (Es), sa valeur est constante quelle que
soit la nuance de l’acier.
Es = 200000 MPa.
La mise en évidence des caractéristiques mécaniques de l’acier se fait à partir de
l’essai de traction, qui consiste à rompre une tige en acier sous l’effet de la traction
simple.
Le diagramme contrainte déformation a l’allure suivante :

Avec : fr : Résistance à la rupture


fe : Limite d’élasticité
​ ees : Allongement relatif correspondant à la limite élastique de l’acier
​ er : Allongement à la rupture

On distingue du diagramme précédent 04 parties :


Zone 0A : Domaine élastique linéaire
Zone AB : Domaine plastique
Zone BC : Domaine de raffermissement
Zone CD : Domaine de striction.
Dans le calcul relatif aux états limites on utilisera le diagramme simplifié suivant.

La limite d'élasticité est la contrainte à partir de laquelle un matériau commence à se


déformer de manière irréversible.

ss = gs : Coefficient de sécurité
gs =1,15 En situation durable ​
​gs =1,00 En situation accidentelle.

✓ Contraintes maximales des armatures tendues a L’ELS

Il est nécessaire de limiter l’ouverture des fissures (risque de corrosion des


armatures), et ce en limitant les contraintes dans les armatures tendus sous
l’action des sollicitations de service d’après les règles BAEL91, on distingue
trois cas de fissuration :

▪ Fissuration peu préjudiciable Cas des éléments situes dans les locaux
couverts. Dans ce cas il n’y a pas de vérifications à effectuer.
▪ Fissuration préjudiciable σs ≤ st
= min (2/3 fe ; 110 )
MPa

▪ Fissuration très préjudiciable σs ≤ st


= min ( 0,5 fe , ) en
MPa
Dans le but d’avoir un bétonnage correct et prémunir les armatures des effets
intempéries et des agents agressifs. On doit veiller à ce que l’enrobage (C) des
armatures soit conforme aux prescriptions suivantes :
• C ³ 5 cm : Pour les éléments exposés à la mer, aux embruns ou aux brouillards
salins ainsi que pour les éléments exposés aux atmosphères très agressives.
• C ³ 3 cm : Pour les éléments situés au contact d’un liquide (réservoir, tuyaux,
canalisations)
• C ³ 1 cm : Pour les parois situées dans des locaux non exposés aux
condensations.

C. CONCLUSION

Comme constaté le béton armé est le principal matériau utilisé dans le projet sont
études et ses caractéristiques est très importante car elle nous permet de définir les
dosages, les quantités nécessaires pour avoir un béton de quantité, les type d’acier et
leurs caractéristique et même l’épaisseur en fonction des situations pour protéger
l’acier et éviter les fissures , tout ceci en utilisant et respectant les règles de calcul du
BAEL 91,modidifiées 99 et le Règlement de construction parasismique RPS 2000.

V. PREDIMENTIONNEMENTDES ELEMENTS
STRUCTURAUX EVALUATION DES CHARGES

A. INTRODUCTION
Le pré dimensionnement a pour but le pré calcul des différents éléments résistants
en utilisant les règlements RPS version2000 et C.B.A 93 (B.A.E.L 91). Cette étape
représente le point de départ et la base de la justification à la résistance, la stabilité
et la durabilité de l’ouvrage aux sollicitations suivantes :
➢ Sollicitations verticales : Elles sont dues aux charges permanentes et aux
surcharges d’exploitation de plancher, poutrelle, poutres et poteaux et
finalement transmises au sol par les fondations.
➢ Sollicitations horizontales : Elles sont généralement d’origine sismique et
sont requises par les éléments de contreventement constitué par les
portiques.

B. Détermination de l’épaisseur du plancher

Le plancher est la partie d'une construction qui constitue une plateforme horizontale au
rez-de-chaussée, ou une séparation entre deux étages.
Figure 8 dalle
On a opté pourcorp
descreux
planchers à corp creux
ceci car :

-Facilité de réalisation.
-Les portées de l’ouvrage ne sont pas très
Importantes.
-Diminuer le poids de la structure et par
Conséquent la résultante sismiques.

L’épaisseur des dalles dépend le plus souvent des conditions d’utilisations et de


résistance. Il est donné par une formule empirique :
H0 ≥ avec « l » la portée selon le sens choisit.
Pour la dalle de compression, elle sert à repartir les charges sur les poutrelles et
d’assurer la résistance à la flexion de de la dalle entre les poutrelles ; son épaisseur
minimale est au moins égale à :
- 4 cm pour les entrevous de coffrage résistant.
- 5 cm pour les entrevous de coffrage simple.
On aura donc H0 ≥ qui donne 29.46666.
er
Dans notre cas on aura pour le rez-de-chaussée et le 1 étage H0= 30 cm (25 cm de
hourdis et 5 cm de la dalle de compression).

C. Prédimensionnement des poutres

Les poutres représentent les éléments principaux de la structure, ce sont les éléments
les plus sollicitées en flexion, et ce sont elles qui conditionnent parfois l’esthétique du
bâtiment par l’existence ou non des retombées ou flèche. Elles reprennent les charges
des poutrelles, des cloisons et leurs charges propres puis les transmettent aux poteaux.
Les dimensions des poutres sont imposées d’une part par celles des éléments
structuraux, et d’autres part par les contraintes esthétiques et fonctionnelles citées plus
haut.

Tableau 3 Prédimensionnement des poutres selon leurs types

Poutres fortement chargée h≥

h≥
Poutre moyennement chargées
0.3h ≤ b ≤ 0.7h

Poutres faiblement chargée h≥

Selon le RPS 2000 avec b≥ 20 cm et b/h ≥ 0.25

Pour le prédimensionnement des poutres, on a pris pour la hauteur de chaque poutre la


moyenne : h = moy [ ; ; ].
Les tableaux qui suivent récapitulent les dimensions trouvées.

Poutre b en cm h en cm
E1R1 25 45
E2R1 25 45
E1R2 25 45
E2R2 25 45
E2R3 25 45
E3R1 40 85
E2R4 25 45
E3R2 40 85
E4R1 25 50
E4R3 25 50
E4R2 25 50
E4R4 25 50
E4R5 25 50
E5R1 25 35
E4R6 25 50
E5R2 25 35
E5R3 25 35
E7R2 25 35
E7R1 25 45
E7R3 25 35
E8R1 25 50
F1R1 25 45
F1R2 25 45
F7R5 25 40
F7R6 25 40
F7R7 25 40
F7R8 25 40
F7R9 25 40
F8R1 25 50
F9R1 25 40
F9R2 25 40
F9R3 25 40
F9R4 25 40
F9R5 25 40
F9R6 25 40
M 40 90

D. Prédimensionnement des poteaux.

Le poteau peut se définir comme un élément porteur vertical et ponctuel, en métal,


bois ou béton armé, caractérisé par sa longueur (mesurée verticalement) et sa section.
Celui-ci supporte des charges réparties sur une surface S comme le montre la figure
ci-dessous.
Avec : S est la surface supportée par le poteau.
On suppose une charge moyenne de 1 (t/m2) par étage.
Selon les prescriptions du PRS 2000 les dimensions des poteaux doivent vérifier
les conditions :

POTEAU P4 RDC

Figure 10 Section supportée par le poteau sollicité

Nu : étant la charge verticale a l’ELU.


Avec : Nu = Pu* S* n
Pu : charge du plancher
Pu = 1t/m²
S : surface supportée par le poteau sollicité
S = 5.00 x 3,23 = 16,15 m²
n : nombre d'étage.
Nu = 1 x 16.15 x 2 = 32.3 t.
Nu = 0.323 MN.
Poteaux rectangulaires ………………B r = (a - 0,02) (b – 0,02) m2
On a le pourcentage d’armature est de 1℅
Donc : Nu

Et enfin : Br
On a : 𝑓𝑒=500𝑀𝑃𝑎 ; 𝛾𝑏=1.5 ; 𝛾𝑠=1.15 ; 𝑓𝑐28=25𝑀𝑃𝐴
Pour : λ≤35 → Br≥0.064Nu
a≥√3lf/17.5 or lf=3.80*0.7=2.66
a ≥ 0.44 on prend a=45cm.
Si on choisit un poteau de (45*0.35) cm2 𝐵𝑟=(0.45−0.02)(0.35−0.02)=0.1419𝑐𝑚2
𝐵𝑟=0.1419𝑐𝑚2≥0.064𝑁𝑢=0.023𝑐𝑚2 …………………………………………ok

❖ Vérification vis-à-vis du flambement :

D’après les règles de BAEL 91, l’élancement λ est donné par la relation suivante :

Avec ,
Donc : 34.35
λ= 34.35 ≤ 35 ..................................................................................................ok
❖ Vérification vis-à-vis de RPS 2000 :

a=45 cm ≥ 25 cm
…………………………………………………………….CV
…………………………………………………………CV
………………………………………………………..CV
2
Donc on adopte un poteau de (45Í35) cm au RDC.

Tableau 4 Tableau récapitulatif dimensions des poteaux

POTEAU RDC ETAGE


P1 30X30 30X30
P2 40X25 40X25
P3 60X25 60X25
P4 45X35 45X35
P5
P6 40X40 40X40
P7 45X30 45X30
P8 D40 D40

E. Prédimensionnement des voiles

Selon le RPS200 l’épaisseur minimale du voile à considérer est fonction de la haute


nette he (en mètres) de l’étage.
Soit :
▪ emin = max (15 cm, he/20) pour un voile non rigidifié à ses deux extrémités.
▪ emin = max (15 cm, he/22) pour un voile rigidifié à une extrémité.
▪ emin = max (15 cm, he/25) pour un voile rigidifié à ses deux extrémités.
Pour le voile du sous-sol, on prend une épaisseur : e = 25 cm.

F. CONCLUSION

La phase de prédimensionnement est une étape primordiale dans tout projet de génie
civil proposer des dimensions à donner aux éléments d’une structure sur base de
certaines règles pratiques de la construction. Mais après vérification des contraintes
lors des calculs, ces dimensions proposées peuvent être maintenues ou modifiées si
elles répondent ou non aux diverses sollicitations aux quelles la structure sera soumise.

VI. EVALUATION DES CHARGES

A. INTRODUCTION

Pour l’obtention d’une bonne résistance et d’une bonne stabilité de l’ouvrage il


est nécessaire d’uniformiser la distribution des charges au niveau de tous les éléments
porteurs de charges des planchers.

Les charges réglementaires :


Les charges réglementaires sont en général de :
Les charges permanentes qui présentent le poids mort.
Les charges d’exploitation ou surcharges.
✓ Les charges permanentes :
La charge permanente comprend non seulement le poids propre des éléments
structuraux principaux et secondaire, mais aussi le poids des éléments incorporés aux
éléments porteurs tels que : l’étanchéité, le revêtement…
✓ Les charges d’exploitation :
Elles résultent de l’usage des locaux par opposition au poids des ouvrages qui les
constituent, ou à celui des équipements fixes. Elles correspondent au mobilier, matériel
en dépôt aux personnes et pour un mode normal d’occupation.

B. EVALUATION DES CHARGES DES ELEMENTS

L’estimation des charges a pour but de déterminer les charges et les surcharges
revenant à chaque élément porteur au niveau de chaque plancher.

1. PLANCHER TERRASSE

Le tableau ci-dessous regroupe les différentes charges permanentes au niveau de la


terrasse. On a défini ces charges en se basant sur les catalogues insères dans le BAEL
91.

Tableau 5 Charge permanente et d'exploitation terrasse

Désignation e(m) ρ (kg/m3) G (kg/m²)


Dalle hourdis + DC 0.30 1140 342
Enduit 0.015 2000 30
Forme de pente - - 220
Etanchéité - - 20
Protection 0.04 2000 80
G 692kg/m²
Q 250kg/m²

2. Plancher étage courant


Figure 12 Coupe élément constitutif plancher étage courant

1 Carrelage. ​4 Dalle de compression.

2 Mortier de pose. ​5 Corps creux.

3 Lit de sable ​6 Enduit en plâtre.

Selon le BAEL 91, les charges permanentes et d’exploitation supportées par le


plancher de l’étage de résument dans le tableau suivant :

Tableau 6 Charges permanentes et d'exploitations plancher étage

Designation ρ (kg/m3) e(m) G (kg/m²)


Carrelage 2200 0.02 44

Mortier de pose 2000 0.02 40


Lit de sable 1800 0.02 36
Plancher en corps creux 1140 0.3 342
(25+5)
Enduit en plâtre 1000 0.02 20
G 482 kg/m²
Figure 5 Diagramme parabole ETAT LIMITE ULTIME
Q 250 kg/m²

3. Maçonnerie extérieure

Les charges concernant les murs extérieurs sont


présentées ci-dessous :
Tableau 7 Charges permanentes cloison extérieur

Poids
Matériaux Epaisseur (cm) volumique G (KN/m2)
(KN/m3)
1-Enduit de ciment 2 18 0.36
2-Brique creux 20 - 1.80
3-Ame d’air 5 - -
4-Brique creux 20 - 1.80
5-Enduit de plâtre 2 10 0.20
G 4.16 KN/m2

4. Maçonnerie intérieure

Les charges concernant les murs extérieurs sont présentées ci-dessous :

Tableau 8 Tableau charge permanente cloison int 10 cm

Poids
Matériaux Epaisseur (cm) volumique G (KN/m2)
(KN/m3)
1-Enduit de plâtre 2 10 0.20
2-Brique creux 10 - 0.90
3-Enduit de platre 2 10 0.20
G 1.30 KN/m2

Tableau 9 Tableau charge permanente cloison int 20 cm

Poids volumique
Matériaux Epaisseur (cm) Poids (KN/m2)
(KN/m3)
1-Enduit de plâtre 2 10 0.20
2-Brique creux 20 9 1.80
3-Enduit de plâtre 2 10 0.20
G 2.20 KN/m2

5. Charges de l’escalier

Un escalier est une construction architecturale constitué d’une suite régulière de


marches, ou degrés permettant d’accéder à un étage, de passer d’un niveau à un autre
en montant Figure 6 Diagramme contrainte déformation
et/ou descendant.
Il se compose aussi d’un certain nombre de contremarches qui forment la partie
verticale des gradins constituants l’escalier, il y a aussi ce qu’on appelle une paillasse
qui est le plafond qui monte sous les marches.
Pour notre projet l’escalier nous lie au premier étage.

Figure 15 Elément de l'escalier

Les charges permanentes de l’escalier ont pour valeur l’ensemble des charges
permanentes à la fois des marches et de la paillasse.
Les tableaux ci-dessous illustrent les charges permanentes des marches et de la
paillasse :
Tableau 10 Charges permanentes des marches

Eléments Epaisseur(m) Largeur (m) Longueur(m) Poids Poids (KN)


(KN/m3)
Carrelage 0.02 2 0.3 22 0.264
Forme 0.03 2
Figure 7 Diagramme contrainte déformation simplifié
0.3 20 0.36
Enduit ciment 0.02 2 0.3 18 0.216
Poids propre 0.11 2 0.3 25 1.65
Total G= 2.49 KN

Tableau 11 Charges permanente paillasse

Eléments Epaisseur(m) Largeur (m) Longueur(m) Poids Poids (KN)


(KN/m3)
Enduit 0.02 2 2 18 1.44
P.P Paillasse 0.12 2 2 25 12
Total G=13.44 KN

C. CONCLUSION

L’évaluation des charges d'un bâtiment est une étape cruciale dans la conception et la
construction de toute structure. Elle permet de garantir la sécurité et la durabilité du
bâtiment tout en respectant les normes et les réglementations en vigueur. Nous avons
examiné les différentes charges qui influencent la conception, notamment les charges
permanentes, les charges temporaires pour continuer à mener à bien ce travail nous
allons dons utiliser toutes ces données pour effectuer le dimensionnement.

VII. Ferraillage des éléments porteurs

A. INTRODUCTION

Dans cette partie, on va déterminer le ferraillage des éléments structuraux du projet


ceci en se basant sur les différentes normes et règles définis par le BAEL 91 et sur le
logiciel ROBOT STRUCTURAL ANALYSIS 2014.

B. Ferraillage du poteau

Les poteaux sont des éléments porteurs verticaux destinés à transmettre les charges et
surcharges provenant des planchers et des poutres vers le système de fondation.
Les poteaux n’interviennent pas au système de contreventement de la structure pour
les bâtiments, ils sont donc calculés par la méthode forfaitaire du BAEL selon les
hypothèses suivantes :

✦ Elancement limite (λ˂70).


✦ Effort normal concentré.
✦ Justification à L’ELU seule.

1. Evaluation des sollicitations

Le calcul de l’effort normal sur le poteau se fait à l’aide de la méthode des surfaces
d’action. Chaque poteau supporte une partie du plancher délimitée en prenant la moitié
de chaque poutre, et comme cela on forme la surface d’action de chaque poteau ayant
une forme rectangulaire.
• L’effort normal ultime se calcule selon la formule suivante :
NU = 1.35G + 1.5 Q

• L’effort normal de service se calcule par la formule :


NS = G + Q

2. Longueur de flambement

La longueur de flambement Lf dépend à la fois de la longueur du poteau et aussi de la


nature de ses liaisons à chaque extrémité.
Dans notre cas, le poteau est encastré dans un massif de béton et traversé à l’autre
extrémité par des poutres de part et d’autre de celui-ci donc : Lf = 0.7L0.

3. Elancement du poteau

Pour rester dans le domaine de validité de la méthode forfaitaire, l’élancement est


limité à 70 soit λ˂70.
L’élancement est donné par la formule : λ =

4. Coefficient de flambement α

Ce Coefficient permet de tenir compte de l’effet du flambement dans le poteau :


2
α= 0.851+0.2*(λ35) si λ ≤ 50
2
α= 0.6*(50λ) si 50 ≤ λ ˂ 70

On divise α :
• Par 1.1 si plus de la moitié des charges sont appliquées avant 90 jours.
• Par 1.2 si la majeure partie des charges sont appliquée avant 28 jours avec
utilisation de fcj au lieu de fc28.
5. Section d’acier longitudinal

La section d’acier nécessaire pour équilibrer l’effort Nu agissant sur le poteau selon la
méthode forfaitaire du BAEL se calcule comme suit :
As ≥ [ – Br * ] *
2
Avec Br = (a – 0.2 ) * (b – 0.2) en (cm ) qui est la section réduite du béton.

6. Section extrême

❖ Section d’acier minimale


Amin ≥ max {4u ; }
Amax =
Dans le cas ou on aura As > Amax , il faut recalculer le coffrage de la section de
béton.
❖ Calcul de la section d’acier en fonction de l’effort normal Nu
La section du béton et la section d’acier doivent pouvoir équilibrer l’effort normal
ultime Nu.
Ath ≥ [ – Br * ] *
La section d’acier finale : As = max {Ath ; Amin}
Et elle doit vérifier : 0.2%B≤As≤Amax.
7. Espacement maximum

Les armatures longitudinales ne doivent pas être distantes de plus de :


e = min {40 cm ; a+10 cm}
Avec a = la petite dimension du poteau.

8. Armatures transversales

Le rôle principale des armatures transversales est d’empêcher le flambage des aciers
longitudinaux.
✓ Leur diamètre est tel que : ɸt ≥ ɸl/3.
✓ Valeurs de leurs espacement t ≤ min (40 cm ; a+ 10 cm ; 15ɸl).
✓ Nombre de cours d’acier transversaux à disposer sur la longueur de
recouvrement doit être au minimum 3.

9. Dimensionnement d’un poteau

Dans cette partie on va traiter a titre d’exemple, le dimensionnement détaille du poteau


P1.
a) Descente des charges

La charge G est obtenue en appliquant la somme des charges des différents éléments
supportés par le poteau P1 (poutres, planché…), ainsi que le poids propre du poteau.
La charge Q supportée par un poteau est obtenue en faisant la cumule à chaque fois
qu’on descend d’un niveau à l’autre.
Exemple : Qt(RDC) = Q(rdc) + Q(étage).
Le tableau suivant présente la totalité des charges appliquée sur le poteau P1.

Tableau 12 les charges G et Q supportées par le poteau P1

NIIVEAU Cumul des charges G(KN) Cumul des charges Q(KN)


Etage 186.23 18.12
RDC 395.60 75.25
b) Charges en pied du poteau P1

On calcule l’effort normal du poteau P1 aux etats limites :


On a :

A L’ELU : NU = 1.35G + 1.5 Q


A L’ELS : NS = G + Q.

Tableau 13 Effort normal supporté par P1

Niveau Nu (KN)
Etage 278.59
RDC 646.93

▪ Calcule de ferraillage du poteau P1 au niveau R+1


Longueur de flambement
On a : P1 est un poteau de rive, donc Lf = L0
L0 = Lf = 3.6 m
Section du béton
On a : a = 30 cm et b = 30 cm
i = = = = 0.086
Coefficient de flambage
λ = = 3.6 / 0.086 = 41.86
Puisque λ ≤ 50 donc α = = 0.66
On considère que plus de la moitié des charges sont appliquées avant 90 jours donc on
divise le résultat par 1.1 et on obtient la valeur corrigée α = 0.6.
Section réduite :
Br = (a-0.02) *(b-0.02) = (30-2) *(30-2)
Br = 784 cm²
La section d’acier théorique d’acier :
Ath ≥ [ – Br * ] *
Avec : Fe = 500 Mpa , Fc28 = 25 Mpa , = 1.5 et = 1.15
Ath ≥ [ – 784 * ] * = -2.81 cm²
Puisqu’on a obtenu une section négative qui n’est pas acceptable, on calculera donc la
section minimale des armatures :
Amin ≥ max {4u ; }
Amin ≥ max {4*(2*0.3+2*0.3) ; }
Amin ≥ max {4.8 ; 1.80} = 4.8 cm²
On prend donc Amin = 5cm²
On calcule par la suite la section maximale possible pour les armatures du poteau
P1
Amax = = = 45 cm²
Donc on a Amin = 5 cm² ≤ Amax = 45 cm² (condition vérifiée).
D’après le tableau des sections équivalentes on aura comme armature : 4HA14 ;
c’est-à-dire 4 barres de diamètres qui vaut 14 mm.
L’espacement e :
e = (b - 2*c – 2*ɸl -2* ɸt)= 17.4cm
Donc on aura un espacement de 18cm selon a et b.
Armatures transversales
Le diamètre des armatures transversales du poteau P1 sera calculé par la formule :
ɸt ≥ ɸl/3
ɸt ≥ 14/3 = 4.66 mm. On prend donc ɸt = 6mm.
L’espacement t
L’espacement des armatures transversales :
t ≤ min (40 cm ; a + 10 cm ; 15 ɸl)
t ≤ min (40 cm ; 40 cm ; 21) Figure 9 coupe vue de haut poteau
Donc on prend t= 21 cm ; l’espacement transversales selon les dimensions a et b.
Longueur de recouvrement
La longueur de recouvrement est en fonction de la longueur de scellement par la
formule :
Lr > 0.6Ls
Longueur de scellement Ls =
Avec : = 0.6*ψs²*ft28 =0.6*(1.5)²*2.1=2.83
Ft28 = 2.1 MPa
Donc ls = 52.91 cm et Lr = 0.6*52.91
Alors : Lr =31.75 cm
Apres ces calculs pour le dimensionnement du poteau P1 au niveau du premier
étage on peut affirmer que les dimensions de a=b=30 cm qu’on a pris initialement
seront valable et juste pour ce poteau.
Voici donc un tableau représentant le ferraillage pour les différents niveaux.

Tableau 14Feraillage du poteau P1 a tous les niveaux

Niveau As(cm²) a(cm) b(cm) Armature ea(cm) eb(cm) ɸt(mm) t(cm) Lr(cm)
Etage 5 30 30 4HA14 18 18 6 21 37.75
RDC 9.03 30 30 8HA12 8.7 13.9 6 21 37.75

C. Dimensionnement d’une poutre

Dans cette partie on va dimensionner une poutre hyperstatique de 3 travées et 4 appuis


par la méthode de CAQUOT. Cette méthode a été choisie par ce qu’on ne peut pas
appliquer la méthode forfaitaire dont les quatre hypothèses ne sont pas toute vérifiées :
▪ H1 : La méthode s’applique aux constructions courantes où la charge
d’exploitation est au plus égale à deux fois la charge permanente ou à
5000N/m².
▪ H2 : Les moments d’inertie des sections transversales sont les mêmes dans les
différentes travées en continuité.
▪ H3 : les portées successives sont dans un rapport compris entre 0.8 et 1.25.
▪ H4 : La fissuration est considérée comme non préjudiciable à la tenue du
béton armé et de revêtements.

1. Principe de la méthode de caquot

Cette méthode, due à Albert Caquot, repose sur la méthode "des trois moments’’
qu’elle simplifie et corrige pour tenir compte :
✦ De la variation du moment d’inertie efficace des sections transversales le long de
la ligne moyenne, ce qui a pour effet de réduire les moments sur appuis et
d’accroitre les moments en travée.
✦ De l’amortissement des effets du chargement des travées successives qui est plus
important que l’amortissement prévu par la continuité théorique, ce qui permet
de limiter le nombre des travées recevant les charges d’exploitation.
Le principe consiste à calculer les moments de flexion selon la démarche suivante :
✦ Le moment de flexion sur un appui est fourni par une formule forfaitaire à
partir des charges appliquées sur les deux travées qui l’encadrent, en
supposant qu’il ne dépend que des charges appliquées sur ces deux travées.
✦ Le moment de flexion sur un appui est fourni par une formule forfaitaire à
partir des charges appliquées sur les deux travées qui l’encadrent, en
supposant qu’il ne dépend que des charges appliquées sur ces deux travées.

2. Application de la méthode de Caquot


➢ Moment sur appuis
Onc détermine la longueur réduite de chaque travée L’
Avec L’= L Pour une travée de rive et L’= 0.8L pour une travée intermédiaire.
Pour chaque force concentrée x=a/L’ puis K=

➢ Charges réparties
Le moment sur l’appui (calculé ici en valeur absolue) est la somme des trois moments
suivants :
Mq : du aux charges réparties sur les deux travées.
Mpw : du aux charges concentrées de la travée
gauche.
Mpe : du aux charges concentrées de la travée
droite.

➢ Charges concentrées à droite


Les trois moments d’appuis se calculent par les formules ci-dessous :

Avec la convention de signe utilisée, le moment sur appui est évidement négatif et
la valeur algébrique, qui sera utilisé dans la suite est égale à la valeur obtenue par
le calcul précèdent affectée du signe (-).
➢ Efforts tranchants
Soit la travée numéro i pour laquelle on a calculé les moments de flexion (en valeur
algébrique) sur les deux appuis : Mw sur l'appui gauche et Me sur l'appui droit : les
efforts tranchants d'appuis (Vw sur l'appui gauche et Ve sur l'appui droit) sont
calculés par la méthode générale applicable aux poutres continues en faisant état
des moments de continuité :

Ou les Pi sont les charges concentrées appliquées sur la travée aux abscisses xi à
partir de l’appuie gauche (w).
A noter que si la travée ne comporte pas de force concentrée, mais uniquement une
charge répartie constante q, il est évident que :

➢ Moment maximal
Le moment maximal en travée vaut :

➢ Calcul du Ferraillage
Pour le calcul du ferraillage, on détaillera le calcul pour la travée 1 : poutre R1
(b=25cm ; h=35cm) et pour les autres travées un calcul identique est conduit, tous
les résultats seront résumés dans le tableau. La fissuration étant peu préjudiciable,
la détermination des armatures tendues est obtenue par un seul calcul effectué à
l’ELU, qui tient compte de la limite 𝜎bc imposée en service. La vérification des
contraintes à L’ELS n’est pas donc nécessaire.
Tout d’abord, on applique la méthode de CAQUOT, afin de déterminer le moment
maximum de la travée 1, et pour faire cela on calcul les charges appliquées sur la
poutre.

Tableau 15Les charges supportées par la poutre hyperstatique

Poutres G plancher Longueur G (KN/ml) Q plancher Q(KN/ml) Nu Ns


(KN/M²) reprise(m) (KN/M²) (KN/ml) (KN/ml)
Travée1 4.25 4.1 17.42 3 12.3 41.967 29.72
Travée2 4.25 4.1 17.42 3 12.3 41.967 29.72
Travée3 4.25 4.1 17.42 3 12.3 41.967 29.72

Figure 16 Diagramme des moments fléchissant et des efforts tranchants de la poutre


hyperstatique

• Les armatures longitudinales de la travée 1 :


- Calcul de µ
On calcule µ en fonction de Fc28, et afin de déterminer si on aura la présence des
aciers comprimés.
Figure 11 Coupe élément constitutif plancher terrasse
Le moment réduit est µ = avec Fbu = 14.16MPa, b= 0.25m et d = 0.9*h =
0.9*0.35
µ=
On a pour Fe = 500 Mpa => µR = 0.372
Donc puisque µ ≤ µR On n’a pas besoin des aciers comprimés.
- Calcul des aciers tendus A

σst = = = 434.78 MPa

α = 1.25 * (1 - ) = 1.25 * () = 0.22

Z = d(1 – 0.4 α) = 0.9 * 0.35 * (1 – 0.4 * 0.16) = 0.3m


La section des aciers tendus vaut :

-3
A = => * 10 = 4.45 cm²
Donc on opte pour les armatures 4HA12
• Les armatures transversales de la travée 1
- Vérification vis-à-vis à l’effort tranchant :
Il faut que ≤
Sur la travée 1 on a Vmax = 119 KN
Donc = 1.51 MPa
Or = min (5MPa ; 0.2 ) = 3.33 MPa > => condition vérifiée
• Choix du diamètre
Φt ≤ Min ( h/35 ; b/10 ; Φl min) = (10mm ; 25 mm ; 12mm) => 10 mm
On prend donc Φt = 8 mm
• L’espacement
L’espacement entre les armatures est égal à :
t ≤ min ( 8* Φlmin ; 24 Φt ; 20 cm) = min ( 9.6 cm ; 19.2 cm ; 20 cm)
On prend t = 9 cm.

D. Ferraillage de la semelle

Les fondations d'une construction sont constituées par les parties de l'ouvrage qui sont
en contact avec le sol auquel elles transmettent les charges de la superstructure ; elles
constituent donc la partie essentielle de l'ouvrage puisque de leurs bonnes conception
et réalisation découle la bonne tenue de l'ensemble. Les éléments de fondation
transmettent les charges au sol, soit directement (cas des semelles reposant sur le sol
ou cas des radiers), soit par l'intermédiaire d'autres organes (cas des semelles sur pieux
par exemple). On s’intéressera ici au dimensionnement de la semelle isolée S1 sous le
poteau P1, avec une répartition rectangulaire des contraintes au sol.

1. Hypothèse de calcul

La première chose à faire est de calculer l’effort appliqué sur la semelle à l’ELU et à
l’ELS : La semelle supporte des charges permanentes G=1.45MN, et des charges
d’exploitation Q=0.4MN. Donc la charge aux états limites de calcul :
A L’ELU : Pu = 1.35G + 1.5Q = 1.58 MN
A L’ELS : Ps = G + Q = 1.16 MN

Tableau 16 effort et contrainte de la semelle S1

Enrobage σadms(Mpa) σadmu(Mpa) Fc28 Fe σs Ps(MN) Pu(MN)


3cm 0.2 0.3 25 500 435 0.4 1.58

Dimensions du poteau P1 au niveau du sous-sol : 𝑎 =25 𝑐𝑚 𝑒𝑡 𝑏 = 50 𝑐𝑚.

2. Coffrage de la semelle

Le poteau a une section a x b, la semelle est un rectangle A x B, avec a ≤ b et A ≤ B;


dans le cas général, on choisit les dimensions de la semelle de telle sorte qu'elle soit
homothétique du poteau:

= et = Max ( ; )
A et B sont déterminés par la relation suivante :
AB ≥ ; B ≥ ou A ≥
= 1.97 On prend donc = 4.85 m²

= 4.85
• Calcul des dimensions de la semelle

Figure 13 coupe cloison extérieur


- La valeur de B
B ≥ = 3.11m
- La valeur de A
- A ≥ = 1.55m ~ 2m
- Les hauteurs utiles da et db doivent respecter la relation suivante :

≤ (da et db) ≤ A- a

Soit 0.67 ≤ (da et db) ≤ 1.75


En prenant les dimensions suivant : A = 2m , B = 3.2m , d = 0.68 et h = 0.7 m.
• Vérification de la section

On calcule le poids propre du béton qui vaut PP = 25*2*3.2*0.7 = 0.12 MN.

Les nouvelles valeurs de Pu et Pser :

Pu = 1.73MN ; Pser = 0.52MN

La nouvelle valeur de : = 2.6 m²

Le nouveau coffrage :
A ≥ = 1.15m On prend A = 2m
B ≥ = 2.28m On prend B = 3.2m

On gardera les dimensions qu’on a pris au début puisque A=2m > 1.14m et
3
B=3.2>2.28m.

1
Figure 14 coupe détaillée cloison intérieur

3. Calcul des armatures

En utilisant la méthode des bielles, on obtient les sections d’armatures 𝐴𝑎, dans le sens
de la largeur et 𝐴𝑏 dans le sens de la longueur :
Aa = ; Ab =
Aa = =10.84 cm² soit 8HA14
AB = =16.72 cm² Soit 8HA16
Ancrage et scellement des armatures
On compare respectivement les longueurs de scellement lsa et lsb des barres à A/4 et
B/4.
- Si lsb ≤ B/4 les barres dans le sens B n'ont pas besoin de crochets, sinon il faut
en placer.
- Si lsa ≤ A/4 les barres dans le sens de la largeur n'ont pas besoin de crochets,
sinon il faut en placer.
Alors = 44.1
• Dans le sens de la longueur b : Ab
On a lsb= Øb*44.1
Pour éviter les crochets il faut que Øb ≤ = 18.14 mm .

Donc le diamètre doit être inférieur à 18.14 mm.

On a Øb = 16 mm ≤ 18.14. Donc on n’aura pas d’ancrage suivant B.


On va opter pour 8HA16 avec un espacement ep=36cm.

• Dans le sens de la longueur a : Aa

lsa= Øa*44.1

On a
Øa ≤ = 11.30mm .

Donc on disposera d’ancrage suivant A .


On opte donc pour 7HA14 avec un espacement ep= 25 cm.

4. Hauteur de rive

On a par définition :

e≥ Max [ 15 cm, 6Ø + 6 cm ou 12Ø + 6 cm] avec {6Ø + 6 cm sans crochets et 12Ø


+ 6 cm avec crochet}.
Etant donné qu’on dispose des crochets, on aura donc :
e≥ Max [15 cm ; 12*1.4+6] = 22.8 on prendra donc 23cm.

E. Conclusion

En conclusion, le dimensionnement et le ferraillage sont des phases essentielles de la


conception d'un bâtiment, garantissant sa stabilité et sa durabilité. Ceci à travers une
analyse approfondie des charges, l'utilisation de méthodes de calcul avancées, et le
respect des normes de sécurité nous on permit d’effectuer l’ensemble de ces
opérations.
VIII. CONCLUSION GENERALE

Dans cette étude, nous avons conçu et dimensionné la structure et les fondations en
béton armé pour un bloc pédagogique dans une université. La conception structurale
du projet s’est basée sur le respect des règles de la construction et des contraintes
architecturales. Une structure portique (poteaux-poutres) a été retenue en essayant de
limiter les portées des poutres et éviter les flèches ainsi que les retombées de poutres
non préférables dans les travées des locaux. Pour le choix du plancher, nous avons
opté pour les dalles à hourdis (corps creux). Ce choix est dicté pour des raisons
d’économie, de facilité et de rapidité d’exécution. Au regard des caractéristiques
mécaniques du sol d’assise nous avons adopté la solution des fondations superficielles
consistant de semelles isolées et filantes. nous avons abordé la partie béton armé, en
effectuant un travail itératif et répétitif qui commence par le pré dimensionnement , et
puis la modélisation dans un logiciel de calcul aux éléments finis pour évaluer le
comportement de la structure vis-à-vis les différentes charges , et procéder ensuite aux
différentes vérifications réglementaires jusqu’ trouver une solution optimale et
satisfaisante , et on a pu conclure que notre bâtiment est correctement dimensionné
pour le respect des normes parasismiques R.P.S. 2000. On peut conclure ainsi que
l’étude d’un ouvrage en bâtiment n’a rien de simple comme la laisse prédire le
caractère linéaire des calculs. En effet l’étude d’un bâtiment est un travail itératif entre
la conception et le calcul de cette même conception, car cette dernière sera jugée par le
biais des calculs effectués, et qui vont mener aux changements nécessaires, pour
aboutir enfin à une nouvelle conception qui sera de nouveau calculée, ainsi,
l’ingénieur pourra être en mesure de proposer la variante la plus appropriée au projet,
et ceci après l’examen de chaque conception. En résumé, on peut dire que ce travail de
Fin d’études était pour nous une très bonne opportunité pour maîtriser et approfondir
les notions de cours en béton armé et de résistance des matériaux, et de mettre en
œuvre les connaissances qu’on a acquis tout au long de notre formation en génie civil
à L'EMG. Il était également une occasion pour mieux connaître le monde
professionnel en côtoyant des ingénieurs et des techniciens, ce qui était très
enrichissant et bénéfique. Certes, le développement des moyens de calcul a pu libérer
l’ingénieur des phases complexes de calcul mais l’aspect de surveillance ainsi que
d’interprétation des résultats ne peuvent être mise en évidence par aucun programme,
le rôle de l’ingénieur reste toujours incontournable.

IX. REFERENCES ET BIOBLIOGRAPHIE

❖ BAEL 91 Modifiée 99 et DTU associés

❖ RPS 2000 V2011 : règlement parasismique marocain applicable aux bâtiments

❖ DTU 13.12-Règles pour le calcul des fondations superficielles.

❖ A. METLOUF : Etudes de coffrage et de ferraillage des éléments porteurs.


Presse de l’école OFPPT ISTA AL MASSIRA
❖ Cours de MR BOUDI ALI (Résistance des matériaux et Béton Armé) [2021-
2022]

❖ Cours de MR ZOUKAGHE (Résistance des matériaux II) [2021-2022]

❖ https://scholar.google.com/scholar?
hl=fr&as_sdt=0%2C5&q=FERRAILLAILLE+POUTRE&btn
G=

X. ANNEXES
PFE CHEUFFA JORDAN & EL MALKI SALAH EDDINE

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