n'avait pas eu de c?
nsé- de la façade et la figuration élaborée à l'échelle peu profondes étaient initialement rubriquées,
cura operum publicorum,
les conditions de travail, le
quences notables sur
statut ni le mode de recrutement des redemptores
décisive est
et de? maîtres d'œuvre. La césure
domaine par Hadrien.
introduite en ce
centrale qui
Si nous revenons à la question
la formation et des
nous occupe ici, celle de
travail des architectes concepteurs,
conditions de
concrètes de
il importe de suivre les modalités
l'établissement des plans et des élévations, de la
transmission aux ateliers et aux chefs de chantier
des profils des modénatures et des systèmes
proportionnels qui les régissent etc. Nou? n'a?ons
évidemment pas accès aux documents d archives
qui, pour l'architecture de la Renaissance ?ar
exemple, permettent de restituer au moms
partiellement le dialogue du praticien ave? le
maître d'ouvrage, ainsi que les dossiers
graphiques préparatoires. Mais il est permis d'en-
trevoir la longue procédure de la conception et de
sa réalisation à travers quelques témoignages
textuels et plastiques.
Dans une lettre de 56 av.J.-C., Cicéron donne
à son frère des nouvelles de l'avancement de la
construction de la maison de celui-ci à Rome: «Je
suis allé sur le terrain le travail progresse ; il y a
:
beaucoup de maçons. J'ai pressé Longilius, l'en-
trepreneur( ... ). La maison sera fort bien: on peut
mieux se rendre compte à présent que sur le plan
(forma)» (Ad. Qyint. fr., II, 5, 3). Dans les premiè-
res années du ne siècle ap. J.-C. Pline le Jeune
écrit à l'architecte Mustius qui a entrepris à sa
demande la rénovation d'un vieux sanctuaire de
Cérès « Quant aux colonnades, il ne me vient
:
rien à l'esprit pour l'instant qu'on doive vous
demander, sinon que vous en dressiez un plan
adapté au terrain (forma)» ( Correspondance, IX, 39,
5). Les deux formae dont il est question dans ces
textes sont des documents graphiques qui non
seulement servent de base au travail des bâtis-
seurs, mais permettent aussi aux propriétaires et
aux commanditaires d'avoir déjà une idée de l'or-
donnance générale de l'édifice projeté. Ils
correspondent exactement à l' ichnographia dont
Vitruve fournit une description technique, et qu'il
associe aux deux autres types de croquis que tout
praticien doit être capable de réaliser. Voici l'inté-
gralité de sa notice, dans la traduction de
Ph. Fleury:
« La disposition est la mise en place correcte
des éléments et, grâce à ces arrangements, la
réalisation élégante d'un ouvrage où apparaît la
qualité. Les aspects de la disposition, qui se disent
en grec idéai, sont l'ichnographie, l'orthographie
et la scénographie. L'ichnographie est l'utilisation
associée de la règle et du compas à l'échelle
(modice); c'est à partir d'elle que l'on fait le tracé
des plans sur le sol des aires de construction.
L'orthographie est la représentation en élévation
508 SYNTHÈSES CONCLUSIVES
global, même si les maladre e de équipe loca-
selon les calculs proportionnels ( modice ... rationi-
bus), de l'ouvrage futur. De même la scénographie
est l'esquisse de la façade et des côtés en perspec-
tive et la convergence de toutes les lignes vers le
centre du cercle» (I, 2, 2).
Notice fondamentale, qui prétend donner
l'état premier de la réflexion, antérieur à tout
début de réalisation les figures dont il est ici
:
question sont le fruit de la pensée de l'architecte
(cogitatio), et s'apparentent à une sorte d'abstrac-
tion préliminaire, une « idée », comme il est dit du
reste dès le début, au sens platonicien du terme.
Les trois croquis ne sont pas toutefois à mettre sur
le même plan seuls les deux premiers constituent
:
des représentations directement transposables sur
le terrain, car ils ont été réalisés à l'échelle et,
pour ce qui concerne l'orthographie, on a de plus
pris soin de procéder aux calculs qui permettent
de déduire une élévation d'un plan ( rationes). Pour
la vue en perspective, même si elle est régie elle
aussi par une construction géométrique, elle n'of-
fre évidemment pas la même utilité, et tend plutôt
à donner une vision globale du volume de l'édi-
fice aux propriétaires ou aux magistrats qui sont
les maîtres de l'ouvrage. Elle ne peut pas être
soumise du reste à la rigueur de la mise à l'échelle
qui s'impose dans les deux précédentes figures.
De fait, le mot important que nous avons inté-
gré à dessein au texte français est modice, qui dési-
gne le travail de réduction proportionnelle de la
mesure ( modus) afin de la transposer sur un docu-
ment graphique. Jusqu'à une date récente, nous
n'avions pas une idée très précise des échelles
utilisées par les Anciens, ou du moins les témoi-
gnages dont nous disposions ne permettaient pas
toujours d'apprécier la valeur opératoire de leur
démarche. La découverte, due à L. Haselberger,
d'un dossier de plus de 200 m2, constitué de
dessins incisés sur les murs de la cour intérieure
du sanctuaire apollinien de Didymes en Asie
Mineure donne aujourd'hui à voir et à compren-
dre comment procédaient les architectes hellénis-
tiques: toutes les pièces du petit temple (naïskos)
où le dieu était censé rendre ses oracles, y sont
représentées, soit à échelle grandeur (1/1), soit au
1/16e (réduction «dactylique »}; parfois, comme
sur le schéma qui explique le calcul de l' « entasis »
(renflement central) du fût de la colonne, les deux
échelles sont mêlées pour des raisons de « mise en
page» et de simplification des données numé-
riques de base, selon une technique qui suppose
de la part du graveur travaillant à reproduire les
dessins de l'architecte, ou à mettre en œuvre ses
directives, et de la part des contremaîtres et des
lapicides auxquels ces croquis s'adressaient, une
belle maîtrise des montages géométriques.
Destinées à être effacées par le ravalement final
des parois, qui n'a jamais eu lieu, ces incisions très
c'est-à-dire passées au minium, afin que les
tailleurs de pierre pussent y suivre sans difficulté
le galbe des composantes et le détail des modé-
natures de l'ordre.
Un tel ensemble, datable du milieu du me
siècle av. J.-C., n'était évidemment pas unique, et
du reste, depuis les publications de
L. Haselberger, d'autres croquis incisés du même
genre ont été retrouvés à Éphèse, à Pergame et
ailleurs. Les praticiens qui, au siècle suivant,
convergent vers Rome, soit de leur propre initia-
tive, soit à la demande de l'un des imperatores
vainqueurs de l'Orient hellénisé, formés à l'école
exigeante de l'ionisme oriental, ont sans aucun
doute apporté avec eux des techniques du même
genre ; si nous avions conservé les formae et les
schemata, c'est-à-dire les dessins cotés et commen-
tés dont Vitruve avait agrémenté son traité, nous
aurions pu mieux juger de la postérité de ces
pratiques et de leur adaptation au milieu latin
occidental. Mais il est probable qu'un architecte
comme Hermodoros de Salamine (AR I, p. 128),
appelé vraisemblablement par Metellus
Macedonicus, et qui construisit pour le compte de
celui-ci le temple de Jupiter Stator dans la Porticus
Metelli du Champ de Mars, pour Brutus Callaicus
le temple de Mars in Circo, et restaura les chan-
tiers navals, les navalia du Forum Boarium, n'ap-
porta pas seulement, dans la seconde moitié du ne
siècle, une contribution décisive à la grammaire
des ordres. Introducteur dans l' Urbs de la
première architecture grecque canonique, il avait
forcément dû réaliser, avec son équipe, des
dossiers graphiques comparables, d'autant que la
tradition le crédite des premières constructions
marmoréennes exécutées sur les bords du Tibre : abusive qui est encore faite aujourd'hui par les
le traitement de ce matériau impliquait au niveau
de la taille, comme à celui de la pose, une préci-
sion que ne requéraient pas les tufs et les pierres
rudimentaires jusqu'ici utilisés à Rome. L'un de
ses émules actif dans le premier quart du 1er siècle
av. J.-C., C. Mucius, cité par Vitruve (VII, praef
17) pour la perfection de son art, fondée sur une
vaste connaissance théorique (scientia), avait sans
doute su tirer toutes les leçons de ces exemples
prestigieux; son action en ce domaine fut d'au-
tant plus appréciée qu'elle s'appliquait à des cons-
tructions en matériaux traditionnels, ce qui assu-
rait un transfert des méthodes ioniques à la
construction italique dans des conditions dont
nous ne pouvons certes pas juger, mais qui durent
laisser une trace durable.
L'architecte du temple rond du Forum Boarium
(AR, I, p. 129) a su quant à lui implanter son
édifice selon un système géométrique clair, et les
travaux de F. Rakob et de H. Geertman ont mis
en évidence les figures simples et les rapports
mathématiques qui sont à la base de son projet
21. FORMATION, COMPÉTENCES ET MODES D'ACTION DE L'ARCHITECTE
les c?argées de la construction ont quelque peu
b,rom!lé !'épure initiale. A partir de cette période,
c est-a-due à la charnière de ne et 1er iècle a
.
J.-C., les concepts géométriques élaboré « en
atelier» dans les dossiers graphique préliminai-
res, deviennent l'un des instruments les plu con -
tants du travail sur le terrain ; ils sont utili é non
seulement dans l'architecture publique, mai au i
dans les édifices privés, comme l'ont amplement
démontré les travaux récents des archéologues
néerlandais sur les maisons de Pompéi.
La question qui se pose inévitablement e t,
dès lors, celle du degré de précision de ces
dossiers graphiques et du niveau d'élaboration
des relations proportionnelles sur lesquelles e
fondaient les figures géométriques qui en consti-
tuaient la trame. La tentation est grande d'y voir
une application du concept modulaire de l'archi-
tecture, tel que Vitruve l'exprime, particulière-
ment dans les livres III et IV de son traité une :
« petite mesure » modulus) qui ne se confond pas
(
forcément avec une unité de mesure ordinaire ou
un nombre rond de ces unités, constitue, dans le
montage théorique du temple ionique vitruvien,
la clé rationnelle de toute la construction, puisque
chacune des composantes dimensionnelles de
l'édifice, de la plus petite à la plus grande, n'en est
qu'un sous-multiple ou un multiple. La transpa-
rence arithmétique globale, obtenue souvent
d'ailleurs au prix d'approximations de valeurs
irrationnelles, constitue la légitimité des choix du
bâtisseur et définit la perfection de son œuvre.
Chacun sait que le module vitruvien par excel-
lence est le diamètre inférieur de la colonne ; ce
qu'on sait moins, si l'on en juge par l'utilisation
archéologues des proportions modulaires tirées
de Vitruve, c'est que, indépendamment des incer-
titudes qui grèvent le choix du niveau auquel doit
être mesuré le fameux diamètre inférieur, très peu
de constructions grecques ou romaines ont été
conçues selon cette méthode. Par des voies diffé-
rentes, les travaux de B. Wesenberg et les nôtres
ont établi que le système modulaire vitruvien était
un instrument de réflexion théorique, extrapolé à
partir des recherches sur les ordres qui se sont
développées à la fin du IW siècle av. J-C., dans
les cercles micrasiatiques dont Hermogénès fut
sans doute la figure la plus illustre, et qui vise à
établir une esthétique architecturale assimilant le
bâtisseur à une sorte de démiurge la recherche
:
mimétique de la rationalité de l'univers est à la
fois l'origine et la finalité de la démarche de l'au-
teur du De architectura.
Cela étant admis, deux positions ont été
récemment défendues par des chercheurs autori-
sés. La première est celle de F. Rakob qui, dans le
domaine romain, rejoint dans une certaine
509

Fig. 617 La maquette du temple
d'Ostie. Vue en plan, par
P. Pensabene.
mesure celle de G. Gruben dans le domaine grec,
et qui admet une part importante d'empirisme au
niveau du projet, et plus encore, bien sûr, à celui
de la réalisation; F. Rakob a particulièrement
bien souligné, dans son étude du temple rond du
Forum Boarium et dans d'autres travaux, que si les
schémas d'implantation étaient souvent très
précis, les composantes verticales des édifices
apparaissent en général moins minutieusement
définies, ce qui implique dans le principe une
orthographia moins rigoureuse que I' ichnographia.
D'autres interprètes de l'architecture romaine,
tel H. Geertman, qui s'est particulièrement inté-
ressé aux édifices circulaires, depuis les temples
de la fin de la République jusqu'au Panthéon,
tendent au contraire à mettre en évidence, au prix
d'aménagements limités des données dimension-
nelles, une cohérence étroite entre élévation et
plan, qui suppose évidemment une élaboration
égale de tous les éléments du dossier prélimi-
naire.
Il est difficile de trancher entre ces deux posi-
tions, défendues par des analyses de grande
valeur. Il serait de toute façon imprudent de
vouloir établir en ce domaine une ou des règles
qui prétendent valoir pour tous les cas. Beaucoup
d'irrégularités apparentes tiennent à la longue
aventure de la construction, qui peut s'étaler dans
le temps, et qui, même accomplie d'un seul
on aboutit évidemment à des conclusions
diffé-
rentes, et l'on prête à l'architecte concepteur
une Fig. 618. La maquene
désinvolture ou un scrupule qu'il n'a peut-être du temple
de Niha, vue en plan.
jamais eus. Sans parler du fait que finalement H. Kalayan et E. W,11.
d'après
très
peu d'édifices se prêtent à une analyse complète,
en raison de l'état généralement lacunaire,
et très
souvent bouleversé par de multiples remanie-
ments, de leurs vestiges.
Il est cependant une série de documents, assez
rares malheureusement, qui devrait nous permet-
tre de surmonter nos doutes ou incertitudes sur
le
niveau d'aboutissement des projets, ce sont les
maquettes. Mais, si l'on exclut les objets en terre
cuite de la période hellénistique, comme les petits
temples qui sont conservés au Musée de la Villa
Giulia à Rome, et dont la valeur votive est plus
que probable, peu d'éléments nous permettent de
juger de l'usage technique qui pouvait être fait de
ces modèles plastiques en trois dimensions
dont
les plus beaux sont en marbre. Il est clair que leur
utilité pour les bâtisseurs était faible, et ce n'est
sans doute pas un hasard si Vitruve ne mentionne
pas, parmi les tâches de l'architecte concepteur, la
confection de maquettes, « paradeigmata ». Selon
une pratique bien attestée en milieu grec dès la fin
de l'époque classique, ces objets devaient avoir
pour but de présenter aux non-initiés, et plus
particulièrement à ceux, domini ou magistrats, qui
avaient commandé la construction, une idée aussi
précise que possible du résultat. L'exemple le plus
suggestif est sans aucun doute la maquette du
temple retrouvé à Ostie dans le Collège des
Augusta/es (fig. 617); il s'agit d'un édifice pseudo-
périptère, tétrastyle sur podium, à escalier axial,
de 67 x 37,5 cm dont tous les détails ont été
remarquablement rendus, du moins si l'on en
juge par la partie conservée; l'élévation, au-
dessus du niveau des bases des colonnes, a
disparu. Quelle fut la finalité initiale de cet objet?
P. Pensabene note avec raison, indépendamment
même où se réunissaient les hommes de
du caractère très professionnel du rendu des l'art Beyrouth (fig. 618) comme dans les grands sanc-
prouve qu'il avait aussi, et peut-être surtout,
modératures - les moulures de base et de couron-
:
une tuaires du ne siècle de cette région, la partie
valeur honorifique ou commémorative: réser-
nement du podium par exemple - que la distance la communauté socio-professionnelle
peut-être vée aux prêtres ou aux objets de culte
n'était
entre axes des colonnes angulaires de la façade avait-elle accessible que par des escaliers qui conduisaient
rassemblé là quelques-uns des témoignages de à
correspond exactement à 29,6 cm, soit un pied ses une plate-forme; celle-ci est du reste intégrale-
principales réalisations ; c'eût été un moyen
romain: il y a là un signe qui ne trompe pas ; seuls de ment conservée dans les vestiges du temple.
magnifier son activité, et éventuellement
des bâtisseurs peuvent avoir eu une telle idée. Et de L'inscription qui présente explicitement l'objet
rendre hommage à quelques-uns de ses
de fait, quand on se souvient que le collège où la membres. comme un « projet», les incisions chiffrées sur
Mais un détail incite à penser que
maquette fut déposée était celui des fabri tignarii, l'exercice l'escalier et la plate-forme qui semblent suggérer
n'était pas purement gratuit et décoratif:
c'est-à-dire des techniciens chargés de la cons- sur la des corrections à la réalisation initiale, prouvent
gauche du portique de façade, la colonne
truction des monuments publics de la ville, au repose que cette maquette a connu un double usage non
sur une plinthe alors que le reste de :

jet, nombre desquels comptaient forcément des
souffre d'avatars multiples, dont le moindre n'est
architectes, on est en droit d'attribuer à l'un de
pas la qualité inégale des équipes engagées, sans
ces praticiens la réalisation de ce temple minia-
parler des problèmes de financement qui peuvent
ture. Mais encore une fois, quelle en était la fina-
à tout moment compromettre l'exécution. Selon
lité? S'il avait dû seulement rendre sensible aux
qu'on privilégie la réalisation concrète, avec ses
édiles l'aspect de l'édifice projeté, un tel soin dans
inévitables imperfections, ou le projet qu'on peut
la ciselure du marbre apparaîtrait superflu. Le fait
toujours postuler comme pleinement satisfaisant,
en revanche qu'il ait été conservé dans le siège
la colonnade, seulement elle a dû servir au moment des procé-
libre ou engagée, appuie directement
ses bases dures d'adjudication à la présentation du projet
sur le stylobate. Il a là, peut-être,
y l'indice que la aux responsables du sanctuaire, mais elle a aussi
maquette a servi dans un premier temps
à constitué un outil de travail, ou du moins de réfé-
soumettre aux responsables deux formules diffé-
rence sinon d'expérimentation pour le ou les
rentes, en leur demandant de trancher.
constructeurs tout au long de la durée du chantier.
Plus technique apparaît sans aucun doute
la Paradoxalement, ce témoignage insigne, et
fameuse maquette de l'adyton (« saint des
saints») encore très vivant dans sa complexité, suggère lui
du temple de Niha, conservée
au Musée de aussi que, si l'on exclut quelques créations excep-

570 SYNTHÈSES CONCLUSIVES

21. FORMATION, COMPÉTENCES ET MODES D'ACTION
DE L'ARCHITECTE
 tionnelles dont les moindres dimensions étaient
erunt), ils suivront le système
prévues dès l'épure initiale, un ?ppa:ent laxis,me suivant ... » (III, 5, 5). Tout se proportionnel
régnait dans l'application des directives de ?r- passe comme si,
parvenu à ce point crucial de la
chitecte concepteur; ce que les gens de metier ! construction - car
il s'agit bien de cela, et non pas
appellent les ajustements délibérés ou les tol?ran- du dessin préli- Fig. 619. Schéma
d'1mplan anon de
minaire, tout le contexte le prouve - 19 l'atnum de fa
ces de chantier pouvait entraîner des modifica- l'architecte domusVI, 13, 6
pouvait encore s'interroger sur la
-?--
(M. Terent,us Eudo
tions sensibles du projet, et le praticien le plus nature de l'or- 7 17• 7 d'après G. Halller.
us) de Porn
dre de l'édifice. Ce qui nous paraît 311 6' 6' De droite à
prestigieux n'avait pas toujours le dernier mot exorbitant ne gauche : l'esquisse
l'était nullement, même pour un tuée avec cotes
de départ resti-
face aux exigences des propriétaires ou des théoricien aussi 13 en pieds ; les
pointilleux que l'auteur du De cotes telles que
magistrats responsables, face également aux habi- fait de nombreuses issues sont
architectura, et de 12 cution (s = 1/2) le
mod1f,ées à l'e é-
plan actuel avec
tudes des ateliers ou aux décisions plus ou moins ménagées dans le les mensurations
;

tissu dense des relations modulaires métriques

simplificatrices des entrepreneurs. Indépendam-
ment du fait que les formae de l'architecte
donne le nom de detractiones ou
nutions ou augmentations, qui sont
: Vitruve leur
adiectiones, dimi-
311
<- 32
I
entraient rarement dans le détail des décors ou appelées, à
--,-,@?i
31
mesure que s'élève le monument,
même dans la définition précise des couvrements, par les problè- 11 8 11
mes concrets d'éclairement, de .
des initiatives pouvaient être prises au dernier raccord avec les
?
. 0N
12

constructions avoisinantes, et plus ?

moment dans les finitions ou même, ce qui nous
par les contraintes du parcellaire et généralement
paraît plus difficile à admettre, dans le de l'environ-
gros nement.
œuvre. Suivons par exemple Cicéron dans la
Un exemple remarquable de
visite qu'il fait de l'une des villas de son ces modifica-
frère tions intervenues en cours de
Quintus, le Manilianum, alors en construction il construction a été
: mis en évidence au Panthéon
commence par noter que certains plafonds voûtés par P. Davies, en des tracés régulateurs
D. Hemsoll et M. Wilson
( camerae) ne lui plaisent pas, et il les fait modifier; Jones; ces auteurs ont fondés sur des montages
en effet montré que, selon géométriques simples, qui
parle-t-il du profil de la voûte ou seulement toute vraisemblance, servaient
des son pronaos avait été conçu pour d'implantation et éventuellement, de canevas
caissons qui la décorent? Nul ne saurait le des fûts de toujours, établissaient au mais pas Fig. 620. Baies, le « temple
dire, colonnes monolithiques de granite de
mais il est clair qu'il agit avec une autorité égyptien hauts moyen de rapports Vénus» Schéma de
qui ne de 50 pieds; c'est manifestement numériques élémentaires la composition

------
selon F. Rakob.
souffre aucune réplique. Plus loin, il pour des relation du plan à
manifeste supports de cette dimension qu'avait été l'élévation. Plusieurs
aussi son désaccord avec le projet d'un prévu ce procédures ont été décelées
petit qui nous apparaît aujourd'hui au cours de ces
dernières
atrium auquel il préfère un portique, comme un bloc tent de dégager, à partir décennies, qui permet-
etc. (Ad. intermédiaire, entre pronaos et rotonde.
Quint. fr., III, 1, 1 et 2). Il s'agit Mais les de séries
d'interventions difficultés présentées par la taille et cohérentes, le mode de travail monumentales
relativement lourdes, qui engagent l'ordonnance sans doute Se fondant sur un
du concepteur.
plus encore par le transport, depuis échantillon démonstratif
même de certains quartiers de la villa, et les carrières
relevés d 'atria de de
qui, de du Mons Claudianus, de ces maisons pompéiennes,
toute évidence, font bon marché des
plans et
énormes blocs, G. Hallier a retrouvé,
projets établis par l'architecte. Ce ne sont auraient conduit à une modification derrière l'apparente diver-
sensible du sité des partis, les
là, dira- parti initial et l'on se serait décidé à I formules qui définissent
t-on, que constructions privées où le
dominus ou
n'utiliser que le rapport entre la en plan
son mandant ont toute latitude pour des fûts de 40 pieds, d'où un fronton longueur et la largeur du
de façade cauum
agir. Certes, situé à un niveau nettement plus aedium (espace central)
et suggèrent plus
mais des observations du même bas, et une série au moins
genre, malheu- de bricolages dans les raccords explicitement les modalités
reusement non cautionnées par des textes des composantes. d'agglomération des
aussi Un tel compromis n'ôte rien à la ailes latérales alae)
explicites, peuvent être faites sur des rigueur globale ( ; apparentées
composi- tions vitruviennes, aux prescrip-
tions officielles il suffit de rappeler de la composition, qui reste l'une ces formules font
:
les remords,
des plus accom- usage du rabattement un large
reprises et transformations multiples, plies du monde romain de la diagonale
dont on en particulier, depuis que des
(AR, I. p. 174 sq.); on sait
(rapport Lil= V2) (fig. du carré E
décèle encore aujourd'hui la trace sur mesures enfin exac- 619). 0
l'épiderme tes ont pu être prises par une équipe F. Rakob a
montré d'autre part 7m
des murs de la Villa Hadriana à de l'Institut comment à
Tivoli. italien d'histoire de l'Architecture, que l'époque d'Hadrien, et
A vrai dire, l'étonnement que nous plus
éprouvons tion du cylindre et de la sphère fut
la réalisa-
troisième décennie du ne précisément dans la
devant de telles « libertés » tient à une conduite avec une« agence» d'architecturesiècle, une officine ou
erreur de un soin tel que leurs mensurations
perspective. La distinction radicale respectives, au avait mis au point un
entre le centimètre près, sont en concordance type de plan octogonal à
«design» préparatoire et l'exécution, avec la côtés curvilignes promis
la seconde démonstration plastique de la proposition 34 des à une assez large et les valeurs
ne pouvant pas prétendre à diffusion, de Baïes à Tivoli, numenques dans l'architecture
autre chose qu'à la Éléments d'Euclide, et que la Campanie au Latium: les de la romaine, a aussi publié diverses
concrétisation fidèle du premier, est symmetria entre les subdivisions harmo- études qui suggè-
inscrite assu- deux volumes, s'avère quasiment parfaite. Mais niques d'un carré rent une modélisation
rément dans la pratique architecturale générateur et ses intersections relativement simple de la
de notre cela n'empêche pas l'irruption des lourdes avec un losange colonne corinthienne dans les grands
temps. Mais dans l' Antiquité - contin- concentrique permettent temples des
et l'observation gences montage rapide où le un deux premiers siècles
vaudrait pour bien des périodes de la réalité matérielle, même jeu des courbes et contre-
postérieures - la si leur de notre ère il a
présence palpable dans la construction heurte courbes, au gré de la en particulier que ; pu établir
phase de réalisation continuait la relation 6/ 5 entre
et développait front l'idée qu'un ingénieux exégète
de
pouvait apparaître plus fantaisie du créateur de la colonne la hauteur
sous une autre forme la phase
texte de Vitruve lui-même, si
de conception. Le G. Sperling, veut se faire de cet
récent,
édifice, où il voit
des schémas
ou moins complexe.
emblématiques du «baroque»
Il? (base et chapiteau
du fût constituait, compris) et celle
pour des raisons à la fois théo-
cadenassé en appa- « l'incarnation du rial, tel qu'on le impé- riques, esthétiques et
rence dans ses prescriptions logos». trouve par exemple à la« pratiques, une sorte d'inva-
normatives, laisse Hors des cas exceptionnels où le plan et les d'Oro » de la Villa Piazza riant spécifique dans les ordres
entrevoir d'étranges flottements: « Hadriana, s'intègre ainsi monumentaux
Une fois dres- volumes faisaient l'objet d'une élaboration très recherche géométrique à une (supra, p. 497). Plus
sés les fûts des colonnes, parfaitement dominée que les traditionnels
venons-en à la structure poussée, il reste assuré que, le plus souvent, les (fig. 620 et fig. toujours calculs,
des chapiteaux. S'ils sont à 621). approximatifs, fondés sur le
balustre (si puloinata projets, d'édifices publics ou privés, consistaient M. Wilson Jones, vitruvien du
«module»
qui vient d'achever diamètre inférieur et sa relation, bien
ouvrage fondamental un rarement vérifiée, avec Ia
sur les plans régulateurs hauteur du chapiteau,
572
cette donnée récurrente
SYNTHÈSES CONCLUSIVES permet de mieux

21. FORMATION,
COMPÊTENCES ET MODES
D'ACTION DE L'ARCHITECJ'E
573
 Vitruve), ou ce qui en tenait lieu; l'élaboration
finale laissait au praticien une grande marge de
liberté, qui rend compte du fait qu'aucun édifice,
dans aucune catégorie, n'en reproduit exactement
un autre et que, même les «archétypes», dans
A I \
4 5
A I \
chaque série identifiable, s'ils ont des incidences 1/
I
\1
/ \
importantes sur le choix des solutions techniques \
/
0 3

?
/ et des partis décoratifs, n'engendrent pas de
descendance « à l'identique ».
Il n'en reste pas moins qu'une normalisation
des formes et des volumes, surtout dans les édifi- y'
ces ou les complexes monumentaux dont les
exigences fonctionnelles étaient primordiales,
apparaît comme l'une des caractéristiques de l' ar-
chitecture impériale, particulièrement dans les
provinces d'Occident. Le rôle en ce domaine des
architectes des légions a dû être décisif. G. Hallier
et M. Euzennat ont montré l'importance du
schéma des principia ( quartier général) des camps B B
des frontières de Germanie sur la forme et l'im-
plantation des forums de Maurétanie Tingitane à 11'

la fin du r= et au début du ne siècle. Lapplication

quasi mécanique de la formule tripartite plus ou
moins simplifiée a créé des séries de places e'
publiques d'inspiration militaire, qui permettent
d'imaginer ce qu' Agricola, pendant l'hiver 78-79, y'
faisait faire à ses ingénieurs légionnaires et à ses
équipes de soldats bâtisseurs dans le sud de l'ac-
tuelle Angleterre « Il aidait les collectivités à
:

édifier temples, forums, maisons, louant les gens

empressés, gourmandant les nonchalants ... »
(Tacite, Agricola, 21). Dans des contextes moins C
C
frustes, les mêmes praticiens de l'armée romaine
pouvaient être mis à contribution pour doter
Fig. 621. Le pavillon axial de la les communautés urbaines d'une panoplie
« Piazza d'Oro » à la Villa Hadriana « moderne » ; on connaît les difficultés rencontrées
de Tivoli, selon F Rakob. par le scrupuleux Pline le Jeune, légat de Trajan
comprendre la démarche suivie par les architec- en Bithynie-Pont: devant les malversations finan-
cières et les erreurs techniques des architectes ou
tes lorsqu'ils établissaient l'orthographia des faça-
des corinthiennes. De même, par delà les multi- ingénieurs locaux, il ne cesse de demander à t---10 -+-

ples variantes planimétriques, il a pu remonter, l'Empereur l'autorisation de recourir aux services

pour les amphithéâtres, à deux schémas de base
qui ont, pendant plusieurs siècles, été utilisés dans
toutes les régions occidentales de l'Empire le : que dans une région tout de même depuis long-
schéma du « triangle pythagoricien associé au
cercle inscrit» et celui du « triangle équilatéral
associé au cercle inscrit» (fig. 622 et fig. 623). Le
montage géométrique en quatre phases, qu'il
postule, permet la définition planimétrique rapide
de l'arène et de la cavea, puis la détermination de
la largeur et du rythme des fornices des façades
ainsi que, plus généralement, des relations entre
le plan et l'élévation.
Ces schématisations ou modélisations n'ont
évidemment aucun caractère réducteur: elles ne
visent pas à ramener la variété des partis archi-
tecturaux à quelques formules uniques, mais elles
esquissent les étapes primordiales de la réflexion
de l'architecte devant sa planche à dessin (area, dit
des libratores, mensores, architecti des légions de la
province voisine de Mésie; et Trajan de s'étonner
temps hellénisée, Pline éprouve ainsi le besoin
d'inverser le cours normal des choses d'habi-
:
D
/
tude, lui dit-il, les architectes viennent chez nous D V
des pays grecs (Pline, Correspondance, X, 39-40).
Trajan savait de quoi il parlait, lui qui avait confié
au fameux Apollodore de Damas les grandes
entreprises édilitaires de son règne; peut-être tout
de même aurait-il pu se souvenir que ce même
Apollodore devait au moins une partie de sa
formation à l'armée romaine, et que c'est à la
suite des services rendus pendant les guerres
daciques qu'il se l'était définitivement attaché.
Nous trouvons du reste dans quelques textes
iig. ??2. Séquence théorique du mode d'implantation d'un amphithéâtre selon
la trace de l'existence de véritables catalogues .ema du « triangle pythagoricien associé à un cercle inscrit» par
Fig. 623. Séquence théorique du mode d'implantation d'un amphithéâtre selon
le schéma du « triangle équilatéral associé à un cercle inscrit», par M. Wilson
d'édifices, qui présentaient, sur parchemin, des Me swc
· ilson Jones.
'

Jones.

574 SYNTHÈSES CONCLUSIVES 21. FORMATION, COMPÉTENCES ET MODES D'ACTION DE L'ARCHITECTE 57 5

 colonie militaire de Terracine. La figure princi- certains aspects des édif 1 ices qm
.
e con s t rm ent
.

Fig. 624. Le relief de Terracine. pale en est évidemment le magistrat, investi de aI ors au cœur de R
( sands do?t? le complexe
Dessin J.-P. Adam. l'imperium si l'on en juge par son costume, qui, du Forum Traianz) ?meegr an ·
praticien ' expnme ·

assis sur un siège curule lui-même juché sur un d evant son impérial
commanditaire avec une
podium, fait de la main droite un geste de tranquille assurance, conscient
qu'il est d on
commandement ; ce magistrat ne peut être prestige et persuadé - erreur tra
gique - qu:.il e t
.
.

qu'Agrippa, dans les années 40-36 av. J.-C. irremplaçable . C'est ' apparemment,
, ce qui l'auto-
L'affaire est d'importance, puisqu'il s'agit de creu-
.
a rabrou?r le jeune Hadrien qui
?s?. assiste à l'en-
ser le port de la colonie ; les travaux sont bien re ien, et s est permis
quel ues re marque
engagés, et l'architecte y est représenté trois fois, « Retourne plutôt
:

dessiner tesq cou rges ' car tu

dans chacune des scènes qui se succèdent de
'
n en t en d s nen à ces choses» p
·

ar ces mots '

droite à gauche. Reconnaissable au fait qu'il tient
.
Apo 11 odore ne faisait nullement
- la membranula ou parche- allusio n a, un
en main un rouleau At
g o? ?alrtd1cu ier du prince pour les cucurbitacées
·
1.

plans cotés et sans doute des vues cavalières,
capables de proposer aux éventuels promoteurs,
commanditaires ou propriétaires, un choix satis-
faisant de formules plus ou moins ambitieuses,
c'est-à-dire plus ou moins coûteuses. C'est là l'in-
dice d'une sorte de normalisation graduée, qui
annexes, en particulier la custodia, c'est-à-dire le
logement du gardien (fig 435) ; la finalité de ce
croquis est juridique: il s'agit de définir claire-
ment le secteur occupé par le tombeau et la
nature des constructions qui occupent le terrain
pour éviter toute contestation ou appropriation
min où il a consigné son plan - il apparaît mais 1 ésignait avec une irome · . '
blessante les
d'abord immédiatement derrière le magistrat, à la '
.
de?s1?s qu adrien se plaisait à faire de structures
limite droite du relief: il écoute avec déférence les 1:f
v_outees ; nen ne ressemble davantage
à un
recommandations générales d' Agrippa. On le legume de cette famille qu'une voûte représentée
retrouve ensuite auprès de la «chèvre» ou engin en coupe, et l'on parle encore
aujourd'hui de
de levage autour duquel s'affairent des tailleurs de coupoles « en tranches de melon».
pierre et des maçons qui élèvent apparemment L'anecdote est intéressante à plus d'un tit en
un phare ; derrière lui, trois personnages
re'.
ce qu'elle implique l'existence
semblent prendre aussi une part directe à l'action com p 1 e?es, consu1 tables dans le palais
de d ossiers
impérial,
et l'un d'eux, à droite, tient même l'architecte pa; et autonsant des concertations entre
l'épaule. Ce sont, si l'on suit l'hypothèse de
responsable
??
:oncepteur ; elle postule aussi indirectement
F. Coarelli, les tresviri coloniae deducendae, c'est-à- l idée que les apprentis architectes,
dire les membres du collège de magistrats chargés
au nombre
desquels voulait. se compter Hadrien lui1 - meme, se A

de superviser la déduction coloniale. Enfin, dans

,
abusives. Sur un autre registre le grand plan ivraient a des exercices graphiques, « faisaient
·
1·

n'est pas sans incidences sur les réalisations
italiennes et plus encore provinciales. Relisons la
fameuse anecdote narrée par Aulu-Gelle: «Je me
souviens qu'un jour Julius Celsinus le Numide et
de marbre d'époque sévérienne dont des centai-
nes de fragments ont été retrouvés à Rome, près
du Templum Pacis (Forma Urbis Marmorea) est assu-
rément très précieux en ce qu'il donne à voir
la même attitude et avec le même attribut, l'ar-
leurs gammes» en quelque sorte, avant d'en venir
chitecte se tient debout, à gauche, près du front de aux choses sérieuses.
taille d'un éperon rocheux qu'un ouvrier s' em-
Ces deux documents, le relief et le texte
ploie à abattre.
.

moi, nous sommes allés rendre visite à Cornélius
Fronton (le rhéteur qui fut le maître de Marc
Aurèle), qui avait alors une crise aiguë de goutte
( ... ). Se
tenaient auprès de lui de nombreux tech-
niciens du bâtiment qu'il avait fait venir pour
préparer de nouveaux établissements balnéaires,
et qui lui montraient dessinés sur des feuilles ( in
membranulis) différentes sortes de bains» (Nuits
Attiques, XIX, 10, 1-3). Que nous reste-t-il de ces
schémas à finalité technique ou commerciale ?
Les documents les plus précieux, ceux qui, préci-
sément, constituaient les dossiers graphiques
préparatoires, établis par les architectes eux-
mêmes, ont bien évidemment disparu. Ne nous
restent que les plans et croquis sur supports non
périssables, dont la signification est très diff
é-
rente ; peu d'entre eux présentent pour notre
propos un intérêt véritable. Les plus précis sont,
paradoxalement, les moins significatifs ils ont un
:
une foule d'édifices et de quartiers de l' Urbs
aujourd'hui disparus, mais le schématisme effi-
cace de son graphisme ne nous permet pas de
restituer les démarches des urbanistes, topogra-
phes et architectes qui ont œuvré là pendant des
siècles. Nous avons d'autre part fait état plus haut
(AR I, p. 133) de la plaque de la via Anicia où
figure le plan du temple de Castor et Pollux in
Circa et de son environnement. Nul ne saurait
contester l'éminent intérêt documentaire de ces
témoignages, mais la dynamique de la création en
est, bien sûr, totalement absente; ce sont des
descriptions plastiques, qui s'apparentent aux
« ecphraseis » (descriptions littéraires) des monu-
ments anciens, même si, pour des raisons éviden-
tes, leur exigence de précision est plus grande.
Pour tenter tout de même de retrouver
quelques-uns de nos architectes à l' œuvre, nous
La situation d'un praticien responsable d'une
vaste opération de travaux publics se trouve donc
ici admirablement condensée dans ses différents
aspects: relation d'allégeance à l'égard du
pouvoir, élaboration du projet, et direction des
travaux. L'attitude de commandement que l'ar-
chitecte affecte ici avec les ouvriers tend même à
suggérer qu'il n'est pas seulement pour l'occasion
architectus mais aussi redemptor.
La seconde image est celle que l'on peut tirer
du texte de Dion Cassius (69, 4, 2), où l'on voit
Trajan interroger son architecte Apollodore sur
B B
d!sent. ,aussi, bien qu'ils soient séparés par plu?
d un. s1ec?e et demi, en termes différents mais tout
aus.s1 efficaces, que seuls acquièrent quelque
gloire ?ans cette profession ceux qui approchent
les puissants et travaillent pour eux. L'amère
co?statation de Vitruve (III, prae[J se vérifie
toujours. Ce que ne dit pas le théoricien envieux
du succès de certains de ses concurrents,' c'est que
ce g?nre d? _si?ation n'est pas sans danger:
Hadnen, qm était rancunier, exilera avant de le
f?ire e?écuter le trop arrogant architecte syrien,
des qu il sera parvenu au pouvoir.
L OGRAPH E

caractère fiscal, cadastral et/ ou juridique, et
présentent certes l'avantage de nous indiquer en
vertu de quelles conventions et avec quel degré
de précision les Anciens étaient capables de
rendre l'extension et les articulations d'un
édifice ; mais ils ne nous apprennent rien sur les
évoquerons deux images en matière de conclu-
sion.
La première est le célèbre relief de Terracine
(fig. 624). F. Coarelli a pu récemment en
propo-
ser une interprétation approfondie qui permet
aux personnages mis en scène d'échapper à la
Formation et culture E. ?".'7SON, «Architecture and Sculpture: the M. TORELLI, « Industria estrattiva, lavoro arti-
Activities of the Cossutii », dans PBSR, 43, 1975, gianale, interessi economici: qualche appunto »,
üLISANI, « Lucius Cornelius Quin ti Catuli
G.
1:f
architectus », dans Rend. dell'Accademia dei Lincei,
p. 36 sq. dans MAAR, 36, 1980, p. 313-323.
26, Rome, 1971, p. 41 sq. P. GROS, «Les premières générations d'architec- P. GROS, « Statut social et rôle culturel des archi-

modes d'élaboration de cet édifice. C'est le cas du
plan de marbre conservé au Musée archéolo-
gique de Pérouse (Perugia, Ombrie) qui fournit le
plan coté d'un monument funéraire et de ses
convention un peu figée et au réalisme un peu GROS, « Hermodoros et
tes hellénistiques à Rome», dans Mélanges tectes, pé?ode hellénistique et augustéenne »,
P.
Vitruve», dans J Heurgon, Rome,
myope dans lesquels on les avait jusqu'à présent MEFRA, 85, 1973, p. 137-161.
1976, p. 387-410. dans Architecture et Société de l'archaïsme grec à la
enfermés. Nous serions en fait devant une scène W. L. MACDONALD, «Roman Architects», dans fin de la République romaine, Rome, 1983, p. 425-
The Architect. Chapters on the History of the 452.
de fondation urbaine, plus précisément celle de la
Profession, New York, 1977, p. 28-58.

576 SYNTHÈSES CONCLUSIVES 21. FORMATION, COMPÉTENCES ET MODES D'ACTION DE L'ARCHITECTE 577
 «Argomenti di geometria antica
Barcelone, 1997 (articles importants de G. MARTINEZ,
GRO , «Manus non ingratum. Le
traité vitru- a proposito della cupola del Pantheon», dans
P.
projet de M. WilsonJones et de P. Pensabene).
vien et la notion de service», dans Le Quad. Jstituto di Storia dell'Architettura, 13, 1991,
destinataires et réception du De
Vitruve. Objet, Schémas régulateurs et systèmes propor- p. 3 sq.
architectura, Rome, 1994, p. 75-90. tionnels M. WILSON JONES, « Designing Amphithea-
F. COARELLI, « La costruzione
del porto di tres», dans RM, 100, 1993, p. 391-442.
Pantheon. Design,
Terracina in un rilievo storico tardo-repubbli- W. L. MACDONALD, The
Mass., 1976. E. ?VA?S, «Military. ?rchitects and Building
Cambridge,
cano », dans Reoixii Ars. Arte e ideologia a Roma, Meaning and Progeny,
Design m Roman Britain», dans Britannia, 25,
Rome, 1996, p. 431-454. H. GEERTMAN, «Aedificium celeberrimum. Studio
1994, p. 143-164.
M. Do DERER, Die Architekten der spdten
riimis- sulla geometria del Pantheon», dans BABesch,
P. GROS, «Le schéma vitruvien du théâtre latin
chen Republik und der Kaiserzeit.
Epigraphische 55, 1980, p. 205-229.
Planfiguren einer et sa signification dans le système normatif du
Zeugnisse, Nuremberg, 1996. F. RAKOB, « Metrologte und
De architectura», dans RA, 1994, p. 57-80.
jr., Roman Architecture and kaiserlichen Bauhütte », dans Bauplanung und

A.NDERSO
J. C. ,
Society,Londres, 1997, p. 3-67.
hellénistiques
P. GROS, «Les architectes grecs,
et romains», dans Histoire de
l'Ardiitecte
(L. Callebat, édit.), p. 21-41.
Dessins et maquettes préparatoires
jünge-
L. HASELBERGER, « Werkzeichnungen am
ren Didymaion », dans 1st. Mitt., 30, 1980,
p. 192-215.
L. HASELBERGER, « Bericht über die Arbeit am
jüngeren Apollontempel von Didyma», dans
Mitt., 33, 1983, p. 91-123.
1st.
AA. VV., Bauplanung und Bautheorie der Antike,
Berlin, 1984.
AA. VV., Le dessin d'architecture dans les sociétés
antiques, Strasbourg, 1985.
Bautheorie der Antike, Berlin, 1984, p. 220-237.
M. EuZENNAT, G. HALLIER, « Les forums de
l'ar-
Tingitane. Observations sur l'influence de
chitecture militaire sur les constructions civiles
de l'Occident romain», dans
Antiquités
Africaines, 22, 1986, p. 73-103.
D. M. JACOBSON, « Hadrianic Architecture and
Geometry», dans AJA, 90, 1986, p. 69-85.
P. DAVIES, D. HEMSOLL, M.
WILSON JONES,
« The Pantheon: triumph of Rome ou triumph
of compromise ? » , dans Art History, 10, 2, 1987,
p. 135-153.
H. GEERTMAN, « La progettazione architettonica
in templi tardo-repubblicani e nel De
Architettura: componenti italiche e ellenistiche »,
dans BABesch, Suppl. 2, 1989, p. 154-177.
G. HALLIER, « Entre les règles de Vitruve et la
Index
B. WESENBERG, « Die Bedeutung des Modulus
in der vitruvianischen Tempelarchitektur», dans
Le projet de Vitruve (op. cit.), 1994, p. 91-104.
L. HASELBERGER, « Ein Giebelriss der Vorhalle
des Pantheon. Die Werkrisse vor dem Augustus-
Mausoleum », dans RM, 101, 1994, p. 279-308.
G. SPERLING, Das Pantheon in Rom. Abbild und
Mass des Kosmos, Kassel, 1997 (à utiliser avec
circonspection).
D. M. JACOBSON, M. WILSON JONES, «The
annexe of the "Temple of Venus" at Baiae: an
exercise in Roman geometrical planning», dans
]RA, 12, 1999, p. 57-71.
M. WILSON JONES, Principles of Roman
Architecture, Princeton, 2000 (fondamental).
B. WESENBERG, « In summis hypotracheliis »,

J.-P. HEISEL, Antike Baueeidmungen; Darmstadt,
1993.
AA. VV., Las casas del Alma. Maquetas arquitecto-
nicas de la Antiguëdad (55 00 a. C./3 00 d. C.),
réalité archéologique: l'atrium toscan», ibid., dans Théorie et pratique de l'architecture romaine.
p. 194-211. Études offertes à Pierre Gros, X. Lafon et
« Designing the Roman G. Sauron édit., Aix-en-Provence, 2005,
M. WILSON JONES,
Corinthian order», dans]RA, 2, 1989, p. 35-69. p 39-46.

578 SYNTHÈSES CONCLUSIVES

 TEXTES CITÉS OU MENTIONNÉS
Les chiffres en gras renvoient aux pages
du présent livre

Actes des Apôtres, 20, 9 : 216. 28: 88. Pro Sestio, 91: 20. Tusculanes I
' ' JULIEN, Misopogon, 7 (= 341 c}: 192.
7, 13: 385; V, 23, 64-66: 426-427.
APULÉE, Apologie, 87: 149; 85,4: 175.
JULIUS PAULUS, Sententiae ad fil.,
Métamorphoses, II, 4 : 159 ; II, 19 : 168. Codex T'heodosianus, XIII, 4, 1: 507.
I, 21,
8: 382.
ARISTOTE, Constitution d'Athènes, 50: 22. COLUMELLE, De re rustica, I, 1, 9: 266; I, LIBANIUS, Oratio, 11, 246 216; 48, 2-
23: 73; 74. 6, 1 : 266 ; I, 7, 3 286.
:

AscoNIUS, In Scaurum,
:
4 : 216 ; 50, 2 : 216.
CORNELIUS NEPOS, Atticus, XIV, 3: 90;
ATHÉNÉE, Deipnosophistes, V, 205 b- LUCAIN, Pharsale, II, v. 222: 423.
XV, 5: 266.
e: 232; 471.
DENYS D'HALICARNASSE, Antiquités
MACROBE, Saturn., III, 13, 11-12: 27.
AUGUSTE, Res Gestae, 19: 240; 35: 240.
romaines, I, 64, 4-5 422; V, 45: 384.
: MARC AURÈLE, Pensées, IV, 21: 445.
AuLU-GELLE, Nuits Attiques, I, 2, 2 : 266;
Digeste,VII, 1, 13, 7-8 164 ; XVII, 2, 52 MARTIAL, De spectaculis, 2: 245; Epigr., I,
XV, 1, 2-3 : 114; XVI, 5, 1-4: 159;
:

(Ulpien): 112; XIX, 2, 58 108, 1-6: 118; I, 117, V. 7: 116; VII,

V.
XVI, 5, 3 : 21 ; XVI, 13, 4 : 179 ; XIX,
(Labeo) 112 ; XXXIII, 7, 7
: 20, V. 20: 116; VII, 56: 252; VII, 56,
10, 1-3 : 516.
(Scaevola) 112 ; L, 10, 3, 2 504; L,
: :
V. 1: 505; VIII, 36: 252;
VIII, 36, V.
CATON, De agricultura, l, 3: 266; 2: 265; 16, 211: 265. 7-8: 254; VIII, 36, V. 12: 259; XI, 7,
4: 265 ; 9 : 266. V. 3-4: 360; XII, 15: 252; XII,
57, V.
DIODORE DE SICILE, 30, 18, 2: 87.
3-4: 121.
CÉSAR, Bellum Gallicum, I, 5, 2: 322; III,
DIOGÈNE LAËRCE: IV, 63: 297.
6,4: 322; IV, 4, 7: 322; IV, 19, ÜVIDE, Fastes, IV, v. 949-951: 234;
1 322; IV, 38, 3 : 322; V, 12, 3 : 322;
: DION CASSIUS: 46, 31, 3: 76; 53, 16, Métamorphoses, VIII, 562-564: 306;
v.
V, 35, 3: 322; VI, 6, 1 : 322; VI, 30, 4: 240; 53, 16, 5: 233 ; 234; 55, 12, Tristes, I, 1, v. 70 233 ; III, 1 234 ; III,
: :

3: 322; VII, 14, 4: 322. 4:234;56,33:433;59,28,5:243; 1, v. 34 et v. 41-43: 240; III, 1, v. 59-

68, 5, 5: 260; 69, 4, 2: 517 ; 69 frag. 60: 234.
CICÉRON, Ac. pr. II, 9: 266. Ad Attic.; I, 1,
Muell. 114: 435; 77, 13, 7: 423.
5: 296; I, 4, 3: 296; I, 6, 2 : 296; I, 9, PÉTRONE, Satiricon, 71, 6-9: 380; 409; 71,
2: 296; I, 10, 3: 296; I, 16 15 et Édit du Maximum, 7, 74: 507. 7: 443.
18 291 ; I, 20, 3 : 304 ; II, 1, 7 : 304 ;
:

Epitomé de Caesaribus, 14, 5: 507. PHILOSTRATE, Vies des Sophistes, 604: 229.
II, 3, 2: 506; II, 8, 2: 290; V, 2,
2: 290; V, 11, 4: 284; V, 21, 6: 284; EUNAPIOS, Vies, 483: 229. PLATON, Critias, 115 b 117 a: 377; Lois,
IX, 9, 4: 90; XII, 9, 1 : 303 ; XII, 18, XII, 947 d-e 422; Timée, 54 d
L: 111;
:

1 : 381; XII, 19, 1 : 402; XII, 25,

FESTUS DE PAUL, 5 98 L: 111; sq.: 415.
490 L: 25.
1: 290; XII, 36, 1: 445; XII, 36, 1-
PLINE, HN, 3, 82: 360; 8, 20-21: 240; 9,
2: 381 ; XIII, 6, 1 : 402; XIII, 29, FLAVIUS JOSÈPHE, Ant.Jud., 19, 115-
168: 289; 13, 2: 66; 14, 43: 190; 15,
2: 381; XIV, 20, 1 : 308; XV, 17, 117: 243; Guerre des]uifs, I, 408-
136: 352; 16, 140: 317; 17, 1-6: 73;
1: 112; XVI, 1, 5: 112; XVI, 3, 415: 241.
17, 6: 232; 33, 148: 26; 34, 3: 26; 34,
4: 290; XVI, 6, 2: 290. Ad Fam., V,
FLORUS, Vergilius orator an poeta ? II, 13: 472; 34, 30-31 388; 35, 63: 106;
10, 2: 284; V, 20, 3: 284; VI, 18,
:

5: 76; VII, 1, 1: 295; VII, 14, 1: 506.
Ad Quint. fratr., II, 5, 3 : 508; III, 1, 1-
2: 512 ; III, 1, 3 : 103 ; III, 1, 5 : 271.
Correspondce, fragt. Beaujeu XIV: 77.
De domo sua, 100: 76; 111: 232;
115: 74. De lege agraria, II, 96: 86. De
legibus, II, 3: 290; II, 58: 384; II,
62: 388; II, 66: 399; II, 68 : 401. De
officiis, I, 138-139: 72; I, 139: 20; III,
65-66: 87. De oratore, II, 9, 10: 291;
296. Philippiques, I, 13 : 445 ; II,
110: 445. Pro Flacco, 31, 75: 456. Pro
Murena, 71: 39. Pro Roscio Comoedo,
8: 149; II, 8-9: 179. 35, 120: 251; 35, 160: 426; 36, 5-
7: 73; 36, 6: 232; 36, 7: 232; 36, 30-
FRONTIN, De aquaed., VII, 3: 87. 31: 459; 36, 42: 504; 505; 36,
FRONTON, Epist., IV, 4: 351. 75: 435; 36, 91-93: 411; 36, 103: 74;
36, 111 : 243 ; 36, 112: 22; 36, 113-
Histoire Auguste, Alex Sév., 11, 4: 507; Ant.
114: 73; 36, 115: 232; 36, 184: 63 ;
le Pieux, 9: 112; Hadrien, 19, 12: 505;
37, 12: 26.
26, 5: 363; Pertinax, 11, 6: 255. Probus,
18, 8: 339. PLINE LEJEUNE, Correspondance, II, 5,
28: 315; II, 17: 315; 365; II, 17,
HORACE, Epist., I, 7: 298; Satur., I, v. 5: 294; II, 17, 10: 184; II, 17,
8: 266. 27: 308; III, 19: 314; V, 6: 314; 317;
ISIDORE DE SÉVILLE, Etymolog., XX, 11, 365; V, 6, 15: 158; V, 6, 22: 317; V,
9: 26. 6, 36-37: 337; VI, 10, 5: 380; VI, 19,

INDEX 521
 STACE, Silves, I,v. 32-35 : 252 ; II,
1,
Econ. Rur., I, 2, 14: 266; I, 11, I
4: 165; 282; VI, 31: 363; IX, 7, 2: 308; III, 4, v. 47 sq.: 252; IV, 1, v.
1: 270; I, 13, 6: 265; 274; II, 4, 13
2: 310; IX, 7, 3: 290; IX, 39, 5: 508; IV, 2, sq. : 284 ; III, 2, 7 sq. : 265 ; III, 2, Liste des ite m n ionn
5 sq.: 252; IV, 2, v. 18 sq.: 252; difi an ud
X, 39-40: 514. 445; V, 1, 10: 265; III, 5, 9-27: 291; III, 17,
V. 18-20: 254; IV, 3, V. 19: h qu rubriqu
226-227: 446; V, 1, V. 231- 9: 266.
PLUTARQUE, De curiositate, 515 b: 197;
521 V. nt indiquee dan l
a : 197. Vie d'Alexandre, 2 7, 10-11 : 444 ·
233: 447; V, 1, V. 232-241: 445; V, 1, VELLEIUS PATERCULUS, II, 14, 1-2: 74; II,
V. 237-238: 451; V, 1, V.
242-246: 445.
Vie de César, 23, 7: 423. Vie de Crassu:, 81, 3: 233.
2 5_5: 88. Vie d'Eumène, 8, 9: 272.
Vie
242. de Tiberius STRABON, III, 2, 1-2: 179; IV, 1, VIRGILE, Énéide, V, v. 424-484: 188; VI,
d? Galba, 24, 7 : Vie
5· 144· V 2 5: 90; V, 3, 6: 353; V,
Gracchus, 2, 9: 276. Vie de Lucullus, 39,
v. 642: 363 ; VIII, v. 625 sq. : 352; XI,
3: 7: 87, s9;'v, 3, 8: 423; V, 4, V. 849-851: 429. ACHOUA, 171-173, 175. ATHÈ E , 214, 229, 273-274, 2 1 3 7
4-5: 291, 292; 43, 4: 424. Vie de 5: 506; V, 4, 8: 290; XVII, 1, 6- Bru • ·1 L\G I RE -31 .

Marius, 9, 2: 384; 34, 2: 290; 34, . 438-439, 471, 476, 488 489 4 0 494
12: 231. VITRUVE, I, 2, 2: 508; I, 2, 5: 470; I, 2, ACQUAROSSA, 233, 272. BULLA REGL4 lïï- lï lï
3: 266. Vie de Pompée, 53, 6: 424. Vie 506. , 1 O.
350. 9: 72; I, 3, 1: 17; I, 6, 8: 111; II,
de Publicola, 20: 22; 23: 384. Vie
de SUÉTONE, Caligula, 22, 3: 243; 37, 4: 6: 290; 303 ; II, 7, 4: 381 ; 382; II, 8, AïN-DJEMALA, 171.
ATHIES, 328. CAB DE PAL 334.
Sylla, 1, 6: 88. Div. Augustus, 29, 4: 234; 57, 3 : 381 ; 399; II, 7: 88; II, 8, AIX-EN-PROVENCE (Aquae Sextiae), 187-188,
4 : 234 ; 72, 2 : 233 ; 72,
8,
AUGST (Augusta Rauricorum), 192-194 4 6. CADL? (Cadiz Gade) lï .

III, 4, 13 : 322 XXXI, 26- 8 : 88 ; II,8, 17 : 86 ; II, 8, 19 : 90 ; II, 209, 414.

POLYBE, ;
4: 239; 375 ; 72, 5 : 350; 72, . 8, 20: 87; II, 9, 16: 111; 113; III, AUTUN (Augustodunum), 434, 482. CAERWE IT ?nta ilurum)
-
-196, 210.
27: 387. 6: 353; 101, 6: 433. Div. Claudius, 17, ÀJZANOI, 456, 489, 498, 502.
( 1

praef: 517; III, 1, 3 : 251 ; III, 3,

POMPONIUS MELA, Chorographia, II, 5: 244. Div.Julius, 38, 3 : 88; 90. 10: 497; III, 5, 2: 495; III, 5, .ALBA (Alba Helviorum), 190, 191.
AVENCHES (Aventicum), 192-193 et 195, CAPRI ( Capreae) 3 -1 353, 3 -ï-360.

75: 160. Domitianus, 7, 2: 339. Galba, 1, 1- 3 : 502; III, 5, 5 : 494; 512; III, 5, 8-
327, 482. CAR.MO 434.
( Carma)
T

435.
2: 352. Nero, 8: 244; 16, 1: 113; 31, 11: 498; IV, praef 2: 470; IV, 1- ÀLBA FuCENS, 60, 202, 204.
PROCOPE, Guerre des Goths: AVERNE (lac), 505.
1: 244; 248; 31, 2: 245-246; 31, CARRARE 475, 4 O.
2: 470; IV, 1, 9: 471; IV, 1, .ALBANO (Albanum), 360, 399, 410, 414.
PROPERCE, Élégies, II, 31: 234. 3: 250; 31, 4: 251; 38, 5: 112. Tiberius, 11: 471; 496; IV, 1, 12: 471; 499; IV, AVEZZANO, 21. CARSULAE, 432.
39, 2 : 350; 39: 353 ; 40 sq. : 353 ; 65, .ALÉSIA, 201-203.
PSEUDO-PLATON, Axiochos, 371c: 297. 2, 5: 492; IV, 3, 1: 470; IV, 8, AVIG O 413.
6: 351 ; 69: 356. , CARTEIA (Karteia), 4 2.
3: 405; V,praef 5: 17; V, 11, .ALET, 323.
PSEUDO-SÉNÈQUE, Espist. ad Paul., AYLESFORD-ECCLES, 328-329. lïl, 33
TACITE, Agricola, 21 514; Annales, III, 30,
: 2: 46; 297; 299; V, 11, 4: 297; V, CARTH GE ( Carthago , , 4
11: 113. 1: 285; IV, 58, 5: 353; IV, 67, 12: 290; V, 12, 2: 303; VI, praef .ALEXANDRIE, basiléia, 231-232. 501.
BAALBECK, 484.
SALLUSTE, Bell.]ugurth., 75, 4: 322. 5: 351; XI, 24, 5: 413; XIV, 33, 4: 506; VI, praef 6: 506; VI, 3, .ALEXANDRIE DE TROADE, 216.
1: 211; xv, 39: 244; xv, 38, BADAJOS (Dehesa de la Cocasa), 336. C..\RTH..\GÈ 'E ( Carta ena). 4
Catilina, 13, 1 : 303. 1: 22; VI, 3, 1-4: 30; VI, 3,
2: 114; xv, 40, 2: 113; xv, 41, 2 24 ; 27 ; VI, 3, 3-5 27 ; VI, 3, 3-
: :
.ALLEI rs 413.
BAELO CLAUDIA, 155 et 156 495. C L .o ( Casinumï, 1, 4 -4-
Schol. ad Pers., II, 56: 236. 1: 112; xv, 42, 1: 245-246; 505; xv, 6 75 ; VI, 3, 6 24 ; VI, 3, :
ALPHE r-EKERE r
198.
.noiro. 35
:

SÉ ÈQUE LE RHÉTEUR, Controv., V, 43: 113; xv, 43, 3: 248; xv, 43, 7: 27; 45 ; 170; VI, 3, 8: 20; 27; VI, BAÏES (Baiae), 290, 351, 356-357, 513. C-\ TEL G.-\.: . 3 1-3 -·
4 115 ; XVI, 6, 2 445. Histoires, I, ÀITHIBUROS 171 et 173.
5: 307. : :
3, 8-10: 62; VI, 5 38, 39; VI, 5, :
BANASA, 168-169. CA TELPORZL-\.:'O, 31 .

27: 242. 1 20; 25 ; 27; 29; 39; 82; 159; VI, 5, AMIE· (Samarobri a Ambianorum) 192-
ÈQUE, Ad Lucilium, 44, 5: 24; 51,
:

SÉ 333. CL:TCEil.E Tarra one). 3T.

TERTULLIEN, De paenitentia, XI, 4-5: 149. 2: 52; 64-65; 72; 222; VI, 5, 194 203 et 206.
BARAT-DE-VI ,
11: 303; 86, 3-10: 387; 86, 4: 272. De
3 165 ; 267 ; 282 ; 292 ; VI, BARCELO E (Barcino) 153, 395. CL ;TRO.-...\ (La Comme). 334.
beneficiis, VI, 15, 7: 113 ; VI, 34, 1-
:

TITE-LNE, 5, 41, 7-8: 20; 21, 62, 6 269 ; VI, 6, 1 281 ; 329 ; VI, 6, : Al AG. 'I (Anagnia) 351.
VI,
:
2 : 73. De brevitate vitae, 73. De CER\ 'EITRI Caere . 3-. 4 3.
3 : 87; 26, 6, 7 sq. : 289; 38, 52,
1
BARCOLA, 307-308.
:
6: 267; VI, 7: 49; 214; VI, 7, {Ankara, Ancyra) -t-83.
ira, III, 35, 5: 113. 1 : 272; 38, 56, 3-4: 387; 38, 56,
A:.. CYRE
1 22 ; VI, 7, 2 63 ; VI, 7,
: :
BARGE -IM-HEGAU, 326. CÉ .-\RÉE DE PALE L -E Ca ar a
SERVIUS, Ad Aen., I, 726: 24; IV, 4: 386; 39, 6, 7-9: 26. 3: 57; 66; 150; 359; VI, 7, Pu,G 'ILLA.RA SABAZIA, 301. Maritime , -H- -! , 25 .
410: 234. VALÈRE-MAXIME, II, 10, 2b: 272; IX, 1, 4: 63; 149; VI, 7, 2, 3, 4, 5: 21; VI, 7, ANTALYA (Attaleia) 460.
BEAUCAIRE, 414.
5: 292; VII, praef 12: 470; VII, praef CHEDWORTH. 343.
SEXTUS EMPIRICUS, Pyrr. Hypoth., III, 1: 289. BELEVI, 457, 484.
17: 509; VII, 5, 2: 293 ; IX, 8, ANTHÉE, 327-328. CHERCHEL {Jo 4Ï 4 3.
228: 445. VARRON, De lingua latina, V, 22: 111; V, 500.
,
2 505 ; X, 2, 10 448. : BÉ ÉVE T (Beneventum), 478,
R-L'ÜRONTE, 216.
:
ANTIOCHE-
SILIUS ITALICUS, Guerre Punique, XIII, v. 35: 266; V, 160: 20; V, 161: 22; V, CL 'Q-MARS -!22.
423. 162: 86; VI, 49: 382; VIII, 29: 24. Xénophon, Mémorables, II, 7, 6 : 21.
ANTIOCHE DE PISIDIE, 483.
BIBRACTE (Mont-Beuvray), 153 et 154.
659 sq.: CIRCEO 356 360.
BIG OR, 343.
AOSTE (Augusta Praetoria), 100-101, 478. CITTÀ DI CA TELLO (Tifemum Tiberinum)
BIRA 421. 317-319.
APAMÉE-SUR-L'ÜRO TE, 218, 225-228.
,

BLANKE HEIM, 341-343. CIVITÀ DI BAG O 473.

ÀPHRODISIAS, 487, 489, 491.
BLERA, 273-274, 276-277. CIVITAVECCHIA ( Centumcellae), 363.
AQUILÉE (Aquileia), 100-101, 408, 421,
443, 473, 478. BOLOGNE (Bononia), 101.
C IDE, 457.
AQUINO (Aquinum), 478. BOLSENA ( Volsiniz), 79-82. COLCHESTER ( Camulodunum), 195.
ARLES (Arelate), 480, 481, 482. BONN (Banna) (Kruftersaule), 419-421. COLLINA DI VARANO, 299-300.
ARPINO (Arpinum), 291. BOSCOREALE, 267-268, 268-269. COLOGNE ( Colonia Agrippinensis), 192-194,
ASSISE (Asisium), 478. Bou ARADA, 396. 415, 482.

Assos, 460. BRESCIA (Brixia), 101. CôME ( Comum, lac de), 311.

INDEX 523
522 INDEX
 LAUSANNE-VIDY (Lousonna), 156. MONTMAURIN, 345-346. - temple rond, 491. 84; « di allu tio », 40-41 55
CONDEIXA-A-VELHA ( Conimbriga),
185-186, FRANCOLISE, 277-278.
MONTRÉAL-DU-GERS, 334, 336. - thermes du Forum, 488. 108; « degli ci nzati », 41; ; di
LAVINIUM, 422-423, 429. M. Terentiu Eudo u », :13; «d
424.
200, 206-207. FRASCATI,
LEPCIS MAGNA, 452, 491. MULVA (Munigua), 150, 153-155, 451. - thermes de Neptune, 485. Toro», 55, 1; «di . Tr biu
I

al n »
CORDOUE (Cordoba, Corduba), 179,
434, F'REGELLAE, 41, 77 sq.
LES GUNYOLES (Barcelone), 434.
MuRLO, 233, 272-273. - tombe de Porta Marina, 407-408 ' 29; « di Trittolemo », 31; « d i
482, 483. FRÉJUS (Forum]uliz), 207. 438. 45, 104-106.
LEVROUX, 323.
NADOR (Tipasa), 340. -
CORI ( Cora), 473, 492. GAÈTE ( Caieta), 427 et 428, 430. ÜXYRHJNCHOS, 216.
exèdre funéraire d'Euma hia
NAPLES (Neapolis), 87, 290, 309, 478. 437.
CORINTHE, 471, 476. LICENZA, 298.
GHIRZA, 452. PAESTUM, 388-389, 401. -
276-277, 279-284. NARBONNE (Narbo Martius), 150-152, 394- insula d'Arriana Polliana 38,
GOSA, 68-69, 78-80, 269,
LIMOGES (Augustoritum), 152-153.
GLOUCESTER ( Glevum), 195-196, 210. 395. PALESTRINA (Praeneste), 301. 108, 112; di Julia Felix, 109.
CUBA (Monte de Outeiro), 334. LIMYRA, 400, 401, 458-459. - maison VI, 2, 29, 84 et 8
GOLETO, 397. NENNIG, 329, 331-332, 343. PALMYRE, 225 et 227, 464-468, 484. .

CYRÈNE, 218. LION-EN-BEAUCE, 323. - nécropole de la Porte

GRADO, 478. NÉRAC, 331 et 334. PANDATARIA (île de), 309.
CYZIQUE, 63, 66. LITERNUM, 272, 289, 339, 387. d'Herculanum, 402-403, iO -40 , 437,
HACCOURT, 328. NEUMAGEN, 420-421. PARIS (Lutetia Parisiorum), 192.
442; de la Porto du Vésuve, 437-
DAIMUZ, 416-417. LONDRES (Londinium), 195, 210, 211.
HALICARNASSE, 399, 429, 457. NIHA, 511. PARME ( Colonia]ulia Augusta Parmensis), 438; de via di Nocera, 390-391, 405,
DANA, 463-464. HENCHIR-MESSAOUER, 395-396.
Los ALCORES (Séville), 434. 478. 437, 440-441.
NIMÈGUE (Noviomagus Batavorum), 210.
DÉLOS, 33, 40, 41, 46-48, 66, 214. Los CIPRESES, 336. PEDROSA DE LA VEGA, 337. -temple de la Fortuna Augusta,
HENCHIR-METIICH, 171. NîMES (Nemausus), 480 et 481, 493, 495, 47'.2; de Jupiter, 473.
DESENZANO (Decentianum), 311. LUCRIN (lac), 289. 496,502. PERGAME (Pergamon), 32, 216-217, 224-
HERCULANUM (Herculaneum),
226, 455,461,487,489,495,498, - thermes du Forum, 70.
DIDYMES, 508. - Lucus FERONIAE, 284-287. NOTRE-DAME-D'AMOUR (Saintes-Maries
domus « dell' Atria a Mosaico », 509. - tombeau des Istacidii, 408, 409.
de la Mer), 330.
DIOCÉSARÉE (Sepphoris), 215-216. 58, 61, 65-66; « del Bicentenario », LUDWIGSBURG-PFLUGFELDEN, 326.
102 « dei Cervi », 67 ; « della
·
486.
PERIGUEUX ( Vesunna Petrucnriorum), 190- - tombeau de M. Porcius, 394.
NYON (Noviodunum),
LuNI (Luna), 94-97. 191 et 192, 482.
DJÉMILA ( Cuicuù, 176, 176-177. Full?nica », 84 sq.;« della Gemma», - villa« de Diomède », 295-
57 et 103; « a Graticcio », 87-88, 89, ODERZO ( Opitergium), 475.
DOUGGA (Thugga), 416-417, 418. LYON (Lugdunum), 207-209, 414, 496. PÉROUSE (Perugia, Perusia), 381, 516. 296; « des Mystères», 269, 291-
202; « Sannitica », 41, 82-83; « del ŒNOANDA, 456. 295; 297.
ELAIUSSA SÉBASTÈ, 456. MACCARETOLO (Bologne), 478. PIETRABBONDANTE, 425 et 426.
Tramezzo di legno », 40.
MACTAR (Mactaris), 417, 502. 0LYNTHE, 32, 46, 144, 273-274. POUZZOLES (Putenlz), 290, 411, 478, 506.
ÉLEUSIS, 298, 403, 476, 490. - insula orientalis I, 57, 102 sq. ; II, PIRÉE (LE), 400.

MAGNÉSIE-DU-MÉANDRE, 498. ORANGE (Arausio), 186, 187-188, 414, 493. PLASSAC, 331. PRATICA DI MARE (Lavinium), 422-423.
EL FARO (Malaga), 348. 110-111.

ELJEM (Thysdrus), 172, 175.

- « villa dei Papiri », 236, 293, 297- MAHDIA, 403. ORDAN-LAROQUE, 421. POLA (Pula), 309-310, 394, 412, 479. PRIÈNE, 33, 46-47, 48, 144, 499.
298, 319. OSTIE ( Ostia), PRIMA PORTA, 351-353.
EL K.HROUB, 418. MÂLAIN (Mediolanum), 203-205. POMPÉI,
HIERAPOLIS, 456, 457-458. - arc de Caracalla, 498, 499, 502. - chapiteaux « italo-corinthiens », PTOLÉMAÏS,43,49,53,227.
EL ROMERAL, 336. MARBELLA, 336 et 337.
HôLSTEIN, 325 et 326. - capitole, 487, 490. 473. PUIG DE CEBOLLA, 334-335.
EL RUEDO, 337-338, 345 MARINO, 299, 302.
sq.
HYÈRES-LES-PALMIERS ( Olbia), 144. - « casa di Diana», 128-129.
- Acceptus », 83; « degli
domus « di
QATURA, 462-463.
ÉMÈSE, 494. MARSEILLE (Massalia), 490. Amorini Dorati », 61 ; « dell' Ancora
lTALICA, nova urbs, 150, 179-182, 182-183, - caseggiato « degli Aurighi », 126, Nera», 104; « di Apollo», 104; « della RAVENNE (Ravenna), 443.
EMPÛRIES (Emporion, Emporiae), 138-139, MARTRES-TOLOSANE, 323-324, 330.
184,482. 129; di Bacco e Arianna»,
« Calce», 31; « dei Capitelli Figurati »,
139-141, 144, 482. REGISVILLA (Regae), 33, 34.
MARZABOTTO, 33, 34. 129; « dei Dipinti », 130; « del 44, 46, 57, 293; « dei Ceii », 84-
EREZ DE LA FRONTERA, 482.
ENSÉRUNE, 142 et 144. Larario », 125-126, 129; « dei 85; « del Chirurgo », 30, 31, 39-40, REIMS (Durocortorum), 198-199.
KASSERINE ( Cillium), 418-419. MAYEN, 326.
Misuratori di Grano», 128; « del 41; « del Citarista », 54-55; « casa del 456.
ENTRAINS (Jntaranum), 203-204. RHODIAPOLIS,
MAYENCE (Mogontiacum), 483. Thermopolium », 125-126; « del Criptoportico » 70 ; « dei Diadumeni »,
LABARTHE- RIVIÈRE, 421.
ÉPHÈSE, 218-224, 459-460, 466, 483, 486, Serapide », 126-127. 42, 44, 45, 60; « dei Dioscuri », 42, RIMINI (Ariminum), 443, 475, 478.
LABASTIDE-D'ARMAGNAC, 330 et 333. MEIKIRCH, 327.
489,509. - case a giardino, 132-133. 43; « dell'Efebo », 27, 83, 106 sq.;« di ROME,
LABRAUNDA, 66, 486. MÉRIDA (Augusta Emerita), 184-185, 482. Euhodia », 83; « di M. Fabius Rufus », -
ESTE (Ateste), 97-98. - casette-tipo, 134. 68, 294; « del Fauno », 42, 45, 46-52,
Ara Pacis, 4 77.
LA CARIDAD (Caminreal), 141. MESGES (Le), 328. - arc de Septime-Sévère, 502; de
ESTRÉES-SUR-NOYE, 327. - 62, 72; « del Gallo », 31; « di
collège des Augustales, 510.
Titus, 499, 500.
LAGINA, 472. METZ (Divodurum), 192. Iasone », 108; « del Labirinto », 24,
FABARA (Saragosse), 451. -
MIIAS (Mylasa), 459.
domus « di Apuleio », 122 et 42, 43, 44, 52, 60, 64, 69; « del - area Palatina. 234.
FAENZA (Faventia), 475. LALONQUETIE, 332, 344. 123; « della Fortuna Annonaria », Meleagro », 64-65, 150; « del
482. MILET, 484, 486, 489-490. 123; « fulminata », 123. Menandro », 52 sq., 61, 70-71; « del - Auguraculum, 87.
FAVEROLLES, 414-415. LANGRES (Andematunum),
MODÈNE (Mutina), 396. -
Horrea Epagathiana et
Moralista », 68; «del Naviglio », 41; - « Bains de Livie », 244-246.
FISHBOURNE, 343. LANVÉJOLS, 451. « delle Nozze d'Argento », 40, 55 sq.,
MODERWIESE, 325.
Epaphroditiana, 128.
62 sq., 69-70, 75; « di M. Obellius
- basilica Aemilia, 485-493 de ;
(Odrang), 328 et 330, 343. LA QUINTILLA, 348.
FLIESSEM - insula « di Bacco fanciullo », Firmus », 23, 26, 40, 42, 62, 69; « di Neptune, 488.
434. MONCRABEAU, 330.
FORMIES (Formiae), 305-306. LAS CANTERAS (Séville), 130; « di Giove e Ganimede », D. Octavius Quartio », 104-105; « del - Caput Africae, 114.
MONS CLAUDIANUS, 512. 130; « delle Muse », 123-124; « delle Panettiere », 109-110; « di Pansa», 44,
FRADES (Sao Cucufate), 334. LAS HIES, 334.
Volte dipinte », 131-132. 52 sq. ; « di Pinarius Cerialis », 83-
- casa Romuli; 233.
LAURENTES (territoire des), 315-316. MONTE IATO (Jaitaz), 66-67, 139.
FRAGA (Lérida), 337.

INDEX 525
524 INDEX
 326. TOR MARANCIO, 321.
- pavillon néronien de l'Esquilin, SABRATHA, 418. STAHL,
- Champ de Mars, 423. SUDELEY-SPOONLEY WOOD, 328. TORRE ANNUNZIATA ( Oplontis), 301-302.
247-252. SAGALASSOS, 483.
- colosse de Néron, 505. - Porte Majeure, 393. SUSE, 478.
TORRE ASTURA (Astura), 303.
SAINT-ALBANS ( Verulamium), 195, 209-210.
- complexe pompéien du Champ - Porticus triplices miliariae, 245- 339. « TORRE DEL BRENY » anresa) 3 .5.
SAINT-ÉMILION, 331 et 333. TABARKA, (
de Mars, 232.
246, 248. TARQUINIA ( Tarquiniz), 37. TORRE LLAUDER, 346-347.
- SAINTES (Mediolanum Santonum), 482 et
domaine augustéen du Palatin, - Portique des Danaïdes, 234- 483,500. TARRAGONE (Tarraco), 259, 395,
416-417. TORRE DE PALMA, 346-347.
233-241.
237; de Metellus, 509; d'Octavie, 488,
- M. Aemilius Scaurus,
domus de 505; d'Octavius, 472.
SAINTjULIEN-LÈS-MARTIGUES, 413. Teramo (Jnteramnia Praetuttiorum), 473. TOURMONT, 324.
73, 74 Augusti; 238-
sq. ;
- pyramide de Cestius, 435-436. SAINT-LARY, 421, 422. TERMESSOS, 457-458. TRÈVES (Augusta Treverorum 1 2-1
239; August(i)ana, 183, 252- 421.
260; Aurea, 245-252, 302,505; de - Regia, 36, 233. SAINT-RÉMY-DE-PROVENCE ( Glanum), 145- TERRA CINE ( Tarracina),
516-517.
148, 412-413, 480.
M. Tullius Cicero (Cicéron), 74 sq.; de - Scalae Caci, 234. THAMUSIDA, 169, 199-200. TRIESTE (Tergestum), 473 47 .

Q Cicero, 508; de Clodius, 74 sq.,Gai et SAINT-ROMAIN-EN-GAL, 160-164, 189-190.

Tuscow (Tusculum), 291, 2 6-297 3 r.
233; Flavia, 252, 255, 485, 505; - « Sede del Diavolo», 450. THASOS, 43.
SAINT-SEVER, 330 et 333. 424.
Neronis, 243 ; Gaudentii, 117-
- « Stade » du Palatin, 258-260, THUBURBO MAJUS, 171, 172.
118; d'Hortensius, 233; de L. Licinius SAINT-ULRICH, 328 et 331. UMM-ELjIMEL, 215.
Crassus, 36, 73 sq. ; Liviae, 239- 491,502. THUY, 329.
- SAINTE-MARGUERITE, 328. UTIQUE ( Utica), 170, 171, 174.
240 ; publica, 234 ; de Q Seius temple d' Antonin et de Faustine, TIEFENBACH, 326. -L 'KEL- EEB. 3 5. 37
Postumus, 74,233; Tiberiana, 243-
.

487 497 d'Apollon in Circo, 482, 493,

·
SAMARIE (Sébastè), 215. VAISON-LA-ROMAINE, 144-145, 156-159
244; 244-245; grandes
Transitoria, 497: 498: 499, 502; d'Apollon Palatin,
TIMGAD (Thamugadz), 165, 166, 175-176,
161, 162.
\ ITIUCH. 3 .

pente septentrionale du SAMOS, 496. 200-201.

domus de la 238, 476; B du Largo Argentina, WOODCHE TIR, 342-343.
Palatin, 36, 37; de la zone du vicus 4 73 de Castor et Pollux in Circo,
·
SAN GUGLIELMO AL GOLETO, 397. TITELBERG, 325. VALDONEGA (Vérone), 101.
Patricius, 119 ; entre domus Publica et 516; de la Concorde, 494; du « deus VARIG NANO, 306-307.
XA: ?. ·
Colonia Ulpia Traiana 21 -211.
SAN PIETRO DI POLLA (Forum Popilliz), TNOLI (Tibur), 397, 432, 474-475.
clivus Palatinus, 76. Rediculus », 448; des Dioscures du XA: .rao 400, 456-457.
431-432. VELILLA DE EBRO ( Colonia]ulia Lepida-
,
- Forma Urbis Marmorea, 118 sq., Forum, 243, 484, 497, 498; du divus TIVOLI ( Villa Hadriana), 186, 321, 351,
517. Julius, 476,492; de Mars in Circo, 509; SANTA COLOMBA DE SOMOZA, 336. 363-377, 487, 490, 500, 512, 513, 514. Ce/sa), 142 et 143. YARHAI, 463.
temple du Quirinal, 487; rond du ZLITL ·, 452.
- Forum d'Auguste et temple de Forum Boarium, 472, 473, 477, 509,
SANTA CRUZ, 337. TONGRES (Atuatuca Tongrorum), 198. VERGINA, 32, 46, 66.
Mars Ultor, 476-477, 480, 484, 486, 510; de Saturne, 476, 492; de Sérapis, SANTA MARIA CAPUA VETERE ( Capua),
493, 494, 496, 497, 498; de César, 488; de Vénus et Rome, 488, 495, 411, 433 et 434, 478.
476; de Nerva, 485; de Trajan, 486, 505; de Venus Genetrix, 486, 497; de
489. SARAGOSSE ( Caesaraugusta), 433, 482.
Vespasien, 485, 502.
- Habitat du Janicule,121 ; du sud- - tetrastylum Augusti, 237.
SARSINA, 392, 404-406, 414, 478.
est du Portique de Livie, 120 ; sous 502.
l'église des Saints Jean et Paul, 116-117.
- tombeau de Bibulus, 401-402; de SBEITLA (Sufetula),

Caecilia Metella, 382, 429- SEPINO (Saepinum), 397, 432.

- Hadrianeum, 488, 489, 494, 495,
497,498.
- Horrea Margaritaria, 114.
- Horti Lucullani, 300-301.
431; d'Eurysacès, 409-410; des Haterii,
SESTINO (Sestinum), 407.
443, 446 sq., 464; des Paneratii, 450;
dit des Platorini, 397-398; des SÉVILLE (Hispalis), 179.
Rusticelii, 389; des Scipions, 384
sq. ; de Sulpicius Galba, 389; des
SIDÈ, 214-215, 461-462.

- insula de l' Aracoeli, 116; sous Valerii, 449. SIGA, 418.

l'actuelle galerie Colonna, 115. - triopion, 448. SILCHESTER ( Calleva Atrebatum), 210.
- lacus Orphei, 121. - trophées Farnèse, 500. SIRMIONE (Sirmio), 311-312.
- Mausolée d' Auguste, 428-429, - via Appia, 393-394, 406, 424-426, SMYRNE, 489.
432; d'Hadrien, 434-435. 438, 440; Nomentana, 450; Praenestina, SORDE-L'ABBAYE, 330.
- Meta Sudans, 245. 423-424, 426, 427; Statilia, 390.
- Via Lata, 115. SORIA, 337.
- Monte Testaccio, 178, 389.
SORRENTE (Cap de - Surrentum), 308.
- Navalia, 509. - Vigna Barberini, 256-258, 494.
SOVANA, 401, 402.
- nécropole sous Saint-Pierre, 450- - villa ad Gallinas, 351-353; de
451. l' Auditorium, 271-273; des Q,uintilii, Sousse (Hadrumetum), 172, 174.

- Palais de Domitien, 320; des Sette Bassi, 319-320. SPERLONGA, 304, 353-356.
183; Farnèse, 500. ROSELLE (Rusellae), 35-36.
SPOLÈTE (Spoletium), 478.
- Palatin, Vigna Barberini, 494. RUBIERA, 428.
STABIES (Stabiae,Castellamare di Stabia),
- Panthéon, 487, 498, 502, 512. SAARALTDORF, 326. 296, 302, 319.

526 INDEX