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GAZETTE DES ARCHITECTES ET DU llATIMENT.

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..\ngleterre ; mais comme elle n'a encore donn é lieu i\ allcnn Le nom de voûte semble indiquer une construction dont
grMd fait pn\tique, nous croyons inutile d'en enlrctenir plus les joints se dirigent vers un centre commun. Telle n'était
longtemps le lecteur. Il est clair que le sol à drainer dans ce pas toutefois la constitution des vorites romaines faites en
but ne doit pas être un sol de labour, si l'on veut obtenir menus matériaux maçonnés : les assises composant le corps
une eau saine. d'une vof1te romaine en maçonnerie brute gardent, de la
Résumant ce chapitre, nous dirons qu'il n'existe que deux nn,issance au sommet, l'horizontalité la plus exacie : à voir
espèces de sources, desquelles on peut tirer pratiquement ces assises marquées par leurs traces dans les déchirures des
toute l'eau potable nécessaire aux besoins cl' une ville ; ce ruin es, on songe presque in volontairemen t aux lignes de ni•
sont les ruisseaux ou sources de montagne, qui peuvent veau qui se dessinent quelqu efois avec un e netteté si parfaite
fournir des eaux naturellement saines et claires, mais dont la dans les coupes de terrains stratiliés. Une voûte s'élevait
destination à un tel usage exige toujours de gl'Os capitaux; comme un remblai à couches alternatives de cailloux et de
puis les eaux de fl euve ou de riviè re, qui, à l'invel'Se des mortier; et toute la difficulté consistait à ~ou tenir dans l'es-
eaux précédentes, sont plus économiquement aménagées pace l'amas de matériaux pendant la période de durcissement
dans ce but, mais dont la purification cause annuellement de des mortiers. Cette diITiculté était grave d'ailleurs, car la
grands frais d'entretien, sans compter encore la ·nécessité voûte ne devait sa stabllité qu'à sa structure monolithe; et
d'y mettre les eaux dans les tuyaux de la ville sous la pres- le moindre affaissement des cintres, laissant en porte-à,-faux
sion voulue au moyen de machines à vapeur, ces maçonneries mal consolidées, . les exposait à de désas-,
VELLEMA N 1 treuses ruptures.
(A ronlinuer.) Architecte et ingénieur.
Voici comment les Romains parvenaient à. résoudre cette
délicate question : au lieu de faire appuyer directement le
massif de leurs voûtes sur les cintres provisoires, les Romains
L' f:CO NOM IE
avaient soin d'interposer entre ces cintres et la voûte une
DANS LA CONSTRUCTION ROMAINE armature intermédiaire en briques. Taniot un réseau de
briques à larges mailles, une sorte de claire -voie maçonnée
PAn M. CHOISY
d'une légèreté extrême entoure les ciotres en charpeote et se
Ingénieur des ponts-et-chaussées 1•
substitue à ces cintres pour supporter les charges; tantôt le
Oo s'habitue trop volontiers à regarder les Romains cintrage provisoire est enveloppé dans toute son étendue pa1'
comme un peuple qui, disposant de richesses immenses, une couche de briques à plat. Dans l'un ou l'autre cas; atl
n'eut jamais à compter avec les moyens matériels, et put lieu de donner aux charpentes la force nécessaire pour porter
dédaigner ·sans scrupule les expédients que nous suggère les volumineux massirs de la vofHe, il suffit de leur donner
quelquefois l'insuffisance de nos ressources. La passion des la résistance qui convient au support du squelette essentiel-
grandes choses ne fut en elfet étrangère à aucune de leurs lement léger sur lequel s' élèveront les massifs. Doublée en
eotreprises; mais le génie des Romains sut concilier l'étendue elfet de cette armature en briques qni la revêt et la protège,
des projets et la facilité des moyens d'exécution; et, plus on la charpente provisoire se trouve à l'abri de toute actioo des=
étudie de près les restes de leurs monuments, plus on voit tructive; elle donnera son empreinte aux massifs, mais sans
se multiplier les artifices tendant, sinon à réduire la m,in- en subir le poids. Une fois en place, l'armature en briques
d'œuvre, du moios à la simplifier. Tandis que les archi- de li voûte en est devenue le vrai cintre : cintre essentielle-
tectes oot visé dans leurs conceptions d'ensemb)e à une ma- ment durable, qui se retrouve dans la masse des construc-
jesté d'elfet et à une durée dignes de la puissance du peuple tions, fait corps avec elles, et concourt, au même titre que
fl>tmùo, une pensée évidente de rigoureuse épargne les la maçonnerie brute, à la solidité et à la conservation de
guida dans l'exécution de toutes les parties : toujours ils l'œuvre.
Ce second cintrage en briques, ainsi incorporé aux
aspirèreot à réaliser, par l'emploi de procédés aussi faciles
massirs, coûte assurément plus cher que la portion de blocage
que simples, le double mérite d'une solidité parfaite et d'une
dont il tieot la place : mais combien ce surcroit de dépense
incomparable grandeur.
paraitra négligeable, si on le met eo par~llèle avec l'éco-
Éviter les iostallations temporaires, atténuer dans leurs
nomie qui en résulte sur la charpente prov,sorre 1 - El, dù
voütes les frais du cintrage, telle est l'idée dominante qui
reste, le surcroit de dépense, envisagé en lui-même, avait une
explique les combinaisons pratiques de leur architecture; et
bien médiocre importance.
c'est par l'étude des voûtes concrètes que cette idée peut être
Les matériaux dont les armatures se composent consistent
mise dans tout son jour. simplement en briques-de grande dimension, il est vrai-
t. Avaot de pul>Her l't:tudc qu 'il a consacrée b. cette question, M. Choisy o. mais dont la fabrication était peu dispendieuse au1 envinlns
ln.lié œ eujel dao• uoe conférence qu.'11 o faito à la Sociéte centrale dos urchl•
de !\orne.
\ec4e& dool \'analyte a paru dans le B1dlel.i11 meu111Wl de colto aocilit.é. C'ost
œue IIWy.c que oou, reproduiaooa , D'un autre côté, ces briques, malgré leur ~ prill;
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étaient employées avec une épargne , 1raiment remarquable, De celle superposition, résultait su r toute Yétendue du
Nous avons dit que les armatures des voûtes romaines étaient cintrage, comme une croûte protectrice, une sorte de vont.e
de deux sortes : tantôt elles étaient formées de briques légère, qu'on n'eùt pu décintrer aussitôt après son achève-
posées à joint• com·ergents, tantôt elles se réduisaient à ment sans courir le risque de la voir plier sous son poids, mais
une sorte de carrelage courbe appliqué sur les cintres. qui se raidit à mesure que les massifs s'élèvent, et devient
In diquons d'abord les principales variantes du premier enfin capable de soutenir à elle seule toute la partie haute
type : des blocages .
Les armatures à join ts convergents se composent ordinai- En elTet, l'obstacle qui se serait opposé ·au décintrement
rement de briques de deux dimensions : des briques carrées immédiat résidait moins dans la faibl e épaisseur de la croûte
de deux pieds antiques de cùté ( un peu moins de 0'",60), solide que dans la form e en plein cintre de sa section. Une
et des briques rectangulaires de deux pieds sur un demi- voù te en briques à plat serait stable à la double condilioa
pied (eaviron 0",15). d'être tracée suivant un profil en arc de cercle très-surbaissé,
Avec les briques rectangulaires on construisait des arcs, et d'être retenue d'une manière invariable en tre des culées
des anneaux. espacés de deux pieds d'axe en axe, et, au fix es; construite en plein cintre, elle acquerra la rigidité qui
moyen de grandes briq ues carrées de deux pieds de côté on lui manque, pourvu qu'une garn iture adossée aux: reins
rel iait ces anneaux deux à deux. - On obtenait ainsi autour vienne s"opposer aux elTets de nex ion et empêcher une couche
des cintres provisoires une sorte de cage à claire-voie, qui de maçonnerie aussi mince ùe s'affaisser sur elle-même. -
peut être considérée comme le modèle le plus complet de Ce dernier cas est évidemmen t celui de l'armature en briques
l'armalure à joints conyergents chez les Romains. à plat d,,ns une voùle romai ne.
Quelquefois on remplaçait celle enyeloppe des cintres par La voûte ne pesait point encore su r les cintres, que déjà
ua système d'arceaux indépendants les uns des autres et plus ses premières assises avaient englobé le carrelage jusqu'a
ou moias rapprochés. Ces arceaux étaient faits de briques un niveau plus ou moins élevé; et la partie réellement des-
rectaugulaires de om,15 sur 0m,60, auxquelles se mêlaient tinée à porter les charges, c'est-à-di re la partie agissante du
de distance en distance des briques carrées de Û'" ,60 sur Qm ,60; carrelage, se réduisan t dès lors à un simp le arc de cercle, se
ces dernières, dépassant à droite et à gauchel'arceau don telles présentait dans les meilleures conditions d'équ ilibre. Oo aurait
faisaient partie, établissaient entre l'armature et le corps des pu même :lce moment enleverle Clntrage en bois, et le trans-
blocages une liaison très-intime. porter au besoin sur un autre point : construire, en d'autres
Souvent, enfia, on groupait deux à deux des arceaux de termes, la voùle par fraction s et remployer le même cintre
briques de om ,ta sur 0'",60, en les rendant solidaires l'un de pour les diverses portions qui se succèdeat.
l'autre à l'aide de briques carrées de 0'",60 sur 0"',00 for- C'est là, en elTet, la marche que les Romains ont plus
mant entretoises. d'une fois suivis: et, pour s'en con vain cre, il su ffit d'observer
li est difficile de donner par uae simple description une que les briques d'une armature, au lieu de se poser en dé-
idée netle et complète de ces ingénieux agencements de briques: coupe et de constituer un carelagc à joinLS chevauchés, ont,
conteaton s-nous ici d'en indiquer le principe, et passons à au contraire, leurs join ts alignés, et se rangent simplement
l'examea sommaire du second mode de soutènement des les unes à côté des autres comme les carrés d'ua damier.
voûtes romaines : les armatures en briques à plat. Cette circoastance s'accorde bien avec l'idée d'une coastruc-
Ce mode de soutéoemeot se pratiquait de la manière tion par tronçons; car si l'on suppose le carrelage établi à
suivante : coupes chevauchées, chacun de ses tronçons se terminera en
Sur la su rface convexe des cintres, on appliquait une harpe, et l'on aura certaines sujétions à subir lorsqu'ils·~-
couche de ces grandes briques carrées ùout les dimensions gira <le raccorder l'un d'eux au su ivant ; les anciens, suppn-
latérales ont été précédemment indiquées, et dont l'épaisseur mant les liaisons, faisaient disparaitre du même coup toutes
était ordinairement de ◊'",Olt à 0'",05, les difficultés de raccordement.
Ces grandes briques, maçonnées au moyen d'excellent Quant à l'économie sur les cintres, elle est évideale: il
plâtre ou de mortier a prise rapide, fo.isaiem sur toute la con- suffisait, d'après une remarque déjà faite, que la cbarpeatc
,,exité du cintrage une couche mince et sans lacunes, qui provisoire fùt en état de soutenir le poids de l'un des deux
épousait la forme de l'intrados, et présentait, ainsi que nous carrelages; la première couche de briques sert de cintre pour
l'avons dit tout à l'heure, l'aspect d'un dallage courbe. construire la seconde, et les deux ensemble fool comme une
Ce carrelage constituait à lui seul toute l'armature de la ossature rigide surlaquelle parlera le poids eatier de la maçoa-
voûte; plus souvent on lui superposait un autre dallage tout nerie brute.
semblable, mais construit en briques de moindre dimension, Passons aux dispositions de détail et au, \'ariantes du
et qui formait sur le plaacher courbe des cintres une deu- système.
xième enveloppe soudée à la première par l'intermédiaire Quelquefois on mêlait aux briques à plat doat est fait le
d'un lit de plâtre ou de 1Qo1·tier, second carrelage quelques briques de champ, formant comme
r.AZE TT E DE S ARCH IT ECTES ET DU BATIMEN T.
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des lancis dans la masse des blocages. Souvent enfi n, on ~no tri buno dev ra être di sposée pou r l'oxéculi on do mo rceaux . d&
réduisait le second carrelage à une série de côtes en peti tes mu sique religieuse .
briques dirigées en manière de couvre-joints le long des . Le clocher dol'fa pouvoir co nteni r tro is cloches , la plus grand e d'en-
joinlS du premier dallage. 11 arrirait même qu'on se contentàt Y1 ron 4,000 kilog rommos.
d'appliquer une petite briq ue scellée au plàtre sur les points U.1~c '.iorlog:o nvcc ses ca dran s cl ov rn lrouvc r place dans lo clocher.
L t•ghso do\'ra être pour\'UC d'appareils d'éclairage au gaz et do
où l'effet d'un cboc ou bien d' une excessive pression eût été clin uffo go,
le plus redouta.ble, c·est - à -dire au sommet com mun où L'église de vra com prendre :
'fiennent se réunir quan·e briques contiguës de l'armature. •I " Un oratoire pour les services do la sema ine avec dos siérros pour
0
Ces armatures en briques à plat ont été d'u n emploi •15 0 personnes ;

extrêmement général ch ez les anciens : les Thermes de Cara- 2° Un e sacristie sc rvnn t aux rOur;ions du consistoi re oL arant une
superficie d'cn,,iron 40 mùl rcs ca rrés.
cal/a et la Vitln llndriaun nous en oITrc nt Ies plus remar-
Le consistoiro no fixe pas le stylo 11 ad opt.er, les concurrents devront
quables exemples. Du reste l'emploi des briques à plat dans loulefoi s no pas perd re do vue qu 'il 5'3git d'une égli se chrétienne proles-
les route, n'est pas entièrement sorti de la pratique des tanle.
constructeurs italiens : les YOthes en arc de cloitl'e qui ornent Lo so l éta nt co mpo.sô do Lcrrcs rnpporlées, les fondations seront à
les palais de la Rome moderne sont pour la plupart construites calcul er ii uno profondeur de 7 mètres.
en carreau.< à plat ; l'intrados est formé d'une co uche unique Toules les fa ç,ades seront en pi crr~s de taille do grùs bi garré, posées
sur li t de ca rri ll rci tous les ornemcnls on stuc, terre cuite, etc., so nL
de briques reliées les unes aux autres au moyen de plàtre; le excl us.
reste est un blocage de construction très-grossière. Les Les plans seront dessinés ü l'échelle do ,f centimètre par mêtrc, Jes
oarriers italiens donnent à ce genre d'ouvrages le nom de fa çad es et les coupes à l'échelle de 2 centimùl res par mlltre.
, o/ie a/la wlterrmlll ; quelquefois ils le désignent sous le nom Chaque projet se ra accompagné d'un dev is est imatif ; les prix à
eIJlteSSÎf de rolte a f oglio. appliquer sero nt ceux clu borde reau cles travaux do la rillo de Stras-
bourg . .
Lo ma ximum de la dépen se sera cle 800, 000 fr. Cette somme dev ra
comprendre l'édifice complétement achevé, avec ameublement, orgue,
appareils do chaulîa gc et d'éclairage.
PROGRAMME DU CONCOU RS
Le jury exa minera les devis pou r se co nvainc re de leur sincéri té et
OUVE RT Poun LA
pourra mettre hors de concours tou s les projets pour lesquels la dépen so
dépasse rait les 800,00 0 fr. fi xés ci-dess us.
RECONSTRUC TIO N DU TEMPLE-NEUF Le projet et lo devis dev ront porter une épigrapho et dcvronl êlro
accompagnés d'une enveloppe cachetée con tenant le nom et l'adresse du
A ST R ASD OUBG. concu rren t.
Tous les projets devro nt êLre rem is au plus tard le 3,t janvier 4872
~ coosisloire du Temple-Neuf1 à Strasbourg, fait appel à tous les chez M. le Président du consistoire du Temple -Neuf , alîranchis e t
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tedes pour la production de projets de rccouslruclion do son ôoli so 1 cachetés.
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mceodiêe le î4 août ·1SiO. • Tous les projets seront ox:posés pendant quinze jour:; , après lesq uels
_L'emplaœment sera celui du bâtiment détruit , rêduit par lo nouvel le j ury statuera sur les prix à décerner.
ahgncmeot. Ces prix consist ent en :
l 'êdifice don nera vers l'ouest sur la place du Temple-Neuf1 vers lo 4° Un premier pri x do 5,000 fr.;
eid ill.r la rue du mème nom ; du côté du nord et de l'est, il est adjacent 2° Un seco nd prix do 2,000 fr.;
aux ~ars et bâtiments du gymnase protesl.ant. 3° Un troisième prix do 4,ooo rr.;
Uo plan <ll':i lieux est joint au pro" rammc. Les projets couronn és resteront la propriété pleine et entière du
, L'édi Gce à reconstruire éta nL une égli se protcslanl c, il csl avant t.out consistoire, qui aura la füc ult0 de les util iser comme bon lui semblera.
n~ ~i re que les exigencc.i du cull e protesta nl so ient compléWmcnt Lo consistoire se réserve exp ressément le droit de faire exécuter les
&alülàites el que, princi palement, la disposi lion soit toile que le pasteur travaux par un architecte de so n choix.
Jr,irla.ot, soit en cha ire, soi l à l'autel, puisse élro vu et compris dans Lo jury so compose de sept membres, savoir :
loutes les parties de l'édifice. !'Il. lo Président du consistoire,
_L'autel devra avoir une place centrale et à prox imil é do la chaire, l'IJ. DœswrLLWALD, architorte, inspecteur général dos monuments his-
mais il ne sera pas placé dans un chœur, qui est inulilo pour lo cullo toriques,
protestant. l'tr. QuESTEL, architecte du Palais do Versailles,
Uoe place surfisante sera ménagéo devant l'autel pour contenir facile- l'if. SEYPP.n, architecte,
lllenl ~ personnes. Trois mombres du consistoire.
En cas d'insuffisance du concours, le jury pourra no décerner que
L'6diGce devra contenir des sié~cs pour %,000 porsonnos; une partie
l'un ou l'autre des prix, los fra ctionner ou même n'en pas décerner du
de ces plaœs pourra so trouver dans des tribunes. Des stalles sépar6os et
tout.
convenablement placées devront êtro ménagées pour les pasteurs et
le, lDembres du r.onsistoiro. Ces stalle• seront au nombre de !O.
L'église détruite avait eootenu les pha grandes orgues do Stras-
boarg; il est à désirer que tes orgues du nouvel édiflce se rapprochent,
oom.me ampleur et beauté, autant que ,possible, des anciennes. Blies ----------------- - - - - - - - -
de,ront pouéder ~O regialres. 1'&811, - J. ot.a1,s , 11iu a u1•u• , '7, aua •• u,T- ■ a ■ on. - (10iil

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