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PROBLEMATIQUE
Dans la culture populaire, une expression bat son plein « l’habit ne fait pas le
moine mais on reconnait le moine à son habit ».
Car il est vrai que l’aspect extérieur, la première impression dit-on, est l’indice principal
pour juger un objet donné, définir sa fonction, son but et sa raison d’être. En
architecture d’intérieur, quoi d’autre que la façade pour donner les premiers éléments
de critique et de compréhension d’un bâtiment.
En effet, la façade étant le premier élément visuel que l'on aperçoit lorsque que l'on
regarde un bâtiment, elle joue un rôle considérable d’expression et de démonstration,
notamment dans les bâtiments publics qui sont destinés à porter un message en ayant
par la même occasion un impact sur l’ambiance et l’esthétique de l’espace intérieur.
Chaque nation qui constitue notre espace planétaire est posée sur une culture. Un
peuple sans culture est certainement déjà perdu pour n’avoir pas gardé ce qui
représente, reprend les traits de son histoire et donne un aperçu sur son atmosphère
sociale, ses valeurs et ses croyances par notamment, son Architecture. En effet,
l’architecture d’intérieur représente jusqu’à nos jours une des voies considérables
d’expression et de démonstration d’une culture, Notamment, dans la rénovation des
bâtiments publics d’une importance capitale, qui portent des messages forts et
importants faisant référence à la culture et qui créent une originalité.
Malheureusement dans notre pays, en général, cela se fait d’une autre manière quand
il s’agit de retoucher les bâtiments publics parce que l’ignorance des procédés pouvant
permettre l’intégration des éléments de culture dans la composition de nos façades
n’est pas prise en compte.
A la suite des constats énoncé ci haut, nous allons nous attarder sur ces questions
afin de mieux appréhender notre problématique.
2. HYPOTHESES
Dans le souci de vouloir recadrer les normes et surligner les possibilités de remise à
neuf par des profondes transformations des bâtiments publics en République
Démocratique du Congo, nous pensons que la composition de façade en ralliant
fonction et identité dans la rénovation serait des éléments qui nous aideront à atteindre
l’objectif que nous nous assignons.
Ainsi dans notre étude, nous préserverons l’âme du bâtiment tout apportant un
plus-value en respectant les normes architecturales.
Aussi nous procèderons à l’intégration des éléments culturels dans la
composition de la façade pour rallier fonction et identité dans la rénovation du
centre culturel congolais.
C’est un sujet qui revêt un intérêt particulier en ce sens qu’il met en exergue le rôle et
l’importance de rallier l’identité culturelle et la fonction du bâtiment dans la composition
d’une façade. L’identité culturelle entendue comme valeur sociétale et la fonction
comme structuration du bâtiment.
2
4. OBJECTIF DE L’ETUDE
5. DELIMITATION DU SUJET
Cette étude a été rendue possible grâce aux méthodes historique et descriptive
appuyé par les techniques documentaire et d’observation directe.
Nous avons lu des ouvrages répondant à notre sujet dans les bibliothèques de la
place, le recours à l’internet a été d’une grande importance.
SUBDIVISION DU TRAVAIL
3
Chapitre 1 : PROCESSUS DE CONCEPTION D’UNE FACADE DANS UN
BATIMENT
La façade constitue l’une des faces de son volume, depuis le sol jusqu’à la corniche
ou le bas de la toiture. En théorie, un volume simple possède 4 faces.
La façade doit être le point central du bâtiment. Il n'a pas besoin d'être grand et flashy,
mais il doit avoir une qualité intrigante. La conception doit s'adapter à la période, aux
conditions météorologiques et au climat de la région, ainsi qu'aux styles et matériaux
de construction existants.
1
Memento, Lecture architecturale du bâti,paris, Ed. ercature, 2002, p.24
4
Une composition symétrique (horizontale ou verticale) inclut de centrer un sujet
principal ou de cadrer deux sujets similaires, chacun étant placé de
façon symétrique par rapport à l'autre en fonction d'une ligne imaginaire séparant
l'image en deux parties égales.2
Les tracés régulateur et harmonique sont deux méthodes utilisées en architecture pour
déterminer les proportions et les formes d'un bâtiment.
Le tracé régulateur est une méthode de dessin qui utilise des règles géométriques
pour créer des proportions régulières et uniformes. Cette méthode utilise
généralement des carrés et des rectangles pour organiser l'espace, en veillant à ce
que les dimensions de chaque partie du bâtiment correspondent à une proportion
2
Memento ibidem p. 29
5
spécifique par rapport au tout. Elle est souvent utilisée pour créer des bâtiments
symétriques.
Le tracé harmonique est une méthode de dessin qui utilise les principes
mathématiques de la proportion dorée pour créer des formes équilibrées et
harmonieuses. La proportion dorée est un ratio mathématique de 1,618 : 1, qui est
considéré comme esthétiquement agréable à l'œil humain. Cette méthode est basée
sur l'idée que les instruments de mesure de la nature peuvent être appliqués à la
création de formes architecturales. Les architectes utilisent cette méthode pour créer
des bâtiments dont les proportions sont esthétiquement gratifiantes, équilibrées et
harmonieuses.
Ces deux méthodes de dessin ont des applications différentes selon les besoins de
chaque projet. Leur utilisation dépend des principes esthétiques et fonctionnels que
l'architecte souhaite appliquer à son ouvrage.3
Figure 2 proportions
C’est le point de rencontre entre l’art et les mathématiques, elle désigne les différents
rapports des objets et des espaces qui constituent une structure bien définie.
3
A. Proctor Group Ltd, Protocole de façade, Québec, Ed 2019 p. 56
6
La proportion est un principe central de la théorie architecturale et un lien important
entre les mathématiques et l’art. C’est l’effet visuel des relations des différents objets
et espaces qui forment une structure entre eux et avec le tout. Ces relations sont
souvent régies par des multiples d’une unité de longueur standard appelée
« module ».
Les proportions en architecture sont la façon dont les différentes parties d'un bâtiment
sont mesurées et liées entre elles. Les proportions sont utilisées pour créer une
harmonie visuelle, équilibrer les formes et les espaces et affecter la perception de la
taille, de la forme et de la fonction du bâtiment.
Les proportions sont souvent appliquées en utilisant des ratios mathématiques. Par
exemple, la proportion dorée est un ratio mathématique qui est souvent utilisé en
architecture et en design. La proportion dorée est un rapport de 1,618 : 1, qui est
considéré comme une proportion agréable à l'œil et est souvent utilisé dans la
conception de bâtiments, de meubles et d'autres objets.
D'autres ratios mathématiques peuvent également être utilisés pour créer des
proportions harmonieuses, tels que les proportions 1:1, 2:3, 3:4 ou 4:5. Ces
proportions peuvent être appliquées à la hauteur, la largeur, la longueur et la taille de
tous les éléments qui composent un bâtiment.
En outre, la proportion peut également être créée en fonction des dimensions du corps
humain. Les proportions humaines peuvent être utilisées pour déterminer la taille des
passages, la hauteur des seuils, la taille des ouvertures et la largeur des espaces de
circulation.
Les proportions aident à déterminer les dimensions appropriées pour chaque partie
d'un bâtiment, en créant ainsi une harmonie entre ces parties. Les proportions bien
équilibrées aident également à renforcer la fonctionnalité d'un bâtiment et à améliorer
la perception de l'espace.4
Le terme grec d’analogie pourrait indiquer une symétrie comprise dans son sens
géométrique, mais elle était avant tout identifiée à son sens de la proportion, de
l’harmonie et de la perfection, recherché en particulier dans la construction des
temples (en grec). En fait, cette harmonie pourrait correspondre à la symétrie
4
Ibidem p.57
7
géométrique utilisée pour l’harmonisation du temple, comme en témoigne l’adoption
de l’opisthodomos, qui avait pour fonction de rendre le bâtiment sacré parfait et
harmonieux (rarement utilisé comme lieu couvert) utilisé pour les offres et les produits
votifs). De plus, l’analogie est directement liée à la commeasurability (c.-à-d. Le fait
qu’un objet peut être mesuré) d’une partie du temple par rapport à ses autres parties
et par rapport au temple lui-même. Pour cette raison dans les temples grecs est adopté
le module, qui représente le diamètre de base des colonnes, qui est multiplié et donné
comme une mesure d’une autre partie du temple (par exemple, la hauteur de la
colonne dans l’ordre dorique devait être entre six et sept modules).
Le « De Architectura »
Vitruve, dans le troisième livre de son traité De Architectura, écrit:
«La conception des temples est basée sur la symétrie, dont la méthode doit être
scrupuleusement respectée par les architectes: la symétrie vient de la proportion qu’on
appelle analogie en grec: la proportion consiste dans la commensurabilité des parties
individuelles de l’œuvre entière, à la fois avec Cette commensurabilité est basée sur
l’adoption d’un module fixe et permet l’application de la méthode de symétrie Aucun
temple ne peut avoir un design rationnel sans symétrie et sans proportion, c’est-à-dire
sans avoir une relation proportionnelle exacte avec les membres d’un corps humain
bien formé. »
Dans la dernière phrase, le temple dorique est lié à un homme, à cause de sa majesté
et de sa majesté. Vitruvius compare également les deux autres ordres principaux,
l’ionique et le corinthien, respectivement à la femme et à la fille, toujours en relation
avec leurs caractéristiques.5
5
Op cit p.57
8
L’homme a étudié les proportions pendant des siècles et des rapports
mathématiques ont étés développés qui ont dérivés des proportions existant
dans la nature.
Une version simplifiée de la section dorée, en vrai il ne s’agit pas d’une règle a
proprement dite, c’est plutôt une règle empirique associée au graphique, elle est
considérée comme l’esthétique proportionnellement idéale.
La divisions proportionnelle d’un format rectangulaire sont divisée en une grille de neuf
unités égales.
2.1.2 L’EQUILIBRE
L'équilibre est un concept clé en architecture qui peut être appliqué au niveau de la
conception globale et à celui des détails. Il s'agit de créer une harmonie visuelle entre
les éléments d'un bâtiment pour que sa forme, sa structure et sa fonction puissent être
perçues comme cohérentes.
L'équilibre peut être atteint en utilisant une variété de techniques. Par exemple, la
symétrie est une technique courante utilisée pour atteindre l'équilibre visuel. Cela
implique de créer une image miroir de chaque côté de l'axe central pour que le
bâtiment apparaisse parfaitement équilibré. Cependant, l'équilibre peut également être
atteint de manière asymétrique, en utilisant une combinaison de formes, textures,
couleurs et contrastes pour créer un équilibre visuel dans l'ensemble de la conception.7
6
K, LYNCH, Lecture morphologie du système de façade, Dunod, Paris, 2003, p110
7
Ibidem p.112
9
fenêtres de différentes formes peuvent être utilisées pour créer une présentation
visuelle à la fois variée et équilibrée.
Enfin, l'équilibre peut également être créé en utilisant l'espace lui-même. Les
architectes peuvent utiliser des vides et des pleins dans leur conception pour créer
une dynamique et une énergie entre les espaces et les formes qui les entourent, ainsi
que pour définir des zones fonctionnelles claires. L'objectif ultime de l'équilibre en
architecture est de créer un bâtiment ou une structure qui soit harmonieux, fonctionnel
et apprécié par les personnes qui l'utilisent et le regardent.
Les proportions en architecture sont la façon dont les différentes parties d'un bâtiment
sont mesurées et liées entre elles. Les proportions sont utilisées pour créer une
harmonie visuelle, équilibrer les formes et les espaces et affecter la perception de la
taille, de la forme et de la fonction du bâtiment.
L'équilibre est l'un des principes les plus importants de la conception architecturale car
il aide les architectes à créer des structures uniques en termes de fonctionnalité et de
visuel. Il existe différents types d'équilibre : équilibre symétrique, asymétrique et
radial. Dans cet article, nous explorerons ces 3 types d'équilibre en architecture,
fournirons différents exemples de construction pour chacun d'eux et parlerons de
certains facteurs clés qui contribuent à l'harmonie dans la conception.8
1. Équilibre symétrique
Le type d'équilibre le plus simple est l'équilibre symétrique, également appelé équilibre
formel. L'équilibre symétrique se produit lorsque les éléments d'un côté d'un axe
central se répètent de l'autre côté comme une image en miroir.
8
Ibidem p 112
9
Op.cit. p.113
10
Figure 3 palais du peuple
1. Équilibre asymétrique
10
Ibidem p.113
11
Figure 4 tour de l'échangeur
2. Équilibre radial
Se produisant autour d'un point central, l'équilibre radial est une technique de
conception souvent utilisée dans les bâtiments circulaires ou ronds. Par exemple, les
dômes, les rotondes et les amphithéâtres circulaires présentent un équilibre radial.
Les architectes préfèrent l'équilibre radial pour donner aux bâtiments des
caractéristiques telles que l'unité et l'intégralité. Par conséquent, il convient aux
bâtiments qui symbolisent l'unité, la centricité et l'exhaustivité.11
L'équilibre architectural est l'une des méthodes de base utilisées par les architectes
pour créer des structures impressionnantes depuis des milliers d'années. Cependant,
il existe différentes manières d'atteindre cet équilibre et des dizaines de facteurs
peuvent aider les architectes à concevoir des structures équilibrées.
11
Ibidem p.114
12
Dans cette section, nous fournirons quelques facteurs principaux qui contribuent à
l'équilibre de l'architecture. Ces facteurs sont la proportion, la symétrie ainsi que la
masse et le volume.
Proportion
Le premier facteur est la proportion qui fait référence à la taille et à l'échelle des
éléments de construction ainsi qu'à la manière dont ils établissent une relation les uns
avec les autres et avec l'ensemble de la structure. Une conception équilibrée est celle
qui présente une proportion agréable et harmonieuse dans les éléments de
construction.12
Symétrie
Un autre facteur qui contribue à l'équilibre dans la conception des bâtiments est la
symétrie. Il fait référence à la vue d'éléments répétitifs de part et d'autre d'un axe
central. Les bâtiments symétriques ont deux séquences identiques d'éléments de
construction, avec la même taille, le même emplacement et la même forme.
Masse et volume
L'équilibre dans l'architecture est une question de décisions de conception sur les
échelles supérieures comme la masse et le volume ainsi que les détails. La masse
indique le poids physique d'un bâtiment, tandis que le volume indique la quantité
d'espace qu'il occupe.
12
Op cit p. 114
13
2.1.3 NOMBRE
Nombre d’or, divine proportion, section dorée, les appellations sont diverses et variées
pour désigner ce rapport entre deux dimensions homogènes. Mathématiquement, il
s’agit du rapport de deux dimensions choisies telles que le rapport de la somme des
deux longueurs sur la plus grande soit égal au rapport de la plus grande des longueurs
sur la plus petite (A+B/A=A/B). A ne pas confondre avec Pi, rapport du diamètre d’un
cercle sur son périmètre.
Le nombre d’or est un rapport assez simple en soi, mais qui inspira nombres de
scientifiques, d’artistes ou encore d’ingénieurs.13
Désigné par la lettre φ (phi), le nombre d’or vaut approximativement 1,618 033 988 7.
C’est le moine franciscain italien Luca Paciolu qui le met en avant pour la première fois
en le surnommant « propriété divine » et en lui consacrant un manuel de
mathématiques. Il s’agissait pour lui d’un idéal venu du ciel.
13
D. FLETCHER Composition architecturale et typologie inédit p56
14
Ibidem p. 58
14
Mais le nombre d’or est également omniprésent dans les domaines de l’architecture et
de la construction…
Ceci est par exemple le cas pour le Parthénon. Le temple aurait été construit selon les
règles de l’harmonie grecque et donc en fonction de la proportion dorée. Quelques
auteurs affirment que sa façade serait en fait contenue dans un rectangle d’or, c’est à
dire un rectangle construit selon le rapport défini ci-dessus.15
Au Moyen Âge, les bâtisseurs utilisaient une règle particulière appelée la règle des
« maîtres de l’œuvre ». Elle était composée de 5 longueurs inégales représentant des
dimensions du corps humain (paume, palme, pied, etc.). Le rapport entre chacune de
ces dimensions et celle qui la précède est égale au nombre d’or.16
Mais il ne faut pas croire que le nombre d’or n’est plus utilisé de nos jours. Au XXème
siècle encore, la proportion dorée inspirait constructeurs et architectes. L’exemple le
plus important de cette influence est sans nul doute le travail de l’architecte Le
Corbusier. Il fut le seul à véritablement théoriser le nombre d’or dans son métier, en
reprenant l’idée de Vitruve et en appliquant les dimensions du corps humain à celles
des bâtiments. Il invente alors un système de normalisation nommé « le Modulor ». La
« machine à habiter » est née. Il revendique alors l’instauration de l’harmonie au sein
des bâtiments grâce à l’utilisation du tracé régulateur, c’est-à-dire une échelle
construite sur la suite de Fibonacci. Il ne s’agit pas de créer mais bien d’harmoniser et
15
Ibidem p. 58
16
Op.cit. p.59
15
d’équilibrer. Le Corbusier utilisa son système pour une partie de ses conceptions
comme La Cité Radieuse à Marseille ou la Chapelle Notre-Dame-du-Haut à
Ronchamp.
Le nombre le plus connu en architecture est le nombre d’or ou proportion dorée, qui
est une proportion mathématique qui se retrouve dans la nature et le monde bâti.
Ces nombres peuvent être utilisés pour créer des motifs visuels et structurer les
éléments de la conception.
L’utilisation des nombres en architecture est basé sur les principes de la géométrie et
de la géométrie sacrée, qui sont des théories qui lient l’architecture a la spiritualité et
à la religion. Les architectes peuvent utiliser les nombres pour créer l’harmonie entre
l’homme et la nature, et pour créer un ordre et une structure visuelle dans leur
conception.
La suite fibonacci est une série numérique 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34, 55, 89, 144. Est
générée par la règle …
Chaque nombre est la somme de deux nombres précédents, la série des proportions
s’obtient en additionnant les deux derniers nombres de la suite.17
17
Ibidem p. 59
16
2.2.4 LA FORME
En architecture, la forme est un objet ou un bâtiment en trois dimensions qui est perçu
par un spectateur dans l’espace et dans le temps et rendu possible par l’action de la
lumière et de l’ombre.
Elle fait référence à la structure et à la disposition d’un bâtiment ou d’un objet, c’est un
aspect essentiel de la conception architecturale, car la forme d’un bâtiment peut avoir
un impact sur la fonctionnalité, son attrait est souvent influencé par divers facteurs tels
que le contexte culturel, historique, sociale et technologique.
Il peut également être déterminé par une considération pratique telle que l’utilisation
du bâtiment, du climat et des méthodes de construction. La relation entre la forme et
la fonction est une notion clé en architecture car la forme d’un bâtiment doit être
soutenu. Elle peut être décrite également à la fois comme bidimensionnelle : forme et
tridimensionnelle : volume.18
Forme primaire
Le cercle : une courbe plane dont chaque point est équidistant d’un point fixe à
l’intérieur de la courbe19
Figure 6 le cercle
Le triangle : figure plane limitée par trois cotes et ayant trois angles20
18
Op.cit. 120
19
Dictionnaire LE ROBERT ed lerobert, paris p .489
20
Dictionnaire LE ROBERT ibidem p.801
17
Figure 7 le triangle
Le carré : figures planes ayant quatre cotes égaux et quatre angles droits21
Figure 8 le carre
21
Dictionnaire Larousse, Ed larousse paris 2003 p.300
18
Solide primaire
Figure 9 la sphère
Figure 10 cylindre
22
Dictionnaire Larousse ibidem p.536
23
Dictionnaire Larousse op.cit. p. 396
19
La pyramide : polyèdre ayant une base polygonale et de face triangulaires se
rencontrant en un point ou un sommet commun.24
Figure 11 pyramide
Le cube : un solide prismatique délimité par six cotés carre égaux, l’angle entre
deux face adjacente dont un angle droit.25
Figure 12 le cube
24
Ibidem
25
Dictionnaire Larousse, ed laurousse ; paris 2003, p342
20
bâtiment. Il consiste à définir les éléments architecturaux tels que les portes, les
fenêtres, les colonnes.26
Un rectangle dynamique est une figure à angle droit à quatre côtés (un rectangle )
avec une symétrie dynamique qui, dans ce cas, signifie que le rapport d'aspect (largeur
divisée par hauteur) est une valeur distinguée dans la symétrie dynamique , un
système de proportion et un design naturel méthodologie décrite dans les livres de Jay
Hambidge . Ces rectangles dynamiques commencent par un carré , qui se prolonge (à
l'aide d'une série d'arcs et de points de croisement) pour former la figure souhaitée,
qui peut être le rectangle d'or (1 : 1,618...), le rectangle 2:3, le double carré (1:2), ou
un rectangle racine 27
Rectangle racine
Un rectangle racine est un rectangle dans lequel le rapport du côté le plus long au côté
le plus court est la racine carrée d'un entier , tel que √ 2 , √ 3 , etc. [2]
Le rectangle racine 2 (ACDK sur la figure 10) est construit en prolongeant deux côtés
opposés d'un carré jusqu'à la longueur de la diagonale du carré. Le rectangle racine-
3 est construit en prolongeant les deux côtés les plus longs d'un rectangle racine-2
jusqu'à la longueur de la diagonale du rectangle racine-2. Chaque rectangle racine
successif est produit en étendant les côtés les plus longs d'un rectangle racine pour
qu'ils soient égaux à la longueur de la diagonale de ce rectangle
Le rectangle racine-3 est aussi appelé sixton , [6] et ses côtés courts et longs
sont proportionnellement équivalents au côté et au diamètre d'un hexagone . [7]
26
Idem
27
F. GUIMARD, histoire de l’architecture de l’antiquité a nos jours, inédit p 85
28
F. GUIMARD, ibidem p. 85
21
Rectangle racine-φ
Jay Hambidge _ _
29
F. GUIMARD ibidem, p.86
22
Illustration de Caskey en 1922 de la propriété selon laquelle un rectangle racine N se
divise en N rectangles réciproques de mêmes proportions. [8]
Les 12 orthogones de Wersin
Selon Wolfgang von Wersin 's The Book of Rectangles, Spatial Law and Gestures of
The Orthogons Dedicated (1956), un ensemble de
12 orthogones spéciaux (dugr. ορθος , orthos ,"droit" [9] et γονια , gonia , "angle" ;
"une figure à angle droit", qui, par conséquent, est rectangulaire et tétragonale [10] ) a
été utilisée historiquement par des artistes, des architectes et des calligraphes pour
guider le placement et l'interaction des éléments dans un dessin. [3] [11] Ces
orthogones sont :
Carré (1:1 ou 1 : √ 1)
Diagone (1 : √ 2)
Hecton ou sixton (1 : √ 3)
Quadra double (1:2 ou 1 : √ 4)
Hémiolion (2:3)
Auron (le rectangle d'or , 1 : φ )
Hémidiagone (1: ½ √ 5)
Penton (1 : √ φ)
Trio (1: ⅔ √ 3)
Quadriagone (1 :(1+ √ 2) /2)
Biauron (1:2φ)
Bipenton (1:2 √ 5-2 √ 5)
Le livre de Wolfgang Von Wersin comprend une copie extraordinaire du texte de
l'année 1558 ( Renaissance ), avec des diagrammes de sept des 12 orthogones et
une invitation du passage à prêter une attention particulière car les "anciens"
architectes croyaient que "rien n'excède ces proportions" comme "une chose de la plus
pure abstraction." [13]
23
Les 12 orthogones, lorsqu'ils sont formés ensemble, créent une unité entière : un carré
qui se développe en un double carré. [14]30
Le plus populaire parmi les ortogons est peut-être l' auron ou rectangle doré , qui est
produit en projetant la diagonale qui va du point médian d'un côté d'un carré à l'un des
sommets opposés, jusqu'à ce qu'il soit aligné avec le point médian.
Deux des plus compliqués de ces chiffres sont; le penton , de proportion 1 : √ φ est lié
à la section de la pyramide d'or , le plus grand côté du bipenton est égal au plus court
multiplié par les deux tiers de la racine carrée de trois, le plus grand côté
du biauron est √ 5 - 1 ou 2τ fois la plus courte.
Le quadriagone est apparenté à la diagonale en ce sens que son côté le plus long est
produit en projetant la diagonale d'un quart de carré. Le trion a la hauteur d'un triangle
équilatéral et la largeur du côté. Le côté le plus long de l'hémidiagone (1:½ √ 5 ) est la
moitié de celui du rectangle racine-5 et est produit en projetant la diagonale d'un demi
carré jusqu'à ce qu'il soit perpendiculaire à l'origine.
Outre le carré et le double carré, le seul autre rectangle statique inclus dans la liste est
l’hémiolion, qui est produit en projetant à 90° ou 180° la moitié du côté d'un carré.
Marcus Vitruvius Pollio, connu sous le nom de Vitruve, est un architecte romain qui
vécut au 1ier siècle av. J.-C. (on situe sa naissance aux alentours de 80 av. J.-C. et
sa mort vers 15 av. J.-C.1). Son prénom Marcus et son surnom (cognomen) Pollio sont
eux-mêmes incertains.
30
F. GUIMARD, op.cit. 89
24
C'est de son traité, De architectura, que nous vient l’essentiel des connaissances sur
les techniques de construction de l'Antiquité classique.31
Principalement connu pour ses écrits, Vitruve était lui-même architecte. Dans
l’Antiquité romaine, l’architecture était entendue comme un vaste domaine qui
comprenait la gestion de la construction, le génie civil, le génie chimique, la
construction, le génie des matériaux, le génie mécanique, le génie militaire et
la planification urbaine. Frontin mentionne Vitruve dans le cadre de la standardisation
de la taille des tuyaux.32
Le seul bâtiment attribué à Vitruve est une basilique achevée en 19 av. J.-C. Elle a été
construite selon ses dessins et sous sa direction à Fanum Fortunae, aujourd’hui la ville
moderne de Fano6. La basilique de Fano a disparu totalement, si bien que son site
même est encore incertain malgré plusieurs tentatives de localisation. La
transformation observée à l'époque chrétienne de basiliques civiles
romaines en églises à plan basilical, suggère que la basilique antique a pu être
intégrée à l’actuelle cathédrale de Fano.
31
Ibidem p.97
32
G. de tours, Vitruve-maufras ,edit Panckoucke,paris, 1848 ; tome 1 p. 96
25
- La beauté (venustas) fait référence à la qualité esthétique du bâtiment. Un bâtiment
doit être esthétiquement agréable et harmonieux en tenant compte de son
environnement et de la culture dans laquelle il est construit.
Ces trois éléments sont étroitement liés, et un bâtiment bien conçu doit avoir un
équilibre entre eux. Le principe de Vitruve est toujours d'actualité aujourd'hui et est
considéré comme une référence pour les architectes modernes.33
Vitruve a démontré qu’à travers l’homme de Vitruve que la structure du corps humain
dans un rapport proportionnel égal a phi comme suit :
33
G. de tours, Vitruve-maufras ,edit Panckoucke,paris, 1848 ; tome 1 p. 96
34
Ibidem p.97
26
2.2 CHOIX DES MATERIAUX
Le choix d’un matériau se fait sur un compromis entre ses propriétés, et les contraintes
qu’il doit satisfaire.
- Aptitudes à la coupe
- Aptitudes au soudage
- Aptitudes au collage
Capacité de valorisation :
La valorisation d’un matériau consiste à en tirer une valeur en fin de vie (réutilisation,
recyclage, incinération). Elle permet d’éviter l’épuisement des ressources pour le
matériau, de diminuer l’impact carbone et de réduire les coûts.
C’est la somme des coûts nécessaires pour produire la pièce (matière première,
transformation, énergie, main d’œuvre, transport…) et pour la recycler (coût de
valorisation).
27
2.2.1 PIERRE NATURELLE
La pierre naturelle est un matériau de construction constitué de la roche d’où elle est
extraite. Elle se distingue des produits manufactures tels que les blocs de béton ou les
briques d’argile, qui sont appelles pierre artificielle.35
Il s’agit principalement d’un mélange d’argile et de sable moulé puis cuit à 1 200
degrés. La couleur jaune ou rouge de la brique en terre cuite s’explique donc par la
présence de l’argile.
Le revêtement en terre cuite pour la façade est avantageux car il est résistant au feu,
il régule l’humidité, il a une grande isolation.36
35
T. HERWOG, R.krippner, werner lang, Construire des façades, ed. C maillard, bruxelle,
2028.p 50
36
R KAYEMBA, technologies des matériaux ; inédit, académie des beaux-arts, Kinshasa p.18
28
2.2.3BETON
Type de béton :
Béton armé
Le béton armé est un matériau composite qui est constitué de béton et de sections
d’acier qui allient les résistances à la compression du béton. Il est utilisé comme
matériau de construction.
Les armatures des bétons armés peuvent varier dans leur composition : acier carbone
et acier inox Les barres d’acier peuvent atteindre environ 12m de long et leur diamètre
peut varier entre 5 à 50mm.
Le béton est un matériau très résistant en compression, mais faible en traction et au
cisaillement. Pour compenser ce déséquilibre, on incorpore dans la masse de béton
des barres d’armature destinées à reprendre ces efforts.
Béton Désactivé
Le béton désactivé est un béton coulé de manière a faire sortir les graviers en
surface après séchage, il est composé de ciment pur, d’eau et des granulats, après
la coulage nous appliquons un désactivant pour enlever les particules de ciment en
surface de la dalle, cela donne l’impression d’avoir une allée en gravier sans les
graviers qui s’éparpillent sans arrêt.
Béton drainant
Le béton drainant consiste à évacuer les eaux de pluie dans la terre, il nécessite une
base portante drainante. Il requiert la mise en place de géotextile, et d’un produit
minéralisant, et surtout la mise en place de joints de dilatation tous les 20m².37
37
Ibidem p.19
29
Béton fibré
Le béton fibré est un béton dans lequel sont incorporées des fibres synthétiques ou
métalliques. Comme pour le béton armé, les fibres renforcent le béton. Il permet une
plus grande rapidité et une plus grande facilité de mise en œuvre du fait de la
suppression de la mise en place du ferraillage et une limitation de la fissuration grâce
au grand nombre de fibres dispersées dans le béton.38
Béton précontraint
Techniques qui consistent à tendre (comme des ressorts) les aciers constituant les
armatures du béton, et donc à comprimer, au repos, ce dernier.
Dans la pré-tension (le plus souvent utilisée en bâtiment), les armatures sont mises en
tension avant la prise du béton. Elles sont ensuite relâchées, mettant ainsi le béton en
compression par simple effet d’adhérence. Cette technique ne permet pas d’atteindre
des valeurs de précontrainte aussi élevées qu’en post-tension.
La post-tension consiste à disposer des câbles de précontrainte dans des gaines
incorporées au béton. Après la prise du béton, les câbles sont tendus au moyen de
vérins de manière à comprimer l’ouvrage au repos. Cette technique, relativement
complexe, est généralement réservée aux grands ouvrages (comme les ponts)
puisqu’elle nécessite la mise en œuvre d’encombrantes « pièces d’about » (dispositifs
mis en place de part et d’autre de l’ouvrage et permettant la mise en tension des
câbles).
Béton projeté
Le béton projeté est un béton qui est projeté à grande vitesse sur une surface au
moyen d’air comprimée. La force de l’impact sur la surface compacte le matériau ce
qui l’empêche de s’affaisser ou de couler. Le béton projeté a des propriétés similaires
à celles d’un béton ordinaire de composition similaire et mis en place de façon usuelle
si ce n’est en fait qu’une méthode de mise en place différente. Cette méthode permet
d’éviter l’utilisation des coffrages, elle ne nécessite qu’une seule surface de support et
peut être utilisée sur des surface courbes et irrégulières.
Il existe deux procédés pour faire du béton projeté, le procédé par voie sèche et celui
par voie humide :
Le procédé par voie sèche est le plus utilisé pour les réparations. Les matériaux
secs, c’est-à-dire le ciment et les granulats, sont incorporés directement dans une
canalisation, où ils sont transportés par l’air comprimé jusqu’à la lance. L’eau sous
pression est introduite dans le mélange à la sortie de la lance.
38
Op.cit. p.21
39
Ibidem p.20
30
Le procédé par voie sèche a l’avantage de pouvoir être arrêté et reparti à tout
moment durant les travaux, Car le béton étant sec dans la lance il ne risque pas de
se solidifier. Des résistances élevées peuvent être facilement obtenues avec ce
procédé puisqu’il permet d’atteindre de faibles rapports eau/liant. Le désavantage du
procédé sec est que le dosage de l’eau dans le mélange se fait directement à la
lance, par le lancier, ce qui complique le contrôle de la qualité.
40
Le procédé par voie humide implique qu’un béton ou un mortier soit pompé de façon
conventionnelle et projeté à haute vitesse contre une surface réceptrice en utilisant
de l’air comprimée ajoutée à la lance. Le procédé par voie humide est surtout utilisé
lorsque les volumes à produire sont importants. Le contrôle de la qualité est plus
simple avec ce procédé, puisqu’en utilisant un béton conventionnel, le dosage des
constituants du mélange est connu.
Béton prêt à l’emploi
Il s’agit de béton préparé en centrale, et livré par camion toupie, il est prêt à la mise
en œuvre sur site sans ajout.
2.2.4 BOIS
Le bois est un matériau naturel d'origine végétale. Il est constitué par un tissu
végétal formant la plus grande partie du tronc des plantes ligneuses. Le bois assure,
chez la plante, le rôle de conduction de la sève brute des racines jusqu’aux feuilles et
le rôle de soutien mécanique de l'arbre ou de l'arbuste. Il sert aussi parfois de tissu de
réserve.
40
Ibidem p.21
31
PRINCIPALES ESPÈCES EXPLOITÉES
les métaux sont des matériaux dont les atomes sont unis par des liaisons
métalliques. Il s'agit de corps simples ou d'alliages le plus souvent durs, opaques,
brillants, bons conducteurs de la chaleur et de l'électricité.42
PRESENTATION COMMERCIALE
41
Rapport stratégique et développement intégré et durable dans la
filière de bois dans le bassin du Congo, Kinshasa, p.24
42
R KAYEMBA, technologies des matériaux ; inédit, académie des beaux-arts, Kinshasa p.25
32
Cornière
Fer plat
Tubes carrée de différentes dimensions
Tôle noir
Tôle galvanisée
Tuyau métallique non galvanise de différentes dimensions
Tuyau métallique galvanise de différentes dimensions43
2.2.6 VERRE
TYPE DE VERRE
Verre trempé : Le verre trempé, aussi appelé verre sécurit ou encore verre
sécurité fait partie des vitrages de sécurité. En effet, ce type de verre
est très résistant et peut absorber les chocs. Le verre trempé est utilisé
dans la maison, dans une entreprise ou dans un commerce pour les portes
en verre, les parois de douche, la crédence cuisine, crédence salle de
bain… En portes, en baies vitrées, en vitrines ou en panneaux, le
verre trempé garantit une sécurité et une luminosité optimale.44
43
Ibidem p. 26
44
Ibidem 26
33
Figure 18 verre trempée
45
Op.cit. p.27
34
Figure 20 verre armée
2.2.7 plastique
Les matières plastiques sont des matériaux obtenus par polymérisation de composés
(éthylène, propylène, styrène…) issus principalement du vapocraquage
d’hydrocarbures eux-mêmes provenant de la distillation du pétrole. Il en existe de très
nombreux types qui se présentent sous des formes variées.
35
Les revêtements en plastique pour les façades sont idéales parce qu’ils sont résistants
aux chocs, a la rupture et aux fissures.46
Nous pouvons en effet constater que les signes contenus dans l’architecture ou
générés par elle sont d’autant plus créateurs d’images et d’idées que la monumentalité
et la tridimensionnalité de celle-ci ne permet pas une lecture englobant l’ensemble de
l’objet. « L’architecture prend sa place dans la circulation généralisée des informations
46
Ibidem p.28
36
; elle tient en fait un discours du consensus. Par un travail combinatoire sur les signes,
elle évoque la mémoire commune et rappelle les valeurs dominantes de la société »47
Figure 23 symbole
Le symbole, sur terre. Les signe ou l’animal totem occupe nt depuis toujours une place
importante murs des grottes étaient couverts de peintures d’animaux et ils avaient tous
des significations particulières à l’époque de la préhistoire déjà ; ces dessins étaient le
14 la vie 14 reflet de la relation forte qui liait alors l’être humain à l’animal. Aussi bien
dans quotidienne que dans la faune des grandes richesses sont à découvrir en Afrique
parce que la chasse a fait partie de ce continent d ’où certaines sociétés traditionnelles
tirent une partie très variable de la faune au contact du quel elles vivent.
Les animaux sont riches en symboles, en messages ainsi que d’interprétation qui
accompagne les hommes depuis toujours.
47
A. BARNARD & J. SPENCER, Encyclopedia of Social and Cultural
Anthropology, London & New York, Routledge, 1998, p.291
48
A. BARNARD & J. SPENCER, Encyclopedia of Social and Cultural
Anthropology, London & New York, Routledge, 1998, p.292.
37
Ce symbole constitue une base importante des relations entre êtres humains. Sur le
continent africain l’animal totem est un concept dont les origines sont tirées des
peuples anciens et de leurs croyances, en particulier des peuples amérindiens et
africains.
Ensuite nous avons le grand et puissant léopard représente l’un des emblèmes du
pouvoir et de l’autorité dans nombre de culture africaines en particulier congolais ou
sa peau peut être l’attribut de la royauté, là c’est le totem par excellence parce que
celui-ci est exploite de toute les façons possible l’équipe national du football de la
capitale porte son nom. Mais il a aussi été très exploité par certains dirigeant comme
vêtement symbolisant la pouvoir souvent arborer chez le feu président Mobutu Seseko
l’emblème du pouvoir et autorité. Ses symboles représentent des éléments de l’histoire
de la capitale qui permettent de comprendre son aménagement tout en ayant une
fonction mémorielle, ça peut être les masques pour exprimer certains caractères
mystiques. Lhomme interprète ces symboles et leur donne un nom. Il se définit
également comme un symbole. Le designer choisi délibérément d’utiliser ces
symboles pour lier différents section afin de refléter leur message d’unité, comme par
exemple sur cette image que nous ferons ci-dessous ;
Chez les luba, les trois cercles représentent l’être suprême, le soleil et la lune. Cette
combinaison de cercles symbolise la continuité irréductible de la vie. La croyance
populaire veut que plusieurs cultures primitives craignent les éléments, mais en fait les
peuples africains tirent une certaine force de la continuité de la nature, de son cycle
un échange de saisons et de la succession du jour et de la nuit.
49
Ibidem p.294
38
La deuxième image symbolise l’Union de toutes les créatures et confirme que
tout est relie dans l’univers. Les peuples d’Afrique en générale et congolais en
particulier entretenaient un rapport étroit avec la nature.
Le nœud, selon les Yaka, est une autre forme d’expression de l’union du monde
et de ses créatures. Dans la culture Yaka, ce symbole sert à protéger la maison
et la propriété d’une personne.
2.5 MOTIFS
Un motif est la répétition intentionnelle des formes, des lignes ou d’autres éléments de
conception. Les motifs apparaissent généralement sur le papier peint ou les tissus,
mais peuvent apparaître n’importe où dans la lumière ou d’autres éléments de
conception d’une maison, même dans l’utilisation de la lumière et d’autres éléments
de conception.
50
J M. FLOCH, Petites mythologies de l ’ œil et de l ’ esprit. 58 Umberto
Eco, La structure absente, 2 e ed., paris, Dunod, 2001, p. 290
39
Motif ethnique
Motif architecturale
En architecture, un motif ou ornement est une partie décorative utilisée pour embellir
des parties de bâtiment ou de mobilier intérieur, etc… Dans la tradition classique
l’ornement se décline à partir des ordres d’architectures. L’ornement peut être ciselé
40
dans la pierre, le bois ou un métal précieux, forme avec du plâtre ou de l’argile, ou
imprimée sur une surface comme ornement appliqué.51
51
T. FREDIGUERZ , C ongo Eza / art africalia , 2 e 13 . Ed., Paris, Roulant books,
1996, p. 98.
41
CHAPITRE II: PRESENTATION DU CENTRE CULTUREL CONGOLAIS LE ZOO
Le centre culturel congolais le zoo se situe dans la commune de la Gombe sur l’avenue
kasa-vubu en face du jardin botanique.
La salle était divisée en trois parties : la première était réservée uniquement aux
colons, la deuxième était réservée aux expatriés belges et aux administratifs et la
troisième était réservée aux ouvriers. Le choix et l'emplacement du lieu permettaient
aux colons de se rendre facilement aux spectacles car Rwakading délimitait la ville de
la cité.
À l'époque du régime MPR, les célébrités importantes venaient à la ville sur invitation
du Marechal Mobutu pour donner des performances dans la salle de fête. Cela a
continué jusqu'à la création de la salle de Mont-Ngaliema.
La salle de fête de la ville a été abandonnée, mais une étudiante de l'institut national
des arts a rencontré le feu Marechal Mobutu lors d'un meeting au stade du 20 Mai pour
lui exprimer son inquiétude quant au manque de lieu pour les activités culturelles. Le
Maréchal Mobutu donne son consentement pour que l'Institut National des Arts la
récupère avec l'aide des Français. Le bâtiment a été géré par l'Institut National des
Arts en 1970, mais il a ensuite été transféré au Ministère de la Culture en 1980, et le
Ministère de la Culturel fera qu’en 1993 l’on crée Le Centre Culturel Congolais le Zoo,
elle garde son appellation jusqu’à ce jour.
42
II.2. FONCTION ET ROLE D’UN CENTRE CULTUREL
Un centre culturel est l'endroit où la culture et les citoyens se rencontrent. Avant tout,
c'est un espace ouvert à tous pour se rencontrer, échanger, réfléchir, agir et créer. 52
Les activités qu'ils mènent peuvent inclure des spectacles, des concerts, des stages,
des ateliers, des projets participatifs... généralement développés avec des partenaires.
Des activités variées qui visent à :
L’échange :
Ça concerne l’échange des cultures, les impressions des différents publics. Et ceci
permet de s’ouvrir au monde, aux régions et à la vie. C’est la vraie raison d’être de
l’équipement culturel53
Accueil et orientation :
C’est le premier espace que les visiteurs auront à franchir pour accéder au centre
culturel congolais c’est pour cette raison que l’espace accueil a un traitement
particulier, il contient une réception auprès de laquelle l’usager peut se renseigner,
s’informer et s’orienter.
52
P. GERARD, Approche programmatique d’un centre culturel, Bruxelles, Alice
jeunesse p. 46
53
Ibidem p.47
43
Bibliothèque publique : Elle est à destinée ; à des ouvrages sur la culture
générale, artistique, littéraire, historique, du divertissement des lectures ainsi qu’à
leurs études. Elle est organisée pour travail individuel ou en groupe.54
Innovation et créativité
Nous présenterons le centre culturel congolais dans son ensemble, avec ses défauts
et ses avantages. Nous avons créé une fiche technique pour résoudre les problèmes
que nous avons découverts dans un bâtiment lors de la rénovation :
a. Le hall
b. Une bibliothèque
c. L’intendance
d. Les sanitaires
e. Une salle polyvalente est destiné aux théâtres et aux spectacles
54
Op cit p. 48
55
Ibidem p. 49
44
II.4.4 ETAGE
La façade
Notre bâtiment an une façade rectangulaire avec des colonnes en béton et des
colonnes métalliques qui soutiennent le port devant la salle de spectacle. La façade
est rectangulaire avec quatre colonnes en béton pour la stabilité.
45
II.5. PROBLEMATIQUE DE LA FAÇADE
Le hall
Le hall Le zoo du centre culturel congolais remplit un rôle double en tant que salle de
réception et d'exposition d'œuvres d'art. Sa particularité principale est que ses murs
sont recouverts de bambous.
Figure 30 hall
Au niveau du hall, il y a également une porte d'accès à la salle de spectacle avec des
éléments décoratifs avec des motifs ; des gravures de masques ancestrales.
46
Figure 31 porte d'entrée de la salle de spectacle au niveau du hall d'accueil
ETAT DU HALL
47
La bibliothèque
La seule pièce qui est actuellement intacte et pas encore endommagée est la
bibliothèque du centre culturel congolais, qui est aménagée avec des meubles pour
placer des livres et une grande table avec des chaises pour lire.
Figure 33 bibliothèque
Figure 32 porte de la bibliothèque
Sanitaires
48
Salle de polyvalente
Le centre culturel congolais le zoo utilise la salle polyvalente pour organiser diverses
activités telles que le théâtre, la dance, les spectacles, les chants...
Elle comporte trois compartiments, ainsi que la scène. À l'époque de sa création, ces
trois compartiments avaient été créés pour séparer les hommes blancs du premier, les
hommes noirs riches du deuxième et les hommes les plus démunis du dernier.
Au niveau de la scène, nous pouvons remarquer une ouverture qui permettait aux
souffleurs de parler à la personne sur scène lorsqu'elle avait du mal à se souvenir de
son script. Il y avait également des ouvertures au niveau des murs qui servaient
d'aération, et des points lumineux au bas des murs pour s'assurer que les personnes
ne trébuchaient pas lorsque la pièce était plongée dans le noir.
49
Figure 39 emplacement point lumineux
Figure 38 marches pour atteindre la scène
A l’étage, nous avons la pièce principale qui faisait de régie et a été réaffecter en
bureaux.
50
Les deux autres pièces étaient destinées au bureau mais compte tenu de notre souci
d’avoir un centre culturelle fonctionnel et dans les normes, nous allons revoir les
bonnes dispositions dans notre troisième chapitre ou nous allons exposer en long et
en large.
51
Eau stagnante Absence d’évacuation d'eau au sol et
étanchéité défaillante
52
Verre des fenêtres cassés
Compte tenu de l'état dans lequel nous avons trouvé le site, nous ne sommes pas
certains que le bâtiment soit entretenu correctement, car il y a des recoins dans le
bâtiment qui accumulent de la saleté partout, et pour faire bonne figure, l'entretien ne
se fait souvent que dans le hall et la bibliothèque, qui sont actuellement les lieux le
plus fréquentés du site. Ce manque d'entretien est principalement dû à la négligence
du chef du site.
53
II.8. ORGANIGRAMME D’UN CENTRE CULTUREL
Zone administrative
Bureau du chef
Bureau de gestion
Zone d’accueil et d’orientation
Hall d’accueil
Zone de formation
Bibliothèque
Zone de loisir et exposition
Salle de spectacle
Zone d’apprentissage
Atelier
54
II.10. BILAN DE SURFACES
PIECES DIMENSIONS
HALL 80 m2
BIBLIOTHEQUE 85 m2
SANITAIRE 38 m2
SALLE DE SPECTACLE 460 m2
INTENDANCE 19 m2
BUREAU 1 25 m2
BUREAU 2 22.5 m2
BUREAU 3 21.756 m2
SOUS SOL POLE NORD 169 m2
SOUS SOL POLE SUD 81 m2
DEGAGEMENT 5.7 m2
LOCAL POUBELLE ET 105.25 m2
GROUPE
TOTAL 1111,506 m2
Pour conclure ce deuxième nous avons présenté le site dans l’état dans lequel in est
actuellement, son état d’entretien, le bilan de surface, les différentes entités qui la
compose et autres.
55