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TOME I
Gildas S.
1
AVANT-PROPOS
Gildas S. Mathématiques
2
Léonard De Vinci
Gildas S. Mathématiques
3
SOMMAIRE
1. Langage mathématique……………………………….4
2. Méthodes de démonstration…………………………..10
3. Résolution de problème……………………………….11
4. Ensembles infinis……………………………………...22
5. Topologie de ℝ………………………………………..26
6. Exercices de synthèse…………………………………33
Gildas S. Mathématiques
4
1. Le langage mathématique
I. Rappel de cours
1) a) Définition des mathématiques
Les mathématiques constituent une science dont l’activité est de
résoudre des problèmes portant sur les grandeurs en analyse, algèbre et
géométrie (contenu) avec une démarche hypothético-déductive afin
d’apporter les solutions aux problèmes rencontrés dans les autres
domaines (finalité)
: ∈
R= ∶ < −1
: 0 < −1
= −1
<
é ∃ ∈ , <
Gildas S. Mathématiques
5
‘’Donc’’
‘’par conséquent’’
Point méthode
Comment distinguer un langage courant d’un langage
métamathématique ?
Si l’énoncé en question est convertible en langage formel, il
s’agit d’un métalangage. Sinon, il s’agit d’un langage courant.
Comment différencier un terme d’une formule ?
Un terme n’a pas de valeur de vérité
(Exemple : on ne peut pas dire que le nombre 2 est vrai ou
faux !!!)
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6
Quelques exercices
Solution
i. -. = -1 (sans commentaire !)
ii. f est une application de E vers F veut dire que f est une fonction de E
vers F et que tous les éléments de E ont une image dans F
De plus f est un injective signifie que
∀ , / ∈ 0, (12( ) = 2(/)3 => ( = /))
5 6;7⟶9
:↦6(:)
< Ʌ (∀ ∈ 0, ∃ ∈ >, 2( ) = ) Ʌ ( ∀ , / ∈ 0, (2( ) = 2(/) ⟹
( = /))
DDDDDE + @ BG
iii. Les points A, B et C sont alignes ∃ (∝, @) ∈ ℝ², ∝ BC DDDDDDE = 0
DE
Remarque : A, B et C sont alignés n’est pas équivalent à : ∃ H ∈ , BC DDDDDE =
DDDDDE
HBG
En effet dans le cas où A=C et A≠ C, les points A, B et C sont alignés
Pourtant ∀ k∈ , BC DDDDDE ≠ HBG
DDDDDE
Gildas S. Mathématiques
7
ii.
• Langage courant : ‘’Donc’’, ‘’il s’en suit que’’ ; ‘’comme’’ ; ‘’soit
à présent’’ ; ‘’cela veut dire que’’ ; ‘’la preuve est faite’’
• Métalangage :
‘’x n’est pas adhérant à A’’
‘’x possède alors un voisinage V qui ne rencontre pas A’’
‘’ [B̅ Est voisinage de x’’, ‘’x est quelconque’’
‘’ [B̅ Est voisinage de chacun de ses points ‘’
‘’Il est ouvert’’
‘’ B̅ Est formé ‘’
‘’B, fermé’’
‘’ [B Est ouvert et est inclus dans [A’’
‘’ [B est ouvert et est inclus dans [A’’
‘’ x n’est pas adhérant à A’’
• Langage formel : ( ∈ [B̅ ); (V ⊂ [A); (A ⊂ B)
(B̅ ⊂ B), (A ⊂ B̅)
Réponses
`a : C
`, : B
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8
X X x
X x
X x X
X
x X x
Solution
1) E = % a ; , ; c ; d ; a ; , ; , &
F = % a ; , ; c ; d ; e ; a ; , ; ,&
E∩F = % a ; , ; , &
E–Fg a; ,; c; dh ;F–E=% a; ,; c; d ; e&
E∆>=% a; ,; c; d; a; ,; c; d; e&
E U F = % a ; , ; c ; d ; a ; , ; ,; a ; ,; c ; d ; e&
2) ∀ ∈ $, (∀ ) 1( ∈ $)Ʌ ( ≥ 2)3, ∃ . , = ∑. .
.
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0 5 proposé
N m n Les termes et les formules
1. 2x² + 3x
2. g(x) = 2x² + 3x
3. IN – {0.1} = IN* - {1}
4. (D) // (D’)
a a
5. op , =
,
6. IN – {0}
.(.qa)
7. ∑.rsa =
,
8. (-r )r∈tu
9. 1 + 1 = 2
10.∀ ∈ $, ∃ ∈, ,
− (4 + 1) + 4 ,
+2 =0
Solution
Termes : 1 ; 6 ; 8
Formules : 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 7 ; 9 ; 10
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10
Méthodes Principes
La déduction En supposant que P est vraie, on
démontre que Q est vraie et on
conclue que (P=>Q) est vraie
Le détachement PɅ (P=>Q))≡ Q
La substitution Si (∀ ∈ 0, w( )) p ∈
0 N w ( p)
Autres méthodes
Méthodes Principes
Démonstration par absurde ( ℸ w => (` Λ ℸ`)) ≡ w
Récurrence (P ( p ))
Λ (∀ ≥ p ,
w( ) ⟹ w( + 1))
é ivalent à (∀ ≥
p , w( ))
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3. Résolution de problèmes
1) Catégorisation des problèmes
On distingue essentiellement 2 types de problème en
mathématiques : les problèmes de démonstration et les problèmes
de détermination
- Problème de démonstration
Ce genre de problème consiste à donner une preuve qui vient valider
une proposition donnée
Ce problème commence souvent par : ‘’démontrer que’’, ‘’prouver
que’’, ‘’justifier que’’, …..
- Problème de détermination
Ce genre de problème consiste à trouver un ensemble vérifiant une
certaine condition
On le repère par les expressions
‘’Déterminer’’, ‘’construire’’, ‘’identifier’’,……
- Identification du problème
- Recherche des solutions
- Conjecture
- Mise en forme des solutions
Solution
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• Conjecture
La calculatrice affiche
• Calcul de lim -
r→ qƒ
Posons l = lim -
r→ qƒ
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• Expression graphique
Soit f : x ⟼ √2 + et (†) sa nombre représentative
Soit (∆) la droite d’équation y = x
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On a : a ≤ ≤ / et : a ≤ ≤/
a ≤ ≤/
Donc ‰
−b ≤ − ≤ −
Solution
On sait déjà que ∀ x, y ∈ , f(x+y) = f(x) + f(y)
Pour prouver que f est linéaire il reste à prouver que ∀ ∝ , ∀ ∈
, 2(∝ ) = ∝ 2( )
Raisonnons par disjonction des cas
- Pour ∝ ∈ $
Démontrons par récurrence sur ∝ que ∀ ∝ ∈ $, ∀ ∈ f (∝ ) =
∝ 2( )
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15
Pour ∝ ∈ `
•
On a ∝ = avec ∈ ℤ et / ∈ ℤ∗
‘
Donc a = ∝ /
Puisque ∈ ℤ, de ce qui précède, on a : f ( )= 2( ) alors
f ( ∝ / ) = 2( )
Donc bf ( ∝ ) = 2( )
•
On en déduit que f ( ∝ ) = 2( )
‘
Soit f (∝ ) = ∝ 2( ). ∀ ∝ ∈ `, ∀ ∝ ∈ IR
- Cas ∝ ∈
IQ est dense dans IR. Donc il existe une suite (- )r ∈ tu à valeur dans
IQ telle que lim - = ∝
r→qƒ
∀ ∈ IN, - ∈ IQ donc après ce qui précède ∀ ∈ IN, ∀ ∝ ∈ IR,
f(Un ) = - 2( )
En passant à la limite dans cette égalité, on a :
Exercice 4
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3 x ≡ 1 [5]
Résolvons dans N le système ‰
2 x ≡ 3 [7]
3 x ≡ 1 [5] 21 x ≡ 7 [35]
Donc ‰ => ‰
2 x ≡ 3 [7] 10 x ≡ 15 [35]
21 x ≡ 7 [35]
=> ‰
20 x ≡ 30 [35]
Réciproquement on a:
x ≡ -23 [35] => x + 23 est un multiple de 35.
x ≡ −23 [7]
=> ‰
x ≡ −23 [5]
2x ≡ −46 [7]
=> ‰
3x ≡ −69 [5]
2x ≡ 3 [7]
=> ‰
3x ≡ 1 [5]
Donc l’ ensemble des solutions de ce système est l’ensemble des x ∈ ℕ, x = 35k
– 23 (k •ℕ *)
S = {35k – 23, (k • ℕ *) }
On pose X =∑. . . , Y = ∑. .
.
et Z = XY = ∑. n. .
les décompositions en
base p des naturels X , Y et Z
Relation entre n. , . et .
Solution
On a : X = p + a p + , , + c
c
+⋯
Y= p+ ap+ , ,+ c
c
+⋯
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Donc XY = p p +( p a + a p) p+( p a+ a a+ , p)
,
+( p c + a , + , a + c p)
c
+⋯
On a : p p = p p + p
Donc XY = p + p p +( p a + a p) p+( p , + a a + , p)
,
+⋯
XY = p + ( p + p a+ a p) p+( p , + a a + , p)
,
+( p c + a , + , a + c p ) +⋯
Problème
Soit A et B deux points du plan. Démontrer qu’il existe un point C є [AB] tel que
¡¢ ¡£
= (0)
£¢ ¡¢
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Résolution
• Analyse
¡¢ ¡£
Supposons l’existence d’un point C ∈ [AB] tel que =
£¢ ¡¢
----------------------- -------------------
A x C B
Posons AC = x: on a BC= AB – x
: ¡£
(E) s’écrit =
¤£x: :
Ce qui donne : ²+AB -AB² = 0
Cette équation est une équation de second degré en dont le
déterminant ¥= 5AB² ≥ 0
xaq√e
On prend sa solution positive = AB
,
DDDDDE = HBC
Donc BG DDDDDE où k=xaq√e
,
• Mise en forme de la solution
DDDDDE = xaq√eAB
Soit C le point tel que BG
,
xaq√e
On a : C ∈ [AB] car 0 ≤ ≤1
,
¡£ , aq√e
De plus, = = (1)
¡¢ xaq√e ,
xaq√e cx√e
Et BC = AB – AC = AB – AB = = BC
, ,
¡¢ xaq√e , aq√e
Donc = AB x = (2)
£¢ , 1cx√e3¡£ ,
¡¢ ¡£
(1) Et (2) permettent d’écrire =
£¢ ¡¢
DDDDDE =
• En conclusion, le point C du segment [AB] tel que BG
xaq√e
AB est tel
,
¡¢ ¡£
que = .
£¢ ¡¢
1. On pose C= A+B=¨. .
.
; relation entre ., /. ..
2. On pose D= AB = ¨. .
.
; relation entre ., /. ..
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Résolution
1. A= p + a + , , + ⋯ + . . + ⋯
B= /p + /a + /, , + ⋯ + /. . + ⋯
A+B = p + /p + ( a + /a ) + ( , + /, ) ,
+⋯+( . + /. ) .
+⋯
Remarque :
On est tenté à dire que p = p + /p ; a = a + /a ; … ; . = . + /. ; …
Mais il ne faut surtout pas le faire car en base , il faut que . < ; . < ;
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20
ck=rk=ak+bk+qk-1-pqk (0≤r0<p)
2°) (Vu)
©
Problème : Valeur de sin ( )
e
Pour construire un pentagone régulier, on trace un cercle † de centre O et de
rayon R. On prend [PQ] un diamètre quelconque du cercle. On place un point A
sur (†) tel que (OA)ª(PQ). On nomme I, le milieu du segment [OP]. Le cercle de
centre I passant par A coupe [PQ] au point J.
Faire une figure puis :
1.) En posant c=AJ le côté du pentagone régulier, trouver une relation entre
R et c.
©
2.) En déduire la valeur de sin ( ).
e
Résolution
Figure
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√exa
AJ2=OJ2+OA² =R²¯( )² +R²
,
ex√e ex√e
AJ²= ² .Donc AJ= R°
, ,
ex√e
c= R°
,
©
2°)Valeur de sin ( )
e
² = ,© ³ ² = ©µ
On a : C±G . Alors ´±G
e e
Dans le triangle rectangle OHC en H,
© ¶¢ ¢ ¢
On a : sin ( ) = = car ´G =
e «¢ ,- ,
ex√e
Or c= °
,
© a ex√e
Donc sin ( ) = °
e , ,
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4. Ensembles infinis
1.) Définitions
• Equipotence : Deux ensembles E et F sont dits équipotents si et
seulement s’il existe une bijection de l’un vers l’autre.
• Ensemble fini : Un ensemble E est fini, s’il existe une entier n • ℕ tel que
E soit équipotent à In =%1; 2; 3; … ; &
Alors card E= n.
• Ensemble infini : Un ensemble E est dit infini si et seulement s’il n’est pas
fini.
• Ensemble dénombrable : Un ensemble E est dénombrable si et
seulement s’il est équipotent à une partie de ℕ .
2.) Théorème
E est infini si et seulement si E est équipotent à l’une de ses parties
propres.
Remarque : Une partie propre de E est un ensemble F ⊂ E tel que F ∉
%¸; 0& .
Exemple : ℝ est infini non dénombrable, ℤ est infini dénombrable, %1; 2&
est fini, ℕ est infini.
Tout ensemble fini est dénombrable.
Point méthode
Pour démontrer qu’un ensemble est fini :
Construire une application de cet ensemble vers une de ses parties
propres.
Vérifier que cette application ainsi définie est bijective.
Conclure que l’ensemble est équipotent à une de ses parties propres.
Alors il est infini.
Quelques exercices
Gildas S. Mathématiques
23
Solution
Soit 2: ℕ ⟶ ℕ⁄%0&
⟼ +1
• f est une application de ℕ vers ℕ⁄%0& et ℕ⁄%0& est une partie propre de ℕ.
• Montrons que f est bijective :
- Soient a, b ∈ ℕ
2( ) = 2(/) ⇒ + 1 = / + 1
2( ) = 2(/) ⇒ = /
Donc 2 est injective.
- Soit y ∈ ℕ⁄%0&,
Y est un entier naturel non nul ; donc supérieur ou égal à 1.
Par suite − 1 ∈ ℕ
On a : 2( − 1) = ( − 1) + 1 =
Donc − 1 est un antécédent de par 2
D’où 2 est surjective.
- On en déduit que 2 est bijective.
• ℕ est équipotent à une de ses parties propres.
Donc ℕ est infini.
Résolution
a°)
D’une part, » ∪ ½ est infini sinon il serait fini et toutes ses parties, y compris
X et Y seraient finies. Ce qui est impossible car selon les hypothèses, » et ½
sont infinies.
D’autre part,» ½ sont dénombrables. Donc il existe une bijection 2¿ de »
vers une partie 0¿ de ℕ et une bijection 2À de ½ vers une partie 0À de ℕ .
Posons Á¿ = %2 . | . ∈ 0¿ &
ÁÀ = %2 . + 1 | . ∈ 0À &
Les applications ¿ ∶ 0¿ ⟶ Á¿ et ÂÀ ∶ 0À ⟶ ÁÀ
. ⟼2 . . ⟼2 . +1
Sont bijectives par construction.
Le lecteur qui n’est pas convaincu, pourrait remarquer que :
∀ a, b ∈ Ex, gx(a)=gx(b) ⟹ 2 = 2/
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gx(a)=gx(b) ⟹ =/
∀ a, b • P, g(a)=g(b) ⟹ f(a)=f(b)
∀ a, b • P, g(a)=g(b) ⟹ a=b (car f est injective).
6(7x¬)
∀ y • G9 ,y • F. Donc il existe x • E,
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5 . Topologie de ℝ
Rappel de cours
Définition
0 ∈ ϑ(x) ⟺ ∃Ð > 0, ] − Ð; + Ð[ ⊂ 0 .
• Fermé : un fermé de ℝ est une partie de ℝ dont le complémentaire est
ouvert.
> est fermé ⟺ ∁9ℝ est ouvert.
[a ;,]
Exemple : [1 ; 2] est un fermé de ℝ car ∁ℝ =] − ∞; 1[∪]2; +∞[ est
ouvert .
Remarque : La négation de (Ο est ouvert) n’est pas (Ο est fermé) .
En effet, il existe des ensembles qui sont à la fois fermé et ouvert : ℝ et
∅ ; et il existe des ensembles ni fermé ni ouvert :[1 ;2[.
− Intérieur : sot B ⊂ ℝ . On dit que est intérieur à B sssi B ∈ ϑ(x) . On
note Å et on lit ‘’intérieur de B’’,l’ensemble des intérieur à B.
∈ Å ⟺ B ∈ ϑ(x) .
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Quelques exercices
Gildas S. Mathématiques
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Exercice1 (Intérieur)
Montrer les propositions du cours relatif à l’intérieur d’un ensemble.
Résolution
°) Démontrons que Å est le plus grand ouvert inclus dans A.
Identification ; il faut montrer 3 points
o Å est un ouvert
o Å ⊂A
o ∀ B ouvert tel que B⊂A, on a : B⊂ Å.
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Donc BÔ = BÔ .
m°) A ⊂ B ⟹ BÔ ⊂ CÔ
Supposons A ⊂ B et montrons que BÔ ⊂ CÔ.
On a BÔ ⊂ A d’après °) et A⊂ B par hypothèse ; donc BÔ ⊂ C : BÔ est un ou-
Vert inclus dans B. A plus forte raison, BÔ est inclus dans le plus grand ouvert
inclus dans B, c’est-à-dire CÔ. D’où BÔ ⊂ CÔ.
∩Ô C = BÔ ∩ CÔ
ÕÕÕÕÕÕÕ
m°) Démontrons que B
B ∩Ô C ⊂ BÔ et
• On a B ∩ C ⊂ B et B ∩ C ⊂ C. D’après m°), on a ÕÕÕÕÕÕÕ
∩Ô C ⊂ CÔ. Úonc B
ÕÕÕÕÕÕÕ
B ∩Ô C ⊂ BÔ ∩ CÔ
ÕÕÕÕÕÕÕ
• D’autre part, démontrons que BÔ ∩ CÔ ⊂ B ∩Ô C
ÕÕÕÕÕÕÕ
BÔ ⊂ B et CÔ ⊂ C. Donc BÔ ∩ CÔ ⊂ B ∩ C. BÔ ∩ CÔ est un ouvert (comme
étant l’intersection de deux ouverts) inclus dans B ∩ C.
Par suite, BÔ ∩ CÔ est inclus dans le plus grand ouvert contenu dans B ∩ C,
B ∩Ô C. Donc BÔ ∩ CÔ ⊂ B
C’est-à-dire ÕÕÕÕÕÕÕ ∩Ô C
ÕÕÕÕÕÕÕ
Ô
ÕÕÕÕÕÕÕ Ô Ô
• ‰B ∩ C ⊂ B ∩ C Donc B ∩Ô C = BÔ ∩ CÔ
ÕÕÕÕÕÕÕ
Ô Ô
B ∩C ⊂B∩C Ô
ÕÕÕÕÕÕÕ
Exercice 2 (Adhérence)
Démontrons les propositions du cours relatif à l’adhérence d’un ensemble.
Résolution
i)
ÖÔ = CA
• Démontons que ÛA \
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*Soit \ , on a
∈ CA ∉ B̅ . Donc il existe un voisinage V de
tel que V ∩ A =∅ ,
donc V ∈ m( ) et V⊂CA. On en déduit que CA est voisinage de x . Alors ∈ CAÖÔ
ÖÔ .
\ ⊂ CA
d’où CA
ÖÔ = CA
*Par double inclusion, on a : ÛA \.
ÕÕÕÕ = CÅ
• Démontrons que ÛB
⇒ ∃V ∈ m( ) , V ⊂ A
⇒A ∈ m( )
⇒ ∈Å
∉ ÕÕÕÕ
ÛB ⇒ ∉ CÅ. ∎
ÕÕÕÕ = CÅ.
Donc par double inclusion ÛB
ii)
• Démontrons que B̅ est le plus petit fermé contenant A.
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1. B̅ est fermé
2. B̅ ⊃ A
3. ∀ B fermé, B ⊃ A on a B⊃ B̅.
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Démontrons que B̅ = B̅
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6. Exercices de synthèse
-)
1) Il s’agit de problèmes de démonstration.
2) i) P, Q et R existent car ' + @ ≠ 0 ; ' + ã ≠ 0 ; @ + ã ≠ 0.
ii) Montrons que (AQ) // (BR) // (PC).
On a : P=bar%(B; '), (C; @)&
DDDDDE+ @wC
Donc 'wB DE
DDDDDE=0
DDDDDE + 'GB
(' + @)wG DDDDDE + @GC
DDDDDDE=0
DE (CHASLES)
Puisque ' + @= - ã, alors
DDDDDE = 'GB
ãwG DDDDDE + @GC
DDDDDDE.
Par substitution on a
DDDDDE = @BC
'`B DDDDDDE+ ãBG
DDDDDE
DDDDDE + @GC
Posons DE= 'GB DDDDDDE.
DDDDDDE+ ãBG
On a : @BC DDDDDE = (@+ ã) BG
DDDDDE + @GC
DDDDDDE (introduction de C dans BC
DDDDDDE)
DDDDDE + @GC
= 'GB DDDDDDE car (@+ ã = − ')
= DE
Et DDDDDE + ãCG
'CB DDDDDE = ('+ ã) CG
DDDDDE + 'GB
DDDDDE (introduction de C dans DDDDDE
CB)
DDDDDE + @GC
= 'GB DDDDDDE car (' + ã = −@ )
= DE
DDDDDE = @DDDDDDE
Donc ãwG DDDDDE = DE.
C = '`B
Gildas S. Mathématiques
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Puisque ' ≠ 0; @ ≠ 0; ã ≠ 0, alors les droites (AQ) ; (BR) ; (CP) sont parallèles.
3) Méthodes de démonstration utilisées :
Détachement ; substitution ; axiome.
4) Principe de ces méthodes :
• Détachement :
(P ∧ (P ⇒Q)) ≡ Q
• Substitution :
Si (∀å ∈ 0 , P(å)) ∧(åp ∈ 0), alors P(åp ).
Définition d’un axiome :
Un axiome est une formule admise sans démonstration.
II) Démontrons
ÕÕÕÕ Vu
• CÅ = ÛB
ÖÔ Vu
ÕÕÕÕ = ÛA
• ÛB
• Si A est fermé et contenu dans B alors B est compact.
Gildas S. Mathématiques
35
démonstration,
‘’ il existe et / , ≠ /, tels que c
= / c ‘’ ;
‘’ ( − /)( ,
+ / + / , ) = 0 ‘’ ;
‘’ − / = 0 ‘’ ,’’ = b ’’;
‘’ c’est contradictoire ‘’ ; sont des détachements
‘’ ≠/, ,
+ / + / , ≠ 0 ‘’ est un axiome qui joue ici le rôle de lemme.
Un axiome : car on l’a admis sans démonstration,
Un lemme : car on s’en sert comme intermédiaire pour obtenir le résultat.
‘’ f est injective ‘’ est une formule vraie par la méthode de raisonnement
par l’absurde
d)
• Principe de raisonnement par l’absurde
Si ¬P entraine une contradiction, alors P est vraie.
(¬w ⟹ (` ∧ ¬`)) ≡ w .
• Principe du raisonnement par contraposition
(w ⟹ `) ≡ ( ¬` ⟹ ¬w) .
e) Justifions le fait que ≠/⟹ ,
+ / + /, ≠ 0 ;
Raisonnons par contraposition :
a , c
,
+ / + / , = 0 ⟹ 5 + /< + /, = 0
, d
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a , c
⟹ 5 + /< = 0 /, = 0
, d
⟹/=0 =0
,
+ / + /, = 0 ⟹ =/
Par contraposition, on a : ≠/⟹ ,
+ / + /, ≠ 0 .
2)
Un ensemble est infini sssi il est équipotent à une de ses parties propres.
L’application exp : ℝ ⟶ ]0; +∞[
⟼ :
Est une bijection de ℝ vers la partie propre ]0; +∞[ de ℝ . Donc ℝ est
infini
ÕÕÕÕ , B ⊂ ℝ . (Vu)
3) Montrons que ∁Å = ∁B
1. Diagramme de Venn de
A B
E
* ë ∪ ìî
í
A B
E
*ë ∩ ìî
í
A B
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E
*ëïìî
í
A B
E
ìðˆñòóôõöò
A B
B¥C
B¥G7£
(B¥G7£ ) ∪ ( B¥C) = 0
2.
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M • (÷) ⇔ MP + MQ = d
⇔ MP2 + MQ2 + 2MP¯MQ = d2
⇔ 2¯MP¯MQ = d² − MP² − MQ²
⇔ 4¯MP²¯MQ² = (d² − MP² − MQ²)²
⇔ 4¯MP²¯MQ² = d4 + MP4 +MQ4 – 2d²¯MP² – 2d²¯MQ²
+2MP²¯MQ²
⇔ 2¯MP²¯MQ² = d + MP +MQ – 2d²(MP² + MQ²)
4 4 4
DDDDD et le vecteur
Soit O, le milieu de [PQ], le vecteur unitaire dans le sens de w`
unitaire tel que le repère (O, , ) soit orthonormé direct.
ý ý
Soit æ 5È: < .On a : `( ; 0) et w(− ; 0)
, ,
ý ,
Donc MP² = 5 + < + ,
,
ý
MQ² = ( − )² + ²
,
En remplaçant ces expressions dans l’équivalence puis en simplifiant, on a :
d , d
M • (÷) ⇔ − ® ®=1
:² ý x
:² Ȳ
⇔ ² + ® ²
=1
:² Ȳ ² ® xý²
L’équation de (÷) est de la forme + = 1 car ≥0; >0
•² ‘² d d
Donc (÷) est une ellipse.
Gildas S. Mathématiques
39
= 3(4 − 1)
Alors 4.qa
+ 1 est un multiple de 3. C’est-à-dire (H + 1)
Conclusion : (H) ⟹ (H + 1)
1.2 Enoncé de ( ) en métalangage
On a : ( ) = (∃ H ∈ ℕ, 4r + 1 = 3H).
( ) = ¬ ( ) ≡ (∀ H ∈ ℕ, 4r + 1 ≠ 3H)
1.3 Montrons que ( ∀ ∈ ℕ, ( ) )
∀ ∈ ℕ, 4r + 1 = 2 − (1 − 4r )
axd•
=2− ¯ (1 − 4)
axd
= 2 − (1 + 4 + 4, + ⋯ + 4rxa )(1 − 4)
4r + 1 = 3 ¯ (1 + 4 + 4, + ⋯ + 4rxa ) + 2
4r + 1 = 3 + 2 avec = 1 + 4 + 4, + ⋯ + 4rxa
On a : ∀ ∈ ℕ, 4r + 1 = 3 + 2, ∈ ℕ.
Donc ∀ ∈ ℕ, 4r + 1 n’est pas divisible par 3.
C’est-à-dire ∀ ∈ ℕ, ( ).
1.4 Nous avons démontré (H) ⟹ (H + 1) à partir de la déduction.
1.5 Analyse de la démonstration du fait que (∀ ), ( ( ) ) est vrai
Les formules de cette démonstration sont justifiées par des détachements
2°) (Vu)
3°) 3.1 Montrons que dans ℕ Â ( , /) | ( , /).
Soit , / ∈ ℕ, = Â ( , /) et = ( , /).
= ( , /) ; donc ∃H, H O ∈ ℕ: = H = H′/.
= Â ( , /) ; donc ∃ , ′ ∈ ℕ : = et / = ′
Alors on a : = H = H′ ′
∃ ∈ ℕ, = .
Donc | . ∎
3.2
FORMULES METHODES
JUSTIFICATIVE
a, b ∈ IN Axiome
=é ó ( , ) Axiome
∃ , O ∈ IN, = = O Détachement
∃q, èO ∈ IN, = q òô = Détachement
èO
= è = O èO Détachement
∃ô ∈ IN, = ô Détachement
/ Détachement
Gildas S. Mathématiques
40
4-) Montrons que la méthode de démonstration par l’absurde est vraiment une
méthode de démonstration.
Le principe de démonstration par l’absurde est :
(¬ ⇒ ( ∧ ¬ )) ≡ .
Vérifions avec une table de vérité si cette équivalence logique est légitime.
¬ ¬ ∧¬ ¬
⇒( ∧¬ )
à à > > > à
à > à > > à
> à > à > >
> > à à > >
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