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SOS106

Bases Mathématiques renforcées

[Citez votre source ici.]

TOME I
Gildas S.
1

AVANT-PROPOS

Nombreux sont ceux qui m’ont fait part de leur difficulté à


valider l’U.E MTH 106. Cela est dû non seulement à la
difficulté de cette unité d’enseignement dont l’objectif est de
transmettre à l’étudiant en fac de math les bases
mathématiques solides nécessaires pour poursuivre son cursus
mais aussi et surtout à l’absence de documentation dans cette
discipline. Il est alors urgent de mettre à la disposition de
l’étudiant un document de référence qui lui servira de guide
dans cette matière. Ce livre SOS 106, s’inscrit exactement
dans cette logique. Il contient un rappel concis du cours, des
points méthodes, des devoirs et examens corrigés de MTH
106.J’espère qu’il vous sera d’une très grande utilité.
Je remercie Lorentz A., Gilbert B., David D., Gildasse S., Luc
M., Joël, Rodrigue pour leur soutien dans mon projet : celui de
transmettre la connaissance.
L’Auteur

Gildas S. Mathématiques
2

Aucune investigation humaine ne peut


s’intituler véritable science, si elle ne passe par
la démonstration mathématique.

Léonard De Vinci

Gildas S. Mathématiques
3

SOMMAIRE

1. Langage mathématique……………………………….4

2. Méthodes de démonstration…………………………..10

3. Résolution de problème……………………………….11

4. Ensembles infinis……………………………………...22

5. Topologie de ℝ………………………………………..26

6. Exercices de synthèse…………………………………33

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1. Le langage mathématique
I. Rappel de cours
1) a) Définition des mathématiques
Les mathématiques constituent une science dont l’activité est de
résoudre des problèmes portant sur les grandeurs en analyse, algèbre et
géométrie (contenu) avec une démarche hypothético-déductive afin
d’apporter les solutions aux problèmes rencontrés dans les autres
domaines (finalité)

b) Composition du langage mathématique


En mathématiques on distingue
- Le langage schématique : langage des figures, diagrammes, courbes
etc…..
- Le langage formel : langage des symboles
- Le langage métamathématique : il utilise le langage d’enseignement
pour exprimer un énoncé mathématique.
Il est toujours possible de passer du langage métamathématique au
langage formel
- Le langage courant : il utilise la langue d’enseignement dans le but de
relier avec des connecteurs (et, ou, donc,…) les formules d’un énoncé
mathématique
- Il est impossible de convertir le langage courant en langage formel.
Exemple : considérons les énoncés P, Q et R
P = (∀ ∈ , ∃ ∈ , < )
Q = (le nombre p est un nombre premier)

: ∈
R= ∶ < −1
: 0 < −1
= −1
<
é ∃ ∈ , <

Langage formel Métalangage Langage courant


P ; ( ∈ ), ( < − 1), (0 < ‘’Supposons que’’
−1) ; (( = − 1) ; ( < ) ; Q ‘’ On a ‘’
(∃ ∈ , < ) ‘’car’’
‘’ posons’’

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‘’Donc’’
‘’par conséquent’’

• Q est un métalangage car on peut le convertir en langage


formel
Q = (p∈ $ − %0,1&) Ʌ (∀ ∈ $, '| ⟹ ( = 1) ⋁ ( = ))
• Par contre, on ne peut pas convertir ‘’ On a ‘’ en langage formel
‘’On a’’ est un langage courant.

2) Notion de terme et de formule mathématique


- Terme : être mathématique
Exemple : les nombres, les ensembles, les fonctions
- Formule : énoncé mathématique qui est soit vrai soit faux (et jamais
les deux à la fois !)
3) Erreurs syntaxiques à éviter
Considérons les énoncés
P= (On a : = . Donc : , = , )
Q= (On a : = => , = , )
R= (On a : =
=> , = , )
S= (Si = => , = , )
T= (Si = alors , = , )
P est un énoncé qui prouve que , = ,
Q et T sont des énoncés qui ne prouvent rien à priori. Ils ne font
qu’affirmer une
Implication
R et S sont à éviter !!! Ce sont des erreurs de syntaxe

Point méthode
Comment distinguer un langage courant d’un langage
métamathématique ?
Si l’énoncé en question est convertible en langage formel, il
s’agit d’un métalangage. Sinon, il s’agit d’un langage courant.
Comment différencier un terme d’une formule ?
Un terme n’a pas de valeur de vérité
(Exemple : on ne peut pas dire que le nombre 2 est vrai ou
faux !!!)

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6

Une formule a une valeur de vérité

Quelques exercices

Exercice 1 (Examen math 106 2018-2019)


Il est demandé d’écrire en langage formel les formules suivantes :
i. Le terme de rang k de la suite (Un) est -1
ii. f est une application de E dans F, injective
iii. les points A, B et C sont alignés

Solution
i. -. = -1 (sans commentaire !)
ii. f est une application de E vers F veut dire que f est une fonction de E
vers F et que tous les éléments de E ont une image dans F
De plus f est un injective signifie que
∀ , / ∈ 0, (12( ) = 2(/)3 => ( = /))

5 6;7⟶9
:↦6(:)
< Ʌ (∀ ∈ 0, ∃ ∈ >, 2( ) = ) Ʌ ( ∀ , / ∈ 0, (2( ) = 2(/) ⟹
( = /))

DDDDDE + @ BG
iii. Les points A, B et C sont alignes ∃ (∝, @) ∈ ℝ², ∝ BC DDDDDDE = 0
DE
Remarque : A, B et C sont alignés n’est pas équivalent à : ∃ H ∈ , BC DDDDDE =
DDDDDE
HBG
En effet dans le cas où A=C et A≠ C, les points A, B et C sont alignés
Pourtant ∀ k∈ , BC DDDDDE ≠ HBG
DDDDDE

Exercice 2 (Devoir Math 106 2018-2019)


i. Enoncé corrigé du point de vue du langage
Si ∈ [ B̅, alors x n’est pas adhérant à A. x possède alors un voisinage V
qui ne rencontre pas A. Donc V c ∁A
Il s’en suit que ∁B̅ est voisinage de x. Comme x est quelconque, [B̅ est
voisinage de chacun de ses points.
Il est ouvert ; donc B̅ est fermé
Soit à prisent B, fermé et A ⊂ B [B est ouvert et est inclus dans [A
Si ∈ ∁ C N O
ℎé àA
Donc ∈ [B̅. cela veut dire que B̅ ⊂ B comme A ⊂ \B, la preuve est faite

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ii.
• Langage courant : ‘’Donc’’, ‘’il s’en suit que’’ ; ‘’comme’’ ; ‘’soit
à présent’’ ; ‘’cela veut dire que’’ ; ‘’la preuve est faite’’
• Métalangage :
‘’x n’est pas adhérant à A’’
‘’x possède alors un voisinage V qui ne rencontre pas A’’
‘’ [B̅ Est voisinage de x’’, ‘’x est quelconque’’
‘’ [B̅ Est voisinage de chacun de ses points ‘’
‘’Il est ouvert’’
‘’ B̅ Est formé ‘’
‘’B, fermé’’
‘’ [B Est ouvert et est inclus dans [A’’
‘’ [B est ouvert et est inclus dans [A’’
‘’ x n’est pas adhérant à A’’
• Langage formel : ( ∈ [B̅ ); (V ⊂ [A); (A ⊂ B)
(B̅ ⊂ B), (A ⊂ B̅)

Exercice 3 (Examen math 106 2014-2015)


I. QCM
`a : Pour caractériser entièrement les mathématiques il faut tenir compte
A. De leur démarche hypothético-déductive seulement
B. De leur rigueur et de leur cohérence
C. A la fois de leur activité, de leur contenu et de leur démarche

`, : Il existe trois formes d’expression en mathématiques. Ce sont


A. L’expression formel, la démonstration et détermination
B. L’expression formel, l’expression schématique et l’expression
métamathématique.
C. Le raisonnement, la déduction et l’induction
D. Les symboles, les dessins et les formules

Réponses
`a : C
`, : B

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Exercice 4 (Examen math 106 2010-2011)


1) Quels renseignements donne le diagramme ci-dessus
(Donner autant de réponses que possible)

X X x
X x
X x X
X
x X x

2) Ecrire en langage formel, la formule 2b suivante


Pour tout naturel n et pour tout naturel p supérieur ou égale à 2,
Il existe des . tels que n se mette sous la forme ; n égale la somme des
.
.

Solution

1) E = % a ; , ; c ; d ; a ; , ; , &
F = % a ; , ; c ; d ; e ; a ; , ; ,&
E∩F = % a ; , ; , &
E–Fg a; ,; c; dh ;F–E=% a; ,; c; d ; e&
E∆>=% a; ,; c; d; a; ,; c; d; e&
E U F = % a ; , ; c ; d ; a ; , ; ,; a ; ,; c ; d ; e&

Card E = 7 ; card F = 8 ; card E∩ >=3 ; card(E - F) = 4 ; card (F - E) = 5 ;


card(E∆ >) = 9 ; card(EUF) = 12

2) ∀ ∈ $, (∀ ) 1( ∈ $)Ʌ ( ≥ 2)3, ∃ . , = ∑. .
.

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0 5 proposé
N m n Les termes et les formules
1. 2x² + 3x
2. g(x) = 2x² + 3x
3. IN – {0.1} = IN* - {1}
4. (D) // (D’)
a a
5. op , =
,
6. IN – {0}
.(.qa)
7. ∑.rsa =
,
8. (-r )r∈tu
9. 1 + 1 = 2
10.∀ ∈ $, ∃ ∈, ,
− (4 + 1) + 4 ,
+2 =0

Solution
Termes : 1 ; 6 ; 8
Formules : 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 7 ; 9 ; 10

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2.Les méthodes de démonstration


1) Définition de la démonstration
Une démonstration d’une formule P est une suite (Pn) de
propositions, où les Pn sont des axiomes ou se déduisent de wrxa par
déduction, détachement ou substitution ; la formule P à démontrer
doit s’insérer dans la suit1e (Pn)
Remarque : un axiome est une formule admise sans démonstration
2) Méthodes de démonstration
Méthodes de bases
Ce sont : la déduction, le détachement et la substitution

Méthodes Principes
La déduction En supposant que P est vraie, on
démontre que Q est vraie et on
conclue que (P=>Q) est vraie
Le détachement PɅ (P=>Q))≡ Q

La substitution Si (∀ ∈ 0, w( )) p ∈
0 N w ( p)

Autres méthodes
Méthodes Principes
Démonstration par absurde ( ℸ w => (` Λ ℸ`)) ≡ w

Transitivité de l’implication Si ((P=>Q)Λ(Q=>R)) alors (P=>R)

Contraposition (P=>Q)≡ (ℸ` => ℸw)

Disjonction des cas ((R V S) => P)≡ (( => w) Λ ( =


> w))

Disjonction comme implication (P V Q) ≡ (ℸw => `)

Récurrence (P ( p ))
Λ (∀ ≥ p ,
w( ) ⟹ w( + 1))
é ivalent à (∀ ≥
p , w( ))

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3. Résolution de problèmes
1) Catégorisation des problèmes
On distingue essentiellement 2 types de problème en
mathématiques : les problèmes de démonstration et les problèmes
de détermination

- Problème de démonstration
Ce genre de problème consiste à donner une preuve qui vient valider
une proposition donnée
Ce problème commence souvent par : ‘’démontrer que’’, ‘’prouver
que’’, ‘’justifier que’’, …..

- Problème de détermination
Ce genre de problème consiste à trouver un ensemble vérifiant une
certaine condition
On le repère par les expressions
‘’Déterminer’’, ‘’construire’’, ‘’identifier’’,……

2) Etapes de la résolution d’un problème

- Identification du problème
- Recherche des solutions
- Conjecture
- Mise en forme des solutions

Exercice 1 (Examen math 106 2018-2019)


Etant donnée la suite (Un) de réels définie par Uo = 3 et ∀ ∈
$, -rqa = |2 + -r , étudier ses variations et sa convergence avec
justification. Exprimer la situation en langage graphique

Solution

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• Conjecture
La calculatrice affiche

-p = 3 ; -a = 2,23606 ; -, =2,05817 ; -c =2,014490 ; -d =


2,003619 ; -e = 2,0009046 ; -} = 2,000226

On constate que la suite (Un) est décroissante et converge vers


2
On remarque aussi que ∀ ∈ $, - ≥ 2
• Démontrons par récurrence que ∀ ∈ $, - ≥ 2
- On a : Uo = 3 donc pour n = 0, - ≥ 2
- Soit ∈ $. Supposons que - ≥ 2 et montrons que -rqa ≥ 2
On a - ≥ 2 donc 2+ - ≥ 4 .Alors |2 + -r ≥ 2 ainsi, -rqa ≥ 2
En conséquence, ∀ ∈ $, - ≥ 2
• Démontrons que la suite (Un) est décroissante
Soit ∈ $
,q~rx~r²
On a : -rqa − - = |2 + -r – Un =
|,q~• q~r

(~• qa) (,x~r)


Donc -rqa − - = ≤0 - ≥2
|,q~• q~r
Alors, ∀ ∈ $, -rqa ≤ -
Par conséquent, la suite (Un) est décroissante.

• Des deux points qui précèdent, la suite (Un) est décroissante et


minorée (par 2)
D’après le théorème de la monotonie convergente, la suite (Un)
est convergente

• Calcul de lim -
r→ qƒ
Posons l = lim -
r→ qƒ

Par passage à la limite dans l’égalité -rqa = |2 + -r ,∀ ∈


$ on a :
N = √2 + N
Donc l² - l – 2 = 0 alors l = 2 ou l = -1
Or, ∀ ∈ $, - ≥ 2. Donc N ≥ 2

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Alors l≠ −1 par suite, l = 2

Conclusion : la suite (Un) est décroissante et converge vers 2

• Expression graphique
Soit f : x ⟼ √2 + et (†) sa nombre représentative
Soit (∆) la droite d’équation y = x

Illustration de la convergence de la suite (‡ˆ )

Exercice 2 (Examen math 106 2018-2019)

Montrer que si x, y ∈ [a, b] alors |x – y| ≤ / −


Solution
Supposons que x, y ∈ [a, b]

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On a : a ≤ ≤ / et : a ≤ ≤/

a ≤ ≤/
Donc ‰
−b ≤ − ≤ −

En faisant la somme membre à membre de ces deux égalités, on a


:a–b≤ − ≤/–a

Par conséquent, −(/ − ) ≤ − ≤ / −


Or ∀ ∈ q |x|≤ ⟺ - r ≤ ≤
Donc |x – y| ≤ / – a

Exercice 3 (Devoir blanc 2019-2020)


Montrer que si f : IR -> IR est continue et que f(x+y) = f(x) + f(y) alors f est
linéaire

Solution
On sait déjà que ∀ x, y ∈ , f(x+y) = f(x) + f(y)
Pour prouver que f est linéaire il reste à prouver que ∀ ∝ , ∀ ∈
, 2(∝ ) = ∝ 2( )
Raisonnons par disjonction des cas
- Pour ∝ ∈ $
Démontrons par récurrence sur ∝ que ∀ ∝ ∈ $, ∀ ∈ f (∝ ) =
∝ 2( )

• On a : f (0+0) = f(0) + f(0)


Donc f(0) = 2f(0) alors f(0) = 0
Par suite, pour ∝ = 0, 2(∝ ) = ∝ 2( ) ∀ ∈

• Soit ∝ ∈ $, supposons que f (∝ ) = ∝ 2( )


Et montrons que f ((∝ +1) ) = (∝ +1)2( )
On a : f ((∝ +1) ) = 2(∝ + )
= f (∝ ) + 2( )
= ∝ 2( ) + 2( ) car f (∝ ) = ∝ 2( )
f ((∝ +1) ) = (∝ +1) 2( ) ∎
• D’où ∝ ∈ $,f ( ∝ ) = ∝ 2( ) , ∀ ∈ IR

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15

- Pour ∝ ∈ ℤx (' est un entier négatif)


On a : - ' est un élément de IN
D’après ce qui précède, on peut alors écrire f (−∝ ) = − ∝ 2( )
En ajoutant à chaque membre de cette égalité f (∝ ), on a
f (∝ ) + 2(−∝ ) = f (∝ )− ∝ 2( )
Or : f (∝ ) + 2(−∝ ) = f (∝ −∝ ) = f(0) = 0
Donc 0 = f (∝ )−∝ 2( )
D’où f (∝ ) = ∝ 2( ) ∝ ∈ ℤx , ∀ ∈ IR

Pour ∝ ∈ `

On a ∝ = avec ∈ ℤ et / ∈ ℤ∗

Donc a = ∝ /
Puisque ∈ ℤ, de ce qui précède, on a : f ( )= 2( ) alors
f ( ∝ / ) = 2( )
Donc bf ( ∝ ) = 2( )

On en déduit que f ( ∝ ) = 2( )

Soit f (∝ ) = ∝ 2( ). ∀ ∝ ∈ `, ∀ ∝ ∈ IR

- Cas ∝ ∈
IQ est dense dans IR. Donc il existe une suite (- )r ∈ tu à valeur dans
IQ telle que lim - = ∝
r→qƒ
∀ ∈ IN, - ∈ IQ donc après ce qui précède ∀ ∈ IN, ∀ ∝ ∈ IR,
f(Un ) = - 2( )
En passant à la limite dans cette égalité, on a :

lim 2(-r ) = lim -r 2( )


r→qƒ r→ q ƒ
On a : f est continue sur IR. Donc lim 2(-r ) = 2( lim -r )
r→qƒ r→ q ƒ
Par suite lim 2(-r ) = 2(∝ )
r→qƒ
Et de plus lim -r 2( ) = ∝ 2( )
r→qƒ

D’où f(∝x) = ∝f(x) ∀ ∝ • , ∀ x •


On en déduit que f est une application linéaire.

Exercice 4

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3 x ≡ 1 [5]
Résolvons dans N le système ‰
2 x ≡ 3 [7]

On a : 3 x ≡ 1 [5] => 7(3x) ≡ 7 [35]


=> 21 x ≡ 7 [35]

2 x ≡ 3 [7] => 5(2x) ≡ 15 [35]


=> 10 x ≡ 15 [35]

3 x ≡ 1 [5] 21 x ≡ 7 [35]
Donc ‰ => ‰
2 x ≡ 3 [7] 10 x ≡ 15 [35]
21 x ≡ 7 [35]
=> ‰
20 x ≡ 30 [35]

=> x ≡ -23 [35] (différence membre à membre)

Réciproquement on a:
x ≡ -23 [35] => x + 23 est un multiple de 35.

=> x + 23 est un multiple de 7 et 5.

x ≡ −23 [7]
=> ‰
x ≡ −23 [5]

2x ≡ −46 [7]
=> ‰
3x ≡ −69 [5]

2x ≡ 3 [7]
=> ‰
3x ≡ 1 [5]
Donc l’ ensemble des solutions de ce système est l’ensemble des x ∈ ℕ, x = 35k
– 23 (k •ℕ *)
S = {35k – 23, (k • ℕ *) }

Exercice 5 : Décomposition en base p (produit)

On pose X =∑. . . , Y = ∑. .
.
et Z = XY = ∑. n. .
les décompositions en
base p des naturels X , Y et Z
Relation entre n. , . et .

Solution
On a : X = p + a p + , , + c
c
+⋯
Y= p+ ap+ , ,+ c
c
+⋯

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17

Donc XY = p p +( p a + a p) p+( p a+ a a+ , p)
,

+( p c + a , + , a + c p)
c
+⋯

Soit p le reste de la D.E (division euclidienne) de p p par p et p son quotient.

On a : p p = p p + p
Donc XY = p + p p +( p a + a p) p+( p , + a a + , p)
,
+⋯

XY = p + ( p + p a+ a p) p+( p , + a a + , p)
,

+( p c + a , + , a + c p ) +⋯

Soit a , respectivement, le reste est le quotient de la D.E de p a +


a
a p + p par p
On a : p a + a p + p = p a + a
XY = p + ( a + a ) + ( p , + a a + , p ) , + ⋯ … … … ..
= p + a + ( p , + a a + , p + a ) , + ⋯ … … … ..
De proche en proche, on nomme . ., respectivement, le reste et le
quotient la D.E de
( p . + a .xa + , .x, + ⋯ … … . . + . p + .xa )
Par p
Et on a : XY = p + a + , , + ⋯.+ . . + ( p .qa + a . + ⋯ .qa p +
.) + ⋯
Donc Z = ∑. n. . = ∑. . . (de proche en proche)
Puisque la décomposition en base p d’un entier est unique, alors
∀ k, . = .
: ( p . + a .xa + , .x, + ⋯ … … . . + . p + .xa ) =
.+ .
rk = ( p . + a .xa + , .x, + ⋯ … … . . + . p + .xa −
.)
n = . = ∑.bsp b .xb + .xa − . 0 ≤ . <
‰ .
np = p = p p − p 0< p <
Zk est le reste de la D.E de (∑bsp b .xb + .xa ) par P
.

Problème
Soit A et B deux points du plan. Démontrer qu’il existe un point C є [AB] tel que
¡¢ ¡£
= (0)
£¢ ¡¢

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18

Résolution
• Analyse
¡¢ ¡£
Supposons l’existence d’un point C ∈ [AB] tel que =
£¢ ¡¢

----------------------- -------------------
A x C B

Posons AC = x: on a BC= AB – x
: ¡£
(E) s’écrit =
¤£x: :
Ce qui donne : ²+AB -AB² = 0
Cette équation est une équation de second degré en dont le
déterminant ¥= 5AB² ≥ 0
xaq√e
On prend sa solution positive = AB
,
DDDDDE = HBC
Donc BG DDDDDE où k=xaq√e
,
• Mise en forme de la solution
DDDDDE = xaq√eAB
Soit C le point tel que BG
,
xaq√e
On a : C ∈ [AB] car 0 ≤ ≤1
,
¡£ , aq√e
De plus, = = (1)
¡¢ xaq√e ,
xaq√e cx√e
Et BC = AB – AC = AB – AB = = BC
, ,
¡¢ xaq√e , aq√e
Donc = AB x = (2)
£¢ , 1cx√e3¡£ ,
¡¢ ¡£
(1) Et (2) permettent d’écrire =
£¢ ¡¢
DDDDDE =
• En conclusion, le point C du segment [AB] tel que BG
xaq√e
AB est tel
,
¡¢ ¡£
que = .
£¢ ¡¢

Problème :Décomposition en base p ( somme et produit)


On pose A=¨. .
.
; B=¨. /. .

L’écriture des entiers A et B en base .

1. On pose C= A+B=¨. .
.
; relation entre ., /. ..

2. On pose D= AB = ¨. .
.
; relation entre ., /. ..

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19

Résolution
1. A= p + a + , , + ⋯ + . . + ⋯
B= /p + /a + /, , + ⋯ + /. . + ⋯
A+B = p + /p + ( a + /a ) + ( , + /, ) ,
+⋯+( . + /. ) .
+⋯
Remarque :
On est tenté à dire que p = p + /p ; a = a + /a ; … ; . = . + /. ; …

Mais il ne faut surtout pas le faire car en base , il faut que . < ; . < ;

. = . + /. donne . < 2 seulement.


Pour éviter cela, on fait des divisions euclidiennes successives par p.
Réécrivons :
A+B= a0 +b0 +(a1+b1)p +…+(ak+bk)pk +…
Soient q0 et r0, respectivement le quotient et le reste de la division euclidienne
de a0+b0 par p :
On a : a0+b0 = pq0 + r0 avec 0≤ r0<p
A+B= r0 +pq0 +(a1+b1)p +…+(ak+bk)pk +…
A+B= r0 +(a1+b1+q0)p+…+(ak+bk)pk +…
Soient q1 et r1, respectivement le quotient et le reste de la division euclidienne
de a1+b1+q0 par p :
On a : a1+b1+q0=pq1+ r1
A+B= r0+ (r1+pq1)p +(a2+b2)p2+…+(ak+bk)pk +…
= r0 + r1p+ (a2+b2+q1)p2 +…+(ak+bk)pk +…
Ainsi, de proche en proche, on obtient ;
A+B= r0 +r1p +r2p2+…+rkpk+…
Où qk et rk sont respectivement le quotient et le reste de la division euclidienne
de ak+bk+qk-1 par p.
On a : ak+bk+qk-1= pqk + rk
Donc a0+b0= pq0 + r0 (0≤r0<p)

Gildas S. Mathématiques
20

ck=rk=ak+bk+qk-1-pqk (0≤r0<p)
2°) (Vu)
©
Problème : Valeur de sin ( )
e
Pour construire un pentagone régulier, on trace un cercle † de centre O et de
rayon R. On prend [PQ] un diamètre quelconque du cercle. On place un point A
sur (†) tel que (OA)ª(PQ). On nomme I, le milieu du segment [OP]. Le cercle de
centre I passant par A coupe [PQ] au point J.
Faire une figure puis :
1.) En posant c=AJ le côté du pentagone régulier, trouver une relation entre
R et c.
©
2.) En déduire la valeur de sin ( ).
e

Résolution
Figure

1-La propriété de Pythagore appliquée au triangle OIA rectangle en O


«¬
donne :AI2 =OA2 + OI2 = OA2 + ( )2
,
- e- ®
AI2 = R2 + ( )2 = (car OA=OP=R)
, d
√e
Donc AI= R .Par suite,
,
√e - √exa
OJ=IJ-OI = AI-OI = R - =R¯ (car IJ = AI)
, , ,
Ainsi, dans le triangle AOJ rectangle en O :

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21

√exa
AJ2=OJ2+OA² =R²¯( )² +R²
,
ex√e ex√e
AJ²= ² .Donc AJ= R°
, ,
ex√e
c= R°
,
©
2°)Valeur de sin ( )
e

² = ,© ³ ² = ©µ
On a : C±G . Alors ´±G
e e
Dans le triangle rectangle OHC en H,
© ¶¢ ¢ ¢
On a : sin ( ) = = car ´G =
e «¢ ,- ,
ex√e
Or c= °
,
© a ex√e
Donc sin ( ) = °
e , ,

Gildas S. Mathématiques
22

4. Ensembles infinis
1.) Définitions
• Equipotence : Deux ensembles E et F sont dits équipotents si et
seulement s’il existe une bijection de l’un vers l’autre.
• Ensemble fini : Un ensemble E est fini, s’il existe une entier n • ℕ tel que
E soit équipotent à In =%1; 2; 3; … ; &
Alors card E= n.
• Ensemble infini : Un ensemble E est dit infini si et seulement s’il n’est pas
fini.
• Ensemble dénombrable : Un ensemble E est dénombrable si et
seulement s’il est équipotent à une partie de ℕ .

2.) Théorème
E est infini si et seulement si E est équipotent à l’une de ses parties
propres.
Remarque : Une partie propre de E est un ensemble F ⊂ E tel que F ∉
%¸; 0& .
Exemple : ℝ est infini non dénombrable, ℤ est infini dénombrable, %1; 2&
est fini, ℕ est infini.
Tout ensemble fini est dénombrable.

Point méthode
Pour démontrer qu’un ensemble est fini :
Construire une application de cet ensemble vers une de ses parties
propres.
Vérifier que cette application ainsi définie est bijective.
Conclure que l’ensemble est équipotent à une de ses parties propres.
Alors il est infini.

Pour démontrer qu’un ensemble est dénombrable :


Construire une application de cet ensemble vers une partie de ℕ.
Vérifier que l’application ainsi définie est bijective.
En déduire que l’ensemble est équipotent à une partie de ℕ puis
conclure qu’il est dénombrable.

Quelques exercices

Exercice 1 Devoir de MTH-106 (2018-2019)

Gildas S. Mathématiques
23

Montrer que ℕ est un ensemble infini.

Solution
Soit 2: ℕ ⟶ ℕ⁄%0&
⟼ +1
• f est une application de ℕ vers ℕ⁄%0& et ℕ⁄%0& est une partie propre de ℕ.
• Montrons que f est bijective :
- Soient a, b ∈ ℕ
2( ) = 2(/) ⇒ + 1 = / + 1
2( ) = 2(/) ⇒ = /
Donc 2 est injective.
- Soit y ∈ ℕ⁄%0&,
Y est un entier naturel non nul ; donc supérieur ou égal à 1.
Par suite − 1 ∈ ℕ
On a : 2( − 1) = ( − 1) + 1 =
Donc − 1 est un antécédent de par 2
D’où 2 est surjective.
- On en déduit que 2 est bijective.
• ℕ est équipotent à une de ses parties propres.
Donc ℕ est infini.

Exercice 2 (Devoir de Math 106 2016-2017)


Etant donné deux ensembles infinis dénombrables X et Y
a°) Montrer que » ∪ ½ est infini et dénombrable.
b°) » ∩ ½ est-il nécessairement infini ?
c°) Qu’en est-il de » ∖ ½ ? »∆½ ?

Résolution
a°)
D’une part, » ∪ ½ est infini sinon il serait fini et toutes ses parties, y compris
X et Y seraient finies. Ce qui est impossible car selon les hypothèses, » et ½
sont infinies.
D’autre part,» ½ sont dénombrables. Donc il existe une bijection 2¿ de »
vers une partie 0¿ de ℕ et une bijection 2À de ½ vers une partie 0À de ℕ .
Posons Á¿ = %2 . | . ∈ 0¿ &
ÁÀ = %2 . + 1 | . ∈ 0À &
Les applications ¿ ∶ 0¿ ⟶ Á¿ et ÂÀ ∶ 0À ⟶ ÁÀ
. ⟼2 . . ⟼2 . +1
Sont bijectives par construction.
Le lecteur qui n’est pas convaincu, pourrait remarquer que :
∀ a, b ∈ Ex, gx(a)=gx(b) ⟹ 2 = 2/

Gildas S. Mathématiques
24

gx(a)=gx(b) ⟹ =/

et ∀ y ∈ Gx, ∃ xk ∈ Ex, y=2xk


∀ y ∈ Gx, ∃ xk ∈ Ex , y=gx(xk)
Donc gx est injective et surjective et alors bijective. Il en est de même de gy.
6Ã ÄÃ
On a : » → 0¿ ÅÆ Á¿
6Ç ÄÇ
½ → 0À ÅÆ ÁÀ
Soit h, l’application :
h : X∪Y → Á: ∪ ÁÈ ⊂ ℕ
 É2 ( ) ∈»
⟼ ‰ ¿ ¿
ÂÀ É 2À ( ) ∈½
Remarquons immédiatement que h est bien définie si et seulement si X∩Y= ¸
Sinon ∀ x0 ∈ X∩Y, h(x0)= Â: É 2: ( p )= ÂÈ É 2È ( p )
ce qui est impossible car Â: É 2: ( p ) est paire tandis que ÂÈ É 2È ( p ) est
impaire.
On va donc distinguer les cas :
• 1er cas : X∩Y= ¸
Dans ce cas, h est une bijection par construction (le lecteur pourra le vérifier).
Donc X∪Y est équipotent à une partie de ℕ.
Alors X∪Y est dénombrable.
• 2ème cas : X∩Y ≠ ¸
On a :X∪Y=(X-Y) ∪ (X∩Y) ∪ (Y-X)
Or X-Y est une partie de X qui est un ensemble dénombrable. Donc X-Y
est dénombrable.
De même X∩Y ⊂ Y, Y-X ⊂ Y et Y est dénombrable.
Donc X∩Y et Y-X sont dénombrables.
Ces 3 ensembles sont disjoints deux à deux. D’après le 1er cas étudié, on
a alors (X-Y) ∪ (X∩Y) ∪ (Y-X) est aussi dénombrable. D’où X∪Y est
dénombrable.
Remarque : toute partie d’un ensemble dénombrable est dénombrable.
Cela se démontre aisément.
En effet, soit E un ensemble dénombrable et P une partie de E.
Il existe une bijection f de E vers une partie F de ℕ .
6(7x¬)
Soit g :P → G9
x ⟼ g(x)=f(x)

∀ a, b • P, g(a)=g(b) ⟹ f(a)=f(b)
∀ a, b • P, g(a)=g(b) ⟹ a=b (car f est injective).
6(7x¬)
∀ y • G9 ,y • F. Donc il existe x • E,

Gildas S. Mathématiques
25

y=f(x) car f est surjective.


y ∉ f(E-P) .Donc x ∉ E-P c’est-à-dire x • P
Donc y=f(x)=g(x)

D’où g est surjective.


Donc g est une bijection de P vers une partie de ℕ
Donc P est dénombrable.
La démonstration du Lemme est faite.
Conclusion : X∪Y est infini et dénombrable.

b.) X∩Y n’est pas nécessairement infini.


Exemple : ℤx est infini, ℕ est infini.
Pourtant, ℤx ∩ ℕ=%0& est fini.
c.) X−Y et XΔY peuvent être finis tout comme infinis.
Exemple : ℤx et ℕ sont infinis et ℤx − ℕ = ℤ∗x est infini et ℤx Δℕ= ℤ∗ est
infini.
ℝ ℝ∗ 2 ℝ − ℝ∗ = %0& est fini, ℝ Δ ℝ∗ = %0& est fini.

Gildas S. Mathématiques
26

5 . Topologie de ℝ
Rappel de cours

Définition

• Ouvert : un ouvert de ℝ est une réunion d’intervalle ouvert .

Ο est un ouvert ⟺ ∃( Ì )Ì∈¡ , intervalles ouverts tels que Ο = ⋃Ì∈¡ Ì

Exemples : ] − ∞ ; −1[∪]2 ; +∞[ ; ]0 ; +∞[ ; ]0 ;1[∪]2; 4[∪]5; 6[ sont


des ouverts.
Par contre [0; 1[∪]2; 3] ∪]4; 5[ n’est pas un ouvert de ℝ .
Théorème : Ο est un ouvert de ℝ sssi Ο est voisinage de chacun de ses
points.

Ο est un ouvert ⟺ ∀ ∈ Ο, Ο ∈ ϑ(x) .


Remarque : Un ensemble E est voisinage de signifie qu’il existe un
ouvert ∪
comprenant et inclus dans E.

E∈ ϑ(x) ⟺ ∃ ∪ ouvert, % & ⊂∪⊂E ;


Cette équation se réécrit aussi comme :

0 ∈ ϑ(x) ⟺ ∃Ð > 0, ] − Ð; + Ð[ ⊂ 0 .
• Fermé : un fermé de ℝ est une partie de ℝ dont le complémentaire est
ouvert.
> est fermé ⟺ ∁9ℝ est ouvert.
[a ;,]
Exemple : [1 ; 2] est un fermé de ℝ car ∁ℝ =] − ∞; 1[∪]2; +∞[ est
ouvert .
Remarque : La négation de (Ο est ouvert) n’est pas (Ο est fermé) .
En effet, il existe des ensembles qui sont à la fois fermé et ouvert : ℝ et
∅ ; et il existe des ensembles ni fermé ni ouvert :[1 ;2[.
− Intérieur : sot B ⊂ ℝ . On dit que est intérieur à B sssi B ∈ ϑ(x) . On
note Å et on lit ‘’intérieur de B’’,l’ensemble des intérieur à B.
∈ Å ⟺ B ∈ ϑ(x) .

Gildas S. Mathématiques
27

Exemple : posons A=] − ∞; −1[∪]0; 2] ∪ [3; +∞[


−5 ;1 ;4 sont intérieur à A
−1; 0; 2; 3 ne sont pas intérieur à A.
Å =] − ∞; −1[∪]0; 2[∪]3; +∞[ .
Théorème :
°) Å est le plus grand ouvert inclus dans A
°) A = Å ⟺ A est ouvert.
°)ÅÔ = Å
m°) A⊂B⟹ Å ⊂ CÔ
m°) B ∩Ô C = BÔ ∩ CÔ
ÕÕÕÕÕÕÕ
− Adhérence : soit B ⊂ ℝ , on dit que est adhérent à B si tous les
voisinages de rencontrent B. On note B̅ , l’ensemble de tous les points
adhérents à B.
∈ B̅ ⟺ ∀ V ∈ ϑ(x) , V ∩ A ≠ ∅
Exemple : prenons B =] − ∞; −1[∪]0; 2] ∪ [3; +∞[
−5 ; 1 ; 4 ;−1 ; 0 ; 2 ; 3 sont adhérent à B.
a e
− ; ne sont pas adhérent à B.
, ,
̅
B =] − ∞; −1] ∪ [0; 2] ∪ [3; +∞[
Théorème :
°) ∁B̅ = GB ÖÔ ÕÕÕÕ .
; ∁Å = ∁B
°) B̅ est le plus petit fermé contenant B .
°) B = B̅ ⟺ B est fermé ; B̿ = B̅ .
m°) B ⊂ C ⟺ B̅ ⊂ CÕ
m°) B ÕÕÕÕÕÕÕ
∪ C = B̅ ∪ CÕ
Point méthode
Comment montrer qu’un ensemble est ouvert ?
o Prendre ∈ Ο ;
o Montrer que Ο ∈ ϑ(x) ;
o En déduire que Ο est voisinage de chacun de ses points et conclure
que Ο est ouvert.
Comment montrer qu’un ensemble F est fermé ?
o Montrer que Ο = ∁F est un ouvert.

Quelques exercices

Gildas S. Mathématiques
28

Exercice1 (Intérieur)
Montrer les propositions du cours relatif à l’intérieur d’un ensemble.
Résolution
°) Démontrons que Å est le plus grand ouvert inclus dans A.
Identification ; il faut montrer 3 points
o Å est un ouvert
o Å ⊂A
o ∀ B ouvert tel que B⊂A, on a : B⊂ Å.

Soit ∈ Å. Par définition, A∈ ϑ(x) ; donc ∃Ð > 0, ] − Ð; + Ð[ ⊂ A


Or ] − Ð; + Ð[ est un ouvert. Donc il est voisinage de chacun de ses points.
Puisque A⊃ ] − Ð; + Ð[ , alors A est aussi voisinage de chacun des points de
] − Ð; + Ð[ .
Autrement dit, ] − Ð; + Ð[ ⊂ Å. On en déduit que Å ∈ ϑ(x) ; alors Å est
ouvert comme étant voisinage de chacun de ses points.

− Soit ∈ Å , on a : A∈ ϑ(x). Donc ∃Ð > 0, ] − Ð; + Ð[ ⊂ A


∈] − Ð; + Ð[; donc ∈A ; D’où Å ⊂ A .
− Soit B un ouvert tel que B ⊂ A . Montrons que B ⊂ Å
− Soit ∈ B. B est alors voisinage de car B est voisinage de chacun de ses
points, puisqu’il est ouvert. Alors ∃Ð > 0, ] − Ð; + Ð[ ⊂ B. Or B ⊂ A ;
donc ] − Ð; + Ð[ ⊂ A. Alors A∈ ϑ(x), c’est-à-dire ∈ Å . D’où B ⊂ Å.
Conclusion : A est le plus grand ouvert inclus dans Å.
°) Démontrons que A = Å ⟺ A est ouvert.
• On a A= Å ⟹ A est ouvert car Å est ouvert.
• Supposons A ouvert et montrons que A = Å.
On sait d’après °) que Å ⊂ A. Il reste à prouver que A ⊂ Å.
Soit ∈ A. A∈ ϑ(x) car A est voisinage de chacun de ces points comme
étant un ouvert par hypothèse.
Alors Soit ∈ Å ; d’où A ⊂ Å.

Gildas S. Mathématiques
29

On a :‰ Å ⊂ A Donc A = Å. D’où le résultat.


A ⊂ Å
°) Démontrons que BÔ = BÔ
BÔ est ouvert d’après °). D’après °), si B est ouvert alors CÔ = C

Donc BÔ = BÔ .
m°) A ⊂ B ⟹ BÔ ⊂ CÔ
Supposons A ⊂ B et montrons que BÔ ⊂ CÔ.
On a BÔ ⊂ A d’après °) et A⊂ B par hypothèse ; donc BÔ ⊂ C : BÔ est un ou-
Vert inclus dans B. A plus forte raison, BÔ est inclus dans le plus grand ouvert
inclus dans B, c’est-à-dire CÔ. D’où BÔ ⊂ CÔ.

∩Ô C = BÔ ∩ CÔ
ÕÕÕÕÕÕÕ
m°) Démontrons que B

B ∩Ô C ⊂ BÔ et
• On a B ∩ C ⊂ B et B ∩ C ⊂ C. D’après m°), on a ÕÕÕÕÕÕÕ
∩Ô C ⊂ CÔ. Úonc B
ÕÕÕÕÕÕÕ
B ∩Ô C ⊂ BÔ ∩ CÔ
ÕÕÕÕÕÕÕ
• D’autre part, démontrons que BÔ ∩ CÔ ⊂ B ∩Ô C
ÕÕÕÕÕÕÕ
BÔ ⊂ B et CÔ ⊂ C. Donc BÔ ∩ CÔ ⊂ B ∩ C. BÔ ∩ CÔ est un ouvert (comme
étant l’intersection de deux ouverts) inclus dans B ∩ C.
Par suite, BÔ ∩ CÔ est inclus dans le plus grand ouvert contenu dans B ∩ C,

B ∩Ô C. Donc BÔ ∩ CÔ ⊂ B
C’est-à-dire ÕÕÕÕÕÕÕ ∩Ô C
ÕÕÕÕÕÕÕ
Ô
ÕÕÕÕÕÕÕ Ô Ô
• ‰B ∩ C ⊂ B ∩ C Donc B ∩Ô C = BÔ ∩ CÔ
ÕÕÕÕÕÕÕ
Ô Ô
B ∩C ⊂B∩C Ô
ÕÕÕÕÕÕÕ

Exercice 2 (Adhérence)
Démontrons les propositions du cours relatif à l’adhérence d’un ensemble.

Résolution
i)
ÖÔ = CA
• Démontons que ÛA \

Gildas S. Mathématiques
30

*Soit ÖÔ . Par définition CA ∈ m( )


∈ CA
De plus (CA) ∩ A = ∅. Donc CA est un voisinage de qui ne rencontre pas A.
Alors ∉ B̅ donc ∈ CA ÖÔ ⊂ CA
\ d’où CA \.

*Soit \ , on a
∈ CA ∉ B̅ . Donc il existe un voisinage V de
tel que V ∩ A =∅ ,
donc V ∈ m( ) et V⊂CA. On en déduit que CA est voisinage de x . Alors ∈ CAÖÔ
ÖÔ .
\ ⊂ CA
d’où CA
ÖÔ = CA
*Par double inclusion, on a : ÛA \.
ÕÕÕÕ = CÅ
• Démontrons que ÛB

*Prouvons que ÕÕÕÕ


ÛB ⊂ CÅ en établissant que ∈ ÕÕÕÕ
ÛB ⇒ ∈ CÅ.
Raisonnons par contraposition :
∉ CÅ ⇒ ∈Å
⇒A est un voisinage de et A ∩ CA = ∅
⇒A est un voisinage de qui ne rencontre pas CA
∉ CÅ ⇒ ÕÕÕÕ .∎
∉ ÛB
ÕÕÕÕ en établissant que
*Prouvons que CÅ ⊂ ÛB ÕÕÕÕ ⇒
∉ ÛB ∉ CÅ.
Raisonnons par la contraposition
∉ ÕÕÕÕ
ÛB ⇒ ∃V ∈ m( ) , V ∩ (CA) = ∅

⇒ ∃V ∈ m( ) , V ⊂ A
⇒A ∈ m( )
⇒ ∈Å
∉ ÕÕÕÕ
ÛB ⇒ ∉ CÅ. ∎
ÕÕÕÕ = CÅ.
Donc par double inclusion ÛB

ii)
• Démontrons que B̅ est le plus petit fermé contenant A.

Analyse : il faut et il suffit de prouver

Gildas S. Mathématiques
31

1. B̅ est fermé
2. B̅ ⊃ A
3. ∀ B fermé, B ⊃ A on a B⊃ B̅.

*Prouvons que B̅ est fermé.

Soit \ , possède un voisinage qui ne rencontre pas A.


∈ CA
Alors ∃Ð >0, ] − Ð ; + Ð[ ∩ A = ∅.
Tous les points de ] − Ð ; + Ð[ ont ] − Ð ; + Ð[ pour voisinage (car c’est
un ouvert) et ce voisinage ne rencontre pas A. Donc tous les points de ] −
Ð ; + Ð[ ne sont pas adhérant à A c’est-à-dire ] − Ð ; + Ð[ ⊂ CA \.
\ ∈ m( ).
Ainsi CA
\ est voisinage de chacun de ces points, c’est un
On vient de prouver que CA
\ est un fermé.
ouvert donc A
\ ⊃A
*Prouvons que A
Soit ∈ A, ∀ V ∈ m( ), on a : ∈ V.
Donc ∀ V ∈ m( ), ∈ V ∩ A. Alors ∀ V ∈ m( ), V ∩ A ≠ ∅.
\ . D’où A⊂ A
Alors x ∈ A \.

*Soit B un fermé. Supposons que B⊃ B et montrons que B̅ ⊂ B


∉B⇒ ∈ CB
⇒ CB ∈ m( ) car CB est un ouvert puisque B est fermé
⇒ CA ∈ m( ) car CB ⊂ CA puisque A ⊂ B
⇒ CA est un voisinage de qui ne rencontre pas A
⇒ ∃à ∈ m( ), V ∩ A = ∅
Finalement ∉B⇒ ∉ B̅
Par contraposition ∈ B̅ ⇒ ∈ B.
Donc B̅ ⊂ B, d’où le résultat.
iii)
• Démontrons que A = B̅ ⇔ A est un fermé.

Gildas S. Mathématiques
32

*On a B̅ fermé d’après i) donc A = B̅ ⟹ A est un fermé.


*Supposons que A est fermé et montrons que A = B̅.
D’après i) on a : A ⊂ B̅ . Reste à prouver que B̅ ⊂ A
.Soit ∈ CA, on a : CA ∈ m( ) car CA est un ouvert et donc est voisinage
de chacun de ses points. Par suite, CA est un voisinage de qui ne rencontre
pas A. Donc x ∉ B̅.
Alors ∈ CB̅. Par suite CA ⊂ CB̅ c’est-à-dire B̅ ⊂ A.
On conclut que A = B̅ ⇒ A est fermé.
iv)

Démontrons que B̅ = B̅

B̅ est un fermé. D’après ce qui précède, B̅ = B̅.


m) Démontrons que A ⊂ B ⇒ B̅ ⊂ CÕ.
*Supposons que A ⊂ B.
D’après ii), CÕ est un fermé contenant B puisque B ⊃ A, alors CÕ est un fermé
contenant A.
Il contient le plus petit fermé contenant A, c’est-à-dire B̅. On a CÕ ⊃ B̅,
d’où \B ⊂ CÕ.
V1) Démontrons que ÕÕÕÕÕÕÕ
B ∪ C = B̅ ∪ CÕ
̅ ÕÕÕÕÕÕÕ B⊂B∪C
*On a : ‰B ⊂ B ∪ C car â
Õ ÕÕÕÕÕÕÕ
C ⊂B∪C C ⊂B∪C
Donc B̅ ∪ CÕ ⊂ B
ÕÕÕÕÕÕÕ
∪ C.
*D’après i) A ⊂ B̅ et B ⊂ CÕ donc A ∪ B ⊂ B̅ ∪ CÕ , alors B̅ ∪ CÕ est un fermé
(comme étant la réunion de deux fermés) contenant A ∪ B. Il contient alors le
ÕÕÕÕÕÕÕ
plus petit fermé contenant A ∪ B, c’est-à-dire B ∪ C, d’où BÕÕÕÕÕÕÕ
∪ C ⊂ B̅ ∪ CÕ.
Donc par double inclusion, on a ÕÕÕÕÕÕÕ
B ∪ C = B̅ ∪ CÕ.

Gildas S. Mathématiques
33

6. Exercices de synthèse

Examen MTH106 2011-2012

-)
1) Il s’agit de problèmes de démonstration.
2) i) P, Q et R existent car ' + @ ≠ 0 ; ' + ã ≠ 0 ; @ + ã ≠ 0.
ii) Montrons que (AQ) // (BR) // (PC).
On a : P=bar%(B; '), (C; @)&
DDDDDE+ @wC
Donc 'wB DE
DDDDDE=0

DDDDDE + 'GB
(' + @)wG DDDDDE + @GC
DDDDDDE=0
DE (CHASLES)
Puisque ' + @= - ã, alors
DDDDDE = 'GB
ãwG DDDDDE + @GC
DDDDDDE.

Par substitution on a
DDDDDE = @BC
'`B DDDDDDE+ ãBG
DDDDDE

@DDDDDDE DDDDDE + ãCG


C = 'CB DDDDDE

DDDDDE + @GC
Posons DE= 'GB DDDDDDE.

DDDDDDE+ ãBG
On a : @BC DDDDDE = (@+ ã) BG
DDDDDE + @GC
DDDDDDE (introduction de C dans BC
DDDDDDE)

DDDDDE + @GC
= 'GB DDDDDDE car (@+ ã = − ')

= DE

Et DDDDDE + ãCG
'CB DDDDDE = ('+ ã) CG
DDDDDE + 'GB
DDDDDE (introduction de C dans DDDDDE
CB)
DDDDDE + @GC
= 'GB DDDDDDE car (' + ã = −@ )

= DE
DDDDDE = @DDDDDDE
Donc ãwG DDDDDE = DE.
C = '`B

Gildas S. Mathématiques
34

Puisque ' ≠ 0; @ ≠ 0; ã ≠ 0, alors les droites (AQ) ; (BR) ; (CP) sont parallèles.
3) Méthodes de démonstration utilisées :
Détachement ; substitution ; axiome.
4) Principe de ces méthodes :
• Détachement :
(P ∧ (P ⇒Q)) ≡ Q
• Substitution :
Si (∀å ∈ 0 , P(å)) ∧(åp ∈ 0), alors P(åp ).
Définition d’un axiome :
Un axiome est une formule admise sans démonstration.
II) Démontrons
ÕÕÕÕ Vu
• CÅ = ÛB
ÖÔ Vu
ÕÕÕÕ = ÛA
• ÛB
• Si A est fermé et contenu dans B alors B est compact.

B est compact signifie que B est fermé et borné.


PREUVE : Supposons que A est fermé et contenu dans B compact.

B est compact signifie que B est fermé et borné.


Alors ∃æ ∈ ℝ, ∀å ∈ C, |å| ≤ M.
Puisque A ⊂ B, alors ∀å ∈ B , |å| ≤ M.
Donc A est borné. De plus A est fermé par hypothèse. On en déduit que A est
fermé et borné. Donc A est compact.
III)
Une contradiction en logique est une formule de la forme (Q ∧ ¬Q) où Q
désigne une formule.
La contraposée de la formule p⇒q est la formule¬è ⇒ ¬é.
Rapport : (p⇒q) ≡ (¬è ⇒ ¬é) : p⇒q a même valeur de vérité que¬è ⇒
Ž.
Ils sont logiquement équivalents.
Expression de p∧ è à l’aide ¬ et V, (p∧ è ) ≡ ¬(¬éV¬è) (utilisation des
lois de Morgan).

Gildas S. Mathématiques
35

Examen Maths 106 20ê7-2018

1)-a) La méthode de démonstration utilisée est le raisonnement par l’absurde.


b) Une contradiction en logique mathématique est une assertion de la forme
(Q ∧ ¬Q) .
La contradiction dans cette démonstration est ((a ≠ b) et (a = b)).
c) ‘’ f n’est pas injective ‘’. Il s’agit d’un axiome car il est admis sans aucune

démonstration,
‘’ il existe et / , ≠ /, tels que c
= / c ‘’ ;
‘’ ( − /)( ,
+ / + / , ) = 0 ‘’ ;
‘’ − / = 0 ‘’ ,’’ = b ’’;
‘’ c’est contradictoire ‘’ ; sont des détachements
‘’ ≠/, ,
+ / + / , ≠ 0 ‘’ est un axiome qui joue ici le rôle de lemme.
Un axiome : car on l’a admis sans démonstration,
Un lemme : car on s’en sert comme intermédiaire pour obtenir le résultat.
‘’ f est injective ‘’ est une formule vraie par la méthode de raisonnement
par l’absurde
d)
• Principe de raisonnement par l’absurde
Si ¬P entraine une contradiction, alors P est vraie.
(¬w ⟹ (` ∧ ¬`)) ≡ w .
• Principe du raisonnement par contraposition
(w ⟹ `) ≡ ( ¬` ⟹ ¬w) .
e) Justifions le fait que ≠/⟹ ,
+ / + /, ≠ 0 ;
Raisonnons par contraposition :
a , c
,
+ / + / , = 0 ⟹ 5 + /< + /, = 0
, d

Gildas S. Mathématiques
36

a , c
⟹ 5 + /< = 0 /, = 0
, d

⟹/=0 =0
,
+ / + /, = 0 ⟹ =/
Par contraposition, on a : ≠/⟹ ,
+ / + /, ≠ 0 .
2)
Un ensemble est infini sssi il est équipotent à une de ses parties propres.
L’application exp : ℝ ⟶ ]0; +∞[
⟼ :

Est une bijection de ℝ vers la partie propre ]0; +∞[ de ℝ . Donc ℝ est
infini
ÕÕÕÕ , B ⊂ ℝ . (Vu)
3) Montrons que ∁Å = ∁B

DEVOIR DE MATH-106 2016-2017

1. Diagramme de Venn de

* B¥C avec B¥C = (B − C) ∪ (C − B)

A B
E
* ë ∪ ìî
í

A B
E
*ë ∩ ìî
í

A B

Gildas S. Mathématiques
37

E
*ëïìî
í

A B
E
ìðˆñòóôõöò

A B

B¥C
B¥G7£
(B¥G7£ ) ∪ ( B¥C) = 0
2.

2.1 ÷ = ⋃úûüý †(w, ø ) ∩ †(`, ù )


2.2 Conjecture : ÷ est une ellipse.
2.3 Justification :

Gildas S. Mathématiques
38

M • (÷) ⇔ MP + MQ = d
⇔ MP2 + MQ2 + 2MP¯MQ = d2
⇔ 2¯MP¯MQ = d² − MP² − MQ²
⇔ 4¯MP²¯MQ² = (d² − MP² − MQ²)²
⇔ 4¯MP²¯MQ² = d4 + MP4 +MQ4 – 2d²¯MP² – 2d²¯MQ²
+2MP²¯MQ²
⇔ 2¯MP²¯MQ² = d + MP +MQ – 2d²(MP² + MQ²)
4 4 4

DDDDD et le vecteur
Soit O, le milieu de [PQ], le vecteur unitaire dans le sens de w`
unitaire tel que le repère (O, , ) soit orthonormé direct.
ý ý
Soit æ 5È: < .On a : `( ; 0) et w(− ; 0)
, ,
ý ,
Donc MP² = 5 + < + ,
,
ý
MQ² = ( − )² + ²
,
En remplaçant ces expressions dans l’équivalence puis en simplifiant, on a :
d , d
M • (÷) ⇔ − ® ®=1
:² ý x
:² Ȳ
⇔ ² + ® ²
=1
:² Ȳ ² ® xý²
L’équation de (÷) est de la forme + = 1 car ≥0; >0
•² ‘² d d
Donc (÷) est une ellipse.

2.5 Cas : <


∀ æ ∈ ÷ , æw + æ` ≥ w` (Inégalité triangulaire)
Donc ≥ .Alors pour < , ÷ = ∅
Cas : =
M • (÷) ⇔ MP + MQ = c = d = PQ
⇔ MP + MQ = PQ
M • (÷) ⇔ M • [PQ]
Donc (÷) = [PQ]

Examen Maths 106 20ê5-2016

1°) 1.1 Montrons que (H) ⟹ (H + 1)


Soit H ∈ ℕ. Supposons (H) et montrons (H + 1)
On a : 4.qa + 1 = 4(4. + 1) − 3
Or 4. + 1 est un multiple de 3. Donc il existe ∈ ℕ, : 4. + 1 = 3
Donc 4.qa + 1 = 4(3 ) − 3

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= 3(4 − 1)
Alors 4.qa
+ 1 est un multiple de 3. C’est-à-dire (H + 1)
Conclusion : (H) ⟹ (H + 1)
1.2 Enoncé de ( ) en métalangage
On a : ( ) = (∃ H ∈ ℕ, 4r + 1 = 3H).
( ) = ¬ ( ) ≡ (∀ H ∈ ℕ, 4r + 1 ≠ 3H)
1.3 Montrons que ( ∀ ∈ ℕ, ( ) )
∀ ∈ ℕ, 4r + 1 = 2 − (1 − 4r )
axd•
=2− ¯ (1 − 4)
axd
= 2 − (1 + 4 + 4, + ⋯ + 4rxa )(1 − 4)
4r + 1 = 3 ¯ (1 + 4 + 4, + ⋯ + 4rxa ) + 2
4r + 1 = 3 + 2 avec = 1 + 4 + 4, + ⋯ + 4rxa
On a : ∀ ∈ ℕ, 4r + 1 = 3 + 2, ∈ ℕ.
Donc ∀ ∈ ℕ, 4r + 1 n’est pas divisible par 3.
C’est-à-dire ∀ ∈ ℕ, ( ).
1.4 Nous avons démontré (H) ⟹ (H + 1) à partir de la déduction.
1.5 Analyse de la démonstration du fait que (∀ ), ( ( ) ) est vrai
Les formules de cette démonstration sont justifiées par des détachements
2°) (Vu)
3°) 3.1 Montrons que dans ℕ Â ( , /) | ( , /).
Soit , / ∈ ℕ, = Â ( , /) et = ( , /).
= ( , /) ; donc ∃H, H O ∈ ℕ: = H = H′/.
= Â ( , /) ; donc ∃ , ′ ∈ ℕ : = et / = ′
Alors on a : = H = H′ ′
∃ ∈ ℕ, = .
Donc | . ∎
3.2
FORMULES METHODES
JUSTIFICATIVE
a, b ∈ IN Axiome
=é ó ( , ) Axiome
∃ , O ∈ IN, = = O Détachement
∃q, èO ∈ IN, = q òô = Détachement
èO
= è = O èO Détachement
∃ô ∈ IN, = ô Détachement
/ Détachement

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4-) Montrons que la méthode de démonstration par l’absurde est vraiment une
méthode de démonstration.
Le principe de démonstration par l’absurde est :
(¬ ⇒ ( ∧ ¬ )) ≡ .
Vérifions avec une table de vérité si cette équivalence logique est légitime.
¬ ¬ ∧¬ ¬
⇒( ∧¬ )
à à > > > à
à > à > > à
> à > à > >
> > à à > >

Même valeur de vérité


(¬ ⇒ ( ∧ ¬ )) et ont même valeur de vérité. La démonstration par
l’absurde est bien une méthode de démonstration.

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