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Première dame des

États-Unis
titre non officiel donné à l'hôtesse de la
Maison-Blanche
Première dame des États-Unis
First Lady of the United States
(en)

of America

Titulaire actuelle
Jill Biden
depuis le 20 janvier 2021
(2 ans, 10 mois et 15 jours)

Création 30 avril 1789


Première titulaire Martha Washington[1]
Résidence Maison-Blanche,
officielle Washington D.C.
Site internet Site officiel (https://www.
whitehouse.gov/administr
ation/dr-jill-biden/)
Liste des Premières dames des États-Unis
modifier (https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Pre
mi%C3%A8re_dame_des_%C3%89tats-Unis&action=edit
&section=0)

Première dame[a] des États-Unis (en


anglais : First Lady of the United States of
America ou simplement First Lady,
parfois abrégé par l'acronyme FLOTUS[2])
est le titre non officiel donné à l'hôtesse
de la Maison-Blanche. Cette fonction
étant traditionnellement occupée par la
femme du président des États-Unis, le
titre est souvent pris pour qualifier
l'épouse du président en place.
Cependant plusieurs femmes qui
n'étaient pas l'épouse du président ont
servi comme First Lady lorsque le
président était célibataire ou veuf ou
quand l'épouse de ce dernier était dans
l'incapacité de remplir le rôle de Première
dame. Dans ces cas, le poste est occupé
par une femme parente ou amie du
président. On parle alors aussi
d'« hôtesse de la Maison-Blanche »
(« White House hostess »).

L'actuelle Première dame est Jill Biden,


épouse de Joe Biden. Depuis le
19 novembre 2023, quatre anciennes
Premières dames sont toujours en vie :
Hillary Clinton, épouse de Bill Clinton,
Laura Bush, épouse de George W. Bush,
Michelle Obama, épouse de Barack
Obama, et Melania Trump, épouse de
Donald Trump.

Origines du titre

Dolley Madison fut la


première épouse d'un
président à avoir été
appelée « Première
dame » à ses funérailles
en 1849.

L'emploi du titre de Première dame pour


désigner l'épouse ou l'hôtesse d'un
gouvernant commença aux États-Unis.
Dans les premières années, il n'existait
pas de titre universellement accepté pour
la femme du président. La plupart des
Premières dames exprimèrent leur
préférence sur la manière de s'adresser à
elle ; les titres de « dame » et de « Mme la
présidente » ont été employés tandis que
l'on désignait souvent Martha
Washington par le nom de « Lady
Washington ».

Anciennes Premières dames (de gauche à droite)


Rosalynn Carter, Hillary Clinton, Barbara Bush et
Laura Bush lors de l'inauguration du William J.
Clinton Presidential Center and Park en 2004.

La légende voudrait que Dolley Madison


fût qualifiée de « Première dame » lors de
son éloge funèbre lue par le président
Zachary Taylor. Cependant il n'existe
aucun enregistrement écrit de cet
éloge[3]. Peu après 1849, le titre
commença à être utilisé dans les cercles
de Washington, D.C.. La plus ancienne
mention écrite de ce titre date du
3 novembre 1863 dans le journal de
William Howard Russell, dans lequel il
fait référence aux commérages autour de
la « Première dame de la Propriété »,
Mary Todd Lincoln. Le titre fut popularisé
en 1877 lorsque la journaliste Mary C.
Ames appela Lucy Webb Hayes la
« Première dame de la Propriété » lors de
l'investiture de Rutherford B. Hayes. La
couverture des activités de Lucy Hayes
aida à propager le titre à l'extérieur de
Washington. À partir des années 1930, il
était devenu courant et commença à être
employé dans d'autres pays[4].

L'épouse du vice-président des États-Unis


est parfois désignée par le titre de
deuxième dame des États-Unis mais il
est beaucoup moins utilisé.

Rôle de la Première dame

Photographie de six Premières dames des États-


Unis avant l’ouverture de la bibliothèque
présidentielle Reagan, en novembre 1991.
Assises, de gauche à droite : Lady Bird Johnson,
Pat Nixon, Rosalynn Carter et Betty Ford. Debout,
de gauche à droite : Nancy Reagan et Barbara
Bush.

La Première dame n'a officiellement


aucune obligation et n'est pas
rémunérée. Néanmoins, en pratique, elle
dispose d'une position médiatique
importante[5]. Elle est principalement et
avant tout l'hôtesse de la Maison-
Blanche[5]. Elle organise et participe à
des cérémonies officielles avec ou en
remplacement du président.

Si la Première dame est le plus


couramment l'épouse du président, son
rôle est parfois occupé par une femme
ayant un autre lien de parenté avec celui-
ci (fille, belle-fille, nièce, sœur, cousine ou
tante) : ce fut le cas pour environ deux
douzaines de femmes (par exemple
Harriet Lane, nièce de James Buchanan
au milieu du xixe siècle), alors souvent
désignées comme « Premières dames de
substitution » ou « hôtesses de la Maison
blanche »[6]. Il existe une forte tradition
s'opposant à ce que la Première dame ait
un emploi extérieur lorsqu'elle est
hôtesse de la Maison-Blanche[7].

La Première dame est de nos jours


assistée d'une équipe. Depuis la loi du
2 novembre 1978, elle choisit un chef de
cabinet (Chief of Staff to the First Lady),
qui est nommé par le président aux
fonctions d'assistant-adjoint et dirige une
équipe d'une douzaine de personnes[8].

La Première dame prend souvent en


charge la gestion domestique de la
Maison-Blanche et participe à la
sauvegarde de son patrimoine avec le
conservateur de la Maison-Blanche et le
comité pour la préservation de la Maison-
Blanche, dont elle est la présidente
honoraire.

Histoire

Les successives Première dames ont


mené leur rôle différemment, selon leur
personnalité, celle de leur mari et le
contexte historique du mandat de ce
dernier. Martha Washington et Abigail
Adams devinrent célèbres lors de la
Révolution américaine et étaient traitées
comme si elles étaient des « dames » de
la cour royale britannique[5]. Dolley
Madison s'engagea dans la protection
des femmes et des orphelins, en
s'habillant d'élégantes robes qui
attirèrent l'attention de la presse et en
risquant sa vie pour sauver des trésors
inestimables lors de la guerre anglo-
américaine de 1812. Elle devint un
modèle pour presque toutes les
Premières dames jusqu'à Eleanor
Roosevelt[5]. De 1825 à 1829, Louisa
Adams déserte la Maison-Blanche,
contrariée par la misogynie de son
époux. De 1841 à 1842, Letitia Tyler est
immobilisée dans un fauteuil roulant et
occupe ses journées à lire la Bible. De
1853 à 1857, Jane Pierce se morfond de
la mort de ses trois fils, écrivant même
des lettres au benjamin. A contrario, Julia
Grant se fait plus enjouée de 1869 à
1877, donnant de somptueuses
réceptions, où elle reçoit des Afro-
Américains, chose inédite pour l'époque.
Frances Cleveland fait de même,
apparaissant par ailleurs aux yeux des
Américains comme une « icône de la
mode »[9].

C'est surtout au xxe siècle que le rôle de


la Première dame s'affirme[9]. Handicapé
par une maladie paralysante, le président
Franklin D. Roosevelt ne pouvait pas
facilement se déplacer dans le pays et
c'est son épouse qui joua ce rôle. Elle
signait des articles dans un
hebdomadaire et produisit une émission
de radio[5]. Jacqueline Kennedy se fit
remarquer en redécorant la Maison-
Blanche, engageant de coûteux
travaux[5]. En 2011, Michelle Obama
effectue une tournée au Botswana et en
Afrique du Sud pour promouvoir
l'éducation, rencontrant notamment
Nelson Mandela ; elle y représente
officiellement les États-Unis, la Maison-
Blanche faisant remarquer que l’action
de la Première dame était directement
liée à la politique de l'administration de
Barack Obama en Afrique[10].
Les Premières dames (de gauche à droite)
Michelle Obama, Laura Bush, Hillary Clinton,
Barbara Bush, et Rosalynn Carter durant
l'inauguration du George W. Bush Presidential
Center en 2013.

La politologue Nicole Bacharan et


l'écrivain Dominique Simonnet, auteurs
d'un livre sur les Premières dames,
notent par ailleurs que le poids des
Premières dames a pris de l'importance
au fil du temps : « D'une certaine
manière, elles reflètent l'histoire des
femmes qui, petit à petit, revendiquent
leur place dans la sphère publique ».
Elles incarnent particulièrement leur
époque, comme Dolley Madison, qui
résiste depuis la Maison-Blanche à la
menace de la guerre anglo-américaine de
1812 ou Jackie Kennedy, qui symbolise
l'Américaine des années 1960,
traditionnelle et moderne à la fois[11].

Causes

Au cours du xxe siècle, il devint de plus


en plus commun pour les Premières
dames de spécifier les causes qu'elles
promouvaient, généralement
consensuelles. Lady Bird Johnson fut
une pionnière de la protection de
l'environnement ; Pat Nixon encouragea
le volontarisme et voyagea souvent à
l'étranger ; Betty Ford soutint les droits
des femmes et les questions
d'égalité[12] ; Rosalynn Carter aida ceux
atteints de handicaps mentaux ; Nancy
Reagan lança la campagne anti-drogue
Just Say No ; Barbara Bush promut
l'alphabétisation ; Hillary Clinton chercha
à réformer le système de santé
américain et Laura Bush soutint les
droits des femmes et encouragea
l'alphabétisation des enfants[5]. Michelle
Obama s'est engagée dans l'éducation
alimentaire des enfants[13],[9] et Melania
Trump contre le cyberharcèlement[14],[15].
Influence politique et critiques

À l'époque contemporaine, les Premières


dames sont connues dès la campagne
présidentielle de leur époux, à laquelle
elles participent souvent, faisant l'objet
d'une médiatisation soutenue. Il est
désormais communément admis que la
campagne présidentielle d'un candidat
masculin à la présidence des États-Unis
ne se fait pas sans son épouse[11]. Cette
attention des médias se poursuit une fois
arrivées à la Maison-Blanche. Scrutées
par les journalistes, l'opposition politique
et le public, les Premières peuvent en
conséquence être l'objet de critiques,
comme Nancy Reagan qui s'en lamente
ainsi :

« Rien, mais absolument rien,


ne vous prépare à être First
Lady. Tout ce que je disais ou
faisais, en tant que First Lady,
épouse ou mère, était
instantanément matière à
critique, interprétation,
seconde interprétation. Mes
habits. Mes amis. Mes goûts.
Ma relation avec mes enfants.
La manière dont je regardais
mon mari[9]. »
Certaines Premières dames ont exercé
une certaine influence politique en
conseillant leurs époux[5] ou en
endossant des charges officielles, non
sans susciter aussi des critiques. Ainsi,
en 1941, en pleine Seconde Guerre
mondiale, Eleanor Roosevelt prend la tête
du Bureau de défense civile (Office of
Civilian Defense), organe de sécurité
mobilisé pour réagir en cas d'attaque.
Devant l'opposition du Parti républicain et
des médias, elle quitte cette fonction
cinq mois après sa nomination[9].

Nicole Bacharan et Dominique Simonnet


se sont particulièrement intéressés aux
Premières dames qui ont eu un rôle
politique, distinguant les « rebelles »,
comme la féministe et soutien des
militants des droits civiques Eleanor
Roosevelt[9], et celles qui ont construit un
réel duo avec leur mari, comme Nancy
Reagan, cette dernière ayant par ailleurs
confié que la Première dame est la seule
personnalité pouvant conseiller
franchement le président sans crainte de
représailles. Parmi les Premières dames
ayant eu un rôle politique, on peut aussi
citer Abigail Adams, qui donna son avis
sur certaines nominations ministérielles
et l'intérêt de mener une guerre, poussant
aussi son mari à limiter la liberté de la
presse, Edith Wilson, qui remplaça
officieusement son époux malade à son
poste et participa au refus américain
d'adhérer à la Société des Nations,
Jackie Kennedy, qui intervint sur la
politique culturelle, Nancy Reagan, qui
formait avec son mari un couple
vraiment fusionnel et donna son avis sur
des nominations de conseillers ou
encore Hillary Clinton, qui fut plus
influente que la plupart des ministres du
cabinet présidentiel[11]. Elle s'était ainsi
installée dans l'aile Ouest de la Maison
Blanche, centre du pouvoir exécutif[9].
Laura Bush, sa successeure, se fit plus
discrète. Et si Michelle Obama s'est
engagée sur le sujet de l'obésité, elle est
cependant restée à l'écart des affaires
politiques ; à son arrivée à la Maison-
Blanche, elle avait ainsi déclaré vouloir
être une « maman en chef » en se
consacrant à sa famille[9].

Les deux auteurs relèvent en définitive le


paradoxe du rôle de la Première dame, au
regard des attentes des Américains :

« La Première dame doit se


montrer charmante sans avoir
l'air narcissique, élégante sans
paraître frivole, épouse
dévouée mais pas soumise. On
attend d'elle qu'elle soutienne
la politique du président mais
sans prendre d'initiatives,
qu'elle soit une bonne
conseillère sans être une
éminence grise. Il lui faut
encore apparaître en modèle,
porter l'image de son pays,
incarner son prestige, louer sa
grandeur, sans usurper une
fonction pour laquelle elle n'a
pas été élue. Et puis aussi
incarner la réussite familiale,
s'occuper de ses enfants, jouer
les hôtesses parfaites pour les
invités prestigieux. La
quadrature du cercle ! Si elle
s'engage trop, on la soupçonne
immédiatement d'accaparer un
pouvoir qui ne lui échoit pas. Si
elle se montre plus effacée, on
l'accuse de ne pas tenir sa
place et de ne pas être à la
hauteur de sa fonction[11]. En
somme, on attend tout d’elle, et
son contraire[9]. »

La question de l'équivalent
masculin
Jusqu'à présent aucune femme, ni
homme en couple avec un autre homme,
n'a été président des États-Unis. Si cela
arrivait, la loi n'a pas prévu le titre que
porterait son éventuel mari — qui servirait
théoriquement comme hôte de la
Maison-Blanche — même si la
candidature d'Hillary Clinton aux
primaires démocrates de l'élection
présidentielle 2008 et à l'élection
présidentielle de 2016 a relancé cette
question ; de même que la candidature
de Pete Buttigieg, homosexuel et marié, à
la primaire démocrate de 2020. Il y a déjà
eu plusieurs femmes gouverneurs d'États
américains et leurs époux portent alors le
titre de Premier gentilhomme (First
Gentleman) ; Douglas Emhoff est, depuis
l'entrée en fonction de Kamala Harris à la
vice-présidence en 2021, le premier à
endosser le rôle de deuxième
gentilhomme des États-Unis. Le titre de
Premier gentilhomme a été envisagé
pour l'époux d'une éventuelle présidente,
mais rien de définitif n'a été adopté.

Liste des Premières dames


Article détaillé : Liste des Premières
dames des États-Unis.

Dans la culture populaire

Réelles

1983 : dans la mini-série américaine


Kennedy, Jackie Kennedy (rôle
interprété par Blair Brown).
1991 : dans le film américain Y a-t-il un
flic pour sauver le président ?, Barbara
Bush (rôle interprété par Margery
Ross).
1995 : dans le film américain Nixon,
Pat Nixon (rôle interprété par Joan
Allen).
2001 : dans la série télévisée
américaine Bush Président, Laura Bush
(rôle interprété par Carrie Quinn Dolin).
2007 : dans le film américain Benjamin
Gates et le Livre des secrets, Mary Todd
Lincoln (rôle interprété par Judy
Renihan).
2008
Dans le film américain W. :
L'Improbable Président, Laura Bush
(rôle interprété par Elizabeth
Banks) et Barbara Bush (rôle
interprété par Ellen Burstyn).
Dans le film américain
Frost/Nixon, l'heure de vérité, Pat
Nixon (rôle interprété par Patty
McCormack).
2009 : dans le film américain Black
Dynamite, Pat Nixon (rôle interprété par
Nicole Sullivan).
2011 : dans le téléfilm canadien Les
Kennedy, Jackie Kennedy (rôle
interprété par Katie Holmes).
2012
Dans le film américain Abraham
Lincoln, chasseur de vampires,
Mary Todd Lincoln (rôle interprété
par Mary Elizabeth Winstead).
Dans le film américain Abraham
Lincoln, tueur de zombies, Mary
Todd Lincoln (rôle interprété par
Debra Crittenden).
2013
Dans le film américain Lincoln,
Mary Todd Lincoln (rôle interprété
par Sally Field).
Dans le film américain Parkland,
Jacqueline Kennedy (rôle
interprété par Kat Steffens).
Dans le téléfilm américain Killing
Kennedy, Jacqueline Kennedy (rôle
interprété par Ginnifer Goodwin) et
Lady Bird Johnson (rôle interprété
par Antoinette LaVecchia).
Dans le film américain Week-end
royal, Eleanor Roosevelt (rôle
interprété par Olivia Williams).
Dans le film américain Le
Majordome, Nancy Reagan (rôle
interprété par Jane Fonda) et
Jacqueline Kennedy (rôle
interprété par Minka Kelly).
2017
Dans le film américain Jackie,
Jackie Kennedy (rôle interprété
par Natalie Portman).
Dans la série télévisée américano-
britannique The Crown, Jackie
Kennedy (rôle interprété par Jodi
Balfour).
2019
Dans la série télévisée américano-
britannique The Crown, Lady Bird
Johnson (rôle interprété par
Suzanne Kopser).
2020 : Dans la série d'animation
Animaniacs, épisode 13 de la saison 1,
Dot Warner interprète une chanson sur
les Premières dames des États-Unis, à
l'instar de l'ancienne série Animaniacs,
qui avait aussi une chanson sur les
présidents américains.
2022 : dans la série télévisée
américaine The First Lady, Eleanor
Roosevelt (rôle interprété par Gillian
Anderson), Betty Ford (rôle interprété
par Michelle Pfeiffer) et Michelle
Obama (rôle interprété par Viola
Davis).

De fiction

Femmes

1993 : dans le film américain Président


d'un jour, Ellen Mitchell, la Première
dame des États-Unis, jouée par
Sigourney Weaver.
1996
Dans le film américain Mars
Attacks!, Marsha Dale, la Première
dame des États-Unis, jouée par
Glenn Close.
Dans le film américain
Independence Day, Marilyn
Whitmore, la Première dame des
États-Unis. jouée Mary McDonnell.
1997 : dans le film américain Air Force
One, Grace Marshall, la Première dame
des États-Unis, jouée par Wendy
Crewson.
1999-2006 : dans la série télévisée
américaine À la Maison-Blanche, la
Première dame des États-Unis Abbey
Bartlet, jouée par Stockard Channing.
2004 : dans le roman Le Complot
contre l'Amérique de Philip Roth, Anne
Morrow Lindbergh[16].
2005-2006 : dans la série télévisée
américaine Commander in Chief,
l'ancienne Première dame des États-
Unis Grace Bridges, jouée par Mary
Page Keller.
2006
Dans la série américaine 24
Heures chrono (saison 5), Martha
Logan, la Première dame des
États-Unis, jouée par Jean Smart.
Dans le jeu vidéo américain
Hitman: Blood Money, il est
possible de tuer la Première dame
des États-Unis dans le dernier
niveau, « Funeral ».
Dans le film américain The
Sentinel, Sarah Ballentine, la
Première dame des États-Unis,
jouée par Kim Basinger.
Dans le film américain Idiocracy,
Rita, la Première dame des États-
Unis, jouée par Maya Rudolph.
Dans le téléfilm américain
Complot à la Maison-Blanche, la
Première dame des États-Unis,
jouée par Anne Archer.
2012 : dans la mini-série américaine
Political Animals, l'ancienne Première
dame des États-Unis, Elaine Barrish,
jouée par Sigourney Weaver.
2012-2013 : dans la série télévisée
américaine 1600 Penn, la Première
dame des États-Unis, Emilie Nash
Gilchrist, jouée par Jenna Elfman.
2013
Dans le film américain La Chute de
la Maison-Blanche, Margaret
Asher, la Première dame des
États-Unis, jouée par Ashley Judd.
Dans le film américain White
House Down, la Première dame
des États-Unis, jouée par Garcelle
Beauvais.
2012- 2015 : dans la série télévisée
américaine Scandal, la Première dame
des États-Unis Mellie Grant, jouée par
Bellamy Young. En 2014 (saison 4,
épisode 6), l'ancienne Première dame
Bitsy Cooper, jouée par Carol Locatell.
En 2015 (saison 5), Olivia Pope, jouée
par Kerry Washington.
Depuis 2013 : dans la série télévisée
américaine House of Cards, la Première
dame des États-Unis Patricia Walker,
jouée par Joanna Going, puis Claire
Underwood, jouée par Robin Wright.
Depuis 2016 : dans la série télévisée
américaine Designated Survivor, la
Première dame des États-Unis Alex
Kirkman, jouée par Natascha
McElhone.
Dans la mini-série américaine The Plot
Against America (2020), la Première
dame des États-Unis Anne Morrow
Lindbergh, jouée par Caroline Kaplan.
Hommes

1964 : dans le film américain Kisses for


My President, Thad McCloud, le
Premier gentilhomme des États-Unis,
joué par Fred MacMurray.
1985 : dans la série américaine Hail to
the Chief, Oliver Mansfield, le Premier
gentilhomme des États-Unis, joué par
Ted Bessell.
2008 : dans la série américaine
Commander in Chief, Rod Calloway, le
Premier gentilhomme des États-Unis,
joué par Kyle Secor.
2009 : dans la série américaine 24
Heures chrono (saison 7), Henry Taylor,
le Premier gentilhomme des États-
Unis, joué par Colm Feore.
2019 : dans la série américaine Madam
Secretary (saison 6), Henry McCord, le
Premier gentilhomme des États-Unis,
joué par Tim Daly.

Notes et références

Notes

a. Graphie « Première dame » conforme


aux conventions typographiques de
Wikipédia, cf. l'exemple du Premier
ministre. Pour « Premier ministre »,
voir aussi le Lexique, p. 83, ainsi que
l'ouvrage de Lacroux accessible en
ligne (http://www.orthotypographie.f
r/volume-II/madame-mythologie.htm
l#Ministere-ministre) [archive] (qui
donne en complément les exemples
« le Premier consul » et « Michel
Debré fut le premier Premier ministre
de la Ve République »).

Références

(en) Cet article est partiellement ou en


totalité issu de l’article de Wikipédia en
anglais intitulé « First Lady of the
United States (https://en.wikipedia.or
g/wiki/First_Lady_of_the_United_State
s?oldid=463649416) » (voir la liste
des auteurs (https://en.wikipedia.org/
wiki/First_Lady_of_the_United_States?
action=history) ).
1. (en) « Secretaries of State, 1789-2005
(http://www.state.gov/r/pa/ho/po/16
82.htm) [archive] », U.S.
Departement of State.
2. (en) William Safire, « On Language;
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Times,‎12 octobre 1997 (lire en ligne
(https://query.nytimes.com/gst/fullp
age.html?res=9805E6DC1F3DF931A
25753C1A961958260) [archive]).
3. (en) « First Lady Biography: Dolley
Madison (http://www.firstladies.org/
biographies/firstladies.aspx?biograp
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4. « La Première Dame de France,
nouveau visage de la
Ve République ? (https://www.madm
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e-237539) [archive] », sur
madmoiZelle.com, 10 mars 2014
(consulté le 21 avril 2018).
5. (en) Anthony, Carl Sferrazza, « The Role
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ca.gov/st/elections08-english/2008/
September/20080926162204naneer
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10 mai 2009 (https://web.archive.or
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America.gov, 26 septembre 2008
(consulté le 4 mai 2009).
6. (en) Carl Anthony, « First Ladies Never
Married to Presidents: The “Other
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www.firstladies.org/blog/first-ladies-
never-married-to-presidents-the-other
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25 juin 2014 (consulté le
9 août 2016).
7. (en) Betty Boyd Caroli, First Ladies
from Martha Washington to Laura
Bush, Oxford University Press, 2003,
p. 200.
8. Patrick Gérard, Le Président des
États-Unis, Paris, P.U.F., 1994, 124 p.
(ISBN 2-13-046758-X), p. 70.
9. Clément Boutin, « Comment, au fil de
l'histoire, les First Ladies se sont
rendues indispensables au
président américain (https://www.le
sinrocks.com/2016/10/30/actualite/
actualite/fil-de-lhistoire-first-ladies-se
-rendues-indispensables-president-a
mericain/) [archive] », sur Les
Inrockuptibles, 30 octobre 2016
(consulté le 5 juin 2020).
10. Alix Bouilhaguet et Christophe
Jakubyszyn, La Frondeuse, éditions
du Moment, 2012, pages 27-28.
11. Nicole Bacharan et Dominique
Simonnet, interviewés par Jean-
Christophe Buisson, « Grandeur et
servitude des First Ladies », Le
Figaro Magazine, semaine du 30
septembre 2016, p. 74-78.
12. Alix Bouilhaguet et Christophe
Jakubyszyn, La Frondeuse, éditions
du Moment, 2012, page 31.
13. (en) « Michelle Obama (https://www.w
hitehouse.gov/about/first-ladies/mic
helleobama) [archive] », The White
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14. « Melania Trump s’est trouvé une
cause à défendre », La Parisienne,‎
8 mai 2018 (lire en ligne (http://www.
leparisien.fr/laparisienne/actualites/
people/melania-trump-s-est-trouve-u
ne-cause-a-defendre-08-05-2018-770
4549.php) [archive], consulté le
28 décembre 2018)
15. Sandrine Delorme, « Melania Trump
lance "Be Best" contre le cyber-
harcèlement (https://fr.euronews.co
m/2018/05/08/melania-trump-lance-
be-best-contre-le-cyber-harcelemen
t) [archive] », sur euronews,
8 mai 2018 (consulté le
28 décembre 2018)
16. Philip Roth, Le Complot contre
l'Amérique, Gallimard, Folio no 4637,
édition française de 2006, p. 115.

Annexes

Articles connexes

Série de pièces américaines de 10


dollars des Premières épouses des
États-Unis
Première dame
Deuxième dame des États-Unis
Consort vice-royal du Canada

Bibliographie

(en) Anthony et Carl Sferrazza, First


Ladies : The Saga of the Presidents
Wives and Their Power 1789-1961,
1992.
(en) Böck, Magdalena, The Role Of First
Ladies : A Comparison Between the US
and Europe, 2009.
(en) Burns, Lisa M., First Ladies and the
Fourth Estate : Press Framing of
Presidential Wives, DeKalb (Ill.),
Northern Illinois university press, 2008,
205 p. (ISBN 978-0-87580-391-3)
(en) Pastan, Amy, First Ladies, 2008.
(en) Roberts, John B., Rating The First
Ladies : The Women Who Influenced the
Presidency, 2004.
(en) Troy, Gil, Affairs of State, 1997.
(en) Truman, Margaret, First Ladies : An
Intimate Group Portrait of White House
Wives, 1996.
Nicole Bacharan et Dominique
Simonnet, First Ladies. À la conquête
de la Maison Blanche, Perrin, 2016.

Liens externes

(en) Liste alphabétique des Premières


dames des États-Unis (https://www.lo
c.gov/rr/print/list/058_flal.htm
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(en) « Michelle Obama sur le site de la
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