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2012
PARTIE I : LE MACHINISME AGRICOLE
CHAPITRE I : GENERALITES
1. Définitions
Ce dernier rempli un certain nombre de fonctions, par exemple, le travail du sol et l’irrigation.
L’itinéraire technique mécanisé est la combinaison du matériel agricole avec les autres
facteurs de production (la terre, l’eau, les engrais, les pesticides, les semences).
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2. Différents aspects de la mécanisation
L’aspect économique : on peut citer la rentabilité, les temps des travaux, l’augmentation des
surfaces cultivée etc.
3. Place de la mécanisation
La mécanisation est une composante du système de production. Elle ne peut pas régler tous
les problèmes et ne doit pas intervenir seule mais en même temps que d’autres facteurs de
production : les semences, les pesticides, les engrais.
Un terrain défriché
Une adaptation du matériel
Le choix du matériel
Le choix des techniques culturales
L’entretien des matériels (maintenance) : mécaniciens
agricoles et gestion du parc
L’importance du service après vente : approvisionnement en
pièces de rechange
Fabrication locale à développer
3
Evolution de la faune et de la flore, modification de
l’équilibre biologique
Aspects économiques :
5.1. Motorisations
Aspects favorables :
Aspects défavorables :
Aspects favorables :
Aspects défavorables :
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5.3. Motorisation intermédiaire
Il existe un fossé entre la traction animale et la motorisation classique, d’où l’utilisation des
motoculteurs et des minis-tracteurs.
En 1980, on peut dire qu’il y avait 21 000 000 de tracteurs dans le monde (FAO) dont 90%
dans les pays développés. En Afrique intertropicale, on avait recensé 80 000 tracteurs, et
400 000 000 d’animaux de traie. Les énergies dans l’agriculture sont : 67% fournit par le
travail manuel, 25% par les animaux de traie et 8% par les machines.
Historique de la mécanisation
- Pour la période de 1930 à 1960, nous avons assisté à la mise au point de types de
matériel adapté aux conditions de l’Afrique Occidentale comme le semoir Super Eco
pour l’arachide, les houes asines et équines, les charrettes comme matériel de
transport, la vulgarisation des thèmes légers (semoir/houe).
Les activités de recherche ont tournées autour du choix des animaux de traie, la mise
au point de cultures attelées (légère et lourde), le choix du type d’harnachement, le
choix entre la monovalence et la polyvalence du matériel et l’orientation des
techniques culturales.
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7. Matériel agricole introduits et fabriqués au Sénégal
Le semoir Super Eco conçu pour la traction équine et asine : il est diffusé depuis 1930 et est
fabriqué au Sénégal par la SYSCOMA depuis 1963. Ce semoir est conçu pour les
spéculations suivantes : l’arachide, le mil, le maïs, le niébé, et le riz.
- Un terrain ameubli et dégagé des résidus végétaux pour éviter les bourrages.
- Des graines propres, calibrées et bien triées.
La houe occidentale fabriquée par Ulysse Fabre est reprise par la SYSCOMA en 1963 et est
conçue pour la traction équine et asine. Elle est utilisée pour toutes les cultures semées en
ligne et est adaptée aux conditions de sol du Sénégal.
La houe fine reprise par la SYSCOMA en 1963, elle est utilisée en traction équine et asine
(3dents). Elle a été adaptée à la traction bovine (5 dents).
Les charrues ont été également reprises par la SYSCOMA en 1963 (charrue EBRA, SOJAC
et HUARD).
Les outils polyvalents sont introduits au Sénégal depuis 1950-60. Ce sont des outils sur
châssis : charrues, buteurs, billonneurs, dents et semoirs. On peut citer le polyculteur à grand
rendement.
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ANNEXE – CAPACITES DE TRACTION
Sarclo-binage : 5 à 7Ha
Sarclo-binage : 4Ha
1 Ariana
1 Souleveuse
1 Charrue
1 Charrette
1 Polyculteur
1 Souleveuse
1 Charrue
1 Butteur
1 Charrette
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Zone centre/Nord
Hypothèses : semis sur toutes cultures sur 3 pluies avec semis du mil à sec
Facteurs : Pluviométrie
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CHAPITRE II : LA CULTURE MANUELLE
1. Généralités
C’est une source d’énergie faible qui fournit normalement une puissance de 10kg.m-1.s-1 soit
13,7Cv à travail continu.
La fatigue sera réduite en faisant des mouvements naturels et en mettant en jeu un grand
nombre de muscles.
3.1. La poignée
3.2. Le manche
Il joue un rôle important de par sa forme et sa longueur. Un manche mal adapté peut
provoquer après une longue utilisation des malformations ou des déformations.
o A ligature
o A virole et à coin
o Par insertion de la soie dans le manche ou bien par insertion du manche dans la
soie
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4. Exemple d’outils et matériels utilisés au Sénégal
Les outils traditionnels de culture principalement utilisés avant la traction animale sont encore
employés soit en même temps que la traction animale soit pour des opérations qui ne sont pas
mécanisées.
Dans cette région fortement mécanisée en culture attelée, on trouve un mélange d’outils
traditionnels et d’outils manufacturés utilisés surtout pour des opérations dites manuelles.
o En basse Casamance
Dans cette région moins mécanisée que la précédente, les outils manuels ont une grande
importance et pour une opération, on enregistre des diversités ethniques entre les Diola et les
mandingues.
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4 .2.Les outils à manivelle et à balancier
Ce sont des machines utilisées à poste fixe, surtout pour les opérations suivantes :
a) Préparation des semences : un fut de 20 litres entrainé par une manivelle utilisé pour
mélanger les fongicides aux semences d’arachide.
b) Les opérations poste récolte : on peut citer l’égrainoir à main, le tarare manuel, les
décortiqueuses à arachide, la batteuse à riz à pédale.
c) L’exhaure de l’eau à partir des puits peut se faire avec les pompes à balancier.
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CHAPITRE III : APPAREILS MANUELS DE PROTECTION DES
CULTURES
Devant le développement rapide de l’utilisation des pulvérisateurs manuels, nous avons jugé
bon de réaliser ce paragraphe.
Définition : C’est la lutte contre les ennemis des plantes (parasites et végétaux).
Méthode :
Il y a aussi :
Fongicides
Insecticides
Nématicides
Herbicides, etc
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Pour réussir un traitement, il faut tenir compte de trois impératifs : la rapidité d’intervention,
la précision dans la distribution et la répartition et l’efficacité du produit.
3. Le poudrage
Les Poudreuses :
Une trémie
Un système de distribution (régularité et précision)
U système de répartition (transport par gravité ou pneumatique)
Il existe quelques modèles en énergie humaine mais la plupart son combinés à d’autres
outils (semoirs, appareils de travail du sol, etc.)
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5. Injection des pesticides dans le sol
Ce sont des fumigants. Pour que la diffusion du produit soit correct, et pour éviter trop de
pertes dans l’atmosphère, le sol doit être bien préparé et le produit bien enfoui. On utilise des
pals-injecteurs et on réalise une injection discontinue dans le sol (quadrillage de la parcelle).
6. La pulvérisation
6.1. Généralités
Pour réduire la dose à l’hectare tout en ayant une densité importante d’impact, il faut produire
de fines gouttelettes.
Deux critères sont essentiels : le mode de division du liquide et le transport des gouttelettes.
b) La pulvérisation pneumatique : le liquide est sous une pression faible et il est entrainé par
un courant d’air à vitesse élevée. Le courant d’air est fourni par un ventilateur centrifuge.
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PARTIE II : CULTURES AVEC TRACTION ANIMALE
-voir polycopié-
1. Priorités en mécanisation
C’est une opportunité qui n’est pas toujours évidente chez le cultivateur (période relativement
courte pour réaliser ce travail. Le seul matériel est la charrue à soc.
- Préparation du sol en sec : effort nécessaire trop important en culture attelée pour le
labour. Les façons de remplacement (grattage à la dent) sont souvent constatées.
- Le semis : le semoir mono-graine est satisfaisant.
- Entretien des cultures : c’est une opération qui gagne la plus à être mécanisée à cause
des mauvaises herbes.
- Récolte : elle n’est possible que sur l’arachide.
- Le transport
La faucheuse n’est pas adaptée mais les travaux en cours au niveau de l’ISRA ont permis
d’adapter cette machine et les tests sont en cours.
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En culture irriguée
Urgence 2 : le semis
Les autres opérations (pour le riz) sont les suivantes : le repiquage, l’entretien des cultures (les
houes rotatives à traction animale existent).
a) Généralités
Dangers à éviter
On distingue :
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b) Objectifs du travail du sol
- Nivèlement du sol
- Aération
- Enfouissement divers
c) Profil culturaux
Avec la modification des caractéristiques physiques du sol par suite de son travail, il est
possible de faire une étude du profil le long d’une tranchée jusqu’à 40 à 60 cm de
profondeur ; il y à aussi l’intérêt du pénétromètre.
- Le lit de semence
- La couche arable
- Le sol
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d5) Tassement (rouleaux)
- Matériel utilisé :
e1) Labour avec retournement du sol : mots clef (Guéret, Labour, muraille,
enrayure, dérayure, sillon/raie de labour)
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+ Le réglage avec le régulateur vertical : viser l’alignement du centre de résistance à
l’avancement, du point d’attelage et du point d’application de l’effort de traction.
+ La largeur de travail
Le rôle principal est de compléter le travail des charrues et éventuellement les remplacer
+ Les araires : elles ne retournent pas le sol et ne peuvent que creuser un sillon à bords
légèrement relevés.
+ Les cultivateurs : il s’agit des instruments à étançon rigide ou souple qui peuvent porter des
socs de formes variables. On peut classer les cultivateurs selon :
la forme des socs (socs de scarifiage : fixé sur la partie inférieur de l’étançon, ils font
un travail d’ameublissement et d’aération assez profond ; socs cultivateurs étroits et
allongés ; socs extirpateurs : triangulaires, ils effectuent un travail de nettoyage et
d’ameublissement).
les étançons : étançons rigides (de moins en moins employés), étançons rigides
articulé (rappelé vertical par un ressort qui sert à amortir les chocs) et étançon flexible
(plat avec une lame d’acier ou bien spirale à section carrée). Les modèles les plus
employés sont ceux à dents flexibles (« canadiens »).
+ Les pulvériseurs à disque : leur intérêt est discutable en culture attelée car il s’agit
d’instruments lourds demandant de gros efforts de traction.
Le rôle essentiel est de préparer le lit de semence pour une bonne germination de la graine.
+ Les herses : ce sont les instruments qui travaillent à faible profondeur à l’aide de dents
simples sans socs. Nous avons les herses rigides (bâti en bois ou métallique), les herses
articulées (réunion de plusieurs bâtis).
On distingue les multiculteurs (bâti polyvalent, sans roue porteuse et à traction par chaine) et
les polyculteurs (bâti à roue support et à traction par timon qui permettent le transport).
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e5) Matériel pour la préparation des rizières irriguées
Ce sont les travaux qui demandent une puissance relativement faible. Comme les épandeurs
d’engrais ne sont pratiquement jamais utilisés et que les types qui sont connus sont surtout
montés sur les semoirs, nous présenterons en premier lieu les semoirs dont les mono rangs
sont les plus connus.
Le semis constitue le travail agricole le plus important après la préparation du sol. En effet, le
moment de son exécution et la façon dont il est réalisé ont une influence décisive sur la
germination, la croissance des jeunes plants, la possibilité d’entreprendre en temps voulu le
désherbage et, par conséquent, sur le rendement.
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3.1. Les instruments permettant le semis
3.1.1. Le rayonneur
Il permet le semis mais ne sème pas. Il est destiné d’une part à matérialiser sur le terrain les
lignes de semis et d’autre part à creuser des sillions de profondeur variables dans lesquels les
graines seront déposées à la main. Il facilite donc la réalisation d’un semis en lignes parallèles
permettant un entretien ultérieur en matériel attelé.
Elle est constituée d’une série de roues métalliques (du genre roues de brouettes), montées en
nombre variable sur un axe. Sur le bandage des roues ont été soudées des coins en fer à des
distances prédéterminées. Ces coins s’impriment dans le sol lorsque la roue marqueuse se
déplace, et les trous réalisés sont utilisés pour le semis en poquets.
Le semis en ligne parallèles peut être réalisé à l’aide de semoirs en lignes multiples ou de
semoirs mono rangs.
a) Semoirs à lignes multiples : seuls les modèles les plus étroits sont
compatibles avec la traction animale. Ils comportent trois parties
essentielles.
La trémie : de préférence métallique, elle comporte à sa partie
inférieure un agitateur.
Les organes de distribution : ils sont disposés à la partie
inférieure de la trémie. Il existe deux types de distributeurs :
- Les distributeurs à cannelures (distribution forcée)
- Les distributeurs à ergots (distribution accompagnée)
Les organes d’enterrage : ils sont constitués par des socs et ont
pour but de creuser un petit sillon dans lequel la graine est
déposée et, éventuellement, de le refermer au moyen
d’accessoires divers.
b) Semoirs mono rangs de précision : les semoirs de précision sont conçus
pour permettre la chute régulière des graines, une à une, et à des distances
sensiblement constantes. En outre, la hauteur de chute des graines est très
réduite (quelques cm) pour éviter que les graines ne rebondissent et ne
roulent au fond du sillon. Parmi les nombreux types de semoirs de
précision, retenons :
Les semoirs à plateau horizontal : ce sont les plus courants. Le
distributeur est un plateau horizontal perforé ou cranté à sa
périphérie, selon les modèles. Il est placé au fond de la trémie de
sorte qu’il est alimenté par gravité
Les semoirs à distributeur incliné : le plateau de distribution est
plaqué contre une paroi oblique et séparé de la trémie à grain
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par un carter parallèle. L’entrainement des semences est réalisé
grâce à une série d’ergots de formes très variables mais toujours
conçu pour entraîner une seule graine.
a) Essai au banc ou à poste fixe : le semoir fonctionne à poste fixe dans des conditions
théoriques permettant de comparer de façon précise les qualités intrinsèques de
fonctionnement de plusieurs appareils. Sont en effet éliminés, dans ces conditions, les facteurs
qui interviennent dans l’utilisation sur le terrain, et dont les variations influent sur la qualité
du semis : relief et dénivellation provoquant des secousses, état du sol (adhérence des roues,
déplacement des roues à l’enterrage). Les résultats sont ensuite comparés avec ceux de l’essai
sur le terrain, qui renseignent sur le fonctionnement pratique de l’appareil.
Le semoir est fixé sur cales, les graines tombent sur un dispositif récepteur. Le mouvement
des organes distributeurs du semoir commandés par l’intermédiaire de la roue motrice est
assuré manuellement à condition que la rotation soit très régulière, soit par un moteur. S’il
s’agit d’un semoir multi rang, l’ensemble de l’essai est à répéter sur chaque élément mono
rang.
b) Essai sur le terrain : l’essai consiste à effectuer sur piste ou sur un terrain homogène et bien
préparé des semis d’une longueur suffisante correspondants aux différents tests à effectuer. Si
on dispose d’un champ pouvant être entièrement traité, on procédera à des mesures de
sondage sur plusieurs parcours d’une centaine de mètres disséminés dans le champ (5
parcours minimum). Chaque test comprend en principe les mêmes mesures que ceux de
l’essai au banc, mais on cherche en outre à déterminer l’influence de certains facteurs
intervenants du fait du fonctionnement sur le terrain :
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- Régularité : par comptage levé ou bien observation sans
organe d’atterrage.
Le coefficient d’altération au terrain est le rapport entre la densité obtenue à poste fixe et celle
obtenue sur le terrain. Ce rapport doit être aussi voisin que possible de 1.
Sur le banc : Nombre de tours sur une distance de 25m : 25 / 1,256 = 19,90 tours
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CHAPITRE III : ASPECTS ECONOMIQUES DE LA TRACTION
ANIMALE
I. Aspects microéconomiques :
1) Objectifs économiques :
- Augmentation des revenus monétaires
- Production assurée pour l’autoconsommation
2) Objectifs non économiques :
- Réduction de l’effort physique
- Amélioration des conditions de vie
- Renforcement de la position sociale
Cependant, on note une modification de la structure des ses charges : alimentation, soins
vétérinaires, etc.
3) Les charges :
3.1.Prix de revient horaire d’utilisation d’une paire de boeuf
Charges d’amortissement :
- Le matériel est amorti pour une durée de 10 ans
- L’harnachement est amorti pour une durée de 2 à 3 ans
- Les bovins sont amortis pour une durée de 4 à 6 ans
- Les équins sont amortis pour une durée de 7 à 15 ans
- Les asins sont amortis p our une durée de 8 à 10 ans
CHCAS= T = 15,5%/an
Prime d’assurance :
Impôts et taxes
Frais d’alimentation
Salaire de la main d’œuvre :
Prix de revient horaire = Somme des charges annuelles / nbre d’h d’utilisation durant l’année
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3.2. Prix de revient horaire d’utilisation du matériel. Ex : charrues
- Amortissement : a = prix d’achat / durée
- Intérêt du capital
- Entretien et réparations : on dit que l’entretien et la
réparation sont estimés à 1,5 fois le prix d’achat pour la
durée de vie estimée à 10 ans.
Ex, charrue à 10000F : 10000 x 1,5/10 = 1500F.
3.3. Le prix de revient du labour en traction animale
450 x 20 = 9000F/ha
Il intéresse la production et les objectifs visés par l’état qui sont de deux ordres :
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Données :
A. L’attelage :
B. Charrue
C. Calcul
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CHAPITRE IV : MOTEURS THERMIQUES
1. Historique :
2. Généralités :
- Classement selon le cycle thermodynamique : les moteurs à
explosion et les moteurs diésel
- Classement selon la circulation de l’arbre moteur :
Moteur à 4temps : dans ce type de moteur, un cycle
correspond à une rotation de l’arbre moteur qui
équivaut à quatre courses simples du piston
Moteur à 2temps : un cycle correspond à une rotation
de l’arbre moteur qui équivaut à deux courses
simples du piston
- Classement selon la disposition des cylindres et du nombre
- Classement selon le type de combustible employé
- Classement selon le processus d’alimentation
3. Base théorique :
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4. Les constituants du moteur :
4.1. Les éléments fixes
a) Le bloc cylindre : en fonte ou en alliage, il est constitué à la fois par les cylindres
et une partie du système de refroidissement. Dans les moteurs à refroidissement
par eau, chaque cylindre est entouré d’une chambre d’eau dans laquelle l’eau
circule en permanence en évacuant la chaleur de combustion. La paroi interne du
cylindre constitue la chemise du cylindre.
b) La culasse (partie supérieur du bloc) : elle joue un rôle d’obturation de la partie
supérieur des cylindres et d’intermédiaire dans le refroidissement du moteur. Ce
second rôle va de paire avec sa fabrication en métal conducteur de la chaleur
(alliage léger de préférence).
c) Le joint de culasse : il assure l’étanchéité du moteur et de la culasse.
d) Le carter : dans les moteurs à refroidissement par eau, il est constitué par un
demi-carter (carter proprement dit), confondu avec le bloc moteur et qui supporte
différents paliers du moteur et par un demi-carter (carter à huile, simple couvercle
ou tôle d’acier qui sert de réservoir d’huile). Ces deux demi-carters sont séparés
par un joint d’étanchéité.
4.2. Les éléments mobiles
a) Les pistons : généralement en alliage léger et bon conducteur de chaleur, ils se
déplacent chacun dans leur cylindre entre deux positions extrêmes que sont la
position supérieur ou point mort haut (PMH) et la position inférieur ou point mort
bas (PMB). La distance les séparant est la course du piston et l’espacement mort
est compris entre le PMH et la culasse et la chambre de combustion. On appelle le
rapport volumétrique ou taux de compression le rapport de volume délimité par la
culasse et le point mort bas à celui de la chambre de combustion.
Taux de compression : cylindre unitaire+vol chambre de comb/vol chambre comb
Le volume compris entre les deux points morts représente le cylindre unitaire (Π/4
C x a2 ; a : alésage = diamètre du cylindre).
Le taux de compression du moteur à essence de tracteur est compris entre 5 et 6,5
tandis que celui des moteurs diésels est supérieur à 14.
Bien que le rendement croisse théoriquement avec le taux de compression, il n’est
pas possible d’affirmer à priori qu’un moteur ayant un taux de compression très
élevé présente de ce fait un même rendement élevé en raison des facteurs
nombreux qui interviennent avec le taux de compression.
b) Les bielles (bras du piston) : leurs têtes s’articulent sur un maneton du vilebrequin
et leur pied sur l’axe du piston. Têtes de bielles et pieds de bielles sont reliés par
les corps de bielles qui sont des pièces qui doivent être particulièrement rigides.
c) Le vilebrequin : il transforme le mouvement rectiligne en mouvement rotatif.
d) Le volant : il est placé en bout de vilebrequin pour régulariser le mouvement. Il
emmagasine sous forme d’énergie cinétique une partie de l’énergie produite au
cours de l’explosion (temps moteur) pour la restituer au temps résistant. Il assure
ainsi au moteur une vitesse sensiblement constante et donc un régime déterminé.
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4.3. Le système de distribution
C’est l’ensemble des réservoirs et des canalisations et de la pompe qui conduisent vers les
cylindres le carburant ou le combustible.
Dans un moteur essence, le carburant est, au préalablement à son entrée dans les cylindres,
intimement mélangé à de l’air frais venant du filtre à air (d’où l’expression de carburation
préalable). Le rôle mélangeur appartient au carburateur.
Dans un moteur diésel, au contraire, le combustible est mélangé à de l’air frais qu’après son
arrivée dans le cylindre alors que l’air est déjà comprimée. Il faut donc l’injecter sous pression
dans le cylindre, rôle qui incombe à la pompe d’injection et à l’injecteur.
Le cycle est une période entière de fonctionnement du moteur, la plus courte possible à l’issue
de laquelle celui-ci revenu à son point de fonctionnement recommence à parcourir un nouveau
cycle identique. Un cycle comprend toujours les phénomènes suivants :
- L’admission
- La compression
- La combustion et la détente
- L’échappement
1er temps : l’admission ou l’introduction du mélange d’air et d’essence. Le piston entraîné par
le vilebrequin descend dans le cylindre du PDH au PDB, en effectuant une course dite
admission. La soupape d’admission est en effet ouverte ; le mélange carburé est aspiré dans le
cylindre.
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2ème temps : compression du mélange air et essence. Poursuivant son mouvement de rotation,
le vilebrequin fait remonter le piston jusqu’au PMH. La soupape d’admission étant fermée au
départ, le mélange est comprimé et le vilebrequin vient déjà d’effectuer un tour.
3ème temps : combustion du mélange d’air et d’essence suivi de la détente. Une étincelle jaillie
entre les électrodes de la bougie et enflamme le mélange comprimé. La dilatation violente des
gaz qui s’en suit chasse le piston vers le point mort bas. C’est le temps moteur et le seul car
c’est le piston qui entraine le vilebrequin.
4ème temps : échappement des gaz brulés. A nouveau, le piston est entraîné par le vilebrequin,
il remonte jusqu’au point mort haut en chassant les gaz brulés par la lumière d’échappement.
5.2. Carburation
C’est une diminution de pression provoquée par une aspiration du moteur au niveau du
carburateur qui entraîne un mélange d’air et d’essence vers les cylindres une fois celui-ci fait.
Le carburateur est l’appareil destiné à réaliser ce mélange dans les proportions convenables
pour une bonne combustion (1g d’essence + 15g d’air).
Lorsque le régime du moteur varie, le carburateur doit corriger les débits relatifs d’air et
d’essence d’une manière générale. Cette correction des débits se fait de façon automatique.
Une température élevée et une pression basse entraîne une vaporisation de l’essence dans la
tuyauterie du réservoir ; la carburation est appauvrie (c’est le phénomène du tampon de
vapeur). Il faut attendre le refroidissement des tuyauteries pour que cet inconvénient cesse.
Par temps très chaud, le moteur ne repart plus après un arrêt ; ceci est du au fait que le
système de refroidissement cesse de marcher à l’arrêt, la température du moteur à encore
augmenté et l’essence s’est vaporisée dans la cuve du carburateur : c’est le phénomène de
percolation. On distingue les carburateurs en fonction de leur position par rapport à la
chambre de combustion :
Le mélange d’air et d’essence est comprimé dans le cylindre et enflammé par une étincelle
éclatant entre les électrodes d’une bougie sous l’action d’un courant à haute tension.
Théoriquement, l’étincelle intervient au moment ou la pression dans le cylindre est maximale
(position au PMH).
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a) Les bougies
C’est un corps en acier entouré d’un isolant en porcelaine où passe un conducteur terminé par
deux tiges en métal spécial (électrodes) entre lesquelles jaillie l’étincelle.
b) La production de courant
Tout dispositif d’allumage comporte un circuit électrique primaire alimenté en courant à basse
tension par un générateur et un secondaire qui alimente en courant haute tension les bougies
d’allumage.
Le générateur est constitué par une batterie d’accumulateur qui fournit du courant à faible
tension (6-12-24V) au circuit primaire d’une bobine.
Lorsque la visse platinée s’écarte sous l’action d’une came, le courant primaire cesse
brusquement, ce qui provoque un extra courant de rupture qui charge le condensateur monté
en dérivation. Ce condensateur se décharge très rapidement en provoquant une variation
importante du champ magnétique de la bobine et un courant induit à haute tension dans le
circuit secondaire. Ce courant de tension (10000-12000V) est destiné aux bougies par un
distributeur. Une dynamo ou un alternateur permet de recharger la batterie en permanence : ce
procédé est appelé allumage par batterie et par bobine et est le plus fréquemment rencontré. Il
existe un autre type de procédé appelé allumage par magnéto ou allumage par volant
magnétique.
c) Avant l’allumage
d) Entretien
Il est nécessaire de procéder de temps en temps au réglage de l’écartement des électrodes des
bougies, visses platinées, en suivant les recommandations données par les constructeurs.
Ils se caractérisent par la nature du combustible qu’ils consomment (gasoil) et par leurs taux
de compression très élevés de 12 à 23 alors qu’en fin de compression, la pression atteint 30 à
35 Kg/cm2 dans la chambre de combustion, la température étant de l’ordre des 400 à 600
degrés Celsius, supérieure à celle d’inflammation du combustible, ce qui fait qu’une fois
admis dans le cylindre, celui-ci s’enflamme.
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6.1. L’injection
Chaque cylindre est équipé d’un injecteur qui débouche dans la chambre de combustion et qui
est reliée par une tuyauterie à la pompe d’injection puis alimentée en combustible sous une
pression élevée à un instant bien précis et selon un jet dirigé vers les points les plus chauds.
Le piston, en remontant vers le haut, chasse une partie de l’oxygène dans la chambre de
précombustion (30%) et l’injecteur va injecter le gasoil ce qui entraîne une explosion.
L’injecteur pulvérise, dirige et réparti le combustible à l’intérieur de la chambre de
combustion grâce à une buse dont le nez est percé par des trous de très faibles diamètres. Le
débit et la fin d’injection sont réglés par une soupape.
Schéma d’injection
La pompe d’injection à pour rôle de refouler le gasoil sous pression successivement dans
chaque injecteur et à un moment précis du cycle un très faible volume de combustible qui est
le même pour tous les cylindres.
La partie du gasoil non refoulée va être reprise pour repartir dans le réservoir.
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La came en liaison avec le vilebrequin pousse le piston pour le faire monter et boucher
l’entrée du gasoil. Quand la pression exercée sur le gasoil est supérieur à la pression exercée
par le ressort, le gasoil monte pour passer à l’injecteur. L’injection se fait à un temps précis,
réglé par l’action de la came sur le piston de la pompe. Chaque pompe doit être associée à un
régulateur qui permet de réguler le volume injecté.
7. Le moteur à 2temps :
Avantages :
Inconvénients :
Pertes par balayages importantes à grande vitesse ; ces moteurs sont moyennement
intéressants pour les hautes puissances.
a) 2temps essence
Le démarrage est aisé, il est léger et la perte par balayage est importante ainsi que la
consommation. Le principe d’édification de l’huile dans l’essence est source d’ennuis.
b) 2temps diésel
Le moteur est économique, le démarrage difficile. Il est plus lourd et plus cher que les
moteurs essence.
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8.2. Moteurs à 4temps
a) 4temps essence
Abandonnés sur les tracteurs, ils sont moins couteux que les diésels mais moins économiques
car ils consomment beaucoup. Les ennuis de fonctionnement et pannes sont nombreux.
b) 4temps diésel
Le rendement est meilleur et la consommation moins élevée. Ils sont plus économiques et les
risques de panne sont moindres mais ces dernières sont souvent reprises par des spécialistes.
-
23 % sur les moteurs à essence, le reste étant absorbé par
l’échappement (44%), le circuit de refroidissement (24%),
l’huile (3%) et les accessoires (6%).
- 32% sur les moteurs diésel (68% de pertes), il se refroidi
ainsi à hauteur de 25%, 32% pour l’échappement et 11% en
pertes diverses.
8.4. Systèmes annexes permettant de refroidir correctement le moteur
a) Systèmes de refroidissement
Les températures sont très élevées à l’intérieur du moteur (2000 degrés Celsius au cours de la
combustion). Ces chocs thermiques entraineraient des déformations d’organes, des
décompositions d’huiles etc. Il faut donc refroidir le moteur.
Les températures basses sont nuisibles (on peut citer la mauvaise combustion du carburant, la
condensation d’acide sulfurique, etc.).
- Refroidissement par eau : l’eau est contenue dans un radiateur et plus précisément
dans un réseau (chambre d’eau des cylindres et canalisations). L’eau se réchauffe sur
les parties chaudes du moteur et se refroidit au contact du radiateur (circulation
réalisée par thermosiphons ou sous l’impulsion d’une pompe centrifuge). Le radiateur
se compose d’un réservoir supérieur (arrivée d’eau chaude), d’un faisceau de
canalisation (échanges thermiques), d’un réservoir inférieur (eau refroidie qui repart
vers les cylindres). Un ventilateur crée un courant d’air pour accélérer les échanges
(aspiration d’air au travers du radiateur). Le phénomène est sous le contrôle d’un
thermostat.
- Refroidissement par air : très répandu sur les petits moteurs, l’air circule autour des
culasses et des cylindres et emporte la chaleur dégagée par les parois.
b) Système de lubrification
Il consiste à établir un film lubrifiant entre les pièces en mouvement afin d’éviter le
grippage et réduire les frottements. Cette diminution des frottements permet la diminution
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des pertes de puissances et d’usure. La lubrification est assurée par l’huile conduite sous
pression dans les organes à lubrifier. En plus de lubrifier, l’huile de graissage assure
d’autres fonctions : il contribue à l’évacuation de la chaleur, protège les surfaces contre la
corrosion, permet l’évacuation des particules dues à l’usure et des résidus de combustion.
L’huile est contenue dans le carter moteur. Pendant le fonctionnement, une pompe de
graissage aspire continuellement de l’huile dans le carter par l’intermédiaire de la crépine.
La pompe refoule l’huile sous pression à travers un filtre puis dans un réseau de
canalisations distribuant l’huile vers les points à graisser.
Ces deux critères figurent sur l’emballage, d’où le respect des prescriptions des
fabricants.
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c) Système de filtration d’air
En circulation routière, l’air peut contenir jusqu’à 7mg/m3 de poussière. Sur chantier de
récolte de céréales, le taux de poussières atteint facilement 500mg/m3. L’entretien périodique
du filtre à air et le cas échéant, le remplacement doit être impérativement effectué tel que les
données constructeur le stipulent (dates). Si l e filtre à air est colmaté, les performances du
tracteur sont moins bonnes à cause d’une consommation élevée de carburant.
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CHAPITRE 5 : LES MOTOCULTEURS
Le tracteur est souvent trop onéreux pour les petites exploitations et peu apte aux petits
travaux ; ce qui laisserait un vide dans la motorisation des techniques culturales, vide que les
motoculteurs peuvent combler. Ces matériels équipés d’un moteur thermique à essence ou
diesel sont conduits à l’aide de mancherons par un homme marchant derrière. Le motoculteur
est un engin automoteur muni d’un seuil essieu à une ou deux roues motrices. Le motoculteur
est susceptible actuellement d’actionner de plus en plus d’outils et peut être désigné sous un
vocable différent selon les accessoires dont il est équipé : motobineuse, motofraise, motohoue.
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