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Énergie en Égypte
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Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Le secteur de l'énergie en Égypte est marqué notamment par le gaz naturel et le pétrole, mais
aussi par la production hydroélectrique du Haut barrage d'Assouan, le développement des
énergies éolienne et solaire, et plus récemment par la construction de la Centrale nucléaire
d'El-Dabaa.

Le gaz naturel domine la production d'énergie primaire (60,6 % en 2019) ainsi que la
consommation intérieure d'énergie primaire (54,8 %), devant le pétrole (34,1 % et 37,4 %
respectivement).

L'électricité représente 22,1 % de la consommation finale d'énergie. Sa production se répartit


en 2019 en 90,6 % de combustibles fossiles (gaz naturel : 77,3 % et pétrole : 13,3 %), 6,8 %
d'hydroélectricité, 1,9 % d'éolien et 0,8 % de solaire.

Les émissions de CO2 liées à l'énergie par habitant sont inférieures de moitié à la moyenne
mondiale.

Production d'énergie primaire[modifier | modifier le code]


La production d'énergie primaire en Égypte atteignait 3 922 PJ en 2019, en progression de
67 % par rapport à 1990. Elle était composée de 34,1 % de pétrole, 60,6 % de gaz naturel,
3,6 % de biomasse, 1,2 % d'hydroélectricité et 0,5 % d'éolien et de solaire. Depuis 1990, la
production de pétrole a baissé de 31 %, celle de gaz naturel a progressé de 744 %, celle de
biomasse de 40 % et la production hydroélectrique de 32 %1.

Extraction de combustibles fossiles[modifier | modifier le code]

L'Égypte est un producteur significatif d'hydrocarbures, représentant 0,7 % de la production


mondiale de pétrole et 1,5 % de celle de gaz naturel en 20182. Le pays ne produit pas de
charbon, et n'en importe qu'une petite quantité destinée à la sidérurgie.

Pétrole[modifier | modifier le code]

la production de pétrole du pays ne couvre plus ses besoins

BGR (Agence fédérale allemande pour les sciences de la Terre et les matières premières)
estime les réserves prouvées de pétrole de l'Égypte à 428 Mt (millions de tonnes) fin 2020, au
6e rang en Afrique derrière la Libye (6 580 Mt), le Nigéria (5 019 Mt), l'Algérie (1 660 Mt),
l'Angola et le Soudan. Ces réserves représentent 14 années de production au rythme de 2020
(30 Mt. Les ressources potentielles supplémentaires sont estimées à 2 280 Mt3.

Le pétrole égyptien est principalement extrait dans le golfe de Suez et le long de ses rives. Ce
bassin pétrolier, exploré dès la fin XIXe pour sa partie onshore, a révélé son principal
gisement en 1965. Les roches sources sont des calcaires du Campanien4. L'exploration et la
production dans cette région sont dominés par Gulf of Suez Petroleum (GUPCO), une
compagnie conjointe de l'Egyptian General Petroleum Company et de BP (Amoco avant leur
fusion). C'est une région mature, dont la production a fortement diminué, néanmoins de
petites découvertes y sont encore effectuées et le potentiel semble intéressant pour la
récupération assistée du pétrole.

L'autre région productrice de pétrole se situe dans le désert Libyque.

En mai 2018, la compagnie italienne ENI annonce la découverte de réserves de pétrole dans le
bassin de Faghur situé dans le désert occidental égyptien. L'exploitation de ce gisement
produit 2 300 barils/jour de pétrole d'huile légère. ENI associé à Egyptian General Petroleum
Corporation (EGPC) produisent au total 55 000 barils/jour dans le désert occidental égyptien5.

Gaz naturel[modifier | modifier le code]

Production et consommation de gaz naturel

Les réserves prouvées de gaz naturel de l'Égypte étaient estimées par le BGR à 2 138 Gm3
(milliards de m3) fin 2020, au 16e rang mondial avec 1% du total mondial et au 4e rang en
Afrique, derrière le Nigeria (5 848 Gm3), le Mozambique (2 832 Gm3) et l'Algérie
(2 279 Gm3). Elles représentent 34 années de production au rythme de 2020 (62,1 Gm3). Les
réserves potentielles supplémentaires étaient estimées à 12 380 Gm33.

Outre le gaz associé des bassins pétrolier, l'Égypte possède une importante province gazière
dans le Delta du Nil et son extension offshore. La région possède plusieurs séquences de
roches-sources, le gaz serait en partie biogénique6.

Le groupe italien Eni a annoncé le 30 août 2015 la découverte du gisement offshore de gaz
naturel Zohr, qualifié « champ de gaz super-géant », en Méditerranée, dans les eaux
territoriales de l’Égypte. Selon Eni, « il s’agit de la plus grande découverte de gaz jamais faite
en Égypte et en mer Méditerranée ; elle pourrait devenir l’une des plus grandes réserves de
gaz naturel au monde ». Le gisement a été découvert à une profondeur de 1 450 mètres, à
environ 190 kilomètres de Port Saïd. Il pourrait représenter un potentiel de 850 milliards de
mètres cubes, soit l’équivalent de 5,5 milliards de barils équivalents pétrole. Les opérations de
développement du gisement devraient durer quatre ans7.
Commerce, transformation et exportation de combustibles
fossiles[modifier | modifier le code]
Commerce et transit du pétrole[modifier | modifier le code]

Un pétrolier dans le canal de Suez

Longtemps exportateur (fournissant plusieurs pays d'Europe), l'Égypte est devenu un


importateur net de pétrole vers 2010, les courbes de production et de consommation se
croisant. L'Arabie Saoudite est son principal fournisseur, mais en novembre 2016, à la suite
de désaccords géopolitiques entre Riyadh et le Caire concernant la Syrie et le Yémen, l'Arabie
Saoudite a suspendu ses livraisons8.

L'Égypte a une importance en tant que point de transit de pétrole. De nombreux pétroliers
(ainsi que des méthaniers) transitent par le canal de Suez, typiquement sur la route du golfe
persique vers l'Europe ou l'Amérique du Nord. En outre, l'oléoduc sumed transporte du
pétrole de Ain Soukhna sur la mer Rouge à Alexandrie. Les plus grands pétroliers, qui ont un
tirant d'eau trop important pour le Canal quand ils sont à pleine charge, se débarrassent d'une
partie de leur cargaison à Ain Soukhna et se remplissent à nouveau à Alexandrie. En 2013, 3,2
millions de barils/jours ont ainsi transité vers la Méditerranée par le canal, et 1.4 via le
Sumed. Un flux plus petit, notamment de produits raffinés, emprunte le canal dans l'autre
sens9.

Raffinage[modifier | modifier le code]

L'Égypte possède selon BP une capacité de raffinage de 840 000 barils/jours. Les neuf
raffineries sont réparties comme suit10.

Situation approximative Capacité kb/j Compagnie


Alexandrie 78 Amiriyah Petroleum Refining Company
Alexandrie 117 Alexandria Petroleum Company
Alexandrie 100 Middle East Oil Refinery
Suez 146 El-Nasr Petroleum Company
Suez 66 Suez Petroleum Processing Company
Ras Abu Rudeis 9 El-Nasr Petroleum Company
Assiout 47 Asyut Petroleum Refining Company
Tanta 35 Cairo Petroleum Refining Company
Mostorod, Le Caire 145 Cairo Petroleum Refining Company

La raffinerie de Mostorod est en cours d'agrandissement.


Exportations et importations de gaz[modifier | modifier le code]

L'Égypte a commencé à exporter du gaz vers la Jordanie en 2003, avec la construction du


premier segment du gazoduc arabe d'Arish à Aqaba11. D'une capacité annuelle de 10 milliards
de mètres cubes, il a ensuite été prolongé par étapes jusqu'en Syrie. Il tend néanmoins à
fonctionner de manière intermittante, étant visé par de multiples attaques.

L'autre gazoduc international part également d'Arish et se termine à Ashkelon en Israël.


Inauguré en 2008, il a permis pendant quelques années d'exporter du gaz vers ce pays.
Cependant, à la suite de la découverte d'importantes réserves de gaz en Israël (Tamar 2,
Léviathan notamment), et au déclin de la production égyptienne, le flux du pipeline a été
récemment renversé, Israël exportant désormais vers l'Égypte12.

S'agissant du gaz naturel liquéfié, deux terminaux d'exportations ont été construits :

 SEGAS LNG, à Damiette, a expédié sa première cargaison en 200513.


 Egyptian LNG, à Idku, a ouvert son premier train en 2005 et le deuxième en 200914.

Néanmoins, ces terminaux ont eu une durée de vie brève : face au manque de gaz dans le
pays, la priorité a été donnée au marché interne, et SEGAS LNG a été fermé en 201315. Le
terminal d'Idku a de son côté été converti en terminal d'importation, et l'Égypte approvisionne
maintenant d'importantes quantité de gaz sur le marché du GNL16.

Néanmoins, en 2018, une fois le vaste gisement Zohr mis en service, le pays devrait cesser ses
importations de gaz16.

Consommation intérieure[modifier | modifier le code]


Consommation d'énergie primaire[modifier | modifier le code]

La consommation intérieure d'énergie primaire de l'Égypte s'est élevée à 4 027 PJ en 2019, en


progression de 186 % depuis 1990. Elle est composée de 95 % d'énergies fossiles (gaz
naturel : 54,8 %, pétrole : 37,4 %, charbon : 2,8 %) et 5 % d'énergies renouvelables
(biomasse : 3,5 %, hydroélectricité : 1,2 %, éolien et solaire : 0,5 %). Depuis 1990, la
consommation de gaz naturel s'est accrue de 682 % et celle de pétrole de 57 %1.

La consommation d'énergie primaire par habitant de l'Égypte s'élevait en 2019 à 40,1 GJ, soit
seulement 51 % de la moyenne mondiale : 79,1 GJ ; celle de l'Afrique du sud était de
100,2 GJ, celle de la France de 150,5 GJ, celle de la Chine de 101,5 GJ et celle des États-Unis
de 282 GJ17.

Consommation finale d'énergie[modifier | modifier le code]

La consommation finale d'énergie de l'Égypte s'élevait à 2 546 PJ en 2019, dont 75,3 % de


consommation directe de combustibles fossiles (pétrole : 47,6 %, gaz naturel : 23,5 %,
charbon : 4,2 %), 2,6 % de biomasse et 22,1 % d'électricité. Depuis 1990, elle a progressé de
161 % (pétrole : +78 %, gaz naturel : +490 %, biomasse : +36 %, électricité : +332 %). Sa
répartition par secteur est la suivante : industrie 28,4 %, transport 29,6 %, secteur résidentiel
22,2 %, secteur tertiaire 5,7 %, agriculture 2,4 %, usages non énergétiques (chimie) 11,6 %1.
Consommation de carburants[modifier | modifier le code]

La consommation de pétrole s'établit en 2018 à 760 000 bl/j, elle a augmenté de 11 % depuis
20082. Cette hausse suit pour l'essentiel celle de la population, qui a augmenté de 40 % dans la
même période18. Le pays exporte du naphta et du kérosène, mais importe de l'essence, du fioul
lourd et surtout du gasoil19.

Secteur électrique[modifier | modifier le code]


Production d'électricité[modifier | modifier le code]

L'Égypte a produit 194,3 TWh d'électricité en 2019, dont 90,6 % issue des centrales
thermiques utilisant du gaz naturel (77,3 %) ou du pétrole (13,3 %), 6,8 % des centrales
hydroélectriques, 1,9 % des éoliennes et 0,8 % des centrales solaires. Cette production a
progressé de 360 % depuis 1990, la production à base de gaz naturel de 693 %, de pétrole de
93 % et d'hydroélectricité de 32 %20.

Centrales thermiques fossiles[modifier | modifier le code]

Le gros de la consommation électrique du pays est fourni par des centrales thermiques. En
2014, les centrales au gaz ont absorbé environ 26 milliards de m³ de gaz (1,08 EJ) et produit
135 TWh, auxquels s'ajoutent 21 Twh produits à partir de fioul lourd. Il n'existe aucune
centrale à charbon dans le pays21, mais une, gigantesque (6 000 MW), est en projet sur la Mer
Rouge22. En outre, une immense centrale à cycle combiné de 4 800 MW (ce qui la placera
parmi les plus grandes du monde) est, en 2016, en construction à Beni Suef23.

Nucléaire[modifier | modifier le code]

Si le pays ne possède encore aucun réacteur nucléaire de puissance, le complexe nucléaire


d'Inshas est une installation de recherche relativement importante, possédant deux réacteurs
de recherche d'origine soviétique et argentine, des installations pilotes d'enrichissement
d'uranium, une installation de séparation de radioisotopes à usage médical et d'autres
équipements.

L'Égypte et la Russie ont signé le 19 novembre 2017 un accord pour la construction de la


première centrale nucléaire en Égypte, au financement de laquelle la Russie participera par le
biais d'un prêt24. La cérémonie officielle de signature par les deux chefs d'État s'est tenue le 11
décembre 2017 ; la centrale sera construite à El-Dabaa, à l’ouest d’Alexandrie ; l’accord
prévoit la construction de quatre réacteurs ainsi qu’un transfert de technologie et de savoir-
faire dans le domaine nucléaire pacifique, pour un coût estimé à 25 milliards de dollars. Le
projet avait été conçu en 1981 et un appel d'offres avait été lancé en 1983, mais la catastrophe
de Tchernobyl avait sonné le glas de ce projet, qui n'a été réactivé qu'en 2015 par le président
Abdel Fattah al-Sissi. Le groupe public Rosatom construira la centrale, livrera le combustible
nucléaire, formera les employés, assurera la maintenance et la réparation des unités de
production25. Le coût total du contrat est de 30 milliards de dollars, dont 85 % prêtés par la
Russie. Les quatre réacteurs seront de type VVER-1200 ; une part importante de la puissance
des réacteurs sera directement dédiée au dessalement de l’eau, si bien que la puissance
électrique par unité sera réduite à 927 MWe26. La construction du premier réacteur de la
centrale a débuté officiellement le 20 juillet 202227 et celle du deuxième réacteur le 19
novembre 202228.

Quant aux ressources minières en uranium, des travaux de prospection ont été menés avec
succès, révélant plusieurs gisements potentiellement exploitables dans le désert oriental et le
Sinaï29.

Centrales hydroélectriques[modifier | modifier le code]

Le haut-barrage d'Assouan.

La production hydroélectrique de l'Égypte a atteint 14 TWh en 2021, au 3e rang en Afrique


avec 9,6 % de la production africaine, derrière le Mozambique : 15 TWh et la Zambie :
15 TWh, ex-æquo avec l'Éthiopie : 15 TWh. La puissance installée des centrales
hydroélectriques égyptiennes totalisait 2 876 MW fin 2021, soit 7,5 % du total africain30.

Un premier barrage d'une puissance installée de près de 600 MW fut construit sur le Nil de
1899 à 1902. Un barrage beaucoup plus grand, le Haut barrage d'Assouan, fut achevé en 1973
et produit 2 100 MW. Bien que construits principalement pour les besoins de l'irrigation, ces
deux barrages assurent aussi une partie de la production d'électricité du pays. Néanmoins la
part de l'hydraulique dans la production du pays a chuté au fil du temps, le total augmentant
rapidement.

Éolien[modifier | modifier le code]

Parc éolien de Zafarana, 2013.

L'Égypte se place au second rang en Afrique avec 1 465 MW fin 2020 ; les nouvelles
installations ont été de 13 MW en 2020 contre 262 MW en 201931.

En 2018, 380 MW de nouvelles installations sont entrées en service32.


L'Égypte possédait en 2016 une capacité éolienne de 810 MW ; c'était la 2e du continent après
l'Afrique du Sud et devant le Maroc ; l'année 2016 n'a vu aucune nouvelle mise en service33.
Ce parc devrait s'étendre considérablement, car des contrats pour de nouveaux projets ont été
signés en 2016, notamment un contrat avec Siemens partant sur 2 000 MW dans douze
nouveaux parcs34.

Solaire[modifier | modifier le code]

L'énergie solaire est exploitée à Kuraymat depuis 2011 par une centrale hybride : il s'agit
d'une centrale au gaz naturel à cycle combiné à laquelle un parc de concentrateurs solaires a
été adjoint, relié au cycle vapeur. Cette centrale produit 140 MW dont la part solaire est de
20 MW35.

L'Égypte a lancé près d'Assouan un méga-projet solaire, le complexe de Benban, qui


comprendra 32 centrales solaires d'une puissance totale de 1 800 MW. Le gouvernement a
signé le 30 octobre 2017 avec la Société financière internationale (SFI), filiale de la Banque
mondiale, un accord de financement de 653 millions de dollars pour la construction de 13
centrales solaires d'une puissance totale de 590 MW et d'un coût global de 823 millions de
dollars. L'Égypte avait auparavant assuré le financement d'une première tranche de six
centrales de 50 MW chacune, pour laquelle la BERD avait débloqué 355 millions de dollars.
Le gouvernement a fixé comme objectif de produire 20 % de l'électricité du pays à partir
d'énergies renouvelables en 2020 et 42 % en 203536.

EDF Énergies Nouvelles a annoncé le 26 octobre 2017 qu’il allait construire et exploiter avec
le groupe égyptien Elsewedy Electric deux centrales photovoltaïques en Égypte, d’une
puissance totale de 100 MW, dans le complexe de Benban. La société française Voltalia va
également construire dans le même complexe une centrale solaire de 25 MW, baptisée Râ
Solar. Ces deux projets sont assortis d’un contrat de vente d’électricité d’une durée de 25 ans
signé avec la société égyptienne de transport d’électricité (EETC)37. Les centrales sont mises
en service en août 201938.

L'Égypte a installé 1,7 GWc de photovoltaïque en 201939.

Réseau électrique[modifier | modifier le code]

Le réseau électrique égyptien est relativement clos, il existe des connexions de capacité limité
avec la Jordanie et la Libye.

Une connexion HVDC de forte capacité (3 000 MW) avec l'Arabie saoudite, d'une longueur
de 1350 km, devrait être mise en service à partir de fin 202440.

Consommation d'électricité[modifier | modifier le code]

La consommation d'électricité s'élevait à 156,3 TWh en 2019, répartie entre l'industrie (30 %),
le secteur résidentiel (39,2 %), le secteur tertiaire (25,6 %), l'agriculture (4,9 %) et les
transports (0,3 %)20.

La consommation moyenne par habitant s'élevait en 2019 à 1 597 kWh, soit 49 % de la


moyenne mondiale (3 265 kWh) et 42 % de celle de l'Afrique du sud (3 835 kWh)17.
Impact environnemental[modifier | modifier le code]
Les émissions de CO2 liées à l'énergie s'établissaient en 2019 à 225,5 Mt (millions de tonnes).
Le niveau par habitant reste assez bas, à 2,25 t/an, soit 51 % de la moyenne mondiale17. Mais
il progresse rapidement : +57 % depuis 1990 contre +12 % en moyenne mondiale41.

Articles connexes[modifier | modifier le code]


 Egyptian Natural Gas Holding Company

Notes et références[modifier | modifier le code]


1. ↑ a b et c (en) https://www.iea.org/data-and-statistics/data-tools/energy-statistics-data-
browser?country=EGYPT&energy=Balances&year=2019 Energy Statistics Data Browser - Egypt :
Balances 2019], Agence internationale de l'énergie, octobre 2021.
2. ↑ a et b (en) [PDF] BP Statistical Review of World Energy 2019 - 68th edition, BP, 11 juin 2019.
3. ↑ a et b (de) Agence fédérale pour les sciences de la Terre et les matières premières, BGR Energiestudie
2021 - Daten und Entwicklungen der deutschen und globalen Energieversorgung [« Données et
évolutions de l'approvisionnement allemand et mondial »], février 2022, 175 p. (lire en ligne [PDF]),
p.67,84,90,92.
4. ↑ S.J. Lindquist, « Document de l'USGS » (consulté le 14 novembre 2016)
5. ↑ (en) Jean-Guy Debord, « Eni announces an oil discovery in the Faghur Basin in Egyptian Western
Desert », sur www.euro-petrole.com (consulté le 7 mai 2018)
6. ↑ « Evaluation de l'USGS » (consulté le 14 novembre 2016)
7. ↑ Un gisement géant de gaz découvert en Méditerranée, Les Échos du 31 août 2015.
8. ↑ Reuters Editorial, « Saudi oil shipments to Egypt halted indefinitely, Egyptian officials say », sur
Reuters, 7 novembre 2016 (consulté le 16 novembre 2016)
9. ↑ « World Oil Transit Chokepoints - International - Analysis - U.S. Energy Information Administration
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12. ↑ « Egypt to import gas from Israel via EMG pipeline », sur ‫( ممم م مم‬consulté le 15 novembre
2016)
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14. ↑ « Idku » (consulté le 15 novembre 2016)
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d’Hamrawein (6 000 MW) », sur Agence Ecofin (consulté le 10 juin 2017)
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24. ↑ Egypte:accord pour la 1ere centrale nucléaire, Le Figaro, 19 novembre 2017.
25. ↑ Poutine et al-Sissi signent un accord pour la 1ère centrale nucléaire égyptienne, RFI, 11 décembre
2017.
26. ↑ La Russie construira la première centrale nucléaire égyptienne, Société française d'énergie nucléaire,
2 janvier 2018.
27. ↑ Eldabaa-1 Under Construction, Pris AIEA, 19 août 2022
28. ↑ Eldabaa-2 Under construction, Pris AIEA, 8 décembre 2022
29. ↑ « Présentation devant l'AIEA » (consulté le 14 novembre 2016)
30. ↑ (en) [PDF] 2022 Hydropower Status Report (p. 9, 30-33, 46-47), Association internationale de
l'hydroélectricité (IHA), juin 2022.
31. ↑ (en) « Global Wind Report 2021 » [PDF], Global Wind Energy Council (GWEC), 12 avril 2021, p. 53
32. ↑ (en) « Global Wind Report 2018 » [PDF], Global Wind Energy Council (GWEC), avril 2019
33. ↑ [PDF] (en) « Global Wind Statistics 2016 », Global Wind Energy Council (GWEC), 10 février 2017
34. ↑ « Siemens secures 2GW turbine deal in Egypt », 4 juin 2015 (consulté le 14 novembre 2016)
35. ↑ « NREL », 12 février 2013 (consulté le 14 novembre 2016)
36. ↑ L'Égypte va réaliser le plus grand complexe solaire d'Afrique à Benban, Le 360 - média digital
marocain, 30 octobre 2017.
37. ↑ EDF va construire deux centrales solaires en Égypte, Libération, 26 octobre 2017.
38. ↑ « ÉGYPTE : EDF et Elsewedy Electric connectent deux parcs solaires de 130 MW à Benban », sur
Afrik 21, 25 août 2019 (consulté le 9 septembre 2019)
39. ↑ (en) 2020 Snapshot of Global PV Markets, Agence internationale de l'énergie-PVPS, 29 avril 2020.
40. ↑ « Egypt-Saudi electricity interconnection project », sur iea.org, 4 avril 2022 (consulté le 22 novembre
2022)
41. ↑ (en) CO2 Emissions from Fuel Combustion 2018 Highlights - excel file, Agence internationale de
l'énergie, 8 novembre 2018.

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