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Le secteur de l'énergie en Égypte est marqué notamment par le gaz naturel et le pétrole, mais
aussi par la production hydroélectrique du Haut barrage d'Assouan, le développement des
énergies éolienne et solaire, et plus récemment par la construction de la Centrale nucléaire
d'El-Dabaa.
Le gaz naturel domine la production d'énergie primaire (60,6 % en 2019) ainsi que la
consommation intérieure d'énergie primaire (54,8 %), devant le pétrole (34,1 % et 37,4 %
respectivement).
Les émissions de CO2 liées à l'énergie par habitant sont inférieures de moitié à la moyenne
mondiale.
BGR (Agence fédérale allemande pour les sciences de la Terre et les matières premières)
estime les réserves prouvées de pétrole de l'Égypte à 428 Mt (millions de tonnes) fin 2020, au
6e rang en Afrique derrière la Libye (6 580 Mt), le Nigéria (5 019 Mt), l'Algérie (1 660 Mt),
l'Angola et le Soudan. Ces réserves représentent 14 années de production au rythme de 2020
(30 Mt. Les ressources potentielles supplémentaires sont estimées à 2 280 Mt3.
Le pétrole égyptien est principalement extrait dans le golfe de Suez et le long de ses rives. Ce
bassin pétrolier, exploré dès la fin XIXe pour sa partie onshore, a révélé son principal
gisement en 1965. Les roches sources sont des calcaires du Campanien4. L'exploration et la
production dans cette région sont dominés par Gulf of Suez Petroleum (GUPCO), une
compagnie conjointe de l'Egyptian General Petroleum Company et de BP (Amoco avant leur
fusion). C'est une région mature, dont la production a fortement diminué, néanmoins de
petites découvertes y sont encore effectuées et le potentiel semble intéressant pour la
récupération assistée du pétrole.
En mai 2018, la compagnie italienne ENI annonce la découverte de réserves de pétrole dans le
bassin de Faghur situé dans le désert occidental égyptien. L'exploitation de ce gisement
produit 2 300 barils/jour de pétrole d'huile légère. ENI associé à Egyptian General Petroleum
Corporation (EGPC) produisent au total 55 000 barils/jour dans le désert occidental égyptien5.
Les réserves prouvées de gaz naturel de l'Égypte étaient estimées par le BGR à 2 138 Gm3
(milliards de m3) fin 2020, au 16e rang mondial avec 1% du total mondial et au 4e rang en
Afrique, derrière le Nigeria (5 848 Gm3), le Mozambique (2 832 Gm3) et l'Algérie
(2 279 Gm3). Elles représentent 34 années de production au rythme de 2020 (62,1 Gm3). Les
réserves potentielles supplémentaires étaient estimées à 12 380 Gm33.
Outre le gaz associé des bassins pétrolier, l'Égypte possède une importante province gazière
dans le Delta du Nil et son extension offshore. La région possède plusieurs séquences de
roches-sources, le gaz serait en partie biogénique6.
Le groupe italien Eni a annoncé le 30 août 2015 la découverte du gisement offshore de gaz
naturel Zohr, qualifié « champ de gaz super-géant », en Méditerranée, dans les eaux
territoriales de l’Égypte. Selon Eni, « il s’agit de la plus grande découverte de gaz jamais faite
en Égypte et en mer Méditerranée ; elle pourrait devenir l’une des plus grandes réserves de
gaz naturel au monde ». Le gisement a été découvert à une profondeur de 1 450 mètres, à
environ 190 kilomètres de Port Saïd. Il pourrait représenter un potentiel de 850 milliards de
mètres cubes, soit l’équivalent de 5,5 milliards de barils équivalents pétrole. Les opérations de
développement du gisement devraient durer quatre ans7.
Commerce, transformation et exportation de combustibles
fossiles[modifier | modifier le code]
Commerce et transit du pétrole[modifier | modifier le code]
L'Égypte a une importance en tant que point de transit de pétrole. De nombreux pétroliers
(ainsi que des méthaniers) transitent par le canal de Suez, typiquement sur la route du golfe
persique vers l'Europe ou l'Amérique du Nord. En outre, l'oléoduc sumed transporte du
pétrole de Ain Soukhna sur la mer Rouge à Alexandrie. Les plus grands pétroliers, qui ont un
tirant d'eau trop important pour le Canal quand ils sont à pleine charge, se débarrassent d'une
partie de leur cargaison à Ain Soukhna et se remplissent à nouveau à Alexandrie. En 2013, 3,2
millions de barils/jours ont ainsi transité vers la Méditerranée par le canal, et 1.4 via le
Sumed. Un flux plus petit, notamment de produits raffinés, emprunte le canal dans l'autre
sens9.
L'Égypte possède selon BP une capacité de raffinage de 840 000 barils/jours. Les neuf
raffineries sont réparties comme suit10.
S'agissant du gaz naturel liquéfié, deux terminaux d'exportations ont été construits :
Néanmoins, ces terminaux ont eu une durée de vie brève : face au manque de gaz dans le
pays, la priorité a été donnée au marché interne, et SEGAS LNG a été fermé en 201315. Le
terminal d'Idku a de son côté été converti en terminal d'importation, et l'Égypte approvisionne
maintenant d'importantes quantité de gaz sur le marché du GNL16.
Néanmoins, en 2018, une fois le vaste gisement Zohr mis en service, le pays devrait cesser ses
importations de gaz16.
La consommation d'énergie primaire par habitant de l'Égypte s'élevait en 2019 à 40,1 GJ, soit
seulement 51 % de la moyenne mondiale : 79,1 GJ ; celle de l'Afrique du sud était de
100,2 GJ, celle de la France de 150,5 GJ, celle de la Chine de 101,5 GJ et celle des États-Unis
de 282 GJ17.
La consommation de pétrole s'établit en 2018 à 760 000 bl/j, elle a augmenté de 11 % depuis
20082. Cette hausse suit pour l'essentiel celle de la population, qui a augmenté de 40 % dans la
même période18. Le pays exporte du naphta et du kérosène, mais importe de l'essence, du fioul
lourd et surtout du gasoil19.
L'Égypte a produit 194,3 TWh d'électricité en 2019, dont 90,6 % issue des centrales
thermiques utilisant du gaz naturel (77,3 %) ou du pétrole (13,3 %), 6,8 % des centrales
hydroélectriques, 1,9 % des éoliennes et 0,8 % des centrales solaires. Cette production a
progressé de 360 % depuis 1990, la production à base de gaz naturel de 693 %, de pétrole de
93 % et d'hydroélectricité de 32 %20.
Le gros de la consommation électrique du pays est fourni par des centrales thermiques. En
2014, les centrales au gaz ont absorbé environ 26 milliards de m³ de gaz (1,08 EJ) et produit
135 TWh, auxquels s'ajoutent 21 Twh produits à partir de fioul lourd. Il n'existe aucune
centrale à charbon dans le pays21, mais une, gigantesque (6 000 MW), est en projet sur la Mer
Rouge22. En outre, une immense centrale à cycle combiné de 4 800 MW (ce qui la placera
parmi les plus grandes du monde) est, en 2016, en construction à Beni Suef23.
Quant aux ressources minières en uranium, des travaux de prospection ont été menés avec
succès, révélant plusieurs gisements potentiellement exploitables dans le désert oriental et le
Sinaï29.
Le haut-barrage d'Assouan.
Un premier barrage d'une puissance installée de près de 600 MW fut construit sur le Nil de
1899 à 1902. Un barrage beaucoup plus grand, le Haut barrage d'Assouan, fut achevé en 1973
et produit 2 100 MW. Bien que construits principalement pour les besoins de l'irrigation, ces
deux barrages assurent aussi une partie de la production d'électricité du pays. Néanmoins la
part de l'hydraulique dans la production du pays a chuté au fil du temps, le total augmentant
rapidement.
L'Égypte se place au second rang en Afrique avec 1 465 MW fin 2020 ; les nouvelles
installations ont été de 13 MW en 2020 contre 262 MW en 201931.
L'énergie solaire est exploitée à Kuraymat depuis 2011 par une centrale hybride : il s'agit
d'une centrale au gaz naturel à cycle combiné à laquelle un parc de concentrateurs solaires a
été adjoint, relié au cycle vapeur. Cette centrale produit 140 MW dont la part solaire est de
20 MW35.
EDF Énergies Nouvelles a annoncé le 26 octobre 2017 qu’il allait construire et exploiter avec
le groupe égyptien Elsewedy Electric deux centrales photovoltaïques en Égypte, d’une
puissance totale de 100 MW, dans le complexe de Benban. La société française Voltalia va
également construire dans le même complexe une centrale solaire de 25 MW, baptisée Râ
Solar. Ces deux projets sont assortis d’un contrat de vente d’électricité d’une durée de 25 ans
signé avec la société égyptienne de transport d’électricité (EETC)37. Les centrales sont mises
en service en août 201938.
Le réseau électrique égyptien est relativement clos, il existe des connexions de capacité limité
avec la Jordanie et la Libye.
Une connexion HVDC de forte capacité (3 000 MW) avec l'Arabie saoudite, d'une longueur
de 1350 km, devrait être mise en service à partir de fin 202440.
La consommation d'électricité s'élevait à 156,3 TWh en 2019, répartie entre l'industrie (30 %),
le secteur résidentiel (39,2 %), le secteur tertiaire (25,6 %), l'agriculture (4,9 %) et les
transports (0,3 %)20.
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