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GESTION
FINANCIÈRE
Liens avec le
financement des soins
et les relations avec les
OA
Septembre 2023
Aout 2019
Septembre 2020
Aout 2019
1
LA GESTION FINANCIÈRE DE
L’EXPLOITATION DES MAISONS
DE REPOS
TABLE DES MATIÈRES
GESTION FINANCIÈRE.............................................................................................................................. 0
GESTION FINANCIÈRE.............................................................................................................................. 0
1. INTRODUCTION .................................................................................................................................. 5
1. INTRODUCTION
Les produits de l’activité de la M.R.P.A. peuvent être ventilés en 3 postes :
. Produits de la journée d’entretien (voir législation relative aux prix pratiqués
SPF économie matière transférée aux Régions et Communautés avec la
sixième réforme de l’État)
. Produits des ventes diverses aux patients (voir législation relative aux prix
pratiqués SPF économie, matière transférée aux Régions et Communautés)
. Produits en relation avec le financement des soins. C’est ce volet de matière
que nous allons développer dans le cadre de ce cours.
Dans le cadre de ce syllabus, nous allons nous attacher aux produits résultants
des relations avec les organismes assureurs – AVIQ et IRISCARE et les contraintes
qui y sont liées.
Si, initialement, (avec la sixième réforme de l’État), les Régions wallonne et
Bruxelloise proposaient une même règlementation, force est de constater que
depuis 2021 des orientations différentes sont prises par les 2 régions. À ce jour,
les différences ne sont pas encore très importantes, mais les orientations
semblent se différencier de plus en plus. Dans le cadre de ce cours, nous allons
cibler les règles de financement applicable en RW et nous identifierons les
différences bruxelloises lorsqu’elles se présentent.
Le secteur maison de repos a connu de grands bouleversements en matière de
remboursements des soins infirmiers et d’aide à la vie quotidienne. Déjà en 1987,
lors de l’installation de la Commission Permanente des Conventions entre les
maisons de repos, les maisons de repos et de soins et les Organismes Assureurs,
le ministre Dehaene (à l’époque ministre des Affaires sociales au Fédéral),
demandait à la Commission d’élaborer des propositions afin de substituer un
financement global par institution au financement par prestations individuelles tel
qu’en vigueur depuis de nombreuses années. Il faudra attendre le 31/05/1990,
pour que soit conclue la première Convention nationale relative à la
2. UN PEU D’HISTOIRE
➢ La lettre clef : C’est un code ayant pour objectif d’identifier une qualification
professionnelle. La particularité de ce code est que sa valeur est exprimée
en euro. Exemple de lettre clef :
o Actes infirmiers à domicile : W
o Actes kiné à domicile : M
➢ À ce jour, des prestations faisant l’objet d’un remboursement à l’acte sont
toujours présentes dans les institutions. Exemples : Kiné en MRPA,
médecins en MRPA et MRS.
Signalons cette période « pour la petite histoire », car l’objectif réel de ce mode de
financement imposé à l’époque par le pouvoir politique consistait à « pousser » la
commission des conventions à proposer un système basé sur un financement
forfaitaire.
Pendant cette période, 2 forfaits étaient appliqués :
➢ Un mini forfait pour tous les patients (sauf les plus dépendants)
➢ Un maxi forfait pour les patients plus dépendants
Déjà dans le cadre de ce mode de financement, l’encadrement infirmier s’est vu
complété par un encadrement en personnel d’auxiliaires de soins alors que
précédemment, seuls les actes des praticiens infirmiers étaient financés.
DONC :
✓ Jusqu’au 30/06/1990, seuls les actes infirmiers et de kinésithérapie
faisaient l’objet d’un financement. Aucun encadrement « aide-
soignant » n’était imposé par l’INAMI en MRPA. Les AVQ n’étaient pas
prises en compte tant dans l’encadrement que dans le financement.
✓ À partir du 01/07/1990, la notion de forfait journalier est apparue en
MRPA. Ce forfait intégrait les actes techniques infirmiers, mais
également les AVQ et un encadrement était imposé tant en infirmières
qu’en AS. Pour que les institutions bénéficient de ces financements, les
normes en personnel de soins devaient être respectées.
Cette intervention due sera calculée sur une base historique (période de
référence) et compte tenu :
Les bénéficiaires
En synthèse :
Bénéficiaires :
Les patients qui sont affiliés auprès d’une mutualité et qui peuvent recevoir un
remboursement des soins de santé dans le cadre de l’assurance obligatoire.
Sont également considérés comme bénéficiaires :
Les patients sous le statut d’indépendants
Les patients étrangers qui jouissent d’une allocation belge, sont domiciliés
en Belgique et sont inscrits auprès d’une mutualité
Non bénéficiaires :
!!!!! Tous les résidents sont pris en considération pour le calcul du forfait journalier
qui sera payé à l’institution, qu’ils soient bénéficiaires ou non bénéficiaires. En ce
IFAPME/SFPME _ José Pincé _ Cours ROA - 2023
13
qui concerne le droit pour l’institution à percevoir ce montant auprès des OA, il en
est de même à l’exception de quelques cas particuliers. Par exemple : Patient non
couvert par une mutualité, patient des Communautés européennes. Dans ces cas,
l’institution pourra facturer ce montant forfaitaire au patient lui-même.
La période de référence
Cette période couvre 12 mois du 1er juillet au 30 juin de l'année qui suit
déterminant les financements de la période de facturation suivante. La période de
référence a donc une incidence sur le forfait avec un effet « à retardement ». Il
s’agit donc de la période qui en fonction des événements qui s’y sont déroulés
(profil institutionnel, encadrement …) va déterminer le financement que
l’institution pourra obtenir dans la période dite de facturation.
La période de facturation
Une année civile du 1er janvier au 31 décembre. Pendant cette année, l’institution
facturera aux mutualités un montant défini en fonction des constatations faites
dans la période de référence qui lui correspond.
Un seul montant sera donc déterminé par jour pour chaque patient (avec une
limite du nombre de journées facturables sur base d’un quota maximum
facturable).
Ce montant est constitué de différentes parties (initialement 7, mais avec des
modifications chaque année depuis 2004). À ce jour, les différentes parties
définitives sont au nombre de 14 (13 à Bxl) :
BRUXELLES
Catégorie « D » :
Exemple :
La demande pour un patient classé dans la catégorie D ne peut être introduite que
si la date du diagnostic est indiquée dans le dossier de soins.
Donc, en synthèse (circ. INAMI 2014/5 – voir annexe en fin de cours : circulaire
1) :
Premier principe : toute personne avec un diagnostic de démence est considérée
ipso facto comme désorientée dans le temps et dans l’espace. Une personne peut
donc être classée dans la catégorie Cd (en MRPA ou en MRS) si elle répond aux
critères de dépendance physique et si elle a été diagnostiquée comme souffrant de
démence.
Second principe : même si, pour des raisons budgétaires, le financement de la
catégorie D n’a pas encore pu être étendu aux MRS, cela ne signifie pas qu’un
patient diagnostiqué comme souffrant de démence ne puisse pas être admis en
MRS. En pratique, un patient D (ou Cd avec un diagnostic de démence) pourra y
être admis s’il répond au moins aux critères physiques de la catégorie B, mais il
devra être déclaré comme B (ou comme Cd) aux organismes assureurs.
En cas de diagnostic par un médecin spécialiste, et donc si la catégorie D (ou la
catégorie Cd) est demandée :
• Les scores relatifs à la désorientation du patient dans le temps et dans
l’espace ne doivent pas être complétés ;
• La date du diagnostic par un médecin spécialiste doit être indiquée sur
l’échelle d’évaluation (et être inscrite dans le dossier de soins individuel
du patient) ;
• L’échelle d’évaluation doit être signée par le médecin traitant, sauf en cas
de passage de la catégorie D (pour laquelle le médecin traitant a déjà
signé) à la catégorie Cd.
• En cas de diagnostic concluant à une démence, il n’est pas non plus
nécessaire de procéder à une évaluation via le MMSE, le patient
étant considéré ipso facto comme désorienté dans le temps et dans
l’espace.
Critères N O P Q R S
Se laver 3 2 2 4 3 3
S’habiller 2 2 2 4 3 2
Transfert et déplct 1 2 3 1 3 2
Aide pour aller Toil 1 2 3 1 3 2
Continence 2 2 3 3 1 1
Manger 2 2 3 3 1 3
Désorient. Temps 3 3 2 3 2 3
Désorient. Espace 3 2 2 3 2 3
Ces procédures ont été complétées par le Collège national des médecins-conseils
et les collèges locaux qui ont établi des « lignes directrices pour les visites de
contrôle »
Il s’agit d’un contrôle organisé par le collège des médecins-conseils.
À cette date, les modifications éventuelles des échelles de Katz ne seront plus
prises en considération.
A2.1.3. Le contrôle
réduction éventuelle de son forfait. S’il l’estime fondé, l’établissement a dès lors
jusqu’au 18 janvier pour introduire un recours contre l’AVIQ-IRISCARE devant le
Tribunal du Travail.
Les sanctions sont appliquées après l’utilisation d’un test de concordance appelé
« Kappa ». Ce test permet de vérifier dans quelle mesure les demandes
introduites par l’institution correspondent aux constatations du collège.
Un résultat du test = 1 : concordance parfaite
Un résultat du test = 0 : discordance totale
Dans le test KAPPA, l’arrondi se fait à la 2e décimale.
Un graphique est établi sur base des scores réalisés par l’établissement et ceux
réalisés par le collège.
MISE EN APPLICATION
➢ Un contrôle sur 50 patients :
0: 10
A: 10
B: 10
C: 10
Cd : 10
➢ Lors du contrôle par le collège, il y a eu des divergences mises en
évidence :
Pas de divergence
0: 10
A: 8
B: 5
C: 5
Cd : 5
Divergences
La détermination du Kappa :
➢ Calcul du PO= concordance observée
Nombre de patients sans adaptation
Nombre total de patients
PO = 10+8+5+5+5 = 33 = 0,66
50 50
0.4≤Kappa<0.55
Kappa<0.4
B. Le personnel d’encadrement
Sur son site, le Spf Santé publique confirme la mise à jour quotidienne de
la liste officielle des détenteurs d’un visa.
Qualifications
spécifique à ce statut ou les personnes ayant terminé avec fruit une première
année du cycle de formation en soins infirmiers.
B.3.3. K.E.L.
Pour entrer dans cette qualification, les personnes doivent disposer d’un des
diplômes suivants et faire l’objet d’un contrat d’emploi (salarié ou statutaire) :
B3.4. P.R.R.
Pour entrer dans cette qualification, les personnes doivent disposer d’un des
diplômes suivants :
Rq :
permet toujours de couvrir la norme PRR (hormis la norme PRR Ad… Voir
plus loin).
En RW
EN MRPA / MRS long séjour
NORMES BASE
Catégories NOMBRE Infirmiè Aux. K.E.L PRR
res Soins
O 0,250 0,084
Normes pour 30 résidents A 1,200 1,050 0,084
MRPA
B 2,100 4,000 0,434
C 4,100 5,060 0,469
Cd 4,100 6,060 0,469
D 1,200 4,000 1,334
NORMES CS
Catégories NOMBRE Infirmiè Aux. K.E.L PRR
res Soins
O 0,250 1,484
A 1,200 1,050 1,970
B 2,100 4,000 4,200
C 4,100 5,060 4,200
Cd 4,100 6,060 4,200
D 1,200 4,000 4,200
B
C
Cd
En R. Bxl
EN MRPA / MRS long séjour
NORMES CS
Catégories NOMBRE Infirmiè Aux. K.E.L PRR
res Soins
O 0,250 1,400
A 1,200 1,050 1,400
B 2,100 4,000 1,750
C 4,100 5,060 1,785
Cd 4,100 6,060 1,785
D 1,200 4,000 1,400
B
C
Cd
Exercice :
Catégories NOMBRE
O 10,321
A 4,736
B 6,187
C 11,324
Cd 10,260
D 0,000
,
B 5,312
C 9,210
Cd 20,011
TOTAL 77,361
Conditions :
Le travailleur doit prester, de façon habituelle, 2 des 3 prestations reprises ci-
dessus.
Ancienneté Correspondance
Dans la qualification Nombre d’années d’ancienneté depuis l’obtention du
diplôme
Dans la profession Nombre d’années d’ancienneté depuis le début d’activité
dans cette profession
Dans l’institution Nombre d’années d’ancienneté dans le même
établissement
Barémique Ancienneté payée. Elle tient compte du calcul de la
reprise d’ancienneté + avantages définis dans le contrat.
La formule :
CORRECTION :
Les formules :
P d1
ETP= (-------------------) X (-------)
(P + NP) d2
Où
Exemple :
La formule est ici différente. Elle fait référence aux heures réellement prestées et
assimilées. Il faut ensuite transformer ces heures en équivalent temps plein.
Pour cela, lesdites heures seront divisées par le nombre d’heures qu’aurait dû
prester une personne disposant d’un contrat à temps plein
La formule devient :
P
H
Où
Exemple :
Lorsque ces calculs sont réalisés, on somme les ETPS de chaque trimestre et on
divise par le nombre de trimestres (4 pour la période de référence) pour obtenir
l'ETP moyen du travailleur pour la période de référence
Cette communication est réalisée sur un site spécifique mis au point (et en ligne)
par l’AVIQ-IRISCARE.
Chaque institution y est référencée et pourra donc, sur base d’un calendrier fixé
par la règlementation, encoder les données relatives au personnel présent (voir
chapitre relatif aux démarches administratives).
- Infirmier
- AS
- KEL
- PRR
Puis, l’AVIQ-IRISCARE, après avoir calculé l’encadrement présent pour cette
même période, va comparer les normes calculées avec le personnel présent.
Dans ce cas, le financement sera réalisé par ETP au coût salarial par qualification
(en fonction des anciennetés moyennes par qualification)
Par ailleurs, les KEL sont d’office des PRR (pour l’excédent), mais pas
l’inverse. Ce qui veut dire que si l’institution présente un déficit en PRR,
l’AVIQ-IRISCARE attribuera à cette qualification un excédent éventuel
présent dans la qualification KEL. L’objectif poursuivi consistant à éviter
une sanction par déficit en personnel dans une qualification.
➢ S’il y a encore déficit de PRR, l’AVIQ-IRISCARE peut attribuer une partie des
infirmières à la norme PRR plutôt qu’à la norme infirmière. Ceci provoquera
un déficit dans la norme infi mais qui sera, dans un deuxième temps,
compensé par du personnel AS. ATTENTION, ceci n’est possible que
o Si la norme globale est couverte par le nombre de membres de
personnel présents.
o Seules les infirmières qui sont présentes au-delà des 80% (ou 70%
voir ci-dessous) de la norme des infirmières peuvent entrer en ligne
de compte (puisque la norme des 80% ou 70% en personnel infi doit
toujours être atteinte au terme des compensations).
o Le déficit créé artificiellement dans la norme infirmière devra être
compensé par du personnel AS (donc le personnel présent doit
dépasser la norme).
!!! Les 20% (ou 30%) repris représentent le maximum de compensation possible
en infirmière TOUTES règles comprises. Par exemple : 12% par du PRR et 8% par
AS. En aucun cas 20% par PRR + 20% par AS.
B6.6. Pénalisations
Du PRR en catégories 0 et A
Financement du « Ad »
De l’infirmière A1
De la continuité des soins
B6.8.1. PRR en O et A
Exemple :
Après le calcul de l’encadrement et application des règles de compensation, il
subsiste 0,6 ETP d’excédent PRR :
0,10
15 X ______ = 0,05
30
0,2
15 X ______ = 0,1
30
Donc, une partie de l’excédent PRR sera financée à concurrence de 0.150 ETP
Le cas échéant avec ces 3 qualifications, mais dans cet ordre précis. Lorsque le
financement complémentaire PRR est couvert par une infi A1, la base barémique
prise en compte sera le barème de l’infi A1.
!!!!! Ne pas confondre les résidents Ad (base : échelle de Katz) des résidents
« D » (base diagnostic médical)
Exemple :
Au 31/03 : 15 patients Ad
→ Norme financée
0,8
15 x ___ = 0,4 ETP PRR ou personnel soignant, mais pas INFI !!!!!
30
Donc, ce financement complémentaire peut être obtenu par la couverture de la
norme :
• Soit avec du PRR,
• Soit du KEL,
• Soit de l’AS.
Le cas échéant avec ces 3 qualifications, mais dans cet ordre précis
Ainsi, si des infirmières A1 couvrent la norme en infirmières, une partie de ces infi
A1 peut être financée au barème correspondant (A1) à raison de 30% maximum
de la norme théorique.
Ces 30% représentent donc le maximum.
Les ETPS financés en infi A1 seront soit l’encadrement réellement présent (réduit
des compensations) soit les 30% maximum. C’est la PLUS PETITE des 2 limites
qui sera retenue.
1.
Norme Présent
Infirmières 6 A1 : 2
A2 : 8
Correction :
2.
Norme Présent
Infirmières 6 A1 : 0
A2 : 8
Correction :
3.
Norme Présent
Infirmières 6 A1 : 1
A2 : 8
Correction :
4.
Norme Présent
Infirmières 6 A1 : 8
A2 : 0
Correction :
Nombre d’équivalents temps plein dans une certaine qualification X coût salarial
de cette qualification compte tenu de l’ancienneté moyenne dans cette
qualification
Éventuellement application
Des règles de compensation
Éventuellement sanctions
Vérification du respect de
L’encadrement imposé
Ainsi :
ET
ALORS
Un financement complémentaire du personnel présent est possible. Ce
financement sera néanmoins partiel puisqu’il sera limité à 78% du coût salarial
restant (coût personnel présent – coût personnel financé) et à 9,74% de la
partie déjà financée.
Cette partie A3 est destinée à couvrir l’harmonisation des barèmes de tous les
membres du personnel soignant disposant de la qualification d’aide-soignant,
l’octroi effectif de cette harmonisation étant reprise parmi les conditions
requises pour pouvoir prétendre à l’allocation complète. La qualification est
obtenue lorsque le membre du personnel dispose d’un Visa définitif ou
temporaire.
Pour obtenir ces montants, les institutions doivent accorder de manière uniforme,
le barème 1.35 visé dans la convention collective du travail du 7 novembre 2013
concernant l’harmonisation des barèmes des aides-soignants dans les
établissements du secteur privé, ou des droits équivalents dans les établissements
du secteur public, à tous les membres du personnel soignant qui disposent d’un
enregistrement définitif comme aides-soignants, qu’ils fassent ou non partie du
personnel normé.
En ce qui la partie B1, il s’agit d’une intervention dans le coût du matériel de soins
Ce financement est calculé sur base de la catégorie de dépendance (au
01/07/2023) :
O = 0,20 euro/jour/bénéficiaire
A = 0,40
B = 0,60
D = 0,60
C et Cd = 0,82
Conditions
Il est versé :
• Aux MRS
• Aux institutions mixtes (MRPA/MRS)
• Aux MRPA pures qui remplissent certaines conditions (au moins 25 B, C, Cd,
au moins de 40% de B, C, Cd, par rapport au nombre de lits agrées).
Conditions
IFAPME/SFPME _ José Pincé _ Cours ROA - 2023
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a) Les institutions ont élaboré une déclaration d’intention dans laquelle est
décrite la politique que l’établissement entend suivre en matière de soins
palliatifs. Cette déclaration est transmise à l’AVIQ-IRISCARE
b) Chaque institution désigne un responsable de l’organisation, au sein de
l’établissement, des soins palliatifs et de la formation du personnel à la
culture des soins palliatifs.
c) ils ont reçu une formation de base de 24 heures et suivent chaque année une
formation permanente de 8 heures, dont les programmes ont été approuvés par le
SPF Santé publique.
Exemple :
• Pour une équipe de 29 ETPS : maximum 2 fois le complément de fonction
• Pour une équipe de 30 ETPS : maximum 3 fois le complément de fonction
Les conditions pour obtenir ce financement sont les suivantes pour BXL
- Pour l’institution :
1. Avoir hébergé une moyenne de 25 patients classés dans la catégorie de
dépendance Cd pendant la période de référence ;
2. Transmettre à IRISCARE le contrat ou l’avenant au contrat
d’engagement attestant qu’un membre du personnel est employé pour
0,5 ETP en tant que personne de référence pour la démence (pour le
personnel statutaire, il s’agit de la décision de nomination ou de la
décision de désignation).
- Pour la personne de référence : avoir suivi antérieurement une formation
d’au moins 60 heures sur différentes matières relatives à la démence.
• Le coût salarial du "référent démence" n’est pas non plus pris en compte
pour le calcul de la partie A2 de l’intervention forfaitaire ;
• Le "référent démence" ne peut être un remplaçant dans le cadre des
mesures de fin de carrière – du moins pendant le temps consacré à cette
fonction ;
• Ce temps ne peut être fractionné : autrement dit, dans chaque institution, il
ne peut y avoir qu’un seul membre du personnel déclaré comme personne
de référence pour la démence pour ;
• Le financement est calculé au prorata de l’occupation de la fonction pendant
la période de référence.
Le texte règlementaire CRWASS a été adapté pour tenir compte des modifications
en matière de rôles et fonctions. Je vous renvoie à la législation spécifique
Sur cet aspect, nous avons également des différences significatives entre les 2
Régions francophones. L’aspect essentiel réside dans le fait que le MCC est une
norme en MRPA et en MRS pour la RW alors qu’elle est limitée en MRS pour la
région Bxl.
En RW
B. Le financement
Pour cela le MCC devra être présent 30 minutes par semaine par tranche de
25 MRS.
Le financement est également adapté à partir de 2023 pour les lits MRPA à
concurrence de 0.34€/J/résident hébergé en MRPA
Il s’agit d’un financement propre aux institutions qui sont agréées pour un certain
nombre de lits courts- séjour. C’est le financement complémentaire pour « sous
occupation » liée à la présence de lits agréés court séjour. Soit 2,18€/j/lit CS
Conditions
Les institutions doivent élaborer une déclaration d’intention dans laquelle est
décrite la politique que l’établissement entend suivre en matière de prise en
charge des patients déments. Cette déclaration est transmise à l’AVIQ-IRISCARE
Nombre de journées qui a été facturé aux OA pour les patients pendant la période
de référence correspondant à la période de facturation en cours
Afin de ne pas pénaliser une institution qui pour une raison ou une autre (par
exemple, incendie dans une partie du bâtiment en ne permettant pas son
occupation complète) aurait connu une sous-occupation forcée pendant la période
de référence (entrainant dès lors un faible quota et donc une « pénalisation » dans
la facturation possible dans la période de facturation), l’AVIQ-IRISCARE tiendra
compte de la règle suivante pour fixer le quota de la période de facturation de
l’année « X » :
Solutions :
Calcul :
14.568 journées + 3% = 15.001 journées
Maximum (100% pendant cette période de référence) = 41x365j. =
14.965 journées
CONCLUSION → QUOTA
2011 = 14.965
Lorsque l’entrée est avant 12h00, le jour d’entrée peut être facturé.
Lorsque l’entrée est après 12h00, le jour d’entrée NE peut PAS être facturé.
Lorsque la sortie est après 14h00, elle peut être portée en compte.
Lorsque la sortie est avant 14h00, elle est portée en compte uniquement si
l’entrée est postérieure à 12h00.
Le dossier individuel doit être conservé pendant cinq ans. Il doit mentionner tous
les soins couverts par les interventions forfaitaires. Il sera signé par les
prestataires et pourra être consulté par le patient. Il est intéressant de signaler
que ce dossier individuel sera un élément justifiant la définition réalisée du profil
du patient.
Dans tous les cas (admission ou révision), la demande pourra être introduite dans
les sept jours (14 pour la RW) calendrier qui suivent la date d’admission ou le jour
à partir duquel la révision est demandée. Si ce délai est dépassé, l’accord prendra
cours au jour de la réception la demande (cachet de la poste)
En synthèse :
Transfert au sein de Dans les 7 (14 - si dans les 7 (14 Cachet de Illimitée Notification de Engagement de
la même institution RW)jours qui RW)jours : le la poste transfert (annexe 40a) paiement si la
(MRPA > MRS suivent jour de + échelle si catégorie a
ou MRS > MRPA) l’admission changement de changé
- si après 7 (14 catégorie
RW)jours : le
jour de (Cf. convention 2008,
l’introduction de art. 2, § 2, alinéa 4)
la demande
Prolongation Au plus tard, - si dans les 7 (14 Cachet de Maximum Formulaire de Nouvel
(Uniquement dans dans les 7 (14 RW) jours : pas la poste un an demande (annexe engagement de
les CSJ) RW) jours qui d’interruption 40a) + échelle paiement
suivent la fin - si après 7 (14 (annexe 41)
de la période RW) jours : le
précédente jour de
l’introduction de
la demande
Révision de la Dans les 7 (14 - si dans les 7 Cachet de Illimitée - demande + échelle Engagement de
catégorie RW) jours qui (14 RW) la poste - si aggravation : paiement
(MRPA – MRS) suivent le jour à jours : le jour • Rapport médical
partir duquel la indiqué pour la si la demande est
révision est révision introduite moins
sollicitée - si après 7 (14 de 6 mois après
RW) jours : le modification à la
jour de suite d’un
l’introduction contrôle
ET
Que ce montant est passé à 110 brut/mois (coût patronal inclus) après
l’application des mesures d’harmonisation
ALORS
Comme nous l’avons déjà signalé, les mesures pour le personnel normé
sont financées via l’allocation forfaitaire.
@ L’intervention provisoire
Le 31/01
Le 30/04
Le 31/07
Le 31/10
@ L’intervention définitive
La différence entre les interventions définitives et les avances qui ont été
payées est liquidée par l’AVIQ-IRISCARE.
Signalons :
o Le personnel qui, en vertu de la CCT précédente
(21/05/2001) avait opté (avant le 01/10/2005) pour la
prime, garde le droit à cette prime.
o Les travailleurs qui ne relèvent pas de ce champ
d’application ont droit à partir du 01/10/2005 à 38 heures
de dispense de prestation à partir de 50 ans et 38 heures
supplémentaires de dispense de prestations à partir de 52
ans. À partir du 01/10/2007, ces travailleurs auront
annuellement droit à 76 heures supplémentaires de
dispense de prestations à partir de 55 ans.
!!!! Le financement des remplaçants de ces personnes (appelés
remplaçants 50+ dans le questionnaire AVIQ-IRISCARE) se réalise par le
biais du Maribel Social et non de mesure financement des RTT.
6. REMARQUES COMPLÉMENTAIRES AU
COURS DE FINANCEMENT
Il s’agit de la part payée par le patient qui n’est pas remboursée par la
mutualité. Pour le système forfaitaire de financement en MRPA/MRS, il
n’y a pas de TM
Exclusions du financement
• Les indépendants
• Les articles 60
Mode de financement :
Pour la RW :
Pour la RBXL:
• Phases préliminaires
Les institutions recevront alors un forfait calculé sur base du coût moyen
par code fonction IFIC
ANNEXES : CIRCULAIRES
Rappel des principes concernant les patients ayant été diagnostiqués comme souffrant
de démence à la suite d’un bilan diagnostique spécialisé de la démence effectué par un
médecin spécialiste, en MRPA ou en MRS
Madame, Monsieur,
Selon nos informations, quelques confusions subsistent concernant les patients classés dans
la catégorie D ou Cd à la suite d’un bilan diagnostique spécialisé de la démence, notamment
chez certains organismes assureurs. Il nous a donc paru utile de vous rappeler les principes
suivants :
Premier principe : toute personne avec un diagnostic de démence est considérée ipso facto
comme désorientée dans le temps et dans l’espace. Une personne peut donc être classée dans
la catégorie Cd (en MRPA ou en MRS) si elle répond aux critères de dépendance physique et si
elle a été diagnostiquée comme souffrant de démence.
Second principe : même si, pour des raisons budgétaires, le financement de la catégorie D
n’a pas encore pu être étendu aux MRS, cela ne signifie pas qu’un patient diagnostiqué
comme souffrant de démence ne puisse pas être admis en MRS. En pratique, un patient D
(ou Cd avec un diagnostic de démence) pourra y être admis s’il répond au moins aux critères
physiques de la catégorie B, mais il devra être déclaré comme B (ou comme Cd) aux
organismes assureurs.
La demande peut entrer en vigueur au plus tôt à la date du diagnostic si elle est introduite
auprès de l’organisme assureur dans les sept jours qui suivent (art. 153, § 2, de l’arrêté royal
du 3 juillet 1996)
Par ailleurs, il n’est nullement nécessaire d’envoyer un MMSE avec l’échelle d’évaluation
pour la demande de classement d’un résident (non diagnostiqué) dans la catégorie Cd.
En effet, comme nous l’avions indiqué dans notre circulaire 2004/4 du 18 novembre 2004, le
MMSE a été instauré dans le but d’améliorer l’évaluation, souvent délicate, des patients
désorientés dans le temps et dans l’espace, et est donc à utiliser en cas de doute sur le
classement d’un bénéficiaire dans le score 2 ou 3 de l’échelle de Katz. Si le patient obtient un
résultat inférieur ou égal à 18/30, il peut sans contestation être classé en 3. S’il obtient un
résultat supérieur à 18/30, il ne doit cependant pas être classé d’office en 2 ; d’autres
éléments, notamment cliniques, peuvent être pris en considération qui justifient son
classement en 3.
Aussi longtemps que le patient, reste classé dans la même catégorie de dépendance, il n’est
pas nécessaire d’effectuer une nouvelle évaluation via le MMSE.
En cas de diagnostic concluant à une démence, il n’est pas non plus nécessaire de procéder
à une évaluation via le MMSE, le patient étant considéré ipso facto comme désorienté dans le
temps et dans l’espace.
Tous les patients ayant fait l’objet d’un diagnostic spécialisé de la démence (qu’ils soient
classés en D ou en Cd) doivent cependant être signalés comme tels (par exemple en mettant
une croix à côté de leur nom dans une colonne intitulée « Diagnostic démence »). Et cela afin
d’indiquer aux médecins-conseils ou aux infirmières-conseils qui effectuent le contrôle que la
dépendance physique de ces patients doit être évaluée, mais que leur désorientation spatio-
temporelle peut, mais ne doit pas systématiquement l’être.
Pour tout renseignement complémentaire, vous pouvez nous joindre par téléphone entre
9 heures et 12 heures au 02/739.78.35, par fax au 02/739.73.52, ou par e-mail à l’adresse
Mrpa.Mrs@inami.fgov.be. Veuillez toujours mentionner votre numéro INAMI et votre numéro
de téléphone.
Nous vous prions d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de nos sentiments distingués.
Le Fonctionnaire dirigeant,
H. De Ridder,
Directeur général
Madame, Monsieur,
Le Moniteur belge du 17 décembre 2012 (3e éd.) a publié deux arrêtés dont vous
trouverez copie en annexe.
Peuvent être classées dans la catégorie D toutes les personnes qui ont été
diagnostiquées comme souffrant de démence à la suite d’un bilan
diagnostique spécialisé, quelle que soit leur dépendance physique.
L’arrêté modifiant l’arrêté royal du 3 juillet 1996 contient les dispositions suivantes :
• en MRPA et en MRS on distinguera dorénavant entre :
- les personnes gravement dépendantes physiquement (catégorie C) ;
- les personnes désorientées (ou diagnostiquées comme souffrant de
démence) qui sont gravement dépendantes physiquement (catégorie Cd) ;
- et les personnes qui, quelle que soit leur dépendance physique, ont été
reconnues comme souffrant de démence à la suite d’un bilan diagnostique
spécialisé de la démence établi ou confirmé par un médecin spécialiste en
IFAPME/SFPME _ José Pincé _ Cours ROA - 2023
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2.6. Règles suivies pour le calcul des équivalents temps plein (art. 8, § 1er)
Explicitation des règles suivies pour le calcul des équivalents temps plein (la
plupart figuraient déjà dans le texte actuel ; les autres entrent en vigueur le 1er
juillet 2013) :
1° une personne physique occupée à temps plein chez le même employeur est
prise en considération pour une durée de travail moyenne de 38 heures par
semaine au maximum, y compris les praticiens de l’art infirmier en tant
qu’intérimaire ;
2° le nombre maximum d’heures prestées par jour est limité à 11 ;
3° détermination (par une formule) du nombre maximum d’heures par trimestre ;
4° détermination (par une formule) du nombre minimum de jours à prester par
trimestre, pour un équivalent temps plein ;
5° pour ces maxima, il est tenu compte de toutes les journées ou heures
prestées et/ou assimilées au cours du trimestre, même si ces journées ou heures
ont été prestées dans plusieurs institutions auprès du même employeur ;
6° les journées pendant lesquelles le travailleur est mis en disponibilité (dans le
secteur public) ne sont pas prises en considération ;
7° en cas de licenciement, l’indemnité compensatoire de préavis n’est pas prise
en considération ;
8° si les prestations d’un membre du personnel sont réparties entre plusieurs
activités, ces heures/jours prestés sont considérés dans cet ordre :
- on élimine d’abord toutes les heures financées dans le cadre des projets
de soins alternatifs, de conventions spécifiques pour des patients souffrant
de la maladie de Huntington, multiples scléroses, etc., ainsi que les heures
prestées dans un centre de soins de jour, ou facturées via la nomenclature ;
Le directeur ne peut faire valoir ces heures que dans une seule institution. Si le
Service constate qu’une personne est indiquée comme directeur dans plusieurs
institutions, il ne sera en aucun cas tenu compte de ces jours ou heures.
cependant pas pu y inclure les patients qui seront classés dans la catégorie D
(d’application à partir du 1er juillet 2013).
2.19. Les conditions à remplir pour pouvoir prétendre à l’intervention (art. 24)
Il est précisé que, depuis le 1er janvier 2011, la rémunération des prestations
inconfortables est étendue à tous les membres du personnel salarié ou
statutaire (cf. point 2.11 ci-dessus).
2.20. Les informations qui doivent être communiquées à l’INAMI (art. 25 et 26)
La liste des documents que le Service peut demander aux institutions a été
reformulée et complétée et il est précisé que le questionnaire électronique doit
notamment contenir les renseignements suivants :
- le numéro de compte bancaire de l’institution ;
- le numéro de la Banque Carrefour des entreprises et le numéro d’unité
d’établissement ;
- le nom et le numéro de registre national du directeur ;
- une ou deux adresses e-mail où le Service peut transmettre des
informations utiles.
A noter que tous les calculs sont désormais basés sur le nombre de patients et donc
plus sur le nombre de bénéficiaires.
4. Contrôles Kappa
Dans l’immédiat, les contrôles feront abstraction des patients D éventuellement
présents dans les MRPA à partir du 1er janvier 2013 (cf. infra, point 5.3).
Ensuite, lorsque l’arrêté royal « Kappa » du 21 août 2008 aura été modifié, les
mesures suivantes sont prévues :
• pour les patients classés dans la catégorie de dépendance D, seuls les
critères de dépendance physique seront examinés, afin de déterminer s’ils
ne doivent pas être classés dans la catégorie de dépendance Cd ;
• le collège local vérifiera que la date du bilan diagnostique spécialisé de la
démence figure bien dans le dossier de soins. Dans la négative, ces patients
seront reclassés dans la catégorie de dépendance correspondant à leur
dépendance physique et psychique lors de la visite ;
• si des patients classés, avant le contrôle, dans la catégorie de dépendance
Cd et ayant fait l’objet d’un diagnostic de démence par un spécialiste, ne
répondent pas aux critères de dépendance physique de cette catégorie, ces
patients seront reclassés dans la catégorie de dépendance D.
5.2. Si vous souhaitez bénéficier de la partie Z5, veuillez nous indiquer, pour le 31
janvier 2013 au plus tard, le nombre de patients A devenus D au 1er janvier 2013
(donc abstraction faite des patients B devenus D), sur un formulaire que nous vous
communiquerons entre-temps.
5.3. Enfin, en cas de contrôle "Kappa", veuillez signaler les patients classés
dans la catégorie D sur la liste que les institutions sont tenues de remettre au
collège local, et où tous les patients sont classés par ordre alphabétique, sans
indication de leur catégorie de dépendance ou de leur organisme assureur.
Pour tout renseignement complémentaire, vous pouvez nous joindre par téléphone
entre 9 heures et 12 heures au 02/739.78.35, par fax au 02/739.73.52, ou par e-mail
à l’adresse Mrpa.Mrs@inami.fgov.be. Veuillez toujours mentionner votre numéro
INAMI et votre numéro de téléphone.
Le Fonctionnaire dirigeant,
H. De Ridder,
Directeur général.