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La classification des éléments probants obtenus suit d’une manière générale les règles suivantes : 

Les éléments probants sont plus fiables lorsqu'ils sont obtenus de sources indépendantes extérieures
à l’entreprise;  Les éléments probants générés en interne sont plus fiables lorsque les contrôles
correspondants imposés par l’entreprise sont efficaces;  Les éléments probants recueillis
directement par l’auditeur (par exemple par l'observation de l'application d'un contrôle) sont plus
fiables que ceux obtenus indirectement ou par déduction (par exemple par la prise de
renseignements sur l'application d'un contrôle);  Les éléments probants sont plus fiables lorsqu'ils
existent sous forme de document, que ce soit sur papier ou sur support électronique ou autre (par
exemple, Les notes prises lors d'une réunion sont plus fiables qu'un compte rendu oral de la
discussion);  Les documents originaux constituent des éléments probants plus fiables que les
copies. Ces règles ne sont pas applicables dans tous les cas et connaissent certaines exceptions qui
dépendent, notamment, des circonstances dans lesquelles les éléments probants ont été recueillis.
Par exemple, les éléments probants obtenus d'une source externe indépendante peuvent ne pas être
fiables si la source n'est pas bien informée. b. Fiabilité des éléments probants Selon la norme ISA 330
Réponses de l’auditeur aux risques évalués, un audit implique rarement l'authentification de
documents; l’auditeur n'est d'ailleurs pas formé pour être expert en la matière et il n’est pas attendu
qu’il le soit. Cependant, il doit s'interroger sur la fiabilité des informations devant servir d'éléments
probants, par exemple les documents photocopiés, télécopiés, filmés, numérisés ou conservés sur
autre support électronique, en tenant compte notamment des contrôles relatifs à leur préparation et
à leur tenue à jour lorsque cela est pertinent notamment des contrôles relatifs à leur préparation et à
leur tenue à jour lorsque cela est pertinent. Les éléments probants réunis par l’auditeur gagnent en
fiabilité lorsqu'ils sont de natures diverses ou proviennent de différentes sources et qu'ils
concordent. En pareil cas, l’auditeur peut obtenir un degré d'assurance plus élevé que s'il considère
chaque élément probant individuellement. Par exemple, une information corroborante obtenue
d'une source indépendante de l’entreprise (autres qu’une société du groupe par exemple) peut
accroître le degré d'assurance que l’auditeur tire d'une déclaration de la direction. Inversement,
lorsqu'un élément probant provenant d'une source ne concorde pas avec un élément provenant
d'une autre source, l’auditeur détermine les procédés d’audit supplémentaires qu'il lui faut appliquer
pour résoudre la contradiction

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