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Une fois l’objet de la recherche est bien délimité ainsi que les
hypothèses sont formulées, l’étudiant doit arrêter ses choix quant aux
protocoles méthodologiques les plus adéquats en réponse aux objectifs de la
recherche.
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qui sont recueillies en dehors de l’objet de recherche en question. Le
chercheur disposera ainsi de plus de temps pour procéder à leur analyse.
L’utilisation de ces données présente de nombreux avantages. Elles sont
généralement peu chères et rapides à obtenir. Elles sont déjà assemblées et
ne nécessitent pas forcément un accès aux personnes qui les ont fournies.
Elles ont une valeur historique et sont utiles pour établir des comparaisons et
évaluer des données primaires. Le chercheur doit donc toujours comprendre
pour quel objet les données ont été construites avant de les utiliser.
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payantes (études sectorielles faites par des cabinets privés). (Lendrevie et
Levy, (2014))
Les informations récoltées seront utiles pour développer les
connaissances sur le sujet étudié et pour bien mener un diagnostic de la
situation de gestion auquel l’étudiant voulait apporter des améliorations ou
mener une exploration en profondeur etc. L’étude de documents peut
recouvrir à diverses formes qui dépendront de plusieurs éléments:
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Il s’agit principalement de tous les documents issus de différents
organismes officiels publiques ou professionnels ainsi que les publications
issues des instances officielles nationales ou internationales en relation
avec la situation de gestion objet de l’étude. A cela s’ajoutent toutes les
informations issues d’un certain nombre de revues spécialisées propres à
chaque métier avec les publications des cabinets de sondage et de
statistiques très spécialisés.
A ce propos, nous citons entre autres les sources suivantes:
Presse professionnelle
Organismes professionnels : syndicats et fédérations
Instituts nationaux comme l’INS (Institut National de la Statistique)/ CNS-
Tunisie (Conseil National de la statistique)/ la BCT (Banque Centrale de la
Tunisie), les publications des ministères, JORT, APII (Agence de Promotion
de l'Industrie et de l'Innovation), IACE (Institut Arabe des Chefs
d’Entreprises), Chambres de commerce et d’Industrie, ….
Les périodiques spécialisés
Etc…..
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La seconde est liée à une non-vérification des dates et des sources des
informations collectées : il faut privilégier des sources expertes.
La troisième erreur est de s’arrêter à l’étude documentaire.
Malheureusement, elle ne reflète pas forcément les réalités ou bien les
particularités locales. Rien ne vaut l’information que vous aurez collectée
sur le terrain, à la rencontre des différents acteurs (consommateurs, clients,
partenaires, fournisseurs, concurrents…) qui vont interagir avec vous sur
votre situation de gestion objet de la recherche de l’étudiant.
II- Les études qualitatives
II-1 : Définition
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développent au sein des acteurs (ici, on est intéressé par les significations
que l'acteur attribue à son environnement de même qu’à ces interprétations).
Avantages
Les techniques qualitatives sont extrêmement utiles lorsqu'un sujet est trop
complexe pour qu'on y réponde par une simple hypothèse 'oui ou non'. Ces
types de modèles sont beaucoup plus faciles à planifier et à mettre en œuvre.
Ils sont également utiles lorsque des décisions budgétaires doivent être
prises en compte.
entretien individuel,
entretien de groupe (Focus group) et
l’observation.
II-3-1: L’OBSERVATION
Définition
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L’observation est une technique fréquemment utilisée pour mener une étude
qualitative. Elle permet de recueillir des données verbales et surtout non
verbales. Cette technique propose à l’interviewer de se focaliser sur le
comportement d’une personne, plutôt que sur ses déclarations. Vous
observez simplement ce que les gens font et ce qu’ils disent.
La technique de l’observation permet d’expliquer un phénomène à travers la
description de comportements, de situations et de faits. Pour y parvenir
scientifiquement, la description de l’observation doit être fidèle à la situation
réelle et il est important de faire des rapports systématiques.
Avantages
Limites
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• Les événements sont non répétitifs.
• Les limites sont aussi d’ordre géographique.
• Dans toute procédure d’observation, les personnes observées ont tendance
à modifier leurs comportements.
L’observation scientifique n’a donc pas ici pour fonction de décrire un phénomène mal
décrit ou mal connu ou mal compris mais plutôt de participer à son explication en
validant -ou non– une hypothèse théorique relative au phénomène étudié (qui prend
souvent la forme de liens entre les variables du modèle). (P.Marie-Laure, G.David,
H.cristophe, J.Alain, pg 172, 173).
L’observation peut s’inscrire dans une démarche adductive visant à produire des
hypothèses nouvelles (David, 2000)19. Dans le design global de la recherche, l’observation
intervient en parallèle en travail théorique. Elle est alors le plus souvent effectuée sur le
mode de l’immersion ethnographique. Les nouvelles hypothèses qui émergent des allers et
retours entre les données et la théorie existante permettent de construire progressivement
de nouveaux concepts qui trouvent leur articulation dans une nouvelle théorie. (P.Marie-
Laure, G.David, H.cristophe, J.Alain, pg 176).
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Il existe différents types d’observations. Par exemple, en tant
qu’observateur, vous pouvez participer plus ou moins à la situation observée
et l’observation peut se faire de moins structurée au plus structurée.
L’observation systématique
L’observation participante
- Implication active
- Grille d’observation
L’observation libre
L’observateur
fait *Les questions En faisant
partie du contexte permettent d’approfondir connaître son rôle
dans lequel le une observation faite. d’observateur
l’enquêteur risque
Observation comportement des *Technique
de modifier la
d’observation utile pour
participante personnes est étudié. réalité de la scène.
Il peut faire connaître comprendre un
Il risque d’orienter
son action et peut phénomène au-delà
d’une simple le comportement
poser des questions.
observation.
des personnes
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observées.
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L’entretien non directif
L’entretien non directif se caractérise par son ouverture et sa souplesse. D’une durée
généralement comprise entre une et trois heures, il est recommandé lorsque le chargé de
l’étude veut appréhender, plutôt que des faits ou jugements précis, des représentations et
mobile, souvent latents : besoins et /ou motivation, représentation mentales, logique
subjectives, cadre de référence, valeurs sous- jacentes à des motifs explicitement
invoqués par un individu. (Prise de décision, style de management, processus d’achat,
etc..). (Gavard perret . et als . , (2012).)
Le principe de l’entretien non directif encore appelé entretien libre est de laisser
l'interviewé s'exprimer librement. C'est la plus exploratoire de toutes les méthodes -
réservée à un praticien qualifié (psychologue, etc.).
L’entretien semi-directif
L’entretien semi directif, le plus utilisé en gestion, est mené à l’aide d’un guide (ou grille
ou encore canevas) d’entretien, sorte de liste des thèmes / sujets à aborder avec tous les
répondants. L’ordre de discussion n’est toutefois pas imposé. L’intervieweur s’appuie sur
l’enchaînement des idées propres au répondant pour évoquer un thème avant ou après un
autre. Cette flexibilité de l’entretien semi-directif permet, par la relative liberté laissée au
répondant, de mieux appréhender sa logique alors que, dans le même temps, la
formulation du guide favorise des stratégies d’analyse comparative et cumulative entre
les répondants et se prête mieux à certaines contraintes de terrain (faible disponibilité des
répondants) et aux compétences des intervieweurs. Sa durée varie le plus souvent entre
trente minutes et deux heures. (Gavard perret . et als . , (2012).)
L’entretien –directif
Encore plus structuré, ce type d’entretien est plus facile à mener car les questions sont
intégralement rédigées sur un guide d’entretien. Plus rythmé et plus rapide que les deux
types d’entretien précédents, il est aussi plus facile à analyser. (Claude Demeure, 2001).
L’entretien directif est appelé aussi entretien « papier-crayon » se base sur une liste de
points clés à aborder. Moins riche en termes de connaissances apportées que les
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précédents. Cet outil sert à vérifier des points précis : sélection de thèmes, préparation
d'un questionnaire quantitatif, etc.
Il est utilisé pour obtenir rapidement un grand nombre d’informations sur le thème à
étudier, mais il est peu efficace pour analyser des motivations profondes. Les focus group
sont bien utiles pour des objectifs d’étude comme le lancement d’un produit ou d’un
service, l’étude d’image, le test de packaging, etc. (Claude Demeure, 2001).
L’enquête par questionnaire vise à vérifier les hypothèses de la recherche, en vérifiant les
corrélations suggérées. La formulation des questions est donc une étape cruciale de
l’enquête. Puisqu’il s’agit d’agréger et comparer les réponses, le questionnaire prendra
toujours une forme standardisée, et les réponses seront parfois pré-codées. Il peut être
intéressant de préparer la grille d’analyse du questionnaire au préalable, afin de
vérifier que chaque question correspond en effet à un ou des indicateurs déterminés.
II-2 : Cibler la population
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II-3 : Construction des blocs de questions
Les différentes thématiques à traiter peuvent être distinguées par des blocs liés de
questions. Il faudra être attentif à la mise en séquence de ces blocs, pour s’assurer
qu’elles sont logiques (le passage d’une thématique à l’autre est-il fluide et pertinent ?) et
adéquate (les questions intrusives ou sensibles sont-elles placées suffisamment loin ?). Si
le questionnaire est long, il est conseillé de placer les questions moins importantes à la
fin.
Les questions doivent être posées en partant du général vers le particulier. En effet, des
questions trop spécifiques pourraient influencer la manière dont la question générale est
perçue et biaiser les résultats.
II-4: Formulation des questions
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Il est très utile de réaliser un « pré-test » en administrant le questionnaire à une vingtaine
voire une trentaine de personnes (ou davantage si le temps le permet) afin de recueillir
des avis sur le questionnaire en lui-même et repérer d’éventuels écueils de
formulation.
Quelques questions à garder en tête pour évaluer le questionnaire : les questions sont-
elles bien comprises ? Ne sont-elles pas gênantes ? Le vocabulaire est-il adapté ? Les
modalités de réponse sont-elles exhaustives ? Les consignes de réponse sont-elles
claires ? Etc.
Le pré-test est utile pour :
améliorer le questionnaire,
évaluer la durée de son administration,
identifier l’environnement adéquat pour y répondre,
Adapter les questions selon la compréhension des répondants,
Modifier la place des questions,
Supprimer les questions inutiles,
réintégrer les questions oubliées,
Pré-tester sur des individus significatifs de la population, cela vous permettra
aussi de critiquer le questionnaire sur le fond.
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