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Journées Nationales de Géotechnique et de Géologie de l’Ingénieur – Champs-sur-Marne

2018

ETUDE PARAMETRIQUE DE LA RESISTANCE A L’ARRACHEMENT


D’UN ANCRAGE PASSIF SCELLE AU ROCHER
PARAMETRIC STUDY OF THE PULL-OUT STRENGTH FOR GROUTED ROCK
ANCHOR
Marion BOST1, Duc-An HO1, Christophe PRUVOST1, Aghiad KHADOUR2, Patrick
JOFFRIN1, Magali HUTEAU3, Philippe ROBIT4
1
Univ Lyon, IFSTTAR, GERS, RRO, Lyon, France
2
Université Paris-Est, COSYS, LISIS, IFSTTAR, Marne-La-Vallée, France
3
SNCF Réseau, Saint-Denis, France
4
GTS, Saint-Priest, France
RÉSUMÉ – Afin d’étudier le comportement sous sollicitation axiale d’un ancrage passif
scellé au rocher, une campagne d’essais d’arrachement a été réalisée au sein d’un massif
calcaire résistant et peu fracturé. La mesure par fibre optique a permis d’identifier la
longueur de scellement efficace. La comparaison des résultats met en évidence
l’importance des diamètres (barre, forage) sur le comportement de l’ancrage.
ABSTRACT – To study the behaviour of an axially loaded grouted rock anchor, a series of
pull-out tests was performed within a strong and little fractured limestone rock mass.
Optical fibre measurements allow the efficient grouted length to be evaluated. By
comparing the test results, we highlighted the importance of the diameters (rebar, boring)
in the tensile behaviour of the anchors.

1. Introduction

Les ancrages passifs scellés au rocher sont utilisés à la fois comme dispositif stabilisateur
de blocs rocheux instables (Figure 1a) et comme amarrage des dispositifs de protection
actifs et passifs contre les chutes de blocs (Figure 1b). Ils représentent un poste
d’investissement et d’entretien important pour les infrastructures sujettes à l’aléa rocheux,
en particulier le réseau ferré national (Pollet, 2009 ; Assali, 2014). L’optimisation de leur
dimensionnement est donc un enjeu pour les gestionnaires.

a b

Figure 1. a) Confortement d’un bloc instable; b) amarrage d’un grillage plaqué.

Le principe de réalisation d’un ancrage passif scellé au rocher est de forer un trou dans
le rocher, puis de sceller dans ce forage au rocher, une barre d’acier par un matériau de

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scellement. L’ouvrage est un dispositif passif : il est sollicité si la partie instable du massif
en tête de l’ancrage se met en mouvement ou lorsque le dispositif de protection dont il
sert d’amarre, est sollicité. Malgré son application répandue dans le domaine de l’aléa
rocheux, la justification et le dimensionnement des ancrages scellés au rocher ne font
l’objet que de recommandations (CEMAGREF, 2004). Les méthodes de dimensionnement
actuellement utilisées sont simplificatrices et ne prennent pas en compte le comportement
réel. Les différents modes de rupture (Figure 2) sont considérés indépendamment par une
méthode multicritère. Cela conduit à un dimensionnement sécuritaire. De nombreux
travaux, en particulier expérimentaux, se sont attachés à étudier la rupture de l’interface
barre-scellement (Benmokrane, 1995 ; Kilic, 2002 ; Moosavi, 2003 ; Blanco, 2013) mais
avec des configurations (diamètre de barre, épaisseur de scellement) qui ne sont pas
toujours représentatives de celles utilisées dans le domaine du risque rocheux.

Figure 2. Les différents modes de rupture d’un ancrage passif scellé au rocher par un
coulis (d’après Ho, 2017).

L’objectif de ce travail est de mieux comprendre la mobilisation des mécanismes de


rupture, et en particulier le rôle de différents paramètres dans le comportement de
l’ouvrage (diamètre de forage, type de barre, longueur de scellement, résistance du
matériau de scellement). Nous nous sommes limités pour cette étude à investiguer le
comportement en traction en profondeur (Ho, 2017). Pour cela, une campagne
expérimentale d’essais d’arrachement a été réalisée. Elle est détaillée dans le paragraphe
suivant. Le paragraphe 3 présente les résultats au regard des différentes instrumentations
mises en place. Le paragraphe 4 analyse l’influence des différents paramètres. Le dernier
paragraphe donne les conclusions pratiques de ce travail.

2. Campagne expérimentale d’essais d’arrachement

Afin d’étudier l’influence de différents paramètres de conception sur la résistance à


l’arrachement d’un ancrage passif scellé au rocher, une campagne de trente-six essais
d’arrachement a été réalisée.

2.1 Principe d’un essai d’arrachement au rocher

Sur le territoire national français, la norme d’essai utilisée pour caractériser la résistance
d’un ancrage passif scellé au rocher, est la norme XP P 94-444 (2002). Cette norme
permet d’évaluer la résistance à l’arrachement de l’ancrage. Le principe des essais est
d’appliquer une force de traction en tête de la barre d’ancrage par paliers maintenus
constants selon un programme prédéfini et de mesurer les déplacements en fonction de la
force appliquée.
Chaque essai a été mené jusqu’à la limite de rupture de la barre d’acier. Les valeurs de
montée en charge ont été choisies de manière à assurer un compromis entre le temps de
chargement et l’observation des phénomènes lorsqu’on se rapproche de la rupture de
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l’ancrage. Par conséquent, le programme de chargement prévoyait une montée en charge


au début de chargement plus importante que celle au-delà de 100/150kN. Par exemple, le
programme de chargement pour les barres de diamètre 25 mm a été effectué selon des
paliers de 30kN jusqu’à 120kN, puis des paliers tous les 15kN jusqu’à la limite de rupture
de la barre d’acier. Le programme de déchargement a été effectué selon trois paliers de
déchargement pour toutes les barres afin d’avoir des informations sur la déformation
plastique des ancrages.
Un bâti a été conçu pour pouvoir réaliser les essais d'arrachement (Figure 3) en
répondant aux deux exigences suivantes : éviter le biais induit par le confinement du
massif rocheux en tête par les appuis du dispositif d'arrachement, et positionner le vérin
dans l'axe de l'ancrage. En parallèle, un châssis a été développé pour positionner les
capteurs de déplacement (Figure 3).

Figure 3. Mise en place d’un essai d’arrachement avec le bâti d’appuis et le châssis de
positionnement des capteurs de déplacement.

2.2 Paramètres étudiés

Il a été choisi d’étudier indépendamment l’influence de cinq paramètres sur la résistance à


l’arrachement :
- le type de barres qui se différencient par leur diamètre et la géométrie de leurs
verrous,
- la longueur de barre scellée,
- le diamètre de forage qui fait varier l’épaisseur de scellement autour de la barre
d’acier,
- la résistance du coulis de ciment utilisé comme matériau de scellement,
- les accessoires de mise en œuvre, canule d’injection et chaussette géotextile.
Les différents essais et leurs objectifs sont résumés dans le Tableau 1.

Figure 4. Bouchon de polyuréthane positionné sur la barre d’acier en tête de scellement.

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Pour chaque objectif d’essai, trois ancrages ont été testés. Les ancrages ont été
réalisés au pied d’une falaise de calcaire massif (module d’Young : 60.5GPa, résistance
en compression : 103.4MPa) peu fracturé. Afin de limiter les effets de bord du fait de la
décompression des versants en surface, les barres d’acier ont été scellées en fond du
forage. Pour cela, des bouchons en mousse de polyuréthane ont été fixés sur les barres
en tête du scellement (Figure 4).

Tableau 1 : Programme expérimental


Diamètre Longueur Diamètre
Référence du Nombre Classe de résistance du ciment
de la barre scellée du forage Remarques
type d’essai d’essais (MPa)
(mm) (m) (mm)
Essai de référence
3 3 25 0.75 64 52.5
Influence du diamètre de forage
fibre optique pour 1
6 3 25 0.75 76 52.5
essai/3
7 3 25 0.75 90 52.5 F.O.(1/3)
Influence de la longueur de scellement
10 3 25 0.50 64 52.5 F.O.(1/3)
11 3 25 1.00 64 52.5 F.O.(1/3)
Influence de diamètre différente
12 3 28 0.75 76 52.5 F.O.(1/3)
13 3 32 0.75 76 52.5 F.O.(1/3)
14 3 32 0.75 90 52.5 F.O.(1/3)
Influence du coulis de ciment
17 3 25 0.75 64 32.5 F.O.(1/3)
Accessoires de mise en œuvre
18 3 25 0.75 64 52.5 + canule d'injection
19 3 25 0.75 64 52.5 + chaussette géotextile
Essais préliminaires pour déterminer la longueur de scellement
20 3 25 0.50; 1.0 et 1.5 64 52.5

2.3 Instrumentation

Un capteur de force de capacité 450kN a été fixé sur la barre d’ancrage en amont du vérin
pour mesurer la force appliquée en tête de l’ancrage.
Trois capteurs LDT ont été fixés entre le châssis de mesure et une plaque en tête de
vérin de manière à tenir compte d’une éventuelle dérive latérale lors des essais.
Enfin, afin de pouvoir évaluer au cours de l’essai, la valeur de la contrainte tangentielle
le long de la barre d’acier, pour chaque objectif d’essais, une barre d’ancrage a été
équipée sur sa longueur scellée d’une fibre optique.

3. Résultats

3.1 Courbe de force - déplacement en tête de l’ancrage

Les mesures de force et déplacement ayant été synchronisées, les résultats peuvent être
présentés et comparés par la courbe de la force de traction en fonction du déplacement
en tête du vérin. Pour cela, il a été soustrait au déplacement mesuré en tête du vérin,
l’allongement élastique de la barre d‘acier dans la partie libre de l’ancrage en supposant
un comportement axial élastique de celle-ci (Figure 5).
A l’exception des ancrages équipés de chaussette géotextiles, aucun essai n’a conduit
à l’arrachement de la barre. Pour chacun des objectifs étudiés, la résistance à
l’arrachement de l’ancrage est limitée par la résistance en traction de la barre d’acier.

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Figure 5. Correction de la courbe effort-déplacement mesurée (Ho, 2017).

3.2 Contrainte tangentielle le long de l’interface barre-scellement

La mesure par fibre optique le long de la barre permet d’évaluer les déformations axiales
le long de la fibre à chaque palier de chargement ou déchargement (Figure 6). Sur la
longueur où la fibre optique est collée sur la barre d’acier, ces déformations représentent
les déformations axiales de la barre. Sur la longueur où la fibre n’est pas collée à la barre,
ces déformations sont égales à zéro. Sur la Figure 6, on observe une perturbation de la
mesure à proximité du bouchon de polyuréthane en tête de scellement. Cela est dû à la
fois au scellement non parfait du fait de la présence du bouchon et de l’inclinaison des
ancrages et à une légère sollicitation en flexion dû aux déplacements intempestifs du bâti
de chargement qui a tendance à glisser le long de la paroi rocheuse.

Figure 6. Déformations le long de la barre pour différents paliers de chargement en tête de


la barre (la ligne indique la limite élastique de la barre d’acier).

A partir de la mesure des déformations dans la barre d’acier, il peut être obtenu (Ho,
2017) :
- dans un premier temps, la distribution des efforts axiaux le long de la barre d’acier
pour un palier de chargement en tête de la barre :

(1)

dans laquelle
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est l’effort axial dans la barre d’acier calculé à la position ;


est la mesure de la déformation axiale par la fibre optique à la position ;
est le module de Young de l’acier ;
est la section de la barre d’acier calculée avec le diamètre minimal de la barre .

- puis, la distribution des contraintes tangentielles le long de l’interface barre-


scellement pour un palier de chargement en tête de la barre obtenue en dérivant
les efforts axiaux par la méthode des différences finies selon la formule :

(2)

dans laquelle :
est la contrainte tangentielle calculée à la position ;
sont les forces axiales calculées aux positions et .

4. Analyses des résultats

4.1 Mobilisation de la contrainte tangentielle le long de l’interface barre-scellement

Par analyse de la contrainte tangentielle de long de l’interface barre-scellement, on peut


distinguer 3 zones de comportement différent (Figure 7). En profondeur, l’allure de la
contrainte présente une décroissance exponentielle qui est caractéristique d’un collage
parfait entre la barre d’acier et le coulis de ciment (Farmer, 1975 ; Li et Stillborg, 1999). En
tête de scellement et avec le chargement axial, l’allure tend à se linéariser. Cette relation
linéaire traduit le développement d’un endommagement dans le scellement à l’interface. A
l’extrême, en tête de scellement, on observe le développement d’un palier constant avec
le chargement. Cela traduit une décohésion localement au niveau de l’interface.

rupture collage parfait


endommagement

Figure 7. Profil de la contrainte tangentielle le long de la barre pour différents paliers de


chargement.

L’observation de l’allure de la contrainte tangentielle permet d’identifier la longueur de


scellement effectivement mobilisée lors la sollicitation en traction en tête de l’ancrage.
Dans le cadre de cette étude, cette longueur est au maximum de 65cm quel que soit le
diamètre de la barre d’acier. Sa valeur augmente quand la résistance du scellement
diminue.

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4.2 Influence des paramètres de conception sur le comportement à l’arrachement


de l’ancrage

a b

c d

e f

Figure 8. Comparaison des courbes effort axial - déplacement en tête du scellement pour
des essais : a) avec et sans canule d’injection, b) avec et sans chaussette géotextile,
c)différents diamètres de forage, d) différents diamètres de barre, e) différentes longueurs
de scellement, f) différentes résistances de coulis.

D’après la Figure 8a), le fait de laisser en place la canule après l’injection ne modifie pas
le comportement de l’ancrage sous une sollicitation axiale.
Les essais avec chaussette géotextile ont conduit à un arrachement prématuré de
l’ancrage (Figure 8b). La mise en place de l’instrumentation a nécessité de positionner la
chaussette à l’extérieur des centreurs. Ce choix semble ne pas avoir favorisé une bonne
adhérence entre l’ancrage et la paroi rocheuse du forage.
La rigidité de l’ancrage augmente avec la diminution du diamètre de forage (Figure 8c)
et avec l’augmentation du diamètre de la barre (Figure 8d).
La longueur scellée n’a pas d’influence sur le comportement de l’ancrage (Figure 8e).

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La résistance du coulis n’a pas d’effet sur la résistance à l’arrachement de l’ancrage


mais sur la longueur de scellement mobilisée (Figure 8f).

5. Conclusions

Afin de comprendre le comportement d’un ancrage passif scellé au rocher, sollicité


axialement, une étude paramétrique par essais d’arrachement a été réalisée.
Dans le cadre du massif rocheux de l’étude (calcaire résistant peu fracturé), la
résistance en traction de la barre d’acier est le mécanisme de rupture dimensionnant de la
résistance de l’ancrage sollicité axialement. On note également que la rigidité de l’ancrage
augmente avec le diamètre de la barre d’acier et diminue avec le diamètre de forage.
Nous avons pu estimer que, dans ces conditions, la longueur de scellement efficace est
de 65cm. Enfin, le fait de laisser la canule après injection ne semble pas modifier le
comportement de l’ancrage. Par contre, la mise en place d’une chaussette géotextile
nécessite une grande attention sur les conditions de mise en œuvre.
Pour pouvoir généraliser ces résultats, il serait intéressant de pouvoir mener une
campagne d’essais similaires dans d’autres types de massifs rocheux.

6. Remerciements

Ces travaux ont pu être réalisés avec le soutien des entreprises SNCF et GTS.

7. Références bibliographiques
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scellé dans un massif rocheux - Essai par paliers, AFNOR, 12 pages.

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