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JJ II
J I
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∗ http://www.ur-acedp.org/membre/fr/19/Benaissa-Akram.html
Quitter † Email: akram.benaissa@fsm.rnu.tn
Sommaire
Suites et leurs limites
Exemples de suites
Suite monotone
Séries numériques
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JJ II
J I
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Quitter
1. Suites et leurs limites
Définition 1.1.
On appelle suite numérique une application
Page d’accueil u de N dans R.
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On dit que la suite u est déterminée, si on
connait l’image un pour tout n ∈ N.
JJ II
un est appelée le terme général de la suite u,
J I et n est l’indice.
Page 3 / 50 On note par la suite u de terme général un
Retour
par (un).
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Quitter
2. Exemples de suites
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Quitter
Définition 2.1.
Soit x ∈ R. Alors la partie entièe de x notée
E(x) est le plus grand entier (relatif ) inférieur
ou égal à x. Ainsi on a
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I ∀x ∈ R, x − 1 < E(x) ≤ x < E(x) + 1,
Page de garde
I x ∈ N ⇐⇒ E(x) = x,
JJ II
I ∀x ∈ R, n ∈ N, E(x + n) = E(x) + n,
J I
I ∀x ∈ R, E(E(x)) = E(x).
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Théorème 2.2 (Axiome d’Archiméde).
Pour tout réel b, il existe un entier naturel
n0 tel que n0 > b.
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JJ II
J I
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Définition 2.3 (Convergence).
Soient (un) une suite et ` un réel. On dit que
(un) a pour limite ` ou que un tend vers l, si
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∀ > 0, ∃ N ∈ N, ∀ n ≥ N =⇒ |un − l| < .
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Quitter
l+ε
a
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l−ε
Page de garde uN0 n
JJ II N0
J I
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Quitter
1
2.1. Example: lim =0
n→+∞ n
Quitter
Exemple 2.4.
1
I La suite definie par un = n+1 converge vers
0.
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En effet, si > 0 par l’axiome d’Archimède
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on peut trouver un entier N tel que N ≥
JJ II 1. Pour n ≥ N on a alors:
J I 1
0 ≤ un ≤ ≤ .
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N +1
n
Retour
I La suite definie par un = n+1 converge vers
1. Soit > 0 fixé
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n
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∃? N ∈ N, ∀ n ≥ N =⇒ 1− < < 1+
n+1
Quitter
ssi
1
∃? N ∈ N, ∀ n ≥ N =⇒ 1− < 1− < 1+
n+1
ssi
1
Page d’accueil
∃? N ∈ N, ∀ n ≥ N =⇒ n + 1 >
Page de garde
ssi
JJ II 1
∃? N ∈ N, ∀ n ≥ N =⇒ n > − 1.
J I
Il suffit de prendre N = E( 1 ).
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I La suite
Retour
n si n = 2k
Plein écran un = 1
n si n = 2k + 1.
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ne converge pas vers 0 en effet: Pour =
Quitter 1, ∀ p > 1, ∃ n = 2p, |un| = 2p ≥ 1.
-Exercice 1. Pour chacune des suites suiv-
antes, dresser ses diagrammes et montrer en util-
isant la définition que {an} convsege vers l:
n2 −1
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1. an = n2 +1
, l = 1;
n3 +(−1)n
Page de garde 2. an = 2n3
, l = 21 ;
JJ II (−1)n
3. an = n , l = 0.
J I
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Retour
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Quitter
Proposition 2.5.
Si la suite (un) converge vers `, alors ` est
unique. ` s’appelle la limite de un et on note
lim un = `.
Page d’accueil
n→+∞
Page de garde
2.2. Example: lim an = 0 if |a| < 1
n→+∞
JJ II
On va montrer que lim 2−n = 0, et d’une
J I n→+∞
manière générale qu’avec a with −1 < a < 1
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on a
Retour lim an = 0.
n→+∞
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En effet,
|an| = |a|n = en ln |a| <
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Quitter
si et seulement si
n ln |a| < ln .
Comme |a| < 1, alors ln |a| < 0 et en divisant
Page d’accueil par ln |a| on obtient
Page de garde
n ln
|a | < ⇐⇒ n >
JJ II ln |a|
J I Le choix N = (ln )/(ln |a|) nous guarantie que
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|an| < dès que n > N.
Retour
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Théorème 2.6 (Opérations algèbriques).
Si
lim an = A and lim bn = B,
n→+∞ n→+∞
Page d’accueil
Alors, on a
Page de garde
lim an ± bn = A ± B
JJ II
n→+∞
lim anbn = AB
J I n→+∞
an A
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lim = (assuming B 6= 0).
n→+∞ bn B
Retour
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Quitter
Théorème 2.7 (Sandwich theorem).
Si (an) est une suite qui vérifie bn < an < cn
pour tout n, et si lim bn = lim cn = 0,
n→+∞ n→+∞
alors lim an = 0.
Page d’accueil n→+∞
Page de garde
D’autre part on a
JJ II Théorème 2.8.
J I
Si f est une fonction continue en x = A, et
(an) est une suite qui converge vers A, alors
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Retour lim f (an) = f lim an = f (A).
n→+∞ n→+∞
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2.3. Exemple
1
I Puisque lim = 0 et f (x) = cos x est une
n→+∞ n
fonction continue en x = 0 on a
Page d’accueil 1
lim cos = cos 0 = 1.
Page de garde
n→+∞ n
JJ II
J I
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Quitter
I On a aussi
1 2
2 2−
2n − 1 n
lim 2 = lim
n→+∞ n + 3n n→+∞ 1 + 3 · n1
Page d’accueil 2 − 02
= 2
= 2.
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1+3·0
JJ II
I Application du lemme de sandwitch On va
1
J I
montrer que lim √ = 0 par deux
n→+∞ 2
n +1
méthodes:
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√ √
Retour
Méthode 1: Puisque n + 1 > n2 = n
2
alors
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1 1
0<√ < .
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n2 + 1 n
Quitter les suites ”0” et n1 tendent les deux vers zéro,
alors
√ par le théorème de Sandwich on a aussi
1/ n2 + 1 tend vers zéro.
Méthode 2: On peut écrire
1/n 1
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an = p =f ,
1 + (1/n) 2 n
Page de garde
x
JJ II
where f (x) = √ .
1+x 2
J I
Comme f est continue en x = 0, et n1 → 0
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quand n → +∞, on conclut que an converge
Retour vers 0.
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Quitter
xn
2.4. Example: lim = 0 pour tout réel x
n→+∞ n!
Définition 3.1.
Soit (un) une suite réelles. On dit que (un)
Page d’accueil est
Page de garde I croissante (resp. strictement croissante)
JJ II
si l’on a un ≤ un+1 (resp. un < un+1) pour
tout n ∈ N,
J I
n
I La suite u définie par un = n+1 est bornée
et strictement décroissante.
Page d’accueil
Page de garde
I Les suites constantes sont les seules suites
qui soient simultanément croissantes et décrois-
JJ II
santes.
J I
I Si a ∈ R+, la suite an est monotone.
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I la suite un = E( n2 ) minorée mais pas ma-
Retour
jorée est croissante mais par strictement
Plein écran croissante.
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I la suite un = (−1)n est bornée mais ni
Quitter croissante ni décroissante.
I un = n1 est une suite strictement décrois-
sante en effet: on a n+1 > n alors n1 > n+1
1
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Retour
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Quitter
Théorème 3.3.
Page 25 / 50
Retour
Plein écran
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Exemple 3.4.
n+1 1
un = = 1 + > 1, ∀ n ∈ N∗
n n
de plus (un) est décroissante en effet
Page d’accueil
un+1 n2 + 2n
Page de garde
= 2 <1
un n + 2n + 1
JJ II
alors elle est covergente et on a lim un = 1.
J I n→+∞
Page 26 / 50
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Quitter
Définition 3.5.
Soit (un) et (vn) deux suites réelles. On dit
que les deux suites (un) et (vn) sont adja-
centes si
Page d’accueil
I (un) est croissante et (vn) est décroissante,
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J I
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Exemple 3.6.
un ≤ ` ≤ vn, ∀ n.
Page de garde
JJ II
J I
Page 29 / 50
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Plein écran
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Quitter
I Montrer que les suites, définies pour n ≥ 2
par
n
X 1 1
un = et vn = un +
k(k − 1)(k + 1) n
Page d’accueil
k=2
Page de garde sont adjacentes et déterminer leur limite.
JJ II
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Page 30 / 50
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Quitter
Définition 3.8.
Soit ϕ une application N −→ N strictement
croissante (c-à-d n1 < n2 ⇒ ϕ(n1) < ϕ(n2)).
On appelle suite extraite d’une suite (un) toute
Page d’accueil
suite définie par wn = uϕ(n).
Page de garde
Exemple 3.9.
JJ II
Quitter
Remarque 3.10.
Si ϕ : N −→ N strictement croissante alors
ϕ(p) > p, ∀ p ∈ N.
Page d’accueil En effet: Pour p = 0 on a ϕ(0) ≥ 0.
Page de garde
Supposons que pour p ∈ N on a ϕ(p) > p et
montrons que ϕ(p + 1) ≥ p + 1.
JJ II
J I
ϕ(p + 1)> ϕ(p) ≥p
|{z}
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∈N
Retour ce qui donne
Plein écran ϕ(p + 1)≥p + 1.
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Quitter
Proposition 3.11.
Si un → ` et uϕ(n) est une suite extraite de la
suite (un), alors (uϕ(n)) → `.
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JJ II
J I
Page 33 / 50
Retour
Plein écran
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4. Séries numériques
4.1. Définitions
Plein écran
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Quitter
Définition 4.1 (Convergence et suite des sommes
partielles).
Soit (an) une suite réelle. Pour tout entier
naturel n, on définie
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Xn
Page de garde Sn = ak .
k=1
JJ II
dite suite des somme partielles. Si la suite
J I
(Sn) converges vers une limite s, alors on
Page 35 / 50 note ∞
X
Retour
ak = s,
Plein écran k=1
∞
X
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et on dit que la série ak converges.
Quitter
k=1
Il existe une condition nécessaire immédiate
pour qu’une série converge.
Lemme 4.2 (Condition nécéssaire de Conver-
gence).
Page d’accueil ∞
X
Page de garde Si la série an converge. Alors an → 0.
n=1
JJ II
Proof.
J I ∞
X
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Soit an = s. Alors Sn → s et Sn−1 → s.
n=1
Retour
Par suite an = Sn − Sn−1 → 0.
Plein écran
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Quitter
La réciproque est fausse
Exemple 4.3 (Séries harmoniques).
Si an = n1 , Alors an → 0 pourtant
P
an = ∞.
En fait, on peut écrire
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1 1 2n−1 1
Page de garde
S2n − S2n−1 = n−1 +···+ n ≥ n = .
2 +1 2 2 2
JJ II
Par suite S2n ≥ S1 + n/2. Ainsi la suite des
J I
sommes partielles n’est pas bornée.
Page 37 / 50
Retour
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Quitter
Exemple 4.4 (Séries géométriques).
Soit |ρ| < 1. Alors
∞
X 1
ρn = .
Page d’accueil
n=0
1−ρ
Page de garde Si on considère la suite des sommes partielles
JJ II N
X
n 1 − ρN +1
ρ = .
J I
n=0
1−ρ
Page 38 / 50
1
Puisque ρN +1 → 0, qui tends vers 1−ρ .
Retour
Plein écran
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Quitter
Exemple 4.5.
∞
X 1
converge. Ceci est due du fait
n=2
n(n − 1)
que
Page d’accueil 1 1 1
= − .
Page de garde n(n − 1) n − 1 n
JJ II
Alors
N
J I
X 1 1
=1− → 1.
Page 39 / 50 n=2
n(n − 1) N
Retour
Plein écran
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Quitter
Lemme 4.6 (Test de Comparaison).
Soient (an) et (bn) deux suites positives. On
suppose que
Page d’accueil
a n ≤ bn , ∀n ∈ N.
Page de garde
Alors si
X X
JJ II bn converges ⇒ an converge.
J I
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Retour
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Quitter
Exemple 4.7.
P 1 P 1
I n2n converge, puisque 2n converge.
Pn
Page d’accueil I 2n converge.
P 1
Page de garde I √ diverge, puisque √1 ≥ 1 . Donc,
n n n
JJ II
s’il
P 1convergeait,
P 1 alors il en serait de même
J I n , mais n diverge.
P 1 1 1
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I n2 converge, puisque n ≥ 2, n 2 ≤ n(n−1) ,
et nous avons prouvé que ce dernier con-
Retour
verge.
Plein écran ∞
X n+5
I Consider 3 2
. Nous montrons
Fermer
n=1
n − 7n /2
Quitter
que cela converge en notant
2
7n 7
n3 − = n2 n − .
2 2
Page d’accueil Alors, si n ≥ 8, on obtient
Page de garde 3 7n2 n3
n − ≥ .
JJ II
2 2
De plus, n + 5 ≤ 2n. Alors
J I
n+5 2
Page 42 / 50
3 2
≤ 4/n .
n − 7n /2
Retour
Quitter
DéfinitionP4.8 (convergence absolue).
Une série an P
est dite absolument conver-
gente si la série |an| converge.
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Page de garde
JJ II
J I
Page 43 / 50
Retour
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Quitter
Théorème 4.9.
Toute série absolument convergente est con-
vergente et on peut écrire
+∞
X +∞
X
Page d’accueil
un ≤ |un|.
Page de garde n=0 n=0
JJ II
J I
Page 44 / 50
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Quitter
Définition 4.10 (Série semi-convergente).
Les séries convergentes qui ne convergent pas
absolument sont appelées séries semi-convergentes.
Page d’accueil
Page de garde
JJ II
J I
Page 45 / 50
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Quitter
Exemple 4.11.
(−1)n
La série de terme général un = n (pour
n ≥ 1) est semi-convergente, en effet, on con-
sidère la suite des sommes partielles
Page d’accueil n
X
Page de garde sn = uk ,
k=1
JJ II
on a pour tout p
J I
1 1 1 1 1
s2p = −(1 − ) − ( − ) − . . . − ( − )
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2 3 4 2p − 1 2p
Retour 1 1 1
= −( + + . . . + )
Plein écran 2 12 2p(2p − 1)
p
X 1
Fermer
=− = −Sp
2k(2k − 1)
Quitter
k=1
avec Sp est la somme partielle de la série de
1
terme général vn = 2n(2n−1) ≥ 0. Comme
1
vn ∼ 2
: série de Riemann convergente vers S
Page d’accueil
n
alors
Page de garde
s2p −→ +∞ − S.
JJ II
p→+∞
1
J I
De plus, s2p+1 = s2p − 2p+1 qui a pour limite
−S quand p tend vers +∞.
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On a décomposé sn pour les indices pairs et
Retour
impairs: la limite existe et est la même dans
Plein écran les deux cas, donc
Fermer
sn −→ S, quand n −→ +∞.
Quitter
Définition 4.12.
On appelle
X série alternée toute série de la
forme (−1)nun avec (un)n≥0 est une suite
n≥0
Page d’accueil positive, décroissante et tendant vers 0 à l’infini.
Page de garde Théorème 4.13.
JJ II Toute série alternée est convergente.
J I
Page 48 / 50
Retour
Plein écran
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Quitter
Lemme 4.14 (test du Ratio ).
Soit (an) une suite réelle.
an+1
Supposons que lim = `.
n→+∞ an
P
Page d’accueil I Si ` < 1 ⇒ an converge.
P
Page de garde
I Si ` > 1 ⇒ an diverge.
JJ II
I Si ` = 1 ⇒ on ne peut rien conclure.
J I
Page 49 / 50
Retour
Plein écran
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Quitter
Page d’accueil
Page de garde
JJ II
J I
Page 50 / 50
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