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BRGM
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VILLE DE MONTPELLIER
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Les Thermes du Lez

Port Marianne
Source Antigone
première partie
gisement hydrominéral de la "Source Antigone"
dans son contexte hydrogéologique et structural
deuxième partie
captage de la "Source Antigone"
son état actuel et ses protections
B R M.
H.c r P. 1992
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juin 1992
R 35312 LRO 4S 92
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VILLE DE MONTPELLIER
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Les Thermes du Lez
Port Marianne
Source Antigone
première partie
gisement hydrominéral de la "Source Antigone"
dans son contexte hydrogéologique et structural
deuxième partie
captage de la "Source Antigone"
son état actuel et ses protections
J. Chamayou
F. Auroux
juin 1992
R 35312 LR0 4S 92
BRGM
AGENCE REGIONALE LANGUEDOC-ROUSSILLON
1039, rue de Pinville - 34000 MONTPELUER - France - Tél. (33) 67 65 81 13
Les Thermes du Lez - Port Marianne - Source Antigone
première partie
GISEMENT HYDROMINERAL DE
LA "SOURCE ANTIGONE" DANS SON CONTEXTE
HYDROGEOLOGIQUE ET STRUCTURAL
Rapport BRGM R 35312 LRO 43 92

SOMMAIRE
page
SOMMAIRE
LISTE DES ANNEXES
1 . CADRE GENERAL GEOLOGIQUE ET STRUCTURAL 1
2 . LIMITES DE L'UNITE DE MONTPELLIER 2
2.1. LIMITES GEOGRAPHIQUES 2

2.2. LIMITES ET COUPURES LITHOLOGIQUES . . : 3
2.3. SUCCESSION LITHOLOGIQUE A L'APLOMB D' ANTIGONE 3
2.4. AGE DES SERIES RECONNUES A ANTIGONE 4
3. DEFINITION ET CARACTERISTIQUES DE L'AQUIFERE CAPTE PAR LA "SOURCE

ANTIGONE" 5
3.1. CARACTERISTIQUES ET LIMITES DE L'AQUIFERE DANS LE SECTEUR

MONTPELLIERAIN 5
3.2. CARACTERISTIQUES HYDRAULIQUES DE L'AQUIFERE 6

3.2.1. Pente et sens d' écoulement de la nappe 6
3.2.2. Les transmissivités 6
3.2.3. Les débits spécifiques 6

3.2.4. Compartimentage du réservoir 6
3.3. CARACTERISTIQUES PHYS ICO -CHIMIQUES DES EAUX 7
4 . PROTECTION DU GISEMENT 9
4.1. LES NIVEAUX PERMEABLES DE SURFACE 9
4.2. LA PROTECTION NATURELLE AU CENTRE DU SYSTEME AQUIFERE 9
LISTE DES PLANS ET FIGURES ANNEXES
Annexe 1 - Gisement hydrominéral de la Source Antigone. Plan à 1/50 000.

Annexe 2 - Coupe géologique schématique du sous -sol profond de
Montpellier.
Annexe 3 - Diagrammes d'analyse d'eau de l'aquifère jurassique.
Annexe 4 - Diagrammes d'analyse d'eau de la Source Antigone.

CADRE GENERAL GEOLOGIQUE ET STRUCTURAL

(figure annexe 1)
Une grande gouttière synclinale constituée par des terrains de

comblement récent (Mio- Pliocène à Quaternaire) s'étend de Montpellier à
l'Est, au bassin de Gigean à l'Ouest, jusqu'à l'Etang de Thau.
Au Nord, les calcaires jurassiques affleurent sur le Causse d'Aumelas

prolongé par l'anticlinal de Murviel à coeur de Lias, et par le Pli de
Montpellier (Aiguelongue, Le Crès) .
Au Sud, les calcaires du Jurassique constituent le Massif de la Gardiole

qui se prolonge entre Lattes et Montpellier par un haut fond de
calcaires, celui du Pont Trinquât.
Plus au Sud et vers les étangs et la mer, et par jeu de failles

d'orientation NE-SW, les calcaires du Jurassique s'ennoient à des
profondeurs très importantes sous les couches plus récentes du Pliocène
au Quaternaire actuel.
PeiT)endiculairement à ces accidents ou structures , des failles

d'orientation générale Nord-Sud décrochent et compartimentent
différentes unités géologiques dont celle de Montpellier.

¿es Thermes du Lez - Port Marianne - Source Antigone
2. LIMITES DE L'UNITE DE MONTPELLIER
(Figures 1 et 2)
2.1. LIMITES GEOGRAPHIQUES
Cette unité peut être circonscrite dans un quadrilatère défini

par :
à l'Ouest, un accident de direction N-S qu'emprunte la vallée de

la Mosson, de Juvignac à St Jean-de-Védas,
au Nord, la limite septentrionale du Pli de Montpellier, où les

calcaires du Jurassique supérieur sont déversés sur des terrains
plus récents du Crétacé inférieur en place (Valanginien) ,
au Sud, le haut fond du Pont Trinquât, de direction NE-SW,
à l'Est, une limite plus imprécise par suite de l'ennoyage des

couches calcaires sous les terrains du Plio -Quaternaire, en
direction de Mauguio. Cette unité, de plus de 50 km' de
superficie, englobe le gisement hydrominéral du captage de la
"Source Antigone", qui se différencie des autres unités par ses
caractéristiques hydrauliques et la qualité phys ico -chimique des
eaux.

Les Thermes du Lez - Port Marianne Source Antigone
2.2. LIMITES ET COUPURES LITHOLOGIQUES
Lithologiquement dans l'axe du synclinal de Montpellier qui prend

en echarpe la ville, le forage d' Antigone a reconnu la profondeur
et la nature des calcaires du Jurassique moyen sous les dépôts
récents marins du Néogène.
A la périphérie de ces dépôts néogènes, les indications des

sondages et les investigations . géophysiques antérieures,
permettaient de définir :
un substratum du Jurassique supérieur affleurant (SW) ou peu

profond (haut fond du Pont Trinquât) sur la limite sud ;
au Nord de cette zone de culmination, le sondage de Bagatelle

avait mis en évidence la naissance d'un bassin détritique
oligocène dans des dépôts de brèches, conglomérats et argiles,
apparaissant sporadiquement au nord de l'agglomération
montpelliéraine , au flanc nord de ce bassin et se développent
entre les sables astiens affleurants et les calcaires du
Jurassique ;
plus au Nord encore, le substratum jurassique de nature variable

(Jurassique supérieur et moyen) réapparaît à l'affleurement
constituant les hauteurs de 1 'Aiguelongue et de Castelnau-le
Crès.
2.3. SUCCESSION LITHOLOGIQUE A L'APLOMB D' ANTIGONE
La coupe géologique détaillée du forage d'Antigone précise la

succession des couches et situe le contact anormal des conglomérats
oligocènes sur les calcaires erodes du Jurassique.
0 à 52 m : sables fins jaunes ou gris, identiques à la

formation affleurante au voisinage et attribuée au
Pliocène marin (molasse astienne)
52 à 205 m : ensemble de marnes bleues riches en coquilles avec

des épisodes sableux, gréseux ou calcaires
(Miocène ou Pliocène marin inférieur)

¿es Thermes du Lez - Port Marianne - Source Antigone
205 à 703 m : puissante série d'argiles, d'argiles gréseuses ou

conglomératiques de teinte beige -saumon à brun
rougeâtre. Souvent argileuse jusqu'à 553 ra, cette
série devient beaucoup plus conglomératique
au-delà avec des galets calcaires dominants.
A plusieurs reprises, les faciès détritiques
s'intercalent de faciès lacustres (calcaires
beiges ou blancs à débris ou niveau ligniteux)
703 à 1 200 m : série calcaire très monotone débutant par des

faciès beiges fins à rares débris bioclastiques
(703 à 760 m). Au-delà, le grain devient un peu
plus grossier avec fins débris de spongiaires,
d' échinodermes , filaments algaires et minces
restes de lamellibranches. En même temps, le
faciès devient de plus en plus siliceux avec des
fréquents grains de glauconie, de la pyrite et une
plus grande fréquence de débris d' échinodermes .
2.4. AGE DES SERIES RECONNUES A ANTIGONE
La série marine de 0 à 205 m est aisément corrélable avec le
Néogène marin de la région : Pliocène (Astien) et p.p. Miocène.
La série détritique de 205 à 703 m : si les faciès détritiques

sont eux-mêmes dépourvus de flore, les intercalations lacustres
ont fourni à 500 m une flore de Charophytes d'âge Oligocène
supérieur. L'homogénéité de cet ensemble permet d'étendre cette
attribution à toute la formation.
I^ série calcaire de 703 à 1 200 m : aucun élément de datation
directe n'a pu être obtenu, toutefois, les faciès rencontrés,

identiques à ceux du forage Bagatelle, peuvent par référence au
contexte régional, être attribués au Jurassique moyen connu sous
le même faciès à la Gardiole et sur le Pli de Montpellier.
Les faciès fins du sommet de la série représenteraient la base du

Bathonien, tandis que l'essentiel de la série doit être rapproché
du Baj ocien. La transition qui s'opère à 1 110 m vers des faciès
marneux et marno-siliceux noirs, annonce la sédimentation marneuse
du Jurassique inférieur. Cette dernière séquence (1 110 à 1 200 m)
a pour cette raison été attribuée à l'Aalénien supérieur, horizon
basai du Jurassique moyen.

3. DEFINITION ET CARACTERISTIQUES DE L'AQUIFERE CAPTE

PAR LA "SOURCE ANTIGONE"
L'aquifère capté par le forage de la Source Antigone est celui du

Jurassique moyen à supérieur tel que défini dans le chapitre précédent
tant sur le plan lithologique que structural.
3.1. CARACTERISTIQUES ET LIMITES DE L'AQUIFERE DANS LE SECTEUR

MONTPELLIERAIN
La zone nord d'alimentation directe de la nappe qui se situe sur

le Pli de Montpellier (Lunaret, Aiguelongue, Castelnau, Le Crès,
et au-delà Vendargues , Baillargues) , est entaillée par le Lez
qui découpe la zone en deux secteurs, et en constitue le drain
majeur. Dans ce secteur d'affleurement et à nappe libre,
plusieurs captages importants l'exploitent, notamment eaux du
Syndicat de Garrigue - Campagne , à l'aplomb de la vallée du Lez.
Au centre et sous l'agglomération de Montpellier l'aquifère est

captif sous plusieurs centaines de mètres de couches peu
perméables à imperméables (700 m à Antigone) . Il ne peut donc
être alimenté directement à partir de la surface ni par
l'aquifère des sables astiens ou des alluvions ' du Lez.
L' artésianisme des captages est une preuve de cette mise en
charge de la nappe par les niveaux imperméables. Cette
protection naturelle de la nappe empêche le transit direct des
eaux de pluie ou de surface et explique la minéralisation de
l'eau de la Source Antigone, plus importante que celle que l'on
observe sur des captages du Pli de Montpellier ou du haut fond
du Pont Trinquât. Sur ce secteur, il n'y a pas d'autre forages
profond que celui d'Antigone. Les plus proches se situent dans
les compartiments sud et nord.
Au Sud, la structure anticlinale faillée du Massif de la

Gardiole et de son prolongement vers l'Est, a été reconnue par
de nombreux forages productifs (Midi Libre, Céréreide, Pont
Trinquât, Mas Rouge, Mas Neuf,...).
Ce haut fond est caractérisé par des eaux dont l'évolution par
pompage traduit souvent l'influence de remontées d'eau plus
minéralisée, en liaison probable avec la structure profonde. La

productivité des ouvrages est généralement élevée et reflète

l'importance de la karstification profonde de la nappe. En
effet, des débits de 300 à 500 m3/h ont été atteints par
plusieurs captages profonds de 50 à 150 m.
3.2. CARACTERISTIQUES HYDRAULIQUES DE L'AQUIFERE
3.2.1. La pente de la nappe confirme l'écoulement Nord- Sud depuis les

zones d'affleurement du Pli de Montpellier jusqu'aux limites des
étangs littoraux où les calcaires s'ennoient à grande profondeur.
Cette pente moyenne calculée qui varie de 0,5 à 1 %, est conforme à

celle que l'on observe ailleurs dans le bassin de Montbazin.
Les cotes mesurées de la nappe varient de + 25 à + 30 NGF dans le

secteur de Castelnau - Le Crès, à + 18 NGF au centre (Antigone) et
n'atteignent que + 1 à + 2 NGF à Mas Neuf et à Mas Rouge.
3.2.2. Les transmissivités calculées sont très dépendantes du degré de

karstification et varient dans une gamme très étendue de > 10 à
< 10 ra^/s, mais la plus_ grande fréquence se situe dans la
fourchette de 1 . 10 à 1.10 m*/s au sud du Domaine.
Dans la partie captive centrale, la valeur calculée sur le forage

d'Antigone, primitivement évaluée à 5 . 10 m^/s, est plus groche de
I.IO' m'/s. A Bagatelle, elle était de l'ordre de 1,5.10' m'/s.
3.2.3. Les débits spécifiques obtenus en pompage sur les forages varient
d'une fraction de m3/h/m de rabattement à plus de 200 m3/h/m pour
les plus productifs. A Antigone et à Bagatelle, ils sont proches
de 0,7 à 0,8 m3/h/m.
3.2.4. Compartimentage du réservoir
Les essais de débit réalisés à la réception des ouvrages de

Bagatelle et d'Antigone dans leur phase de reconnaissance du gite
thermal à des fins géothermiques ont montré que le réservoir se
comportait comme non alimenté ou faiblement alimenté. La courbe de
vidange, linéaire, traduit le faible tatix de renouvellement de
l'eau et explique son hydrochimie.

Les essais prolongés réalisés en 1988 et en 1992 sur le forage

d'Antigone à des débits plus faibles, confirment ce premier
constat, ce qui ne permet pas de prévoir une stabilisation des
niveaux dans le temps. Par contre, cela confirme une bonne
isolation du réservoir et indique une meilleure protection
naturelle vis à vis de pollutions lointaines pouvant provenir de
zones d'alimentation.
3.3. CARACTERISTIQUES PHYSICO- CHIMIQUES DES EAUX
Les eaux de la nappe des calcaires du Jurassique sont de type

bicarbonaté calcique et de dureté élevée. Localement pour les
forages profonds de Montpellier et en bordure du littoral, les
teneurs en chlorure de sodium augmentent, ainsi que les teneurs en
sulfates de calcium et de magnésium. Le faciès mixte bicarbonaté et
chloruré sodique se substitue au faciès initial bicarbonaté
calcique.
La comparaison des résultats d'analyse d'eau de différents ouvrages

captant l'aquifère jurassique montre l'évolution des eaux d'un
faciès bicarbonaté calcique vers un faciès mixte, plus chloruré
sodique puis chloro- sulfaté sodique.
Dans les zones ou la nappe est libre, l'eau est de type

bicarbonaté calcique. C'est le cas notamment sur l'eau du
Boulidou (Les Matelles)
Dans la zone sud (Midi Libre, Mas Rouge) sur le haut fond qui
prolonge le Massif de la Gardiole, les eaux restent
bicarbonatées calciques, mais se chargent en chlorure de sodium.
Au centre du bassin de Montpellier, l'eau est piégée. Au contact

du toit oligocène, elle se charge en chlorures, et le faciès
devient mixte, bicarbonaté et chloruré. A titre de comparaison,
les eaux des conglomérats de la base de l'Oligocène rencontrées
à Grammont où le forage n'a pas touché le Jurassique à 400 m de
profondeur, sont encore plus typées et deviennent chloro-
sulfatées sodiques.
Ceci témoigne à la fois d'un faible taux de renouvellement des eaux

de l'Oligocène et explique que les eaux du Jurassique piégées par
les couches de l'Oligocène se chargent également en sels au contact
de ces marnes imperméables.

Ce même phénomène est constaté sous le bassin oligo-miocène de

Narbonne (Source de l'Oeillal).
En effet, l'origine lagunaire des dépôts qui comblent les bassins

formés après les phases de plissement alpin, ont à la fois
fossilisé les karsts des calcaires du Jurassique et contaminent en
sels dissous l'eau de ces aquifères en charge sous ce toit
imperméable .

4. PROTECTION DU GISEMENT
En dehors du Pli nord de Montpellier (Lunaret, Aiguelongue) où les

calcaires du Jurassique affleurent et constituent la zone d'alimentation
de l'aquifère profond de Montpellier, partout ailleurs, l'aquifère est
captif sous le recouvrement imperméable de l'Oligocène au Pliocène.
4.1. LES NIVEAUX PERMEABLES DE SURFACE
Une première nappe libre, celle des sables et grès astiens affleure
dans la zone centrale de Montpellier. Elle est relayée à l'Est par
la nappe alluviale du Lez et celle du Plio-Villafranchien dans les
formations argilo-caillouteuses rouges. La cote piézométrique de la
nappe des sables est de l'ordre de 15 NGF à l'aplomb de la Source
Antigone .
Tous ces niveaux superficiels déterminent une couverture perméable

de faible puissance, 10 à 40 m. La seule zone où ces nappes peuvent
communiquer avec celle du Jurassique se situe au droit de Castelnau
et vers le Pont Trinquât (sous faible couverture) et donc aux
liraites nord et sud du système profond de Montpellier.
4.2. LA PROTECTION NATURELLE AU CENTRE DU SYSTEME AQUIFERE
Pour illustrer l'importance de la couverture, un certain nombre de

sondages profonds ont été reportés sur la carte de synthèse à
1/50 000.
Les valeurs (>) correspondent au niveau atteint par le forage et

indiquent donc par défaut, l'épaisseur du recouvrement reconnu par
les sondages. En se basant sur les valeurs les plus significatives
et notamment celles qui sont dans l'axe de la coupe A-B ; on peut
estimer entre 600 et 800 m l'épaisseur des couches imperméables
dans la zone centrale et synclinale (Celleneuve, Le Peyrou et axe
route de Nîmes) .
Par leur nature peu perméable à imperméable, les couches de

l'Oligocène, du Miocène et du Pliocène de base (argiles et marnes
du Plaisancien - sous les sables de 1 'Astien) assurent une
protection naturelle efficace au gisement hydrominéral du centre de
Montpellier au droit d'Antigone notamnent et bien au-delà des
limites Est-Ouest probables du gisement.

Ces données géologiques et structurales expliquent et confiinnent :
le caractère captif de la nappe artésienne au niveau du sol, et

en début de pompage quand la colonne d'eau se réchauffe et
atteint une température de 40 à 42° C,
le compartimentage structural du réservoir, avec des limites

démontrées entre 500 et 200 m du forage ,
les faibles caractéristiques hydrauliques de l'ouvrage de

captage , mais suffisantes cependant ' pour une production de 15 à
20 ra3/h,
les caractéristiques phys ico -chimiques particulières de l'eau de

la nappe (faciès mixte bicarbonaté calcique et chloruré
sodique), enrichie en chlorures au contact du toit iraperméable.
Exploitation de la nappe
En dehors du forage d'Antigone, il n'y a pas d'exploitation, de

la nappe profonde au droit du bassin de Montpellier.
Au Nord et au Sud (Pli de Montpellier et haut fond du Pont

Trinquât), un certain nombre d'ouvrages d'exploitation d'eau
potable sont identifiés. Ces captages publics protégés font
l'objet du tableau récapitulatif ci-après, et sont reportés sur
la carte à 1/50 000.
Indice Conusunes Nom Coordoiinées Code
BRGH desservies Nature Conimune du captage X y DDASS
990.8.173 SI de Garrigues -Campagne F Cas te Inau- le - Lez F du Jeu de Hall 725,970 149,25 34.057.01
990.8.322 725,940 149,28 34.057.02
990.8. 725,94 149.26 34.057.03
990.8.324 SI Salaison F Le Crès F du Stade 729,03 150,18 34.090.01
990.8.1 SI Vendargues F St Aunes F Châtaignier 1 730,54 150,41 34.240.01
990 F St Aunes F Châtaignier 2 730,51 150,39 34.240.02
990.7.364 SI Héjean (Lattes -Maurin) F St Jean-de-Védas F Lou Garrigou 722,86 142,12 34.270.01
990.7.402 SI Bas Languedoc F St Jean-de-Védas F La Lauzette 721,76 142,13 34.270.02
980.8.326 SI Méjean (Lattes-Palavas) F Lattes F du Mas Neuf 727 12 144 13 34.129.05
10

L'inventaire des établissements classés ou industriels permet de

signaler :
- à l'Est, l'usine IBM en rive gauche du Lez sur les grès et

argiles de l'Astien, qui dispose d'une station de traitement
spécifique et régulièrement contrôlée,
- au Nord, le cimetière St Lazare,
- au Sud et à l'aval écoulement, la gare des marchandises et de

triage.
Sur la totalité de la zone centrale, le Lez et son affluent, le

Verdanson, coulent sur des dépôts mio-pliocènes et ne sont pas
en contact direct avec la nappe des calcaires jurassiques.
L'ensemble de ces données indique que l'aquifère capté par le

forage de la "Source Antigone" est bien protégé par les terrains de
couverture et dans un environnement global peu polluant,
indépendamment de sa situation particulière en zone urbanisée.
11

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ISEMENT HYDROMINERAL DE LA SOURCE ANTIGONE \J Annexe 1
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SYMBOLES
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R 35312 LR0 AS 92
Echelle 1/50000
COUPE GEOLOGIQUE SCHEMATIQUE
DU SOUS-SOL PROFOND DE MONTPELLIER
Echelle 1/50000
»dm»
Ol AUTRES SYMBOLES
f f Plio-quaternaire : a q u i f è r e ~ t-m | Lias m a r n e u x
de s u r f a c e Em Eocene moyen
& Eocène inférieur
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Crétacé inférieur Ct Crétacé supérieur
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Jurassique s u p é r i e u r )C a l c a i r e s ['."7h,J
J» J Jurassique moyen I
Chevauchement majeur
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Annexe 3
VOLUTION DESFACIES CHIMIQUES DES EAUX DU JURASSIQUE DE MONTPELLIER

i avec ou sans recouvrement de marnes oligocènes)
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Annexe 4
FACIES CHIMIQUES DES EAUX DE LA SOURCE ANTIGONE
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R 35312 LRO LS 92
deuxième partie
CAPTAGE DE LA "SOURCE ANTIGONE"
SON ETAT ACTUEL ET SES PROTECTIONS
Rapport BRGM R 35312 LRO 4S 92

SOMMAIRE
page
SOMMAIRE
LESTE DES ANNEXES
1. CADRE GENERAL 1
2. ETAT INITIAL DU CAPTAGE 2
2.1. Diamètres et longueurs de foration 2

2.2. Position des tubages 2
2.3. Cimentations 2
3. RENOVATION DE L'OUVRAGE 4
3.1. Inspection de l'état de l'ouvrage par caméra-vidéo 4

3.2 Rechemisage de la chambre de pompage 4
4. ETAT ACTUEL DU CAPTAGE 6
4.1. Coupe géologique 6

4.2. Coupe technique 6
5. POMPAGES D'ESSAI EFFECTUES SUR LE FORAGE 8
5.1. Essais de mise en production initiale de l'ouvrage en 1982 . 8

5.1.1. Les opérations 8
5.1.2. Pompages d' essai 9
5.2. Essais réalisés en 1988 9
5.3. Essais réalisés en 1992 11
5.3.1. Conditions de réalisation des essais - Equipements mis en

place 11
5.3.2. Résultats des essais en 1992 12
6. CARACTERISTIQUES HYDRAULIQUES DE L'AQUIFERE 14
6.1. Interprétation des essais de 1992 14

6.2. Comparaison des essais de 1982 à ceux de 1988 et de 1992 . . 15
6.2.1. Caractéristiques hydrodynamiques 15
6.2.2. Caractéristiques physiques de l'eau 16
7. CARACTERISTIQUES PHYS ICO -CHIMIQUES ET BACTERIOLOGIQUES DE L'EAU

PENDANT L'ESSAI de 1992 18
7.1. Caractéristiques phys ico -chimiques mesurées in siüu par le

BRGM 18
7.2. Caractéristiques phys ico -chimiques et bactériologiques mesu¬

rées par 1' Institut BOUISSON-BERTRAND 19

8. PROTECTION DU CAPTAGE DE LA "SOURCE ANTIGONE" 21
8.1. Protection naturelle de la nappe captée entre 714 et 1 000 m. 21

8.2. Protection au droit du forage 22
8.2.1. Tubages cimentés 22
8.2.2. Cave bétonnée en tête de puits 23
8.3. Aménagements complémentaires prévus et à réaliser ultérieure¬
ment 23
8.3.1. Mise en place d'une tête étanche 23

8.3.2. Mise en place d'une ventilation forcée 23
8.3.3. Equipements de mesure dans le local 24
8.3.4. Bac de disconnexion 24
8.3.5. Araénagements recommandés 24

8.3.6. Surveillance des réseaux Eaux usées et Eaux pluviales ... 24
8.4. Périmètre sanitaire à l'émergence 25
LESTE DES FIGURES ET DES ANNEXES
FIGURES
1. Coupe géologique et technique du forage

2. Essai de pompage du 12/11/1982 au 18/11/1982
3. Essai de pompage du 02/03/1988 AU 23/05/1988
4. Schéma du dispositif de mesures des essais de 1992
5. Graphique des débits de pompage de l'essai de 1992
6. Graphique de l'évolution du niveau dynamique pour l'essai de
1992
7. Graphique de l'évolution de la température de l'eau pour l'essai

de 1992
8. Graphique de l'évolution de la conductivité de l'eau pour

l'essai de 1992
9. 10 ET 11. Interprétations de l'essai de pompage de 1992 avec le

programme ISAPE du BRGM
ANNEXES
1. Plan de situation à 1/100

2. Coupe AA à 1/100
3. Coupe BB à 1/100
4. Plans et coupes de la cave et de la tête de captage
5. Coupe géologique au droit du captage (dans l'axe AA)

1. CADRE GENERAL
Un forage destiné à une utilisation de géothermie a été réalisé en 1982

pour le compte de la SERM et sous la maitrise d'oeuvre du BRGM. Du fait
des résultats obtenus, le forage a été abandonné pour l'utilisation
initialement prévue.
Compte tenu de la nature, de la qualité et de la température de l'eau

produite par ce forage, la SERM a décidé d'examiner en 1988 la
possibilité d'une autre utilisation de cette eau de qualité.
Le bureau d'études BETHER, spécialisé dans le domaine du thermalisme a

procédé à certaines investigations. En ce qui concerne l'eau en
elle-même, des organismes et des personnalités scientifiques reconnues :
le professeur RAMBAUD, le BRGM, le professeur HERISSON, ont émis des
opinions concordantes : l'eau du captage d'Antigone pourrait convenir à
une utilisation de type thermal, à condition bien entendu d'approfondir
l'examen et de demander les autorisations nécessaires.
Sur la base des rapports du BRGM, un essai de pompage de longue durée a

été mené avec l'assistance de M. Xavier POUL, qui avait, en novembre
1982, fait partie de l'équipe de maitrise d'oeuvre du BRGM pour les
travaux de forage .
A la demande de la SERM, le BRGM a réalisé de nouveaux essais de 5

semaines, du 29 avril au 31 mai 1992, prolongés jusqu'au 18 juin pour
pouvoir effectuer de nouvelles analyses bactériologiques. Cet essai
faisait suite à un examen par caméra vidéo de l'état du forage, et à un
rechemisage de la chambre de pompage, de 0 à 400 m de profondeur.
Les essais avaient pour objet de :
vérifier la productivité actuelle du captage laissé en l'état

depuis dix ans ,
procéder à des prélèvements périodiques par un laboratoire agréé

en vue d'analyser, les paramètres phys ico -chimiques et bactério¬
logiques des eaux sur une longue durée de pompage ,
rassembler les résultats obtenus, les confronter aux mesures

antérieures pour les intégrer dans le dossier de demande
d'autorisation d'exploiter.
1 -

2. ETAT INITIAL DU CAPTAGE
(cf. coupe technique, figure 1)
A la fin des travaux de reconnaissance en novembre 1982, le forage

réalisé par l'entreprise BONIFACE de Lunel sous contrôle du BRGM, était
foré et équipé selon le descriptif succinct ci-après:
2.1. DIAMETRES ET LONGUEURS DE FORATION
forage en 12" 1/4 56 m (de 0 à 56 m)

forage en 9" 7/8 214 m (de 56 à 270 m)
forage en 8" 1/2 156 ra (de 270 à 426 m)
forage en 6" 3/4 544 m (de 426 à 970 m)
forage en 6" 1/4 230 m (de 970 à 1 200 m)
2.2. POSITION DES TUBAGES
sabot tubage 10" 3/4 56 m
sabot tubage 7" 5/8 : 426 m
sabot tubage 5" 1/2 K55 - 14 Ib/ft = 714 m
tête tubage 5" 1/2 K55 - 14 Ib/ft = 406 m
Toutes les profondeurs mentionnées sont mesurées par rapport au

haut du tubage actuel, situé à - 0,73 ra du sol, à l'intérieur de la
cave.
2.3. CIMENTATIONS
- Colonne 10" 3/4
La cimentation a été réalisée avec 1 500 litres de laitier de
densité 1,8.
Le temps de prise a été de 60 heures (fin de semaine) avant

reforage du bouchon de ciment identifié à 50 m de profondeur.

- Colonne 7" 5/8
densité 1,8.
Le temps de prise a été de 3 jours (fin de semaine) avant reforage

le bouchon de ciment identifié à 420 m de profondeur.
- Colonne 5" 1/2
La colonne 5" 1/2 a été descendue jusqu'à 714 m ; elle était

équipée d'une ombrelle à sa base. Auparavant, un bouchon de ciment
avait été réalisé dans le forage de 715 à 730 m.
La tête de la colonne 5" 1/2 était suspendue à la base du train de

tiges 3" 1/2 par l'intermédiaire d'un raccord de dévissage à
gauche, pendant la durée de la prise du ciment.
densité 1,8.
Le temps de prise a été de 3 jours (fin de semaine et arrêt de

travail le lundi 8 novembre : (tempête sur le littoral du
Languedoc) ; le bouchon de ciment a été identifié à 695 m de
profondeur.
NB : Pour de plus amples informations on pourra se reporter au rapport

de fin de travaux du BRGM (83 SGN 295 LRO).
- 3 -

3. RENOVATION DE L'OUVRAGE
3.1. INSPECTION DE L'ETAT DE L'OUVRAGE PAR CAMERA- VIDEO
Avant de rechemiser une partie de l'ouvrage par un tubage en PVC,

il a été procédé, le 31/03/92, à une inspection par caméra-vidéo
couleur, de la totalité du forage (un exemplaire est disponible à
la SERM, copie pouvant être faite sur demande).
Celle-ci, réalisée sans faire appel à un pompage des eaux, a

montré :
un bon état général des tubages métalliques décrits ci-dessus.

Les tubes sont lisses avec des traces de dépôts clairs provenant
sans doute des cimentations effectuées antérieurement et non
entièrement décapées par les outils de foration redescendus

après les différentes phases de cimentation,
une bonne tenue des terrains aquifères compris entre 726 et

1 005 m,
au-delà, une décantation du forage par les dépôts de boues ou de

sables provenant des développements, après acidification.
La partie productive de l'aquifère où l'on avait constaté des

fissurations (pertes de boue en foration, notamment entre 848 et
1 024 m) est donc active. Au-delà, la série est plus argileuse et
non productive ; le remblaiement naturel de cette zone forée en 6"
1/4, ne peut donc diminuer le rendement du puits et ne gène
nullement l'exploitation du forage
3.2. RECHEMISAGE DE LA CHAMBRE DE POMPAGE
Pour éviter les corrosions possibles du tubage métallique,

notamment en tête de puits du fait de la nature agressive des eaux
(présence de H2 S), ainsi que le développement de bactéries du fer,
il avait été proposé de doubler le tubage 7" 5/8 de 0 à 406,20 ra
par un tubage PVC ou en fibre de verre .

Ce rechemisage interne a été effectué en avril 1992, avant les

nouveaux essais, par l'Entreprise BONIFACE, avec des tubes en PVC
renforcé, par éléments de 6 m, filetés et sans manchon ; l'espace
annulaire disponible imposait de n'utiliser que les tubes lisses
sur la face externe.
les caractéristiques de ces tubages sont les suivantes :
Tubes PVC :
. diamètre interne : 150 mm,

. diamètre externe : 165 mm,
. épaisseur : 7,5 mm,
. longueur totale : 406,20 m prolongeant le tubage métallique de
5" 1/2 existant suspendu entre 406 et 714 m,
. cimentation de l'annulaire entre le 7" 5/8 et le 6" sur 1 , 50 à
2,00 m de hauteur pour le solidariser avec le tubage 7" 5/8 en
tête d'ouvrage.

4. ETAT ACTUEL DU CAPTAGE
4.1. COUPE GEOLOGIQUE (cf. figure 1)
de 0 à 52 m : sables, marnes jaunes ou grès de l'Astien,

alternant avec des niveaux plus argileux ;
cette formation contient généralement un ou
plusieurs niveaux aquifères peu productifs,
de 52 à 205 ra : marnes sableuses à petits bancs de grès marins

bleus. Cette série, essentiellement imperméa¬
ble, constituant le substratum de la nappe
superficielle de l'Astien, est attribuée au
Mio-Pliocène ,
de 205 à 703 ra : argiles saumon à petites passées gréseuses,

conglomératiques ou calcaires . Les conglomérats
ou poudingues sont plus fréquents à la base,
notarament au-delà de 553 ra, et caractérisent la
série oligocène,
de 703 à 760 m : calcaires beiges fins à rares débris fossiles

du Bathonien,
de 760 à 1 110 m : calcaire gris-beige siliceux, à chailles et à

fins débris de fossiles (spicules, échino¬
dermes, foraminifères) attribués au Baj ocien,
de 1 110 à 1 200 m : calcaire marneux et marnes détritiques et

micacées gris-noir de l'Aalénien (Lias
supérieur) .
La partie aquifère du Jurassique a été traversée de 850 à 1 024 m,

elle se caractérise par des absorptions de boue en foration. A
l'examen vidéo cette zone se présente comme peu fissurée.
4.2. COUPE TECHNIQUE
de 0 à 56 m : tubage acier de 10" 3/8 (263-273 rara), cimenté à

l'extrados, ce qui constitue une gaine de
ciment entre le (p de foration 310 mra et le 0
externe du tubage 273 rara.
- 6 -

de 0 à 426 m : tubage acier de 7" 5/8 de <p

(183-193,7 mm), cimenté entre tubages de 0 à
56 m, et entre tubage et terrain de 56 à
426 mm,
de 0 à 406,20: tubage PVC de 6" de 0 (150-165 mm), posé pour

doubler le tubage en acier de 7" 5/8. Ce tubage
repose sur le 5" 1/2 qu'il prolonge sans
raccord.
de 406 à 714 m : tubage acier de 5" 1/2 de 0 (139,7-127,3 mm).

Une ombrelle de cimentation posée à la base du
tubage a permis une cimentation annulaire
partielle qui le solidarise au terrain.
de 1 000 à 1 200 m : forage remblayé par des matériaux fins de

décantation.

5. P(»fPAGES D'ESSAIS EFFECTUES SUR LE FORAGE
5.1. ESSAIS DE MISE EN PRODUCTION INITIALE DE l' OUVRAGE EN 1982
5.1.1. Les opérations de mise en production du forage ont comporté les

phases suivantes :
Lavage du trou à l'eau, le 9 novembre 1982 pour évacuer la boue

de foration.
Pompage du 10 au 11 novembre 1982 par injection d'air dans le

train de tiges descendu à 100 m de profondeur dans la colonne
7" 5/8. Le débit a augmenté progressivement de 50 à 100 m3/h
environ, la température s'établissant à 42''C après quelques
heures de pompage.
La durée de l'injection d'air a été de 15 heures.
Pompage avec un groupe électropompe immergé de diamètre 6", rais

en place à l'extrémité d'une colonne de 4", à 40 m de
profondeur .
Les résultats des mesures de la profondeur du niveau de l'eau,

effectuées par rapport à la tête de la colonne 7" 5/8 située alors
à 0,94 m au-dessus du sol, des mesures de débit et de température
font l'objet de la figure 2.
Les mesures de niveau ont été effectuées à l'aide d'une sonde
électrique au cours du pompage et enregistrées après l'arrêt du

pompage à l'aide d'un limnigraphe installé sur la conduite de
refoulement du groupe électropompe.
A la sortie du forage, l'eau était transportée par une conduite en

PVC de 80 ra de longueur jusqu'à un égout. Les mesures de débit et
de température ont été effectuées à l'extrémité de cette conduite.
La durée du pompage a été de 73 heures 35 minutes, du 12 au 15

novembre 1982.
La remontée du niveau de l'eau a été enregistrée après l'arrêt du

pompage, le 15 novembre 1982 à 14 h 00 jusqu'au 16 novembre 1982 à
11 h 45.

Acidification le 16 novembre 1982 avec 2 tonnes d'acide
chlorhydrique, suivie d'un pompage de 14 heures 15 minutes, du

16 novembre à 18 h 20 au 17 novembre à 8 h 15 .
Enregistrement de la remontée du niveau d'eau à partir du 17

novembre 1982 le graphique étant tracé jusqu'au 22 novembre à
11 h 00 sur l'annexe 7.
5.1.2. Pompages d'essai (cf. figure 2)
Il a été réalisé du 12 au 15 novembre 1982 à l'aide de la pompe

inunergée de 6" calée à 40 m de profondeur sous le sol. Pendant
l'essai, le débit a diminué progressivement de 56,35 à 48,6 m3/h.
La température a augmenté rapidement jusqu'à 41,2°C pendant la

première heure de pompage et a atteint une valeur maximale de
43,1'C en fin de pompage.
le niveau d'eau initial était situé à 3,58 m au-dessous de la

tête de la colonne 7" 5/8, soit encore à 2 , 64 ra au-dessous du
sol, le 12 novembre 1982 à 12 h 21. La cote du sol étant
voisine de 18 NGF, le niveau piézométrique était donc situé à
-H 15,36 NGF ce même jour.
Cependant, compte tenu des observations concernant la vidange du

réservoir et des prélèvements antérieurs de l'ordre de 1 000 m3
effectués les 10 et 11 noverabre au cours de la mise en production
initiale par injection d'air, il est probable que le niveau
piézométrique réel avant tout prélèvement est situé à quelques
mètres au-dessus de la cote mesurée le 12 novembre. En définitive
et en première approximation, on peut admettre que le niveau

piézométrique est situé au voisinage immédiat de la cote du sol,
soit 18 NGF.
5.2. ESSAIS REALISES EN 1988 (cf. figure 3)
Le pompage a été réalisé avec un groupe électroporape immergé à

100 ra de profondeur dans le forage d'Antigone, du 2 mars au 14 mai
1988.
L'eau était rejetée dans le réseau d'eaux pluviales d'Antigone, par

1' interraédiaire d'une conduite provisoire d'une centaine de mètres
de longueur.

17 séries de mesures ont été réalisées au cours de la période de

pompage : la fréquence des mesures a été imposée en particulier par
trois interruptions du pompage provoquées par des désordres sur la
conduite de refoulement entre le forage et le réseau d'eaux
pluviales .
La durée cumulée des périodes d'arrêt de pompage est de 138 heures,

correspondant aux arrêts du 17 mars (28 heures 50 minutes) , du 31
mars (18 heures 10 minutes), et du 29 avril (90 heures).
La. durée totale du pompage est de 67 jours, 1 heure et 10 minutes.
Le niveau de l'eau dans le forage a été mesuré avec une sonde

électrique. A l'ouverture, le 1er mars 1988, de la tête du forage
située dans un regard à 0,78 m au-dessous du sol, le forage était
artésien.
La profondeur maximale du niveau d'eau mesurée par rapport au sol

est de 52,6 m le 13 mai. En extrapolant la courbe traduisant le
rabattement en fonction du temps de pompage, elle atteindrait
53,10 m à l'arrêt final du pompage le 14 mai à 11 h 00.
Le débit a diminué de 25 m3/h lors de la période initiale du

pompage , à 20 ra3/h en fin de pompage , en même temps que
l'augmentation de la profondeur du niveau d'eau dans le forage.
Le volume d'eau prélevée au cours du pompage est de 36 206 m3 . Il

correspond à un débit moyen de 22,5 m3/h pendant une durée de 67
jours, 1 heure et 10 minutes. La consommation totale d'électricité
est de 15 903 kW/h.
La température de l'eau a augmenté progressivement jusqu'à une

valeur finale de 42° C, mesurée à l'extrémité de la conduite de
refoulement, à l'entrée dans le réseau pluvial. Elle correspond à
une vitesse ascensionnelle moyenne de l'eau de 0,24 m/s dans la
colonne de diamètre 7" 5/8 équipant le forage (diamètre intérieur =
182,9 mm) .
La conductivité varie entre 1 667 et 1 538 /iS/cm. Elle est

proportionnelle, en première approximation, à la minéralisation
globale de l'eau. L'écart entre ces valeurs extrêmes est inférieur
à 10 % , (pourcentage généralement admis pour 1" 'utilisation des
eaux thermales) .
- 10

Les résultats des examens bactériologiques des échantillons d'eau

prélevés les 4 et 6 mai, sont satisfaisants. La série tertiaire à
dominante argileuse épaisse de 700 m, constitue à cet égard, une
garantie suffisante, quant à la pérennité de la qualité de l'eau,
au point de vue bactériologique.
Les résultats de l'analyse phys ico -chimique complète de type I, sur

l'échantillon prélevé le 4 mai, sont annexés au présent dossier.
5.3. ESSAIS REALISES EN 1992
5.3.1. Conditions de réalisation des essais - Equipements mis en place

(cf. figure 4)
Un essai de pompage de longue durée a été réalisé entre le 29 avril

et le 18 juin 1992.
Le pompage a été effectué avec une pompe imraergée de diamètre 6"

descendue à 90 m de profondeur par rapport au sol (sol = dalle en
béton de roulement). Afin de suivre et d'acquérir en continu durant
l'essai, certains paramètres caractéristiques de l'aquifère, une
centrale d'acquisition automatique de mesures a été mise en place
au début des tests, dans un local de mesure situé à une trentaine de
mètres du forage .
Les paramètres enregistrés en continu sont les suivants
- débits de pompage en m3/h,

- niveau piézométrique en m/sol,
- température de l'eau pompée en °C,
- conductivité en /xS/cm.
Les 4 paramètres ont été enregistrés à l'aide de capteurs de

mesures reliés à une centrale d'acquisition de type NAPAC-TBC du
Service ETM du BRGM.
La centrale et les capteurs ont été alimentés par secteur EDF et

branchés sur une ligne téléphonique.
- 11

Le branchement sur ligne téléphonique via modem permet de

communiquer avec la centrale soit à partir d'un minitel , soit à
partir d'un ordinateur PC, si ce dernier est équipé d'une carte de
communication.
La programmation de la centrale et des paramètres enregistrés, la

lecture et le transfert des données peuvent donc être effectués à
distance .
Les capteurs de température et de conductivité et le débitmètre

ont été installés sur un manchon de mesures placé à la sortie de
la conduite d'exhaure, dans le local de mesures.
le débit était mesuré avec un débitmètre électromagnétique

KROWNE-DN 80 mm.
Le niveau piézométrique a été mesuré avec des capteurs de

pression imraergés dans la chambre de pompage du forage, reliés à
la centrale d'acquisition.
L'eau pompée était rejetée dans le réseau d'eaux pluviales situé

à proximité, par l'intermédiaire d'un bac ralentisseur de 200 1,
avec vidange de fond.
5.3.2. Résultats des essais de 1992 (cf. figures 5, 6, 7 et 8)
L'essai de pompage a été réalisé du 29 avril au 31 mai 1992,

soit une durée totale de 33 jours, et prolongé au-delà du 18
juin pour effectuer des prélèvements pour analyses
bactériologiques complémentaire.
Du 29 avril au 7 raai, le débit porapé était compris entre 20 et

22 m3/h.
Du 7 mai au 31 mai, le débit pompé était proche de 17 m3/h,

après mise en place d'une deuxième vanne à la sortie vers le bac
ralentisseur.
Le niveau initial était à 0,73 ra/sol.
Le niveau dynamique en fin de pompage à 17 m3/h, était à

28,14 m/sol.
12

Le rabattement obtenu sur 33 jours pour un volume total

d'exhaure d'environ 14 500 m3 est de 27,40 m.
Le traitement graphique des paramètres enregistrés en continu

est présenté sur les figures 5 à 8 annexées. La figure 6
illustrant l'évolution du niveau piézométrique en fonction du
temps indique que le niveau dynamique en fin de pompage
continue à décroître linéairement, à raison d'environ 0,70 m/j .
Cependant, on peut remarquer que sur la période à débit
constant, de 17 ra3/h, le rabattement journalier diminue
sensiblement.
L'enregistrement en continu de la température et de la

conductivité de l'eau pompée fournit les valeurs suivantes
- température constante de l'ordre de 42,50° C sur la phase de

pompage à 17 m3/h.
Sur la première phase du pompage à 20 m3/h, la température

était légèrement supérieure à 42,5° C, de l'ordre de 42,8° C.
- conductivité globalement constante sur la durée du pompage, de

l'ordre de 1 660 /iS/cra (ramenée à 20° C) .
Les variations ponctuelles de température et de conductivité

observées sur les figures 7 et 8 sont essentiellement dues à la
sensibilité des capteurs utilisés et aux dépôts qui les entartrent.
- 13

6. CARACTERISTIQUES HYDRAULIQUES DE L'AQUIFERE
6.1. INTERPRETATION DES ESSAIS DE 1992
Les caractéristiques hydrodynamiques de l'aquifère (transmissivité

T et coefficient d'emmagasinement S) ont été calculés avec le
programme d'interprétation ISAPE du BRGM, à partir des données des
essais effectués (cf. figures 9 à 11).
Le programme permet de calculer les valeurs de T et de S par

approches successives en calant une courbe calculée sur une courbe
mesurée. Les calculs ont conduit à prendre en compte des limites
étanches qui correspondent aux liraites d'extension de l'aquifère.
Les valeurs de T et de S ont été calculées pour deux limites

étanches situées à différentes distances (500, 1 000 et 2 000 m du
captage) .
Les résultats sont résumés dans le tableau suivant
dx T m2/s S
500 m 3,8.10"^ 1,0.10'^
1 000 ra 8,0.10"^ 9,0.10'^
2 000 m 3,8.10"^ 5,0.10"^
dx : distance des limites par rapport au captage.
Compte tenu des connaissances actuelles de l'aquifère et des

résultats de cet essai, on peut retenir les valeurs
caractéristiques suivantes de l'aquifère :
transmissivité de l'ordre de 10 m2/S ,
.-5
coefficient d'emmagasinement de l'ordre de 10 , pour des
limites étanches de l'aquifère comprises entre 1 000 et 2 000 m.
14 -

6.2. COMPARAISON DES ESSAIS DE 1982 A CEUX DE 1988 ET DE 1992
6.2.1. Caractéristiques hydrodynamiques
Essais de 1982
Les valeurs ponctuelles des niveaux, températures et débits mesurés

pendant les essais de 1982 et de 1988 sont reportées sur les
figures 2 et 3 .
L'interprétation de l'essai de 1982 réalisé pendant 72 heures à un

débit final de 48,6 ra3/h, a conduit aux valeurs suivantes :
rabattement final de 31,24 m (niveau initial = 2,64 m/sol),
-3
transmissivité de l'ordre de 5.10 m2/s,
existence d'une limite étanche distante d'environ 2 km du
captage /en retenant un coefficient d'emmagasinement de l'ordre

de 1.10 )
Essais de 1988
La durée du pompage de 1988 a été de 67 jours, 1 heure et 10

minutes (sur une durée totale de 82 jours qui comprend arrêts
accidentels et suivi de la remontée) . Le débit en fin de pompage
était de l'ordre de 20 m3/h.
Les caractéristiques hydrodynamiques de l'aquifère ont été

réinterprétées avec les mêmes méthodes que décrites ci-avant. Sur
la première période de l'essai à 25 m3/h environ précédant un arrêt
de pompage, les caractéristiques sont les suivantes :
rabattement de 31,91 m (niveau initial de 0,53 m/sol),
niveau dynamique maximum atteint à 52,60 m/sol, après 71 jours

et 22 heures de pompage) ,
transmissivité calculée sur cette période (première pente) , de

l'ordre de 10 m2/s,
rabattement journalier en fin de pompage de l'ordre de 0,33 m/j .
- 15

Compte tenu de ces calculs et des connaissances actuelles de

l'aquifère, on pourra retenir les caractéristiques suivantes de
l'aquifère :
-3
transmissivité # 10 m2/s ,
coefficient d'emmagasinement # 10 ,
distances des limites étanches comprises entre 1 000 et 2 000 m

(au moins 2 limites étanches),
rabattement journalier d'environ 0,70 m à 17 m3/h, après 31

j ours de pompage ,
la valeur du rabattement journalier a cependant tendance à

décroître au cours du pompage (similaire à l'essai réalisé en
1988).
6.2.2. Caractéristiques physiques de l'eau
Essais de 1982
L'eau pompée durant l'essai de 73 heures, au débit final de

48,6 m3/h, a fourni les valeurs suivantes :
de la 45ème heure environ, jusqu'à la fin de l'essai de pompage,

la température de l'eau s'est stabilisée à 43,1° C.
Essais de 1988
L'eau pompée au cours de la durée totale du pompage (67 jours, 1

heure et 10 minutes, en tenant compte des arrêts) au débit final de
20 m3/h, a fourni les valeurs suivantes :
température finale de l'eau stabilisée à 42° C, après une

période d'augmentation progressive à chaque reprise de pompage,
conductivité comprise entre 1 667 /iS/cm au début et 1 538 juS/cra

à la fin du pompage.
Essais de 1992
Les valeurs de température et de conductivité de l'eau mesurées en

continu durant l'essai de 33 jours de 1992, au débit final de
17 m3/h, sont rappelées ci-dessous :
- 16 -

température finale de 42,5' C stabilisée rapidement à cette

valeur pendant la phase de pompage à 17 m3/h,
conductivité finale de 1 660 /xS/cm (conductivité ramenée à

20° C) constante à ± 30 /xS/cm (sur la période de pompage à
17 m3/h).
Les valeurs de température et de conductivité obtenues sur l'essai

de 1992 sont donc équivalentes à celles mesurées "manuellement" sur
les tests précédents. On observe cependant sur le pompage de 1992,
et notarament sur la période du 7 au 31 mai 1992 où le débit
d'exhaure était constant à 17 m3/h, que la température et la
conductivité se sont rapidement stabilisées avec des fluctuations
faibles, inférieures à 5 %.
- 17

7. CARACTERISTIQUES PHYS ICO -CHIMIQUES ET BACTERIOLOGIQUES DE L'EAU

PENDANT L'ESSAI DE 1992
7.1. CARACTERISTIQUES PHYSICO-CHIMIQUES MESUREES IN SITU PAR LE BRGM
Durant l'essai de pompage, les éléments suivants ont été analysés

in situ par le BRGM :
pH, potentiel redox (Eh),

fer total, fer ferreux et ferrique,
hydrogène sulfuré.
Les résultats de ces analyses sont présentés dans le tableau

suivant :
MESURES PHYSICO-CHIMIQUES PAR COLORIMETRIE (à 42 "c)
DATE HEURE Ph Eh mv Fe tot. mg/l Fe -t- -t- mg/l Fe + -t- + mg/l HS mg/l
30.Avr.92 11h30 7,01 -130,00 1,0-1,5 0,4-0,5 0,6-1,0
4. Mai. 92 lOhOO 0,02

6.Mai.92 9hOO 7,05 -110,00 0,5-1,0 0,5-1,0 <0,5 0,02
12.Mai.92 lOhOQ 6,91 -92,00 1,0-1,5 0,5-1,0 <0,5 0,02
15.Mai.92 lOhOO 7,00 -94,00 1,00 0,5-1,0 <0,5 0,02
19.Mai.92 16hOO 6,95 1 -85,00 1,0010,5-1,0 <0,5 0,02
I.Jui.92 15h30 6,921-110,00 1,0010,7-0,8 <0,5 0,02
Les mesures in situ du fer et de l'hydrogène sulfuré en solution

ont été obtenues par colorimètre (procédé Aquaquant) .
Les concentrations en fer, mesurées au robinet de prélèvement sur

le manchon de mesures situé dans le local, sont les suivantes :
fer total de l'ordre de 0,85 à 1 mg/l,

fer ferreux de l'ordre de 0,7 à 0,8 mg/l,
fer ferrique de l'ordre de 0,2 à 0,3 mg/l,
le pH est légèrement basique (6,92 à 6,95),
le potentiel redox a toujours été négatif (- 90 mv en moyenne).
18

Ces résultats mettent en évidence la qualité réductrice de l'eau de

la nappe .
A noter que les concentrations en fer de l'eau pompée devront être

prises en compte pour les installations hydrauliques (dépôts de fer
ferrique importants en milieu oxygéné) .
Les taux d'hydrogène sulfuré analysés par procédé colorimétrique

Aquaquant durant les essais ont toujours été voisins de 0,02 mg/l.
Les mesures n'ont pu être réalisées que par analyse colorimétrique,

car les concentrations sont au-dessous des seuils d'analyse des
procédés utilisés par IBB.
7.2. CARACTERISTIQUES PHYS ICO -CHIMIQUES ET BACTERIOLOGIQUES MESUREES PAR

L'INSTITUT BOUISSON-BERTRAND
Durant l'essai de pompage prolongé jusqu'au 18 juin 1992,

l'institut BOUISSON-BERTRAND a réalisé des prélèvements périodiques
sur l'eau pompée.
A partir du 21/05/1992, les prélèvements ont été réalisés à la fois

à partir du robinet de prélèvement dans le local de raesures et du
robinet de prélèvement sur la tête de puits.
Ceux-ci ont été réalisés en vue d'analyses caractéris- tiques des

eaux thermales aux dates suivantes :
04/05/1992 : analyse bactériologique et chimique complète (6

jours de pompage),
12/05/1992 : examen microbiologique,
21/05/1992 : examen microbiologique (local -l- tête de puits) et

analyse du fer total et du fer dissous,
27/05/1992 : analyse bactériologique et chimique complète (28

jours de pompage).
- 19 -

15/06/1992 : examen microbiologique.
Les examens microbiologiques effectués au-delà du 31/05/1992 ont

comporté la recherche des bactéries du type pseudomonas aeruginosa.
L'ensemble des analyses chimiques atteste que l'eau pompée

correspond aux limites de qualité réglementaires. Les premières
analyses bactériologiques et microbiologiques ont décelé la
présence de germes et de pseudomonas aeruginosa, indices de
pollutions superficielles qui sont dues à l'équipement du forage
(tubages et tête de puits).
Au cours du pompage, deux nettoyages de la tête de puits et des

tubes de mesures avec de l'eau de javel ont permis de détruire les
foyers résiduels de pollution ayant entrainé l'existence des germes
et des pseudomonas.
Enfin, la dernière analyse réalisée le 15/06/1992, a montré que

l'eau pompée ne contenait plus de pseudomonas ; l'eau est donc de
bonne qualité phys ico -chimique et bactériologique et correspond aux
normes des eaux thermales .
- 20

8. PROTECTION DU CAPTAGE DE IA "SOURCE ANTIGONE"
8.1. PROTECTION NATUREIiE DE LA NAPPE CAPTEE ENTRE 714 ET 1 000 m
Sur l'emplacement du captage d'Antigone et dans un rayon de plus de

1 000 m, la nappe captée est protégée par une couche de terrains
peu perméables à imperméables de 700 m d'épaisseur.
Dans le chapitre 4 du sous -dossier "Gisement hydrominéral de la

Source d'Antigone", il était indiqué que plusieurs arguments
convergeants démontraient l'efficacité de cette protection natu¬
relle ou la vérifiaient :
1' artésianisme jaillissant ou proche du sol,
le compartimentage du réservoir confirmé par les faibles

paramètres hydrauliques et la réponse de l'aquifère lors des
pompages d'essai,
le faciès phys ico -chimique de l'eau, bicarbonaté chloruré,

traduisant l'influence du toit iraperméable sur l'évolution de
1 ' eau.
D'autre part, la zone d'alimentation du compartiment de

Montpellier, se situant sur le Pli Nord, dans des zones boisées
(Lunaret) , ou à urbanisation très peu dense (Aiguelongue) , les
risques de transit de pollutions accidentelles sont très faibles,
ou inexistants.
Les réseaux xirbains au droit même du captage d'Antigone ne touchent

que la nappe superficielle des sables et grès de l'Astien, isolés
de l'aquifère profond par 700 m de terrains peu perméables et par
les équipements du captage.
Au voisinage du forage d'Antigone des sondages de reconnaissance

géotechnique ont été réalisés, notamment ceux de l'imraeuble PTT à
une cote sol de 21 à 23 NGF, au lieu de 18 à 18 , 50 m pour
l'immeuble des Citadines et du forage. Ces forages ont traversé :
- 21

4 à 6 m d'argile marron finement sableuse

6 à 8 m de sables fins localement indurés (grès friables) qui
ne constituent que le haut de la série sableuse alternant avec
des niveaux sabio -gréseux ou argileux, qui peuvent atteindre 50
à 60 m d'épaisseur.
La nappe a été rencontrée à des profondeurs de 6 à 8 m du sol, à

une cote comprise entre 15 et 17 NGF.
Ces indications ainsi que les observations effectuées en tranchées

(travaux en cours à Antigone), montrent :
un recouvrement artificiel (béton ou chaussée goudronnée) ,
un faible apport de matériaux de remblaiement, ou une

utilisation de matériaux pris sur place pour niveler la zone
construite,
une profondeur de nappe faible, mais à - 3 à -4 m du sol actuel

du forage .
La coupe AA reconstitue la nature des terrains par extrapolation et

à partir d'observations ponctuelles (cf. figure 12).
8.2. PROTECTION AU DROIT DU FORAGE
8.2.1. Tubages cimentés
Plusieurs tubages emboîtés ont été mis en place afin d'isoler les
couches superficielles en renforçant celles-ci par des cimentations
à l'extrados (entre les tubages et les terrains).
La coupe géologique jointe (cf. figure 1) indique les diamètres,

hauteurs des tubages .
Le premier isole les sables astiens de 0 à 56 m par un tube

acier de 10 3/4 (263-273 mm).
. 22

Le deuxième isole de 0 à 426 m une alternance de sables -grès à

dominante argileuse, par un casing de 7" 5/8 de diamètre
(183-193,7 mm).
Au-delà, un tubage de 6" 3/4 (171-180 mm) a été mis en place de

406 à 714 m, et cimenté de 714 à 550 m environ.
Un tubage PVC de 0 à 402 m, renforce l'isolation de la nappe et

de l'eau exhaurée.
Ces tubages et gaines cimentés constituent une isolation vis à vis

de l'eau pompée, et empêchent toute coimnmication entre la nappe
superficielle de 0 à 50 m, et: la nappe profonde (700 à 1 000 m) .
8.2.2. Cave bétonnée en tète de puits
Afin d'améliorer la protection au droit du captage, une cave

bétonnée a été réalisée. D'une dimension de 13 m3 (3 x 2 x 2,20 m)
elle est munie de deux trappes de visite dont une à l'aplomb du
forage (afin de pouvoir intervenir sur l'ouvrage lui-même pour la
mise en place et le contrôle périodique des équipements de pompage.
Celle-ci est équipée d'un puisard étanche avec pompe auto -amorçante
reliée au caniveau d'E.P., dans l'entrée du parking des Citadines
(cf. coupe AA et annexe 4). En cas d'éruption de l'ouvrage ou de
déversement accidentel qui atteindrait la cave, les produits
seraient immédiatement repris dans le puisard et évacuées. Si un
déversement de produits dangereux atteignait la cave, les
produits pompés pourraient être récupérés et éventuellement traités
sur place avant rejet.
8.3. AMENAGEMENTS COMPLEMENTAIRES PREVUS ET A REALISER ULTERIEUREMENT
8.3.1. Mise en place d'une tête étanche sur la bride du forage, avec la
pose de la pompe définitive qui doit équiper l'ouvrage (pompe 6" en
inox calée entre 120 et 150 m de profondeur) .
8.3.2. Mise en place d'une ventilation forcée comportant une prise haute
d'air avec filtre et un extracteur bas, afin d'assurer le
renouvellement de l'air et d'éviter l'accumulation éventuelle
d'hydrogène sulfuré.
La tête de puits sera, comme la canalisation de raccordement, en

acier inox, de 80 mm de 0.
- 23 -

8.3.3. Equipements de mesure dans le local
Compte tenu des risques de dégazage, les sondes de mesure

(température, conductivité) devront de préférence être montées sur
un sas et non sur un point haut du bac.
8.3.4. Bac de disconnexion
Il est prévu de mettre en place :
une manchette de diamètre 150 mm sur 1 ml avant l'entrée dans le
bac pour réduire la vitesse de 0,9 à 0,4 m/s,

une vanne de régulation de pression en amont de la manchette,
pour maintenir la pression dans le refoulement de la PCI et
réguler son débit,
un dépassement de la canalisation de 200 mm dans le bac,
un niveau d'eau supérieur à 500 mra maximum sous la génératrice
inférieure du tube d'entrée,
une vidange de gros diamètre,
un filtre bactérien sur la ventouse qui doit être à double flux,
un trop-plein avec clapet anti-retour (pour éviter les problèmes
de disfonctionnement entre les deux pompes) .
8.3.5. Aménagements recoimnandés :
antibéliers sur le refoulement du forage et sur la pompe de

reprise ,
pompe de reprise avec NPSH limitée,
ventouse sur bac raccordée à une aération à cause du H2S , ainsi
qu'une ventilation forcée du local,
piquages pour robinets de prélèvement bactériologique en tête de
puits, à la sortie du bac et de la pompe de reprise,
clapet anti -retour en tête de puits et vanne de fermeture à la
sortie de chaque pompe (exhaure, reprise).
En rappel, le maximum d'éléments devra être réalisé en matériaux

inertes et les canalisations en PERD ou en PVC. Une déferrisation
est imperative, de préférence à la sortie de l' exhaure dans le

local, ou à proximité immédiate de celui-ci.
8.3.6. Surveillance des réseaux Eaux usées et Eatix pluviales
Bien que ces réseaux ne communiquent pas avec l'aquifère profond ni

avec l'eau captée, il est recommandé de procéder à des
vérifications périodiques (annuelles) de leur étanchéité et de leur
état, par les procédés habituels. Si le besoin s'en faisait sentir,
et sur une longueur à définir, il pourrait être proposé de réaliser
un double gainage .
- 24

8.4. PERIMETRE SANITAIRE A L'EMERGENCE
Il est limité à l'emprise de la cave en béton de 2 x 3 m, mais

comporte, sur une grande hauteur, un ensemble de tubes cimentés qui
assurent la véritable protection de la ressource.
L'eau issue de grande profondeur et jaillissant jusqu'à la surface

du sol est bien protégée dans le gisement naturel. Cette protection
sera renforcée par les aménageraents étanches à poser avec la
colonne de captage sur la tête de puits abritée.
Le débit d'exploitation contrôlé par différents pompages d'essai,

peut être fixé entre 15 et 20 m3/h sans risque de dénoyage de la
pompe d'exhaure, à placer entre 120 et 150 m de profondeur.
Ultérieurement, le périmètre de protection, à mettre en place lors

de la demande de DIP, ne devrait pas être inférieur à 1 Km2 , pour
tenir compte des effets des limites dans l'alimentation de la
nappe .
- 25

"SOURCE ANTIGONE" Figure 1
990.8.331
COUPES GEOLOGIQUE ET TECHNIQUE DU CAPTAGE
oc 725,42
y UG,625
COUPE GEOLOGiaUE COUPE TECHNIQUE Z, : «18 m
sol
0-11"'^' I ; M ) n < ' '.-." 1 1 ) I ; ; I ! r ' ! < ' t M / 1 m M ( M ) I ¡ n n
^TnTTTTTTTrrr ; t
§ ^^NLv«Hi.d'e<u.A2,6i nv OIL du&oua du. sol
I
Sablilu marinA lOiinâfou qri»
î lel2.1l.1982
1^1 FDRAGE 1Z"A
Ciment-^ 'i' TUBAGE 10" 5/i (263 -273in
100-
Mornci , sabler et y** rnorOnA bleiu a.

EH
o - rORAGE 9" '/o
U)
HE
W\
ZOfl-
-TUBAGE 7" V» (182,3 I93,7nim)
250
2S2
ltd
-Tubage PVC (165-150 mm)

300-
310
FOBAGE 8» y»
330
390
Arqiicà qr¿aeuM« soiunoitâ a brui^ rouqe a
Q>
ptuuu de calcoi/vs lacustre» (CL) et
UJ
AOO-fl o.
u%
«O kU
-TUBAGE 5"Vi(133,7-l27,3m.
IC5S U ib/ft
500-
rT-r
17771
Il I-
Ul
o o
o o o
D o -FORAGE 6 "3/4
-o o-
o
GOO-
o
(23
o o-
Argiici ^rescues» cof\glom¿ti tiqim bran rouê
(53
o o-
o o
D o
-o o-
700-
7U ~ Ombrelle de cimenlatton.
Calcaire- b«i^ fin. a rcu-eA d/brift

7(0
I ' I
600
CojUmre bei^ a bruiv ou gria bctâ tres Tùtls

dîa (Apuul£3.F<-LainjtnX&) locoLtmcnt siliceux
1 A p UU
ul
063 _ SOO
^ X
es*-
900- C3 325 : 1000 "
ll» A 955 ]00
CoXuure qri& bei^ siliceux a choiUu et tr¿& 370,ln
fins (le.bri& ( Spicules t fJiMncnts , CcKinodci'nM»,

1000.
A A Tdres fortuiuniicres) parfois gloucorueux
ai Partie frûUe
10M Partie rembloyée par des

Calcaire a. Fine debris sJueux qru clair
matériaux lins décantes
ItOO-
1110 ra (L gri» foficé , un peu pKis 3roft5Ur auc
plue Kout, pyi'iiBw <t olaïucoiùciu
FORAGE 6"/i
Ct^xoirc- marfu) silictut cL rnornes
ruicnurt. dctrituîus cL HÙfOtfS, gri^ foncé ¿ noir
laoo 1200.
FORAGE D'ANTIGONE
ESSAI DE POMPAGE DU 12/11/1982 ou 1B/11/1982
( 73 heures)
0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 4500 5000
0 I I I I I I I I I I I I I I ' I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I
TEMPS EN MINUTES
*" NIVEAU +0.94M/SOL

*A*** DEBIT EN M3/H
TEMPERATURE EN DEGRE C
45-
ro
N)
FORAGE D'ANTIGONE
ESSAI DE POMPAGE DU 02/03/1988 ou 23/05/1988
( 82 Jours)
250 500 750 1000 1250 1500 1750 2000
I I I I I I I I riAi AfíJ I I I 1 I I i I I I I I A I ¿J I I I ir¡,l ¿, I I i£tl_ 0
íVemps en heures
E-200
= \
10
i \
E-400
\
15-
E-600
20
.û
a>
E-800
25
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L. 30 E-1000
3
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a.
E-1200
E
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40
3 E-1400 S
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45
> TJ
C C
E-1600 O
u
«D 50
T3
- NIVEAU M/SOL
U
i. wwww TEMPERATURE EN DEGRE C E-1800
55
3
*- CONDUCTIVITE EN 10-6 S/CM
O
ûôââû DEBIT EN M3/H
D
>
60 1^2000
C
1^
Co
Figure ^
centrale d'acquisition
NAPAC TBC
débitmètre électromagnétique
KROHNE-DN 80
i
320 mm 4
prélèvement [
160 mm 400 mm
MATERIEL BRGM
k^
':7V V^^^x
capteur de pression
Nom de la station : ANTIGONE Minimum : 4.05 le 29/04/1992
Numero B.S.S. : 0990-8x-0331 Maximum : 29.45 le 07/05/1992
en
m
tu
29 30 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15 16 17 IB 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31
04/9Í 05/92
FORAGE D' ANTIGONE. TELESUIVI DES DEBITS D'ESSAI

Ü1
Nom de la station : ANTIGONE Minimum : -27.76 le 31/05/1992
Numero B.S.S. 0990-8X-0331 Maximum : -1.65 le 29/04/1992
0 -
IIIII 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
- 4 -
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- 8 -
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- 12 -
- 16 -
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- 20 - ^^"~^^~-^
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24 -
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1 - 32 -
- 36 -
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I-l
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- 40 -^
29 30 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31
04/9Í 05/92
FORAGE D'ANTIGONE. TELESUIVI DU NIVEAU DYNAMIQUE

o>
Nom de la station : ANTIGONE Minimum : 41.04 le 07/05/1992
^Jumero B.S.S. : 0990-BX-0331 Maximum : 43.04 le 27/05/1992
en
50
- 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
48 -
46 -
44 -
- î-~-->wni r^ ..f\.iy^" ^.A.^-^^^

42 -
^^^ Il nj v-n/ ^ V
40 -
38 -
36 -
34 -
1-
< 32 -
tu
tu
1- 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 i 1 1 1 1 1 1
ag ~*
29 30 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31
04/9Í ¡05/92
FORAGE D'ANTIGONE. TELESUIVI DE LA TEMPERATURE DE L'EAU

Nom de la station : ANTIGONE Minimum : 1630. B6 le 29/05/1992
Numero B.S.S. : 0990-8X-0331 Maximum : 1672.56 le 13/05/1992
IIIII Illllllll 1 1 1 1 1 1 1 i 1 1 1 1 1 1 1 1 1
1900 -
1800 -
1700 -
1600 -
1500-
1400 -
--
1300 -
Ci)
IO
o
1200 -
1100 -
U 4 AAA *.
IIIII Ill IIIII 1 1 1 1 1 1 1
29 30 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31
04/9Í 05/92
FORAGE D'ANTIGONE. CONDUCTIVITE PE L'EAU RAMENEE A 20 'C

00
FORHGE D'ANTIGONE. TELESUIVI DU POMPAGE DU 29/0ii au 31/05 199Í
INTERPRETATION DU POMPAGE PAR THEIS AVEC LIMITES ETANCHES. Programme
i H 1- 1 IIIII 1 1- 1 1 IIIII 1 1 1 IIIII
I S fl P E
5.0.
Numero du pompage
2
\
ja
a
-10. .ce PUITS
ont i
-15.
"X Ir;
THEIS+LIMITES
\
-20. Ll etanche D=2000.0 m
-25.
ii-
T= 3.80E-011 m2/s
-30. 1 1 1- 1 IIIII 1 1--H 1 IIIII 1 1 1 1 llll-
S= 5.00E-06
10"' 2 10 2 10
Loalolal BnCN Temps (J . 1
to
FORAGE D'ANTIGONE. TELESUIVI DU POMPAGE DU 29/0ii au 31/05/92
1 1 1 1 IIIII 1 1 1 1 IIIII 1 1 1 IIIII
I S fl P E
5.0.
Numero du pompage
o
-10. . cc .
PUITS
anti
-15. -
THEIS+LIMITES
-20.
\ Ll etanche 0=1000.0 m
-25.
T= 8.00E-011 m2/s
-30. H 1 1 1 IIIII 1 H 1 1 IIIII 1 1 1 1 llll-
S= 9.00E-06
10 2 10 2 10
Loglolal BRGN Tamps (J.)
C
FORAGE D'ANTIGONE. TELESUIVI DU POMPAGE DU 29/011 au 31/05/92
-i I llll
I S fl P E
Numero du pompage
PUITS
anti
THEIS+LIMITES
LI etanche 0=500.0 m
T= 3.80E-03 m2/s
-30 -H 1- -H I IIIII 1 1 I llll
S= 1.00E-05
10"' 2 10 2 10
Loalolal BflGH Temps CJ , )
C
SOURCE ANTIGONE
x
PLAN DE SITUATION
Echelle 1/200
jI e v a rd
'Û
7141,
B
m PTT.
—K- 7266 N.
5(02
Emplacement Reserve Bureaux de Vent

Secteur Rabelais
Annexe 4
PLANS ET COUPES DE LA CAVE
ET DE LA TETE DU CAPTAGE
R 3S312 LRO 4S 92
Annexe 4.1
f^rHFMA n'lMPL ANT ATION gch: I /gO
R 35312 LRO LS 92
Boulevard d' ANTIGONE
3,60 m
2.00 m
3,00 m
5,75 m
lUmpc d'accès au parking

wutcrraln des CITADINES
BETEREM
2606, Bd. Paul Valéry
B.P. 85102
34072 MONTPELLIER CEDEX 03
TOI. 67 42 68 00 Fax. 67 47 45 22
COUPE ech 1/20
Détail général fles

Armatures périphériques
Armatures hautes P 1 00 armatures
des ouvertures pour tampons Chaînage
Agglos a Danchei ae 21
Ul is.
.A
^
Ki :d
1
X
^)
o
r»
tv
Ui
Nj
KO
»o
Hypotheses de calcul
Béton fc28 - 25MPa (sauf 35 MPa pour la dalle
de couverture )
BETEREM
Aciers fe = ( MPa ) A[jp'"ofondi'bsemt'nt en gros bélon bOus
HA 400 2696, Bd- Paul Valâry
les pieds-droits, h=35 cm
T5HA 500 B.P. 65102
34072 MONTPELLIER CÊGtX 03
TéL 67 42 66 00 - Fax. 67 -r/ 45 U
Mise en service Controle des Détons
4 jours après coulage

de la dalle de couverture Pour les parois
( fc2a 35 MPa ) communiquer les résultats
VUE EN PLAN ectl 1/20
d'essais effectués en
Armatures de la couverture
centrale
(Nappe Inférieure) Pour la dalle de couverture(fc28 35 MPa)
Effectuer des essais a 7 jours

sur des eprouvettes cofectionnees
in situ
r 1
Á A K l\ h \ k k ^ ^ lui
),50ni
^¿L
33
1er lit HAMx 290

Ul ^
7^Jl' -><-
20^ i 20 e=20
250
.¿L.
o *^
2eme lit HAIO x 370
\Ql ^ 10 e=25
11 M
0,50 m
\ \ \ \ \ \ N \ \ \ \ \ \
350
\ \ ro
BETEREM
2696, Bd. Paul Valéry
B.P. 66102
Tél. 67 42 66 00 Fax. 67 47 45 22
BETEREM
2696, Bd. Paul Valóry
B.P. 66102
Tél. 67 42 66 00 - Fax. 67 47 45 22
PLAN Semelle filante, fond de fouille a 15,80
Ul is-
u«
3
ls« :3
1
X
o <^
2 fourreaux 0 60 en traversée
r» *s
U»
*^
%o
K»
COUPE BETEREM
2696, Bd. Paul Val«ry
B.P. 66102
Tél. 67 42 66 00 - Fax. 67 47 45 22
o ^
iO
ro
SOURCE ANTIGONE Annexe 5
COUPE GEOLOGIQUE AU DROIT DU CAPTAGE

COUPE A-A
DE LA SOURCE ANTIGONE Terrains et matériaux rapportés
^XXXÎ Chaussée bituminée

Echelle 1/100
£
i, i.,.il....! M , . . H , . . . . . .
Béton (allées et trottoirs)
Béton armé étanche
Remblais
Sol naturel
L ES Cl TA DINES Argiles sableuses ASTIEN
Sables fins et grès
%
El
<l
PROFIL: 1
Plan d e -comparaison 1 4 . 0 0
Attitudes du SÛJ naturel
Altitudes du sol projeté

Í90
Diâtanees partielles 400 3.5? 3.61 2.95 4.05 344
Distances cumulées
Abscisses projet
R 35 312 LRO ¿S 92
SOHNAIRE DES ANALYSES D'EAU
EFFECTUEES EN 1982 - 1988 ET 1992
Numéro n' IBB

Date Tjrpe d'analyse
d ' annexe analyse
Annexe 1 15/11/82 Comparaison des résultats des analyses

04/05/88 phys ico -chimiques initiales (1982) à
celles de 1988
Annexe 2 04/05/88 88 1500 Analyse de tjrpe I avec toxiques et bac¬

88 1527 tériologique
Annexe 3 . 1 /05/92 206 420 Analyse physico -chimique et bactériolo¬

gique complète
Annexe 3 . 2 12/05/92 206 845 Examen microbiologique
Annexe 3 . 3 21/05/92 Examen microbiologique

3. 3. a 207 713 - sur la tête de forage
3. 3.b 207 706 - dans le local de mesure
Annexe 3 , 4. a 27/05/92 208 073 Analyse phys ico -chimique et bactériolo¬

gique complète - local de mesure
Annexe 3 . 4.b 27/05/92 208 021 Examen microbiologique - tète de puits
Annexe 3 , 5. a 01/06/92 208 243 Examen microbiologique local de mesure
Annexe 3 . 5.b 01/06/92 208 244 Examen microbiologique tête de puits
Annexe 3 , 6. a 05/06/92 208 668 Examen microbiologique local de mesure
Annexe 3 , 6.b 05/06/92 208 669 Examen microbiologique tête de puits
Annexe 3 , 7. a 15/06/92 209 161 Examen microbiologique - local de mesure

Annexe 3 , 7.b 15/06/92 209 162 Examen microbiologique - tête de puits
ANALYSE COMPLETE DU TYPE I ANNEXE 1
B) EXAMEN PHYSIQUE ET CHIMIQUE
EXAMEN PEnrSIQUE : Le 15/11/82 4¿P5/.88

Température de l'eiu (mesurée (ur le terraia). C
43° 41°5
Turbidits (meiurée en goutte* de toMtic) toc UO
Résiitivité o 20" (en OHMS/cm) 530

720
pH 7,AA 8,18
Couleur meiuxée en degrci itandardi). < 5 <5
Odeur
¡îaar.t
Saveur-
Pouvoir colmatant ,
lEport:aiiC dépoc ¿errugintii::
ANALYSE CHIMIQUE :
Résidu lee à 110* 1 350 1 045 mg.
Résidu jeo à 500* 1 311 1 005
O^cygène cédé par KÎÎn04 à chaud 10 mioutet (en milieu alcalin) 2,1 1,98 "
Dureté totale .^.^^___^_^_____^____ 41
28
Titre alcalimétrique complet

67.5 47
Silice (en Si02)
21,4
22,2
Anhydride carbonique libre en C02 55
71,6
Hydrogène lulfuré ^_________ MêaiiC
12,3
Oxygène diuoua en 02 , Z
3,1
Chlore libre eo C12
0
A vant marbre April marbre
^ le 15/11/82 7,44 7,23
le á/oq/88 8,10 7.86
Alcalinitp au métliTl oranT : 37? nig/1 de aO 294 n^/i de CaO
\î^>in -|ewn i^ Il n "ih^M
1». CATIONS mg/L mî/L 20. ANIONS mg/X mi/L
139 Néant
Calcium en Ca+-f 72,5 Carbonique en C03 .... 0
Magnésium en Mg-M- 15 2
24,1 Bicarbonique. en C03H - 823 ¡5 578,4
C,51 Chlore en Q- 283 243,5

0,67
Sodium en Na+ 33S,5 280 Sulfurique en S0<-- 95,1

83,3
Potassium en K+ 40 2,4 Nitreux en N02- ,. ..., ¡

0
Fer en Te-H- - 1, 5 0,85 Nitrique en N03 - ' 0,1
0
Manganèse en Mn-H- 0,02: < 0,02 Phoapiioriqiie en PO-i--- iiinnt
0,010 < 0,005
Ar?^nic en A!^-l t- 4- Fluor

< 0,005 1,6
- Analyse du 15/11/82 après 72 h de pompage,

- Analyse du 4/05/88 après 138 h de pompage.
Préleyetnísnt.erfectué le : 4.05.8?)
' effectué ç>ar : M. SALLflS <IDe>
: -N^D.' D. A. S/S. - N" B. h. H.
i;.-Or-.lglne de 1 'et»ü : FORAGE i^NllGOtiU. <l200h. >
^Z:'"::^:-^':--^ . MONTPGLLIER
: NtiAMT
í^W'ÊXAhEN -PHYSIQUE
^:?^^-^-
:'-'^Vv.TeM'pératüre de 1 'eáu . <mesur-étí cur 1 g< terrain) 41.5
'.îK.'i*.:-LÍii¿¿t¿f.i-:::T.^-u.-^:i^^:^-.T-j:íiJ.:'. .) i;:.;C.- .;. \if

r-;--.Turbld rte .V(mí3éürée «en août ttss mast i c> -
r.72Í0
;ití rtíg èn e ¿Ifi u 1 rJU re

^^^^^ ss^^lí
.14* analyse: 8Q1500 Eèwe feu M 1 et
ESSAI AU nAPDRîI (Recherche de 1 'aarers i v t té.>
=1 « SX» rr. S: rtt 27 r: C3 & s; ^ Ci cr s. a¿ :s s: ss s; :=:: =r s;t» er pl js s: e or SE e= V rx s .n= «r w C3 ss » s e*: =£ t:: «s r? =r. s> =: ar :s KB ss s zï s e » n s: s s: s: =r. *.r: sr != -j:z ::: r.v >
AVANT APRES
MARDRC MARDRC
pH e. lû Ol!:}
Alcalinité au methyl orange - rog/l de CaD 263.2 260. A
i' CATIONS ino,'l r.Cq/l î 2" ArUûrJS mcj/1 mCc. !

._ I
Cible iu(n I Car bon cites
en Cri +h Te-. A an C03--- ne uni
n.oano? i UM B I ca» bon ates
en H(vf V.-î. 1 l . 9Ü ut. HCO 3- r;7j. -1
Aiiifiion 1 aaiie C..H 1 or Ui" er.'
en t-Jt-i-'H G. ¿7 0. 04 en Cl- ¿43.5
Sod ium J Sul fates
en Nâ^ £80 12.04 I en S04 83. 3

I
Potass luffi N i tr i Xc?s:
en is' H 2.4 0. ûô en f402- (0. 02
Fer- Nitr ate=
en Fe^ + 0, GS en NO 3" 0. i
Manganèse Phosphates
en Mn + <- <0. 02 en P04 <0. 05 o, '..H..'
Alutfl in ium
en A1+++ <0. 005
B:s;aEa:Rar:s:sBra>s:s:suss»s»>et9:si=rsrawaccis=EaEe:aacssE£as«:ss:c8»=:sssRscsas!BBS»»Kasiss«ssKs«Kais.-c-.=;i=s::a:^',:
CWCLUSIONS:
Eau sulfureuse présentant une température élevée et un©

m inéral i cat ion importante avec une prédominance bicarbonatée
'ôd ique.
faux de fer important également.
Le Chef du Service de Chimie
/^=
RECHERCHE CCS CLEMENTS TOXinUES CT IMDESIfîABLCS
RESULTATS AN ALYT I QUES
N" ANALYSE» GO 1500 Sèftie f eu i 1 1
wn/1
ARSENIC '.0. 005
CHRCiMC TOTAL (O. OjO
CUIVRE '0. 020
PLOMiJ 0. 008
ZINC <0. 020
FLUOR 1.6
PHENOLS <0. CHJ?.
CYANURES <0. 005
SELENIUH <0. 00 '5
CADMI U?i 0. 004
CONCLUSIONS
Teneur en fluorutês élevée.
LE CHEF DU SERVICE DE CHIMIE
-^- -^ - ;, -. ' i-'i' I , . ' A
.***' -,'' -. . .'7* "^ -

* -T
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'i*'^ ',' : (
^^ r.\ ; k;
';- Í .^ ?;
! ' f
- r- -, - ,rt
1/ INSTITUT feOU I SSON BERTRAND

' Rue de la 'Croix Verte 20LAD
341QÓ MONTPELLIER ANALYSE D'EAUX
: (TélV 67 54 45 77)
DEMANDEUR -(Ncaw et adresse compl ète) :STE E3ETHER

27 RUE LAFEUILLADE
N' ANALYSE s BQ. 1527 34000 MONTPELLIER
Reçue lel' »0¿. 05. 88
Répondu .le :ld).0¿.&&
Prélèvement effectue le:06.05.8ô
Prélévt effectué par :JL SALLES

Oria ine de l'eau :FORAGC ANTIGONE
MONTPELLIER
RESULTATS ANALYTIQUES
Anhydride carbonique libre en C02 247 mg/l
Hydroaène sulfuré c , V< lió. 7 mq/l ^ '""4.

"^ ^ V. ¿«; .'
r .V.
,* f - ... .' 'V . ' ,
-ï . { -" "- Le Chef du Service de Chiwle v^Jr. .\
-tv -^ '-', V 'jfk ; :" ' V"'.'.

MSTITUT BOUISSON-BERTRAND LABORATOIRE DES EAUX
(Fondation de la Faculté de Médecine)
(Laboratoire régional pour ¡es actions préventives de santé)
Rue de la Croix- Verte, 34100 Montpellier, T" 67-54-45-77

Réception le 6.05. U
C.C.P. 203-71 N Montpellier
Réponse 4e 9.05. U
DESTINATAIRE-».
-élèvement effectué par: ^^ SALIES J.L.

SoUUé BETHER
6.05.SS à N" D.D.A.S. 27 Rue Laiuuiltade,

S4000 mtn-PELLJER
.eu de prélèvement : fonjXQZ AKTJGONE
mm-pELLJER 34
RIGINE DE L'EAU : n Réseau [[] Captage Q Avant traitement Traitée g] Non traitée.
OTIF : Q Contrôle Confirmation Q Enquête. Chlore libre -pH:
:oyens de transport. [^ Glace - Q Sans glace Température de l'air : 17" Température de l'eau : 41' 5
imps le jour du prélèvement : Sexui
Tiportance des pluies dans les dix jours précédant le prélèvement : Q Nulles g] Faibles Q Abondantes
[odes de traitement : Q Chlore Q Ozone Q Autre procédé.
enseignements supplémentaires concemant le prélèvement et une éventuelle cause de contamination :
;SSÎcR EAUX TtfERMAi.ES
.^gz : pôôndzuA 1 ^00 j^^^^^^^ complète du Type I

A) EXAMEN BACTERIOLOGIQUE
1») DENOMBREMENT TOTAL DES BACTERIES :

(Sur bouillon gélose à l'extrait de levure)
Nombre de colonies après 24 betires à 37' q par 1 ml
Nombre de colonies après 72 heures a 20-22° Q par 1 ml
2») DENOMBREMENT D'ESCHERICHIA COU :

(Identification par le test d'Eijkman)
Sur bouillon lactose au vert brillant par 100 ml
Sur membrane filtrante sur milieu au TTC 0 par IOO ml
(Une seule des deux mélliodes est obligtUoire)
3») DENOMBREMENT DES BACTERIES COUFORMES :
Sur bouillon lactose au vert brillant par IOO ml
Sur membrane^ filtrante sur milieu TTC ,...,...,.... Q par 100 mi
(Urie seule des' deux mélftodes est obligatoire) '
Eventuellement indication des espèces
4») DENOMBREMENT DES STREPTOCOQUES D'ORIGINE EXCREMENTIELLE :
Sur milieu de Litsky par 100 ml
Sur membrane filtrante sur milieu de Slanetz 0 par 100 ml
(Vne seule des deux méthodes est obligatoire)
S') DENOMBREMENT DES CLOSTRIDIUM SULHTO-REDUCTEURS :
Milieu de Wilson et Blair 0 par 100 ml
6») RECHERCHE DES BACTERIOPHAGES FECAUX : Présence ou
absence
Recherche qualitative seulement
7») AUTRES ESPECES BACTERIENNES .. ..' par'lOÔ ml
CONCLUSIONS
EAU BACTERIOLÛGIQUEMEKT SATI5 FAISANTE.
ï
Le chef du Service de Bactériologie :
ANNEXE 3.1
Institut Bouisson Bertrand

LABORATOIRE RÉGIONAL AGRÉÉ PAR LES MINISTÈRES
DE LA SANTÉ ET DE L'ENVIRONNEMENT
Dite ic prélèvement 04/05/92

Prescripteur BRGM Date de reception 04/05/92
Scierences P: E:63e52 Analyse no 92/206430
Preleveur M.GELY « - «
! BBGM
Motif de l'analyse . AUTOCONTROLE

Nature de prélèvement : EAUX MINERALES ! 1039 SUE OE PINVILLE
Eau NON TRAITEE !
! 3 4000 MONTPELLIER
Lieu de prélèvement , 034 172 MONTPELLIER
Adresse i\i prélèvement: PROJET THERMES DU LE7. ANTIGONE ROS PRELEMENT TETE
NfESURES SUR r»L.ACE ET OBSERVATIONS
EFFECTUEES PAR : INSTITUT BOU 1 SSON- BEETR AMD
CHLORE LIBRE TEMPERATURE EAU 4 2 . 5 DEGRES C
CHLORE TOTAL ASPECT QUALITATIF
BIOXi'DE - ODEUE - SAVEUR
CHLORITES
-- COULEUR
OBSERVATIONS :
ANAL,YSE B ACTER I OlÔO I QUE ET CHIMIOUE COMP
EXAMEN PHYSICO-CHIMIQUE
EXAMEN CHIMIQUE LIMITES DE QUALITE
FEE DISSOUS 0,3 mç; / 1

pH A 20 DEGRES C 7,4 U. pH
RESISTIVITE A 20 DEGRES C 600 OHMS . Cm
TITRE ALCALIMETRIQUE COMPLET 9 8. , 8 m 1 / 1 N/10
DURETE TOTALE 2 1 6 DEGRES F
SES I DU SEC A 180 DEGRES C. 1 2 1 ng / 1

RESIDU SULFATE 1 1Í2 mg / i
OXYGENE DISSOUS i,5 ffi(j / 1 02
ANHYDRIDE CARBONIQUE LIBRE 37,1 ml/ i
HYDROGENE SULFURE NEANT
SULFURES TOTAUX 0, 1 mg / l
THIOSULFATES 0,1 mg/ 1
S I L I CE 20,4 m^y 1
lODUHES lû m i 0 r 0 g ,' 1
BROMURES EN BR 0, 1 mg/ 1
CATIONS LIMITES DE QUALITE
CALCIUM 45,7 mg/ :

institut Bouisson Bertrand
I.AUOKATOIRK RK(;iONAL AGRKÎ; PAR LES MINISTÈRES
ANALYSE NO 206420 BRGM eme FEUILLET
NATURE DE PRELEVEMENT EAUX MINERALES NAT'JHE D'EAU NON TRAIT
POINT DE PRELEVEMENT PROJET THERMES DU L£2 - ANTIGONE HOB PEELEMENT TETE MO
CAT I ONS LIMITES DE QUALITE
MAGNESIUM 24, e mç( / 1

SODIUM 352 �g / l
POTASSIUM ÎO mç? / 1
AMMONIUM EN NHI 0,55 IC g / J
FER 0 , 85 mci .< 1
MANGANESE 0 , 1 ag / 1
ANIONS LIMITES DE QUALITE
HYDROXYDES ¡N'EAr/T
CAüBONATES EN C03
BICARBONATES EN HCO:
CK-ORURES SN Cl 2 9i' r.\ & i
FLUORURES 1 ,&7 a I !
SULFATES EN Sû-i g¿,5 r. ï / 1
NITRITES EN N02 0,02 mg/l
NITRATES EN N03 I mg . 1
PHOSPHATES EN P04 0,05 -T. g .' i
METAUX ET OLI GO ELEMENTS LIMITES DE QUALITE
LITHIUM ¿3 :r. I. c r 0.;; ;

STRONTIUM 4 00 E ¡ ;; î
ALi.'MlNIUM Ü,OM .11 9 / i

ARGENT i 0 SI cr 0 ,
ARSENIC 5 m 1 ; r 0 g !/ 1
EOSE '11 0 TC 1 or ck; / l
CUIVRE 0 , 02 T. g ;
F LOME 5 m i or 0 !; / i
SELENIUM 5 ïïi i r 0'^ '' 1
VAN,».DIUK ¡a i c r 0
CADMIUM a, 1 '; T 0 ' I
Z 1 NC ag / ;
CHROME TOTAL D! ! '- r 0 CI ;
MESCURE 0 , 5 is¡ cr 01 .
SOLVANTS OHGANOCHLORES LIMITES DE QUALITE
DICHLOHOMETHANE Hl i 0 ; 0 Q /
1-; DICHLOROETHANE n! : r o >.; i
l-'¿ DICHLOHOETHYLENE tt I c- : c 7 .
f*! Institut Bouisson Bertrand
ANALYSE NO 206420 BHGM eme FEUILLET
NATURE DE PRELEVEMENT EAUX MINERALES NATURE D'EAU : NON TRAIT
POINT DE PRELEVEMENT PROJET THERMES DU LEZ ANTIGONE ROB FESLEMENT TETE MO
SOLVANTS OHGANOCHLORES LIMITES DE QUALITE
CHbOHOFOEME '' 1 - ,T. : . r J J ;
l-S DICHLOROETHANE i n) c r 0 g .' i

DICHLOROMONOBROMOMETHANE 0 , l T. 1 ~ r 0 q 1
TP.iCHLORETHYLENE l'j 1 m cr c,.-^ ¡ 1

D I BROMOMONOCHLOROMETHANE 0, 1 IT. : 0 r c- -^ / 1
DICHLOROETHYLENE 1 1 r. 1 c r s i; / ]
BROMOFORME 0 , t 3! ; c r ù '^' !
TETRACHLOROETHANE 0 , 1 m ! c r Q f,- ; 1
TETRACHLOROETHYLENE 0 , 1 :v. 1 c r c ,1 .' I
l" 1 - 1 TEICHLOROETKANS ''. , 1 r. 1 ;; 1 e r^ / 1

TETRACHLORURE DE CARBONE 0,05 TElCi 0 J / 1
HYDfiOCAHBUEES POLYCYCLIQUES AROMATIQUES LIMITES DE QUALITE
FL'JOEANTHENE .
-..:. ÛVOi .T ; .-. t c- / Í
EEKZOl 1 1 1 2 )FLUORANTHENE 0,002 Ti-i r.i \-. ï ; 1
BEN20< 1 1 -12)PEEYLENE ( 0.00Í n: 1 : r 0 3 / ;.
E INDENC ( l-2-3-CD).f>YEENE 0,01 :3 1 c r c g i

BEN 20 ( 3- 4 )FLUORANTHENE 0,001 31 ; ; r c g .' i
BENZO(3-4)PyRENE 0,00 4 v:.! cr (-, g / i
SUBSTANCES INDESIRABLES LIMITES DE QUALITE
CYANURES TOTAUX iri i c r a c; .' !
HYDROCARBURES DlBSüJS ÜO EMULSIONNEE I 0 .T : 0 r £ çi - i
AGiíNTS DE SURFACE ANIONIQUES 3 0 r. 1 c ! 0 ¡î ' I

INDICE PHENOLS 0,5
PESTICIDES ORGANOCHLOBES LIMITES DE QUALITE
HEXACHL0R0BEN2ENE 0, 001 7: : ;: r o g / i
ALDRINE 0,004 m i 0 r 0 g / 1
DÎELDRINE 0,00 4 rr : c r c g / 1
HEPTACHLORE 0,002 m 1 e r c g
HEPTACHLORE EPOXIDE 0,002 .T. i c r c g
2 , < DDT 0,005 ai c r 0 g .' 1
4 , 4 DDT 0,005 n. i c r c g
DDE 0,005 m i 0 r c q / 1
DDD 0,005 m ; r r 0 g / i
ALPHA HCH 0,001 ISJ c r 0 i; / i
BETA HCH 0,001 IT. 1 :t o '.) / 1

t
Institut
frî'
Bouisson Bertrand
LABORATOIRE REGIONAL AGREE PAR LES MINISTERES
ANALYSE NO 206420 BRGM 4 eme FEUILLET
NATURE DE PRELEVEMENT EAUX MINERALES NATURE D'EAU NON TRAIT
POINT DE PRELEVEMENT PROJET THERMES DU LEZ ANTIGONE ROB PEELEMENT TETE MO
PESTICIDES ORGANOCHLOBES LIMITES DE QUALITE
b IND ANE IJ , 0 0 i micro v .' Í

ENDOSULFAN 0 005 xi . / cg i
POl. YCHLOROBl PHENYLS 0,02 .T. i c r 0 g / 1
?H7'ALATES TOTAUX C , 2 n: ; 0 r 0 V !
PESTICIDES ORGANOPHOSPHORES LIMITES DE QUALITE
MALATHION 0,05 :i;::;rog;

FARATHION ETHYL
TRIAZINES LIMITES DE QUALITE
3 1 MA Z I NE 0,05 r.; 1 :: r a 7 ,' I
ATRA2INE 0 .05 n-, ; -v r :; i :
PROPAZINE 0,05 r. 1 c r 0 g / ¡
PROMET ON 0,05 m : c- r '. ':, ,' :.
MONTPELLIER LE 25 /05 /Sï Le Chef de í c r V 1 c 5
? 0 11' 0 h 9 f if L î b 0 r a : 0 ; r e ru sen , d i o i n t
institut Bouisson Bertrand
LABORATOIRE RÉGIONAL AííREE PAR LES MINISTERES
Dite ao pr e 1 ovemeri t 04/05/92

Prescripteur ERGM Date do rçception 04/05/9 2
References P E-63652 Analyse no 92/206420
Pre! eveur M.GELY « «
>BRGM
Motif de l'analyse AUTOCONTROLE !
Nature de prélèvement EAUX MINERALES " 1039 HUE DE PINVILLE
Eau : NON TRAITEE
'3 4000 MONTPELLIER
« - - - -
Litiu de prélèvement 034 172 MONTPELLIER
Adreise du prélèvement' PROJET THERMSS DU LEZ - ANTIGONE HC-^ PKELEMHINT TETE
MESURES SUR F> L. A C E ET OBSERVATIONS
EFFECTUEES PAR INSTITUT EOU 1 S SON- BEHTR AND
CHLORE LIBRE TEMPERATURE EAU DE'3REf; C
CHLORE TOTAL ASPECT QUALITATIF'
.91 OXYDE - ODEUR SAVEUH
CHLORITES
- COULEUR
OBSERVATIONS
RESULTATS ANAL.YTIQUES
EXAMEN M I CROB I OL.OG I OUE
RECHEBCHES PARTICULIERES
IDENTIFICATION DES BACTERIE REViVlFl ABLES
HECHERCHE DE PARASITES ABSENCE / LlTRE
RECHERCHE DE SALMONELLA ABSENCE / 5 LITRES
AEROMONAS 0 PAR 100 mi
SPORES DE BACTERIES ANAEROBIES SULFITO REDUCTRICES 0 .' 20 ml
COLIFORMES THERMOTOLERANTS 0 PAR 100 mi
COLIFORMES 0 PAR 100 mi
DENOMBREMENT DE GERMES APRES 2 4 HEURES A-T? DEGRES 0 p ¿1 r ml

DENOMBREMENT DE GERMES APRES 72 HEURES A 20 DEGRES 0 par ml
HECHERCHE DE FERROBACTERIES ABSENCE / LITRE
PSEUDOMONAS AERUGINOSA ; 1 PAR 250 ml
.AUTRES PSEUDOMONAS 0 PAS lOÜ ml
STREPTOCOQUES FECAUX 0 PAR 100 ml
STAPHYLOCOQUES PATHOGENES r.
PAR iOC ml
itm* CONCLUSIONS
PRESENCE DE PSEUDOMONAS AERUG I NOS A < 2 1 DANS 250 mDscrotypc 4
RESULTATS PARTIELS
MONTPELLIER LE 18 /05 /92 Le Chef dc V J ce
P.O. sboraloire
Date de prélèvement 04/05/92

Prescripteur BROM Date de reception 04/05/92
References P: E;63652 Analyse no 92/206420
Preleveur M.GELY
Mo t i f de 1 ' ana lyse AUTOCONTROLE !
Nature de prélèvement EAUX MINERALES ! 1039 SUE OE PINVILLE
Eau NON TRAITEE j
13 4000 MONTPELLIER
Lieu de prélèvement : 034 172 MONTPELLIER
Adresse du prélèvement: PROJET THERMES DU LEZ ANTIGONE HOB. PRELEMENT TETE
MESURES SUR PLACE ET OBSERVATIONS
EFFECTUEES PAR : INSTITUT BOUISSON-BERTRAND
CHLORE LIBRE TEMPERATURE EAU 42 ,5 DEGRES C
BIOXYDE - ODEUR - SAVEUR
CHLORITES
- COULEUR
OBSERVATIONS
EXAMEN MICROBIOLOGIQUE
RECHEBCHES PART ICUL lEHES
IDENTIFICATION DES BACTERIES REVIVIFIABLES
RECHERCHE DE PARASITES ABSENCE / LITRE
RECHERCHE DE SALMONELLA ABSENCE / 5 LITRES
AEROMONAS 0 PAR 100 ml
SPORES DE BACTERIES ANAEROBIES SULFITO REDUCTRICES 0 / 20 ml
COLIFORMES THERMOTOLERANTS 0 PAR 100 ml
COLIFORMES 0 PAR 100 nl
DENOMBREMENT DE GERMES APRES 24 HEURES A 37 DEGRES 0 par al

DENOMBREMENT DE GERMES APRES 72 HEURES A 20 DEGRES 0 par ml
RECHERCHE DE FERROBACTERIES ABSENCE / LITRE
PSEUDOMONAS AERUGINOSA 21 PAR 250 Bl
AUTRES PSEUDOMONAS 0 PAR 100 ni
STREPTOCOQUES FECAUX 0 PAR 100 nl
STAPHYLOCOQUES PATHOGENES 0 PAR 100 al
Itutt CONCLUSIONS m*
PRESENCE DE PSEUDOMONAS AERUGINOSA (2 1 DANS 250 ml) serotype 4
RESULTATS PARTIELS
MONTPELLIER LE 18 /OS /92 Le Chef de vice
P.O. aboratoire
ANALYSE NO 206420 BHGM 2 cac FEUILLET
NATURE DE PRELEVEMENT : EAUX MINERALES NATURE D'EAU : NON TRAIT
POINT DE PRELEVEMENT : PROJET THERMES DU LEZ -- ANTIGONE ROB. PRELEMENT TETE MO
STAPHYLOCOQUES PATHOGENES 0 PAR 100 al

BACTERIES SULFATO REDUCTRICES ABSENCE / LITRE
AUTRES GERMES SUSCEPTIBLES D'ETRE PATOGENES :
RECHERCHE DE VIRUS ABSENCE / 10 LITRES
CONCLUSIONS
PRESENCE DE PSEUDOMONAS AERUGINOSA ( 2 1 DANS 250 ml) serotype 4
MONTPELLIER LE 18 /06 /92 Le Chef &k Service

P.O. l9 m%ei de Laboratoire
3.2

Datf. ci-: preiovorcent 12/05/92

Prescripteur ËRGM Djte de reception 12/05/92
Seierenoes ? E-ee:?:':? ?.naiy::.e no 92 / 2 O 6 S 4 5
Prei eviur M GEL y * #
I BRCM
Motif de l'analyse AVTOCO.mTROLE !
Nsture de prélèvement EAUX MINERALES I 1039 RUE DE PINVILLE
Eau NON TRAITEE t
134000 MONTPELLIER
L:.cu de prélèvement ; 034 l'.'? MONTPELLIER
Aare.';i;e du pr !> 1 evereen t PROJET THHSMiL'S DU LEI .^NT!GONE fiO.= P.Rr.;.. TETE DE! V'OaAGE
EXAMEN M I C ROB I OLOG I QUE
DENOMBREMENT DES BACTERIES TEMOINS DE CONTAMINATION FECALE
COLIFORMES l; PAR 2 50 ml
COLIFORMES THERMOTOLERANTS /v
PAR 2 50 ml
STREPTOCOQUE!: FECAUX 0 PAR 2 50 ol
SPORES DE BACTERIES AKAEROEiES SULFITO REL'UCTR .' 50 ml
DENOMBREMENT TOTAL DES GERMES
DEnOMBüEMcNT DE G£S)HE'5 APRES 72 HEÜHiiS .k 2 0 yK.jIiS'^ I) .-. r ¡s i
DENOMBREMENT DE GERMES APRES 2 0 :-:e:'j'hes k :î7 D!-:ore£ p î r .TJ 1
RECHERCHES PARTICULIERES
AUTRES PSEUDOMONAS PAS 2 5C ml
PSEUDOMONAS AERUGIN0S7, l'i I ;-;5 0M'..
.\SSOMONAS PAK 2 50 tr.l
RECHERCHE £ FERROBACTERIES
.'lACTERiES S-.' i.r ATO REDUCTRICE;-: A8SE;-jOI- . l.
* CONCLUSIONS
PRESENCE DE S.'.CTEEîES DU ."SS A F ? ,\aTeKA![T Ai; GEMKE N AUV.,'.)'; i ^'i.. :.A
PSEUDOMONAS '.EV; VG I MOSA ?3.'250Mu i ;
MONTPcLLIt:» LE 04 /OC» /92

f^ Listitut Bouisson Bertrand
D -1 1 e a c prélèvement 12/05/92
Prescripteur BRGM Date li e r e c c p t : on 12/05/92
References P 66757 A !i 3 Í y r. v. r. o 92/ 3 O 6 S 4 S
Prei e \' e u r M GELY i
Motif de 1 ' ,t fi J 1 y s e AUTOCONTROLE
Nature d e pr e 1 evemert t EAUX yiNERALKS ' 1039 RUE DE PINVILLE
Eiu NON TRAITEE
134000 MONTPELLIER
(Í
Lieu de prélèvement . 034 1V2 MONTPELLIER
Aàresse du pr -3 ; e vemer. t PHOJS? TfiERM^lS DU LEZ - ANT.'GONS P.OS PSEï TETS C5 FOHAGE
ANALYSE DE TYPE BM 1
FER mçf .M
FER DISSOUS m-l/ 1
SfONTPELLIES LE 22 .'C- /92 Le: Ch 2 f :i r Servi c: e
PU L Che' i e Lubor3';oire ou son adjoint
ne-
3.3.a t

Prescripteur : BROM Date de reception 21/09/92

Rcierencei : P: E:e39e4 Analyse no 92/20'77'13
Preleveur : M.GELY
<BRGM
Mot i f de I ' analyse AUTOCONTROLE !
Nature de prélèvement EAUX MINERALES RUE DE PINVILLE
Eau SANS RENSEIGNEMENT 1
¡34000 MONTPELLIER
Lieu dc prélèvement : 034 172 MONTPELLIER
Adresse du prélèvement: ANTIGONE PROJET THERMES DU LEZ - EOB . TETE DE FORAGE
CHLORE LIBRE TEMPERATURE EAU
CHLORITES
- COULEUR
OBSERVATIONS :H2S < 0 . 5 MG/L
EXAMEN M I CROB I OLOO I QUE
IDENTIFICATION DES BACTERIES REVIVIFIABLES ALCALIGENES
RECHERCHE DE PARASITES ABSENCE / 1 LITRE
AEROMONAS 0 PAR 100 al
SPORES DE BACTERIES ANAEROBIES SULFITO REDUCTRICES 0 / 20 al
COLIFORMES THERMOTOLERANTS 0 PAR 100 ml
0 PAR 100 ml
COLIFORMES
DENOMBREMENT DE GERMES APRES 24 HEURES A 37 DEGRES 0 par al
DENOMBREMENT DE GERMES APRES 72 HEURES A 20 DEGRES 6 par nl
RECHERCHE DE FERROBACTERIES PRESENCE / 1 LITRE
RECHERCHE DE LEGIONELLA <100/L
PSEUDOMONAS AERUGINOSA 450 / 10 LITRES
0 PAR 100 ml
AUTRES PSEUDOMONAS
0 PAR 100 al
STREPTOCOQUES FECAUX
36 / 100 ml
BACTERIES SULFATO REDUCTRICES
CONCLUSIONS **
LES BACTERIES DU FER APPARTIENNENT AU GENRE NAUMANIELLA.
PRESENCE DE PSEUDOMONAS AERUGINOSA (450/10 LITRES) SEROTYPE 6
MONTPELLIER LE 18 /06 /92 Service
de Laboratoire

Prescripteur BBGM Date de reception 21/05/92
Re ferences P: E:63964 Analyse no 92/20'77 13
Pr el eveur M.GELY *
BRGM
Mot i f de 1 ' ana lyse AUTOCONTROLE
Nature de prélèvement EAUX MINERALES 1039 RUE DE PINVILLE
Eau SANS RENSEIGNEMENT
134000 MONTPELLIER
il
Adresse du prélèvement: ANTIGONE PROJET THERMES DU LEZ - H08 . TETE DE FORAQE
EFFECTUEES PAR ; INSTITUT BOUISSON-BERTRAND
CHLORE LIBRE TEMPERATURE EAU
BIOXYDE - ODEUR - SAVEUa
CHLORITES
- COULEUR
OBSERVATIONS :H2S <0.5 MG/L
FER 0,67 mg/l

FER DISSOUS 0,34 mg/l
MONTPELLIER LE 03 /06 /92 Le Chef de Service
P.O. Le Chef de Laboratoire ou son adjoint
OC^
3.3.b
a..- *


References P: E:6396S Analyse no 92/207706
Preleveur M.GELY
! BRGM
Mot i f dc 1 ' ana lyse !
Nature de préleveaent EAUX MINERALES 11039 RUE DE PINVILLE
Eau SANS RENSEIGNEMENT I
¡34000 MONTPELLIER
Lieu dc préleveaent : 034 172 MONTPELLIER
Adresse du préleveaent: ANTIGONE PROJET THERMES OU LEZ ROB. LOCAL MESURE
RECHERCHES PARTICULIERES
IDENTIFICATION DES BACTERIES REVIVIFIABLES ALCALIGENES - FLAVOBACTERIUM
RECHERCHE DE PARASITES ABSENCE / 1 LITRE
SPORES DE BACTERIES ANAEROBIES SULFITO REDUCTRICES 0 / 20 nl
COLIFORMES THERMOTOLERANTS 0 PAR 100 nl
COLIFORMES 0 PAR 100 ml

RECHERCHE DE FERROBACTERIES PRESENCE / 1 LITRE
RECHERCHE DE LEGIONELLA (100/L
AUTRES PSEUDOMONAS 0 PAR 100 al
STREPTOCOQUES FECAUX 0 PAR 100 al
BACTERIES SULFATO REDUCTRICES 36/ 100 nl
«« CONCLUSIONS *
LES BACTERIES DU FER APPARTIENNENT AU GENRE NAUMANIELLA
PRESENCE DE PSEUDOMONAS AERUGINOSA (2.00/10 LITRES) SEROTYPE 4
MONTPELLIER LE 18 /06 /92 Le Chef de StfOVice
P.O. Le Chef/ie Laboratoire

<r


References P: E:63965 Analyse no 92/207706
Preleveur M.GELY
IBRGM
Mo tif de l'analyse
Nature de préleveaent EAUX MINERALES 1039 RUE DE PINVILLE
Eau SANS RENSEIGNEMENT
134000 MONTPELLIER
Lieu de préleveaent : 034 172 MONTPELLIER
Adresse du préleveaent: ANTIGONE PROJET THERMES OU LEZ - ROB. LOCAL MESURE
FER 0,7 mg/ 1

FER DISSOUS 0,28 mg/ 1
PO. Le Chef de Laboratoire ou son adjoint
O/L
ANNEXE 3.4.a
f^ feistitut Bouisson Bertrand

% LABORATOIRE RÉGIONAL AGRÉÉ PAR LES MINISTÈRES

Pr escr i p t eur BRGM Date de reception 27/05/92
References P: E:63997 Analyse no 92/20Ô073
Pr e 1 eveur M.GELY * «
Nature de prélèvement EAUX MINERALES ! 1039 RUE DE PINVILLE
Eau NON TRAITEE !
134000 MONTPELLIER
Adresse du prélèvement: PROJET THERMES DU LE2 ANTIGONE ROB LOCAL MESURES
CHLORE LIBRE TEMPERATURE EAU 42 ,5 DEGRES C
CHLORITES
- COULEUR
OBSERVATIONS
ANALYSE BACTERIOLOGIQUE ET CHIMIQUE COMP
pH A 20 DEGRES C. 3 U. pH
RESISTIVITE A 20 DEGRES C. 609 OHMS . Cm
TITRE ALCALIMETRIQUE COMPLET 99, 8 ml /l N/ 10
DURETE TOTALE 20, 2 DEGRES F
RESIDU SEC A 160 DEGRES C. 1215 mg/ 1

RESIDU SULFATE 1147 mg / 1
OXYGENE DISSOUS 3 mg/l 02
ANHYDRIDE CARBONIQUE LIBRE 30 ml / 1
HYDROGENE SULFURE NEANT
SULFURES TOTAUX 0 1 mg/I

THIOSULFATES NEANT
SILICE 2 0 5 mg / 1
lODURES 10 micr og/ 1
BROMURES EN BR 0 1 mg / l
CALCIUM 41 mg / 1
MAGNESIUM 24,2 mg/I
SODIUM 306 mg / 1
POTASSIUM 23,6 mg / 1
ANALYSE NO 208073 BRGM cac FEUILLET
NATURE DE PRELEVEMENT EAUX MINERALES NATURE D'EAU ; NON TRAIT

POINT DE PRELEVEMENT PROJET THERMES DU LEZ ANTIGONE ROB. LOCAL MESURES MON
AMMONIUM EN NH4 0,7 mg/ 1

FEB 0,5 mg / 1
MANGANESE 0,1 mg/ 1
ANIONS LIMITES DE QUALITE
HYDROXYDES NEANT
CARBONATES EN C03 NEANT
BICARBONATES EN HC03 608,8 mg/ 1

CHLORURES EN Cl 250 mg/ 1
FLUORURES 1 ,55 mg / 1
SULFATES EN S04 82 mg/ 1
NITRITES EN N02 0,02 mg/ 1
NITRATES EN N03 1 mg/ 1
PHOSPHATES EN P04 0,05 mg/ 1
METAUX LIMITES DE QUALITE
LITHIUM 242 mi cr og /
STRONTIUM 1000 mi cr og/
ALUMINIUM 0 018 mg/ I
ARGENT 20 m i cr 0g /
ARSENIC 5 mi cr og/
BORE 380 mi crog/
CUIVRE 0,02 mg/ 1
PLOMB 5 mi cr og/
SELENIUM 5 mi crog /
VANADIUM 7 mt cr og/
CADMIUM 1 mi cr og /
ZINC 0,02 mg/ 1
CHROME TOTAL 5 mi crog/
MERCURE 0,5 mi er 0g /
SOLVANTS ORGANOCHLORES LIMITES DE QUALITE
DICHLOROMETHANE 1 m 1 cr og /
1-1 DICHLOROETHANE 1 mi or og /
1-2 DICHLOROETHYLENE 1 m i cr og/
CHLOROFORME 0,1 mi crog/
1-2 DICHLOROETHANE 1 mi crog /
D I CHLOROMONOBROMOMETHANE 0,1 mi cr og/
ANALYSE NO 208073 BRGM 3 eae FEUILLET
NATURE DE PRELEVEMENT EAUX MINERALES NATURE D'EAU : NON TRAIT

POINT OE PRELEVEMENT PROJET THERMES DU LEZ ANTIGONE ROB. LOCAL MESURES MON
SOLVANTS ORGANOCHLORES LIMITES OE QUALITE
TRICHLORETHYLENE 0 micr og/ 1

D I BROMOMONOCHLOROMETHANE 0 mi or og/ l
DICHLOROETHYLENE 0 micr og/ 1
BROMOFORME 0 pi crog/ 1
TETRACHLOROETHANE 0 micr og/ 1
TETRACHLOROETHYLENE 0 mi cr og/ 1
1-1-1 TRICHLOROETHANE 0 mi cr og/ 1
TETRACHLORURE DE CARBONE 0 05 mi cr og/ I
HYDROCARBURES POLYCYCLIQUES AROMATIQUES LIMITES DE QUALITE
FLUORANTHENE 0,0001 microg/

BENZO (11-12 > FLUORANTHENE 0, 002 microg/
BENZ0(11-12)PEHYLENE 0,005 microg/
E INDENO (l-2-3-CD)PYRENE 0,01 microg/
BENZO (3 -4) FLUORANTHENE 0,001 microg/
BENZO(3-4)PYRENE 0 , 004 microg/
SUBSTANCES INDESIRABLES LIMITES DE QUALITE
CYANURES TOTAUX 10 mi crog/ 1

HYDROCARBURES DISSOUS OU EMULSI0NNE3 10 microg/ 1
AGENTS DE SURFACE ANIONIQUES 50 microg/ 1
INDICE PHENOLS 0,5 microg/ 1
PESTICIDES ORGANOCHLORES ET APPARENTES. LIMITES DE QUALITE
HEXACHLOROBENZENE 0,001 microg/

ALDRINE 0,004 microg/
DIELDRINE 0,004 microg/
HEPTACHLORE 0,002 microg/
HEPTACHLORE EPOXIDE 0,002 microg/
2 , 4 DDT 0,005 microg/
4,4 DDT 0,005 microg/

DDE 0,005 microg /
DDD 0,005 microg/
ALPHA HCH 0,001 microg/
BETA HCH 0,001 microg/
LINDANE 0,001 microg/

ENDOSULFAN 0,005 microg/
POLYCHLOROBI PHENYLS 0,02 microg/
C\ Institut Bouisson Bertrand
ANALYSE NO 208073 BRGM FEUILLET
NATURE DE PRELEVEMENT : EAUX MINERALES NATURE D'EAU ; NON TRAIT
POINT DE PRELEVEMENT : PROJET THERMES DU LEZ ANTIGONE ROB. LOCAL MESURES MON
PESTICIDES ORGANOCHLORES ET APPARENTES. LIMITES DE QUALITE
PHTALATES TOTAUX 0,2 microg/ I
PESTICIDES ORGANOPHOSPHORES LIMITES DE QUALITE
MALATHION 0,05 microg/ 1

PARATHION ETHYL 0,05 microg/ l
TRIAZINES LIMITES OE QUALITE
SIMAZINE 0,05 microg/ 1

ATRAZINE 0,05 microg/ 1
PROPAZINE 0,05 microg/ 1
PHOMETON 0,05 microg/ 1
P.O. Le Chef de Laboratoire ou son adjoint
P^

Prescripteur BSOM Date de reception 27/05/92
References P; E:63997 Analyse no 92/20d073
Preleveur M.GELY « . «
BRGM
Mot i f dc 1 ' ans lyse AUTOCONTROLE
Eau NON TRAITEE
134000 MONTPELLIER
{f
Adresse du prélèvement' PROJET THERMES DU LEZ - ANTIGONE BOB LOCAL MESURES
CHLORE LIBRE TEMPERATURE EAU 42,5 DEGRES C
CHLORITES
- COULEUR
OBSERVATIONS
RESULTATS ANALYTIQUES MIQUE COMPLE
EXAMEN M I CROB I OLOO I QUE
DENOMBREMENT DBS BACTERIES TEMOINS DE CONTAMINATION FECALE
COLIFORMES 0 PAR 250 al
COLIFORMES THERMOTOLERANTS 0 PAR 250 al
STREPTOCOQUES FECAUX 0 PAR 250 ml
SPORES DB BACTERIES ANAEROBIES SULFITO REDUCTRICES 0 / SO ml
DENOMBREMENT TOTAL DBS GERMES
DENOMBREMENT DE GERMES APRES 72 HEURES A 20 DEGRES par ml

DENOMBREMENT DE GERMES APRES 24 HEURES A 37 DEGRES par ml
IDENTIFICATION DES BACTERIES REVIVIFIABLES
AUTRES PSEUDOMONAS 0 PAR 250 al

DE LA SANTÉ ET OE L'ENVIRONNEMENT
ANALYSE NO 208073 BRGM 2 cac FEUILLET
NATURE OE PRELEVEMENT : EAUX MINERALES NATURE D'EAU : NON TRAIT
POINT DE PRELEVEMENT : PROJET THERMES DÛ LEZ - ANTIGONE ROB. LOCAL MESURES MON
RECHERCHE OE FERROBACTERIES PAR 100 al
AUTRES 6ESNES SUSCEPTIBLES D'ETRE PATOGENES:
STAPHYLOCOQUES PATHOGENES O PAR 250 al
RECHERCHE DE SALMONELLA ABSENCE / S LITRES
CONCLUSIONS ««
PRESENCE DE PSEUDOMONAS AERUGINOSA (serotype 4)
RESULTATS PARTIELS
MONTPELLIER LE 09 /06 /92 ,Y* Le Chef de Scrvioe

P.O. Le Chef de Laboratoire
ANNEXE 3.4.b
a Institut Bouisson Bertrand

^^p>
Prescripteur BHGM Date de reception 27/ 05/92
References P E 639'.'ë Anal y:» no 92/20SO2 1
Vr e 1 eveur M.GELV * --«
BRGH
Motif da l'aniiys? AUTOCONTROLE
Nature de prélèvement : EAUX MINERALES 1039 EUE DE PINVILLE
Eau : NON TRAITEE
3 4000 MONTPELLIER
Lieu de prélèvement 034 172 MONTPELLIER
Aarssse du prélèvement ANT!GOI-iE - PROJET THERMES DU LEZ ROE T.^TE DS .^'OSAGE
EFFECTUEES Î-V- & INSTITUT BOV l SSOî-l- BF.RrB hND
CHÍ.ORE LIBRE TEMPEUAI-^Jê EAU 4 2 .5 ,0E'3HE3 C
CHLORE TOTAL A3?ECT QUALITATIF
EIOX VDE - OC'F-UR - SAVE '.'S
CHLORITES
- COULEUR
OBSERVATIONS
PSEUDOMONAS AERUGINOSA 2 0/1 0 L
CONCLUSIONS *
PRESENCE DE PSEUDOMONAS .AESUGI.MOSA 20/ IOL '5SS0TÏPS P1>
MONTPELLIER LE 04 /06 /02 Li C h s J -i « r V 1 c e
F 0 Le "1- i. â b c r s t c : r e
ANNEXE 3.5.a

Date de prélèvement Ol/OS/92

References E:e322S Analyse no 92/208243
Preleveur M.GELY « «
BRGM
Eau NON TRAITEE
134000 MONTPELLIER
Adresse du préleveaent: ANTIGONE - PROJET THERMES DU LEZ ROB. LOCAL MESURES
PSEUDOMONAS AERUGINOSA 5/lOL
-»« CONCLUSIONS
PRESENCE DE PSEUDOMONAS AERUGINOSA 5/ IOL ( SEROTYPE 4 )
MONTPELLIER LE 09 /06 /92 /. Le Chef de Service

A 3.5.b


References P: E:63226 Analyse no 92/208244
Preleveur M.GELY « «
! BRGM I
Mot i f de 1 ' ana lyse AUTOCONTROLE ! f
Eau NON TRAITEE ) I
! 34000 MONTPELLIER !
« «
Adresse du prélèvement: ANTIGONE - PROJET THERMES DU LEZ - ROB TETE DE FORAGE
EXAUifEN MICROBIOLOGIQUE
CONCLUSIONS
PRESENCE DE PSEUDOMONAS AERUGINOSA : 12/ IOL < SEROTYPE 6 )
MONTPELLIER LE 09 /06 /92

Z Le Chef de Service

ANNEXE 3.6.a

OE LA SANTÉ ET DE L'ENVIRONNEMENT

Prescripteur - BBGM Date de reception 05/06/92
References : P' £63699 Analyse no 92/208668
Preleveur : M.GELY
Motif de l'analyse AUTOCONTROLE I
Eau NON TRAITEE I
34000 MONTPELLIER
*-
Adresse du prélèvement: ANTIGONE PROJET THERMES DU LEZiROEINET LOCAL MESURSS)
PSEUDOMONAS AERUGINOSA 4 / 10 LJTRES
* CONCLUSIONS *
PRESENCE DE PSEUDOMONAS AERUGINOSA (serotype 4

^
PO. Lo Ch#i (fe Lîboratoire
3.6.b

DE LA SANTÉ ET OE L'ENVIRONNEMENT
Date de prélèvement OS/06/92

p r escr ipt «ur BRGM Date de reception 05/06/92
s efer enees P E 63698 Analyse no 92/208669
P r el eveur M GELY
Motif de l'analyse AUTOCONTROLE
Nature de pre 1 evemen t EAUX MINERALES 1039 BUE DE PINVILLE
Eau NON TRAITEE i
13 4000 MONTPELLIER
Adresse du prélèvement ANTIGONE PROJET THERMES DU LEZ'flOSINET TE'.PE DE FORAGE)
PSEUDOMONAS AERUGINOSA 3! / 10 LITRES
* CONCLUSIONS itm»
PRESENCE DE PSEUDOMONAS AERUGINOSA i serotype 6)
MONTPELLIER LE 09 /OS /92 ^ Le Chei de Service
P 0. Le Chei de Laboritsire
ANNEXE 3.7.a


Prescr ipt eur BRGM Date de reception 15/06/92
References P: E:67387 Analyse no 92/209 16 1
Preleveur M.GELY « __#
BRGM I
Mot if de I ' ana lyse AUTOCONTROLE
Eau NON TRAITEE !
134000 MONTPELLIER f
« *
Adresse du préleveaent: ROBINET TETE DE FOHAGE - PROJET THERMES DU LEZ - ANTIGONE
* CONCLUSIONS
MONTPELLIER LE 18 /06 /92 Le Chef Service
P.O. Le de Labórate i re
3.7.b


References P: E:67388 Analyseno 92/209162
Pre leveur M.GELY
Nature de prélèvement EAUX MINERALES RUE DE PINVILLE
Eau NON TRAITEE !
! 34000 MONTPELLIER
Adresse du préleveaent: ROBINET LOCAL MESURES - PROJET THERMES DU LEZ - ANTIGONE
** CONCLUSIONS
MONTPELLIER LE 18 /06 /92 Ser V i ce
de Labora t o ire

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Les Thermes du Lez

Les Thermes du Lez

LA "SOURCE ANTIGONE" DANS SON CONTEXTE

Rapport BRGM R 35312 LRO 43 92

LISTE DES ANNEXES

1 . CADRE GENERAL GEOLOGIQUE ET STRUCTURAL 1

2 . LIMITES DE L'UNITE DE MONTPELLIER 2

2.1. LIMITES GEOGRAPHIQUES 2

3. DEFINITION ET CARACTERISTIQUES DE L'AQUIFERE CAPTE PAR LA "SOURCE

3.1. CARACTERISTIQUES ET LIMITES DE L'AQUIFERE DANS LE SECTEUR

3.2. CARACTERISTIQUES HYDRAULIQUES DE L'AQUIFERE 6

3.2.3. Les débits spécifiques 6

4.1. LES NIVEAUX PERMEABLES DE SURFACE 9

4.2. LA PROTECTION NATURELLE AU CENTRE DU SYSTEME AQUIFERE 9

LISTE DES PLANS ET FIGURES ANNEXES

Annexe 1 - Gisement hydrominéral de la Source Antigone. Plan à 1/50 000.

Rapport BRGM R 35312 LRO 43 92

CADRE GENERAL GEOLOGIQUE ET STRUCTURAL

Une grande gouttière synclinale constituée par des terrains de

Au Nord, les calcaires jurassiques affleurent sur le Causse d'Aumelas

Au Sud, les calcaires du Jurassique constituent le Massif de la Gardiole

Plus au Sud et vers les étangs et la mer, et par jeu de failles

PeiT)endiculairement à ces accidents ou structures , des failles

Rapport BRGM R 35312 LRO 43 92

2. LIMITES DE L'UNITE DE MONTPELLIER

2.1. LIMITES GEOGRAPHIQUES

Cette unité peut être circonscrite dans un quadrilatère défini

à l'Ouest, un accident de direction N-S qu'emprunte la vallée de

au Nord, la limite septentrionale du Pli de Montpellier, où les

au Sud, le haut fond du Pont Trinquât, de direction NE-SW,

à l'Est, une limite plus imprécise par suite de l'ennoyage des

Rapport BRGM R 35312 LRO 43 92

2.2. LIMITES ET COUPURES LITHOLOGIQUES

Lithologiquement dans l'axe du synclinal de Montpellier qui prend

A la périphérie de ces dépôts néogènes, les indications des

un substratum du Jurassique supérieur affleurant (SW) ou peu

au Nord de cette zone de culmination, le sondage de Bagatelle

plus au Nord encore, le substratum jurassique de nature variable

2.3. SUCCESSION LITHOLOGIQUE A L'APLOMB D' ANTIGONE

La coupe géologique détaillée du forage d'Antigone précise la

0 à 52 m : sables fins jaunes ou gris, identiques à la

52 à 205 m : ensemble de marnes bleues riches en coquilles avec

Rapport BRGM R 35312 LRO 43 92

205 à 703 m : puissante série d'argiles, d'argiles gréseuses ou

703 à 1 200 m : série calcaire très monotone débutant par des

2.4. AGE DES SERIES RECONNUES A ANTIGONE

La série marine de 0 à 205 m est aisément corrélable avec le

Néogène marin de la région : Pliocène (Astien) et p.p. Miocène.

La série détritique de 205 à 703 m : si les faciès détritiques

I^ série calcaire de 703 à 1 200 m : aucun élément de datation

directe n'a pu être obtenu, toutefois, les faciès rencontrés,

Les faciès fins du sommet de la série représenteraient la base du

Rapport BRGM R 35312 LRO 43 92

3. DEFINITION ET CARACTERISTIQUES DE L'AQUIFERE CAPTE

L'aquifère capté par le forage de la Source Antigone est celui du

3.1. CARACTERISTIQUES ET LIMITES DE L'AQUIFERE DANS LE SECTEUR

La zone nord d'alimentation directe de la nappe qui se situe sur

Au centre et sous l'agglomération de Montpellier l'aquifère est

Au Sud, la structure anticlinale faillée du Massif de la

Rapport BRGM R 35312 LRO 43 92

productivité des ouvrages est généralement élevée et reflète

3.2. CARACTERISTIQUES HYDRAULIQUES DE L'AQUIFERE

3.2.1. La pente de la nappe confirme l'écoulement Nord- Sud depuis les