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ANNEE UNIVERSITAIRE 2023 – 2024 COURS DE : CHIMIE GENERALE - MINERALE

REPUBLIQUE DE GUINEE

TRAVAIL – JUSTICE - SOLIDARITE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR DE LA RECHERCHE


SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

INSTITUT SUPERIEUR DES MINES ET GEOLOGIE DE BOKE

NIVEAU : Licence 1
COURS PREPARE PAR :
Mr : MARA David
Diplômé en Chimie
Université Abdel Malek Essaadi
ROYAUME DU MAROC
TEL : 621 88 66 20
Nom et Prénoms de l’étudiant(e) : ………………………………………………………………….

ANNEE UNIVERSITAIRE 2023 - 2024………………

« Un expert est une personne qui a commis toutes les erreurs possibles dans un domaine
très restreint. » Niels Bohr

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Mr MARA David Diplômé En CHIMIE Université Abdel Mallek Essaadi (ROYAUME DU MAROC)
E-mail : david.mara@ismgb.com Tél : 621 88 66 20
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Avant-propos

Ce support contient les bases du cours de Chimie générale - minérale, la publication de ce cours trouve sa
motivation profonde dans mon souci constant de participer à la résolution des difficultés rencontrées par les
étudiants de la Licence I des facultés de sciences et des écoles d’ingénieures.
Le présent travail n’est ainsi pour moi qu’une occasion de prendre part et à ma façon au débat scientifique
universitaire d’une part et de l’autre à la formation des étudiants.
Cependant, dans ma volonté de faire cette modeste contribution, je n’ai nullement eu, pas un seul instant, la
moindre prétention de réaliser un travail de savant.
Les éventuelles erreurs ou imprécisions que l’on pourra trouver sont exclusivement de mon fait et, d’avance,
je remercie les lecteurs qui voudront bien me les signaler ; ils contribueront ainsi à l’amélioration de cet outil
de travail qui a pour fonction d’aider les étudiants le mieux possible.
Il reste ainsi ouvert à toutes les critiques, remarques et suggestions qui seront sans nul doute prises en compte
dans les prochaines éditions.
C’est le lieu pour moi de remercier mes parents pour leur soutien durant mes études et le gouvernement
guinéen pour le grand soutien financier durant mes cinq années passées au Royaume du MAROC.
En fin, je dédie ce support à tous les amis de la promotion 2001 au Baccalauréat Sciences mathématiques du
Lycée Ernest Che Guevara de Kissidougou.
QUE LE TOUT PUISSANT SOIT LOUÉ POUR LA FORCE QU’IL ME DONNE POUR
FAIRE MIEUX.

L’auteur

Mr MARA David

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Table des matières
TITRES PAGES

PLAN DE COURS 4

INTRODUCTION 8

HISTORIQUE ET ÉVOLUTION DE LA CHIMIE 10

ATOMISTIQUE (STRUCTURE DE LA MATIERE) 15

GENERALITE SUR LA CLASSIFICATION PERIODIQUE 39

STRUCTURE ELECTRONIQUE DES MOLECULES 45

CINETIQUE ET CATALYSE 47

THERMODYNAMIQUE CHIMIQUE 49

EQUILIBRE CHIMIQUE 56

LES SOLUTIONS 57

LES MINERAUX ET LES ROCHES 67

TD 72

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PLAN DE COURS
I-Renseignements
Départements: Géologie – Mines – T M – E.S.I
Programme de Licence : Génie Géologique – Minier – Métallurgique -Environnement.
Année Universitaire : 2023 - 2024
Semestre : 1
Titre de l’Unité d’Enseignement (UE) : Chimie Générale-Minérale
Code UE : …………………….
Nombre de crédits : Six (6)
Volume horaire prévu dans le programme : Total de 150 h
Durée du cours prévue dans le programme : 15 semaines
Méthode d’enseignement : Présentiel
Titulaire du cours : Mr MARA David, Assistant
Disponibilité : (voir emploi de temps)
Contact : 00 224 621 88 66 20
E-mail : david.mara@ismgb.com
BP : 84 Boké

II- Descriptif du cours

Le cours de Chimie générale et minérale est obligatoire dans le programme de Licence en génie :
Géologique-Minier- Métallurgique et Environnemental.
Il se rapporte au bloc 1 du programme des Sciences fondamentales ; il traite les notions suivantes :
Les fondements en chimie, la structure de l'atome, les molécules, la structure des substances minérales,
les caractéristiques et propriétés des solutions, de la cinétique et la catalyse, les équilibres chimiques ; les
équilibres acido-basiques, les équilibres d'oxydoréduction, les solutions, et des minéraux - roches.
Objectifs du cours :
1. Objectif général : Le cours de Chimie générale – minérale vise à donner aux étudiants des
connaissances sur les notions fondamentales de la chimie générale, minérale et des processus de
formation et d’évolution des minéraux.
2. Objectifs spécifiques / compétences :

Au terme de ce cours, l’étudiant doit être capable de :

C1- Connaître les grandes étapes de l’évolution de la chimie.


C2- Décrire la constitution de la matière à travers l’identification de ses composants : Nucléides ;

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C3- Résumer les différentes étapes de la conception du modèle quantique de l’atome.


C4- Maîtriser les règles de remplissage (Klechkowski, Pauli, Hund) pour écrire la configuration
électronique ; situer la position des éléments dans le tableau périodique ;
C5- D’utiliser les règles de remplissage électronique pour localiser la position d’un élément chimique dans
une classification périodique.
C6- Décrire quelques propriétés chimiques selon la position dans la classification ;
C7- Catégoriser les liaisons chimiques : Liaison ionique, liaison covalente (polaire, semi-polaire) ;
C8- Dessiner le diagramme de Lewis en décrivant les électrons de valence ;
C9- Établir les vecteurs du moment dipolaire en se basant sur l’hybridation et la géométrie déduites des
règles VSEPR de Gillespie ;
C10- Distinguer les différents types de réactions à travers l’étude de leurs vitesses et les facteurs influençant
leur déroulement dans le temps ;
C11- Établir les lois de vitesse sous leurs formes différentielles et intégrées pour les réactions d’ordre 0,1
et 2 ;
C12- Connaître les notions de base de la thermodynamique : variables d’état (P, V, T), fonctions d’état (U,
H, S, G) et les différentes transformations réversibles et irréversibles ;
C13- D’énoncer le 1er et 2d principe de la thermodynamique ;
C14- De définir un acide et une base et de différencier entre les différents milieux à caractère acido-basique
: un acide, une base, un milieu tampon, un électrolyte faible et fort ;
C15- Écrire les réactions de dissociation des acides et des bases ;
C16- Déduire le couple acide-base pour les électrolytes à caractère faible ainsi que la constante d’équilibre ;
C17- Maîtriser les différentes expressions permettant de calculer le pH des solutions ;
C18- Faire la différence entre les minéraux et les roches.
NOTIONS PRINCIPALES : atomes, molécules, ions, mole, quantité de matière, radioactivité, spectre de
raie, tableau périodique, cinétique, catalyse, équilibre chimique, énergie interne, enthalpie, entropie, minéral,
roche, cristal, acides, bases, oxydoréduction, dissolution-précipitation.

3. III-Méthodes et moyens d’enseignement


III-1 Méthodes d’enseignement

Cours magistral (Conférence) : Enseignement des notions théoriques par le responsable du cours, échanges
avec les étudiants.es, exercices d’application (45 heures) ;
Travaux dirigés et pratiques (TD et TP) : Mise en application des leçons théoriques dispensées pour une
meilleure compréhension du cours (35 heures)
Travail personnel de l’Étudiant (TPE) : Travaux personnels effectués par les étudiants.es en groupe.
L’enseignant donnera des orientations aux étudiants.es pour TPE qui seront sous forme de devoirs, des
exposés et de recherche documentaires (70 heures).

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III-2 Moyens d’enseignement


Support du cours, vidéo projecteur(Diapo), film documentaire …
IV-Modalités d’évaluation

Pendant le déroulement du cours, des évaluations diagnostiques, formatives et sommatives seront


organisées.
Contenus Éléments d’évaluation Échéance Pondérations
C2 Évaluation sommative 1 (écrite) 35 % 30 %
Évaluation sommative 2 (Devoir 70 % 30 %
de groupe)
C2 – C13 Évaluation sommative 3 (Finale) 100 % 40 %
V-Calendrier de déroulement du cours

Objectifs
Séances Date Contenu du cours spécifiques / Évaluation
Compétences
1 Plan de cours
Semaine
1 Historique et Évolution de la
2 C1
chimie
Semaine
3 Atome C2
2
Radioactivité et Réaction
Semaine
4 nucléaire ; loi de décroissance C2
3
radioactive
5 Datation au Carbone 14 C2
Semaine
6 4 Équivalence Masse – Énergie C2 SOMMATIVE 1

Semaine Spectre d’émission de l’atome


7 C3
5 d’hydrogène

8 Les ions hydrogenoides C3


Semaine
6 Configuration électronique des
9 C4 ; C5
atomes et ions.

Semaine Classification périodique des


10 C4 ; C5
7-8 éléments.

Caractéristiques des différents


11 C5 ; C6 SOMMATIVE 2
Semaine atomes E.I – A.E – E N.
9 Structure électronique des
12 C7 ; C8 ; C9
molécules.

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Prévision de la géométrie des
molécules et des ions par la
méthode VSEPR
C10 ; C11
13 Cinétique et Catalyse.
Semaine
10 Équilibre chimique.
14 C12 ; C13
Thermodynamique chimique.
Semaine C14 ; C15 ; C16
15 Les solutions
11 -12 . C17
Semaine
16 Les minéraux et les Roches C18
13
Semaine
17 SOMMATIVE
14

18 Affichage des notes


Semaine
15 Dépôt des notes au
19
Département

4. Bibliographie :
1- L’essentiel de chimie générale « collection PCEM » (Laurent Salles.)
2- Précis de Chimie, cours et Exercices résolus. Bréal (J.Mesplede ; J.L.Queyrel.)
4- chimie générale, PCEM Ch-Bellec
5-Thermodynamique et équilibre chimique Pons et robineau
6-Usuel de chimie générale et Minérale M.Bernard et F.Busnot Edition Dunod
7-Atomistique et Liaisons chimiques cours et exercices corrigés J. Lebreton
8- www.chimienet.com
9- Moteur de Recherche : www.google.fr
10- Cours de Chimie générale : Université Catholique de Louvain (D. Peeters ; E sonveaux).
11- prepa%20cours/site-164-a197c2ce05b1ed7befc499742934b791-344925823.pdf
12- prepa%20cours/33Presque_tout_radioactivite.pdf
13- atome_cortege_electronique_exercices.pdf
14- eq-chim_poly-prof.pdf
15- Exercices et problèmes Licence • PCEM 1 • PH1 Chimie générale (Élisabeth Bardez) édition Dunod

16- Les cours de Paul Arnaud Exercices résolus de Chimie physique 3e édition.

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PREMIÈRE PARTIE : INTRODUCTION


Le monde est matériel et il existe indépendamment de la conscience de l’homme. Le propre de la matière et
des constituants ultimes est le mouvement dont les formes sont variées et transformables les unes dans les
autres par exemple, le mouvement mécanique peut se transformer en mouvement thermique, celui-ci en
mouvement chimique, et ce dernier en mouvement électrique, etc.
Quelles que soient ces transformations, la loi de l’indestructibilité de la matière et de son mouvement reste
toujours vérifiée. Elle s’applique à toutes les espèces de matière et à toutes les formes de mouvement. L’étude
des différentes formes de mouvement fait l’objet des différentes sciences : la physique, la chimie, la biologie,
etc.
Si l’étude de la matière et de ses relations avec un certain nombre de phénomènes : lumière, électricité,
chaleur, énergie, mécanique, etc.… est la physique proprement dite : celle de la matière, de sa constitution
et de ses transformations relève de la chimie. La séparation des deux sciences est assez artificielle.
En gros, il est admis que la fusion du soufre, la solidification de l’eau ou sa vaporisation, l’émission de
lumière par un corps chaud sont des phénomènes physiques parce que la nature du corps mis en jeu n’a pas
changé ; tandis que la combustion du soufre qui donne naissance à un gaz piquant, l’électrolyse de l’eau qui
donne deux gaz de propriétés différentes sont des phénomènes chimiques. Il est parfois difficile de fixer une
limite précise entre physique et chimie puisque l’étude de la constitution de la matière (notions précises
d’atomes et de molécules, leurs structures) et l’étude des relations des méthodes de la physique aux vues
cinétique et quantitative de la physique aux phénomènes chimique.
On doit donc attacher une importance particulière à l’étude systématique des interactions des phénomènes
chimiques et des phénomènes physiques qui les provoquent ou qui en résultent. Prise dans son ensemble,
cette étude s’appelle la chimie physique ; réduite à l’essentiel, c'est-à-dire à l’ensemble des lois et principes
fondamentaux, indispensables à la compréhension et à l’étude systématique des phénomènes chimiques, elle
est enseignée sous le nom de chimie générale.
L’étude systématique des corps simples ou composés est généralement divisée en deux parties : celle des
combinaisons du carbone (autres que ses oxydes, ses carbures, les ligands organiques, des complexes),
particulièrement nombreuses et importantes constitue la chimie organique.
L’étude systématique des autres éléments et leurs combinaisons s’appellent la chimie minérale.
Actuellement, les concepts de chimie générale et de chimie minérale disparaissent de plus en plus pour céder
la place au terme plus générale de chimie inorganique.
La chimie inorganique n’est pas simplement l’étude des éléments et de leurs composés ; c’est aussi l’étude
de principes physiques. Par exemple, pour comprendre pourquoi certains composés sont solubles dans un
solvant donné et pourquoi d’autres ne le sont pas, nous appliquons les lois de la thermodynamique. Si nous
désirons proposer les détails d’un mécanisme réactionnel, nous devons
connaître la cinétique de la réaction. Le recouvrement entre la chimie physique et la chimie inorganique est
également important pour l’étude des structures moléculaires. À l’état solide, les méthodes de diffraction
des rayons X sont utilisées couramment pour obtenir des représentations de la disposition des atomes d’une
molécule ou d’un ion moléculaire. Pour interpréter le comportement des molécules en solution, nous utilisons
des techniques physiques comme la spectroscopie de résonance magnétique nucléaire (RMN) ; l’équivalence
ou la non-équivalence de noyaux particuliers à l’échelle de temps de la spectroscopie indique si une molécule

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est statique ou si elle subit un processus dynamique. La chimie inorganique trouve une large application dans
les matériaux de construction, les engrais, les préparations médicamenteuses, les combustions nucléaires et
fusées, etc.
De nos jours, l’étude de la chimie inorganique est impensable sans l’utilisation de la loi périodique de
D.I.Mendeleïev comme fondement de la classification d’une quantité immense de données expérimentales
accumulées des siècles durant. Seuls la loi de Mendeleïev et le système de Mendeleïev, lien en un tableau
unique des frais disparates.
Le système périodique n’est pas seulement l’expression la plus fructueuse de la classification et de la mise
en ordre d’immenses informations en chimie, c’est aussi le moyen idéal d’éclaircissement de toute une série
de questions clés de la chimie des éléments.
Par exemple, comment expliquer la grande capacité réactionnelle du sodium ? Pourquoi la densité du fer est
supérieure à celle de l’aluminium ? Pourquoi le Néon est un gaz noble ? Ces propriétés et beaucoup d’autres
peuvent être systématisées et prédites sur la base de certaines régularités découvertes avec l’examen judicieux
du système périodique, qui, cependant, ne doit pas être vu comme un guide infaillible dans l’étude des
propriétés des éléments.
Il comporte des anomalies qui montrent souvent que la nature est capricieuse.
Tableau I : QUELQUES TYPES D’ÉNERGIES

Ressources énergétiques associées à


Formes d’énergies Description
cette forme d’énergie

ÉNERGIE Énergie contenue dans les liens Pétrole, charbon, gaz naturel
chimiques entre les atomes des (combustibles fossiles)
CHIMIQUE molécules d’une substance Biogaz (biomasse)
Énergie contenue dans les objets en Mouvement des eaux (énergie
ÉNERGIE raison de leur mouvement, de leur hydraulique)
MÉCANIQUE position ou de leur déformation Mouvement des masses d’air (énergie
éolienne)
ÉNERGIE Énergie transportée par une onde
électromagnétique Soleil (énergie solaire)
RAYONNANTE
ÉNERGIE Énergie contenue dans une
Chaleur interne de la Terre (énergie
substance en raison de l’agitation
THERMIQUE géothermique)
de ses particules
Énergie contenue dans le noyau des
ÉNERGIE
atomes en raison des liaisons entre Uranium (énergie nucléaire)
NUCLÉAIRE les protons et les neutrons

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HISTORIQUE ET ÉVOLUTION DE LA CHIMIE


Période de la préhistoire :
De l'antiquité jusqu'au IVe siècle apr. J.-C.
Notre culture actuelle s'est développée à partir des civilisations antiques du bassin méditerranéen. Les
égyptiens, les Babyloniens, les perses, les Grecs et les Romains ont établi les bases sur lesquelles s'est
édifiée la science européenne. Les principaux écrits fournissant des renseignements sur les connaissances
de l'époque sont:
- LePapyrus d'Ebers (1600 av. J.-C.) et le Papyrus de Brugsch (fin du XIVe siècle av. J.-C.) qui nous
livrent les connaissances des Égyptiens en pharmacie et en médecine.
- l'Ancien Testament : connaissances des juifs en sciences physiques.
- l'Illiade et l'Odyssée d'Homère (Xème siècle av. J.-C.) : connaissances des Grecs et des Romains.
- "Historia naturalis" en 37 volumes de Gaius Plinius Secundus dit Pline l'Ancien (23-79 apr. J.-C.).
- "Materia medica" de Dioscuride ou Dioscoride (40-90 apr. J.-C.).
- Les écrits de Galien de Pergame (fin du IIe siècle apr. J.-C.).
L'extraction des métaux à partir des minerais naturels et leur affinage constitue la première étape d'une
civilisation supérieure (or, argent, cuivre, étain, plomb, mercure, fer). De même pour les alliages :
- cuivre-étain : déjà connu en Égypte 3000 ans av. J.-C. qui entraîna en Occident l'avènement de l'âge du
bronze succédant à l'âge de la pierre.
- cuivre-zinc : le laiton ; le zinc en tant que métal libre n'est connu que fort tard (XVIe siècle apr. J.-C.).
À côté des métaux, le soufre et le carbone ont été les seuls éléments connus en tant que tels durant
l'Antiquité et le Moyen-Age.
La poterie a été la plus ancienne industrie exercée : les Chinois fabriquent la porcelaine de 3000 ans av.
J.-C.
La préparation du verre est connue très tôt par les Chinois et les Égyptiens (XVe siècle av. J.-C.).
La teinturerie est aussi une industrie très ancienne : garance, indigo, tournesol, pastel constituent les
colorants organiques, mais on emploie aussi des colorants minéraux : céruse (sel de plomb), minium
(oxyde de plomb), lazulite (silicate d'aluminium et de sodium), smalt ( silicate de cobalt), vert-de-gris
(carbonate de cuivre), ocre de fer, cinabre (sulfure de mercure), orpiment et réalgar ( sulfures d'arsenic).
La stibine (sulfure d'antimoine) était le fard des Égyptiennes.
Les onguents et huiles parfumées étaient extraits des graisses végétales et animales ; on connaissait
l'amidon, mais pas le savon (introduit par les Gaulois et les germains chez les Romains). La fabrication du
vin à partir du jus de raisin est très ancienne ainsi que celle du vinaigre. Le brassage de la bière un peu plus
récent remonte cependant à plusieurs millénaires. Les médicaments de l'époque étaient essentiellement des
substances végétales et animales, mais les Égyptiens utilisaient déjà des préparations
chimiques : carbonate de sodium, salpêtre, alun …ils étaient d'ailleurs si nombreux que Pline se refuse à
les mentionner tous.
Plus tard, les préparations galéniques (du nom du médecin gréco-romain Galien, déjà cité) prirent une
importance particulière.
Période de l'Alchimie:
Elle s'étend du IVe siècle environ jusqu'au début du XVIe siècle, donc en gros pendant tout le
Moyen-âge et le Moyen-Age tardif. Elle a son origine en Égypte dans la zone d'influence hellénistique puis
elle se propage à l'Espagne et à l'Italie par les conquérants arabes avec une large extension à l'Occident
chrétien au début du XIIIe siècle.
- Son objet : C'est une science occulte qui en se fondant sur un symbolisme minéral et
planétaire issu d'une tradition ésotérique, cherche à établir des correspondances entre le monde matériel
et le monde spirituel. Selon la théorie d'Empédocle (Xème siècle) aux quatre planètes du ciel correspondent
les quatre éléments : feu, air, eau, terre ; les deux forces de base, l'amour ("philia") et la haine ("neikos") les

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unissent et les désunissent tour à tour.


- Buts poursuivis:
* Fabrication de l'or" (chrysopoiia): il s'agit essentiellement d'obtenir de l'or ou de
l'argent à partir de métaux "vils" ; on recherche à cet effet la pierre philosophale, le grand Élixir, le
Magistère.
* On recherche aussi la panacée, censée être un remède universel et conférer la vie
éternelle.
- Les grands noms de l'époque:
* Zosime de Panopolis, premier véritable écrivain de l'Alchimie ; il appelle pour
la première fois "Chemeia" (ou chimie) l'art divin de l'ennoblissement des métaux créé par les prêtres
égyptiens.
* Djabir Ibn Hajjan (nom latin Geber) 721-815 qui passe pour être le fondateur
de l'Alchimie arabe ; en réalité, si l'homme a existé, les travaux qu'on lui attribue et les écrits les relatant
semblent avoir été le fait de nombreuses personnes au cours des siècles ultérieurs qui se sont dissimulés
derrière son nom.
* Ibn Sina (nom latin Avicenne) 980-1037 : originaire du Turkestan, il se montre
un adversaire résolu de l'Alchimie et rédige le grand "canon de la médecine" œuvre qui a dominé tout le
Moyen Âge.
* Ibn Roschd appelé Averrhoès (ou Averroès)1126-1198 : originaire de Cordoue
en Espagne. Par ses "commentaires sur Aristote" il a longtemps joui d'un grand prestige.
* Albert le grand 1193-1280 en Allemagne ; fut un personnage influent au XIIIe
siècle avec son élève Thomas d'Aquin (1225-1274).
* Roger Bacon 1210-1292 en Angleterre.
* Vincent de Beauvais 1190-1254 en France.
* Arnaud de Villeneuve 1238-1311 en Espagne.
Période de l'iatrochimie:
Beaucoup plus courte que la précédente, elle s'étend du milieu du XVIe siècle jusqu'au milieu
du XVIIe siècle. Dans cette période ont lieu l'invention de l'imprimerie (vers 1450), la découverte de
l'Amérique (1492) la Renaissance et la Réforme, qui facilitent la diffusion des œuvres et élargissent les
horizons extérieurs et intérieurs de l'homme. La chimie se fait plus "technique".
- Son objet : mettre la chimie au service de la médecine.
- Ses buts : Interpréter les phénomènes vitaux par la chimie ; utiliser des "arcanes"
(médicaments) qui sont des substances chimiques très diverses et en particulier des sels métalliques
Pour lutter contre les maladies.
- Les grands noms de l'époque:
* Paracelse 1494-1541 de son vrai nom Philippus Auréolus Théophrastus
Bombast von Hohenheim est un homme remarquable, véritable fondateur de l'iatrochimie et de la chimie
pharmaceutique qui se développe ensuite ; il montre qu'un composé peut être un poison ou un médicament
en fonction des doses administrées et il enrichit l'arsenal pharmaceutique de composés arsenicaux ainsi que
des sels de cuivre, de plomb, d'argent, d'antimoine. Il donne le nom d'alcool à ce qui était appelé "esprit de
vin" et l'utilise comme médicament. Il reconnait l'empoisonnement par le plomb et fonde la toxicologie
scientifique.
Il reste néanmoins prisonnier des conceptions médiévales et les quatre éléments empédocléens jouent
encore un rôle pour lui.
* Van Helmont Jean-Baptiste 1577-1644 né à Bruxelles, le véritable créateur de
la chimie des gaz.
* Agricola Georges 1494-1555 de son vrai nom Bauer a beaucoup travaillé sur

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les minerais (traitements, préparation des métaux lourds, obtention et purification du soufre...).
* Glauber Jean-Rodolphe 1604-1670 né à Karlstadt, véritable fondateur de
l'industrie chimique (minérale et organique).
L'iatrochimie disparaît avant d'avoir atteint ses buts ; les connaissances de l'époque sont trop sommaires et
fragmentaires pour pouvoir interpréter des phénomènes aussi complexes que le fonctionnement des
organismes vivants.
Des savants comme Léonard de Vinci 1452-1519, des philosophes comme Jean-louis Vivès 1492-1540
émettent avec insistance l'idée d'une recherche inductive, d'un empirisme expérimental ; l'expérience doit
être le pivot de toute recherche, le raisonnement doit partir de l'observation de l'expérience et doit remonter
aux causes des phénomènes observés.
Les prémisses de la chimie moderne:
Dès le milieu du XVIIe siècle, sous l'impulsion de l'allemand Jungius et de l'anglais Boyle, la chimie
devient l'étude des propriétés des substances et de leur transformation réciproque, mais l'étude reste
qualitative. Becher et Stahl fondent la théorie du phlogiston (ou phlogistique)- du grec phlogistos
"inflammable"-: c'est un fluide supposé contenu dans les corps combustibles et qui s'échappe avec la
flamme.
Cette théorie s'effondre lorsque le physicien Antoine Laurent Lavoisier (1743-1794) développe sa théorie
de l'oxydation (1777-1789) après que Scheele (1771) et Priestley (1774) aient découvert l'oxygène.
C'est à Lavoisier que l'on doit également l'approche quantitative de la chimie, à Richter la notion de
stœchiométrie, à Dalton la théorie atomique, à Wöhler la synthèse de l'urée qui ouvre la voie à
la chimie organique de synthèse, à Bunsen le développement de la chimie physique en
Allemagne.
Les laboratoires de recherche se diversifient et s'influencent mutuellement par leurs progrès. Les
recherches progressent de plus en plus rapidement avec des résultats parfois spectaculaires...jusqu'à nos
jours.
L'importance de la chimie
Il réside dans les multiples utilisations qu'il a actuellement. Il est utilisé dans des domaines aussi importants
que la nourriture ou les médicaments.
La chimie est définie comme la science expérimentale qui étudie les propriétés des substances et les formes
élémentaires de la matière. De la même manière, il étudie l'énergie et les interactions entre celle-ci et la
matière.
Parce que tout est composé de matière, la chimie est l'une des branches les plus importantes de la science.
Même les êtres vivants sont composés d'éléments chimiques qui interagissent les uns avec les autres. Cette
science nous permet de comprendre les relations entre les êtres vivants et le monde qui les entoure.
À l'heure actuelle, la chimie s'est spécialisée dans diverses branches liées à différents domaines de la
connaissance. Par exemple, la biologie, la physique et la médecine, entre autres.
1- Chimie et médecine
La plupart des médicaments sont fabriqués à partir de matières organiques, raison pour laquelle la médecine,
considérée comme une zone d'étude, est étroitement liée à la chimie organique.
Les antibiotiques, les médicaments contre le cancer, les analgésiques et l'anesthésie font partie des
médicaments à base de matière organique.

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2- Chimie et alimentation
Les aliments sont en carbone, objet d'étude de la chimie organique. Les glucides sont l'exemple le plus
évident de la composition chimique des aliments.
Le terme lui-même suggère le carbone et l’hydrogène (en effet, les glucides sont composés d’une molécule
de carbone, l’un d’hydrogène, plus une molécule d’oxygène - CHO) ; les protéines (NH2-CH-COOH) et les
graisses (CH-COO-CH) contiennent également du carbone, même les vitamines sont des matières
organiques.
Grâce à la chimie, vous pouvez étudier la quantité de glucides, de protéines, de graisses et de vitamines dont
le corps humain a besoin dans différentes conditions. Par exemple, pendant la grossesse, la consommation
de vitamines (comme l'acide folique) est recommandée ; tandis que, si vous voulez tonifier le corps, un
régime riche en protéines est recommandé.
3- Agents chimiques et stérilisants
La plupart des agents stérilisants, tels que le phénol et le formaldéhyde, sont composés de carbone, un
élément étudié par la chimie organique (comme mentionné ci-dessus). Ces stérilisants à base de carbone sont
efficaces pour éliminer les bactéries et autres microbes.
4- Chimie et économie
De nombreux composés carbonés, tels que le diamant, le graphite et le pétrole, sont considérés comme très
utiles. Le diamant et le graphite sont du carbone pur sans aucun autre élément à l'intérieur et les deux ont une
grande variété d'utilisations et sont également très coûteux.
Pour sa part, le pétrole est l’une des ressources les plus précieuses au monde et, du point de vue économique,
il est l’une des plus influentes. Cela peut être transformé par divers processus chimiques pour donner
naissance à d’autres ressources dont les êtres humains pourraient avoir besoin, comme l’essence, les pneus,
etc.
En ce sens, la chimie est très utile dans l’industrie pétrolière, car grâce à cette science, des processus peuvent
être développés pour transformer le pétrole et tirer le meilleur parti de cette ressource.
5- Chimie et agriculture
Les engrais sont des produits chimiques organiques ou inorganiques qui sont ajoutés au sol pour leur fournir
les nutriments nécessaires pour les rendre productifs.
Certaines études réalisées dans le domaine de l'agriculture montrent que l'utilisation d'engrais commerciaux
peut augmenter la production agricole jusqu'à 60%. C’est pourquoi l’agriculture dépend actuellement des
avancées scientifiques, principalement dans le domaine de la chimie, car elles permettent d’optimiser la
production.
Les engrais, organiques et inorganiques, maximisent la production agricole s'ils sont utilisés dans les bonnes
quantités. Cependant, les produits biologiques ont une concentration plus élevée de produits chimiques
nécessaires à la croissance des plantes.
6- Chimie et biologie
La biologie coïncide avec la chimie dans l'étude des structures au niveau moléculaire. De même, les principes
de la chimie sont utiles en biologie cellulaire, car les cellules sont composées de substances chimiques.
Dans le même temps, de multiples processus chimiques interviennent dans un organisme, tel que la digestion,
la respiration, la photosynthèse chez les plantes, entre autres.

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En ce sens, pour comprendre la biologie, il faut comprendre les bases de la chimie, de même que pour
comprendre la chimie, il faut connaître la biologie.
À partir de l'interaction entre la biologie et la chimie, diverses interdisciplines apparaissent, parmi lesquelles
se distinguent l'écologie chimique, la biochimie et la biotechnologie.
7- L'écologie chimique
L'écologie chimique est un domaine de recherche interdisciplinaire entre la chimie et la biologie qui étudie
les mécanismes chimiques qui contrôlent les interactions entre les êtres vivants.
Tous les organismes utilisent des "signaux" chimiques pour transmettre des informations, appelées "langage
chimique", le système de communication le plus ancien. En ce sens, l'écologie chimique est chargée
d'identifier et de synthétiser les substances utilisées pour transmettre ces informations.
La collaboration entre la biologie et la chimie a commencé après le professeur Jean-Henri Fabre a découvert
que les papillons femelles de l'espèce ou de la nuit pyri Saturnia Pavon, attirés par les hommes quelle que
soit la distance.
À partir de 1930, des chimistes et des biologistes du Département de l'agriculture des États-Unis ont tenté
d'identifier les substances impliquées dans le processus d'attraction de divers papillons.
Des années plus tard, en 1959, Karlson et Lüscher ont créé le terme « phéromone » (du grec « pherein », le
transport et l'arabe « Horman » excitent) pour désigner des substances expulsées par un organisme et générer
un certain comportement ou de réaction d’un autre individu de la même espèce.
8- Biochimie
La biochimie est une branche de la science qui est chargée d'étudier les processus chimiques qui se produisent
dans un être vivant ou qui y sont liés. La biochimie cette science se concentre sur le niveau cellulaire, en
étudiant les processus qui se produisent dans les cellules et les molécules qui les produisent, tels que les
lipides, les glucides et les protéines.
9- Chimie et biotechnologie
En termes simples, la biotechnologie est une technologie basée sur la biologie. La biotechnologie est une
vaste discipline dans laquelle interagissent d'autres sciences telles que la chimie, la microbiologie, la
génétique, etc.
Le but de la biotechnologie est le développement de nouvelles technologies à travers l'étude des processus
biologiques et chimiques, des organismes et des cellules et de leurs composants. Les produits
biotechnologiques sont utiles dans divers domaines, notamment l'agriculture, l'industrie et la médecine. La
biotechnologie est divisée en trois domaines:
• biotechnologie rouge
• biotechnologie verte
• biotechnologie blanche
La biotechnologie rouge comprend les utilisations de cette science en relation avec la médecine, comme le
développement de vaccins et d’antibiotiques.
La biotechnologie verte fait référence à l’application de techniques biologiques dans les plantes pour en
améliorer certains aspects ; les cultures génétiquement modifiées (GM) sont un exemple de biotechnologie
verte.
Enfin, la biotechnologie blanche est la biotechnologie utilisée dans les processus industriels ; cette branche
propose l'utilisation de cellules et de substances organiques pour synthétiser et dégrader certains matériaux,
au lieu d'utiliser des produits pétrochimiques.

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10- Génie chimique


Le génie chimique est une branche de l'ingénierie chargée d'étudier la manière dont la matière première est
transformée pour créer des produits utiles et commercialisables.
Cette branche de l'ingénierie implique l'étude des propriétés de ces matériaux afin de comprendre quels
processus doivent être utilisés dans la transformation de chacun de ces matériaux et quelle serait la meilleure
façon de les utiliser.
Le génie chimique comprend également le contrôle des niveaux de pollution, la protection de
l'environnement et la conservation de l'énergie, et joue un rôle important dans le développement des énergies
renouvelables.
Il constitue une interdiscipline, car il est basé sur la physique, les mathématiques, les sciences biologiques,
l'économie et, bien sûr, la chimie.

DEUXIÈME PARTIE : ATOMISTIQUE (STRUCTURE DE LA MATIERE)


Notions fondamentales
Qu’est-ce que la Chimie ?

La chimie est une science qui a pour objet l'étude de la matière et de ses transformations.
Dans cette optique le chimiste effectue des expériences dans lesquelles il analyse les produits obtenus au
cours de réaction. Par ces expériences il découvre le comportement de la matière qu’il cherchera ensuite à
expliquer et à comprendre. Des résultats de ses expériences, le chimiste dégage des lois générales. L'analyse
de ces lois l'amène à formuler des hypothèses qui débouchent ainsi sur une théorie. La compréhension du
comportement de la matière permettra par la suite aux chimistes de prévoir si une réaction est possible ou
non ; quand elle est possible ; pourquoi elle est possible ; comment elle est possible. Un exemple de cette
démarche scientifique, que nous examinerons dans le cours.
Généralement on observe que la matière peut être fragmentée.
Exemple :
- une goutte d'encre colore 1 litre d'eau.
- un solide peut être finement broyé.
- un liquide peut être pulvérisé.
Conclusion : la matière est divisible, mais il y a une limite à la division. Cette limite est appelée atomes qui
découle du nom grec ATOMOS qui signifie indivisible.
C'est l'assemblage de ces atomes et molécules qui définissent la nature d'un échantillon de matière.
La composition d'un échantillon de matière désigne le type d'atomes en présence et les proportions relatives
de ces atomes.
Exemple : La molécule d'eau, H20, est constituée d'hydrogène et d'oxygène : composition qualitative.
La molécule d'eau comporte un atome d'oxygène et deux atomes d’hydrogène : composition quantitative.
La matière est caractérisée par des propriétés physiques et chimiques. La chaleur et la lumière sont, quant à
elles, des formes, non pas de matière, mais d'énergie.

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Tableau II : Exemple de composition qualitative et quantitative


Composés de composition qualitative. composition quantitative
Co(NO3)2.6H2O Co ; N ; O ; H 1 Co ; 2 N ; 12 O ; 12 H
NiSO4.6H2O Ni ; S ; O ; H 1 Ni ; 1 S ; 10 O ; 12 H
NaC2H3O2.3H2O Na ; C ; H ; O 1 Na ; 2 C ; 9 H ; 5 O
Al2O3 Al ; O 2 Al ; 3 O

Propriétés physiques ou changement physique


Un changement physique est une transformation qui ne change pas la nature d’une substance, il implique
simplement un changement dans son état, sa forme ou ses dimensions physiques.
Une transformation physique modifie la matière à l'échelle macroscopique (c'est-à-dire à l'œil nu). Voir les
différentes transformation physique
Fig 1 : les différentes transformations physique entre les 3 états de la matière

Propriétés chimiques ou changement chimique


Une propriété chimique est une caractéristique que présente un échantillon de matière et qui a pour
conséquence une modification de sa composition moléculaire suite à une réorganisation des atomes.
Un changement chimique, aussi appelé réaction chimique, opère à l'échelle microscopique, mais les effets
résultants sont souvent observables à l'échelle macroscopique.(voir les types de réaction chimique)
Fig 2 : les types de réactions chimique

On peut reconnaitre un changement chimique a certains indices :


. Formation d’un gaz

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. Formation d’un précipité
. Changement de couleur
. Production de l’énergie qui se forme de lumière et de chaleur.
La matière existe sous forme de corps purs et de mélanges. Les corps purs existent sous forme de corps
simples ou de corps composés.
Un corps simple : Est une forme chimique ne comportant qu'un élément chimique, par opposition aux
composés chimiques, infiniment plus nombreux et dans lesquels plusieurs éléments différents sont associés
de diverses manières.
Corps simple moléculaire : Comme dans le cas du dihydrogène (H2), du diazote (N2), du dioxygène
(O2), de l'ozone (O3).
Corps simples élémentaires : (Ag) argent, (Cu) cuivre, (He) hélium, (Ar) argon, etc.
Un corps pur composé : Est un corps pur constitué à partir d'atomes de natures différentes. Il peut être
sous la forme d'une molécule, d'un complexe, d'un sel ionique, etc.
Exemples : eau (H2O), chlorure de sodium (NaCl)
Les mélanges
Un mélange est une association de deux ou plusieurs corps simples ou composés, qui n'interagissent pas
chimiquement entre eux.
Un mélange, dont la composition et les propriétés sont identiques en tout point, est dit homogène. Si, dans
un mélange liquide, un des composants du mélange est minoritaire par rapport à l'autre, le mélange est appelé
solution. Le composant minoritaire (< 10 %) est appelé soluté et le composant majoritaire, solvant.
Exemple : En présence de 50 % de NaCl (sel de cuisine) et de 50 % d'eau, on considère qu'il s’agit d’un
mélange de sel et d'eau.
En présence de 5 % de NaCl et de 95 % d'eau, comme le mélange est limpide, on considère qu'il s'agit d'une
solution aqueuse de sel.
Les composants d'un mélange homogène peuvent être séparés par des processus chimiques : la distillation,
l'extraction, la chromatographie ...
Un mélange hétérogène est un mélange dont les propriétés ne sont pas identiques en tout point au sein de
celui-ci.
Exemple : Un mélange de sable et d'eau est hétérogène. Le sang est aussi un mélange hétérogène.
Les composants d'un mélange hétérogène peuvent être séparés par des processus physiques : la décantation,
la filtration, la centrifugation ...
TABLEAU III: CLASSIFICATION DE LA MATIERE
MATIERE

CORPS PURS MELANGES

ÉLÉMENTS HETEROGENE
COMPOSE HOMOGENE

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LA MOLE - LE NOMBRE D’AVOGADRO


La mole :
La mole est la quantité de matière contenant 6,02 1023 entités.
(entités = molécules, atomes, ions, subatomiques).
Les atomes, les molécules, les ions et les particules subatomiques sont des particules très petites, ce qui fait
qu’on en compte des milliards et des milliards.
Le nombre d'Avogadro :
La mole et le nombre d’Avogadro sont deux notions intimement liées.
Le nombre d’Avogadro, symbolisé NA, correspond au nombre de particules qui se trouvent dans une mole,
soit 6,022×1023 particules.
C’est au début du 20e siècle que le nombre d’Avogadro a été déterminé par un chimiste du nom de Jean
Perrin. À l’époque, la valeur de cette constante correspondait au nombre de particules que contient 1 g
d’hydrogène (H). Par souci de précision, cette méthode a été revue et la valeur utilisée de nos jours
correspond au nombre de particules dans un échantillon de 12 g de carbone 12.
Ainsi, dans plusieurs manuels de référence, on retrouve une définition plus précise du nombre
d’Avogadro : il correspond au nombre de particules qui se trouvent dans exactement 12 g de carbone 12.
Également, la mole correspond à la quantité de matière se trouvant dans 12 g de carbone 12.
Mathématiquement parlant, il y a plusieurs façons de représenter le nombre d’Avogadro :
NA=6,022×1023 /mol
NA=6,022×1023 particules/mol
Les unités sélectionnées dépendent du contexte dans lequel on se trouve.
Pour déterminer le nombre de moles à partir du nombre d’Avogadro et du nombre de particules, on peut
utiliser la formule suivante : N= n × NA où
n représente le nombre de moles (mol)
N représente le nombre de particules (atomes, molécules, ions, etc.)
NA représente le nombre d’Avogadro
EXEMPLES :
1- Combien y a-t-il d’atomes dans 2,0 mol de potassium (K) ?
n=2,0 mol; N=?
N=2,0 mol ×6,022×1023 atomes/molN≈1,2×1024 atomes
Il y a donc environ 1,2×1024 atomes dans 2,0 mol de potassium (K).
2- À combien de moles correspondent 1,807×1024 molécules d’alcool à désinfecter (C3H8O)?
N=1,807×1024 molécules ; n= ?
n=1,807×1024 molécules / 6,022×1023 molécules/moln≈3,000 mol
On affirme donc que 1,807×1024 molécules d’alcool à désinfecter correspondent à environ 3,000 mol.
3- À combien de moles correspondent 2,71×1022 atomes d’aluminium (Al) ?
N=2,71×1022 atomes ; n= ?
On affirme donc que 2,71×1022 atomes d’aluminium (Al) correspondent à environ 0,045 0 mol.

LA MASSE ATOMIQUE - LA MASSE MOLAIRE ATOMIQUE - LA MASSE MOLAIRE


MOLECULAIRE

La masse atomique correspond à la masse d’un atome. Cette masse peut se mesurer en grammes (g) ou en
unités de masse atomique (u).

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La masse atomique représente la masse de tous les neutrons et des protons constituant son noyau. La masse
des électrons n’est pas prise en compte, car les électrons sont environ 2 000 fois plus légers que les protons
et les neutrons. Leur masse a donc très peu d’influence sur la masse totale de l’atome.
La masse atomique peut se mesurer en grammes (g), mais les valeurs de masse obtenues sont très petites. On
privilégie donc l’unité de masse atomique (u) afin de faciliter les calculs. 1 u=1,66×10-24 g
Ex: Un atome de potassium a une masse atomique relative de 39,0 u. quelle est sa masse atomique en
grammes ?
Rep : À partir du facteur de conversion et des données présentes dans l’énoncé, on sait que :1 u=1,66×10-
24
g ; 39,0 u= ?
Par produit croisé, on obtient :
Ainsi, la masse atomique d’un atome de potassium K est environ 6,47×10-23 g.
NB : Afin de s’exprimer avec précision, on parle de masse atomique lorsque la masse de l’atome est en
grammes (g). Cependant, on parle de masse atomique relative quand on fait référence à une valeur
exprimée en unités de masse atomique (u).
La masse molaire atomique d’un élément correspond à la masse de 6,023×1023 atomes de cet élément. Il
s’agit de la masse atomique de l’élément indiquée dans le tableau périodique. Cette dernière est exprimée
en grammes.
La masse molaire moléculaire d’un élément correspond à la masse de 6,023×1023 molécules de cette
substance. Il s’agit de la somme des masses atomiques des éléments indiquées dans le tableau périodique.
Cette dernière est également exprimée en grammes.
Volume molaire :
- Le volume molaire (Vm) est le volume occupé par une mole de substance, il dépend de l’état de la substance
Vm=𝑉/𝑛 comme n = 𝑚/𝑀 or 𝑣/𝑚 est l’inverse de la masse volumique 𝜌 donc
Vm = M/𝜌
- cas des liquides : acide sulfurique H2SO4 Vm = 53,5 cm3/mol
- cas des Gaz : Une mole de gaz occupe un volume de :
Vm=22,414 l/mol, dans les Conditions Normales de Température et de Pression(CNTP)T=0 °C; P= 1atm.
Vm = 24,79 l / mol , les conditions standard de Température et de Pression (CSTP) T=25°C ; P = 1 bar

L’ATOME
ATOME DEFINITION ET EXPLICATIONS
La matière est formée à partir de grains élémentaires appelés les atomes
Un atome (du grec ατομος, atomos, " que l'on ne peut diviser ") est la plus petite partie d'un corps simple
pouvant se combiner chimiquement avec un autre.
Les atomes diffèrent par leurs structures et leurs masses, et sont eux-mêmes fragmentés en petites
particules : les électrons, les protons et les neutrons.
Sa taille caractéristique est de l'ordre du dixième de nanomètre (nm), soit 10-10 m.
La théorie atomiste, qui soutient l'idée d'une matière composée de "grains" indivisibles (contre l'idée d'une
matière indéfiniment sécable), est connue depuis l'antiquité, et fut en particulier défendue par Démocrite,
philosophe de la Grèce antique. Elle fut disputée jusqu'à la fin du XIXe siècle, mais n'est plus aujourd'hui
l'objet de la moindre controverse. C'est en particulier sur cette notion d'atome que reposent les sciences de
la matière modernes. L'atome n'est cependant plus considéré comme un grain de matière insécable, depuis
les expériences de physique nucléaire ayant mis à jour sa structure au début du XXe siècle.
En chimie, les atomes sont les éléments de base. Ils constituent la matière et forment les molécules en
partageant des électrons. Les atomes restent grosso modo indivisibles au cours d'une réaction chimique (en
acceptant les légères exceptions que constituent les échanges des électrons périphériques).

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e
Cependant, depuis le début du XX siècle, des expériences de physique nucléaire ont mis en évidence
l'existence d'une structure complexe pour le noyau atomique. Les constituants de l'atome que sont des
particules élémentaires.
Tableau IV : les caractéristiques de l'atome

Fig. 3 : DECOUVERTE DES DIFFERENTS ÉLÉMENTS DE L’ATOME

Fig. 4 : CONSTITUTION DE L’ATOME

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Le Noyau atomique
Dans le noyau atomique se trouvent rassemblés tous les protons et neutrons, il n’y a pas d’électron.
Proton et neutron sont des Nucléons.
Si on désigne par Z le nombre de proton ou numéro atomique et par N le nombre de neutrons, la somme Z+N
représente à peu près la masse totale de l’atome, puisque, l’atome, neutre, possède Z électrons, dans le nuage
électronique et que la masse totale des Z électrons est environs 1836 fois plus faibles que celle des
z protons. Toute la masse de l’atome est donc concentrée pratiquement, dans le noyau la somme A= Z+N est
appelée nombre de masse.
Représentation symbolique d’un atome
A
L’écriture conventionnelle d’un atome est : Z X
Tableau V: Détermination des éléments de l’atome
Nombre de Numéro Nombre de Nombre Nombre de
ÉLÉMENTS
masse atomique protons d’électrons Neutrons
A
ATOMES Z X A Z Z Z N=A - Z

CATIONS
Xn+
A Z Z Ne = Z - n N=A - Z
Perte
IONS d’électrons
ANIONS Yn-
Gain A Z Z Ne = Z + n N=A - Z
d’électrons

Tableau VI : Notion d’isotope – isotone – isobare –isomère

L’abondance naturelle isotopique. Xi est le pourcentage de l’Isotope i dans l’élément naturel.


La masse molaire atomique de l’élément M est donnée par la relation suivante :
M =  XiMi = X 1M 1 + X 2M 2 + ...
Les paramètres du noyau atomique :
Pour tous les noyaux, le rayon nucléaire est R =RoA1/3
Ou A est la masse atomique Ro= 2 fermis = 1,41.10-15 m
Volume nucléaire : on peut assimiler le noyau à une sphère dont le volume est :

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4 3 4 3
V= R  volume nucléaire est : V nucléaire = Ro A
3 3

m
Masse volumique : Par définition  = , or la masse d’un atome est donnée par la relation
v
A 3
m= , d’où :  = = 1,40.1020 ( g / m3 )
NA 4N A Ro3

q 3Ze
La charge volumique : par définition  = avec qnoy = +Ze − d’où  =
v 4Ro3. A
Radioactivité et Réaction nucléaire

La radioactivité, terme inventé vers 1898 par Pierre Curie, est un phénomène physique qui résulte de la
désintégration des noyaux et correspond à une émission d’énergie sous forme de rayonnements divers, les
rayonnements ainsi émis sont appelés, selon le cas, des rayons α, des rayons β ou des rayons γ, mais le terme
de rayonnement ou rayon ne doit pas être confondu avec celui de radiation électromagnétique telle que la
lumière visible. Seuls les rayons γ sont effectivement des radiations électromagnétiques, les autres
rayonnements correspondent à des émissions de particules de matière.
HISTORIQUE
La désintégration spontanée de certains noyaux fut découverte en 1896 par Henri Becquerel (1852–1908),
lors de ses travaux sur la phosphorescence : les matières phosphorescentes émettant de la lumière dans le
noir après exposition à la lumière. Il suppose que des sels d’uranium phosphorescents émettent aussi des
rayons X eux-mêmes mis en évidence l’année précédente par le physicien allemand Wilhelm Röntgen
(1845–1923). Mais un concours de circonstances l’amène à constater que non seulement il n’est pas
nécessaire d’exposer les sels au soleil pour qu’ils impressionnent une plaque photographique, mais que
même enfermé dans du papier noir, ils continuent à émettre aussi fortement. De plus ces « rayons » ne sont
pas des rayons X puisqu’ils sont déviés par un champ magnétique, ce qui prouve la présence de charges
électriques. Par ailleurs, tous les composés d'uranium impressionnaient la plaque, y compris les sels
d'uranium non phosphorescents et l'uranium métallique. Ce nouveau champ de recherche intéresse de
nombreux physiciens tels Marie Curie-Skłodowska (1867–1934), Pierre Curie (1859–1906), ou encore par
Ernest Rutherford (1871–1937), Niels Bohr (1885–1962) et d'autres encore. 2 Ils vont tous contribuer à
montrer que la radioactivité est nettement plus complexe que le rayonnement X, à savoir que :
- les sels uraniques émettent trois types de rayonnements distincts,
- d’autres noyaux que l’uranium sont également radioactifs,
- le phénomène est spontané parmi les éléments les plus lourds,
- que ces rayonnements sont dus à la désintégration de noyaux. Il faudra attendre les années 1934-1939 pour
qu’une nouvelle génération de physiciens européens réalise les premières expériences de radioactivité
provoquée. Ils parviennent ainsi à la fission de noyaux lourds en deux noyaux plus légers de masse
sensiblement équivalente alors qu’une fission spontanée de ce type se produit très rarement. Ils observent
ainsi un phénomène radioactif qui fait apparaître un nouveau type de rayonnement β. Ce sont ces dernières
expériences de fission nucléaire qui vont ouvrir la voie aux applications militaires (les bombes atomiques A)
puis aux exploitations énergétiques (les piles puis les réacteurs atomiques) avec toute la problématique du
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traitement des éléments issus de cette fission qui sont eux-mêmes radioactifs. Ceci explique l’intérêt que
présente aujourd’hui la recherche sur la maîtrise de l’énergie libérée par la fusion des noyaux, qui ne
produirait pas d’éléments radioactifs, et dont la seule application reste pour l’instant militaire (les bombes
H).
Les différentes émissions radioactivité
Les Émissions Radioactives.
Une source radioactive peut émettre :
- Des particules
- Un rayonnement γ.
- Les particules émises sont de trois types : les particules α, β+ et β-
Les Lois de conservation ou lois de Soddy : L’équation d’une réaction nucléaire vérifie les lois de
conservation de la charge électrique (Z) et du nombre de nucléons (A).
Toutes les réactions nucléaires vérifient les lois de conservation suivantes :
- Conservation de la charge électrique.
- Conservation du nombre total de nucléons.
- Conservation de la quantité de mouvement
Tableau VII : les équations de désintégration

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Tableau VIII : Propriétés des particules radioactives

Radioactivités Propriétés
Le type α ce sont plutôt les
Les particules α sont arrêtées par une feuille de papier ou une
noyaux lourds qui répondent à
petite couche d’air. Elles sont très peu pénétrantes, mais très
cette radioactivité. Ces noyaux se
ionisantes, c’est à dire dangereuses lorsqu’elles sont ingérées par
désintègrent en expulsant des
exemple.
noyaux d’Hélium,
Elles sont plus pénétrantes, mais moins ionisantes que les
Le type β- Ce sont les noyaux qui particules α.
ont trop de neutrons qui sont
Elles sont arrêtées par un écran de Plexiglas ou par une plaque
soumis à la radioactivité β - : Ces
d’aluminium de quelques centimètres.
noyaux se désintègrent en
émettant un électron, Elles pénètrent la peau sur une épaisseur de quelques millimètres.
Elles sont dangereuses pour la peau.
Le type β+ cette radioactivité est
caractéristique des noyaux ayant
Particules ont une durée de vie très courte, car lorsqu’elle
trop de protons, mais elle n’existe
rencontre un électron, les deux particules s’annihilent pour donner
que pour les noyaux artificiels.
un rayonnement γ. On utilise ces particules en médecine vu leur
Ces noyaux se désintègrent en
durée de vie.
émettant une particule chargée
+e, appelé positon
Désexcitation γ
À la suite d’une radioactivité α ou
β, le noyau fils produit est
souvent dans un état excité (Y*). Ces rayonnements γ sont très pénétrants, ils sont arrêtés par une
Il se désexcitera en une ou épaisseur de plomb d’une vingtaine de centimètres.
plusieurs étapes en émettant un
rayonnement électromagnétique
de très grande énergie : les
photons γ.

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Loi de décroissance radioactive

1)- Caractère aléatoire d’une désintégration radioactive.

- Un noyau instable est susceptible de revenir à l’état stable à tout moment.


- Le phénomène de désintégration est imprévisible. Pour un noyau instable donné, on ne peut prévoir la date de
sa désintégration.
- En revanche, on connaît la probabilité de désintégration de ce noyau par unité de temps.
- Le phénomène de désintégration est aléatoire.
- La probabilité qu’a un noyau radioactif de se désintégrer pendant une durée donnée est indépendante de son
âge.
- Elle ne dépend que du type de noyaux considéré.
- Un noyau de carbone 14 apparu, il y a mille ans et un autre formé, il y a 5 min ont exactement la même
probabilité de se désintégrer dans l’heure qui vient.
- Un noyau ne vieillit pas.
- Ce caractère aléatoire fait que pour un ensemble de noyaux instables identiques, on ne peut prévoir lesquels
seront désintégrés à une date donnée, mais on peut prévoir combien de noyaux seront désintégrés.
- On peut prévoir avec précision l’évolution statistique d’un grand nombre de noyaux radioactifs.
- C’est un phénomène sur lequel il est impossible d’agir. Il n’existe aucun facteur permettant de modifier les
caractéristiques de la désintégration d’un noyau radioactif.
2)- La constante radioactive.
- Chaque nucléide radioactif est caractérisé par une constante radioactive λ, qui est la probabilité de
désintégration d’un noyau par unité de temps.
- Elle s’exprime en s –1.
- La constante λ ne dépend que du nucléide. Elle est indépendante du temps, des conditions physiques et
chimiques.
- Pendant la durée Δt, la probabilité pour qu’un noyau se désintègre est λ.Δt
3)- Loi de décroissance radioactive.
- Considérons un échantillon contenant :
- N(t) noyaux radioactifs à la date t.
- A la date t + Δt très proche de t, le nombre de noyaux radioactifs a diminué.

- Lorsque Δt 0, l’expression (2) s’écrit :

- La solution de cette équation différentielle du premier ordre donne la loi de décroissance radioactive :
- N (t) = N 0 e - λ t
- N 0 représente le nombre de noyaux présent à la date t 0 = 0

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- N(t) représente le nombre de noyaux radioactifs présents à la date t
- λ est la constante radioactive s –1.
Énoncé : Loi de décroissance radioactive.
- Le nombre de noyaux radioactifs N (t) présents à la date t dans un échantillon est donné par la loi de
décroissance radioactive
- N (t) = N 0 e - λ t
- N 0 représente le nombre de noyaux radioactifs initialement présents.
4)- Demi-vie ou Période.
Définition :
- Pour un type de noyaux radioactifs, la demi-vie t½ est la durée au bout de laquelle la moitié des noyaux
radioactifs initialement présents dans l’échantillon se sont désintégrés
- Relation entre t½ et λ :
- Au temps t :
- N (t) = N 0 e - λ t
- Au temps t + t1/2 :
- N (t + t 1/2) = N 0 e - λ (t + t ½)
- En conséquence:

La demi-vie n’a qu’une valeur statistique. Elle indique qu’un noyau radioactif a une chance sur deux de
disparaître au bout d’une demi-vie.

6)- Activité d’un échantillon radioactif.


- L’activité A(t) d’un échantillon radioactif à la date t est le nombre de désintégrations par seconde de cet
échantillon.
- L’unité d’activité est le Becquerel Bq en hommage à Henri Becquerel. 1 Bq = 1 désintégration par seconde.
A (t) = A 0 e - λ t
- On utilise aussi le curie comme unité de radioactivité : 1 Ci = 3,7 x 10 10 Bq

La datation au carbone 14.

- Elle est fondée sur l’utilisation de la loi de décroissance radioactive de l’isotope , radioactif β-.

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- La demi-vie du carbone 14 est fixée de façon conventionnelle à t 1/2 = 5568 ± 30 ans


(Valeur admise en 1950).
- Le carbone 14 est présent dans l’atmosphère.
- Il est régénéré par une réaction nucléaire faisant intervenir des neutrons cosmiques et des noyaux d’azote 14 :
14 1 14 1
N + n C + H
7 0 6 1

- La proportion de carbone 14 par rapport au carbone 12 est de l’ordre de 10 –12.


- Il en est de même dans le dioxyde de carbone atmosphérique.
- On fait l’hypothèse que cette proportion est à peu près constante à l’échelle de quelques dizaines milliers
d’années.
- Tous les organismes vivants échangent du dioxyde de carbone avec l’atmosphère, soit directement, via la
photosynthèse, soit indirectement via l’alimentation. Les tissus fixent l’élément carbone.
- La proportion de carbone 14 par rapport au carbone 12 est la même que la proportion atmosphérique.
- A leur mort, les organismes cessent de fixer l’élément carbone et le carbone 14 n’est plus régénéré.
- La quantité de carbone 14 présent dans les tissus diminue alors selon la loi de décroissance radioactive.
- L’activité radioactive A0 d’un organisme vivant due au carbone 14 est égale à t 1/2 = 814 ± 4 Bq pour un
échantillon de 1 g.
- En mesurant à un instant t l’activité A (t) d’un échantillon organique mort, de masse connue, on peut
déterminer son âge :
- La quantité de carbone 14 restant dans un échantillon est encore mesurable jusqu’à 50 000 ans environ.

Dangers de la radioactivité :

Le rayonnement nucléaire est un rayonnement ionisant, il est assez énergétique pour arracher les électrons des
atomes, en effet quand une particule nucléaire à travers un rayonnement traverse une substance (la chair) elle
entre en collision avec des électrons et ionise ainsi les atomes qu’elles rencontrent. Elle détruit les molécules
organiques : tissus, ces effets sont :
- Effets pathologiques : lésions, production de cancers et leucémies
- Effet génétique : modification des gènes. De même, chaque rayonnement à ces caractéristiques :
- Rayonnements α : peu pénétrants stoppées par la peau, très dangereuses en cas d’ingestion
- Rayonnements β : plus pénétrants (1 cm dans la chair) stoppés par interaction avec les noyaux
- Rayonnements γ : très pénétrants ils traversent le corps humain tous ces rayonnements provoquent des
cancers

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Équivalence masse énergie


Relation d’Einstein en 1905, en élaborant la théorie de la relativité restreinte, Einstein postule que la masse est
une : des formes de l'énergie :
Un système au repos, de masse m possède une énergie de masse : E = m.c2
Conséquence : Si le système (au repos) échange de l'énergie avec le milieu extérieur (par rayonnement ou par
transfert thermique par exemple), sa variation d'énergie ΔE et sa variation de masse Δm sont liées par la relation
: ΔE = Δmc2
* Si Δm < 0 alors ΔE < 0, le système cède de l'énergie au milieu extérieur et sa masse diminue.
* Si Δm > 0 alors ΔE > 0, le système reçoit de l'énergie du milieu extérieur et sa masse augmente.
Unités :
A l'échelle atomique, l'unité joule et le kilogramme sont trop grands ; on utilise plutôt l'électron volt (eV) et U.m.a
(Unité de masse atomique) :
Énergie de liaison du noyau - Défaut de masse du noyau :
On a constaté en mesurant les masses que la masse du noyau atomique est inférieure à la somme des masses des
protons mp et des neutrons mn qui le constituent : mnoyau < Z.mp + (A-Z).mn
Fig 5 : Réaction de séparation du noyau

Cette différence est appelée défaut de masse Δm : Δm = Z.mp + (A - Z).mn - mnoyau ( Δm > 0 )
Énergie de liaison du noyau :
Définition : On appelle énergie de liaison d'un noyau, notée El, l'énergie que le milieu extérieur doit fournir à un
noyau au repos pour le dissocier en nucléons séparés au repos. Lorsque le noyau se dissocie, la masse augmente
de Δm et l'énergie de Δm.c2.
L'énergie de liaison d'un noyau a pour expression : El = Δm.c2
avec El : énergie de liaison du noyau (en J) à convertir en MeV
Δm: défaut de masse du noyau (en kg ou Uma)
Énergie de cohésion du noyau (𝑬′) : C’est l’énergie nécessaire à la destruction d’un noyau en ses constituants
(𝑁 + 𝑃) cette énergie est positive 𝐸 › 0 et on peut écrire : 𝐸′ = − E
Énergie de liaison par nucléon :
Définition : L'énergie de liaison par nucléon d'un noyau notée EA est le quotient de son énergie de liaison par le
nombre de ses nucléons. EA: énergie de liaison par nucléon (en MeV/nucléon)
EA = El / A avec
El: énergie de liaison du noyau (en MeV)
A : nombre de nucléons du noyau
Remarque : EA permet de comparer la stabilité des noyaux entre eux.
Plus l'énergie de liaison par nucléon est grande, plus le noyau est stable.
Fission et fusion nucléaires :
Réactions nucléaires provoquées :
Définition : Une réaction nucléaire est dite provoquée lorsqu'un noyau cible est frappé par un noyau projectile et
donne naissance à de nouveaux noyaux.
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Les lois de conservation de Soddy sont vérifiées.
Exemple : Expérience de Rutherford en 1919 : le bombardement de noyaux d'azote avec des particules α
provoque la formation de noyaux d'oxygène et de protons.
La fission nucléaire : réaction en chaîne
Définition : La fission est une réaction nucléaire provoquée au cours de laquelle un noyau lourd "fissile" donne
naissance à deux noyaux plus légers.
La fusion nucléaire :
Définition :
La fusion nucléaire est une réunion de deux noyaux légers pour former un noyau plus lourd.
Equation:
Fig 6: Réactions de fusion et de fission

L'énergie libérée au cours d'une fusion est considérable.


La fusion n'est possible que si les deux noyaux possèdent une grande énergie cinétique pour vaincre les forces de
répulsion électriques.
La fusion se produit naturellement dans les étoiles. Dans une bombe thermonucléaire
(Appelée bombe H), la fusion nucléaire est incontrôlée et explosive.
Elle est très intéressante pour produire de l’énergie, mais on ne la maîtrise pas suffisamment pour produire. Les
réactions de fusion produisent beaucoup plus d’énergie que les réactions de fission.
Spectre d’émission de l’atome d’hydrogène

Le spectre d’émission d’hydrogène est obtenu en appliquant une décharge électrique (ddp) au gaz d’hydrogène
dans un tube cathodique qui provoque l’excitation des atomes d’hydrogène. Le retour de ces atomes de l’état
excité à l’état fondamental, émet un rayonnement électromagnétique. Le rayonnement émis traverse un prisme
qui sélectionne les radiations monochromatiques (de même fréquence, même longueur d’onde). Le spectre
obtenu, sur la plaque photo, est un spectre constitué de raies très fines de couleurs variées séparées par de larges
espaces sombres. Ces spectres ont été découverts par LYMAN (UV), BALMER (Vis), PASCHEN, BRACKETT,
PFUND (IR). (voir figure)

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Fig 7 : les types de raies

La Théorie de Bohr :

N. Bohr a essayé d’expliquer l’origine des raies d’émission par un atome d’hydrogène excité.
Son modèle atomique, appelé depuis "l’atome de Bohr" suppose que l’électron de l’atome d’hydrogène d’écrit
des orbites circulaires de rayon bien défini autour du noyau. Sur ces orbites, l’atome est dans un état stationnaire,
c'est-à-dire qu’il n’absorbe ni n’émet d’énergie.
Les postulats de Bohr :
1èr Postulat : "l’électron décrit une orbite circulaire autour du noyau"
2èm Postulat : " Il existe des orbites bien déterminées sur lesquelles l’électron peut graviter sans perte d’énergie,
ces orbites sont telles que leur moment de rotation est un multiple de h/2π" avec ce postulat, Bohr introduit la
notion de quantification : M = mevr = nh.
3èm Postulat : "l’atome ne rayonne de l’énergie que lorsque l’électron change d’orbite".
On considère un électron qui d’écrit une orbite circulaire à vitesse V autour du rayon de
Charge + Ze.
Fig 8 : l’atome d’hydrogène

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Pour obtenir le rayon r des orbites permis, il suffit d’utiliser la relation de quantification et la condition d’équilibre
entre la force coulombienne exercée sur l’électron et la force centrifuge
h
meVr = n est la condition de quantification.
2
L’électron dans son mouvement autour du noyau est soumis à l’action de deux forces :
V2 ze 2
La force centrifuge : Fc = mΥ= m. et celle coulombienne : fc =
r 4 0 r 2

Pour maintenir l’électron dans son mouvement c'est-à-dire :


Ze 2
A l’équilibre : Fc = fc  meV2r = (1)
4 0

 0h2 2
En élevant la condition de quantification au carré on a : r = n (2)
me 2 Z
 oh2 n2
En posant : ao= on a : r = a0
me 2 Z
Où ao est le rayon de l’atome d’hydrogène de Bohr à l’état fondamental [ao = 0,53Å]
D’après le 3e postulat, lors du saut de l’électron d’une orbite d’énergie (E1) à une autre orbite d’énergie(E2) ;
l’atome émet ou absorbe de l’énergie de fréquence déterminée sous forme de quantum d’énergie h.
E = E2-E1 = h.
1
L’énergie totale du système (Proton +e-) est : ET = Ec +Ep avec Ec = mev 2 et fc dérive de l’énergie potentielle.
2
dEp Ze 2 Ze 2 Ze 2
Fc =  Ep = − or d’après (1)  meV =
2
soit : ET = - (3)
dr 40r 40r 80 r
Z 2e 2 me 1
En remplaçant r de (2) dans (3) on obtient : ET = - x (4)
802 r n 2
L’énergie ET dépend d’un nombre entier positif n, le nombre quantique principal, et ne peut prendre que quelques
valeurs particulières.
Application au spectre d’émission de l’atome d’hydrogène :
Z 2e 4 me 1 e4me
L’énergie totale trouvée : En = , en posant EH = - 2 2 on aura :
8 02 h 2 n 2 8 0 h
Z2
En = - E H , pour n = 1 on a : En = - 13,6 ev, c’est l’énergie minimale et de stabilité maximale.
n2

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Diagrammes énergétiques lors de l’émission et de l’absorption d’un photon

Spectre d’absorption :
Pour obtenir un spectre d’absorption, une lumière blanche, comportant toutes les longueurs d’onde du visible,
est envoyée sur les atomes à étudier (gaz).(voir figure)

Fig 9 : Spectre d’absorption

Absorption
Un électron est dans un état d’énergie, nommé ici E1. Si un photon lui apporte exactement l’énergie
correspondant à la différence d’énergie avec un état E2, alors le photon est absorbé par l’atome, et
l’électron effectue une transition . La transition ne peut se faire « qu’en un coup », c’est à dire qu’avec
un seul photon en même temps.(voir fig)

Fig 10 : L’absorption d’un photon

Spectre d’émission :
Le montage expérimental permettant d'établir un spectre d’émission est schématisé ci-dessous. Une circulation
forcée d’électrons dans le gaz étudié provoque des chocs avec les atomes. Les électrons de ces derniers passent
alors sur des états excités. Rapidement (typiquement ), ils vont se désexciter par émissions spontanées. Il
y a ainsi émission de photons correspondant aux diverses transitions possibles. Certaines longueurs d’onde
seront alors émises, ce qui constitue alors un spectre de raies brillantes.

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Fig 11 : Spectre d’émission

Emission
Quand un électron est dans un état excité, E2 dans notre exemple, il peut effectuer une transition vers un état de
plus basse énergie. Dans le cas d’une transition dite radiative, un photon est émis, emportant l’excédent
d’énergie, c’est-à-dire l’écart entre les deux états. Comme son nom l’indique, cette émission se
fait spontanément, sans intervention extérieure sur l’atome, de manière aléatoire. Le photon est également émis
selon une direction aléatoire.

Fig 12 : L’émission d’un photon

C mee4  1 1  1 mee4  1 1 
hn→m= hx =  2 − 2 
  n →m = =  2 − 2
n →m 8 0 h C  m
2 2
n  n →m 8 0 h C  m
2 2
n 

mee4
On pose RH = constante de Rydberg
8 02 h3C

Le succès de la Théorie de Bohr vient de la coïncidence entre les valeurs expérimentales de la constante de
Rydberg RH. L’énergie du niveau quantique principal n s’écrit :

RH 21,78.10−19 13,6
En = - hc.
2
= − 2
( J ) = − 2 (ev)
n n n
L’état fondamental correspond à n= 1, tous les autres états, bien que stationnaires dans la théorie de Bohr, sont
des états excités :

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 1 1 
E = En – Em =h C.Rh  − 
 m n2 
2

h C.RH 
1 1  C 1  1 1 
 2 − 2=h  = RH  2 − 2 
m n    m n 
1 R m2
- La plus petite longueur d’onde correspond pour n =   = H2 =  =
 m RH
- max Corresponds à m = n+1

Les transitions de l’atome : Représentation sur le diagramme énergétique

Un spectre est un faisceau de lumière renfermant plusieurs types de radiations monochromatiques appelées
raies. On appelle série de raie, l’ensemble des raies émises par un atome excité quand ces électrons font une
transition d’une couche supérieure sur une couche intérieure.

On distingue 5 séries de raies :

Lyman: n =1 (UV), Balmer; n =2 (VISIBLE), Paschen n = 3 (IR), Bracket: n = 4(IRL), Pfund: n = 5(IRL)

Fig 13: les Séries de raies

L’atome d’hydrogène : Les ions hydrogenoïdes


À la fin du 19e siècle, certains scientifiques imaginaires d’être capable de décrire ou de résoudre l’ensemble des
phénomènes physico-chimiques observés dans le cadre de certaines disciplines telles que la mécanique classique.
Cependant une nouvelle mécanique a été mise sur pied au début des années 1920 ; la mécanique quantique, sous
l’impulsion de Werner Heisenberg ; Erwin Schrödinger,
Louis de Broglie, et grâce aux travaux initiaux de Wolfgang Pauli, Albert Einstein, et
Marc Planck,
La mécanique quantique s’affirme comme l’outil permettant d’expliquer le comportement des atomes et
molécules.
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▪ Les bases de la mécanique quantique ;
▪ Nature ondulatoire des particules ;
▪ La relation de de Broglie (1923)
Devant le problème de la vraie nature de la lumière, onde ? Corpuscule ? Onde et particules ?
Louis de Broglie dit que si la lumière est une onde alors qu’elle est constituée de photons, pourquoi ne serait pas
aussi le cas de toutes les particules matérielles ?d’où il postule l’hypothèse suivante :
« A toutes particules matérielles d’énergie E et de quantité de mouvement P on doit associer une fréquence
E h
v= et de longueur d’onde  = »
h P
Or d’après Albert Einstein : « une radiation lumineuse de fréquence  est constituée de particule indivisible
appelée photon ou quanta de lumière d’énergie »
c c h
E = h = mc ²  h = mc ² or = h = mc ²  = mc D’après la théorie de la relativité
  
h h h h
d’Einstein v  c  = mv Par définition p=mv d’où = p = = c’est la relation de Broglie
  p mv
- Le principe d’incertitude d’Heisenberg (1927)
On peut toujours mesurer simultanément la position et l’impulsion (x, p) ce qui nous permet de parler de
trajectoire.
Une telle mesure n’est pas possible par un système quantique. La notion de la trajectoire n’a plus de sens. Ceci
constitue un des principes d’incertitude d’Heisenberg.
h
« On ne peut connaître à la fois la position et la vitesse d’une particule avec précision infinie » x * p  , X
2
est la position de la particule ; p impulsions ou quantité de mouvement (mv)
Les grandeurs, position et quantité de mouvement constituent une de variables conjuguées ; il en est de
même pour l’énergie et le temps. S’ils E représentent l’incertitude sur l’énergie d’une particule et t
h
l’incertitude sur la durée de la mesure, alors E * t  .

Les nombres quantiques


La résolution de l’équation de Schrödinger permet de rendre compte de l’organisation du nuage électronique d’un
atome. Les solutions sont appelées fonctions d’onde et dépendent de trois nombres quantiques : n, l, m.
 n: nombre quantique principal.
Il détermine seul dans un atome à électron l’énergie de la couche de rang n ; n est entier positif n=1,2,3…….
 l : nombre quantique secondaire ou azimutal ou orbital
Il sert à qualifier le moment cinétique, la forme d’une orbitale dépend de la valeur de l, il prend toutes les
valeurs entières entre 0 et n - 1 : 0  l  n − 1
Il représente la forme de la sous-couche (orbitale ou case quantique)
L =0 orbital s l=1 orbital p l=2 orbital d l=3 orbital f l=4 orbital g

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Tableau IX: les sous-couches


Nombre
quantique 0 1 2 3
secondaire L

Orbitale
atomique S p d f
Nombre
maximal 2 6 10 14
d’électrons

Nombre de
cases
quantique

 ml: nombre quantique magnétique: défini par - l  ml  +l


Il représente l’orientation des orbitales dans l’espace, deux électrons qui possèdent le même ml appartiennent
à la même case quantique. Pour les différencier, nous devons introduire un autre nombre quantique :
Le nombre quantique magnétique ms : Il n’est pas solution de l’équation de Schrödinger et il admet
deux valeurs : L'électron est animé d'un mouvement propre. Il tourne sur lui-même comme une toupie.
Ce mouvement de rotation de l'électron sur lui-même engendre un moment magnétique (spin). Les valeurs de
spin sont +1/2 ou -1/2

Fig 14 : le sens d’orientation des électrons

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Configuration électronique des atomes

Les propriétés chimiques d’un élément et donc sa capacité à lier à d’autres atomes dépendent étroitement du
nombre d’électrons présents sur sa couche externe de cet élément, encore appelée couche de valence. Aussi est-
il important, pour un atome quelconque A X qui possède z électrons, d’être capable de préciser le nombre
z
d’électrons présents dans chaque couche, chaque sous-couche et même chaque orbital (ou case quantique) de
l’atome X. Elle obéit à trois règles qui sont énoncées ci-dessous
1- la règle de Klechkowski :
Les éléments occupent d’abord les niveaux de plus basse énergie puis, quand ceux-ci sont saturés, c’est le niveau
d’énergie directement supérieur qui se remplit
L’ordre de remplissage des niveaux d’énergie par ordre d’énergie croissante est donné par le schéma ci-après :
Fig 15 : l’ordre de remplissage des niveaux d’énergie

2-Principe d’exclusion de Pauli


Deux électrons ne peuvent avoir leurs quatre nombres quantiques identiques. En d’autres termes si deux e-
1 1
occupent la même orbital, ils sont nécessairement des spins opposés + pour l’un; - pour l’autre : on dit qu’ils
2 2
sont appariés et sont représentés symétriquement par 
3-La règle de Hund
Dans une sous-couche (correspondante à des orbitales de même niveau d’énergie) les électrons occupent le
maximum d‘orbitales vacantes avec des spins parallèles avant de s’apparier dans une même orbitale.

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GENERALITE SUR LA CLASSIFICATION PERIODIQUE


Histoire du tableau périodique

L'homme a toujours tenté de trouver une explication à la complexité de la matière qui l'entoure. On a d'abord
pensé que les éléments de toute matière se résumaient à l'eau, la terre, le feu et l'air. On se rende compte
néanmoins au fil du temps grâce à l'amélioration des techniques expérimentales chimiques et physiques que la
matière était en réalité plus complexe qu'elle ne le paraissait. Les chimistes du XIXe siècle éprouvèrent alors le
besoin d'ordonner les nouveaux éléments connus de la première manière, la plus naturelle, fut de les classer par
masse atomique, mais ce classement ne reflétait pas les différences et les similitudes entre les éléments.
Plusieurs classifications furent alors adoptées avant d'arriver au tableau périodique qui est utilisé de nos jours.
Tableau périodique moderne
Le tableau de Mendeleïev conduisit au tableau périodique actuellement utilisé.
Un groupe du tableau périodique est une colonne verticale du tableau. Il y a 18 groupes dans le tableau
standard. Ce n'est pas un hasard si plusieurs de ces groupes correspondent directement à une série chimique. Le
tableau a été inventé pour organiser les séries chimiques connues dans un schéma cohérent. L'explication
actuelle des motifs dans le tableau périodique provient du fait que les éléments d'un même groupe possèdent la
même configuration électronique de leur couche la plus extérieure. Comme le comportement chimique est
principalement dicté par les interactions de ces électrons, cela tend à donner aux éléments d'un même groupe
les mêmes propriétés chimiques et physiques.
La vie de Mendeleïev (1834-1907)
Dmitri Ivanovitch Mendeleïev est né à Tobolsk (Sibérie). Il soutient à Saint-Pétersbourg, en 1855, une thèse de
fin d'études sur l'isomorphisme en liaison avec les autres rapports entre les formes cristallines et la composition.
Au cours de la préparation de sa thèse de maître ès sciences, sur les volumes spécifiques (1856), il se familiarise
avec les idées d'Amedeo Avogadro et de Charles Gerhardt sur la structure moléculaire des gaz (deux volumes
égaux de gaz contiennent le même nombre de molécules).
En 1859, il reçoit une bourse d'études et se rend à Heidelberg où travaillent Gustav Kirchhoff et Robert Bunsen.
Il y étudie la capillarité et l'ébullition des liquides. C'est ainsi qu'il met en évidence, neuf ans avant Thomas
Andrews, la température critique, qu'il nomme « température absolue d'ébullition », et qu'il définit comme étant
la température au-dessus de laquelle un gaz ne peut être liquéfié par simple compression.
Mendeleïev assiste, en 1860, au premier Congrès international de chimistes, à Karlsruhe, où un effort spécial
d'unification des notations et conventions est effectué. La question des poids moléculaires (ou atomiques) est
l'une des plus importantes, et le chimiste italien Stanislao Cannizzaro y défend le système de Gerhardt, basé sur
la loi d'Avogadro-Ampère. L'influence de ce congrès sur la future découverte de la loi périodique est indéniable.
En 1864, il soutient sa thèse de doctorat intitulée Considérations sur la combinaison de l'alcool et de l'eau.
En 1867, il est nommé professeur de chimie à l'université de Saint-Pétersbourg, et il enseigne la chimie
minérale. Il rédige alors les Principes de chimie, qui paraissent entre 1868 et 1871. C'est au cours de cette

rédaction qu'il aboutit à la classification périodique des éléments, fruit de quinze années d'études. La première
version du tableau est présentée le 6 mars 1869, devant la Société chimique russe, sous forme d'un rapport sur la
relation entre les propriétés et le poids [...
Découverte de la loi périodique.
L’idée d’une classification des éléments par poids atomique croissant, émise par beaucoup de générations de
savant, avait mis en évidence une certaine PÉRIODICITÉ non seulement des propriétés chimiques, mais aussi
des propriétés physiques. La classification la plus célèbre est connue sous le nom de tableau périodique de D.I.M.

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disposant les éléments connus dans cet ordre, il constata que les éléments présentant des propriétés chimiques
semblables apparaissent à des intervalles réguliers dans le tableau ainsi dressé. Cette répétition régulière des
propriétés des éléments conduisit D.I.M à énoncer la loi périodique :
« les propriétés des éléments aussi bien que celles des corps simples ou composés qu’ils forment varient
périodiquement en fonction de leurs poids atomiques. »
Structure du tableau périodique :
Périodes ou Lignes
Le tableau périodique de D.I.M est formé de 7 périodes ou ligne et de 18 colonnes ou groupe. La structure du
tableau est liée à la structure des éléments. Chaque période (sauf la 1ère) commence par un alcalin et se termine
par un gaz rare. Ainsi on a:
- La 1ère période commence le remplissage de l’O.A 1s : 2 éléments (H et He)
- La 2e période correspond au remplissage de 2s puis 2p : 8 éléments (Li au Ne).
- La 3e période correspond au remplissage de 3s puis 3p : 8 éléments (Na au Ar).
- La 4e période correspond au remplissage de 4s puis 3d et 4p : 18 éléments (K au Kr)
NB : dans cette période les éléments Cr et Cu font exception à l’ordre normal de distribution des électrons, comme
exemple : Cr (Z=24) : (Ar)4s23d4 (Ar)4s13d5 ; on appelle ce phénomène : saut électronique. Le saut
électronique, constaté dans les atomes de certains éléments, est dû au fait que ces structures électroniques
présentent une plus grande stabilité énergétique lorsque les sous-niveaux sont entièrement occupés (cas du Cu,
Ag, et Au) ou remplis exactement à moitié (par exemple les structures comportant p3, ou d5, ou f7. (Exemple : Cr
et Mo).
- La 5e période correspond au remplissage de 5s puis 4d et 5p : 18 éléments (Rb au Xe)
- La 6e période correspond au remplissage de 6s, puis de 4f (éléments de la série des lanthanides) puis de
5d, et 6p : 32 éléments (Cs au Rn). Dans cette période après les deux éléments (Cs et Ba) viennent
directement les lanthanides (14 éléments) suivis des métaux dits de transition.
- La 7e période correspond au remplissage de 7s, puis 5f (série des actinides, 14 éléments) et 6d ; cette
période reste encore inachevée. (Début par le Fr). Tous les éléments appartenant à un groupe donné ont
une même configuration de la couche externe ; ils sont classés en famille :
Les colonnes ou familles chimiques
Une famille chimique est constituée de l’ensemble des éléments chimiques appartenant à une même colonne de
la classification périodique. Les éléments appartenant à une même famille chimique possèdent des propriétés
chimiques similaires.
I- Famille des Alcalins (1 ière colonne) : La première colonne correspond à la famille des métaux alcalins.
Elle comprend le lithium, le sodium, le potassium, le rubidium, le césium et le francium. (Sauf l’hydrogène).
• Ces éléments sont malléables, c.-à-d. qu'on peut les déformer sans provoquer de rupture. • Ils ont un électron
sur leur couche externe qu’ils perdent facilement pour donner des cations monovalents :
Li+ , Na+ , K+…
• Ce sont des métaux mous qui réagissent très vivement avec l’eau pour former une base hydroxylée ou alcaline
Na2O + H2O → 2NaOH
II- Famille des alcalino-terreux (2e colonne) : C’est la famille du béryllium (Be), du magnésium (Mg), du
calcium (Ca), strontium, le baryum(Ba) et le radium(Ra) qui se trouve dans la deuxième colonne.
• Ils sont très électropositifs.
• Ce sont des métaux légers, mous, très réactifs.
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• Ce sont des métaux qui réagissent de manière violente avec l’eau et le dioxygène.
• Ils donnent des cations bivalents : Mg2+, Ca2+.
III- Famille des métaux de transition : C’est la famille des éléments qui se retrouvent entre les colonnes 2
et 13 du tableau périodique. Ce sont des éléments qui possèdent les orbitales d incomplètement remplies.
Tous les éléments de cette famille sont des métaux et pour la majorité, ils ont les particularités propres aux métaux
: dures, fortes, et il leur faut beaucoup de pression pour bouillir.
• Ils ont aussi, une tendance à s’unir entre eux, ou avec d'autres familles pour former des alliages.
• Mais le plus étonnant dans cette famille, c'est la perte ou le gain des électrons : ils n'obéissent pas à la règle de
l'octet.
• Ils peuvent accueillir plus de 8 électrons dans leur couche de valence. Certains éléments peuvent même en
accueillir jusqu'à 32.
IV- Famille des métaux terreux (13e colonne) : La famille du bore est l'une des plus particulières du tableau.
En effet elle ne possède que très peu de caractéristiques propres, cette famille est composée du bore (B), de
l'aluminium (Al), du gallium (Ga), de l'indium (In), du thallium (Tl) et de l’ununtrium (Uut). Ils peuvent perdre
ces électrons pour donner des cations du type X3+. Les ions obtenus ont une couche externe saturée : ils sont
donc très stables, cette structure électronique est la même que celle de l’atome de gaz rare situé sur la ligne au-
dessus.
V- Famille des Carbonides (14e colonne) : Le carbone (C) et le silicium (Si) appartiennent à la région des
métalloïdes. Ce qui les différencie des non-métaux. Ces éléments sont sujets à s'oxyder assez facilement.
D'ailleurs, leurs points de fusion et d'ébullition sont très élevés. Le germanium (Ge), l'étain (Sn), le plomb (Pb) et
l’ununquadium (Uuq) font partie de la région des métaux pauvres. Ils sont malléables, on peut les déformer sans
provoquer de rupture. De plus, l'étain et le plomb réagissent avec les acides, une des caractéristiques des métaux.
Ses membres possèdent tous quatre électrons sur la couche de valence, donc ils peuvent en céder ou en attirer
pour se saturer.
VI- Famille des Azotides (15e colonne) : L'azote (N), le phosphore (P), l'arsenic (As), l'antimoine (Sb), le
bismuth (Bi) et l’ununpentium (Uup) sont des éléments importants et très étudiés qui constituent la 15e colonne
du tableau périodique des éléments. Leur comportement non métallique diminue lorsque la masse atomique
augmente. On peut donc considérer comme non métallique, l'azote et le phosphore, comme semi-métalliques,
l'arsenic et l'antimoine, et comme métallique, le bismuth et l’ununpentium. Ils peuvent perdre ces électrons pour
donner des anions du type X3-.
VII- Famille des Sulfurides ou chalcogènes (16e colonne) : L'oxygène (O), le soufre (S), le sélénium (Se), le
tellure (Te), le polonium (Po) et l’ununhexium (Uuh) font partie de la famille Oxygène située sur la 16e colonne
du tableau. On constate que chacun des atomes possède six électrons périphériques. Ils peuvent perdre ces

électrons pour donner des anions bivalents : O2- , S2-. Ils donnent des oxydes acides (SO2, SO3…):
SO3 + H2O → H2SO4.
VIII- Familles des Halogènes : L’avant-dernière colonne est celle des halogènes : elle comprend le fluor (F),
le chlore (Cl), le brome (Br), l'iode (I) et l'astate (At). Tous ces éléments sont des non-métaux qui ont en commun
certaines caractéristiques : ils ne conduisent pas le courant électrique, ils ont un aspect terne, ils ne sont pas
malléables. C'est la seule famille du tableau périodique où l'on retrouve des éléments à l'état liquide, gazeux et
solide. Ces éléments ont une très grande réactivité aux métaux. Ils ont 7 électrons sur leur couche externe et vont
donc gagner un pour former des anions monovalents : F-, Cl-, Br-, I-, At-.

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IX- Famille des gaz rares (nobles ou inertes) : La dernière colonne correspond à la famille des gaz rares
aussi appelés gaz noble, elle comprend l'hélium (He), le néon (Ne), l'argon (Ar), le krypton (Kr), le xénon (Xe)
et le radon (Rn). Ils possèdent tous une couche externe complète, ce qui les rend (d’après la règle de l’octet) très
peu réactifs. Ils ne forment pas d’ion et ne participent à aucune molécule. Ils se séparent tous par liquéfaction et
distillation fractionnée à l'exception du radon. Ils sont par conséquent très stables et inertes chimiquement.
Détermination de la période.
Repérer la valeur de n de la couche externe : c’est le numéro de la période à laquelle appartient l’élément.
- Détermination du groupe pour les éléments de Z > 18.
Il s’agit des éléments des trois premières périodes qui n’ont pas de sous-couche (n–1)d ; deux cas possibles
– les électrons de valence sont seulement des électrons ns ; le n° du groupe est égal au nombre d’électrons ns, soit
1 ou 2 ;
– les électrons de valence sont de type ns et np ; le numéro du groupe varie de 13 à 18, le chiffre des unités
représentant le nombre d’électrons de valence ns + np (cas de B, voir tableau ci-dessous).
-Détermination du groupe pour les éléments de Z > 18.
Regarder si la sous-couche (n–1)d est saturée, partiellement remplie ou vide.
– si elle est saturée, le n° du groupe varie de 11 et 18, le chiffre des unités représentant le nombre d’électrons de
valence ns + np (cas de I). La seule exception est le palladium dont la configuration déroge à la règle de
Klechkowski ([Kr] 4d10 5S0 ), et qui se trouve dans le groupe 10 et dans la 5e période ;
– s’il elle est partiellement remplie (cas des métaux de transition), le n° du groupe est le nombre compris entre
3 et 10, égal au nombre total d’électrons de valence (n–1)d + ns (cas de Co et de Y)
– si elle est vide, le n° du groupe est égal au nombre d’électrons s, soit 1 ou 2 (cas de Ba).
Classification technique des métaux :

La plupart des éléments chimiques sont des métaux, beaucoup d’entre eux se trouvent, grâce à leur activité
chimique à l’état combiné ; c’est pourquoi jusqu’ au XVIIIe on ne connaissait que les métaux comme : or,
l’argent, le fer, le cuivre, le mercure, le plomb, l’étain et le bismuth rencontrés à l’état libre ou facilement
extractible de leur minerai.
L’aluminium, le nickel, le chrome, le manganèse, le magnésium et beaucoup d’autres connus de nos jours ont été
obtenus seulement vers la fin du XIXe siècle. On a la classification suivante :
1- Les Métaux légers : Ce sont les éléments des groupes : IA et IIA (sauf l’hydrogène)
2- Métaux fragiles : Sc, Ti, Cr, Zr, Nb, Mn, V , Y.
3- Métaux ductiles : qui peuvent être étiré sans ce rompre ce sont : Fe, Co, Ni, Cu, Mo, Tc, Pu, Rh, Pd, Ag,
Pt , Os, Au, Ir, Re, W, Ta, Hf, les lanthanides et les actinides.
4- Métaux à bas point de fusion : Al, Zn , Ga, Ge, Cd, In, Sn, Sb, H, Tl, Pb, Bi, Po.

I- Métaux ferreux ou métaux noirs : Fe, Mn, Cr, et leurs alliages.


II- Métaux non ferreux ou colorés : qui se subdivisent en :
A- Métaux lourds : V, Co, Ni, Cu, Zn, Sn, Pb, ils forment habituellement des minerais sulfurés telle que :
Cu2S, VS2
B- Métaux légers : Li, Na, K, Be, Mg, Ca, Ba, Al qui forment généralement des minerais halogénés : NaCl,
KCl, MgCl2.6H2O ? CaF2
C- Métaux nobles ou précieux : Au, Pu, Rh, Pd, Ag, Os, Ir, Pt

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D- Métaux rares : qui comprennent :
1- Métaux réfractaires : ce sont des métaux ayant des températures de fusion supérieures à celles du Cr
(1890°c) ce sont : Ti, Zr, Nb, Tc, Ru, Hf, Ta, W, Re, Mo, Rh, Co
2- Métaux disséminés : sans gisement important connu, Ga, In, Re, Ge .
3- Métaux radioactifs : Fr, Ra, Po, Ac et les actinides
4- Métaux à l’état de trace : Hg, Bi, Sb.
Classification bio inorganique des éléments :
1-Élément biogène et bio métaux : les êtres vivants (animaux et plantes) qui constituent la biosphère sont
essentiellement formés d’une vingtaine d’éléments chimiques issus de ceux qui forment des composés volatils ou
facilement assimilables ; ces éléments sont appelés biogènes.
Les six premiers organogènes sont : H, O, N, C, P, S.
Dans la composition de la biosphère entre également le Cl, L’I, le F et parfois le Br.
Les bios métaux indispensables pour tout organisme sont : Na, K, Mg, Ca, Mn, Fe, Co, Cu, Zn et Mo
NB : il est important de signaler que la teneur en éléments chimiques de l’organisme ne dépend pas de l’abondance
de celui-ci dans la nature.
2-Métaux toxiques : As, Cd, Hg, Tl, Pb, U et les composés solubles du Be et Ba exercent une action toxique sur
les organismes vivants.
3-Oligoéléments : les végétaux sont constitués d’eau (90%) et de matière sèche, la matière sèche comprend les
éléments plastiques et les oligoéléments. Les oligoéléments représentent moins de 1% de la matière sèche, mais
indispensable à la vie des végétaux, ils sont généralement incorporés dans les molécules complexes jouant le rôle
de catalyseur biologique : les enzymes ce sont : B, Cu, Zn, Fe, Mn, Mo.
Les éléments plastiques au nombre de 9 participent à la formation des tissus végétaux, ce sont : C, O, H, N, K,
Ca, P, Mg, S.
Caractéristiques des différents atomes

Périodicité des propriétés atomiques


1- Rayon atomique ra
On peut définir le rayon atomique comme étant la moitié de la distance entre les centres des deux atomes liés
par une liaison simple.
• Sur une période: si Z augmente alors ra diminue
• Sur une colonne : si Z augmente alors ra augmente
2- Rayon ionique : ri
D'une manière générale :
* Les cations sont plus petits que leurs atomes parents : ri (cation) < ra
* Les anions sont plus gros que leurs atomes parents : ri (anion) > ra
* Pour les ions ayant la même configuration électronique (S2-, Cl-, K+, Ca2+, Ti4+,…) :
Si Z augmente ; ri diminue
* A charges égales, le rayon ionique varie dans le même sens que le rayon atomique

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Si Z augmente alors ri diminue
3- Energie d'ionisation (EI)
C'est l'énergie qu'il faut fournir pour arracher un électron à un atome (ou à un ion) dans l'état fondamental et à
l'état gazeux.
• Sur une même période: si Z augmente alors E.I augmente.
• Sur un même groupe: si Z augmente alors E.I diminue.
4- Affinité électronique (A.E)
C'est le phénomène inverse de l'ionisation.
L'affinité électronique d'un atome X est l'énergie dégagée lorsque cet atome capte un électron.
5- Electronégativité (E.N)
C'est le pouvoir d'attirer un électron par un élément. Un élément qui perd facilement un ou plusieurs électrons
est dit électropositif.
L'électronégativité χ d'un élément X peut être définie selon plusieurs échelles :
L’électronégativité d’un X est proportionnelle à la somme de son énergie d’ionisation et de son affinité
électronique :
 .(x ) + .I (x ) 
 m (x ) = 0.37 + 0.36  C’est la relation de Mulliken
 2 
L’électronégativité croit quand on monte dans un groupe et quand on se déplace de droite à gauche dans la
classification périodique.
L’élément le plus électronégatif est le fluor (xF=4.1) ; le moins électronégatif est le césium (xCs=1.1)

6- Valence
C'est la capacité de chaque atome à former une liaison. Sa valeur est égale au nombre d'électrons non appariés
(célibataires).
7-Propriétés magnétiques
- Diamagnétisme : Les atomes (ou molécules) ne possédant pas d'électrons célibataires sont dits
diamagnétiques.
- Paramagnétisme : Les atomes (ou molécules) possédant des électrons célibataires sont dits paramagnétiques.

STRUCTURE ELECTRONIQUE DES MOLECULES


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La présence d’atomes libres est souvent due à des conditions expérimentales exceptionnelles. À part les
éléments existant à l’état combiné sous forme de molécules. Cette tendance qu’ont les atomes à donner des
molécules simples ou complexes correspond à une diminution de l’énergie du système lors de l’établissement
de liaisons chimiques.

Liaison de covalence

Elle s’établit grâce à la mise en commun d’électron apporté par deux atomes. Chaque atome apporte un électron
pour former une paire électronique liée correspondant à une liaison de covalence.

A+B A–B
Électron célibataire
Paire liée

Schéma de Lewis des atomes


Le chimiste américain Gilbert Newton Lewis à remarquer que seuls les électrons des couches externes de l’atome
intervenaient dans la liaison, en laissant intacts les électrons des couches internes. On représente par :
• Électron célibataire

Paire électronique libre (paire libre).

Schéma de Lewis des molécules


La règle de l’octet :
Des atomes neutres avec des couches électroniques externes incomplètes s’attirent fortement. Les liaisons
chimiques résultent de la mise en commun d’une ou plusieurs paires électroniques liées de telle sorte qu’après
cette opération chaque atome acquiert la couche électronique en ns2ps6 du gaz rare qui le suit dans la classification
périodique : ce résultat est connu sous le nom de règle de l’octet
Insuffisance de la règle de l’octet
Certains éléments du groupe 13 (B, Al, Ga) disposent de trois éléments externes. Un réarrangement de (n2 ps6)
permet d’obtenir (n2 np6) et la formation de trois liaisons de covalence avec trois atomes monovalents.
- certains électrons de la troisième période (S, P, Si, Cl) et d’autres ayant des orbites "d" libres utilisent plus de
quatre orbites pour former des liaisons.
Les représentations de Lewis des molécules ou des ions ne donnent pas une idée de la géométrie de la molécule.
Ainsi l’angle valencien OCO est égal à 180, alors qu’il est égal à 104° dans H
Prévision de la géométrie des molécules et des ions par la méthode VSEPR
Principe de la méthode

La méthode VSEPR (Valence Shell Electron Paire Répulsion) a été introduite dès l’année 1957 par RJ Gillespie
et RS Nyholm pour cette méthode la géométrie d’une molécule ou d’un atome n’est pas imposée par le nombre
de liaisons échangé par un atome A, que nous appelons atome central, mais essentiellement par la structure
électronique de sa couche externe (valence).
L’atome central A est entouré par n atomes x, identiques ou différents, et il reste sur A P pair libre E de telle sorte
que la molécule ou l’ion peut s’écrire AXnEp.

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La géométrie de la molécule est de telle sorte qu’elle minimise les répulsions électrostatiques entre paire libre et
paire électronique liées à A : leur disposition spatiale est telle que l’énergie potentielle électrostatique de
l’ensemble est minimale.
Formes géométriques possibles

En représentant par une flèche le (ou les) paire (s) liée (s) avec un atome central X ou une paire libre sur A, on
obtient les géométries suivantes :

1- Arrangement linéaire : AX2 Géométrie linéaire

2- Arrangement triangulaire : on distingue deux Géométries : triangulaire et coudée angle voisin de 120º

3- Arrangement tétraédrique : On distingue trois Géométries : Tétraèdre ; Pyramide à base triangulaire et


coudée angle voisin de 109º

4- Arrangement pentagonal : On distingue les Géométries suivantes : Bipyramide à base triangulaire ;


tétraèdre déformé ; En forme T ; linéaire.

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5- Arrangement octaédrique : On distingue les Géométries suivantes : Octaèdre ; pyramide à base carrée ;
Plan carré.

CINETIQUE ET CATALYSE
La cinétique chimique étudie la vitesse des réactions chimiques. Elle introduit donc une nouvelle variable, le
temps, dans la description de l’état du système et de son évolution. Son intérêt est double :
− Au niveau macroscopique
− Au niveau microscopique
Leçon 14- Vitesse des réactions
Dans un intervalle de temps donné, pour une température fixée, elle égale à la variation de la concentration des
réactifs (ou des produits) par rapport au temps. Soit la réaction suivante :
aA + bB cC + dD

Réactifs produits

La vitesse des réactifs est donnée par les relations suivantes :

1 d  A 1 d B  1 d C  1 d D 
V =− =− =+ =+
a dt b dt c dt d dt

Ordre d’une réaction :


Pour la réaction précédente, la loi de vitesse est de la forme : V = K Am Bn
K est la constance de vitesse qui dépend de la température
A Et B sont des concentrations des réactifs,
Met n sont des ordres partiels de la réaction par rapport à ces réactifs, m+n est l’ordre global de la réaction
Les différents ordres
Il existe pratiquement une infinité d’ordres, nous limiterons aux principaux. (Voir tableau)
Temps de demi-réaction :
Le temps de demi-réaction est le temps au bout duquel, la moitié du (ou des) réactifs ont disparus. Pour le calcul
il suffit d’injecter dans la forme intégrée de la vitesse l’expression A =
A0
2

Tableau X: les types d’ordres de réactions


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Réactions
Forme différentielle Forme intégrée. Unités de K T1/2
d’ordres

dx a0
0 =K X = Kt Mol/l .S
dt 2K

a0
= K (a0 − x )
dx 2
1 ln = Kt S-1 ln
dt a0 − x K

1 1 1
= K (a0 − x )
dx
2
2
− = Kt l/mol.S
di a0 − x a0 Ka0

Effet de la température : loi d’Arrhenius

Partant d’une température pour laquelle la réaction ne se produit pas (énergie trop faible donc chocs inefficaces)
et en augmentant la température de façon linéaire, on va « mesurer » une énergie minimale pour laquelle la
réaction débute. Cette énergie est appelée énergie d’activation (EA).
La relation d’Arrhenius relie la constante de vitesse à l’énergie d’activation et à la température
− E a / RT
K = Ae
K est la constante de vitesse ; A est le facteur pré exponentiel qui dépend des collisions intermoléculaires R
constant des gaz parfaits ; T(°K)
EA peut-être déterminé en connaissant deux conditions de vitesse à deux températures différentes suivant la
RT1T2 K
formule EA = . ln 1  0 (toujours)
T1 − T2 K2
Catalyse
Un catalyseur est une espèce chimique qui augmente la vitesse d’une réaction chimique, mais qui ne participe pas
au bilan de la réaction chimique.
- Lorsque le catalyseur et les réactifs ne forment qu’une phase (par exemple aqueuse ou gazeuse,….) La catalyse
est homogène.
- Lorsque le catalyseur et les réactifs ne sont pas dans la même phase, la catalyse est hétérogène.
Les enzymes sont des protéines qui servent de catalyseurs biochimiques ; la catalyse enzymatique est un cas
particulier de catalyse homogène.

Propriété des catalyseurs


On le met en petite quantité au sein du milieu réactionnel,
− Il se trouve inchangé en fin de réaction
− Il ne modifie pas le bilan thermodynamique de la réaction.
− Un catalyseur est en général spécifique pour une réaction donnée.

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THERMODYNAMIQUE CHIMIQUE
Quelques définitions :

Grandeurs extensives : masse, volume, quantité de matière, intensité du courant, toutes les grandeurs
thermodynamiques d’état (UHS).
Elles sont additives et sont liées à la quantité de matière
Grandeurs intensives : (non additive, indépendant de la quantité de matière) ; température, pression, pression
partielle, masse volumique, potentielle d’électrode, indice de réfraction, potentiel chimique, densité de courant.
Grandeur molaire : rapport entre une grandeur extensive et la quantité de matière totale du système
m V
Exemple : masse molaire  = ; volume molaire Vm =
 ni Vi
Système : partie de l’univers au sein de laquelle s’effectue la transformation étudiée
Système fermé : n’échange de matière avec l’extérieur.
Système isolé : ne peut échanger avec l’extérieur ni énergie ni matière.
Système ouvert : peut échanger de la matière et de l’énergie avec l’extérieur
Système adiabatique : pas de transfert thermique avec l’extérieur.
Système chimique : tout ensemble de substances chimiques (constituant du système) pouvant évoluer par une (ou
plusieurs) réaction chimique.
La thermodynamique est la science qui étudie et décrit le comportement de la matière ou des systèmes, en fonction
des notions de température T, d'énergie (chaleur Q, travail W...) et d'entropie S. La thermodynamique étudie
l'évolution ou les transformations de la matière ou des systèmes en considérant les variations d'état du système,
lors d'échanges d'énergie entre le milieu extérieur et le système. La thermodynamique repose sur deux notions de
base, l'énergie interne (U) et l'entropie (S) qui satisfont aux deux principes suivants, qui stipulent que :
- L’énergie se conserve (premier principe de conservation de l'énergie)
- L’entropie ne peut qu'augmenter (deuxième principe d'évolution).
L'objet de la thermodynamique est d'étudier le fonctionnement et le bilan d'énergie des machines thermiques et
aussi les échanges ou transferts de chaleur dans un système où entre deux systèmes.
Dans les machines thermiques, on assiste à une conversion d'énergie d'une forme en une autre
(Chaleur -> travail ou inversement).
Dans les échanges de chaleur, il y a transfert de chaleur par suite d'une différence de température dans le système
où entre deux systèmes.
On distingue entre quatre principaux mécanismes de transfert de chaleur : la conduction, la convection, le
rayonnement et les changements d'état de la matière. Les applications de ces transferts de chaleur concernent les
domaines :
- De l'isolation thermique et du stockage des gaz liquéfiés (cryogénie)
- Du chauffage et de la climatisation des locaux

- De la conception et du choix des échangeurs de chaleur


* On peut décrire la thermodynamique de deux aspects différents :
* l'aspect macroscopique : on s'intéresse aux propriétés de la matière ou du système à l'échelle globale ou
macroscopique, alors les propriétés sont décrites par des variables d'état macroscopiques telles
( p, V, T, m...)
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* l'aspect microscopique : on s'intéresse aux propriétés de la matière à l'échelle microscopique ou atomique en
utilisant comme variables les grandeurs cinétiques des atomes ou molécules individuelles (pi ,vi ,Ei ...). Selon que
l'on considère l'un ou l'autre de ces aspects, on distingue alors entre la Thermodynamique classique ou la
Thermodynamique statistique
Équations d'état du système et fonction d'état
Les variables d'état ne sont pas toutes indépendantes, mais liées entre elles par des équations, qui sont dites
équations d'état du type : f (p,V,T) = 0.
Ex. : l'équation d'état des gaz parfait : PV = nRT
Ici, il n'y a que deux variables indépendantes d'où, p = f(V,T) ou V = f(p,T) ou T = f(p,V)
Représentation graphique des évolutions du système
Les variations d'état du système à la suite d'une transformation sont représentées dans divers diagrammes,
permettant ainsi de suivre l'évolution du système. On utilise ainsi, les diagrammes suivants : les diagrammes de
Clapeyron (p,V)ou d'Amagat (pV, p), les diagrammes entropique (T,S) et de Mollier (p,H), le diagramme (H,S).

Les diagrammes de Clapeyron (P, V) et d'Amagat du gaz parfait


On distingue entre différentes transformations qui sont facilement représentées dans ces diagrammes précédents
(par des droites verticales ou horizontales), à savoir :
• la transformation isochore (V = cte)
• la transformation isobare (p = cte)
• la transformation isotherme (T = cte) satisfaisante à : pV = cte
Leçon 16- Les Échanges d'énergie : travail, chaleur, énergie interne
Le premier principe : Le but de la thermodynamique est d'étudier les propriétés des systèmes et leurs
évolutions en fonction des échanges d'énergie avec le milieu extérieur. Un système peut échanger de la masse et
de l'énergie avec le milieu extérieur, alors son état change par gain ou perte de masse ou d'énergie.
On dit que le système subit une transformation qui entraîne une variation des variables d'état. Chaque système a
un certain contenu en énergie sous diverses formes, telles :
• l'énergie mécanique (cinétique ou potentielle)
• l'énergie chimique dégagée sous forme de chaleur lors des réactions chimiques
• l'énergie nucléaire (E = mc2) résultant d'une variation de la masse du noyau
Dans la pratique, les énergies nucléaire et chimique n'interviennent pas, car la masse du système ne varie pas dans
les transformations courantes.
Energie interne U : L'énergie interne d'un système ou d'un corps est le contenu en énergie de ce système. Chaque
système (solide, liquide ou gazeux) est une collection d'objets tels des atomes, molécules...Ces particules sont

toujours animées de mouvements incessants et aléatoires (agitation moléculaire) : vibrations dans les solides ou
agitation thermique dans les liquides ou gaz. A ces mouvements microscopiques des molécules est associée de
l'énergie cinétique Ec de plus, entre ces atomes ou molécules peuvent exister des forces d'interaction (attraction
et répulsion) auxquelles on associe une énergie potentielle Ep.

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A l'échelle microscopique, l'énergie interne U du système est définie comme la somme des énergies cinétiques
Eci et potentielles Epi de toutes les particules formant le système.
Ex : le gaz parfait est caractérisé par l'absence d'interactions entre les molécules (Ep = 0)
Propriétés de l'énergie interne U
A l'équilibre thermique, l'énergie interne U :
*est une énergie exprimée en joule [J] ou [kcal]
* elle a une valeur bien définie connue à une constante près (non connue dans l'absolu)
* c'est une fonction d'état
L'énergie interne U caractérise le contenu ou le niveau énergétique du système thermodynamique. L'énergie
interne U d'un système peut varier par suite d'échanges d'énergie avec le milieu extérieur. Les énergies sont
principalement échangées sous forme de chaleur (Q) et de travail (W).
La chaleur Q
La chaleur est une forme spéciale d'énergie :
* c'est une énergie exprimée en joule [J] ou [kcal]
* A l'échelle microscopique, c'est une énergie échangée sous forme désordonnée par agitation moléculaire (c’est
.à .dire par chocs entre les molécules en mouvement)
* elle s'écoule toujours d'une source chaude vers une source froide
* la chaleur n'est pas une fonction d'état

Transfert de chaleur Q par l'agitation moléculaire (en enlevant la cloison adiabatique)


On distingue entre deux types de chaleur :
a) La chaleur sensible
• Elle est liée à une variation de température dT du système par suite d'un réchauffement ou d'un
refroidissement
• Elle est proportionnelle à la masse de matière et à la différence de température
D’où, pour une transformation infinitésimale : dQ = m c dT
Où, c désigne la chaleur massique du matériau ou fluide exprimé en [Jkg-1K-1]
Transformation finie
La chaleur Q échangée lors d'une transformation finie entre l'état 1 et l'état 2 s'obtient en intégrant la relation
précédente valable pour une transformation infinitésimale. On distingue alors plusieurs cas selon la valeur de c :
Q = mc (T2 – T1)
La chaleur massique reste constante (c = cte)
Alors, Q12 = Q12 mcdT = mcdT = mc(T2 - T1) ;
Soit, Q12 = mcΔT = mc (T2 - T1) = mc(t2 - t1)
La chaleur massique est une fonction de T : c = f(T) = a0 + aT + bT2

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On distingue généralement entre chaleurs massiques à pression constante ou volume constant, notée cp ou cv :
Pour les solides ou liquides, on a : cp ~ cv = c, mais pour les gaz : cp # cv et cp/cv = g
b) La chaleur latente
La chaleur latente est la chaleur nécessaire à 1 kg de matière pour changer d'état à température constante, elle est
définie par : Q = mL
Où, L est la chaleur massique associée à un changement d'état, cette chaleur est soit libérée (V-> L) ou absorbée
(L-> V).On distingue entre chaleurs latentes de fusion, de vaporisation, de sublimation, etc.
*Remarque : Les changements d'état sont mis à profit dans les Machines thermiques, car ils libèrent
d'importantes quantités de chaleur : ceci permet de réduire sensiblement la taille des échangeurs et des
compresseurs (économie de matière et d'énergie).
c) Loi des mélanges : Par contact ou mélange de deux corps à des températures différentes, il y a transfert de
chaleur : à l'équilibre thermique les deux corps ont alors même température et
T = Tm (température finale du mélange).
La température du mélange Tm s'obtient à partir du bilan d'énergie des deux systèmes ou corps.
Qam + Qbm = Qp où, Qp sont les pertes de chaleur du système non adiabatique.
Si le système est adiabatique (Qp = 0), alors on a :
maca(Tm-Ta) + mbcb(Tm-Tb) = 0

Le travail W
Le travail est une autre forme de l'énergie (énergie mécanique) ; C’est une énergie exprimée en [J] ou [kcal]
• à l'échelle microscopique c'est une énergie échangée de façon ordonnée (grâce au déplacement du piston
qui imprime une certaine direction aux atomes)
• ce n'est pas une fonction d'état
On distingue entre travail volumétrique, travail technique et travail de frottement.
Travail volumétrique Wv
Le travail résulte le plus souvent d'une variation de volume du système déformable (non rigide) : ex. le
déplacement d'un piston. On parle alors de travail volumétrique défini par :

p = F/S
dWv = Fdx = pS dx = pdV

Transfert de travail en [Nm] ou [J]

D’où, le travail élémentaire : dWv = - pdV


*Remarque:
• Le signe moins (-) est imposé par la convention de signe des énergies

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• Si le piston se déplace vers la droite alors dV augmente (dV>0) et le travail est cédé ou fournie au milieu
extérieur (donc le travail est <0)
Calcul du travail volumétrique Wv pour une transformation finie
Pour calculer le travail total entre l'état 1 et l'état 2, il faut intégrer la relation précédente d'où :

On distingue alors plusieurs cas :

a) transformation isobare (p = cte) : Alors, W12 = -pdV = -p [V2 - V1]


b) transformation isotherme (T = cte) : Alors, W12 = - pdV or pV = nRT
D’où, W12 = - nRT dV/V après intégration on obtient W12 = nRTlnV1/V2 = nRTlnP2/p1
c) transformation isochore (V = cte) ; alors, dV = 0 ; le travail est nul, W12 = 0
Convention de signe des énergies échangées (chaleur, travail...)
Les énergies (W, Q) reçues par le système sont comptées > 0 et affectées du signe +
Les énergies (W,Q) cédées par le système sont comptées < 0 et affectées du signe –

Le premier principe

Le premier principe dit aussi principe de conservation de l'énergie, stipule que :


• L’énergie du système se conserve au cours des transformations du système (c’est.à. dire ne se dégrade
pas)
• L’énergie du système est seulement transformée d'une forme d'énergie en une autre (équivalence des
formes d'énergie)
L'énergie d'un système isolé reste constante, U = cte.
L'énergie d'un système non isolé peut varier par suite d'échanges d'énergie (Q,W) avec le milieu extérieur, alors
le système évolue d'un état 1 à un état 2 : on dit qu'il subit une transformation.
D'après le premier principe :
• La variation d'énergie interne du système au cours d'une transformation est égale à la somme
algébrique des énergies échangées W + Q
• L’énergie interne su système varie donc pendant la transformation de
ΔU = U2 - U1 = W + Q

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Variation de l'énergie interne du système


Enoncé du premier principe : " La somme algébrique du travail W et de la chaleur Q échangés par le
système avec le milieu extérieur est égale à la variation ΔU de son énergie interne ".
• cette variation est indépendante de la nature des transformations, c.-à-d. du chemin suivi par cette
transformation
• cette variation ne dépend que de l'état initial 1 et de l'état final 2
En d'autres termes, l'énergie interne est une fonction d'état, c.-à-d. que sa variation ne dépend pas du chemin
suivi par la transformation. En effet, considérons deux transformations entre l'état 1 et l'état 2 formant un cycle,
selon le chemin suivi x ou y, on a :

U2 - U1 = W12 + Q12 chemin x


U1 - U2 = W21 + Q21 chemin y
soit, W12 + Q12 = W21 + Q21 = cte
Variation de U au cours d'un cycle
On a ainsi démontré que la somme W + Q égale à D U ne dépend pas du chemin suivi et donc la fonction U est
une fonction d'état (alors que W et Q pris individuellement ne sont pas des fonctions d'état).
Expression mathématique du premier principe : L'expression mathématique du premier principe est donc :
Pour un système fermé
o si la transformation est finie : Δ U = U2 - U1 = W + Q
o si la transformation est élémentaire : dU = dW + dQ
Enthalpie H
L'enthalpie est définie par la relation : H = U + PV
C’est une énergie exprimée en [J] ou [kcal]
C’est aussi une fonction d'état comme l'énergie interne U
On a vu que pour une transformation infinitésimale que : dU = dW + dQ Soit, dU = dQ - pdV
Or, dH = dU + d (PV) = dU + pdV + Vdp Soit, dH = dQ + Vdp
Conséquences
- pour une transformation isochore (V = cte) : dU = dQ (car dV = 0)
D’où, ΔU = dQ = mcvD T Et cv = (dU/dT)v
- pour une transformation isobare (p = cte) : dH = dQ (car dp = 0)
D’où, Δ H = dQ = m cp dT Et cp = (dH/dT)
- Pour les transformations isochores, on utilisera donc la fonction énergie interne Soit U = f (V, T)
- Pour les transformations isobares, on utilisera par contre la fonction enthalpie, soit H = f (p, T).
Généralisation Premier principe
Systèmes fermés : ΔU = W12 + Q12
« La somme de toutes les énergies d’un système isolé est constante. »
Elle correspond à la variation de l’énergie totale du système lors de la réaction : rU = U B − U A = W + Q
Qv pour une réaction à volume constante
Qp pour une réaction à pression constante
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W est le travail des forces de pression : w = − p.dv  w = − p.dv


Si la pression reste constante, c’est la somme U+PV qui varie et définie une nouvelle fonction d’état H enthalpie :
H= U+PV
H Et u elles sont liées par la relation ; H = U + n(RT ) .
conclusion si rH ou rU 0 Réaction est endothermique (aborde de la chaleur)
rH Ou rU  0 Réaction est exothermique (produis de la chaleur)
rH = 0 Réaction athermique (cas rare).
L’application du premier principe permet d’établir la loi de Kirchhoff lorsqu’on passe de T1 à T2.
H (T2 ) − H (T1 ) = Cp.dt Où U (T2 ) − U (T2 ) =
T2

T2

T1 T1
CV .dt

cp =  nicpi Et Cv =  nivvi


Pour toute réaction chimique on : aA + bB cC + dD

rH  = cfH  (c ) + dfH  (D )  - afH  ( A) + bfH  (B )

H  =  fH (Pr oduit) −  f (réactif ) Cette relation est connue sous le nom de loi de Hess
Deuxième principe de la thermodynamique
« Au cours d’une transformation spontanée, l’entropie de l’univers ne peut qu’augmenter pour une
transformation irréversible ».
L’entropie mesure l’ordre ou le désordre d’un système.
dQ
La fonction entropie est définie par : ds =
T
T2 dT
A P = Constante on a : S = n  cp.
T1 T
T2 dT
A V=constante a : S = n  cv.
T1 T
Pour prévoir le sens d’évolution des réactions chimiques, il est nécessaire de définir une nouvelle fonction d’état ;
la fonction de Gibbs ou entropie libre : G = H − TS
Pour les réactions évoluant de façon réversible, on a :
Si G 0 évolution spontanée
G 0 évolution impossible,
G = 0 Système en équilibre
Conclusion : En plus du premier et du deuxième principe, la thermodynamique postule encore deux autres
principes, à savoir :
• Le principe 0 ou principe de l'équilibre thermique selon lequel :
" Deux corps en équilibre thermique avec un troisième corps sont en équilibre thermique entre eux "

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Corollaire : " Deux corps ou objets en équilibre thermique ont la même température "
Ce corollaire permet de définir un thermomètre de référence avec g = at + b, où les constantes a et b sont fixées à
partir de points fixes (par exemple mélange eau + glace à 0 °C et eau bouillante à 100 °C)
EQUILIBRE CHIMIQUE
On appelle équilibre chimique où la vitesse de la réaction directe est égale à cette de la réaction inverse. Il y a des
conditions de concentration et de température pour lesquelles les réactifs et les produits coexistent en équilibre.
- La première caractéristique de l’état d’équilibre c’est d’être dynamique, c’est une situation que l’égalité
des vitesses des deux réactions chimiques opposées rend permanente
- c’est de tendre spontanément vers un état équilibre.
Seule une influence externe peut affecter l’équilibre d’un système et une fois laissé à lui –même, le système
retourne à un état d’équilibre.
Chaque état d’équilibre est caractérisé quantitativement par une constante d’équilibre K.
Loi d’action de masse

Soit la réaction suivante : aA+bB cC + dD.


A l’équilibre la réaction n’évolue plus ; les concentrations ou les pressions des constituants du système chimique
restent constantes, on définit alors la constante d’équilibre comme :

Kc =
C c .D d ;
Aa .B b
Kc : est liée à Kp par la relation suivante : Kp= Kc (RT )n avec n = (c + d ) − (a + b)
Pour un équilibre, la variation d’enthalpie libre est : rG = rG + RT ln Q
rG Enthalpie libre standard de la réaction or à l’équilibre
rg = 0  rG + RT ln Q = 0  rG = − RT ln Q
 

Q représente le rapport des concentrations Kc ou pression Kp des constituants de la réaction dans une situation
d’équilibre.
- Effet de la température : Loi de vant’Hoff
Les constantes d’équilibre dépendent de la température ;
La loi de Vant’Hoff permet de calculer la variation de k en fonction de la variation d’enthalpie standard de la
d (ln k ) rH 
réaction considérée, ainsi suivant la formule : = sous sa forme intégrée.
dt RT
k2 rH  T2 − T1
on a : ln = ( )
k1 RT T1 − T2

K 1 et k 2 sont les constantes d’équilibres aux températures T1 et T2.


Loi de Lachelier : Elle donne le sens d’évolution du système « Lorsqu’on modifie un facteur de l’équilibre et un
seul, le système, évolue pour s’opposer à la modification imposée ».
Une élévation de T déplace le système dans le sens endothermique, une diminution dans le sens exothermique.

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- Si rH0 ; T décroissantes réactions exothermiques sens 1
- Si rH   0 T croissante sens 2 réactions endothermiques.
LES SOLUTIONS

Solution : définitions, solvant, soluté, concentration


La plupart des liquides que nous voyons ou utilisons ne sont pas des corps purs constitués d'une seule espèce
chimique, mais des mélanges : c'est le cas des produits d'entretien, des boissons, des carburants pour moteur
d'automobile, mais aussi de l'eau de mer ou de rivière et même de l'eau du robinet. Suivant la composition de
ces mélanges, on les appellera « mélanges » ou « solutions » : si l'un des constituants du mélange est en gros
excès par rapport à tous les autres composants de ce mélange, alors il s'agit d'une solution ; l'espèce chimique en
excès s'appelle le solvant et toutes les autres espèces présentes sont des solutés.
Attention, pour que l'on puisse parler de solution, il faut que le liquide soit homogène, c'est-à-dire que le liquide
doit être constitué d'une seule phase.
En résumé :
Une solution est un mélange liquide homogène dans lequel un des constituants (le solvant) est en gros excès par
rapport aux autres constituants du mélange (les solutés).
Les quantités de chacune des espèces chimiques présentes dans une solution sont caractérisées par leur
concentration : il s'agit alors le plus souvent de la quantité de matière par unité de volume, mais on utilise
parfois d'autres définitions comme nous allons le voir dans le paragraphe suivant.
Remarque
La concentration est un paramètre intensif, c'est-à-dire qu'elle est indépendante de la quantité de solutions. Ce
n'est bien entendu pas le cas de la quantité de matière ou de la masse de soluté ; dans ces deux derniers cas, il
s'agit de grandeurs extensives.
Nous distinguons deux types de solutions :

- Les solutions réelles, les plus fréquents, mais leur formalisme mathématique sont compliqués.
Les solutions diluées ou étendues comprennent peu de soluté et beaucoup de solvants. Elles sont régies
par des lois simples : loi de Raoult et d’Henry
Différentes expressions de la concentration.

Soit un composé présent dans une solution, on peut définir la composition de la solution en en utilisant
différentes relations :
Définition : La concentration molaire
C'est le rapport de la quantité de matière de (en mol) contenu dans un certain volume de solution divisée par
ce volume de solution exprimé en . C'est donc également la quantité de matière de contenu dans un litre de
la solution. La concentration molaire a donc pour unité la mol.L-1. La concentration molaire est souvent
également appelée molarité ; elle est alors symbolisée par la lettre M. ainsi une solution de sulfate de sodium
0,2 M contient 0,2 mol de sulfate de formule dans un litre ; on dit qu'il s'agit d'une solution à 0,2
mol.L-1 ou encore 0,2 fois molaire.

Remarque
On utilise souvent les « crochets » pour noter une concentration molaire : ainsi
signifie qu'un litre de solution contient de dichlore dissous. La distinction entre et [ ] est assez
subtile : représente la concentration "de fabrication" et [ ] la concentration réelle ;

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ces concentrations seront différentes quand on fabrique une solution de concentration d'un composé qui
peut se transformer partiellement en une fois dissoute dans l'eau : on a alors la relation :

par exemple, dans le cas de la solution à 0,2 mol.L-1 d'acide éthanoïque , ce composé se dissociant
partiellement en ions éthanoate , suivant la réaction :
,
on aura .
La concentration massique
C'est le rapport de la masse de composés contenus dans un certain volume de solution divisée par ce volume
de solution. La masse est exprimée en kg ou en g et le volume souvent exprimé en L et parfois en m3. Le terme
concentration désigne souvent soit la concentration molaire, soit la concentration massique sans que cela soit
précisé ; il convient de bien noter l'unité correspondante qui seuls permettent de différencier les deux types de
concentration.

Le pourcentage en masse ou fraction massique


C'est le rapport de la masse de composés contenus dans un certain volume de solution divisée par la masse de
ce volume de solution. Ce rapport est obligatoirement compris entre 0 et 1. On a pris l'habitude de l'exprimer en
% pour manipuler des nombres compris entre 0 et 100 : par exemple une solution de à 10% contient 10g de
composé pour 100g de solution. Le pourcentage en masse ne présente d'intérêt que lorsque l'on utilise des
solutions très concentrées.

Définition : La fraction molaire


C'est le rapport de la quantité de matière de contenu dans un certain volume de solution divisée par
la somme des quantités de matière de tous les constituants présents dans ce volume de solution . Une fraction
molaire est un nombre sans dimension. Si on note la quantité de matière du composé i et sa fraction
molaire, cette dernière se calculera à partir de la relation ci-dessous.

La fraction molaire est peu utilisée pour exprimer les concentrations des solutés dans des solutions diluées ; en
revanche, elle sert pour exprimer la composition des mélanges.
Définition : La molalité
Elle correspond à la quantité de matière de pour 1 kg de solvant. Cette unité de concentration n'est que très
rarement utilisée.

Définition : La normalité
Cette unité de concentration qui a été largement utilisée présente l'inconvénient de dépendre de la réaction par
laquelle on va utiliser cette solution... Ainsi, on définit la normalité d'une solution acide dans l'eau comme le
nombre de mol d'ion susceptible d'être libéré par un litre de solution. De même, la normalité
oxydoréductrice d'une solution correspond au nombre de mol d'électrons susceptibles d'être libérés par un litre
de solution : dans ce dernier cas, la normalité dépend de la nature d’espèce chimique avec laquelle on peut faire

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réagir la solution... En dépit de son caractère parfois « pratique », nous n'utiliserons pas la normalité dans la
suite de ce module.

Calcul du titre d'une solution

Il est important de savoir exprimer le titre (c'est-à-dire la concentration) d'une solution selon les différentes
possibilités présentées au paragraphe précédent.
Exemple
Essayons avec l'exemple suivant dans lequel le solvant est l'eau :
Soit une solution aqueuse de nitrate de sodium de concentration molaire .
Déterminez sa concentration massique, son pourcentage en masse et la fraction molaire des ions constituants
.
(Le nitrate de sodium se dissocie totalement en ions nitrate et sodium dans l'eau)
Données : Masses molaires atomiques de :
; ;
masse volumique de la solution =
concentration massique : pour effectuer la conversion, on doit connaître la masse d'une mole de nitrate de
sodium ; on consulte une classification périodique des éléments et on y lit les masses molaires atomiques : 23,0
g.mol-1 pour l'élément sodium , 14,0 g.mol-1 pour l'élément azote et 16,0 g.mol-1 pour l'élément oxygène
; une mole de nitrate de sodium a donc une masse :
soit :

La solution de concentration molaire contient donc une masse m de nitrate de sodium :


de nitrate de sodium par litre.

La concentration massique de la solution est donc de 89,2 g.L-1.


Pourcentage en masse ou fraction massique : on sait que la masse de nitrate de sodium contenue dans un litre
de solution est de 89,2 g. En revanche, on ignore la masse d'un litre de solution ... une approximation valable en
solution diluée consiste à assimiler en première approximation un litre de solution et un litre de solvant et donc
de considérer qu'un litre de solution correspond, si le solvant est l'eau, à une masse de 1000 g. Dans le cas qui
nous préoccupe, la solution est relativement concentrée et la masse volumique de la solution sera
vraisemblablement différente de 1,000 kg/L en effet, quand on mesure la masse volumique de la solution on
trouve 1,025 kg/L soit 1025 g pour un litre de solution.
Le pourcentage en masse est donc :

Fraction molaire : la dissolution elle-même s'accompagne d'une dissociation ionique totale : dans la solution
n'existeront que trois espèces chimiques , le solvant et les deux ions et . On ne pourra parler que
de la fraction molaire de chacun des ions ou de celle de l'eau, mais pas de celle de l'espèce qui n'existe
pas dans la solution.
Calculons les quantités de matière respectives de chacune de ces espèces :

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Pour chacun des ions, un litre de solution contient 1,05 mol ; pour l'eau le calcul est plus délicat : on calcule tout
d'abord la masse d'eau présente dans un litre en soustrayant à la masse d'un litre de solution (1025 g ) la masse
de ce qui n'est pas de l'eau soit 89,2 g . La masse d'eau dans un litre de solution est donc

. Cela correspond à d'eau puisqu'une mole d'eau a une masse de 18 g.


La fraction molaire de chacun des ions vaut donc :

Dilution, mélange de plusieurs solutions


On appelle dilution le fait de diminuer la valeur de la concentration d'un constituant d'une solution en ajoutant
à cette solution soit un certain volume de solvant pur, soit une certaine quantité d'une autre solution moins
concentrée en . La nouvelle concentration molaire du composé s'obtiendra en additionnant les quantités de
matières de et en divisant par le volume total de la nouvelle solution.
Attention :
Le volume obtenu en ajoutant un volume de solution et un volume de solvant pur n'est pas exactement
égal à : c'est la raison pour laquelle quand on souhaite obtenir un volume d'une nouvelle solution par
dilution d'une solution 1, on introduit le volume de la solution 1 dans un récipient de volume et on
complète avec le solvant jusqu'à ce que le volume soit atteint. Ce type de récipient s'appelle une fiole jaugée.
Il existe des fioles de toutes les tailles, de 10 mL à 5 L. Leur forme est étudiée de sorte que le volume soit
mesuré avec une bonne précision : elles sont équipées d'un long col sur lequel est gravé un « trait de jauge » qui
sert de repère lors du remplissage.
Exemple
On mélange 500 mL d'une solution d'acide sulfurique à la concentration et 350 mL d'une
solution d'acide sulfurique à la concentration de . Quelle est la concentration de la solution
obtenue ?
La quantité d'acide contenue dans les 500 mL de la première solution est

La quantité d'acide contenue dans les 350 mL de la seconde solution est

Le volume total du mélange est


La quantité d'acide contenue dans le mélange vaut :

et donc la concentration obtenue est

Préparation d'une solution par dissolution d'un composé solide


Objectifs
Préparer un volume de solution de concentration molaire d'un composé .

Choix et calculs préliminaires


Il faut tout d'abord vérifier que l'on dispose d'une fiole jaugée de volume ; si ce n'est pas le cas, il faut choisir
la fiole disponible de volume immédiatement supérieur. (Par exemple, si vous devez préparer 400 mL de
solution choisissez une fiole de 500 mL) On ajustera les quantités à dissoudre par rapport à ce nouveau volume.

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Il faut ensuite calculer la masse m du composé à dissoudre dans le volume de la fiole. La quantité de
matière de à introduire dans le volume vaut (en prenant soin d'exprimer en mol.L-1 et en
L ) . Une mole de correspond à une masse qui est la masse molaire de ; cette masse se calcule à partir
des masses molaires atomiques (en g.mol-1) que l'on trouve dans toutes les classifications périodiques des
éléments.
La masse m à dissoudre vaut donc :
Exemple
On doit préparer 100,0 mL de solution de sulfate de cuivre (II) de concentration 0,100 mol/L les étapes
préliminaires sont :
• Vérifier que l'on dispose d'une fiole jaugée de 100 mL (ce qui est très courant).
• Rechercher la formule chimique du sulfate de cuivre (elle est souvent écrite sur l'étiquette du flacon).
• Cette formule est , on a donc 5 molécules d'eau pour une de sulfate de cuivre ; il faudra
veiller à en tenir compte dans notre calcul de masse molaire.
• Rechercher les masses molaires atomiques des éléments , , et : on trouve (en g.mol-1)
respectivement pour , , et .
• Calculer la masse molaire du composé
.
• Enfin, calculer . Si l'on ne dispose pas d'une
balance de haute précision, la masse à peser pourra être arrondie à 2,50 g.
Préparation d'une solution par dilution d'une solution de concentration connue.
Objectifs
Préparer un volume de solution d'un composé à la concentration molaire par dilution d'une solution de à
la concentration molaire connue précisément et supérieure à . On appellera « solution mère » cette solution
plus concentrée à partir de laquelle on va fabriquer la nouvelle solution.
Choix et calculs préliminaires
Après avoir vérifié que l'on dispose d'une fiole jaugée de volume ; Il faut ensuite calculer le volume de la
solution mère à introduire dans la fiole.
Pour calculer , nous allons simplement respecter la conservation de matière au cours de la dilution :
La quantité de matière de à introduire dans le volume vaut (en prenant soin d'exprimer en
mol.L-1 et en L ) . Il faut donc introduire dans la fiole un volume de solution mère qui contienne
de ; le volume de solution mère contient donc il faut que

, soit .
Exemple
On doit préparer 50,0 mL de solution de permanganate de potassium de concentration 0,020 mol/L par dilution
d'une solution mère à 0,10 mol.L-1 :les étapes préliminaires sont :
• Vérifier que l'on dispose d'une fiole jaugée de 50 mL (ce qui est courant).

• Calculer le volume de solution mère à partir de la relation . On veillera à exprimer les


concentrations dans les mêmes unités et on obtiendra alors dans l'unité utilisée pour exprimer . Soit

.
Préparation d'une solution par dilution d'une solution commerciale très concentrée
Objectifs :

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Préparer un volume V de solution d'un composé X à la concentration C par dilution d'une solution commerciale
de X . Les indications apparaissant sur l'étiquette du bidon contenant la solution commerciale sont la densité d
de la solution, et le pourcentage en masse du produit X.
Choix et calculs préliminaires :
Il faut tout d'abord vérifier que l'on dispose d'une fiole jaugée de volume V ; Il faudra ensuite introduire un
volume de la solution commerciale dans la fiole.
On pourrait se contenter de peser la masse de solutions commerciales contenant la masse de X correspondants à
C.V mol, mais cette opération n'est pas toujours commode, surtout si le composé X est corrosif comme c'est
souvent le cas ; on préfère donc calculer le volume :
On ne dispose pas de la concentration molaire de la solution commerciale, mais seulement de sa densité d et de
son pourcentage en masse P.
La densité d'un liquide est le rapport de la masse volumique de ce liquide sur la masse volumique d'un liquide
de référence qui est l'eau pure ; la masse volumique de l'eau pure peut être considérée comme égale à
.
Le pourcentage en masse de X est tel que où et représentent
respectivement les masses de composé X et d'eau contenues dans un certain volume de solution. Notons enfin
la masse molaire du composé X (en ).
Calculons la concentration molaire de X dans la solution commerciale :
Un litre de solution a une masse de en gramme. Il contient une masse de (en
grammes) c'est-à-dire une quantité de matière mol. Cette quantité
de matière contenue dans un litre de solution est bien la concentration :

Le volume s’obtient à partir de la relation , soit

On exprimera C en , et dans la même unité (mL ou L) , la masse molaire en et la masse


volumique en .
Soit à préparer, par exemple, 200,0 mL de solution d'acide chlorhydrique (HCl) à 0,50 mol/L par dilution d'une
solution commerciale de densité d = 1,16 contenant et dont le pourcentage en masse est 37%
On applique la relation ci-dessus avec , , d = 1,16, C = 0,50
et V = 200 mL
un litre de solution pèse

et donc .
On trouve donc

Qu’est-ce qu’un dosage


Le but d'un dosage est de déterminer la quantité de matière contenue dans un échantillon. Il existe de
nombreuses méthodes physico-chimiques d'analyse qui consistent à mesurer une propriété physique spécifique
à l'espèce analysée, propriété dont la valeur dépend de la quantité de l'espèce ; ces techniques comme les

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spectroscopies ou les chromatographies seront abordées dans un autre module. On se limitera dans ce chapitre
aux dosages volumétriques, c'est-à-dire à une technique où la concentration d'une solution inconnue est déduite
de la mesure d'un certain volume d'une autre solution de concentration connue.
Appelons l'espèce chimique dont on recherche la teneur dans une solution de concentration inconnue .
Lors d'un dosage volumétrique, pour déterminer , on provoque une réaction chimique entre le composé et
un autre composé : cette réaction doit être totale (la constante associée à la réaction entre et doit être très
grande) et instantanée.
En pratique, on introduit progressivement des quantités croissantes d'une solution du composé de
concentration connue, dans un volume connu de la solution de , cela jusqu'à ce que toutes les
molécules de soient consommées. Lorsque la quantité de versée correspond exactement à ce qu'il fallait
introduire pour que toutes les molécules n’ aient disparu, on dit que l'on a atteint l'équivalence du dosage. Le
volume de solution verser pour atteindre l'équivalence, s'appelle le volume équivalent. La concentration
se déduit alors de la relation de bilan associée à la réaction du dosage.
Détermination du volume équivalent en utilisant un indicateur coloré
Lors d'un dosage, on a besoin de recevoir un signal indiquant que le volume versé correspond au volume
équivalent .
Ce signal peut être visuel et correspondre à un changement de couleur du contenu du récipient dans lequel on
effectue le dosage ; c'est le cas par exemple lorsque correspond à l'ion dont la solution est d'un vert très
pâle et l'ion permanganate dont la solution est violet très foncé : le volume équivalent sera celui pour
lequel la solution à doser passera brutalement du vert pâle au violet foncé.
En ce qui concerne les dosages acido-basiques, quand est un acide et une base (ou inversement), dans
l'immense majorité des cas, les solutions de et de sont incolores. Il n'y a donc pas de changement de couleur
à l'équivalence du dosage .... On utilise alors un indicateur coloré, c'est-à-dire un composé chimique très coloré
dont l'aspect sera différent en présence de ou en présence de ; ainsi, lorsque est un acide fort et une base
forte, l'addition d'une très faible quantité de l'indicateur « phénol-phtaléine » fait que la solution passe à
l'équivalence de l'incolore (milieu acide) au rose (milieu basique).

Principaux indicateurs colorés acido - basiques


Un indicateur coloré acido-basique correspond à un couple acide-base dont les formes acides et
basiques ont des couleurs différentes. Suivant le du milieu dans lequel l'indicateur va se trouver, la forme
acide ou la forme basique va prédominer :
Comme pour tout couple acide-base, on a en effet la relation

soit
La forme acide prédomine donc si et la forme basique si .
Les indicateurs colorés sont des composés capables de colorer une solution même à l'état de trace ; le tableau ci-
dessous donne quelques exemples montrant que les zones de virage des indicateurs sont très variées :
Tableau XI : les différents zones de virage des indicateurs colorer
Indicateur Domaine pH pKa Forme acide Forme basique
violet de méthyle 0.0-1.6 0.8 jaune bleu
bleu de thymol 1.2- 2.8 1.6 rouge jaune
jaune de méthyle 2.9- 4.0 3.3 rouge jaune
hélianthine 3.1- 4.4 4.2 rouge jaune
vert de bromocresol 3.8- 5.4 4.7 jaune bleu

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rouge de méthyle 4.2- 6.2 5.0 rouge jaune
rouge de chlorophenol 4.8- 6.4 6.0 jaune rouge
bleu de bromothymol 6.0- 7.6 7.1 jaune bleu
rouge de phénol 6.4- 8.0 7.1 jaune rouge
mauve de crésol 7.4- 9.0 8.3 jaune mauve
bleu de thymol 8.0- 9.6 8.9 jaune bleu
phénolphthaléine 8.0- 9.8 9.7 incolore rose
thymolphthaléine 9.3-10.5 9.9 incolore bleu
jaune d'alizarine 10.1-12.0 11.0 jaune rouge

Le choix de l'indicateur pour le dosage acido-basique de par dépend de la nature de et de . Ainsi, pour le
dosage d'une solution d'acide fort par une solution de base forte, pratiquement tous les indicateurs dont le
domaine de changement de couleur se situe entrent et conviennent, car la variation due à
l'équivalence est très brutale (on dit que l'amplitude du saut de est très grande).
En revanche, pour le dosage d'une solution d'acide faible par une base forte, il faudra impérativement utiliser un
indicateur changeant de couleur en milieu faiblement basique
( ) et pour le dosage d'une base faible par un acide fort on aura besoin d'un indicateur « virant »
entre 4 et 5 ! Pour bien comprendre ces choix d'indicateurs, il est donc nécessaire d'examiner les courbes
donnant la variation du pH au cours du dosage.
On peut aussi ne pas employer d'indicateur à la condition d'utiliser des méthodes plus élaborées pour la
détermination du volume équivalent : la conductimétrie et surtout le pH-mètre.
Calculs de la conductivité d'une solution lors du dosage d'un acide fort par une base forte
La conductimétrie est une technique consistant à mesurer une grandeur physique, la conductance, l’inverse de la
résistance électrique d'un certain volume de solution.
Pour effectuer cette mesure, on plonge ,dans la solution, une cellule de conductimétrie composée de deux
électrodes parallèles en platine, de surface séparée par la distance . Une cellule est schématisée ci-contre, et
vous pouvez voir tout à fait à droite une photographie d'une cellule de conductimétrie courante.
Un conductimètre mesure donc la conductance du volume de solution compris entre les deux électrodes : cette
mesure s'effectue en appliquant une tension électrique aux bornes des deux électrodes en platine ; pour éviter
toute réaction d'électrolyse, cette tension est alternative et sa fréquence est très élevée (supérieure à 1000 Hz).
La grandeur affichée sur l'écran du conductimètre est la conductance exprimée en Siemens
(symbole ; ) ; la conductance est l'inverse de la résistance du volume de solution de section et
de longueur .

Pour tous les conducteurs électriques, la résistance dépend de et de : où est la résistivité du


milieu. La conductance mesurée dépend donc elle aussi de et de :

. En notant l'inverse de la résistivité que l'on appelle conductivité, il vient donc :

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La conductivité de la solution s'exprime donc en S.m-1 et le rapport , caractéristique de la cellule de


conductimétrie est la constante de la cellule. La valeur de cette dernière est notée sur la cellule de
conductimétrie, mais sa valeur pouvant varier avec l'état de surface des électrodes, on la détermine
préalablement en effectuant un étalonnage avec une solution de conductivité connue. Attention, certains

fabricants indiquent la valeur de , il convient donc de bien lire l'unité de la « constante de cellule » qui est, en
outre, fréquemment exprimée en cm ou cm-1...
Propriétés colliquatives des solutions diluées et non électrolytes
Abaissement de la tension de vapeur du solvant au-dessus de la solution P :
PA=PAo.NA PA est la pression partielle de la vapeur saturante du solvant au-dessus de la solution. ; PAo tension
de la vapeur saturante au-dessus du solvant pur.
PA − PA
o
NB = NA fraction molaire du solvant, NB fraction molaire du solvant.
PAo
La différence (Pao-PA=P) est l’abaissement de la pression des vapeurs saturantes :
P
NB =
PA o
Loi de Raoult : l’abaissement relatif de la pression de vapeur d’un solvant au-dessus d’une solution est égal à
la fraction molaire du soluté dans la solution.
Température de cristallisation des solutions diluées
Par définition l’abaissement du point de congélation T3 est la différence des températures de congélation du
solvant T3. T3 = T3o – T3
Il est proportionnel à la concentration du soluté dans la solution.
n
’ T3 =k Cm avec Cm = ou K est le coefficient de proportionnalité ou constante cryoscopique (du mot grec
m
Krus = froid).
Si m’ gramme de soluté de masse molaire M, sont dissous dans m gramme de solvant
n m' m' 1
On a : T3 = K. Ou n = T3o – T3 =K. x
m M m M
Quelques valeurs de K : keau = 1850 ; KCEHE =5100 ; KPb = 132500 ; Kacide acétique =3900 ; Kphénol = 7200 ;
Khg = 39000. K ne dépend que du solvant.
Température d’ébullition des solutions diluées
L’élévation de l température d’ébullition est proportionnelle à la concentration de la solution.
n
Teb = Teb – Tebo = E. Cm avec Cm = soluté
msolvant

E est le coefficient de proportionnalité ou élévation moléculaire de la température d’ébullition ou constante


ébullioscopie du solvant.
Loi de Raoult : pour des solutions étendues non électrolysables, dont le soluté est beaucoup moins volitif que
le solvant, éludé à pression invariable, l’élévation d’ébulliométrie est :
- Proportionnelle à ta concentration

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- Inversement proportionnelle à la masse molaire du soluté.
m' 1
Teb – Tebo =K. x
m M
Quelque valeur de K : Keau =1850 ; Kc6H6=5100 ; KPb=132500 ; Kacide acétique=3900 ;
Kphénol =7200 ;KHg =39000
K ne dépend que du solvant
Température d’ébullition des solutions diluées :
L’élévation de la température d’ébullition est proportionnelle à la concentration de la solution.
nsoluté
Téb = Téb − T éb = E.Cm Avec Cm =
msolvant
E est le coefficient de proportionnalité ou élévation moléculaire de la température d’ébullition ou constante
ébullioscopique’ du solvant.
Loi de Raoult : "pour des solutions étendues non électrolysables, dont le soluté est beaucoup moins volatil que
le solvant, étudié à pression invariable, l’élévation ébulliométrique est :
- proportionnelle à la concentration
- inversement proportionnelle à la masse molaire du soluté"
m 1
Teb − T eb = E. , .
m M
E ne dépend que du solvant ; quelques valeurs d’E.
Eeau = 520 EBeneène= 2500 Ephénol= 3600 Eacétone = 1680 Ealcool= 1170 Eacide acétique=3180.
Leçon 21- La pression osmotique dans les solutions diluées :
La pression osmotique est la pression qu’il faut exercer sur une solution pour l’amener dans un état d’équilibre
avec le solvant pur dont elle est séparée par une membrane semi-perméable.
Ce phénomène se passe spontanément du solvant dans la solution dont il est séparé par une membrane semi-
perméable, s’appelle osmose.
La pression osmotique  sont directement proportionnels à la concentration du corps dissous à température
constante des gaz R ; d’où  = RCmT.
D’après la relation ci-dessus, Vant’Hoff tira la conclusion suivant :"la pression osmotique est égale à la pression
gazeuse qu’exercerait la substance dissoute, elle occupait à l’état gazeux à la même température, le même volume
n
que la solution". Cm=
V
Solution électrolytique :
Loi de dilution d’Ostwald :
X = Cm 2 / (1 −  )
Et lorsque 1-  1 ( très petit), x = Cm 2
Pour les solutions électrolytiques, on : p = iPA NB

'T3 = iK .Cm ; teb = i.E.Cm ;  = i. Cm.RT


I est le coefficient isosonique qui est égal :
I = 1+ (Z-1)
Avec  est le degré de dissociation. Z le nombre d’ions libérés par le corps dissous.

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LES MINERAUX ET LES ROCHES


Minéral
Définition d’un minéral : Un minéral est une substance inorganique solide qui se présente sous forme d’un
cristal ou d’un solide cristallin.
Exemple : Cristaux de quartz, Cristaux de pyrite de pyrite
Définition définition d’un cristal un cristal un cristal est un corps solide (minéral naturel homogène) de forme
polyédrique, plus ou moins brillante, à structure régulière et formée d'un assemblage ordonné d'un grand nombre
d‘atomes de molécules ou d’ions.
Aperçu général : Il existe plus de 4000 variétés de minéraux dans la nature, mais seulement une douzaine de
minéraux sont les plus abondants, la majorité des minéraux qui constituent la croûte terrestre sont composés
uniquement de huit (8) éléments chimiques : Oxygène (O) : 46,5 % Silicium (Si) : 28 % 82,5 % de la croûte
terrestre Aluminium (Al) : 8 % Fer (Fe) : 5 % Calcium (Ca) : 3,5 % Sodium (Na) : 3 % Potassium (K) : 2,5 %
Magnésium (Mg) : 2 %
Caractéristiques des minéraux
Un minéral est caractérisé par ses propriétés physiques et chimiques.
Propriétés physiques des minéraux
• Forme cristalline (système cristallin)
La forme géométrique des cristaux est définie par leur structure cristalline : minéraux dans la nature sous forme
de polyèdres
• Dureté : Résistance du minéral à se laisser rayer ; on part du minéral le moins dur (talc) au minéral le plus dur
(diamant)
Tableau XII : Échelle de dureté des minéraux (Échelle de Mohs)
Dureté Minéraux caractéristiques
1 Talc Rayés par l’ongle (minéraux très tendres)
2 Gypse
3 Calcite Rayés par une pièce de 1 cent en cuivre (minéraux
4 Fluorite assez tendres)
5 Apatite Rayés par une pointe de canif (minéraux assez durs)
6 Orthose
7 Quartz Rayent le verre (minéraux très durs)
8 Topaze
9 Corindon
10 Diamant

• Couleur : En général, les minéraux présentent une grande diversité de couleur


• Ténacité : Résistance au choc : minéraux fragiles, minéraux friables.
• Densité : Rapport entre le poids du minéral et le poids du volume d’eau qu’il déplace : poids par unité de volume
un minéral est caractérisé par ses propriétés physiques et chimiques.
Éclat : Aspect de la surface du minéral lorsqu’il réfléchit la lumière : éclat métallique ou non métallique (vitreux,
nacré, mat, gras,…)
• Transparence : Propriété du minéral à laisser passer la lumière : minéraux transparent, translucide ou opaque
• Clivage : Propriété du minéral de se casser selon des plans déterminés : plans de faiblesse dans la structure
cristalline du minéral

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• Cassure : Propriété du minéral de se casser, de se briser en donnant des surfaces irrégulières : cassure
conchoïdale
Trace ou trait : Couleur de la poudre du minéral : trace laissée par un minéral lorsqu’on le frotte sur une plaque
de céramique non émaillée
• Indice de réfraction : La réfraction est la déviation d’un rayon lumineux qui passe d’un milieu à un autre
• Conductibilité électrique : Capacité d’un minéral de conduire l’électricité : minéraux conducteurs et minéraux
non conducteurs
• Magnétisme : Capacité de minéraux riches en fer à se faire attirer par un Aimant
Photoluminescence : Émission de lumière lorsqu’un minéral est éclairé par une lumière de forte énergie (rayons
ultraviolets) par exemple : calcite, fluorite
• Radioactivité : Quelques minéraux émettent un rayonnement invisible : alpha, Bêta, gamma
Par exemple : uraninite, thorite
Propriétés chimiques des minéraux
• Composition chimique : Éléments chimiques qui composent le minéral
• Solubilité : Propriété d’un minéral à se dissoudre dans l’eau ou dans un autre liquide (acide)
• Effervescence : Propriété de minéraux de la classe des carbonates à réagir avec certains types d’acide (acide
chlorhydrique). Cette réaction produit un gaz carbonique
Composition chimique.
Un minéral est défini par sa composition chimique et sa structure cristalline.
Les minéraux peuvent être composés d'un seul élément chimique. Exemple : Graphite ( C) - Diamant ( C )
Les minéraux peuvent être composés de plusieurs éléments chimiques.
Exemples: - Amazonite (KAlSi3O8) - Chalcopyrite (CuFeS2 )
Classification des minéraux
La classification des minéraux correspond à une répartition des espèces minérales basées notamment sur la
composition chimique des minéraux. On distingue neuf classes de minéraux:
Classe I Éléments natifs : Les éléments natifs sont des minéraux formés d’un seul élément chimique. Les
éléments natifs ont un grand rôle économique. Exemples : or (Au), diamant (C), graphite (C), platine (Pt), argent
(Ag), cuivre (Cu)
Classe II Sulfures : Les sulfures sont des minéraux formés d’un ou plusieurs métaux combinés à du soufre (S).
Exemples : pyrite (FeS 2 ), chalcopyrite (CuFeS 2 ), galène (PbS)
Classe III Halogénures : Les halogénures (chlorures (Cl-) et fluorures (F-)) sont des minéraux formés d’un ou
plusieurs métaux ou métalloïdes combinés à l’élément chlore ou fluor. Exemples : sel gemme (NaCl), sylvite
(KCl), fluorine (CaF2)
Classe IV Oxydes : Les oxydes (O2-) sont des minéraux formés d’un ou de plusieurs métaux combinés à de
l’oxygène. Exemple : magnétite (Fe3O4), corindon (Al2O3), rutile (TiO2).
Classe V hydroxydes : Les hydroxydes (OH-) sont des minéraux constitués d’une combinaison d’eau et d’oxydes
métalliques. Exemple : goethite (FeO(OH)), brucite (Mg(OH)2).
Classe VI sulfate : Les sulfates (SO 4 )2-, sont des minéraux constitués d’une combinaison de soufre et d’oxygène
avec un ou plusieurs métaux ou métalloïdes. Exemples : gypse (CaSO4 2H2O), barytine (BaSO4) on inclut dans
cette classe les chromates (CrO4)2-, les molybdates (MO4)2- et les tungstates (WO4 )3-
Classes VII carbonates : Les carbonates (CO 3 )2- sont des minéraux constitués d’une combinaison de carbone
et d’oxygène avec un ou plusieurs métaux ou métalloïdes.
Exemples : calcite (CaCO 3), sidérite (FeCO3), dolomite (CaMgCO3) On inclut dans cette classe les nitrates (NO
3 )- et borates (BO3 )2-

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Classe VIII phosphate : Les phosphates (PO4) sont des minéraux constitués de phosphore et d’oxygène
3-

combinés avec un ou plusieurs métaux ou métalloïdes. Exemples : apatite (Ca 5(PO 4 ) 3(OH,Cl,F)), monazite
((Ce,La,Y,Th)PO 4 ) on inclus également dans cette classe les arséniates (AsO4)3- et les vanadates (VO4)3-
Classes IX silicates : Les silicates (SiO4)4-sont des minéraux qui combinent le silicium et l’oxygène avec un ou
plusieurs métaux ou métalloïdes. Les silicates représentent 90 % en poids de l'écorce terrestre. Exemples : quartz
(SiO 2), sillimanite (Al2SiO5), microcline (KAl2SiO5).
La roche
Une roche est un matériau solide formé en général d’un assemblage de minéraux. Les roches sont constituées de
minéraux tandis que les minéraux sont constitués d'éléments chimiques. Une roche peut être constituée de
plusieurs minéraux.
Exemple : Granite
- Quartz (QZ)
- Plagioclase (FK)
- Feldspath potassique (FK)
- Biotite (BO)
- Hornblende (HB)
Une roche peut être monominérale, c’est-à-dire formée d’un seul minéral.
Exemple : marbre Calcite ; quartzite quartz
Classification des roches
Roches magmatiques :
Les roches magmatiques (ou roches ignées) comprennent les roches intrusives et les roches extrusives. Roches
intrusives ou plutoniques. Les roches intrusives ou roches plutoniques se forment à partir d’un magma qui
refroidit lentement à de grandes profondeurs (30 à 35 km) sous la croûte terrestre en conséquence, les cristaux
ont le temps de bien se former et la roche présente une texture grenue. Exemples : granite, gabbro.
Roches extrusives ou volcaniques : Les roches extrusives ou roches volcaniques sont issues d’un magma qui
refroidit rapidement à la surface de la croûte terrestre. En conséquence, les cristaux n’ont pas le temps de bien se
former et la roche est à grain très fin.
Exemples : basalte, rhyolite, andésite
Roches sédimentaires : Les roches sédimentaires proviennent de l'accumulation de sédiments (boue, sable,
gravier) qui se déposent en couches dans un bassin de sédimentation.
Les roches sédimentaires sont des roches qui se forment à la surface de la croûte terrestre. Ce sont des roches qui
résultent de la compaction et de la cimentation de boues, de sables, de graviers ou de fossiles. Selon le mode de
formation des roches sédimentaires, on distingue :
• Roches sédimentaires détritiques
• Roches sédimentaires chimiques et biochimiques
Les roches sédimentaires détritiques : roches qui proviennent de l’érosion de roches préexistantes continentales
(roches plutoniques, roches volcaniques, roches métamorphiques).
Exemples: argilite, grès, conglomérat.
Les roches sédimentaires chimiques et biochimiques : roches qui résultent de la précipitation d’une solution
chimique ou de l’accumulation de débris de squelette d’organisme (fossiles) et de la transformation de matière
végétale.
Exemples: calcaire, dolomie, gypse, charbon.
Une roche métamorphique : Est une roche formée par la recristallisation (et généralement la déformation) de
roches sédimentaires ou de roches magmatiques sous l’effet de la température et de la pression qui augmente avec
la profondeur dans la croûte terrestre.
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Les roches métamorphiques peuvent se former également au contact de roches plutoniques et de roches
sédimentaires.
Exemples : gneiss, paragneiss

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Travaux dirigés

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TD 1 :
1. calculer le nombre de moles dans les cas suivants : 5 g d’or ; 1 mg d'argent ; 1 kg de carbone ; 0,5 kg de
silicium ; 4,48 litres de gaz azote (N 2).
2. calculer la masse (ou le volume) contenue dans : 0,2 mole de fer ; 4 moles de chlorure de sodium ; 30
moles de dihydrogène ; 0, 6 moles d'acide sulfurique (H 2SO4)
TD2 :
Cocher les carrés lorsque l’affirmation est correcte
1. Les processus suivants sont physiques :
□ une graine qui germe
□ une fleur qui se fane
□ le sucre qui cristallise
□ le sucre qui caramélise
2. Les processus suivants sont chimiques :
□ l’eau qui bout
□ le sol qui gèle
□ la neige qui fond
□ un poisson qui se décompose
TD 3 :
Quels sont les mots remplacés par les lettres (a), (b) … (m) dans le texte
suivant ? (Écrivez la liste complète de vos réponses avant de prendre connaissance
des réponses ci-dessous).
Le nombre de masse A est le nombre de ……… (a) c’est-à-dire la somme des
nombres de ……… (b) et de ……… (c). Le numéro atomique Z est le
nombre de …….. (d), égal au nombre d’……… (e) dans un atome, mais différent de ce dernier dans un …… (f).
❖ N (égal à A - Z) est le nombre de…….. (g).
❖ Un ……… (h) est défini par la valeur de A et de Z.
❖ Un ……… (i) est défini par la valeur de Z.
❖ Deux ……. (j) sont deux ……… (k) qui ont même valeur de Z, et appartiennent donc au même ……(l),
mais ont des valeurs différentes de N et de …….. (m)
TD4 :
Compléter le tableau suivant :
Éléments Z A N Np Ne
K+ 39 18
Br2- 45 35
W 184 74
F- 9 19
Ce4+ 82 54

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TD 5
Au sujet de l’atome :
A. Le nombre de masse d’un atome est égal à Z + N.
B. La masse d’un proton et celle d’un neutron sont exactement les mêmes.
C. Les charges électriques du proton et de l’électron ont la même valeur absolue.
D. Un élément est caractérisé par son nombre de masse A.
TD 6
Soit l'atome 63 27Co. Parmi les propositions suivantes, donnez la (les) proposition(s) exacte(s) :
a. Cet atome est constitué de 27 neutrons, 36 protons, 36 électrons.
b. Cet atome est constitué de 63 nucléons, 27 protons, 27 électrons.
c. Cet atome est constitué de 27 neutrons, 63 nucléons, 36 électrons.
d. Cet atome est constitué de 36 neutrons, 63 nucléons, 27 protons.
e. Cet atome est constitué de 27 nucléons, 36 protons, 36 électrons.

TD 7
L’uranium 235 est un isotope naturel, il représente 0,72 % de l’uranium présent sur Terre. Souvent utilisé dans
le domaine de la fission nucléaire, il peut également subir une désintégration α.
1. Écrire l’équation de désintégration de l’uranium 235.
2. Déterminer le nombre de noyaux radioactifs contenu dans 3,0 g d’uranium 235.
3. Déterminer la constante radioactive λ.
4. En déduire son temps de demi-vie.
5. Son noyau fils se désintègre à son tour en thorium. En déduire la particule émise lors de cette désintégration.
• Masse molaire de l’uranium : 235,0 g·mol-1
• Activité massique : Am=79,96 kBq·g-1
TD 8
1- Lors d'une réaction de fusion :
A : Deux noyaux légers forment un noyau plus lourd
B : Un noyau lourd donne deux noyaux légers
C : De l'énergie est libérée
2-Lors d'une réaction de fission :
A : Deux noyaux légers forment un noyau plus lourd
B : Un noyau lourd donne deux noyaux légers
C : De l'énergie est libérée

TD 9
Une substance radioactive dont la demi-vie est de 10 s émet initialement 2. 107 particules  par seconde.
1. Calculer la constante de désintégration de la substance.
2.Quelle est l'activité de cette substance ?
3.Initialement, combien y a-t-il en moyenne de noyaux radioactifs ?
4. Combien restera-t-il en moyenne de noyaux radioactifs après 30 s ?

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TD 10
1. Quelle est la dimension de la quantité : h/mv ?
2. Quelle est la longueur d’onde associée ?
- à un électron dont l’énergie cinétique est de 54 eV ;
- à une balle dont la vitesse est de 300m/s et dont la masse est de 2g.
- à un proton accéléré sous une différence de potentiel de 1 MV
TD 11
Appliquer le principe d’Heisenberg aux deux systèmes suivants :
1. Un électron se déplaçant en ligne droite (∆x = 1Å). Calculer Dv.
2. Une bille de masse 10g se déplaçant en ligne droite (∆x = 1mm). Calculer m∆v.
TD 12
Soient les atomes suivants : O (Z=8), Mg (Z=12), V (Z=23), Fe (Z=26), Cu (Z=29), Ag (Z=47), Ru(Z= 44)
Pour N : Représenter la couche de valence à l’aide des cases,
1. donner les configurations électroniques des atomes.
2. Présenter les électrons de valence pour chaque atome.
3. En déduire le nombre d’électrons de valence.
4. Situer ces atomes dans la classification périodique et les grouper si possible par famille ou par période.
TD 13
a) Combien d’électrons peut accueillir au maximum une sous-couche l ?
b) Combien d’électrons peuvent contenir, au maximum, les couches K, L, M.
Pouvez-vous généraliser ces résultats ?
c) Combien d’électrons peut décrire au maximum une orbitale d ?
d) Combien de cases quantiques peut-on prévoir relativement à n = 4 ?
TD14
On réalise une réaction d’ordre 1 avec une concentration initiale en réactif A égal à 2mol/l .on observe qu’après
150min il n’en reste 0,25mol/l. Quel est le temps de demi-réaction de cette réaction ?
Combien vaut sa constante de vitesse ? Combien de temps faudrait –il attendre pour que le réactif A soit
consommé à 99%
TD15
Soit la réaction suivante à 823°K : COCl2 (g) CO (g) + Cl2 (g)
5
Déterminer KC. On donne Kp= 1,475.10 N/m²
TD16
Quelle est la variation de température qui accompagne la détente isobare d’un échantillon de gaz pris à 25°c, d’un
volume de 52dm³ à un volume de 104dm³.
TD17
Quelle(s) est (sont) la (les) série(s) de valeurs de nombres quantiques possible(s) ?
a. n = 0 ; l = 0 ; m` = 0
b. n = 2 ; l = 0 ; m` = 0
c. n = 2 : l = 2 ; m` = 0
d. n = 2 ; l = 1 ; m` = - 1

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TD 18
Quels sont les nombres quantiques caractérisant un orbital p ?
TD 19
Si l’électron de l’atome d’hydrogène est excité au niveau n=5, combien de raies différentes peuvent-elles être
émises lors du retour à l’état fondamental.
Calculer dans chaque cas la fréquence et la longueur d’onde du photon émis
TD 20
Le nombre quantique ml pour un électron de la sous-couche 4d.
A) est nécessairement inférieur à 4.
B) peut avoir la valeur – 1.
C) a la valeur zéro.
D) peut prendre quatre valeurs différentes.
Quelle est l’affirmation exacte ?
TD 21
Le soufre naturel est constitué de quatre isotopes stables dont deux présents en majorité : x% de l’isotope 32S et
y% de l’isotope 34S. La masse molaire de l’isotope 34 est de 33,968 g/mol et celle de l’isotope 32 est de 31,972
g/mol. Calculer les pourcentages isotopiques x et y sachant que la masse molaire atomique du soufre est de
32,066 g/mol et en supposant que les autres isotopes sont en quantité négligeable.
TD 22
Lequel des échantillons suivants contient le plus de fer ?
0.2 moles de Fe2(SO4)3
20g de fer
0.3 atome-gramme de fer
2.5x1023 atomes de fer
TD 23
L’argon naturel est un mélange de 3 isotopes dont les masses isotopiques et les abondances naturelles sont les
suivantes :

Pourcentages
Nombre de masse Masses
isotopiques
isotopiques
36 35,96754 0,337
38 37,96273 0,063
40 39,96378 99,600
Calculer la masse atomique de l’argon.
TD 24
Dans la série de Balmer, le spectre d’émission de l’hydrogène présente une raie à 4800Å.
Quelle est la transition qui l’a produite ?
TD 25
La désintégration d’un nucléide radioactif est une transformation qui obéit à une vitesse d’ordre 1, et qui est
souvent prise comme exemple dans une étude cinétique.
a) Quelle est l’activité exprimée en curies, d’une source radioactive constituée par 500 mg de strontium–90 ?

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b) Quelle fraction de cette activité subsiste-t-il un an plus tard ?
c) Au bout de combien de temps cette activité est-elle réduite de 10 % ?
TD 26
Indiquer le numéro atomique de l’élément dans lequel
a) Fini le remplissage des orbitales 3s
b) Commence le remplissage du sous-niveau 6d.
TD 27
On considère la couche de valence d’un élément suivant : 4s²4p²
Trouver le numéro atomique de l’élément et donner sa constitution.
Calculer pour l’élément obtenu l’électronégativité.
TD 28
25 g de carbone provenant d’une sandale de corde trouvée dans une grotte, présente une activité qui vaut 31% de
celle de 25 g de carbone provenant d’un échantillon de bois récent.
Calculer l’âge de la sandale. On donne :  = 1,25.10-4 /année.
TD 29
Pour les molécules ou ions suivants : COF2 ; SO3 ; POCl3 ; ClO3- ; PF5 ; SF4, SF5- ; ClF3 ; ICl4- ; I3-
2-

a) Proposer une structure de Lewis.


b) Par application de la Méthode V.S.E.P.R déterminez la géométrie.
TD 30
Un gramme d’un échantillon ancien contenant du carbone 14 donne 60 désintégrations par seconde alors qu’un
échantillon actuel, de même nature et de même masse, en donne 720.
La demi-vie du carbone 14 est t1/2 = 5568 ans.
Quel est, en années, l’âge de l’échantillon ?
TD 31
Terminez les phrases suivantes :
1. Le début d'une période de numéro n coïncide pas avec celui du remplissage de la couche dont le nombre
quantique principal vaut...
2. Le remplissage des sous-couches s s'effectue dans les colonnes...
3. Le remplissage des sous-couches p s'effectue dans les colonnes...
4. Le remplissage des sous-couches d s'effectue dans les colonnes...
5. Le remplissage des sous-couches f s'effectue dans les cases... à.… et... à...
6. Les niveaux s et p d'une couche de nombre quantique principal n se remplissent au cours de la période
numéro...
7. Le niveau d d'une couche de nombre quantique principal n se remplit au cours de la période de numéro...
8. Le niveau f d'une couche de nombre quantique principal n se remplit au cours de la période de numéro...
TD 32
Quelle est l’incertitude minimale sur l’énergie d’un état quantique dont le temps de vie (en anglais, lifetime) est
égal à 10-8 s ?
TD 33
Associez les éléments de la liste 1 à 10 avec les définitions de la liste A à N
(un élément peut recevoir plusieurs de ces définitions et une définition peut convenir à plusieurs éléments).
1- Souf re;2- Krypton; 3 –Fer; 4- Azote; 5 –Césium; 6 –Germanium; 7- Chlore ; 8- Zinc ; 9-Silicium
10 –Vanadium;

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A possède deux électrons p célibataires


B possède une couche externe de huit électrons
C un métal (non alcalin)
D un non-métal
E un gaz rare (ou gaz noble)
F le plus gros atome de la liste
G l’élément le moins électronégatif de la liste
H possède une case vide dans sa couche externe
I un métal alcalin
J un élément de transition
K l’élément le plus électronégatif de la liste
L possède trois électrons célibataires
M le plus léger des éléments où la couche M est complète
N un halogène
TD 34
Le corps humain contient environ 20 % en masse de l’élément carbone, et le carbone naturel contient 1,3.10-10
% de carbone 14, qui est radioactif.
Combien de désintégrations radioactives de ce carbone 14 se produit-il, en une minute, dans le corps d’un
individu de 75 kg ?
TD 35
Si la configuration électronique 1s 2s 2p 3s , est celle d’un atome neutre, les affirmations suivantes sont-elles
2 2 6 1

exactes ?
Le numéro atomique de cet atome est 10.
L’atome n’est pas dans sa configuration la plus stable.
L’atome doit recevoir de l’énergie pour passer à la configuration 1s22s22p6
L’atome contient deux électrons célibataires.
TD 36
Calculez et comparez les énergies de liaison nucléaire par nucléon, exprimées en MeV, pour l’hydrogène–3
(tritium), l’hélium–4, le krypton–86 et l’uranium–235.
TD 37
Les configurations électroniques suivantes correspondent-elles à des états fondamentaux, excités ou sont-elles
impossibles ?
a) 1s² 2s³
b) 1s² 2S0 2p¹
c) 1s² 2s¹ 2p¹
d) 1s² 2s ² 2p6 2d²
e) 1s² 2s ² 2p6 3p¹
f) 1s² 2s ² 2p6 3s² 3p6 3d¹
g) 1s² 2s ² 2p6 3s¹ 3p6 3d0 4s¹.
TD 38
On propose différentes configurations électroniques pour l’atome de nickel (Z = 28) :
1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d10 4s0
1s2 2s2 2p6 3s2 3p8 3d6 4s2
1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d8 4s2
1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d6 4s2 4p2

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Parmi ces configurations:


1) Quelle est celle qui ne respecte pas le principe de Pauli ?
2) Quelle est celle qui représente l’atome de nickel à l’état fondamental ? Préciser, si nécessaire, le nombre
d’électrons célibataires ; et la valence.
3) Quelle est celle qui ne comporte aucun électron célibataire ?
TD 39
Calculez la longueur d’onde associée à chacune des espèces suivantes en appliquant l’équation de Broglie.
a) Un électron dont la vitesse est de 4,5 × 107 m/s.
b) Une balle de fusil de 5,00 g dont la vitesse est de 5,36 × 102 m/s. E 5.8
c) En appliquant l’équation de Broglie, calculez la masse d’un projectile dont la vitesse est de 2,78 × 102
m/s et la longueur d’onde associée est de 2,38 × 10-34m.
TD 40
La scintigraphie est une technique d'investigation médicale qui permet l'observation de la glande thyroïde. Un
patient ingère pour cette observation une masse m = 1,31mg de l'isotope I (A= 131, Z= 53) qui est radioactif de
type beta (-) (t½ = 8,1 jours = 7.105s).
1. Déterminer le nombre d'atomes radioactifs dans la dose ingérée.
2. Définir l'activité d'un échantillon radioactif et établir la relation entre l'activité et N.
3. Calculer l'activité initiale de la dose ingérée
TD 41
L’isotope le plus abondant du fer correspond au nucléide 𝐹𝑒 (A= 56, Z=26) La masse d’un noyau vaut
55,9207 u.
1. Calculer le défaut de masse en u.m.a puis en kilogrammes du noyau de fer
2. Calculer l’énergie de liaison du noyau de fer 𝐹𝑒, en J puis en MeV
3. Calculer l’énergie de liaison par nucléon du noyau de fer 𝐹𝑒
4. Reprendre les questions précédentes avec le noyau U (A= 235, Z= 92) ? m (𝑈)=234,9935 uma
5. Comparer alors la stabilité du 𝐹𝑒 et de U.
TD 42
Quelle est la quantité de cristaux de CuSO4, 5H2O nécessaire pour préparer 4 kg d'une solution de CuSO4 avec
le pourcentage massique 20% ?
TD 43
8 g d’un gaz dont la masse molaire est 44 g/mol se trouvent, à 25 °C, sous une pression de 1,8.105 Pa. Quelle
est, dans ces conditions, la valeur de sa masse volumique ?
TD 44
Calculez la fréquence du rayonnement électromagnétique issu d’une lampe au sodium dont la longueur d’onde
est de 589 nm.2
Calculez la longueur d’onde des rayonnements électromagnétiques d’une station radiophonique émettant sur la
bande 96,9 MHz
TD 45
Quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) exacte(s) parmi les suivantes ?
a. Un système isolé ne transfère ni matière ni énergie avec l'extérieur.
b. Une quantité de matière est une grandeur intensive.
c. La pression est une variable d'état.
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d. Une fonction d'état est indépendante du chemin suivi entre l'état initial et l'état final.
e. Une réaction présentant une variation d'enthalpie positive (∆rH > 0)est qualifiée d'exothermique.
TD 46
Quelle est la normalité d'une solution d’hydroxyde de sodium qui contient :
a. 0,8 kg de soluté par 10 L solution
b. 0,05 kg de soluté par 10 ml de solution
c. 3 moles de soluté par 1dm3 de solution
TD 47
1. Écrire l’équation de désintégration alpha du radium Ra (A=226, Z=88)
2. Calculer l’énergie libérée lors de la désintégration :
D’un noyau de radium 226 (en MeV)
D’une mole de noyau de radium 226 (en J.mol-1)
Noyau Masse (u)
Radium 225,9770
Radon 221,9702
Hélium 4,0015
TD 48
Le laboratoire d’un lycée possède une source contenant du Césium (137) d’activité initiale
1,5. 105 bq de demi-vie 30,2 ans.
1- Écrire l’équation de désintégration beta (-) du césium
2- Calculer la constante de désintégration
3- Calculer la masse du césium dans cette source
4- En déduire l’activité de la source un an plus tard.
TD 49
Voici 6 affirmations :
1. La masse d’un noyau atomique est égale à la somme des masses de ses nucléons
2. Lors d’une réaction de fission nucléaire, de la masse est convertie est énergie
3. Les centrales nucléaires utilisent la fusion de l’uranium 235.
4. L’énergie moyenne de liaison par nucléon d’un noyau est le rapport de l’énergie de liaison du noyau par son
numéro atomique
5. Un noyau est d’autant plus stable que son énergie de liaison par nucléon est grande
6. Le Bismuth (A=212, Z=83) est radioactif. C’est un émetteur alpha le noyau produit qui correspond au
Thallium (A= 208, Z= 81).
Quelle est la combinaison qui ne comprend que des propositions exactes ?
A: 1+2+3+4+5+6; B: 2 + 3 + 4 ; C : 1 + 3 + 4 + 5 ; D : 2 + 5 + 6 ; E : 2 + 3 + 5 + 6
TD 50-
Pour réaliser une expérience et un effet Compton on utilise un pinceau de rayon X dont chaque proton à une
énergie de 17kj. Calculer la longueur d’onde en m et nm et la quantité de mouvement en kgm/s d’un tel proton.
TD 51 :
Quelle est la longueur d’onde d’un électron dont l’énergie cinétique est 13,6 ev ?
TD 52-
L’activité d’un échantillon d’un radio-isotope est 3054 désintégrations par minute. Après 6 heures, on a constaté
qu’elle est de 2135 désintégrations par minute. Quelle est la demi-vie du radio-isotope ?

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TD 53
- La fumée de la cigarette est très toxique, elle contient du polonium 210. Cet élément est radioactif, il serait
responsable de 1% de tous les cancers du poumon.
- Le polonium est émetteur alpha. Écrire la réaction de désintégration en identifiant le noyau formé.
- Une mesure du nombre de désintégrations d’un échantillon de tabac équivaut à une cigarette donne pour
résultat 60 désintégrations en 10 minutes. Calculer l’activité de cet échantillon en d.p.s
- En fumant une cigarette, un fumeur ingère 172.103 noyaux de polonium. Au bout de combien de temps sera-t-
il égal à 21500 sachant que la demi-vie du polonium est de 138 jours.
- Au bout de combien de temps peut-on considérer que le corps du fumeur ne contiendra plus que 1% de
polonium radioactif.
TD 54-
3
Une ampoule contient 0 .2cm de radon 222 sous 0.1 bar et a la température de 30°c. ce gaz monoatomique est
considère comme parfait ; sa période est de 3,8 jrs
° quelle est activité de cette ampoule
° que devient cette activité six jours plus tard ?
TD 55
Considérons l’équilibre en phase gazeuse
1- H2S (g) H2 (g) + ½ S2 (g) à 1400°k
A cette température la constante d’équilibre est K1= 23,9. Déterminer la valeur de K pour les réactions suivantes
menées à cette température.
2- 2H2S (g) 2H2 (g) + S2 (g)

3- 2H2 (g) + ½ S2 (g) H2S (g)


TD 56
On mesure l’activité de radioactivité du carbone 14 dans un échantillon de bois préhistorique et dans un
échantillon de bois fraichement coupé de même nature et de même masse. L’activité dans le bois préhistorique
est environ 7 fois plus faible que dans le bois fraichement coupé. Quel est l’âge du bois préhistorique ?
TD 57
En bombardant l’isotope U (A= 235, Z=92) par un neutron, on obtient les éléments Sb (A=132, Z=51) et Nb
(A= 101, Z=41). Déterminé en MeV, l’énergie libérée par la fission d’un atome d’uranium. On donne : masse
atomique U = 235 ,044 uma; masse Sb= 131 ,88 uma; masse Nb= 100 ,91uma
TD 58
a) Expliquer en quelques lignes le principe de la datation au carbone 14.
b) Écrire la réaction de désintégration radioactive de 14C, sachant qu’elle est de type b-.
c) Quel est l’âge d’un échantillon de charbon de bois trouvé dans une grotte préhistorique, dont l’activité vaut
232 dpm (désintégrations par minute) sachant qu’un échantillon de charbon de bois de même masse,
fraîchement préparé, a une activité de 1500 dpm, et que la période de 14C vaut 5730 années ?
d) En admettant que la limite de détection corresponde à un pourcentage résiduel de 1 % 14C, quel est l’âge le
plus lointain qui peut être déterminé par cette méthode de datation ?

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TD 59
Quelle est l’activité, exprimée en curie d’une source radioactive constituée par 500 mg de Strontium ( 90Sc) si sa
période est de 28 ans.
a) Que devient cette activité un an plus tard.
b) Au bout de combien de temps cette activité est réduite de 10%.
TD 60
On considère la réaction de fusion dans le soleil suivant :

1. Identifier x
2. Quelle est l'énergie en MeV et J libérée par la formation d'un noyau d'hélium.
3. La puissance rayonnée par le soleil est 3,9 1026 watts. Quelle est la perte de masse chaque seconde ?
4. La masse du soleil est 2 1030 kg. Son âge est 4,6 milliards d'années.
5. Quelle masse a t'il perdu depuis qu'il rayonne ?
Masse H: 1,007 3 u ; He : 4,0015 u ; positon ou bien électron 0,55 10-3 u
TD 61
Parmi ces affirmations concernant la répartition des électrons dans les orbitales atomiques, lesquelles sont
correctes ?
a. Dans l’état fondamental, les électrons occupent les orbitales de plus basse énergie.
b. D’après la règle de Klechkovski, dans l’état fondamental, le remplissage des orbitales se fait par valeur
croissante de n puis par valeur croissante de (n + l) pour deux valeurs identiques de n.
c. D’après la règle de Pauli, on ne peut mettre qu’un électron par orbitale.
d. D’après la règle de Hund, pour des orbitales de même énergie, la configuration la plus stable est obtenue en
occupant un maximum d’orbital avec des électrons de spins identiques.

TD 62
Par radioactivité naturelle, le radium se transforme en gaz inerte et en radon. Une désintégration de 35,38% de
radium a lieu tous les 1000 ans.
a) Déterminer la constante radioactive de cette transformation et la période T.
b) quelle est la masse du radium dont l’activité est de 1Ci ?
TD 63 :
Donner la géométrie des molécules suivantes selon la méthode de VSEPR.
COS ; COCl2 ; SO2 ; H2S , PH3 ; CH4 , PF3Cl2 ; XeO2F2
TD 64
Vrai ou faux ? Corriger si l'affirmation est fausse.
a. Le sodium et le magnésium ont des propriétés chimiques voisines.
b. Le soufre et le chlore possèdent le même nombre d’électrons sur leur couche externe.
c. Le fluor et le chlore possèdent 4 électrons sur leur couche électronique externe.
d. La couche électronique externe de l’hélium, du néon et de l’argon est saturée.
e. Le carbone et l'oxygène ont des propriétés chimiques voisines.
f. Le carbone et le silicium possèdent 5 électrons externes.
g. L'argon, comme le néon, sont des composés stables.
h. Les alcalins réagissent violemment avec l'hydrogène.
i. Le fluor et le chlore font partie de la famille des halogènes.
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TD 65
Les affirmations suivantes sont-elles exactes ou inexactes ? Pourquoi ?
a) Si l=1, l’électron est dans une sous couche d.
b) Si n=4 l’électron est dans la couche O.
c) Pour un électron d, m peut être égal à 3.
d) Si l=2, la sous-couche correspondante peut recevoir au plus 6 électrons,
e) Le nombre n d’un électron d’une sous-couche f peut être égal à 3.
f) Si deux " édifices atomiques " ont la même configuration électronique, il s’agit forcément du même élément.
g) Si deux " édifices atomiques " ont des configurations électroniques différentes, il s’agit forcément de deux
éléments différents.
TD 66
L’activité d’un échantillon d’un radio-isotope est 3054 désintégrations par minute. Après 6 heures, on a
constaté qu’elle est de 2135 désintégrations par minute. Quelle est la demi-vie du radio-isotope ?

TD 67
Étude de l'atome de phosphore
a. quel est le symbole du phosphore ?
b. Dans quelle colonne du tableau périodique se trouve le phosphore ?
c. Quelle est la masse molaire atomique du phosphore ?
d. Combien de protons sont contenus dans un atome de phosphore ?
e. Combien de neutrons sont contenus dans un atome de phosphore ?
f. Combien d'électrons sont contenus dans un atome de phosphore ?
g. Combien d'électrons de valence possède-t-il ?
h. Indiquer un élément de la même famille que le phosphore.
i. Combien d'électrons de valence possède-t-il ?
TD 68
Dans le tableau moderne (actuel) des éléments, ceux-ci sont classés par ordre croissant :
□ du nombre de protons
□ du nombre de masse
□ de la masse atomique
□ du nombre de neutrons
Les périodes du tableau périodique moderne :
□ correspondent au nombre d’électrons externes des atomes
□ correspondent au nombre total d’électrons des atomes
□ correspondent au nombre de couches électroniques des atomes
□ permettent de déterminer le nombre de liaisons que font les atomes
L’énergie de première ionisation des atomes est :
□ l’énergie nécessaire pour arracher un électron à un atome
□ l’énergie nécessaire pour transformer un ion en atome

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□ l’énergie nécessaire pour ioniser un atome de la première période
□ plus grande que l’énergie de 2ème ionisation
TD69
Suite à l’incident de Fukushima en 2011, des nuages de poussières radioactives ont été disséminés par le vent
dans plusieurs villes au Japon. Parmi les éléments radioactifs, on retrouve la présence d’iode 131 qui représente
l’une des sources d’exposition les plus dangereuses pour l’homme, car cet élément se fixe sur la thyroïde. Afin
de prévenir ce phénomène, les autorités nippones ont distribué à la population un médicament contenant de
l’iodure de potassium non radioactif afin que celui-ci vienne saturer la thyroïde à la place des noyaux radioactifs.
1. L’iode (A=131 ; Z=53) I se désintègre pour former du xénon dans un état excité (A=131 ; Z=54) Xe*. Écrire
les deux équations de réactions nucléaires successives liées à la désintégration de l’iode 131 conduisant au xénon
dans son état non excité Xe.
2. À quels types de radioactivité cela correspond-il ? S’agit-il de rayonnement ionisant ou non ? 3. On mesure
l’activité de la thyroïde d’un patient due à la présence d’iode 131 à l’aide d’un compteur Geiger. Lors de la
première mesure, l’activité est de 200 désintégrations par minute. Au bout de 5 jours, l’activité résiduelle est de
130 désintégrations par minute.
Calculer le temps de demi-vie t1/2 de l’iode 131.
TD 70
Un tronc fossilisé présente une radioactivité de 8.56 désintégrations par minute et par gramme. La radioactivité
naturelle du bois est de 13.56 désintégrations par minute et par gramme. Retrouvez l’âge du tronc d’arbre
fossilisé. On donne λ = 1,210 .10-4 /an.
TD71
Déterminez la configuration électronique des espèces suivantes, en utilisant la règle de Klechkowski Ya-t-il des
espèces isoélectroniques ?
Atomes : B, Sr, Te, Os, Fr, Nb, Fe, Ge, Si, Ar
Ions: Rb+ , Bi3+ , Ca2+ , S2- , Br-
TD 72
Parmi ces affirmations concernant la géométrie des molécules obtenue par la méthode
VSEPR, lesquelles sont correctes ?
a. H2O est linéaire.
b. H2CO est de géométrie plane triangulaire.
c. NH3 est de géométrie plane triangulaire.
d. HClO est coudée
TD 73
Parmi ces affirmations concernant les transferts d’énergie, lesquelles sont correctes ?0
a. La chaleur est un mode de transfert de l’énergie.
b. Un travail fourni au milieu extérieur par le système thermodynamique est compté positivement.
c. Une transformation qui libère de la chaleur est dite exothermique.
d. L’énergie interne est une fonction d’état.
e. La chaleur est une fonction d’état.
f. La variation d’énergie interne d’un système isolé est nulle.
TD74
Parmi ces affirmations concernant l’enthalpie d’un système thermodynamique, lesquelles sont correctes ?
a. L’enthalpie d’un système thermodynamique est définie par H = U – PV.
b. Lors d’une transformation isochore, la chaleur échangée est égale à la variation d’enthalpie du système.

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c. Lors d’une transformation isobare, la chaleur échangée est égale à la variation d’enthalpie du système.
d. L’enthalpie est une fonction d’état.
TD 75
Dans un échantillon de carbone prélevé sur une momie, l’activité du C-14 a diminué à la valeur 60 % de la valeur
initiale. Calculer la date de la mort de la personne.
TD 76
Le fluor 18 18F est un isotope radioactif du fluor utilisé comme marqueur en imagerie médicale (scintigraphie).
On mesure l’activité d’un échantillon de fluor 18 à l’aide d’un compteur Geiger, on trouve A=2,7×1018 Bq. On
refait la mesure au bout de t=10 h, et on obtient A′=6,1×1016 Bq.
1. Calculer la constante radioactive λ, puis le temps de demi-vie t1/2 du fluor 18.
2. Calculer l’activité A′′ d’un échantillon contenant 1 mg de fluor 18.
On donne : Masse molaire du fluor, 18 =18,0 g/mol.
TD 77
1. Une roche contient 3,5 μg de radon 222. Déterminer le nombre de noyaux radioactif No dans la roche.
2. Rappeler la définition du temps de demi-vie et déterminer la constante radioactive associée.
3. Déterminer le nombre de noyaux N toujours présents au bout de 30 ans. En déduire l’activité de cette
roche.
4. Déterminer l’activité de cette roche après 30 ans.
On donne : Masse molaire du radon 222 =222,0 g·mol-1
Temps de demi-vie du radon 222 =3,82 j
Temps de demi-vie du radium 226 : =1 600 ans
TD 78
Datation au carbone 14
Dans le cycle du carbone, l'élément carbone est présent sous forme de :
• Deux isotopes stables : le carbone 12 (majoritaire) et le carbone 13 (minoritaire)
• Un isotope instable : le carbone 14 (très minoritaire)
Le temps de demi-vie du carbone 14 est de l'ordre de 5570 ans. Il est continuellement produit dans la haute
atmosphère grâce à des réactions nucléaires entre les noyaux des atomes d'azote 14 de l'air et des neutrons
d'origine cosmique. Ces réactions maintiennent une teneur constante en carbone-14 dans l'atmosphère.
Le carbone 14 formé réagit rapidement avec le dioxygène de l'air pour former du dioxyde de carbone, CO2.
Tous les organismes vivants échangent du dioxyde de carbone avec l'atmosphère par la respiration et
l'alimentation. Ils fixent le carbone 14 dans leurs tissus jusqu'à leur mort, à une teneur égale à celle de
l'atmosphère. Après la mort, l'absorption et le rejet de dioxyde de carbone s'arrêtent.
Données:

• Carbone 12 :

• Carbone 13 :

• azote 14 :
• ln 2 = 0,69
1. Étude du noyau:

1.1. Le symbole d'un noyau se note . Donner le nom des grandeurs représentées par les lettres A et Z
ainsi que leur signification.
1.2. Écrire le symbole de l'atome de carbone 14.
1.3. Donner la composition du noyau de l'atome de carbone 14.

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1.4. En vous aidant du texte, définir le terme isotope.


1.5. Le noyau de carbone 14 est radioactif. Définir ce terme.
2. Les réactions nucléaires :
2.1. Le bombardement des noyaux d'atomes d'azote par les neutrons aboutit à la réaction nucléaire dont
l'équation est la suivante :

(1)
2.1.1. Énoncer les deux lois de conservation qui ont permis d'écrire l'équation (1).

2.1.2. L'application des lois de conservation précédentes permet de déterminer la nature du noyau .
Quel élément est associé à Y1 ?

2.2. La désintégration du noyau de carbone 14 conduit à l'émission d'un électron de symbole et d'un

noyau .
2.2.1. Écrire l'équation de la réaction nucléaire correspondante.
2.2.2. La radioactivité d'une réaction nucléaire peut être du type α, β+ ou β-.
Quelle est celle qui correspond à la désintégration du noyau de carbone 14 ?

2.2.3. Donner le nom de l'élément Y2 (de symbole ).


3. Loi de décroissance radioactive :
3.1. Dans le texte, on utilise l'expression : "temps de demi-vie du carbone 14". Donner la définition du terme
temps de demi-vie (notée t1/2).
3.2. La loi de décroissance radioactive en fonction du temps est du type : N(t) = N0 * e-λt
3.2.1. Que représentent les grandeurs physiques N(t), N0 et λ ?
3.2.2. Sachant que λ = ln 2 / t1/2, déterminer l'unité de λ par une analyse dimensionnelle.
3.2.3. Calculer λ.
4. Datation au carbone 14 :
En 1983 fut découverte l'épave d'un drakkar dans la vase du port de Roskilde (à l'ouest de Copenhague). Pour
valider l'hypothèse indiquant que ce navire est d'origine viking, une datation au carbone 14 est réalisée sur un
échantillon de bois prélevé sur sa coque. L'activité A mesurée pour cet échantillon est de 12,0 désintégrations
par minute et par gramme de carbone. Or l'activité pour 1 gramme de carbone participant au cycle du dioxyde
de carbone de l'atmosphère est égale à A0 = 13,6 désintégrations par minute.
4.1. Justifier la variation d'activité d'un échantillon de bois au cours du temps.
b. Sachant que la loi de décroissance de l'activité en fonction du temps s'écrit :
A(t) = A0 * e-λt
4.2.1. Exprimer le temps en fonction des autres grandeurs A(t), A0 et λ.
4.2.2. Calculer t.
4.2.3. Le temps t correspond au temps écoulé entre la date de fabrication du bateau et la date de découverte
de l'épave. Déterminer l'année de construction du bateau ?
4.2.4. La période viking s'étend du VIIIe siècle au XIe siècle (entre 700 et 1000 ans). L'hypothèse faite
précédemment est-elle vérifiée ?

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TD 79

Le noyau de est radioactif. Sa demi-vie est t 1/2 = 5580 ans.


Tous les composés carbonés participant à des échanges avec l'atmosphère ou l'eau de mer possèdent un taux de
constant tant que le processus d'échange se poursuit. Cet échange qui existe pour les matériaux vivants, cesse
à la mort biologique où l'assimilation de ne se fait plus. Il est alors possible de déterminer la date de la mort
en mesurant le taux de désintégration de l'échantillon que l'on souhaite dater et en le comparant au taux d'un
échantillon de même nature, mais vivant. La tombe de Toutankhamon, pharaon de la XVIIIe dynastie (Nouvel
Empire), a été découverte inviolée dans la vallée des rois près de Louxor et un morceau de cuir trouvé dans la
sépulture a été daté par cette méthode. On se propose de vérifier l'époque où régnait ce pharaon.
1- Écrire l'équation de désintégration radioactive du noyau , radioactif b - (émission d'un électron) qui conduit
à la formation d'un noyau d'azote.
2- L'expérience montre que le nombre N de noyaux non désintégrés à l'instant t est lié au nombre de noyaux No
initialement présents à l'instant to par une relation exponentielle :
N = No e - l . t l es la constante radioactive (en seconde). Elle caractérise le radionucléide.
Calculer littéralement la demi-vie t 1/2 en fonction de l (on rappelle que la demi-vie t 1/2 est la durée nécessaire
pour qu'un échantillon contenant N atomes radioactifs n'en contienne plus que la moitié).
3- L'activité moyenne d'un échantillon radioactif est égale au nombre moyen de désintégrations qu'il subit par
seconde. Calculer l'activité A de cet échantillon radioactif, à la date t, en fonction de l'activité initiale A0 et de t.
4- La mesure de l'activité en du morceau de cuir trouvé dans la tombe de Toutankhamon donne 0,138
désintégration par seconde et par gramme de carbone. Le nombre de désintégrations par seconde et par gramme
de carbone d'un organisme vivant est de 0,209. En utilisant la loi de décroissance radioactive, exprimer l'activité
en fonction de Ao (activité initiale) et déterminer l'âge de l'échantillon t, exprimé en années. La datation ayant été
faite en 1995, à quelle époque ce pharaon vivait-il ?
TD 80
Parmi les affirmations suivantes concernant les familles
chimiques, lesquelles sont correctes ?
❑ a. La première colonne de la classification périodique constitue la famille des alcalins.
❑ b. La dernière colonne de la classification périodique constitue la famille des halogènes.
❑ c. Les alcalins donnent facilement des anions monovalents.
❑ d. Les halogènes donnent facilement des anions monovalents.
❑ e. Les alcalino-terreux ont deux électrons périphériques
❑ f. Les halogènes ont 9 électrons périphériques.

TD 81
A-
Le noyau d’un atome :

est chargé positivement


est chargé négativement

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n’est pas chargé.
un atome n'a pas de noyau.
B-
Le nuage électronique est composé :

de neutrons
de protons
d’électrons

C-
Les protons:

sont plus légers que les électrons.


sont plus lourds que les électrons.
sont plus légers que les neutrons.
sont plus lourds que les neutrons.
D-
Les électrons :

sont chargés négativement.


sont chargés positivement.
sont très légers.
sont très lourds.
E-
Les neutrons :

ont une masse identique à celle des électrons.


ont une masse identique à celle des protons.
sont plus lourds que des électrons.
sont plus lourds que des protons.
F-
L'atome :

est électriquement neutre.


est électriquement négatif.
contient le même nombre de protons que de neutrons.
contient le même nombre de protons que d’électrons.

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G-
Le numéro atomique :

est symbolisé par la lettre A.


est symbolisé par la lettre Z.
correspond au nombre de nucléons.
correspond au nombre de protons.
H-
Dans un atome :

le nombre de neutrons correspond à A.


le nombre de neutrons correspond à Z-A.
le nombre de neutrons correspond à A-Z.
le nombre de neutrons correspond à Z
I-
Le noyau d’un atome d’or (symbole Au) comporte 79 protons et 118 neutrons. Sa représentation est :

la représentation 1.
la représentation 2.
la représentation 3.
la représentation 4.

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ANNEXE CONSTANTE PHYSICO-CHIMIQUE

Constantes Symboles Valeurs et unités

Constante de Planck h 6,62.10-34 J.s

Constante Avogadro NA 6,022.1023 /mol

Constante de Rydberg Rh 1,097.107 /m

Constante de Boltzmann K 1,38.10-23 J/K

8,32 J/mol
Constante des gaz
R = 0,082 l atm/mol°k
parfait.
=2 cal/mol°k

Permittivité du vide ξo 8,85.10-12 F/m

Pression atmosphérique Po 1atm=1bar=1,013.105Pa=760mmHg

Volume molaire Vm 22,4 l/mol

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