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RAPPORT DE STAGE
Présenté
pour l‘obtention de
LICENCE EN TECHNOLOGIE AGROALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT
Par :
Ekango Joyce Lauryn
Discipline : Bioscience de l’environnement
Spécialité : Chimie minérale
Objectif de l’étude :
Assimiler les bonnes techniques de laboratoire
Connaitre le fonctionnement des outils d’analyses des ETMs
Montrer le processus d’accumulation des ETMs dans les sédiments
Mettre en évidence le caractère toxicologique des ETMs
Maitriser les étapes pour l’analyse des ETMs
Dédicace
A mon Seigneur, celui qui fait miséricorde, le miséricordieux, louange à
ALLAH, Seigneur des mondes, qui m’a donné la force de concevoir ce travail.
J’implore notre seigneur pour que cet humble effort lui soit sincère.
Afin d’être reconnaissante envers ceux qui m’ont appuyée et encouragée à
effectuer ce travail de recherche,
Je dédie ce modeste travail :
Aux êtres les plus chers que j’ai au monde : Mes parents, Marcel et Rosine, mes
deux lumières. Si je pouvais fleurir la terre de roses, si je pouvais illuminer le
ciel entier d’étoiles scintillantes, je ne saurais jamais vous rendre, l’intensité de
bonheur et de lumière que vous avez toujours été dans ma vie. Votre main,
toujours tendue pour me soutenir dans la difficulté me donne de l'énergie pour
continuer le voyage aventureux que j'ai commencé. Le flambeau que vous
m'avez offert dès mon premier pas, m'allume encore le chemin.
A mes adorables petits frères ; Lise-Mary, James et Gorann. Mes moteurs, pour
qui je suis une source d’inspiration, Votre présence dans ma vie est une raison
suffisante pour mieux faire.
A mes grands-parents , oncles, tantes, cousins et cousines, qui ne tarissent
d’éloge s et de soutiens malgré la distance.
A toutes les personnes ayants contribué de près ou de loin à l’exécution de ce
travail.
Pour vous tous, que le Seigneur par son infinie miséricorde vous accorde ses
grâces pour votre bienveillance à mon endroit.
Remerciement
s
J’adresse de chaleureux remerciements à ces personnes et entités suivantes :
A l’ISFORT, pour m’avoir accueillie et donné l’opportunité de compter parmi ses étudiants
durant cette année académique 2021-2022.
A M Abdelghani Chafik, mon encadrant, personnalité vivace et enthousiaste, qui m’a
encouragé et guidé tout au long de cette année.
A M Karym El Mostapha, pour l’accompagnement pédagogique dont il a su faire preuve
depuis mon arrivée au sein de l’établissement.
A tous mes professeurs, que Dieu vous bénisse pour chaque lettre et chaque mot que vous
m'avez appris. Chaque année vous arrosez la graine que vous avez semée. Les années passent
et cette graine grandit et s'épanouit petit à petit pour donner un bon fruit. Les moments
s'écoulent et votre souvenir vit toujours dans mon cœur.
Ma profonde gratitude à Mr Rachid CHFIRI, Mme Fatima Ezzahra NAJI, Mme Fatima
Ezzahra AHMINE, et Mr EL GARNI Abdelmouhssine, cadres au laboratoire de
Chimie, pour leur assistance et accompagnement.
L'eau des océans couvre plus de 70 pour cent de la Terre, et ce n'est qu'au cours des dernières
décennies que nous avons commencé à comprendre l'impact des humains sur cet habitat
aquatique. La pollution marine, par opposition à la pollution globale de l'eau, se concentre sur
les produits créés par l'homme qui pénètrent dans l'océan.
Les masses maritimes ont souvent été considérées comme des espaces de dilution des
pollutions terrestres humaines. Avant 1972, les humains du monde entier déversaient
impunément dans l'océan des déchets, des boues d'épuration, des déchets chimiques,
industriels et radioactifs. Des millions de tonnes de métaux lourds et de contaminants
chimiques, ainsi que des milliers de conteneurs de déchets radioactifs, ont été délibérément
jetés dans l'océan (Goeury D., 2014).
La convention de Londres, ratifiée en 1975 par les États-Unis, a été le premier accord
international à définir une meilleure protection du milieu marin. L'accord a mis en œuvre des
programmes réglementaires et interdit l'élimination de matières dangereuses en mer. Un
accord actualisé, le protocole de Londres, est entré en vigueur en 2006. Il interdit plus
spécifiquement tous les déchets et matériaux, à l'exception d'une courte liste d'éléments,
comme les restes de matériaux de dragage.
Nombre de villes côtières ne disposent toujours pas de système de retraitement des eaux
usées, se contentant de construire des conduites de déjections qui s'enfoncent toujours plus
loin pour disperser les eaux noires et grises au gré des courants. De même, encore
aujourd’hui, lors de catastrophes technologiques majeures, comme celle de Fukushima en
2011, les autorités misent sur la capacité de dilution plutôt que de prendre en charge le
stockage et le retraitement des eaux contaminées.
Un important colloque sur la pollution marine, tenu symboliquement à Monaco en octobre
1998, date décrétée Année internationale de l'océan par les Nations Unies, mettra en lumière
les grands problèmes auxquels la planète est confrontée et la façon dont les pays tentent d'y
faire face.
La pollution de l'eau est une altération qui rend son utilisation dangereuse et ou perturbe
l’écosystème aquatique. Elle peut concerner les eaux superficielles : rivières, plans d'eau,
mers et océans ; et/ou les eaux souterraines (COULET. M, 2005).
Les polluants de l’environnement sont d’origine et de nature très diverses et n’ont pas tout
le même impact sur les milieux aquatiques (INRA, 2004).
Globalement, la pollution qui aboutit dans les mers et les océans provient de quatre
sources distinctes. La majeure partie de la pollution provient de la terre, soit par le
ruissellement et les rejets (via les cours d'eau 44%), soit par l'atmosphère (33%). Seuls
12% de la pollution totale sont dus à l'activité maritime et aux accidents de navigation.
Les rejets d'ordures et d'eaux usées, ainsi que les conséquences du forage et de
l'exploitation minière en mer représentent le reste (respectivement 10 % et 1 %) (Potters,
2013).
Ruissellement : Le transport principal des polluants de la terre vers la mer se fait par les
rivières. Les rivières absorbent différentes formes de déchets provenant de la terre, qui
finissent dans les océans. La charge la plus directe de polluants provient des systèmes
d'égouts urbains et industriels qui sont déversés, dans les rivières, souvent précédées
d’une étape d’assainissement dans une installation d’épuration des eaux (et le plus
souvent non).
• Pollution atmosphérique d'origine terrestre : un grand nombre des particules de
poussière plus légères porteront des traces de métal seront emportés par le vent et soufflés
vers l'océan. Le deuxième type de pollution atmosphérique qui affecte le milieu marin est
celui des gaz à effet de serre.
• Les accidents de navigation et les activités maritimes : les moteurs des navires et
l'incinération des déchets produisent du CO2, SO2 et du N2O (voir annexe effet de serre),
qui sont des gaz à effet de serre ce qui contribue au réchauffement de la planète et à la
formation de pluies acides.
a) Pollution biologique
Par définition, une pollution biologique est issue du milieu lui-même. C'est par le
surdéveloppement de micro-organismes ou de végétaux micro ou macroscopiques qu'un
déséquilibre du milieu environnant peut entraîner une mortalité élevée chez les autres
organismes présents (Christian Coudre,1999).
Dans le milieu marin, il s’agit surtout de pollution par des micro-organismes (bactéries, virus,
champignons), qui prolifèrent dans celui-ci à causes des nombreux rejets (effluents urbains,
matières fécales, industries, élevages,...).
La pollution biologique peut être aussi l'introduction d'espèces exogènes ou d’OGM dans un
milieu, entrainant des modifications environnementales telles que la modification des
peuplements. Entre autre, c’est l'insertion d'une espèce marine dans une zone où elle est
normalement absente et dans laquelle elle a un impact non négligeable (Gravez & Bernard,
2006).
Exemple : espèces invasives comme les ragondins (Myocastor coypus) qui perturbent les
écosystèmes lacustres, des espèces domestiques échappées qui engendrent une pollution
génétique, ou encore de l'eutrophisation des plans d'eau qui génère une prolifération
d'algues.
b) Pollution chimique
La pollution chimique est une pollution engendrée par des substances chimiques
normalement absentes, ou présentes dans l'environnement dans des concentrations naturelles
(beaucoup) plus faibles. C’est une pollution due au déversement de substances chimiques
telles que HAP, PCB, les produits pharmaceutiques, les sels, les détergents, les biocides, les
pesticides ,les métaux lourds (GIS, 1996; Chemloul et Medjadji, 1997).
i- Action mécanique
C'est une pollution due aux décharges des déchets et des particules solides apportées par les
eaux de ruissellement et les eaux d’égouts. Les polluants solides rejetés dans le milieu
aquatique peuvent être répartis en trois catégories : les boues, les solides flottants et les
ordures ménagères.
Figures 6 : Les polluants solides (les boues, les solides flottants et les
ordures ménagères)
La majorité des usines, sont implantée d’une manière volontaire sur le littoral ou sur les
bassins versants littoraux, ce type d’installation est à l’ origine d’apports notables en
résiduaires au milieu marin (EQUINOXE,
La pollution thermique est engendrée par les usines utilisant un circuit d’eau de mer pour
le refroidissement de certaines installations telles que les centrales thermiques, nucléaires
et raffineries. Pour leurs fonctionnement, il relève de l’eau froide soit dans les fleuves soit
dans la mer. Cette eau qui sert à refroidir les condenseurs se réchauffe par simple échange
thermique. Cette eau, réchauffée à une température de l’ordre de 70-80°C environ , est
rejetée en aval dans le milieu naturel et augmente la température moyenne des cours
d’eau surtout à proximité du point de rejet (Earthwatch Institute Europe).
NB : on peut noter que ces eaux résiduaire s’abaisse a 40-45°C, ce qui entraine le
réchauffement de l’eau.
L’eau transporte les éléments radioactifs présents naturellement dans les roches et
l’air. L’eau de mer est également naturellement radioactive : elle contient notamment
du tritium et du polonium que l’on retrouve dans toutes les denrées marines et
notamment les poissons, coquillages ou crustacés.
Cependant, l’eau peut aussi contenir des éléments artificiels dues aux activités
anthropiques. Toutes les centrales nucléaires sont construites à proximité d’un bras
d’un cours d’eau ou de la mer pour assurer leur refroidissement. En fonctionnement
normal,
ces installations rejettent des éléments radioactifs sous forme liquide qui peuvent se
retrouver dans les rivières et la mer puis dans des organismes vivants aquatiques.
2- Types de polluants
pour la production d'eau potable ,car elle réduit l'efficacité des traitements de
potabilisation de l'eau).
Les MES conduisent aussi à des fermentations contribuant aux carences en oxygène,
et ont des effets mécaniques sur les poissons par colmatage des branchies.
ii- Les matières organiques
Un composé organique est un composé dont un des éléments chimiques constitutifs est le
carbone, à quelques exceptions près ( les carbonates, les bicarbonates et les cyanures sont
en général ioniques).
La plupart des matières organiques ne deviennent polluantes que lorsqu'elles sont en
excès dans le milieu notamment dans le milieu aquatique.
On distingue,
d'une part, les matières organiques biodégradables qui se décomposent dans le
milieu naturel. C'est le cas des : polluants d'origine humaine les plus classiques .
exemples : excréments humains ou animaux, résidus des activités agricoles. Ceux-
ci peuvent générer divers problèmes liés à l’odeurs et à la consommation
d'oxygène ;et surtout être associées aux bactéries.
D'autre part les matières organiques non biodégradables tels les hydrocarbures.
iii- Les nutriments
Il s'agit principalement de l'azote et du phosphore, bases des engrais agricoles, qui sont ce
qu'on appelle en agronomie deux facteurs limitants. En effet, la capacité de développement
des plantes notamment aquatiques dépend de la quantité d'azote et de phosphore qu'elles vont
absorber. Entre autre,
s'il y a beaucoup d'azote et peu de phosphore, le phosphore sera limitant,
empêchera le développement des plantes.
A l'inverse, s'il y a beaucoup de phosphore et peu d'azote, l'azote sera limitant.
Quand il y a les deux, il y a développement végétal .
Ils ne doivent cependant pas être excessifs dans l'eau. Dans l'eau de surface, ils peuvent
provoquer une prolifération végétale : eutrophisation, qui va à son tour entraîner une
demande d'oxygène, et donc un appauvrissement en oxygène dans l'eau et, à terme, une
diminution, voire la disparition, de la faune piscicole.
1- Catastrophe écologique
Les animaux marins sont les principales victimes de la pollution des océans. Les tortues
s’étouffent en avalant des sacs en plastique qu’elles prennent pour des méduses. Les
dauphins, les phoques, les requins se piègent dans les débris abandonnés au fond des eaux.
90% des oiseaux de mer ont aujourd’hui des fragments de plastique dans l’estomac et le
chiffre pourrait atteindre les 99% d’ici 2050 si la gestion des déchets se poursuit de cette
manière.
Dans les récifs coralliens, refuges d’une biodiversité stupéfiante, les composés chimiques de
nos crèmes solaires déversés par milliers de tonnes chaque année altèrent le développement
des coraux et conduisent à leur blanchissement. A tous les niveaux trophiques, les organismes
marins ont déjà été en contact avec des microplastiques et des produits toxiques dont
l’accumulation cause des ravages sur le comportement, le développement, la physiologie et la
reproduction de toute une gamme d’espèces.
a) Impacts économique
La pêche et le tourisme sont deux sources de revenus essentielles pour des milliers de
personnes à travers le monde. Or, les déchets plastiques échoués dans les océans créent
une pollution visuelle et causent des dommages économiques majeurs aux activités de
tourisme, de pêche et de navigation. Ce qui pose un défi aux pays qui en dépendent.
b) Impacts sur la santé humaine
Les polluants chimiques présents dans l’eau peuvent avoir des conséquences lourdes et
parfois irréversibles telles que des malformations congénitales ; des cancers etc… Le tableau
1 illustre les impacts dur la santé en fonctions du type de polluants.
Polluants Effets sur la santé
Matières en Transportent des polluants et augmentent
Suspension donc le risque de contamination de l’homme
Pollution organique Favorise le développement d’organismes
pathogènes : gastro-entérites aiguës ; Des
hépatites virales A ou E ; Des ulcères ou
cancers de l’estomac liés à Helicobacter
pylori ;
Azote (nitrates, phosphore) Maladie bleue chez les enfants
Risques de cancers
perturbateurs endocriniens.
4- L’acidification de l’eau
L’océan agit comme un énorme puits de carbone naturel en dissolvant le dioxyde de carbone
atmosphérique et l’excès de chaleur dans ses eaux. Cependant, en raison de l’augmentation
des niveaux de CO22 due au réchauffement climatique, les eaux de l’océan deviennent de
plus en plus acides. Le changement de pH affecte les récifs coralliens du monde entier. 25%
d’entre eux ont déjà subi des dégâts irréversibles, avec des effets néfastes sur la vie marine
qui dépend de ces récifs pour son cycle de vie. Avec le réchauffement des eaux, la population
de krill, ces crevettes microscopiques situées à la base de la chaîne alimentaire, a d’ores et
déjà été réduite de 80%.
Les métaux lourds ont été définis comme étant les métaux naturels dont le numéro atomique
est supérieur à 20 et dont la densité élémentaire supérieure à 5 g-cm-3 et qui doivent
présenter les propriétés d'un métal (Sarmistha Sen Raychaudhuri et al., 2021). Les métaux
lourds sont dangereux, même à de faibles concentrations, car ils ne sont pas biodégradables
(Mark et al.,2018).
1- Classification
2- Caractéristiques
a) Propriétés physico-chimique :
Les métaux lourds possèdent les propriétés physiques générales des métaux (bonne
conductivité thermique et électrique). Ils sont fortement électropositifs et donnent par perte
d’électrons des cations métalliques de charge variable. Ces cations métalliques, qui
présentent à la fois des densités de charge élevées et un caractère électrophile, peuvent former
avec des ligands des liaisons ioniques, covalentes ou intermédiaires, et donnent naissance à
des complexes plus ou moins stables (Diard P, 1996).
b) Utilisation :
tous les métaux lourds sont présents naturellement à l’état de traces dans l’environnement.
Cependant, pour nombre d’entre eux, l’activité humaine a fortement augmenté leur présence.
Ils sont notamment utilisés dans de nombreux matériaux quotidiens, purs ou sous forme
d’alliage. On peut ainsi les employer dans les aciers inoxydables, les matériaux du bâtiment,
les munitions, les matériaux médicaux, la bijouterie…La combustion de matières fossiles
solides ou liquides (charbon, pétrole) peut également contribuer au rejet de métaux dans
l’environnement, via les cendres, vapeurs et fumées.
c) Toxicité des métaux lourds
La toxicité des métaux lourds est due essentiellement à :
Leur non-dégradabilité.
Leur toxicité à faible concentration.
Leur tendance à s’accumuler dans les organismes vivants et à se concentrer le long
des chaines trophiques. L’une des caractéristiques de la toxicité des métaux est leur
pouvoir de former des ligands (Morgan J., et al, 1991).La disponibilité et la toxicité
dépendent de la concentration des ions libres de l’élément, ainsi que de la
concentration totale du métal ou de celle du complexe du métal. ( voir annexe2
1- Définition
L’appellation d’éléments traces métalliques (ETM) désigne les métaux et métalloïdes dont la
teneur est inférieure à 1g kg-1 de matière sèche dans la croûte terrestre ou inférieure à 0.1g
kg-
1 de matière sèche chez les organismes vivants (Bourrelier et Berthelin,1998). Cette
appellation est préférentiellement utilisée par les scientifiques par rapport à celle de « métaux
lourds », terme défini selon la convention de Genève sur la pollution atmosphérique
transfrontalière à longue distance (1979, ONU/CEE) comme étant tout métal ou métalloïde
dont la densité est supérieure à 4.5 et possédant des risques de toxicité pour les organismes
vivants. Cette expression est employée à tort et amène à certaine confusion dans son
utilisation. Ainsi, certains éléments sont des oligo-éléments qui, à faibles doses sont
indispensables au développement des organismes, mais qui ont des caractères toxiques à des
concentrations trop élevées (ex. Cuivre, Zinc, Manganèse, etc.). En revanche, d’autres
éléments (ex. Cadmium, Mercure, Plomb) n’ont aucun rôle métabolique connu et présentent
un risque de toxicité même à très faibles doses. Par ailleurs, l’arsenic et le sélénium, qui ne
sont pas des métaux mais des métalloïdes, sont tout de même inclus dans la classification des
métaux dit lourds.
Dans la suite de notre étude les contaminants étudiés seront : le plomb, le mercure et le
cadmium.
2- Le plomb
a) Spéciation chimique
Le plomb est l’élément de numéro atomique 82 et de symbole Pb. Il existe sous forme
métallique, inorganique et organique, il fait partie des ETMs dits non essentiels.
b) Biodisponibilité :
le plomb est l’un des métaux les plus anciennement connus on en a en effet retrouvé dans
des pigments recouvrant les tombes préhistoriques (40 000 ans avant J.-C.). Le plomb est
présent dans tous les compartiments de la biosphère, en majorité dans le compartiment
atmosphérique. Aussi dans la croûte terrestre, avec une concentration moyenne
lithosphérique de l’ordre de 13 à 16 mg/kg.
Joyce Lauryn Ekango 2022 22
Chapitre 1 :synthèse bibliographique
c) Sources anthropiques
provient des fonderies, des industries de la métallurgie, de la combustion du charbon, de
l’incinération des déchets et des gaz d’échappement de véhicules(Gagneux-Moreux,
2006).
d) Effets toxicologiques :
i- Baisses de la fécondité
Chez l’homme, une exposition longue durée (6 à 10 ans) peut entrainer une hypofertilité (par
diminution de la production de spermatozoïdes). Par ailleurs le plomb perturbe la sécrétion
d’hormones sexuelles, ainsi la concentration de testostérone est diminuée chez l’homme pour
un certain seuil de plombémie (>600 μg/L). Une baisse de la fécondité a aussi pu être
observée chez des femmes présentant un certain taux de plombémie. (INERIS, 2003). Pour
les organismes aquatiques, les effets toxiques peuvent apparaitre à des concentrations de 0,03
à 0.l|.1µg/l d’eau avec inhibition de la fécondité et de la ponte.
ii- Le Saturnisme
Le plomb entraine aussi classiquement une anémie (liée d’une part à l’inhibition de la
synthèse de l’hème et d’autre part à la réduction de vie des érythrocytes)
3- Le mercure
a) Spéciation chimique
Le mercure est l’élément de numéro atomique 80, de masse atomique 200. C’est le seul métal
à l’état liquide dans les conditions normales de température et de pression.
b) Biodisponibilité
Le Hg est un métal que l’on retrouve dans la croûte terrestre. Il est plus fréquent dans les
zones volcaniques. Il se concentre souvent sur les particules en suspension dans l’eau.
c) Sources anthropiques
la présence de mercure dans les eaux souterraines est essentiellement d’origine humaine, liée
à son utilisation dans l'industrie électrique (piles, tubes fluorescents...) et dans l'industrie
chimique. En mer, il s’agit de rejets industriels ou de la corrosion de munitions immergées. le
mercure est l’une des principales sources de pollution de la pluie et provient des émissions de
centrales au charbon et de la combustion du pétrole et du gaz.
d) effets toxicologiques
Le mercure n’est pas un oligoélément. Il est toxique sous toutes ses formes organiques et
pour tous ses états chimiques.
l'hydrargie :effets toxiques de méthyl mercure se manifestent par des lésions du système
nerveux central, spécialement les centres sensoriels de la vision, de l’audition et de la
coordination. Une exposition plus longue entraine une ataxie (incoordination motrice) et des
perturbations de la vision, débilité, paralysie puis mort (RAO. D. S et SAXENA. A.B, 1981).
Chez la femme enceinte, il traverse la barrière placentaire pour atteindre le fœtus. Le lait
maternel peut également être contaminé
L’alimentation est la principale source de contamination au mercure, très fortement liée à la
consommation de gros poissons prédateurs. Il faut donc éviter de consommer trop souvent
ces poissons (dorade, espadon, marlin, grenadier, bar, requin, thon) ; en effet un poisson
contaminé peut contenir 23mg de mercure/kg de poids humide, soit près de 100 000 fois la
concentration de mercure dans l’eau environnante. En 2003, l’OMS a adopté une dose
hebdomadaire totale de 1,6µg/kg.
Les moules et les huîtres concentrent également le mercure.
4- Le cadmium
a) Spéciation chimique
est un élément chimique de numéro atomique 48, il s’agit d’un métal blanc, mou et malléable.
Il ternit au contact de l'air (Callender, 2003). Il fait partie des éléments en traces métalliques
dits non essentiels.
b) Biodisponibilité
L'eau de mer vaporisée, les particules volcaniques, les poussières portées par les vents et les
feux de forêt sont les sources naturelles de Cd dans l'atmosphère. Les quantités impliquées
(0,96106 kg an-I ), sont relativement faibles par rapport aux émissions totales (20 \06 kg an-I
) (Nriagu, 1979). L'activité volcanique serait la plus grande source naturelle de Cd dans
l'atmosphère (10 t an-I de Cd émises pour l'Etna en Sicile) (Hutton, 1983). L'altération des
matériaux de la croûte terrestre entraîne également un enrichissement en Cd des sols et des
systèmes aquatiques.
c) Sources anthropiques
utilisation commerciale
Le cadmium est principalement utilisé pour les revêtements électriques et les pigments
d) effets toxicologiques
Le cadmium est un élément très toxique qui n’a aucune fonction connue dans le corps.
Lorsqu’il pénètre dans l’organisme, par ingestion ou inhalation, il passe dans le sang et
s’accumule dans le foie. Le cadmium est source de nombreux disfonctionnement ;
- troubles rénaux : en formant des composés métalliques avec l’urée.
- Interaction avec le calcium osseux : il peut ainsi se substituer au calcium osseux et
modifier les propriétés mécaniques du squelette en créant une porosité osseuse, une
déformation des os, des fractures et un ratatinement progressif du corps. La maladie
Itai-Itai a ainsi été décrite au Japon à partir de 1912 à la suite d’intoxications au
cadmium provoquant ces symptômes osseux.
Les ETMs étant persistants dans l'environnement, ils s'accumulent dans les organismes
vivants et sont transférés d'un niveau trophique à l'autre dans les chaînes alimentaires
(figure22). L'ampleur de l'accumulation des métaux lourds dans le biote dépend de leur taux
d'accumulation et de leur taux d'élimination de l'organisme. Ainsi, différents métaux lourds
ont des demi-vies différentes dans différentes espèces.
Les métaux lourds peuvent pénétrer dans le corps d'un organisme directement à partir de
l'environnement abiotique, à travers l'eau et le sédiment (figure22), ou peuvent pénétrer dans
le corps de l'organisme à partir de sa nourriture. Par exemple, les métaux lourds peuvent
pénétrer dans le corps du poisson directement à partir de l'eau ou des sédiments, à travers les
branchies (Hazrat et al., 2019).
1- Bioaccumulation
2- Bioconcentration
et Morrison, 2000). Le facteur de bioconcentration (FBC) est défini comme étant le rapport
entre la concentration d'un métal lourd dans un tissu d'organisme par rapport à sa
concentration dans le milieu abiotique (eau et sédiments). Elle est calculée par l'équation
suivante (Hazrat et al., 2019).
Tissu d′organisme
𝐹𝐵𝐶 =
𝑀𝑖𝑙𝑖𝑒𝑢 𝑎𝑏𝑖𝑜𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒
I- Définition
Ensemble de particules plus au moins grosses de fragment des roches ou de restes organiques
produits par l’érosion, qui sont entraînés vers les hydrosystèmes et déposés au fond de l’eau.
Il existe différents types de sédiments (Hadou, 2017).
Les sédiments lithogènes : sont transportés dans l’océan comme particule détritique
Les sédiments biogènes : sont principalement composés de restes des végétaux et
animaux.
Les sédiments hydrogènes : sont des sédiments qui sont précipités directement de l’eau
Les sédiments terrigènes : comprennent les volcans, l'altération des roches, la
poussière soufflée par le vent, le broyage par les glaciers (Hadou, 2017).
I- Processus de sédimentation
La sédimentation est donc un processus permettant à des particules de matières ayant une
densité supérieure à celle du liquide dans lequel elles sont suspendues de se déposer sous
l'influence des forces de gravité, dans un liquide calme ou se déplaçant lentement. Leur
accumulation par diagenèse forme une roche sédimentaire, encore appelées pierres vivantes.
Suivant la nature du lieu où les sédiments se déposent, on distingue des sédimentations
marines, des sédimentations lagunaires ou continentales. Si la zone de dépôt est de grande
étendue et que les sédiments se déposent pendant une longue période, il s'agit d'un bassin
sédimentaire.
II- Caractéristiques
texture de matériau et sur les processus de transport responsables des sédiments. Les
particules sont
classées de la façon suivante en fonction de leur diamètre (Hadou, 2017) :
- Cailloux et graviers : d > 2mm
- Sable : 2 mm à 50 μm
- Limons ou (silts) : 50 μm à 2 μm
- Fraction fine (ou argile) : d < 2 μm
3- Vitesse de sédimentation
Vitesse de formation des sédiments dans bassin sédimentaire. Elle est donnée par la loi de
Stokes : (en mm/an)
4- Taux de sédimentation
les taux de sédimentation font référence à la quantité de matière (organique et minérale)
déposée par l'action de l'eau sur un intervalle de temps donné. La sédimentation est mesurée
en termes d'accumulation verticale dans le temps ou de densité de sédiments par unité de
surface dans le temps.
V
𝑇= × 100
𝑡
Figure 26 : Modèle d’interaction entre les ETMs et les sédiments marins (Schéma inspiré de
Sageman et Lyons, 2004 ; Joubert, 2008 et Mason, 2013).
1- Spéciation chimique
Le terme de spéciation a été utilisé dans la chimie des sols et des sédiments et désigne la
forme chimique et structurale sous laquelle se trouve un élément métallique. La spéciation a
été définie comme étant la détermination d’une forme spécifique (monoatomique ou
moléculaire) ou bien la configuration selon laquelle un élément peut être présent dans un
groupe d’atomes correspondant à différentes matrices (Hetland et al. 1991). Ainsi, dans les
sédiments, les ETMs peuvent se trouver sous forme de cation hydraté, sous formes
complexées à des ligands organiques ou inorganiques, ou adsorbés sur des phases solides
mobiles appelés colloïdes (Citeau, 2003).
La connaissance de la spéciation d’un élément est d’une grande importance puisqu’elle
permet d’une part de comprendre son comportement dans les systèmes aquatiques et d’autre
part, elle conditionne sa biodisponibilité et sa toxicité vis-à-vis des organismes vivants
(Buffle et
Chalmers RA, 1988). Trois types de réactions chimiques contrôlent le passage d’un ETM
d’une forme à l’autre (Hayzoun,2014).
La précipitation :
C’est le passage d’une espèce de l’état dissous à l’état solide. En milieu aquatique naturel, les
métaux précipitent principalement sous forme d’hydroxyde, de carbonates, de phosphates ou
de sulfures.
L’adsorption et désorption :
Est le processus par lequel les métaux se fixent sur la surface solide d’un substrat. La
désorption c’est le phénomène inverse de l’adsorption, par lequel les métaux adsorbés se
détachent du substrat.
La complexation :
La complexation est une réaction mettant en jeu des liaisons ioniques ou covalent.
Figure 28 : Adsorption des métaux lourds par les sédiments superficiels d'un cours d'eau
2- Mobilité
La mobilité est l’aptitude d’un élément à passer d’un compartiment, où il est retenu avec une
certaine énergie, à un autre, où il est retenu avec une moindre énergie(Baize, 1997).
3- Biodisponibilité
La biodisponibilité peut se définir comme l’aptitude d’un élément trace à passer dans
un compartiment sédimentaire dans lequel il sera directement assimilable par un organisme
vivant (Girard et al. 2005). Les ETMs entrent ainsi dans la chaîne trophique (Alvarez et
al.2003). Ce terme se caractérise par l’aptitude d’un élément à s’incorporer à un organisme
vivant plus que le déroulement effectif du phénomène.
I- Présentation de l’INRH
1- Historique
2- Missions
3- Organisation Générale
L’INRH dispose aujourd’hui d’une organisation fortement décentralisée.
L’ensemble des laboratoires de recherche sont répartis entre les six centres de recherche
régionaux multidisciplinaires et trois centres spécialisés en aquaculture, en pathologies des
animaux aquatiques et en valorisation et transformation des produits de la mer, implantés tout
le long du littoral marocain à Nador, Tanger, Casablanca, Agadir, Laayoune et Dakhla.
Le siège de l’INRH regroupe la Direction, le Département Support et les Départements
Scientifiques qui sont dédiés à la planification stratégique et au pilotage global des activités
scientifiques au niveau national.
Missions
Elaborer et planifier des programmes d’échantillonnage et leur exécution,
Réaliser les analyses des métaux traces pour les besoins de la surveillance sanitaire et
les études environnementales.
Zones Surveillées et/ou en études sanitaires
la surveillance des métaux traces (cadmium, plomb et mercure) au niveau des 28
zones surveillées à l’échelle national ;
Le suivi des niveaux des métaux traces au niveau des 18 zones en cours de classement
sanitaire.
Espèces suivies
Moule, huître, palourde, Petite praire, coque, couteau, vernis
Missions
Elaborer et planifier des programmes d’échantillonnage et leur exécution ;
Réaliser les analyses des pesticides organochlorés et PCB pour les besoins de la
surveillance sanitaire et les études environnementales ;
Zones Surveillées et/ou en études sanitaires
la surveillance des PCB au niveau des 28 zones surveillées à l’échelle nationale ;
Le suivi des PCB au niveau des 18 zones en cours de classement sanitaire.
Espèces suivies
Moule, huître, palourde, Petite praire, coque, couteau, verni.
1- Echantillonnage
Les campagnes de prélèvement des sédiments sont organisées chaque mois. Les sédiments
destinés aux analyses sont collectés à marée basse au niveau de la couche superficielle à
l’aide d’une been van veen (figure 30). Les échantillons de sédiment sont transférés dans des
sacs en plastique propres et étiquetés, pour chaque station, homogénéisés ; par la suite ; puis
transportés au laboratoire et conservés au congélateur à (-18 °C).
2- Prétraitement
de retenir les ETMs. Par la suite, les échantillons sont mis dans des sachets en polyéthylène et
étiquetés (figure31).
3- Décontamination du matériel
Avant de commencer le dosage des ETMs, il faut d’abord passer par une étape
de décontamination du matériel.
Pour les réacteurs en téflon (voir figure …….),
l’étape consiste à ajouter 3 ml d’acide nitrique et 3 ml d’eau ultra pure, puis on les laisse
reposer pendant une heure, par la suite on les place dans le micro-ondes pendant une heure.
Enfin on les rince 3 fois avec de l’eau ultra pure.
Pour la décontamination des tubes polypropylène, on jauge jusqu’à 50 ml avec de
l’eau ultra pure et
on ajoute 1 ml d’acide nitrique et on les laisse pendant 48 heure, après on les rince 3 fois avec
de
l’eau ultra pure (HNO3) (figure……).
4- Minéralisation
2- DMA-80
Le DMA 80 (analyse directe de mercure) c’est une technique qui permet d’analysé des
concentrations de mercure dans des échantillons solides, liquides, et gazeux avec la même
précision sur une large gamme dynamique, L'analyse ne prend que cinq minutes par
échantillon et ne nécessite aucune préparation de l'échantillon, ce qui élimine la nécessité
d'une digestion acide ou d'un traitement chimique humide de l'échantillon. Cela signifie une
facilité d'utilisation, de faibles coûts de fonctionnement et aucun besoin de produits
chimiques dangereux à acheter. En principe, à l’aide d’un passeur, l’échantillon est introduit
dans une chambre à combustion, avant la combustion. L’échantillon est initialement séché
dans four en présence d’oxygène qui traverse un tube en quartz situé à l’intérieur d’un four à
résistance, ensuite l’échantillon va être décomposé thermiquement sous oxygène, les gaz
produit par la décomposition sont par la suite balayés par un flux d’oxygène vers un four
catalyseur où à 750 C°, les gaz sont complètement décomposés et où les oxydes d’halogène,
d’azote et de soufre sont éliminés. Les vapeurs de mercure sont sélectivement piégées par un
amalgameur en or. Le flux continu d’oxygène élimine tous gaz produits de décomposition.
L’amalgameur est ensuite chauffé à 500 C°, désorbant la vapeur de mercure vers les cellules
de mercure ou la hauteur du pic d’absorbance est mesurée à 253,7 nm (figure 37)
Les nacelles sont nettoyées avec une brosse et récurées de façon à enlever les substances qui
pourraient adhérer aux parois. Elles sont ensuite lavées à l’eau déminéralisée puis placées
dans un four à 650°C(figure 38)
Pour l’analyse de mercure, un dupliquât est pesé pour chaque échantillon sur une balance de
précision 0.1 g (figure39) en présence d’un point de contrôle qualité. Les nacelles sont mises
chacune dans une position précise(figure39) et l’analyse est lancée. Les résultats sont
directement affichés sur l’appareil. La hauteur du pic et le poids du matériel analysé
permettent de calculer la concentration dans l’échantillon.
Analyse
Mercure uniquement: DMA-80
ETMs totaux: ICP-MS
1- Caractéristiques
i) L’antimoine
Risques sanitaire :
L’antimoine seul est un irritant pour la muqueuse et la peau, plus rarement pour l’estomac et
l’intestin en cas d’ingestion. Sous forme de gaz (antimoniure d’hydrogène) il est fortement
toxique aboutissant à un œdème pulmonaire aigu; Il traverse facilement la barrière placentaire
et peut donc avoir un effet sur le fœtus.sa limite de tolérance dans l’atmosphère
professionnelle est de 0,5mg/m3 d’air.
Impact environnemental : L’antimoine pollue principalement les sols et peut parcourir
de grandes distances dans les eaux souterraines. Les taux d’antimoine retrouvés dans
l’environnement sont généralement le reflet de l’activité industrielle proche. Dans les
régions non polluées, la concentration d’antimoine est inférieure à 0,01mg/L.
ANNEXE 1
2- L’arsenic
Lors d’une intoxication aiguë, on retrouve des douleurs abdominales, des nausées, une forte
salivation, des vomissements et diarrhées, des crampes et convulsions, des sueurs froides,
puis un délire et le décès. Les symptômes d’un empoisonnement chronique sont des
céphalées qui s’aggravent des une perte de la vision nocturne, ainsi que certaines
manifestations cutanées.
Impact environnemental : Les effets sur les animaux sont les mêmes que pour les
humains, que ce soit le caractère de perturbateur endocrinien ou les effets d’une
intoxication aiguë.
Les végétaux sont capables d’accumuler l’arsenic ; certaines plantes sont capables de
détoxification par plusieurs processus, et d’autres sont devenues résistantes aux dérivés
d’arsenic. Certaines plantes consommées par l’homme, notamment le riz, peuvent
bioaccumuler de fortes quantités d’arsenic lorsqu’elles sont en contact avec de l’eau polluée.
ANNEXE 1
3- Le chrome
Risques sanitaire : Le chrome trivalent (chrome III) est un oligoélément essentiel pour
le métabolisme glucidique chez l’humain. Une déficience en chrome peut affecter
l’activité de l’insuline.
L’ion chrome VI (chrome hexavalent) peut être bioaccumulé par divers organismes et
est un cancérogène avéré (classé cancérogène certain par le CIRC), ce qui n’est pas le
cas des autres formes de chrome. Chez l’animal, l’exposition à fortes doses de chrome
VI par voie orale a montré une augmentation des cancers de l’estomac, des intestins et
de la cavité orale. Chez l’homme, une exposition chronique au chrome VI via l’eau de
boisson entraîne des effets gastro-intestinaux (ulcérations buccales, diarrhées,
douleurs abdominales, vomissements) et hématologiques (anémies, leucocytoses et
neutrophiles immatures).
4- Le nickel
Usage : Le nickel représente 0,8 à 0,9 % de la croûte terrestre. Quant aux sources
d’émission anthropiques, deux secteurs prédominent: la transformation de l’énergie
(raffinage du pétrole et la production électrique), et l’industrie manufacturière
(métallurgie, agroalimentaire, minéraux non métalliques, matériaux de construction et
la chimie).
Risques sanitaire : En très faible quantité et sous des formes assimilables, le nickel est
considéré comme un oligoélément pour les animaux et les plantes. Le corps humain
contient moins de 500µg de nickel. Le corps simple métal nickel est peu toxique, mais
a un fort pouvoir allergisant. L’ingestion de sels de nickel dilués dans l’eau provoque
CIRC des troubles digestifs (nausées, vomissements, diarrhées).
5- Le sélénium
6- Le tellure
Usage : Le tellure est un élément assez proche du sélénium, rare dans l’environnement
mais qui possède une grande diversité minéralogique. Il est notamment utilisé dans :
Risques sanitaire
L’inhalation de tellure provoque une somnolence, des céphalées, des nausées, une sècheresse
buccale. Le contact avec l’œil est irritant et se traduit par un rougissement et des douleurs.
L’ingestion induit des douleurs abdominales, une constipation et des vomissements. La
plupart des composés créés avec du tellure sont toxiques et peuvent entraîner une atteinte
hépatique et des dommages au système nerveux central.
Impact environnemental
Le tellure a été très peu étudié dans l’environnement, mais semble avoir un comportement
similaire à celui du sélénium, même si on en retrouve des concentrations inférieures. Avec le
vieillissement des sols, le tellure est oxydé en tellurite peu mobile. Il est très peu incorporé
dans les végétaux et semble globalement non nocif pour l’environnement.
7- Le thallium
ANNEXE 1
Usage
Le thallium est un métal gris très malléable qui se ternit à l’air. On l’utilise principalement
dans :
La fabrication de thermomètres pour régions très froides (reste liquide jusqu’à -60°C)
La fabrication de détecteurs infrarouges
L’éclairage (lumière verte)
Le domaine médical : le thallium 201 est un isotope radioactif utilisé en scintigraphie
cardiaque
Dans les caméras de télévision.
Dans certains insecticides et rodenticides
Risques sanitaires
Le thallium fait partie des métaux lourds et est hautement toxique. Il est rapidement bio
assimilable et principalement neurotoxique. Le corps humain absorbe très facilement le
thallium, particulièrement à travers la peau, l’appareil respiratoire et l’ingestion. Une
intoxication au thallium est souvent due à l’utilisation de rodenticides. Les symptômes
principaux sont des douleurs abdominales et des troubles du système nerveux, parfois
irréversibles et conduisant au décès. Des séquelles persistantes existent (tremblements,
paralysies, troubles du comportement). Si le fœtus est exposé, il peut développer des maladies
congénitales.
Impact environnemental
Le thallium peut s’accumuler dans plusieurs végétaux dont les arbres, notamment les
conifères. Il est partiellement soluble dans l’eau et peut se diffuser dans les eaux souterraines
et par absorption des boues. Il est très toxique pour les rongeurs et pour la plupart des
mammifères.
8- L’étain
Usages
L’étain se trouve sous forme pure ou en alliage dans de nombreux objets, notamment :
La conservation des aliments (feuilles)
Les emballages en tube souple (dentifrice, peinture…), bien qu’il soit souvent
remplacé par de l’aluminium
La vaisselle et les objets décoratifs
ANNEXE 1
Risques sanitaires
L’étain en lui-même est assez peu toxique, les formes les plus dangereuses pour la santé sont
les formes liées étain-composé organique. Les effets sanitaires dépendent du type de
substance, le triéthylétain étant la substance la plus toxique. Les composés peuvent être
absorbés via l’alimentation (le plus fréquent pour la population générale), l’inhalation ou le
contact cutané.
Le triéthylétain entraîne des irritations des yeux et de la peau, des maux de tête, des douleurs
abdominales et nausées ; à long terme, il existe des dommages hépatiques, des
dysfonctionnements immunitaires, des anémies et des troubles du comportement. De plus,
l’étain organique peut passer la barrière placentaire.
L’étain inorganique est principalement stocké dans les os, mais peut aussi se retrouver dans le
foie, le système lymphatique et les reins.
Aucun composé d’étain n’a été classé cancérigène par le CIRC.
Impact environnemental
Les composés organiques de l’étain peuvent rester dans l’environnement pendant de longues
périodes ; ils sont très résistants et peu biodégradables. Ils peuvent se diffuser dans les
milieux aquatiques et sont particulièrement toxiques pour les algues et le phytoplancton. Ils
perturbent la croissance, la reproduction et les synthèses enzymatiques des organismes
aquatiques, le plus souvent ceux qui vivent dans les couches supérieures de l’eau où les
composés organiques de l’étain s’accumulent.
ANNEXE 2
Eaux résiduaire : ’eau résiduaire désigne l'eau qui a fait l’objet d’une utilisation domestique,
agricole ou industrielle. On parle également d'eau brute pour les eaux d'égout qui entrent dans
la station ou qui sont en cours de traitement. Synonyme d'eaux usées.
Espèce exogène : il s’agit d’espèce animale ou végétale, ne faisant pas partie de l’aire de
répartition naturelle, dans lequel il est introduit. Lorsqu'on considère qu'une espèce exogène
occasionne d'importantes perturbations au fonctionnement des écosystèmes d'accueil et nuit
au maintien de la biodiversité (elle peut en effet provoquer des disparitions locales d'espèces
autochtones), on parle alors d'espèce envahissante ou espèce "invasive".
Eutrophisation : L’eutrophisation est une forme singulière de pollution de certains
écosystèmes aquatiques qui se produit lorsque le milieu reçoit trop de matières nutritives
assimilables par les algues et que celles-ci prolifèrent. Les principaux nutriments à l’origine
de ce phénomène sont le phosphore et l’azote, due aux activités anthropiques .
Turbidité : La turbidité désigne la teneur d'un fluide en matières qui le troublent. Dans les
cours d'eau, elle est généralement causée par des matières en suspension.
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