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LA LISEUSE DE ROMANS
Antoine Wiertz (1853) Belgique
Cette huile sur toile est le portrait en buste de Claude Monet fumant la pipe alors qu'il lit
le journal L'Événement. Visage de profil et corps de trois quarts.
Scène de vie quotidienne. Détente à l’extérieur.
Fumée de la pipe : touche impressionniste qui attrape la lumière.
➔ L’homme s’informe, il est sérieux VS l’évasion « recherchée par les femmes ».
➔ Collection impressionniste.
VIEILLE FEMME LISANT UNE BIBLE
Gérard Dou (1630) Pays-Bas (élève de Rembrandt)
Marie : Drapé / lumière. Typique des Flamands > utilisation peinture à l’huile
Le souffle divin éteint la bougie.
Blason de la famille qui a commandé le tableau.
CHRISTINE DE PISAN PRESENTANT SON LIVRE À ISABEAU DE BAVIERE
ENLUMINURE 1413
1ere femme de lettres Christine de Pisan présentant ses Epîtres du Débat sur le Roman
de la Rose à la reine Isabelle de Bavière. D’origine vénitienne,
mais élevée à la cour de France, Christine de Pizan (1364-1430)
est la première femme de lettres française : pour gagner sa vie,
après son veuvage, elle publie des ouvrages en prose et en vers
souvent pour répondre aux commandes de la cour de Charles VI
et d’Isabeau de Bavière, dont elle devient la protégée.
VIERGE DURÁN
Rogier van der Weyden – pays-Bas. 1435-38
Vierge à l’enfant - Madonne
Il représente une Vierge Marie assise et calme, vêtue d'une
longue robe rouge fluide, bordée de fil doré. L'enfant Jésus est
assis sur ses genoux, feuilletant avec espièglerie un livre ou
manuscrit sacré sur lequel reposent les regards des deux
personnages.
Marie est représentée dans une longue robe à capuche rouge et
une coiffe blanche, avec l'Enfant Jésus dans une chemise
blanche assis sur ses genoux. Il feuillette curieusement et froisse
les pages d'un livre sur les genoux de sa mère. Le livre est placé
au centre même du panneau, symbolisant la centralité de la
Parole divine dans la croyance chrétienne
Un ange en robe gris foncé plane au-dessus de la tête de Marie,
tenant une couronne incrustée de perles qui lui est destinée au
moment de son accession à la Reine du Ciel. La longue robe de
Marie tourbillonne autour de l'espace pictural, obscurcissant son
trône et finissant par tomber sur le support par ses pieds. Ils sont
encadrés par une niche ou une abside sculptée avec
des entrelacs gothiques similaires à ceux trouvés dans
la Descente de Croix de van der Weyden6. Les arches incurvées
de la niche font écho aux lignes de sa silhouette alors qu'elle se
penche de manière protectrice sur l'enfant. Ces lignes courbes et
ces couleurs chaudes donnent à l'œuvre son sens de l'harmonie.
LE CHRIST AUX OUTRAGES (ou Dérision du Christ)
Fra Angelico 1438 - Renaissance
Une fresque réalisée par Fra Angelico de la cellule 7 située dans le 3e couloir du dortoir des
moines du couvent San Marco, à Florence.
L'esprit de l'œuvre est pessimiste ; l'auteur ne croit pas que les hommes puissent
s'amender, mais il ne peut s'empêcher de s'indigner, de protester. Il ne cherche même
pas à corriger les travers qu'il dénonce, sans vouloir faire de concession en nuançant
entre les péchés véniels et ceux mortels. Tous mènent également à la perte.
Il sait que le bateau va, simplement, vers son naufrage. Cette métaphore, thème principal
du livre, disparait d'ailleurs bien vite, au profit d'une énumération, elle-même non exempte
de redites.
Il pèse l’argent. L'homme est entièrement absorbé par la pesée de pièces au moyen d'une
petite balance de changeur portative à fléau, aussi appelée trébuchet.
Elle tient des deux mains, les coudes au corps, une lettre, au
niveau de la poitrine. La pliure supérieure de la feuille de papier
accroche la lumière dans un blanc éclatant qui se détache sur
l'ocre de la carte qui orne le mur à l'arrière-plan.
LA LECTURE INTERROMPUE
Antoine Baudouin (1765) A gauche, la jeune précieuse a placé sur son
bureau, bien en évidence, tout l'attirail d'une
femme savante : grands in-folios savants, peut-
être des volumes de l'Encyclopédie, mappemonde
et cartes, plumes et papier pour écrire.
LA LISEUSE (1872)
Claude Monet – impressionniste
Extérieur (cher aux impressionnistes)
Ephémère de la lumière
Luxe des vêtements
L'artiste fait preuve de la grande maîtrise et de la technique qui l'élèvent au rang des plus grands peintres de la tradition
impressionniste : luminosité, vivacité d'exécution, rendu fracturé. Mais au-delà de l'aspect purement formel de l'œuvre, à
travers elle Berthe Morisot nous entraîne dans son univers, tout paisible et féminin, un monde bien à elle qui se visite au
cours de ses toiles.
Etant une des seules femmes impressionnistes (et sans doute peintres tout court) de son époque, Berthe Morisot s'est vue
obligée de faire ses marques dans un monde exclusivement masculin. Si sa famille et quelques amis peintres (parmi lesquels
Manet) la soutenaient dans son projet artistique, à la fin du XIXème siècle, une femme était difficilement prise au sérieux dans
une profession d'homme. Mais Berthe est parvenue à séduire le public, et à convaincre les critiques de son véritable talent.
La Lecture ressemble à première vue à un portrait: une jeune femme est assise sur une couverture dans l'herbe, plongée dans
un livre, une ombrelle abandonnée encore ouverte à son côté. Une grande place est laissée à la nature. Le vert domine, les
collines à l'arrière-plan occupent presque tout l'espace du tableau, laissant à peine un petit coin de ciel visible. Avec ses
tonalités douces et harmonieuses, il s'en dégage une plénitude contagieuse.
Plus on le contemple, plus on se sent pénétrer dans ce tableau, comme s'il invitait le spectateur à y entrer avec un
magnétisme presque irrésistible. L'aura paisible qui entoure cette jeune femme devient hypnotique. On ne voit plus une
femme lisant, mais le moment de lecture lui-même. La femme est distante, elle est ailleurs, transportée là où l'entraîne son
livre.
On remarque par ailleurs que le tableau baigne dans une sorte de flou. Le visage de la jeune femme n'est pas très net, aucun
détail n'est rendu avec précision. Ce sont là les caractéristiques typiques de l'impressionnisme, qui ont pour résultat que le
sujet du tableau devient secondaire. Ce qui domine, c'est l'effet produit par les couleurs, l'atmosphère générale, cette
impression d'être face à un moment piqué sur le vif. C'est grâce à ce manque de netteté que Berthe Morisot atteint le
spectateur au plus profond, parce qu'elle touche à ce qui est essentiel et le rend vivant: ses sensations et ses émotions.
LA JEUNE DECADENTE (1899)
Ramon Casas I Carbo (Espagne – modernisme catalan)
Gauguin = post-impressionnisme
SIR JAMES NEBUSA SHANNON Shannon étudia à Londres dans les années 1880 et y
JUNGLE TALES (anglo-USA) resta, connaissant le succès en tant que portraitiste
(1885) mondain et peintre de portraits.
VAN GOGH : peintre et dessinateur néerlandais. Son œuvre pleine de naturalisme, inspirée par
l'impressionnisme et le pointillisme, annonce le fauvisme et l'expressionnisme.
Cette arlésienne, Mme Ginoux, est la tenancière du Café de la Gare d'Arles. Elle fut souvent en contact avec des
artistes, notamment Gauguin et van Gogh. Le premier l'a également représentée tandis que le second, qui loge
chez elle à son arrivée en Arles, demeurera proche d'elle durant tout son séjour. L'artiste évoque à plusieurs
reprises, dans sa correspondance, la beauté des femmes vêtues du costume régional. Il écrit notamment à son
frère Théo : "j'ai enfin une Arlésienne, une figure sabrée dans une heure, fond citron pâle, le visage gris,
l'habillement noir, noir noir, du bleu de prusse tout cru. Elle s'appuie sur une table verte et est assise dans un
fauteuil de bois orangé". La recherche de types populaires et l'obsession du portrait se conjuguent
dans L'arlésienne. Quoique de taille imposante, cette toile n'a demandé qu'une heure d'exécution, la rapidité de
la touche contrastant avec la pause méditative. Sans cacher les défauts physiques, qu'il a même tendance à
accentuer pour mieux révéler la profonde humanité du modèle, le peintre isole sa figure sur un fond jaune
presque criard, vivante icône provençale.
MEYER DE HAAN
PAUL GAUGUIN Né dans une famille juive aisée de biscuitiers, Meyer de
(1889) Haan part pour Paris en 1888, puis rejoint Paul
Gauguin avec lequel il eut une très grande complicité dans
le village du Pouldu à l'auberge de Marie Henry.
KARIN LISANT
CARL LARSSON Par ses œuvres pittoresques et variées, ce
peintre d'extraction modeste, francophile, a pu
(1904)
faire vivre sa famille de son labeur, conserver
une farouche indépendance de pensée et
affirmer des valeurs anticonformistes parfois
contre le dogmatisme académique de son
époque tout en devenant paradoxalement le
peintre idyllique de la bourgeoisie suédoise.
Pour représenter les émotions, le rythme et le mouvement dans leurs toiles, les peintres néo-
impressionnistes ont utilisé une théorie sur les lignes et les couleurs. Les lignes montantes
combinées aux couleurs chaudes expriment la joie et le bonheur ; tandis que les lignes qui
descendent avec des couleurs froides et sombres reflètent le sentiment de tristesse 5.
À la fin du XIXe siècle, le pointillisme de ses peintures fait place à une composition à larges
touches allongées.
NOEL AU BORDEL (1904-1905)
EWARD MUNCH (impressionniste, Norvégien)
Ce tableau a été achevé lors d'une période difficile pour Munch : la commande d'un portait
n'avait pas abouti en raison de désaccords. Munch a pour cela souffert d'anxiété et s'est
réfugié dans l'alcool. Une visite dans un bordel de Lübeck a servi de prétexte au tableau,
« une peinture light yet melancholy réalisée alors que les prostituées finissaient de décorer
le sapin de Noël, ironique, sentimentale, impie » le tableau est interprété comme un
commentaire sur le foyer bourgeois de Linde (où résidait alors Munch) mais aussi sur les
« antécédents pieux de Munch ». Comme d'autres peintures de cette période, on voit le lien
qu'a Munch avec le Fauvisme. La prostitution a été un thème important pour Munch ; une
chambre particulière dans un bordel allemand lui a inspiré plus tard une série de tableaux
intitulée La Chambre verte.
FEMME LISANT DANS UN JARDIN (1902-1903)
HENRI MATISSE
Figure majeure du XXe siècle, son influence sur
l'art de la seconde partie de ce siècle est
considérable par l'utilisation de la simplification,
de la stylisation, de la synthèse et de la couleur
comme seul sujet de la peinture, aussi bien pour
les nombreux peintres figuratifs qu'abstraits qui
se réclameront de lui et de ses découvertes. Il
fut le chef de file du fauvisme.
Fauvisme :
Les artistes de ce mouvement prônent
l'utilisation de la couleur, et non du dessin
comme il est d'usage dans l'art officiel.
JAMES STRACHEY
DUNCAN GRANT
(1910) ECOSSAIS
Son style de peinture se développa à la suite de l'exposition d'art postimpressionniste français
organisée par Roger Fry à Londres en 1910
Dans ce tableau, à tendance expressionniste, la perspective est visible, on devine l'homme assis dans un
fauteuil dans une bibliothèque. Le décor est simple et les couleurs des livres, (dites "salies", avec une
majorité de tons de noir, vert et rouge) contrastent avec le bleu vif et pur du fauteuil et celui plus profond
du costume du sujet. Cependant, Schiele a met en valeur les mains du sujet par des tons chauds de rouge
qui ressortent sur le bleu, car cette partie du corps est toujours omniprésente dans ses œuvres et traitée
d'une façon particulière. Le sujet, situé au premier plan, est mis en avant grâce aux couleurs de ses habits
et attire l'oeil immédiatement. Une autre caractéristique de l'Expressionnisme est l'oppression que l'on
ressent face au tableau, récurrente dans les œuvres expressionnistes. En effet, le sujet se trouve dans
une salle plutôt sombre, petite et resserée autour de lui. Cela renforce l'impression de profondeur, et
donc de perspective du tableau.
Enfin, Schiele s'approprie pour son style de peinture d'une autre caractéristique de l'Expressionnisme
qui consiste en peindre d'une façon violente, brutale, afin de laisser des traits de pinceaux visibles qui
marquent les plis, les muscles, et donnent une impression de mouvement au tableau.
L'expressionnisme est la projection d'une subjectivité qui tend à déformer la réalité pour inspirer au
spectateur une réaction émotionnelle. Les représentations sont souvent fondées sur des visions
angoissantes, déformant et stylisant la réalité pour atteindre la plus grande intensité expressive. Celles-ci
sont le reflet de la vision pessimiste que les expressionnistes ont de leur époque, hantée par la menace de
la Première Guerre mondiale mais aussi, plus précisément, celui de la crise sociale et spirituelle.
L'expressionnisme rompt aussi avec l'impressionnisme à travers une forme très agressive : des couleurs
violentes, des lignes acérées. Il s'inscrit alors dans la continuité du fauvisme qui commence à s'épuiser.
LE CERVEAU DE L’ENFANT
Henri Breton : raconte qu’il est tombé en émoi
GIORGIO DE CHIRICO
devant cette peinture depuis un bus et l’a
(1914)
achetée tout de suite.
Ce qui a intéressé les cubistes dans l'art traditionnel africain est la méthode de
construction à partir de formes simples et d'éléments limités13. Les figures, les visages et
les objets sont composés de formes élémentaires pures, des cercles, des traits, etc.
Néanmoins, malgré des compositions simples, de ces productions émanent des forces,
une magie particulière, un expressionnisme peut-être rudimentaire mais au moins tout
aussi puissant. (PICASSO > STATUETTE D’ART « NEGRE ») +Braque
Portrait de Marie-Thérèse Walter (1932)
Picasso
L'espace est confiné entre le mur au premier plan et la commode à droite; tandis que la longue
ligne diagonale du lit dirige notre regard vers l'arrière-plan, où une fenêtre ouverte transforme
le spectateur en voyeur sur ce qui se passe dans la pièce.
La figure féminine, enfoncée dans ses propres pensées, contraste avec la froideur de la pièce,
dont les lignes pointues et les couleurs vives et plates sont accentuées par un fort éclairage
artificiel par le haut.
Influence très nette de Piero della Francesca pour la simplicité des formes, les aplats, les
couleurs et de Degas pour le cadre photographique. Thème central de la solitude dans la ville
au milieu de la foule, comme dans Nighthawks et motif de l'hôtel comme dans Western Motel,
Hotel Lobby and Station Hotel
HOPPER Exerçant essentiellement son art à New York, où il avait son atelier, il est considéré
comme l’un des représentants du réalisme américain, parce qu’il peignait la vie quotidienne
des classes moyennes.
Compartiment C, voiture 193 (1938)
Ce thème est accentué par le titre, objectif et offert au hasard, et surtout par la sensualité
dégagée par les cheveux débordant du chapeau, les plis de la robe et les jambes du premier
plan ainsi que par l'attitude de la jeune femme, manifestement peu absorbée par la lecture
des magazines étalés sur ses genoux ou à côté d'elle.
Les teintes vertes, froides, au premier plan dominent par rapport à celles plus chaudes,
orangées, à l'arrière plan.
La sagesse (1940-1941)
Etonnant tableau tardif de cette artiste polonaise qui se
révéla à Paris comme une représentante du style Art Déco
des années 1930.
La bibliothèque ( 1949)
Maria Helena Viera
Artiste abstrait
Travail sur la perspective
Ligne de fuite qui se croisent
Ce qui donne le vertige
Dimension vertigineuse de l’espace
dédié aux livres
(1969)
Christian Dotremont
Peindre l’écriture
Il peint à l’encre de Chine
La phrase est écrite en dessous
Cobra
Copenhague, Bruxelles, Amsterdam
CoBrA prônait une approche collective de la création artistique, évitant tout formalisme
stylistique. Ils ont créé la revue COBRA en 1949 et organisé des expositions internationales à
Copenhague, Bruxelles, et Amsterdam. Le mouvement a pris fin en 1951, mais son influence
s'est étendue à d'autres mouvements artistiques, politiques, et littéraires, marquant ainsi
une période d'effervescence créative dans l'après-guerre.