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LETTRE est ce que je:10.1038/nature25476

Transformation du bois naturel en vrac en un

matériau de structure haute performance
Chanson de Jianwei1*, Chaoji Chen1*, Shuze Zhu2*, Mingwei Zhu1*, Jiaqi Dai1, Rayon Upamanyu2, Yiju Li1, Yudi Kuang1, Yongfeng Li1,
Nelson Quispé2, Yonggang Yao1, Amy Gong1, Ulrich H. Leiste3, Hugh A. Bruck2, JY Zhu4, Azhar Vellore5, Heng Li6, Marilyn L. Moins6,
Zheng Jia2, Ashlie Martini5, Teng Li2& Liangbing Hu1

Les matériaux de structure synthétiques aux performances mécaniques
exceptionnelles souffrent soit d'un poids important et d'un impact environnemental
négatif (par exemple, les aciers et alliages), soit de processus de fabrication
complexes et donc d'un coût élevé (par exemple, les composites à base de polymères
et biomimétiques).1 à 8. Le bois naturel est un matériau peu coûteux et abondant et
est utilisé depuis des millénaires comme matériau de structure pour la construction
de bâtiments et de meubles.9. Cependant, les performances mécaniques du bois
naturel (sa résistance et sa ténacité) ne sont pas satisfaisantes pour de nombreuses
structures et applications techniques avancées. Prétraitement à la vapeur, à la
chaleur, à l'ammoniaque ou au laminage à froid10-21suivie d'une densification a
permis d'améliorer les performances mécaniques du bois naturel. Cependant, les
méthodes existantes aboutissent à une densification incomplète et manquent de
stabilité dimensionnelle, notamment en réponse à des conditions humides.
environnements14, et le bois traité de cette manière peut se dilater et
s'affaiblir. Nous rapportons ici une stratégie simple et efficace pour
transformer directement le bois naturel en vrac en un matériau structurel
haute performance avec une résistance, une ténacité et une résistance
balistique plus de dix fois supérieures et avec une plus grande stabilité
dimensionnelle. Notre processus en deux étapes implique l'élimination
partielle de la lignine et de l'hémicellulose du bois naturel via un processus
d'ébullition dans un mélange aqueux de NaOH et Na.2DONC3suivi d'un
pressage à chaud, conduisant à l'effondrement total des parois cellulaires et à
la densification complète du bois naturel avec des nanofibres de cellulose
hautement alignées. Cette stratégie s’avère universellement efficace pour
diverses espèces de bois. Notre bois transformé a une résistance spécifique
supérieure à celle de la plupart des métaux et alliages de structure, ce qui en
fait une alternative peu coûteuse, performante et légère.

un Bois naturel Bois densifié Figure 1|Approche de transformation et

(environ 80% de réduction d'épaisseur) performances mécaniques du bois densifié. un,
Schéma de l'approche descendante en deux étapes
pour transformer le bois naturel en vrac directement
en bois densifié ultra résistant et résistant. Étape 1,
traitement chimique pour éliminer partiellement la
lignine/hémicellulose ; étape 2, pressage mécanique à
traitement chimique chaud à 100 °C, qui conduit à une réduction
d'épaisseur d'environ 80 %. La majeure partie du bois
densifié est constituée de nanofibres de cellulose bien
11,5× augme
ntation de la
2. Densification rés istance alignées, qui améliorent considérablement la
10× augmenta
tion de la tén
acité formation de liaisons hydrogène entre les nanofibres
voisines. b, Résistance spécifique à la traction du bois
densifié obtenu (422,2±36,3 MPa cm3g−1, signifier±
écart type) s'avère supérieur à celui des métaux
typiques (l'alliage Fe-Al-Mn-C, TRIPLEX et l'acier à haute
résistance spécifique, HSSS), et même à celui de
l'alliage léger de titane (Ti6Al4V). Les barres d'erreur
b des figures 1 à 4 et des données étendues. Les figures
Nanofibres de cellulose
1 à 10 montrent l'écart type avecm=5 répétitions, sauf
500 Ce travail
indication contraire.
400
Liaison hydrogène
300

200

100

0
Chaîne moléculaire de cellulose
V
S
X

I4

l
SS
0
LE

re
20

fié
6A
m

tu
H
IP

iu
in

si
Ti

na
TR

n
lu
d'a

de
is
e g

Bo
lia

is
Al

Bo

1Département de science et d'ingénierie des matériaux, Université du Maryland, College Park, Maryland 20742, États-Unis.2Département de génie mécanique, Université du Maryland, College Park, Maryland 20742,
États-Unis.3Département de génie aérospatial, Université du Maryland, College Park, Maryland 20742, États-Unis.4Laboratoire des produits forestiers, USDA Forest Service, Madison, Wisconsin 53726, États-Unis.5
Département de génie mécanique, Université de Californie Merced, Merced, Californie 95343, États-Unis.6Département de génie mécanique et industriel, Northeastern University, Boston, Massachusetts 02115, États-
Unis.
* Ces auteurs ont participé à ce travail à part égale.

2 2 4 | NATURE | VOL 5 5 4 | 8 FÉVRIER 2 0 1 8

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un b c
Bois naturel
44 mm
R. Direction de la croissance des arbres
R.
T 100 μm
T L
L
d e
Bois densifié
Environ 5 × réduction de l'épaisseur
R. 9,5 mm R.
T
L T
g h60
50 44,0%
38,7%
40
Poids (%)
30
19,5%
20
dix
0
se
se
lo
lo
llu
llu
Ce
e
ic
ém
H
Figure 2|Caractérisation structurale du bois naturel et du bois densifié. un,
Photographie d’un échantillon de bois naturel.b, Image de microscopie électronique à
balayage (MEB) de l'échantillon de bois naturel perpendiculaire à la direction de
croissance de l'arbre (L), montrant clairement la structure poreuse dans le plan RT.c,
image SEM de l'échantillon de bois naturel dans le plan RL, révélant la vue en coupe
transversale de la lumière dans la direction L (mise en évidence par des lignes
pointillées).d, Photographie de bois densifié.e, image SEM du bois densifié dans le plan
RT, montrant la lumière complètement effondrée. Les espaces ouverts entre les parois
cellulaires en bois naturel sont éliminés, ce qui donne une structure stratifiée unique
avec des parois cellulaires étroitement
La figure 1a montre un schéma de notre approche descendante en deux étapes pour
transformer directement le bois naturel en vrac. Notre approche implique l'élimination
partielle de la lignine/hémicellulose du bois naturel en vrac, suivie d'un pressage à chaud
(Fig. 1a ; voir Méthodes). Le bois naturel contient de nombreuses lumières (canaux
tubulaires 20 à 80µm de diamètre) dans le sens de la croissance du bois (Fig. 2a – c et
Données étendues, Fig. 1d, e). Le traitement chimique entraîne une réduction
substantielle de la teneur en lignine/hémicellulose du bois naturel, mais seulement une
réduction modeste de la teneur en cellulose, en grande partie en raison des stabilités
différentes de ces trois composants dans le NaOH/Na.2DONC3solution (Fig. 2h). En
éliminant partiellement la lignine/hémicellulose des parois cellulaires du bois, le bois
devient plus poreux et moins rigide (Extended Data Fig. 1a, b). Lors d'un pressage à chaud
à 100 ° C perpendiculairement à la direction de croissance du bois, la lumière du bois ainsi
que les parois cellulaires poreuses du bois s'effondrent entièrement, ce qui donne lieu à
un morceau de bois densifié dont l'épaisseur est réduite à environ 20 % (Fig. 2d) et avec
une densité multipliée par trois (Extended Data Fig. 1c). Le bois densifié a une
microstructure unique : les parois cellulaires du bois entièrement effondrées sont
étroitement entrelacées le long de leur section transversale (Fig. 2e et Données étendues,
Fig. 1g, j) et densément emballées dans le sens de leur longueur (Fig. 2f et Données
étendues, Fig. .1h, je). En revanche, le pressage à chaud pur du bois naturel sans
élimination partielle de la lignine/hémicellulose ne peut que modestement densifier le
bois, laissant de nombreux espaces entre les parois cellulaires effondrées (Données
étendues, Fig. 2a – c). La diffraction des rayons X à grand angle (Fig. 2g), la diffusion des
rayons X aux petits angles et la microscopie électronique à balayage (MEB) (Fig. 2i et
Extended Data Fig. 1k, l) révèlent en outre que, à une échelle plus fine, le nanofibres de
cellulose au sein du bois densifié
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LETTRE RECHERCHE
R.
100 μm
F
R.
20 μm 40 μm
L
Bois naturel je
Bois densifié Alignement à l'échelle nanométrique
20,8%
11,3%
5,2%
500 nm
ne
ni
g
Li
entrelacés les uns avec les autres.F, L'image MEB du bois densifié dans le plan RL montre
la section transversale de la structure stratifiée dense.g, Diagramme de diffraction des
rayons X grand angle du bois densifié, montrant que l'alignement des nanofibres de
cellulose est bien préservé après densification.h, Le traitement chimique entraîne une
élimination substantielle de la lignine (auparavant, 20,8 %±1,2% ; après, 11,3%±0,5%) et
hémicellulose (avant, 19,5%±0,7% ; après, 5,2%±0,5%) dans le bois naturel, mais
seulement une dissolution modeste de la teneur en cellulose (auparavant, 44,0%±1,0 % ;
après, 38,7%±0,8 %).je, Image SEM agrandie du bois densifié, montrant les nanofibres de
cellulose hautement alignées.
restent très alignés, semblables au bois naturel mais beaucoup plus
denses.
Les propriétés mécaniques du bois densifié sont non seulement
remarquablement supérieures à celles du bois naturel, mais dépassent
également celles de nombreux matériaux de structure largement utilisés
(par exemple les plastiques, l'acier et les alliages). La figure 3a compare les
courbes contrainte-déformation en traction pour le bois naturel et le bois
densifié. Les deux courbes montrent un comportement de déformation
linéaire avant rupture en traction. Le bois densifié présente une résistance à
la traction record de 587 MPa, soit 11,5 fois supérieure à celle du bois naturel
non traité (Fig. 3a, b), et également bien supérieure à celle des plastiques
classiques.22-24(tels que le nylon 6, le polycarbonate, le polystyrène et l'époxy ;
figure 3c) et d'autres bois densifiés (données étendues, figure 6m). Un défi
de longue date dans la conception de matériaux techniques est le conflit
entre la résistance et la ténacité, car ces propriétés s'excluent en général
mutuellement.25,26. Il est intéressant de noter que la forte augmentation de la
résistance à la traction du bois densifié ne s’accompagne pas d’une
diminution de la ténacité. Le travail de fracture et la rigidité élastique du bois
densifié sont plus de dix fois supérieurs à ceux du bois naturel (Fig. 3b et
Extended Data Fig. 3a). Les tests de choc Charpy du bois densifié donnent
une résistance aux chocs de 11,41±0,5 Jcm−2, 8,3 fois supérieure à celle du
bois naturel (1,38±0,3 Jcm−2) (Données étendues Fig. 3d). La dureté aux
rayures et le module de dureté du bois densifié sont respectivement 30 fois
et 13 fois supérieurs à ceux du bois naturel (Extended Data Fig. 3b, c, e). La
résistance à la flexion du bois densifié est environ 6 fois et 18 fois supérieure
à celle du bois naturel dans le sens et dans le sens du terme.
8 FÉVRIER 2 0 1 8 | VOL 5 5 4 | NATURE | 2 2 5
 RECHERCHE LETTRE

Bois densifié
Bois naturel
un b 800 5 c
Bois densifié Ce travail

Travail de fracture (MJ m–3)

600 3.9 600
Bois naturel 4
600 548,8

Contrainte (MPa)

Force (MPa)
400 3 400

Force (MPa)
400 12× 10×
augmenter augmenter 2
200 200
200
0,39 1
46,7
0 0 0 0
0,0 0,3 0,6 0,9 1,2 1,5 Travail de force de fracture

6
e
os

y
e
èn

ox
at
d

on
Souche (%)

ab

é
on

Ép
yr

ifi
yl
st

N
rb

ns
ly
ca

de
Po
ly

is
Po

Bo
d F h 60
Bois densifié
50 Bois naturel

Contrainte nominale (GPa)

2
1 3 40

7 30
6 4 20
R.
5 dix
T 50 μm 0
Bois naturel Bois naturel avec canaux ouverts 0,0 0,2 0,4 0,6 0,8
Déformation nominale

e g je
50 47.10

Résistance nominale (GPa)

40
30
augmentation de 7,5×
20
R.
dix 6.25
T 50µm Bois densifié avec
Bois densifié canaux entièrement effondrés 0
Bois naturel Bois densifié

figure 3|Superbes propriétés mécaniques du bois densifié et compréhension
mécaniste. un, Courbes contrainte-déformation en traction pour le bois naturel et
le bois densifié.b, Par rapport au bois naturel (résistance, 46,7±4,5 MPa ; travail de
fracture, 0,39±0,04 MJ·m−3), le bois densifié (résistance, 548,8±47,2 MPa ; travail de
fracture, 3,9±0,2 MJ·m−3) a une résistance grandement améliorée (12 fois) et un
travail de fracture (10 fois). c, Comparaison de la résistance à la traction du bois
densifié (548,8±47,2 MPa) avec d'autres matériaux à base de polymères largement
utilisés.d,e, images MEB du
surface de rupture en traction des échantillons de bois naturel et de bois densifié,
respectivement (plan RT).F, Modèle de simulation du processus représentatif de
déformation et de rupture du bois naturel, contenant un faisceau de sept lumières de
bois creuses.g, Modèle de simulation correspondant pour le bois densifié avec sept
lumières de bois entièrement effondrées.h,je, Courbes contrainte-déformation simulées
pour le glissement relatif dans le faisceau de lumières creuses et dans les lumières
effondrées (h), qui indiquent une augmentation de 7,5 fois de la résistance et du travail
de rupture suite au traitement de densification (je).

perpendiculairement à la direction de croissance, respectivement (Données
étendues, Fig. 3f – n). La résistance à la compression du bois densifié est
respectivement environ 5,5 fois et 33 à 52 fois supérieure à celle du bois naturel le
long et perpendiculairement à la direction de croissance (Données étendues, Fig.
4). Nous avons constaté que l'élimination partielle de la lignine permet d'obtenir la
densité la plus élevée du bois obtenu avec la meilleure résistance à la traction, le
meilleur travail de rupture et la meilleure résistance à la compression axiale
(données étendues, figures 2f à h et 4j). Sans élimination de la lignine, il est difficile
de presser à chaud du bois naturel pour obtenir un bois complètement compact
(Données étendues, Fig. 2a – c montrent de nombreux vides laissés entre les
parois cellulaires). Cependant, l'élimination totale de la lignine conduit à un bois
qui peut être facilement écrasé lors du pressage à chaud, probablement en raison
de l'absence de lignine comme liant (Extended Data Fig. 2d, e). Le poids
intrinsèquement léger de la cellulose se traduit également par une résistance
spécifique du bois densifié (451MPa cm−3g−1) encore plus élevé que celui de
l'alliage de titane léger (environ 244 MPa cm−3g−1) (Fig.1b)27-30. Le bois densifié est
stable aux attaques de l’humidité. Par exemple, soumis à 95 % d'humidité relative
(HR) pendant 128 h, le bois densifié gonfle pour produire une augmentation de
seulement 8,4 % en épaisseur, avec seulement une modeste baisse de résistance à
la traction (493,1±20,3 MPa, toujours 10,6 fois supérieure à celle du bois naturel en
milieu ambiant). De plus, en appliquant un traitement de surface standard
(peinture), le bois densifié s'avère insensible aux attaques d'humidité lors des tests
accélérés (Extended Data Fig. 5). Des études plus complètes démontrent que notre
approche de traitement descendant en deux étapes est universellement efficace
pour diverses espèces de bois (feuillus et résineux) et peut améliorer
considérablement leur résistance et leur ténacité simultanément (Données
étendues, Fig. 6a – l).
Une comparaison entre la surface de rupture en traction du bois naturel et celle
du bois densifié offre un aperçu des mécanismes de renforcement et de
durcissement du bois densifié. La rupture en traction du bois naturel commence
par un glissement relatif entre les lumières du bois ouvertes, suivi de
l'arrachement et du déchirement de la lumière du bois le long de la surface de
fracture (Fig. 3d et Données étendues, Fig. 7a, b), tandis que la rupture en traction
du bois densifié résulte d'un glissement relatif entre des parois cellulaires de bois
densément compactées, suivi de l'arrachement et de la fracture des parois
cellulaires le long de la surface de fracture (Fig. 3e et Données étendues, Fig. 7c, d).
Etant donné que la cellulose est le constituant dominant du bois densifié, les
mécanismes de trempe et de renforcement correspondants peuvent être compris
comme suit. Les parois cellulaires du bois densifiées et entrelacées à l'échelle
microscopique conduisent à un degré élevé d'alignement des nanofibres de
cellulose et augmentent ainsi considérablement la surface interfaciale entre les
nanofibres. À l'échelle moléculaire, en raison des riches groupes hydroxyles dans
les chaînes moléculaires de la cellulose, le glissement relatif entre les parois
cellulaires du bois densément peuplées implique un nombre énorme
d'événements répétés de formation, de rupture et de reformation de liaisons
hydrogène à l'échelle moléculaire.8(Fig. 1a et Données étendues Fig. 1m). Par
conséquent, l’énergie totale nécessaire pour fracturer le bois densifié est bien
supérieure à celle nécessaire pour fracturer le bois naturel. Autrement dit, le bois
densifié est bien plus résistant que le bois naturel. La microstructure densément
tassée réduit également considérablement la quantité et la taille des défauts
(allant des vaisseaux aux trachéides et aux creux sur les parois cellulaires ;
données étendues, Fig. 1d – i) dans le bois densifié, produisant une résistance bien
supérieure à celle du bois naturel. Modélisation plus poussée de la mécanique des
processus de déformation et de rupture envisagés

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 LETTRE RECHERCHE

un b
6.0
6

Absorption d'énergie balistique

4.3
4

(kJ m-1)
Monocouche X–Y–X–Y–X
Bois naturel stratifié
bois densifié

2
0,6
0
Bois naturel Monocouche X–Y–X–Y–X
bois densifié stratifié

c e60
X
45 Y–X–Y

Force (eV Å-1)

30

15
d
0

– 15
0 20 40 60 80 100
Déplacement (Å)

Figure 4|Test balistique. un, Photographies du bois naturel, du bois
densifié monocouche et du bois densifié lamellé X–Y–X–Y–X avant (rangée
du haut) et après (rangée du bas) le test balistique.b, Comparaison de
l'absorption d'énergie balistique de trois types de bois (bois naturel, 0,60±
0,03 kJ·m−1; bois densifié monocouche, 4h30±0,08 kJ·m−1; Stratifié X–Y–X–Y–
X, 6.0±0,1 kJ·m−1).c,d, Compréhension mécaniste de la résistance balistique
améliorée du bois lamellé densifié. Instantanés de trajectoire de simulation
lors de la séparation de deux voisins effondrés
les parois des cellules de bois en parallèle sont représentées (c) ainsi que des
instantanés de simulation pour les deux mêmes parois cellulaires en bois prises en
sandwich entre deux autres paires de parois cellulaires en bois effondrées le long de la
direction perpendiculaire à différents déplacements de séparation (d).e, La force de
séparation en fonction du déplacement de séparation. La zone située sous la courbe
indique la dissipation d'énergie. La configuration sandwich (correspondant à du bois
densifié lamellé) pourrait dissiper plus d'énergie que la configuration parallèle
(correspondant à du bois densifié monocouche).

dans le bois naturel et le bois densifié (détails dans Méthodes) vérifie
quantitativement les mécanismes de renforcement et de durcissement ci-dessus. Il
est montré que la contrainte nominale maximale (indiquant la résistance) et la
dissipation d'énergie (indiquant la ténacité) associées au glissement entre la
lumière du bois effondrée densément tassée sont environ 7,5 fois supérieures à
celles associées à la lumière du bois creuse (Fig. 3f – i et Données étendues Fig. 8a
– c). Les liaisons hydrogène formées entre les nanofibres de cellulose voisines
contribuent de manière essentielle à la résistance et à la ténacité
remarquablement améliorées (Extended Data Fig. 8d – f).
Les nanofibres de cellulose bien alignées dictent les propriétés
mécaniques anisotropes du bois densifié (Extended Data Fig. 9a – c). Pour
explorer tout le potentiel des propriétés mécaniques exceptionnelles du bois
densifié, nous avons laminé deux couches de bois naturel avec des
orientations de fibres de bois perpendiculaires, et avons suivi le même
processus de transformation pour obtenir un bois densifié bicouche (appelé
par le projectile en acier est plus petit que celui du bois naturel et la surface
du bois est gravement gercée, ce qui indique une liaison beaucoup plus forte
entre les parois cellulaires du bois très compactées (Fig. 4a). La résistance
balistique du bois densifié X – Y – X – Y – X s'avère encore plus élevée et
également plus isotrope (Extended Data Fig. 10h). Le projectile peut
traverser la surface de l’échantillon mais finit par être piégé à l’intérieur de
l’échantillon sans perforation complète. L'absorption d'énergie balistique qui
en résulte est de 6,0±0,1 kJ·m−1, dix fois supérieure à celle du bois naturel
(Fig. 4b). Une modélisation mécanique plus poussée attribue cette résistance
balistique améliorée et isotrope à l'effet de renforcement agissant entre les
couches de bois voisines d'orientation alternée (Fig. 4c – e et Extended Data
Fig. 10i – l).
Contenu en ligneLes méthodes, ainsi que tous les éléments d'affichage de données étendues supplémentaires et les
données sources, sont disponibles dans la version en ligne du document ; les références uniques à ces sections
apparaissent uniquement dans le document en ligne.

X–Y). Il est démontré que les résistances à la traction du bois densifié X–Y le
long de deux directions perpendiculaires des fibres de bois sont presque les
mêmes (221,6±20,0 MPa et 225,6±18,0 MPa, respectivement, données
étendues, fig. 9d à f), et bien supérieure à la résistance dans la direction T du
bois densifié monocouche (43,3±2,0MPa) ou celui du bois naturel (5,1±
0,4MPa).
Ces bois densifiés, solides et résistants, mais légers, sont prometteurs en tant
que matériaux pour un blindage à faible coût et une absorption d'énergie
balistique. Pour démontrer un tel potentiel, nous avons utilisé la même approche
de transformation pour fabriquer un bois densifié à cinq couches avec une
orientation des fibres alternant de 90° d'une couche à l'autre (appelé X-Y-X-Y-X).
Nous avons effectué des tests balistiques (voir Méthodes) sur du bois naturel, du
bois densifié monocouche et du bois densifié X – Y – X – Y – X dans un testeur
balistique à pistolet à air (Extended Data Fig. 10a et Fig. 4a). L'absorption d'énergie
balistique par unité d'épaisseur d'échantillon pour le bois densifié monocouche est
de 4,3.±0,08 kJ·m−1, soit une multiplication par sept remarquable par rapport à
celle du bois naturel (0,6±0,03 kJ·m−1). Des vidéos de caméra à grande vitesse des
tests balistiques (voir vidéo supplémentaire 1) et une caractérisation plus
approfondie des échantillons fracturés (données étendues, figures 10b à g)
révèlent que dans le bois densifié monocouche, l'ouverture de perforation
Reçu le 14 mai ; accepté le 8 décembre 2017.
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8 FÉVRIER 2 0 1 8 | VOL 5 5 4 | NATURE | 2 2 7

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ultrarésistant à faible densité avec une grande ductilité.Nature518,77-79 (2015).
Information supplémentaireest disponible dans la version en ligne du document.
RemerciementsNous remercions R. Briber pour ses suggestions et RJ Bonenberger pour
son aide lors des tests mécaniques. Nous reconnaissons le soutien du Maryland
NanoCenter et de son AIMLab. JS reconnaît le soutien financier du China Scholarship
Council.
Contributions d'auteurJS, CC, SZ et MZ ont contribué à parts égales à ce travail.
LH, JS, CC et MZ ont contribué à l'idée initiatrice. JS et CC ont contribué à la
densification du bois et aux mesures mécaniques. Yo.L., UR, ZJ, NQ, UHL, HAB et TL
ont contribué aux essais de traction mécanique et balistique. JD et YK ont
contribué aux illustrations 3D. Yi.L., CC, YY et AG ont contribué à la caractérisation
via SEM. JYZ a effectué l'analyse de composition. AV et AM ont contribué aux tests
d'indentation et de dureté aux rayures. SZ et TL ont contribué aux simulations et
analyses mécaniques.
HL et MLM ont contribué à la mesure et à l'analyse des XRD. TL, LH, JS et CC
ont contribué à la rédaction de l'article. Tous les auteurs ont contribué à
commenter le manuscrit final.
Informations sur l'auteurLes informations sur les réimpressions et les autorisations sont disponibles
sur www.nature.com/reprints. Les auteurs déclarent une absence d'intérêts financiers en compétition.
Les lecteurs sont invités à commenter la version en ligne du document. Note de l'éditeur : Springer
Nature reste neutre en ce qui concerne les revendications juridictionnelles dans les cartes publiées et les
affiliations institutionnelles. La correspondance et les demandes de matériel doivent être adressées à LH
( binghu@umd.edu ) ou
TL ( lit@umd.edu ).
Informations sur l'évaluateurNatureremercie A. Cloutier, S. Eichhorn et les autres
évaluateurs anonymes pour leur contribution à l'évaluation par les pairs de ce travail.

MÉTHODES
Matériaux et produits chimiques.Tilleul (Tilia),chêne (Quercus),peuplier (Populus), cèdre rouge
de l'Ouest (Thuya plicata)et le pin blanc (Pinus stroboscopique)ont été utilisés pour la fabrication
de bois densifié. De l'hydroxyde de sodium (>97 %, Sigma-Aldrich) et du sulfite de sodium (>98 %,
Sigma-Aldrich) ainsi que de l'eau déminéralisée (DI) ont été utilisés pour le traitement du bois.
Processus en deux étapes vers un bois densifié.Tout d'abord, des blocs de bois naturel
(dimension typique de l'échantillon : 120,0 mm sur 44,0 mm sur 44,0 mm) ont été immergés dans
une solution aqueuse bouillante composée d'un mélange de NaOH 2,5 M et de Na 0,4 M.2DONC3
pendant 7 h, suivi d’une immersion plusieurs fois dans de l’eau bouillante désionisée pour
éliminer les produits chimiques. Ensuite, les blocs de bois ont été pressés à 100 °C sous une
pression d'environ 5 MPa pendant environ 1 jour pour obtenir le bois densifié (115,6 mm sur 46,5
mm sur 9,5 mm). En ajustant les temps d’ébullition, il est possible d’obtenir du bois densifié avec
différents degrés d’élimination de la lignine.
Essais mécaniques.Les propriétés de traction, de flexion et de compression des échantillons de
bois ont été mesurées à l'aide d'un testeur Tinius Olsen H5KT. Les dimensions des échantillons de
traction étaient d'environ 100 mm sur 6 mm sur 1,5 mm. Les échantillons ont été serrés aux deux
extrémités et étirés dans le sens de la longueur de l'échantillon jusqu'à ce qu'ils se fracturent avec
une vitesse de test constante de 5 mmmin.−1à température ambiante. Les dimensions des
échantillons de pliage étaient d'environ 35 mm sur 5 mm sur 4 mm. Des tests de flexion en trois
points ont été effectués pour ces échantillons, avec une distance entre les deux rouleaux
inférieurs de 20 mm et le rouleau supérieur appuyant au centre à une vitesse de 1 mmmin.−1. La
contrainte de flexion est définie comme la contrainte de traction maximale à la surface inférieure
de l'échantillon juste en dessous du rouleau supérieur. Les dimensions des échantillons
compressés étaient d'environ 9 mm de long, 9 mm de large et 4,5 mm d'épaisseur, et les
échantillons ont été compressés dans le sens de l'épaisseur à une vitesse de 1 mm min.−1.
Test de dureté aux rayures.La résistance aux rayures des échantillons de bois a été évaluée
selon la méthode d'essai standard pour la dureté aux rayures, ASTM G171-03 (2009) à l'aide d'un
tribomètre linéaire à mouvement alternatif (tribomètre multifonction Rtec Instruments). Le test a
été réalisé en appliquant une charge normale sur un pénétrateur à pointe sphéro-conique en
diamant et en déplaçant la surface du bois latéralement par rapport au pénétrateur à une vitesse
constante. La largeur de la rayure a ensuite été mesurée à l'aide d'un microscope optique et
l'indice de dureté de la rayure (en gigapascals) a été calculé comme suit :kP/w2, oùP.est la force
normale appliquée,west la largeur de la rayure etkest la constante géométrique. Chaque valeur
de dureté des rayures a été déterminée comme une moyenne arithmétique d'un ensemble de
trois rayures réalisées côte à côte à différents endroits. La vitesse latérale de l'échantillon et la
longueur de course de la rayure ont été choisies à 0,2 mm.−1et 7 mm, respectivement.
Test de module de dureté.Le module de dureté a été mesuré en utilisant une version modifiée
de la procédure standard décrite dans la norme ASTM D1037-121 avec un tribomètre
multifonction Rtec Instruments. La norme recommande d'indenter des échantillons d'épaisseur 3
à 6 mm, à l'aide d'une bille de diamètre 1,3 mm, jusqu'à une profondeur de 2,5 mm. Puisque nos
éprouvettes ont une épaisseur de 5 mm, nous avons utilisé une boule de diamètre plus petite.
4,76 mm avec une profondeur de pénétration de 1,05 mm, ce qui correspond à une
pression de contact hertzienne moyenne égale à celle du test standard. Le taux de
pénétration était constant à la valeur recommandée de 1,3 mmmin−1. La force de
pénétration en fonction de la profondeur a été tracée et la pente de la partie linéaire de
cette courbe a été calculée comme module de dureté (livres par pouce). Cinq empreintes
ont été faites sur chaque spécimen et la valeur moyenne a été rapportée.
Essai de choc Charpy.L'essai d'impact Charpy des échantillons de bois a été réalisé sur
un appareil d'impact pendule Tinius Olsen. Les dimensions des échantillons étaient de 14
mm×4,5 mm×100 mm.
Test balistique.Nous avons effectué les tests balistiques sur des échantillons de bois à l'aide d'un
pistolet à gaz, qui comprend un cadre indicateur de pression, deux cylindres remplis d'azote
comprimé (N2), une chambre de pression de 127 mm de diamètre et de longueur de canon de
190,5 mm, une buse de longueur de 1 156 mm et de diamètre interne de 12,5 mm et un support
spécialement conçu pour serrer l'échantillon. Le cadre de l'indicateur de pression est doté de
cadrans avec lesquels nous réglons la pression à l'intérieur des deux N2cylindres. Le cylindre
gauche est utilisé pour pressuriser le volume à l'intérieur de la chambre du canon lorsque le
projectile est tiré et le droit N2Le cylindre contrôle la pression de la soupape d'allumage, l'aidant
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LETTRE RECHERCHE
s'ouvre instantanément lors du tir. La pression de la chambre a été réglée à environ 2,22 MPa.
Une fois ouverte, la valve libère la pression et accélère le projectile. Nous avons utilisé des
projectiles de forme cylindrique, en acier inoxydable, d'un diamètre de 11,85 mm, d'une longueur
de 51,77 mm et d'une masse de 0,046 kg. Les dimensions des échantillons étaient d'environ 44
mm sur 44 mm sur 3 mm. L'ensemble du processus balistique a été capturé à l'aide de deux
caméras Phantom v12. Le logiciel Phantom Camera Control (http://www.phantomhighspeed.com/
products/accessories-and-options/camera-controlsoftware), développé pour ces caméras
numériques à grande vitesse, a capturé les vitesses du projectile avant et après la perforation de
l'échantillon. . L'absorption d'énergie balistique de l'échantillon d'essai est définie par la perte
d'énergie cinétique après qu'un projectile cylindrique en acier perce l'échantillon. L'équation de
l'énergie balistique
l'absorption normalisée par l'épaisseur de l'échantillon estm(2 1−2 2)/2t,oùmest la masse
du projectile,test l'épaisseur de l'échantillon etv1etv2sont les vitesses du projectile
avant et après la perforation de l'échantillon, respectivement.
Test accéléré contre l’humidité.La chambre humide (LHS-150HC-II) a été installée à 20
°C, 95 % HR. Ensuite, des échantillons prédécoupés d’environ 15 mm sur 15 mm sur 4,6
mm ont été placés dans la chambre humide. Les dimensions et le poids des échantillons
après différents intervalles dans la chambre humide ont été enregistrés. Suivant une
méthode de peinture largement utilisée dans l'industrie du bois, nous avons enduit le
bois densifié d'une fine couche de peinture à l'huile (Polyuréthane, Minwax). Une fois la
peinture totalement sèche, l’échantillon a été placé dans la chambre humide et mesuré à
intervalles réguliers.
Caractérisations.Un microscope électronique à balayage (MEB, Hitachi SU-70) a été utilisé pour
caractériser la morphologie des échantillons de bois. Les modèles de diffusion des rayons X aux
petits angles (SAXS) pour trois échantillons de chaque bois ont été collectés à l'aide du Rigaku
MicroMax 007HF (tension de fonctionnement à 40 kV, courant à 30 mA, CuKα, λ=0,1541 nm).
L'angle entre le faisceau de rayons X incident et la direction de la largeur de l'échantillon a été
maintenu à 90°. La distribution brute de l'intensité azimutale a été extraite et la ligne de base est
soustraite. Des diagrammes de diffraction des rayons X grand angle ont été collectés sur des
faisceaux multifilaments à l'aide d'un Rigaku RAPID II (tension de fonctionnement à 40 kV, courant
à 30 mA, CuKα,λ=0,1541 nm) équipé d'un détecteur incurvé fabriqué par Rigaku Americas
Corporation. L'analyse de la composition du bois naturel et du bois traité chimiquement a été
réalisée sur un système de chromatographie liquide haute performance (HPLC) (Ultimate 3000,
Thermo Scientific, USA). Modélisation mécanique.Nous avons utilisé un schéma de simulation
générique à gros grains pour révéler qualitativement le mécanisme sous-jacent à l'amélioration
des propriétés mécaniques. La fibre de bois est modélisée comme un tube constitué de perles à
gros grains qui adoptent une structure en treillis hexagonal (Extended Data Fig. 8d). Les termes
d'énergie de liaison du schéma à gros grains se composent d'une énergie de liaison à deux corps,
d'une énergie d'angle à trois corps et d'une énergie de torsion à quatre corps comme suit :
Ulié(rje,θijk)= ∑1 K lier (r je−r ) 0+ 2 ∑1 Kθ(parce queθijk 0)
− parce queθ
2
2 2
+ ∑UNnparce quen−1Φ
m=1,5
oùKlieretKθsont la force de liaison constante et la force angulaire constante,
respectivement,rjeest la distance entre lejee etje perles à gros grains tout en r0est
la valeur d'équilibre correspondante derje;θijkest l'angle formé entre le je–jlien et le
j–klien pendant queθ0est la valeur d'équilibre correspondante deθijk
(qui est de 120° dans tous les cas).UNnsont des coefficients (m=1, 2, 3, 4, 5) pour
l'angle dièdreΦ. Le terme non lié inclut l'interaction à longue portée de type van
der Waals Lennard – Jones 4ε[(σ/r)12−(σ/r)6] entre les billes à gros grains (distance
de coupure 1 nm,εdésigne la force d'interaction etσdésigne la distance à laquelle
l'énergie d'interaction croise zéro) et un potentiel de type Morse à courte portée
0 nm)D [e−2α(r−rMorse 0)−2e−α(r−r MS], qui sert à modéliser
ou e 0)
(distance de coupure 0,24
l'interaction des liaisons hydrogène entre les fibres de bois. La simulation est réalisée à 300K par
ensemble canonique et par thermostat Nose-Hoover. Données étendues La figure 8g répertorie
les valeurs des paramètres à gros grains utilisés dans les simulations.
Disponibilité des données.Les données qui étayent les conclusions de cette étude sont
disponibles auprès des auteurs correspondants sur demande raisonnable.
 RECHERCHE LETTRE
Données étendues Figure 1|Caractérisation structurale du bois naturel et du bois
densifié. un,b, Comparaison d'images MEB de bois naturel (un) et le bois après
élimination partielle de la lignine mais sans pressage latéral à chaud (b) montre que la
lignine entre les parois cellulaires est partiellement éliminée. c, Comparaison des
densités naturelles (0,43±0,02 g cm−3) et bois densifiés (1,30±0,02 g cm−3).d–F, images
SEM de la section transversale du bois naturel dans le RT (d) et TL (e,F) les plans
présentent des défauts intrinsèques tels que des vaisseaux et des trachéides le long de la
direction L et des piqûres dans les parois cellulaires.
g–j, Les images MEB correspondantes du bois densifié montrent que le
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les lumières creuses sont complètement effondrées pour former des parois cellulaires de bois
très entrelacées (g), comme le vérifie le modèle de simulation (j), et même les minuscules piqûres
dans les parois cellulaires du bois sont éliminées grâce à la densification (h,je). k–m, Le
diagramme de diffusion des rayons X aux petits angles (k) et l'image SEM à fort grossissement (je
) montrent des nanofibres de cellulose bien alignées dans le bois densifié, qui facilitent
grandement la formation de liaisons hydrogène dans les chaînes moléculaires de cellulose
voisines lors de leur glissement relatif (m).

Données étendues Figure 2|Effet du degré d'élimination de la lignine sur la structure du
bois et ses propriétés mécaniques. un, Schémas d'un échantillon de bois avec la direction L
comme direction de croissance des arbres.b,c, images MEB des coupes transversales dans le
plan RT (b) et l'avion RL (c) d'un échantillon de bois pressé avec 0 % d'élimination de lignine, qui
montre un grand nombre d'espaces restant entre les parois cellulaires partiellement effondrées.
d,e, La photo et l'image MEB du bois densifié avec élimination de 100 % de la lignine montrent
que les parois cellulaires pressées sont séparées les unes des autres en raison de l'absence de
lignine comme liant.
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LETTRE RECHERCHE
agent.F,g, Densités (F) et les courbes contrainte-déformation en traction (g) de bois densifiés avec
différents degrés d'élimination de la lignine.h, Résumé des teneurs en cellulose/hémicellulose/
lignine ainsi que de la résistance, du travail de fracture et de la densité sous différents degrés
d'élimination de la lignine. Le bois densifié avec 45 % d’élimination de lignine s’avère avoir la plus
grande résistance, le plus grand travail de fracture et la plus grande densité. DW-Xfait référence
au bois densifié avec une certaine quantité (X)d'élimination de la lignine et de densification
ultérieure, tandis que NW fait référence au bois naturel sans élimination ni densification de la
lignine.
 RECHERCHE LETTRE
Données étendues Figure 3|Comparaison des propriétés
mécaniques du bois naturel et du bois densifié. un, Rigidité (bois
naturel, 4,8±0,9 GPa ; bois densifié, 51,6±1,5 GPa).b, Dureté aux
rayures (bois naturel, 0,02±0,0029 GPa ; bois densifié, 0,6±0,025 GPa).
c, Images interférométriques de rayures sur du bois naturel et du bois densifié,
montrant la diminution notable de la profondeur des rayures du bois densifié en
raison de l'augmentation de la dureté.d, résilience Charpy (bois densifié, 11,41±0,5
Jcm−2; bois naturel, 1,38±0,3 Jcm−2).e, Module de dureté (bois naturel, 740,1±115,4
livres par pouce ; bois densifié, 9454.5±273,3 livres par pouce).F,je,je, Schémas des
essais de flexion
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selon trois directions différentes.g,j,m, Contrainte de flexion correspondante
en fonction du déplacement du rouleau (déflexion en flexion) pour le bois
naturel et le bois densifié.h,k,n, Comparaison des résistances à la flexion
correspondantes du bois naturel (avec le rouleau dans la direction T, 54,3±5,1
MPa ; perpendiculaire à la direction de croissance du bois, 4,4±0,9 MPa ; avec le
rouleau dans la direction R, 42,6±4,9 MPa ; huit échantillons testés pour chaque
direction) et bois densifié (avec le rouleau dans la direction T, 336,8±11,3 MPa ;
perpendiculaire à la direction de croissance du bois, 79,5±3,0 MPa ; avec le
rouleau dans la direction R, 315,3±14,8 MPa ; huit échantillons testés pour
chaque direction).
 LETTRE RECHERCHE

Données étendues Figure 4|Résistance à la compression du bois naturel
et du bois densifié. un,d,g, Schémas des tests de compression dans trois
directions différentes.b,e,h, Contrainte de compression correspondante en
fonction du déplacement compressif pour le bois naturel et le bois densifié.c,F
,je, Comparaison des résistances à la compression correspondantes du bois
naturel (direction L, 29,6±2,0 MPa ; Direction R, 3,9±0,6 MPa ; Direction T, 2,6±
0,4 MPa ; huit échantillons testés pour chacun
direction) et bois densifié (direction L, 163,6±4,1 MPa ; Direction R, 203,8±5,2
MPa ; Direction T, 87,6±3,0 MPa ; huit échantillons testés pour chaque direction).j
, Comparaison des résistances à la compression axiale (dans la direction L) du
bois naturel, du bois délignifié sans pressage à chaud, du bois naturel pressé
sans délignification et du bois densifié (délignifié puis pressé à chaud). Les
encarts illustrent les caractéristiques transversales représentatives des quatre
types de bois.

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 RECHERCHE LETTRE
Données étendues Figure 5|Stabilité dimensionnelle et propriétés mécaniques du
bois naturel pressé, du bois densifié et du bois densifié peint en surface contre
l'humidité. un,b, Photographies de bois naturel pressé sans délignification, de bois
densifiés (élimination de 45% de lignine puis pressé à chaud) et de bois densifiés peints
en surface avant (un) et après (b) maintenant une humidité relative de 95 % pendant
128 h.c, Evolution de l'épaisseur des trois échantillons de bois au fil du temps.d,
Pourcentage d'augmentation de l'épaisseur (bois naturel pressé, 43,1%±1,4% ; bois
densifié, 8,4%±0,9% ; surface peinte
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bois densifié, 0%).e, Courbes contrainte-déformation de traction des trois échantillons
de bois après avoir maintenu une humidité relative de 95 % pendant 128 h.F, Points
forts des trois échantillons de bois précédents (bois naturel pressé, 161,5±18,8 MPa ;
bois densifié, 548,8±47,2 MPa ; bois densifié peint en surface, 541,7±29,2 MPa) et après
(bois naturel pressé, 98,2±12,6 MPa ; bois densifié, 493,1±20,3 MPa ; bois densifié peint
en surface, 535,9±30,0 MPa) maintenant une humidité relative de 95 % pendant 128 h.

Données étendues Figure 6|Superbes propriétés mécaniques de diverses essences
de bois densifiés.Comparaison de la courbe contrainte-déformation, de la résistance à la
traction et du travail de fracture pour des bois naturels et densifiés de diverses essences :
les feuillus chêne et peuplier, et les résineux cèdre et pin.
un–c, Chêne (résistance naturelle du bois, 115,3±10,2MPa ; résistance du bois densifié,
584,3±29,8MPa ; travail du bois naturel de fracture, 1,84±0,1 MJ·m−3; travail du bois
densifié de fracture, 5.3±0,2 MJ·m−3).d–F, Peuplier (résistance naturelle du bois, 55,6±
8,0MPa ; résistance du bois densifié, 431,5±15,1MPa ; travail du bois naturel de fracture,
0,48±0,05 MJ·m−3; bois densifié
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LETTRE RECHERCHE
travail de fracture, 3.0±0,1 MJ·m−3).g–je, Cèdre (résistance naturelle du bois : 46,5±
5,4MPa ; résistance du bois densifié : 550,1±47,4MPa ; travail du bois naturel de
fracture : 0,35±0,06 MJ·m−3; travail du bois densifié de fracture, 3.3±0,08 MJ·m−3).j–je, Pin
(résistance naturelle du bois, 70,2±10,0MPa ; résistance du bois densifié, 536,9±
24,7MPa ; travail du bois naturel de fracture, 0,58±0,07 MJ·m−3; travail du bois densifié
de fracture, 3.03±0,33 MJ·m−3). m, Comparaison des propriétés structurelles et
mécaniques du bois densifié dans cette étude et d'autres rapportées précédemment
10-19matériaux en bois densifié fabriqués à partir de différentes essences de bois
naturel.
 RECHERCHE LETTRE

Données étendues Figure 7|Surface de fracture (plan RL) de bois naturel et surface de fracture dans le plan RL.d, image SEM de la surface de fracture du bois
de bois densifié. un,c, Les schémas du bois naturel et du bois densifié.b, image densifié dans le plan RL montrant l'arrachement et la fracture des fibres de bois des
SEM de la surface de fracture du bois naturel montrant l'arrachement et le parois cellulaires densément compactées.
déchirement de la lumière creuse du bois le long de la

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Données étendues Figure 8|Modèle de simulation pour bois naturel et bois densifié.
un, Pour obtenir la morphologie compressée des fibres de bois creuses naturelles dans
les simulations, nous appliquons la condition aux limites du mur réfléchissant, puis
rétrécissons progressivement une dimension de la boîte de simulation afin que le
faisceau soit comprimé latéralement.b,c, Vue morphologique du non effondré (b) et
effondré (c) des faisceaux de fibres de bois lors du tirage. d–F, Effet de la liaison
hydrogène (HB).d, Modèle de simulation pour démontrer l'effet de la liaison hydrogène.
Deux fibres de bois glissent l'une sur l'autre.
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LETTRE RECHERCHE
e, Les forces de résistance correspondantes avec la liaison hydrogène activée et
désactivée (c'est-à-dire annulant le potentiel Morse dans le champ de force de
simulation) sont calculées respectivement en fonction du déplacement de glissement,
montrant que la liaison hydrogène augmenterait la force résistante d'environ dix fois.F,
La configuration initiale du modèle de faisceau à sept lumières utilisé dans le texte
principal. Ces lumières ont chacune un diamètre de 6,26 nm et une longueur de 8,95
nm.g, Les valeurs des paramètres à gros grains utilisés dans les simulations.
 RECHERCHE LETTRE

Données étendues Figure 9|Comparaison des propriétés de traction du
bois densifié empilé X – Y et du bois densifié monocouche. un–c, Propriétés
de traction du bois naturel et du bois densifié monocouche selon la direction T :
un, illustration de la direction de traction,b, courbes contrainte-déformation en
traction etc, résistances à la traction dans la direction T (bois naturel, 5,1±0,4
MPa ; bois densifié, 43,3±2,0 MPa).d–F, Propriétés en traction du bois densifié à
empilement X–Y :d, illustration de l'empilement X–Y
bois densifié et deux directions de traction perpendiculaires,e, courbes
contrainte-déformation en traction etF, les résistances à la traction du bois
densifié empilé X – Y dans les directions 1 et 2 sont presque les mêmes (221,6
±20,0 MPa et 225,6±18,0 MPa, respectivement), bien supérieure à celle du
bois naturel et à celle du bois densifié monocouche dans la direction T.

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Données étendues Figure 10|Test balistique. un, Schémas du testeur balistique pour
pistolet à air comprimé.b, Photographie de bois naturel après test balistique, montrant
une surface de bois relativement lisse après que le projectile a percé le bois. c,d, les
images MEB de la surface de fracture montrent que la fracture a lieu le long des parois
cellulaires faiblement liées du bois naturel.e, Photographie d'un bois densifié
monocouche après essai balistique, montrant une surface de bois gravement gercée
après que le projectile ait percé le bois.F,g, Les images SEM de la surface de fracture
montrent un nombre énorme de fibres de bois extraites des parois cellulaires
densément emballées, suggérant une dissipation d'énergie substantielle pendant que
le projectile perce le bois densifié.
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LETTRE RECHERCHE
h, Absorption d'énergie balistique du bois densifié monocouche (Y, 2,5±
0,1 kJ·m−1; X, 4.3±0,08 kJ·m−1) et bois lamellé densifié (stratifié X–Y–X–Y–
X : 5,6±0,2 kJ·m−1; Stratifié X–Y–X–Y–X : 6,0±0,1 kJ·m−1) dans les deux
directions (X, direction d'alignement des fibres ;
Y, perpendiculaire à la direction d'alignement des fibres). Les encarts montrent les schémas
de l’échantillon et du support.je–je, Modèle de simulation utilisé sur les figures 4c, d.je,j,
Vue d'extrémité et vue de dessus du modèle parallèle en fibre de bois, respectivement.k,je,
Vue d'extrémité et vue de dessus du modèle en fibre de bois pris en sandwich,
respectivement. Ces fibres de bois (avant d'être effondrées) ont un diamètre de 2,35 nm et
une longueur de 15,34 nm.