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République Tunisienne

Ministère De L’enseignement Supérieur Et De La Recherche Scientifique


Direction Générale Des Etudes Technologiques
Institut supérieur des études technologiques de KSAR HELLAL

MEMOIRE DE PROJET DE FIN D’ETUDES


Présenté En Vue De L’obtention Du Diplôme De Licence Appliqué En :

GENIE DES PROCEDES


Spécialité : Procédés chimiques
Réalisé Par

Salah Sihem & Nasri Amir

Thème :

Amélioration de la fixation de sur-teinture


pigmentaire en plein bain et par application
mousse

Effectué à la « Société Industrielle de Textile Ksar Hellal »

Encadré par :
Mr BAYA Haythem ISET KH

Mr HEDRICH Walid SITEX KH

Année Universitaire : 2020/2021


Dédicace
Toutes les lettres ne sauraient trouver les mots qu’il faut …

Tous les mots ne sauraient exprimer la gratitude, l’amour, le

respect, la reconnaissance.

Ainsi, c’est tout simplement que je dédie ce projet de fin

d’études …
A ma très chère mère Aicha
A la femme qui a souffert sans me laisser souffrir. Vous avez guetté mes pas, et
vous m’avez couvé de tendresse, ta prière et ta bénédiction m’ont été d’un grand secours
pour mener à bien mes études. Vous m’avez aidé et soutenu pendant des nombreuses années
avec à chaque fois une attention renouvelée. Quoique je puisse dire et écrire, je ne puisse
exprimer ma grande affection et ma grande reconnaissance. Puisse dieu tout puissant vous
combler de santé, de bonheur et vous procure une longue vie.

A mon très cher père Khaled


Vous êtes et vous resterez pour moi ma référence, la lumière qui illumine mon
chemin. Ce travail est le résultat de l’esprit de sacrifice dont vous avez fait preuve, de
l’encouragement et le soutien que vous ne cessez de manifester, j’espère que vous y
trouverez les fruits de votre semence et le témoignage de ma grande fierté de vous avoir
comme père. J’implore Dieu, tout puissant, de vous accorder une bonne santé, une longue
vie et beaucoup de bonheur.

A mon cher frère Marwen et mes chères sœurs Sirine et Siwar


Qui font de mon univers une merveille, je leurs souhaite beaucoup de bonheur et
de réussite.
A tous mes amis
Je ne saurais exprimer ma profonde reconnaissance pour vos soutiens continus
dont vous avez toujours faisiez preuve. Vous m’avez toujours encouragé, incité à faire de
mon mieux, vos soutiens m’a permis de réaliser le rêve tant attendu.
Un grand merci !

Amir
Dédicace
Je dédie cet événement marquant de ma vie :
A toute ma famille

Pour leur amour et leur soutien tout au long de mon parcours universitaire.

Cette famille qui m’a doté d’une éducation digne qui fait de moi ce que je suis
aujourd’hui.

Que ce travail soit l’accomplissement de vos vœux tout allégués et le fruit de votre
soutien infaillible.

Merci d’être toujours là pour moi.

À la personne la plus idéale qui fut dans ce monde

C’est vrai qu’elle n’est pas avec nous pour récolter le fruit de ses sacrifices, mais,
elle reste toujours la plus présente, à l’âme de ma mère Zaineb qui a fait de moi ce que je
suis.

À la mémoire de mon père Abd Elmajid disparu trop tôt.

Puisse Dieu vous avoir en sa sainte miséricorde et que ce travail soit une prière
pour votre âme maintenant, j’apprécie cet humble geste comme preuve de reconnaissance
de la part d’une fille qui a toujours prié pour le salut de ton âme. Puisse Dieu, le tout
puissant, l’avoir en sa sainte miséricorde !

A ma Sœur Nesrine

Ces quelques lignes, ne sauraient traduire le profond amour que je te porte. Aucune
dédicace ne peut exprimer mon amour et ma gratitude de t’avoir comme sœur. Ta bonté,
ton précieux soutien, ton encouragement tout au long de mes années d’étude, ton amour et
ton affection, ont été pour moi l’exemple de persévérance. Je trouve en toi le conseil d’une
sœur et le soutien de l’amie. Que ce travail soit l’expression de mon estime pour toi et que
Dieu te protège, t’accorde santé, succès et plein de bonheur dans ta vie. Nesrine je ne
pourrais jamais imaginer la vie sans toi, tu comptes énormément pour moi.
A mon fiançailles Abdallah

Pour l’amour et l’affection qui nous unissent. Je ne saurais exprimer ma profonde


reconnaissance pour le soutien continu dont tu as toujours fait preuve. Tu m’as toujours
encouragé, incité à faire de mon mieux, ton soutien m’a permis de réaliser le rêve tant
attendu. Je te dédie ce travail avec mes vœux de réussite, de prospérité et de bonheur. Je
prie Dieu le tout puissant de préserver notre attachement mutuel, et d’exaucer tous nos
rêves.

Sans oublier mon binôme Amir et tous mes proches amis

Pour leur soutien moral, leur patience et leur compréhension tout au long de ce
projet

Et aussi Pour leurs appuis et leur encouragement qui ayant collaboré de près ou de
loin tout le long de ce parcours.

Un grand merci !

Sihem
Remerciement
n remercie dieu le tout puissant d’avoir donné la santé et la volonté d’entamer et de

O déterminer ce projet de fin d’étude.

Tout d’abord, ce travail ne serait pas aussi riche et n’aurait pas pu avoir le jour sans
l’aide et l’encadrement de Ms Baya Haythem notre enseignant de département Génie des
procèdes chimiques. On le remercie infiniment pour la qualité de son encadrement
exceptionnel, pour sa patience, sa rigueur et sa disponibilité durant la période de stage. En
plus, pour ses encouragements et son enthousiasme qui nous ont permis d’avancer dans ce
travail malgré les obstacles.

Nous voudrons exprimer nos gratitudes et nos vifs remerciements à toute l’équipe
de SITEX qui malgré leurs lourdes fonctions, ont insisté pour nous aider et nous offrir une
correction tout au long de cette période.

En particulier j’adresse ce remerciement à Ms Walid Hedrich responsable process


pour son aide pratique, son soutien moral et ses encouragements. En plus pour son
implication et son dévouement dans les démarches d’encadrement, ainsi que l’intérêt qu’il
a fait preuve durant cette étude.

On tient à reconnaitre notre gratitude à Madame Donia Amara Ayed qui est la
responsable process finissage pour le bon accueil qu’elle nous a offert.

Nous adressons également des remerciements à tous les enseignants de ISET Ksar
Hellal en général, et aux membres de département de formation génie des procèdes
chimiques en particulier, et qui ont déployé leurs efforts pour assurer une formation aussi
complète, pour aider et soutenir toute la promotion de GP le long du cycle.

De peur d’en avoir oublié, nous souhaitons remercier tous ceux qui ont contribué
de près ou de loin à l’élaboration de ce projet de fin d’étude ainsi qu’à la réussite de ce
parcours universitaire.

Enfin, nous tenons à remercier les membres du jury pour leur présence, pour leur
lecture attentive de ce travail, ainsi que pour les remarques qu’ils nous adresseront lors de
cette soutenance afin d’améliorer notre travail. En espérant que vous allez voir, dans ce
manuscrit, les fruits du dévouement avec lequel vous avez fait preuve durant les
enseignements que vous nous avez prodigué.
Nous sommes néanmoins seul et unique responsable des oublis, des lacunes et des
faiblesses que puisse contenir la présente étude. Cela étant, les propos contenus dans ce
travail n’engagent que notre propre responsabilité.
SOMMAIR

INTRODUCTION GENERALE .............................................................................................................. 1

PRESENTATION GENERALE DE L’ENTREPRISE ................................................................................... 2

CHAPITRE 1 : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE........................................................................................... 5

PARTIE A : ETUDE SUR LA MATIERE TEXTILE : COTON ................................................................................. 5


1. Caractéristiques générales de coton.............................................................................. 5
2. Constituant chimique du coton ..................................................................................... 6
3. Propriétés chimiques .................................................................................................... 8
4. Propriétés physiques..................................................................................................... 9
5. Les avantages et les inconvénients de l’utilisation de fibre de coton............................. 10
PARTIE B : ETUDE SUR LES SUBSTANCES COLORANTES .............................................................................. 11
1. Définition d’une couleur.............................................................................................. 11
2. Colorants et pigments................................................................................................. 12
3. Comparaison des colorants et des pigments ................................................................ 15
4. Caractéristique physico-chimique du colorant pigmentaire utilisé ................................ 16
PARTIE C : LES PROCESSUS DE TEINTURE ET DE SUR-TEINTURE .................................................................... 17
1. La sur-teinture en plein bain ....................................................................................... 18
2. Autres Produits auxiliaires .......................................................................................... 22

CHAPITRE 2 : MATERIELS ET METHODES ........................................................................................ 25

PARTIE A : LE SPECTROCOLORIMETRE DATACOLOR 400TM ................................................................... 25


1. Rôle............................................................................................................................ 25
2. Mode de fonctionnement............................................................................................ 25
3. Le système CIELAB ...................................................................................................... 26
PARTIE B : LOGICIEL DU PLAN D’EXPERIENCE « JMP® » ............................................................................ 27
1. Plan d’expérience utilisé en plein bain ......................................................................... 29
2. Plan d’expérience utilisé pour l’enduction mousse ....................................................... 30
PARTIE C : MATHIS (MACHINE UTILISEE EN PLEIN BAIN) ............................................................................ 31
1. Composition ............................................................................................................... 32
2. Mode opératoire ........................................................................................................ 32
PARTIE D : LE SYSTEME D’ENDUCTION « GASTON SYSTEM » ...................................................................... 32
1. Description de dispositif d’enduction ........................................................................... 32
2. Application du mousse ................................................................................................ 33
CONCLUSION ................................................................................................................................. 33

CHAPITRE 3 : ETUDE EXPERIMENTALE ............................................................................................ 34

PARTIE A : EN PLEIN BAIN ................................................................................................................. 34


1. Amélioration par l’optimisation de la recette standard ................................................ 34
2. Amélioration par un prétraitement par BIAVIN BPA..................................................... 42
3. Amélioration par l’ajout d’ARKOPHOB DAN................................................................. 45
4. Amélioration par une nouvelle procédé de sur-teinture ............................................... 47
PARTIE B : ENDUCTION MOUSSE ......................................................................................................... 48
1. Amélioration par l’optimisation de la recette standard ................................................ 48
2. Amélioration par un prétraitement par BIAVIN BPA..................................................... 51
3. Amélioration par l’ajout ARKOPHOB DAN ................................................................... 54
4. Amélioration par une nouvelle procédé de sur-teinture ............................................... 56

CONCLUSION GENERALE ................................................................................................................ 59

ANNEXES........................................................................................................................................ 62

REFERENCEES BIBLIOGRAPHIQUES ................................................................................................. 71


LISTE DES TABLEAUX

TABLEAU 1:LES AVANTAGES ET LES INCONVENIENTS DES FIBRES DU COTON ......................................................................... 10


TABLEAU 2:LES COULEURS DIFFUSEES EN FONCTION DE LA LONGUEUR D’ONDE ABSORBEE. ..................................................... 11
TABLEAU 3:LES AVANTAGES ET LES INCONVENIENTS D’UTILISATION DES PIGMENTS ............................................................... 15
TABLEAU 4:COMPARAISON ENTRE LES PIGMENTS ET LES COLORANTS ................................................................................ 16
TABLEAU 5:CARACTERISTIQUE PHYSICO-CHIMIQUE DU BLACK MINPRINT CF HC ............................................................. 17
TABLEAU 6 :LA RECETTE STANDARD DE SUR-TEINTURE EN PLEIN BAIN ................................................................................ 19
TABLEAU 7:EXEMPLE D'UNE RECETTE DE SUR-TEINTURE PAR ENDUCTION MOUSSE................................................................ 21
TABLEAU 8: TABLE DES DONNES DU PLAN COMPOSITE CENTRE ........................................................................................ 30
TABLEAU 9:TABLE DE DONNEES DU PLAN DE MELANGE CENTRE EN FRACTION ...................................................................... 31
TABLEAU 10:TABLE DE DONNEES DU PLAN DE MELANGE CENTRE EN GRAMME ..................................................................... 31
TABLEAU 11:LA RECETTE STANDARD APPLIQUE A L'ECHELLE LABORATOIRE .......................................................................... 34
TABLEAU 12:QUANTITES DU SERA-PAD ET SERA-FIX AJOUTEES ................................................................................... 34
TABLEAU 13:RECETTE OPTIMALE POUR LA TECHNIQUE DE FOULARDAGE ............................................................................. 42
TABLEAU 14:LES CONCENTRATIONS DU BIAVIN BPA AJOUTEES AU BAIN DE FOULARDAGE DE 1L ............................................ 42
TABLEAU 15:LES QUANTITES DU BIAVIN BPA AJOUTEES AU BAIN DE FOULARDAGE DE 2L ..................................................... 43
TABLEAU 16:LES CONCENTRATIONS OPTIMALES DU BIAVIN BPA POUR L'APPLICATION EN PLEIN BAIN ...................................... 45
TABLEAU 17:LES CONCENTRATIONS D’AKROPHOB DAN AJOUTEES POUR 2L.................................................................... 45
TABLEAU 18:LES QUANTITES D’AKROPHOB DAN AJOUTEES AU BAIN DE FOULARDAGE DE 2L ............................................... 45
TABLEAU 19:CONCENTRATION D’ARKOPHOB OPTIMALE POUR L'APPLICATION EN PLEIN BAIN ............................................... 47
TABLEAU 20:RECETTE OPTIMALE AMELIOREE EN PLEIN BAIN ........................................................................................... 48
TABLEAU 21:RECETTE OPTIMALE POUR L'ENDUCTION MOUSSE ........................................................................................ 51
TABLEAU 22:LES CONCENTRATIONS DU BIAVIN BPA AJOUTEES A LA RECETTE OPTIMALE MOUSSE ........................................... 51
TABLEAU 23:LES QUANTITES DU BIAVIN BPA AJOUTEES A LA RECETTE OPTIMALE MOUSSE.................................................... 52
TABLEAU 24:LES CONCENTRATIONS OPTIMALES DU BIAVIN BPA POUR L'APPLICATION MOUSSE ............................................. 54
TABLEAU 25:LES QUANTITES D’AKROPHOB DAN AJOUTEES AU RECETTE OPTIMALE MOUSSE ............................................... 54
TABLEAU 26: LES VALEURS OPTIMALES D’ARKOPHOB DAN POUR L'ENDUCTION PAR MOUSSE .............................................. 56
TABLEAU 27:LA RECETTE OPTIMALE AMELIORE POUR L'ENDUCTION PAR MOUSSE ................................................................. 57
TABLEAU 28:TABLEAU RECAPITULATIF DES RESULTATS OBTENUS ...................................................................................... 58
LISTE DES FIGURES

FIGURE 1:LE PROCESSUS DE LA FABRICATION DES TISSUS DENIM. ....................................................................................... 3


FIGURE 2: CELLULOSE : ENCHAINEMENT DE MOTIFS DE CELLOBIOSE .................................................................................... 7
FIGURE 3:ACTION D'EAU SUR LA MOLECULE DE LA CELLULOSE ........................................................................................... 8
FIGURE 4:PRINCIPE DU FOULARDAGE ........................................................................................................................ 18
FIGURE 5:PRINCIPE DE L ’ENDUCTION DIRECTE AVEC POLYMERISATION ............................................................................... 22
FIGURE 6:REPRESENTATION GRAPHIQUE DE LA REPONSE A OPTIMISER ............................................................................... 27
FIGURE 7 : REPRESENTATION GRAPHIQUE D’UN DOMAINE D’ETUDE POUR DEUX FACTEURS ..................................................... 28
FIGURE 8:REPRESENTATION DU MELANGE DANS UN SYSTEME D’AXES CARTESIENS. ............................................................... 31
FIGURE 9: REPRESENTATIONS GRAPHIQUES DES EFFETS PRINCIPAUX .................................................................................. 35
FIGURE 10:LES DIAGRAMMES D'INTERACTIONS POUR |∆L*|SIMPLE ................................................................................ 37
FIGURE 11:LES DIAGRAMMES D'INTERACTIONS POUR |∆L*| STONE ................................................................................ 37
FIGURE 12:LA DROITE DES VALEURS RESIDUELS EN FONCTION DES VALEURS ATTENDUES POUR |∆L*|SIMPLE .............................. 38
FIGURE 13:LA DROITE DES VALEURS RESIDUELS EN FONCTION DES VALEURS ATTENDUES POUR |∆L*|STONE ............................... 38
FIGURE 14: GRAPHIQUE D'ISOREPONSES POUR |∆L* SIMPLE | ....................................................................................... 40
FIGURE 15: GRAPHIQUE D'ISOREPONSES POUR |∆L* STONE | ....................................................................................... 40
FIGURE 16:L'ECART DE CLARTE EN FONCTION DU BIAVIN BPA EN PLEIN BAIN .................................................................... 44
FIGURE 17:L'ECART DE CLARTE EN FONCTION DU AKROPHOB DAN AJOUTE EN PLEIN BAIN .................................................. 46
FIGURE 18: VALEURS OBSERVEES EN FONCTION DES VALEURS RESIDUELLE DU |∆L*|SIMPLE .................................................. 49
FIGURE 19:VALEURS OBSERVEES EN FONCTION DES VALEURS RESIDUELLE DU |∆L*|STONE .................................................... 49
FIGURE 20:L'ECART DE CLARTE EN FONCTION DE LA CONCENTRATION DE BIAVAIN BPA (G/L) POUR L’ENDUCTION PAR MOUSSE .... 53
FIGURE 21: L'ECART DE CLARTE EN FONCTION DE LA QUANTITE D'ARKOPHOB DAN AJOUTE POUR L ’ENDUCTION MOUSSE ........... 55
Introduction Générale

S
ur le plan mondial, comme sur le plan national, le secteur du textile est un facteur
de croissance économique pour de nombreux pays. Toutefois, l’activité textile est
marquée depuis quelques années à la fois par des opportunités nouvelles pour les
uns et par une forte incertitude pour les autres.

L’industrie du textile est l’une des sociétés les plus réussites économiquement
parlent à l’échelle Tunisien, elle représente 53.3% des importations et 46,7 % des
exportations des industries manufacturières au sein de pays. Le secteur du textile national
est l’un des maillons fort du coté économique au Tunisie, et il est le premier pourvoyeur,
mais durant ces dernières années, ce dernier a connu plusieurs obstacles dû aux crises
mondiaux, ce qui a condamné quelques entreprises à diminuer leurs productions, c’est le
cas de SITEX où j’avais la chance de passer mon stage dans le domaine d’ennoblissement
précisément dans l’atelier de finissage. Cet atelier assure la sur-teinture de tissu denim quel
que soit par les colorants ou par les pigments.

Durant notre stage nous avons étudiés la sur-teinture pigmentaire. Nous avons
utilisé deux techniques de sur-teinture pigmentaire : en plein bain et par enduction mousse.
C’est dans ce cadre ou s’inscrit notre projet de fin d’études qui a pour thème « amélioration
de la fixation de sur-teinture pigmentaire ».

Le but de notre projet est d’étudier l’influence de certaines concentrations des


paramètres de la recette de base sur la fixation de teinture de tissu et essayer de bien
optimiser la recette pour aboutir une meilleure uniformité des tissus teintés. Le support à
utiliser sera bien évidement un support denim. Ce manuscrit débutera par une brève
présentation de l’entreprise et plus précisément le laboratoire de l’atelier de finissage.
Ensuite, nous serons passées en revue, dans la deuxième partie, à une bibliographie
concernant le coton, les pigments et leurs principales utilisations dans le domaine
d’ennoblissement et le processus de teinture. La troisième partie de ce projet sera consacré
aux méthodes et aux techniques expérimentales auxquels on a recours tout au long de cette
étude. Nous présenterons dans une dernière partie les résultats de notre étude avec les
différentes interprétations. Ce manuscrit s’achève avec une conclusion générale.

1
Présentation générale de l’entreprise

L
a Société Industrielle des Textiles "SITEX" est une société anonyme crée
le 7 Janvier 1977 dans le cadre de la restriction de la SOGITEX. L'objet
social de celle-ci est l'industrialisation et la commercialisation des
textiles.la naissance de la SITEX était le résultat de la signature d’une convention de
coopération technique et commerciale qui date depuis 1973 avec SWIFT Textiles Europe
LTD. Le SITEX est spécialisée dans la production des tissus Denim (Jeans) et Sports Wear
dont la majorité (80 à 90%) est destinée à l’exportation vers l’Union Européenne et
l’Amérique du Nord.

La SITEX est une entreprise intégrée qui se compose de deux usines, la première
est une unité de Filature à Sousse qui fabrique les fils à partir du coton, la seconde est une
unité de Teinture, de tissage et de Finissage à Ksar Hallal. Grâce à la qualité remarquable
de ses tissus et aux services rendus à sa clientèle, la SITEX a reçu plusieurs prix nationaux
et internationaux qui l’ont permis d’être l’un des leaders mondiaux dans la fabrication des
tissus Denim. En fait, elle détient actuellement le premier rang en Afrique et le 4éme
mondial. La présente étude sera consacrée essentiellement à la SITEX installée à Ksar
Hellal.

La chaine de production est représentée par la figure suivante :

2
Filature de Sousse

SITEX Ksar Hellal

Câble écru Bobines

Ourdissage Trame
Ourdissage classique

Encollage

Tissage

Finissage

Viste finie Délavage

Laboratoire Nuançage

Stock et exploitation

Figure 1:le processus de la fabrication des tissus Denim.

3
Ce projet de fin d’études a été effectué dans le laboratoire du département
finissage. Dans ce laboratoire, plusieurs essais sont réalisés par des techniciens. Ces essaies
sont les suivantes :

 La teinture sur les câbles et aussi sur le tissu (en plein bain) :

Au sein de ce laboratoire, les essais de teinture s’effectuent sur une machine «


Mathis » qui travaille en procédé continu. Cette étape sera détaillée ultérieurement

 Le contrôle de pH tissu :

La détermination de pH est effectuée par la méthode de l’extrait aqueux en mettant


2g de tissu dans un bécher qui contient 180 ml d’eau distillée. Après une agitation de 1h de
cette solution, on mesure le pH.

 L’enduction Mousse :

Elle s’effectue quel que soit par le « système Gaston » ou manuellement. Cette
enduction va être détaillée plus tard.

 Le contrôle de la stabilité de la mousse :

Cette évaluation est l’un des paramètres qui est indispensable à la qualité de la
mousse d’enduction en évaluant le temps de demi-vie de la mousse (temps d’écoulement
de la moitié de mousse dés une éprouvette rempli jusqu’à 1000ml)

Après la réalisation des nos expériences dans ce labo, on destine vers le labo de
teinture pour mesurer la nuance de couleur.

La Sur-teinture en SITEX est faite sur un support denim avec des divers substances
colorantes quel que soit les colorants ou les colorants pigmentaires

Donc, on doit bien détailler le coton, les substances colorantes et les procédés de
sur-teintures dans notre bibliographie.

4
Chapitre 1 : Etude Bibliographique

Partie A : Etude sur la matière textile : Coton


Dans cette partie, nous présentons les propriétés chimiques du support utilisé. A
travers ces propriétés nous essayons de comprendre l’affinité de coton à fin d’améliorer la
fixation de la teinture pigmentaire sur ce support en variant les concentrations de fixateur
et pour la technique de plein bain et agent liant et eau pour la technique d’enduction mousse.

1. Caractéristiques générales de coton


Le coton est une fibre discontinue et constituée de cellulose qui provient du
cotonnier. Son utilisation très répandue (46% de consommation globale) est due
essentiellement à la facilitée traitements et aux caractéristiques de ces fibres. La culture du
coton nécessite une saison végétative longue, beaucoup de soleil et d’eau pendant la période
de croissance et un temps sec pour.la récolte. L’essentiel de la production (80%) est
concentré dans une dizaine de pays : la Chine, les Etats-Unis, l’Inde, l’ex-URSS, le
Pakistan, la Turquie, le Brésil …

Au microscope, la fibre de coton apparait très fine régulier et assez plate de sorte
qu’elle ressemble à un ruban torsadé. Cette fibre est composée de :

La cuticule

C’est une couche protectrice moulée contre la paroi primaire, elle est caractérisée
par un film extrêmement mince et hydrophobe qui se compose de :

 Un mélange de cires
 Des Pectines
 De la graisse

La paroi primaire

C’est une couche mince dont l’épaisseur varie de 0,1 à 0,2 µm (l’épaisseur de
la fibre varie de 15 à 25 µm). Cette paroi est constituée principalement la cellulose,
déposée sous la forme de fibrilles en structure spirale avec inversion de sens. Ce type
d’arrangement des fibrilles donne à la fibre une résistance plus élevée.

5
La paroi secondaire

Cette couche cellulosique est très épaisse, elle est composée d’une
superposition de 30 à 40 couches très minces de 0,1 à 0,3 µm, d’épaisseur chacune.
Chaque couche est composée des fibrilles qui sont formées par des microfibrilles qui
sont-elles même constituées par des microfibrilles présentant des zone cristallines et
amorphes.
Cette paroi se subdivise en 3 couches :

Couche S1 :

C’est une couche externe qui est plaqué contre la paroi primaire.

Couche S2 :

Elle représente environ 90% en cellulose de la totalité de la masse de fibre.

Couche S3 :

Elle est d’épaisseur voisine de la couche S1 plaquée contre le lumen.

Le lumen

Un canal (lumen) occupe le centre de la fibre qui contient les constituants


cellulaires. Il accroit selon l’accroissement de maturité de la fibre. Il occupe plus que 30%
de la section de la fibre au début de progrès mais à la fin de la maturité, ce lumen ne
représente que 7% à 10%.

2. Constituant chimique du coton


Le coton est une matière naturelle d’origine végétale constituée essentiellement de
cellulose. Mais le coton contient également d’autres substances naturelles qui se trouvent
principalement dans la paroi primaire. La composition chimique moyenne d’une fibre de
coton brut est la suivante : 87% de cellulose, 7% d’eau, 1.5% de cendre, 1.5% de protide,
2.4% de pectines et 0.6% de cires.

L’analyse du coton donne 45% de carbone, 5% d’hydrogène et 50% d’oxygène.

La cellulose (C6H10O5) est constituée de macromolécules linéaires formées par


l’enchaînement de motifs β glucose. Les fonctions chimiques intéressantes du motif glucose
sont les trois fonctions alcool. Les propriétés des matières cellulosiques dépendent de ces
fonctions alcool. Ce sont ces groupes qui réagissent avec le plus part des colorants.

6
Structure supramoléculaire de la cellulose

La structure supramoléculaire de la cellulose, c’est à dire l’arrangement des


chaînes moléculaires à l’intérieur de la fibre peut être étudié sous l’aspect de la structure
fine et cristalline.

Il est difficile de donner des valeurs exactes du degré de cristallinité des diverses
variétés des celluloses. Pour les principales fibres cellulosiques, la cristallinité est de l’ordre
de 60 à 70%.

Figure 2: cellulose : enchainement de motifs de cellobiose

Les cires du coton

Les cires naturelles, dont la proportion est variable selon l’origine, ne présentent
que 0.4 à 1.2%, mais cette faible quantité forme une couche continue qui est responsable du
caractère hydrophobe des fibres.

Les cires constituent l’impureté la plus difficile à éliminer des fibres de coton.

Le point de fusion de ces cires varie entre 86 et 80°C, ce qui est important du point
de vue de leur élimination, Ils sont éliminés par un traitement à chaud en milieu alcalin en
présence d’agents tensioactifs appropriés.

Les protéines

Les matières protéiniques sont constituées par les résidus de protoplasme desséché,
laissé à l’intérieur du lumen après éclatement de la capsule. Elles sont solubilisées par les
alcalis qui les transforment en sel de sodium.

Les substances pectiques

Les matières pectiques se composent essentiellement d’acides, ces acides seront


transformés au fur et à mesure de la croissance de la fibre en sel de calcium, de magnésium
ou de fer. Lorsque le coton est bouilli en présence d’une base diluée, le complexe est rompu
et il sera éliminé.

7
Les sels minéraux (cendres)

Ces sels sont de natures très diverses et ils représentent enivrant 1 à 1.5 % de la
masse de la fibre. On peut rencontrer principalement des carbonates de potassium, de
sodium, de magnésium ou de calcium, de sulfate, des silicates, des phosphates, des sels de
fer ou d’aluminium. Ces sels minéraux du coton peuvent facilement s’éliminer à l’eau
bouillante à condition que celle-ci soit adoucie au préalable ou en présence d’un agent
séquestrant.

3. Propriétés chimiques
Le coton est formé presque uniquement de cellulose. Ses propriétés chimiques
sont donc les mêmes que celles des autres matières cellulosiques. On distingue les
propriétés suivantes :

Action de l’eau

Rupture des liaisons hydrogènes de la cellulose


Formation de nouvelles liaisons hydrogènes entre eau et cellulose
Possibilité de déformer les chaînes
Glissement des chaines et ce qui varie la structure
Les circonvolutions se renforment au séchage.

Figure 3:Action d'eau sur la molécule de la cellulose

Action des acides

Les acides dilués ou concentrés détruisent le coton (sauf les acides organiques
volitifs formiques, acétique) ainsi que les sels à caractère acide.

8
Action des bases

Diluées même à forte température, les base ne nuisent pas le coton (débouillissage)
mais lorsqu’elles sont concentrées et à forte température elles détruisent le coton.

Action des oxydants


(Eaux de javel, eau oxygénée …) dilués, ils détruisent les matières colorantes
naturelles ou accidentelles du coton concentré, ils dégradent le coton en formant
l’oxycellulose.

4. Propriétés physiques
Le coton, comme toutes les fibres naturelles, est caractérisé par plusieurs critères
physiques.

Maturité

Le terme « maturité de coton » permet de prévoir le développement de la paroi


secondaire cellulosique de la fibre de coton. Une fibre est donc mûre quand elle atteint un
niveau acceptable d’épaississement de paroi secondaire. Les fibres dont l’épaisseur de la
paroi cellulosique est inférieure à 2 µm sont considérées immature.

Les fibres matures sont composées de cellulose pratiquement pure (94% en


moyenne) et dont le lumen a une dimension normale, elles ont l’aspect d’un ruban qui forme
une hélice très nette.

Longueurs

Bien connaitre la longueur des fibres et leur répartition est le meilleur moyen de
bien exploiter la matière première, car la structure du fil va dépendre de la longueur des
fibres, de manière très importante. En effet, les fibres courtes causent des perturbations
pendant le processus de filature, néanmoins pour éviter ces risques, le pourcentage de fibres
courtes (inférieure à 12,7mm) ne doit pas dépasser le 10%.

Finesse

La finesse de la fibre (ou fil) est définie comme étant la masse par unité de longueur
(densité linéaire). Plus les fibres sont fines plus le fils est résistant et régulier, car le nombre
de fibres. Le diamètre de fibre varie de 12 à 45 µm.

9
Résistance : Elle dépend essentiellement de la morphologie et de la
structure de la fibre de coton
Rigidité : Elle donne une indication sur le bon comportement des fibres au
cours de la filature (torsion)
Allongement : Généralement, l’extension du faisceau du coton
commercial est entre 6 et 8% à sec et de 7 à 10% au mouillé.
Densité : Elle est de 1,54
Taux de reprise (T) : C’est la quantité d’eau continue dans la matière
textile à une humidité 65% et à une température 20°C. Sa valeur égale à
8,5%.
Pouvoir thermique : Un pouvoir thermique moyenne
Combustion : La fibre du coton brûle rapidement dans la flamme en
dégagent une odeur de papier brule.

5. Les avantages et les inconvénients de l’utilisation de fibre de


coton
Le coton est parmi les matières textiles les plus utilisés à nos époques grâce à sa
manipulation facile et aux plusieurs avantages.

Mais comme tout produit, le coton a plusieurs inconvénients dont il faut s’adapter
avec eux.

Tableau 1:les avantages et les inconvénients des fibres du coton

Avantages Inconvénients

Un grand pouvoir absorbant Fibre sensible à la lumière


Bonne résistance à la traction Fibre sensible aux acides et aux base concentrés
Bonne résistance à l’abrasion Fibres sensibles aux oxydants
Bonne élasticité et une touche douce Manque de brillance

Grace à ses avantages et spécialement à son critère d’absorbance, le coton est


considéré comme étant la matière primaire la plus utilisée dans le domaine textile.

Le coton doit être bien teinté, par des substances colorantes, à fin d’aboutir des
bons résultats. Ces substances colorantes jouent un rôle très important pourque les articles
finals font satisfait le client.

10
Partie B : Etude sur les substances colorantes
Tout le long de cette partie, nous allons découvrir les différents types des
substances colorantes, leurs classifications et leurs propriétés physico-chimiques.

On prévoit profondément les colorants pigmentaires aussi que leurs critères car
notre tâche est basée sur la teinture pigmentaire.

1. Définition d’une couleur


La couleur d’une substance est une propriété physique qui dépend de l’absorption
d’une partie du spectre (spectre visible). Une couleur bien déterminée et diffusée varie selon
la longueur d’onde absorbée λ.

Le tableau ci-dessous résume la couleur diffusée en fonction de la longueur d’onde


absorbée.

Tableau 2:les couleurs diffusées en fonction de la longueur d’onde absorbée.

λ (nm) Champ chromatique


380 — 449 Violet
449 — 466 Violet-bleu
466 — 478 Bleu-violet
478 — 483 Bleu
483 — 490 Bleu-vert
490 — 510 Vert-bleu
510 — 541 Vert
541 — 573 Vert-jaune
573 — 575 Jaune-vert
575 — 579 Jaune
579 — 584 Jaune-orangé
584 — 588 Orangé-jaune
588 — 593 Orangé
593 — 605 Orangé-rouge
605 — 622 Rouge-orangé
622 — 780 Rouge
La teinture a pour but de donner à une fibre, un fil ou une étoffe sur toute la
longueur et dans toute son épaisseur une couleur unie et différente de leur couleur naturel
et de la couleur blanche. On distingue alors que la couleur joue un rôle primordial dans le
domaine textile. Elle donne une variété de tissu et de fils colorés qui rend ce domaine plus
riche et plus innovent.

Afin d’obtenir cette innovation, les industries utilisent plusieurs types de colorants.

11
2. Colorants et pigments
Ces substances sont très utiles pour la teinture. Ils sont classés en 2 grandes
catégories. Chacune d’entre eux est caractérisée par des caractéristiques bien définies. En
plus chaque catégorie se subdivise en plusieurs classifications.

Colorants

Définition

Les colorants sont des substances colorées qui peuvent se fixer sur un support
textile d’une manière plus au moins irréversible en lui donnant sa couleur par la technique
de teinture ou d’impression.

Une molécule de colorant est caractérisée par ses groupement auxochromes


responsable de l'affinité tinctoriale (c'est la capacité d'un colorant d'être facilement
absorbée, de diffuser et de se fixer de façon durable dans la matière textile)

Classification

On peut classer les colorants selon leurs solubilités dans l’eau, on trouve alors :

Soluble dans l’eau

 Direct (substantifs) : Ils sont caractérisés par leur caractère acide.


Toutefois leur fixation sur la fibre n'a pas un caractère chimique. C’est
un phénomène physique d’adsorption sous l'action de différentes
substances en milieu neutre au basique. On peut teindre les fibres
cellulosiques tel que le coton et le lin mais aussi les fibres animales
telles que la laine et la soie.
 Réactif : il possède la propriété de combiner par réaction chimique
avec certains groupements d'atomes tel que -OH ou NH2. Il se forme
alors de véritables liaisons chimiques ce qui assure à ces colorants une
excellente solidité.

Insoluble dans l’eau

 Au soufre : ils sont insolubles dans l'eau. L’utilisation en teinture n’est


rendue possible qu’en les réduisant en leuco-dérivés présentant de
l'affinité pour les fibres. Après la teinture, les colorants sont réoxydés
en leur forme insoluble qui reste emprisonné dans la fibre. Pour faciliter

12
leur emploi, ces colorants au souffre peuvent être traités avec du sulfite
de sodium de façon à obtenir des dérivés solubles dans l’eau.
 De cuve : ce sont des colorants qui sont solubles en milieu réducteur.
On les appelle ainsi car, en termes de métier, cette solution réductrice
est appelée cuve. La teinture se termine par réoxydation ramenant le
colorant (dans la fibre) à sa forme insoluble initiale. Ils permettent de
teindre les fibres cellulosiques et ils donnent des teintures très solide
(Parmi eux l'indigo)
 Pigments : le pigment n'est autre qu'un type particulier de colorant.
C'est une substance colorante, insoluble dans l’eau. il n’a aucune
affinité tinctoriale pour les fibres. Dans les liquides, on trouve des
pigments en suspension et dans les solides, en dispersion. Le pigment
se fixe à la surface de l'objet visé. Le tout après broyage et à l'aide d'une
résine appelé liant plus ou moins fluide tel que l'huile.

Notre stage est consacré pour étudier les pigments et leur application industriels
dans le domaine textile exactement leur fixation sur un support denim.

C’est pour cela, dans la prochaine étude nous serons intéressées de plus détailler
ces substances, leur classification …

Colorant pigmentaire

Les pigments sont des substances chimiques inertes. Ils ne sont solubles ni dans
l'eau ni dans la plupart des solvants couramment utilisés et n'ont pas d'affinité avec les
fibres. De ce fait, ils ne peuvent pas pénétrer dans la fibre comme le colorant mais ils restent
uniquement à la surface. Ils sont essentiellement utilisés en impression textile. Ces teintures
sont sensibles aux frottements.

Leur utilisation nécessite l'usage de liant élastomère thermoplastique et de


fixateurs afin d'obtenir de bonnes résistances des couleurs aux épreuves humide.

Classification

Les pigments sont classés selon différents critères comme suit :

Selon l’origine :

Les pigments peuvent être classés en premier lieu selon leur origine :

13
 Les pigments organiques : Qui se présentent sous forme de poudres
insolubles. Après un broyage rigoureux, ils permettent d'obtenir
des couleurs vives, lumineuses, transparentes et avec un pouvoir
colorant élevé. Ils sont à base de carbone, tels que le noir d'os calcinés,
et le noir de charbon de bois.
 Les pigments inorganiques (d'origine minérale) : peuvent être trouvés
dans la nature ou reproduits par synthèse. On peut citer des exemples
de ces pigments : les cadmiums, le bleu cobalt et le blanc de titane.
 Les pigments naturels qui sont d’origine minérale ou d’origine
organique dont les plus connus sont les Terres de Sienne, les Terres
d’Ombre et les Ocres.
 Les pigments synthétiques qui sont obtenus en laboratoire par addition
de produit chimique. On trouve par exemple les pigments azoïques,
la fuchsine, la mauvéine et les quinacridones.

Selon les Structures des molécules colorées :

Le groupe chromophore est définie comme étant les doubles liaisons qui
permettent l’absorption de la lumière dans le domaine du visible ou de l’ultra-violet. En
tenant compte de la structure de ce groupe, les pigments sont classés en deux catégories :

 Chromophores aux systèmes conjugués : caroténoïdes, anthocyanes,


béta laines, caramel, pigments synthétiques et lacs.
 Porphyrines cordonnées aux métaux : myoglobine, chlorophylle et
leurs dérivés.

Selon La chromatographie :

On trouve comme étant de pigment : le rouge, le jaune, le bleu, le vert, l’orange,


le violet, le blanc, le noir et le pigment brun.

Ils ne sont pas tous indépendants les uns des autres. Il y a une certaine relation
interne entre les couleurs, comme nous le savons tous, une couleur est déterminée par trois
paramètres, qui sont teinte, chroma, valeur.

Selon Le « COLOUR INDEX » :

Le fameux COLOUR INDEX est une méthode de classification des couleurs. Les
pigments sont classés selon ce couleur en plusieurs types qui sont comme suit : pigment

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jaune (PY), pigment orange (PO), pigment rouge (PR), pigment violet (PV), pigment vert
(PG), pigment brun (PBr), pigment noir (PBk), pigment blanc (PW), pigment métal (PM).

Les pigments sont aujourd'hui assez largement employés dans des applications
concernant les produits alimentaires, le bois, la photographie et la peinture de bâtiment.

Et aussi des nombreuses industries : en cosmétique, dans la mode et dans l'industrie


chimique.

Les avantages et les inconvénients d’utilisation des pigments

En utilisant les pigments tout au long des années précédentes, des divers avantages
et inconvénients ont apparus :

Tableau 3:Les avantages et les inconvénients d’utilisation des pigments

Avantages de l’utilisation de pigment Inconvénients de l’utilisation de pigments


Cette technique est applicable à toutes sortes de Dans certains cas la solidité au lavage et au
fibres et mélanges de fibres frottement n’est pas si bonne.
Toutes les couleurs sont disponibles La Profondeur de nuance habituellement est
limitée.
Il y’a Possibilité de faire les mélanges afin Le pigment rend le tissu plus rigide et
d’obtenir des différents degrés des couleurs inconfortable.
Les nuances composées sont produites avec
facilité
Processus est facile et de coût réduit
Respecte les normes environnementales
3. Comparaison des colorants et des pigments
La différence entre colorants et pigments n’est pas toujours évidente. On définit le
plus souvent une substance colorante par sa capacité à absorber les rayonnements lumineux
dans le spectre visible de la lumière.

Certains affirmeront que parmi les colorants, on distingue les pigments. D’autres
ne feront pas de distinctions entre colorants et pigments. Les différences essentielles entre
un pigment et un colorant sont présentés dans le tableau suivant :

15
Tableau 4:Comparaison entre les pigments et les colorants

COLORANTS PIGMENTS
Solubles dans le milieu qu’ils Insolubles dans le milieu qui les
Solubilité
colorent. contient.
Une affinité directe avec les Aucune affinité directe avec les
Affinité
matières textiles matières textiles
Groupes Des groupes auxochromes sont Les groupes auxochromes sont
auxochromes présents absents
Origine La plupart sont organiques La plupart sont inorganiques
Prix Coûteux Bon marché
Nécessité du liant Aucun liant n'est requis Un liant est requis
Nature Liquide généralement Poudre
Fixation Absorbé au fond de tissu Fixé juste à la surface

Durant Notre stage nous avons intéressés d’étudier et d’appliquer un pigment bien
défini qui est appelé BLACK MINPRINT CF HC. On va étudier maintenant ses
caractéristiques et tous ce qui le concerne.

4. Caractéristique physico-chimique du colorant pigmentaire


utilisé
Les colorants pigmentaires sont des dispersions à l'eau, glycol et tensioactifs de
pigments. Leur gamme de nuances est très étendue : du jaune citron jusqu'aux bruns et aux
noirs. Il est possible de les utiliser en union avec la presque totalité des recettes d'impression
pigmentaire. Les pigmentaires MINERPRINT, dispersés très finement, sont parfaitement
homogènes.

Ces caractéristiques contribuent à éviter les problèmes de bouchage des cadres et


des cylindres lors de l'impression et de la non parfaite uniformité des teintures. Ces produits
peuvent être conservés dans les cuisines couleurs, même pour des périodes prolongées.

Dans notre étude nous avons utilisé en particulier comme étant colorant
pigmentaire le BLACK MINPRINT CF HC. Notre expérience se base sur une dispersion
aqueuse de pigment Carbon Black en présence de tensioactifs non ioniques et anioniques,
dont les caractéristiques physico-chimiques de ce pigment sont données par le tableau
suivant :

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Tableau 5:Caractéristique physico-chimique du BLACK MINPRINT CF HC

Propriété Détail
Etat physique Liquide
Couleur Noir
Odeur Légère, caractéristique
pH 8-11
Point initiale d’ébullition >100°C
Densité relative 1,25 g/cm3
Mélange de :
 1,2-benzisothiazole-3(2H) -one
Composition
 5-chloro-2méthyl-2H-isothiazol-3-one
 2-methyle-H-isothiazol-3-one
Ce pigment est classé comme suit :
Selon l’origine :
 Les pigments inorganiques (d'origine minérale)
Selon les Structures des molécules colorées
 Chromophores aux systèmes conjugués
Selon La chromatographie
 Pigment noir
Selon Le « COLOUR INDEX »
 PBk7

L’application de ces pigments sur un tissu à l’échelle industriel nécessite l’une de


deux techniques : plein bain ou par enduction mousse. Ces deux techniques sont totalement
différentes et chacune a sa propre composition, sa propre recette et son mécanisme bien
définie.

Partie C : Les processus de teinture et de sur-teinture


Toute industrie est limitée par ses exigences et ses potentiels clientèles. Pour cette
raison, elle cherche toujours à obtenir une meilleure teinture de tissu afin de procurer le
souhait de la marchandise.

Afin d’atteindre son objectif, tout industrie textile a l’habitude d’utiliser deux
techniques que ce soit pour teinter un tissu de doubles faces ou d’une seule face.

17
1. La sur-teinture en plein bain
Généralité sur l’imprégnation (Dip coating)

Le principe est d’imprégner le tissu d’un bain contenant une


formulation de produits chimiques en solution ou en dispersion, et de l’exprimer, c’est-à-
dire faire pénétrer le produit et enlever le surplus de bain du tissu en exerçant une pression
entre 2 rouleaux recouverts d’élastomères.

Cela permet de maitriser la quantité de bain déposé, on parle du taux d’exprimage


ou taux d’emport. La matière est traitée à cœur et sur les 2 faces en gardant son aspect
textile. Ensuite, Cette matière passe dans un séchoir ou une rame pour éliminer l’eau.

Cette technique concerne plus particulièrement la teinture des étoffes textiles au


large par foulardage d'un bain de teinture puis fixation des colorants.

Figure 4:Principe du foulardage


Composition de bain

Le bain de foulardage est composé par :

 Fixateur : Pour améliorer les solidités de teinture et fixer la teinture sur un


tissu denim .
 Mouillant : Il facilite le contact de l’eau avec la fibre et ainsi la pénétration
du bain dans la fibre. Ils sont utilisés surtout dans la teinture par foulardage.
 Pigment : c’est la substance qui permet de colorer une étoffe par une
couleur bien choisie.
 Solvant : il a pour rôle de diluer le colorant concentré pour qu’il soit ben
répartie sue le tissu.

18
 Epaississant : pour éviter la migration du pigment au cours de séchage et
augmenter la vivacité de la nuance et le rendement chloristique (n’est pas
utilisé dans SITEX)
 Agent anti-mousse : pour éviter la formation de mousse indésirable dans le
bain.
 Agent adoucissant : pour donner un toucher doux et souple.

Recette en plein bain

Dans cette technique, on a une nécessité d’un volume de bain fixe durant tout le
long de processus afin de garder les mêmes caractéristiques.

Le volume de bain total utilisé dans SITEX est de 1000 L.

Le tableau suivant représente la recette utilisée dans la société SITEX.

Tableau 6 :la recette standard de sur-teinture en plein bain

Produit Rôle Concentration (g/l)


SERA-FIX C-PV Fixateur 45
NOIR MINERPRINT CF HC Pigment 20
SERA PAD M-PV Mouillant 12
EAU Solvant *****

La sur-teinture par enduction mousse :

Généralité

Comparativement au système d’imprégnation classique par foulardage,


l’enduction permet de réduire la quantité d’eau emportée par la matière textile entre 10% à
40% par rapport à son poids ainsi qu’une diminution de la consommation des produits
chimiques, d’où une économie de séchage non négligeable.

Cette technique a connu un grand succès en milieu aqueux par développement du


procédé de mousse. En effet, la mousse et une émulsion d’air dans l’eau. Elle se présente
comme une agglomération de bulles séparées par de fines lamelles de liquides.

L’enduction textile est principalement réalisée par l’application d’un liquide ou


d’une pâte de polymère (polymère naturel ou synthétique liquide mélangé à une résine
synthétique thermodurcissable) sur une surface textile par un racle. La fixation se fait par
polymérisation. Cette opération s’effectue sur une seule face du textile.

19
Cette étape est suivie d’une étape de séchage et de réticulation réalisée dans des
fours spéciaux pour former le polymère sur la surface textile.

Il existe plusieurs méthodes de production d’une large gamme de tissus enduits ou


lamellés. Chaque méthode est choisie selon le type de polymère à appliquer.

Ce traitement confère en général au système les propriétés de résistance (à la


déchirure et à la traction) et les propriétés d'allongement tandis que la couche de polymère
permet de conférer des propriétés de résistance à la pénétration et à l'imperméabilité (aux
liquides, aux gaz et à la poussière) et aussi d'améliorer la résistance à l'abrasion du tissu.

Aujourd'hui, les tissus enduits sont essentiellement des textiles revêtus avec des
polymères. Les progrès dans la technologie des polymères et celle des textiles ont conduit
à une croissance phénoménale des applications des tissus enduits pour des utilisations final
est très diversifiées.

Composition de bain d’enduction

Généralement, la composition du bain d'enduction pigmentaire contient à part


de pigment un liant, un fixateur, un agent moussant et parfois un agent dispersant pour bien
disperser le pigment.

Les agents Liants :

Ce sont des résines à base méthacrylate qui conduisent à des films dures
de forte résistance à la rupture. Afin d'obtenir des produits ayant des propriétés adaptées à
des applications d'imprégnation ou d’enduction textile, les fabricants procèdent à la
copolymérisation de plusieurs types de monomères.

Les agents fixateurs :

Les agents fixateurs ont pour rôle d'augmenter le degré de réticulation de


dispersion.

Parfois, il est nécessaire d'ajouter des agents fixateurs pour améliorer le niveau de
la solidité au mouillé. Les agents fixateurs sont ajoutés en faible quantité. Ils améliorent
certaines propriétés de la préparation. Par exemple, ils permettent un mélange plus
homogène des différents composants, facilitent la fixation des pigments et améliorent les
caractéristiques mécaniques et physiques des mélanges.

20
Les agents séquestrant :

Il bloque les sels calcaires (calcium et magnésium) qui existent dans l’eau dure et
peuvent perturber la teinture.

Les agents moussants :

Ce sont des tensio-actifs du type organique qui contiennent dans leur


molécule au moins un groupe hydrophobe et un groupe hydrophile. Selon leur structure
chimique, ils sont classés comme étant non ioniques, anioniques, cationiques et amphotères.

Les agents moussants sont des stabilisateurs de mousse. Ils garantissent la fine porosité
et la stabilité nécessaire de la mousse pour son utilisation. Ils sont à base de dialkylsulfure de
sodium.

Recette utilisée par enduction mousse

Dans l’industrie SITEX, on utilise 4 produits chimiques dans un solvant, dont la


répartition de ces produits est résumée dans le tableau suivant :

Tableau 7:Exemple d'une recette de sur-teinture par enduction mousse

Produit Rôle Pourcentage


LAVIRON NSO Agent moussant 1.9%
LURAPRET D150 Résine 46.6%
EAU Solvant 42.0%
NOIR MINEPRINT CF HC Pigment 9.3%
ALBATEX DBS Séquestrent 0.2%

L’application industrielle des colorants pigmentaires par enduction mousse se


divise en deux étapes principales : l’une est la génération de la mousse et l’autre est
enduction proprement dite.

Génération d’une mousse :

La mousse est formée par une dispersion de l'air dans un liquide et se présente
comme un agglomérat de bulle séparées par des fines lamelles de liquide. Les liquides purs
ne moussent pas. Pour qu'il y ait moussage, il faut non seulement de l'eau et de l'air, mais
encore une substance tensio-active.

Dans le cas de l’application textile, en plus de l’agent moussant ou expansible, il


faut une agitation mécanique vigoureuse au moyen d’un générateur de mousse (mixeur).
L’air étant capté de l’atmosphère par effet turbulent puis injecté sous pression régulière dans

21
le liquide et sous des forces de cisaillement très élevés. Il se forme, donc, des couches
d'adsorption aux interfaces des bulles d’air.

La production de la mousse peut se faire soit par le soufflement d'air comprimé


dans un système fermé, soit par une agitation mécanique.

Lorsque les bulles d'air ascendantes percent l’interface solution tension active/air,
elles sont entourées d'une double couche, ce qui fait apparaître une lamelle de mousse. Les
lamelles de mousse renferment entre les 2 membranes superficielles, composé d'une couche
mono-moléculaire d'agent de la surface, une couche de liquide appelé liquide Inter-
lamellaire.

Enduction proprement dite :

Comme nous l'avons déjà mentionné, l'enduction mousse à l'échelle industrielle se


fait par une application de mousse à la surface de matières textiles suivie d'une
polymérisation à l'air chaud.

Figure 5:Principe de l’enduction directe avec polymérisation


La Sur-teinture des textiles est basé généralement sur des produits chimiques
principaux (colorant pigmentaire et solvant), mais aussi elle implique l’usage des certains
nombres des produits auxiliaires différentes. Ces derniers sont utilisés pour les deux types
de techniques de sur-teinture.

2. Autres Produits auxiliaires


Ce sont des agents qui facilitent les opérations de teinture. Il faut respecter leurs
concentrations selon la recette car faute d’excès d’un constituant, le rôle de teinture peut
changer à une une impression, un blanchiment …

22
Ils concernent tous les produits qui ne sont ni des colorants, ni des azurants
optiques et qui sont employés dans la préparation de bain que ce soit en plein bain ou par
enduction mousse :

Dispersants :

Ils facilitent la dissolution des colorants et leur maintien en dispersion. Ils assurent
une homogénéité de la finesse de dispersion.

Véhiculeurs :

Ce sont des produits qui accélèrent la montée des colorants (l’affinité) sur certaines
fibres peu perméables à l’eau telles que l’acétate ou le polyester.

Agent d’unisson :

Ils freinent la vitesse de montée de colorant sur la fibre pour que la teinture soit
uniforme.

Détergents :

Ils éliminent les impuretés pendant les opérations de lavage

Les anti-migrants :

Ces produits s’opposent à la migration des colorants hors des fibres qu’on teinte
pendant le séchage de la matière textile. Ils sont surtout utilisés dans la teinture par
foulardage.

Certains de ces produits sont déjà contenus dans la formulation du colorant, mais
plus souvent ils sont ajoutés au bain de teinture en cours de procédé.

Etant donné que les produits auxiliaires, en général, ne restent pas sur le support
après teinture, ils retrouvent dans les rejets.

Plusieurs paramètres physico-chimiques peuvent avoir un impact sur la couleur. Ils peuvent
influencer facilement la teinture de la fibre textile qui dépend de l’affinité tinctoriale de la
matière textile vis-à-vis du colorant. Parmi ces principaux paramètres, on trouve
particulièrement les produits auxiliaires qui nous intéressent.

Le problème mondial actuel est la faible fiabilité de fixations de colorants


pigmentaire sur le Denim. Pendant ce stage, nous allons varier la concentration des certains
produits auxiliaires qui ont un effet sur la fixation et on va étudier leur influence.

23
Durant cette période nous nous sommes intéressés à :

 Etudier l’influence de la variation de la concentration du [fixateur,


mouillant] sur la fixation de colorant pour la technique en plein bain.
 Etudier l’influence de variation des quantités des [agent liant, solvant] sur
la fixation de colorant pour la technique d’enduction mousse.
 Déterminer la recette optimale pour chaque technique en utilisant la
technique de planification d’expérience.
 Ajouter deux nouveaux produits auxiliaires indépendamment sur chaque
recette optimale obtenue de deux techniques.
 Etudier les effets de ces deux produits sur la fixation de colorant .
 Déterminer la concentration optimale de ces deux produits pour les deux
techniques.
 Ajouter simultanément les deux produits auxiliaires sur les deux recettes
optimales de deux techniques
 Trouver deux recettes améliorées par la combinaison des deux produits
pour les deux techniques qui seront appliquées à l’échelle industrielle

Dans ce qui suit nous avons détailler tous ce qui concerne cette étude et toutes
matériels et méthodes qui nous aide à réaliser notre tâche facilement.

24
Chapitre 2 : Matériels et méthodes
Partie A : Le spectrocolorimètre DATACOLOR 400TM
On utilise cet appareil pour lire la nuance de couleur des échantillons, il nous
permet d’obtenir l’écart de clarté entre un échantillon de référence, un échantillon soumis à
un délavage simple et un échantillon soumis à un délavage stone.

1. Rôle
Un spectrocolorimètre est un appareil d’analyse physique non destructive qui
compare le spectre de réflectance d’un point de surface colorée dans une base de données
pour en identifier la couleur. Ce type d’appareil permet aussi de caractériser le phénomène
de métamérises (deux couleurs métamères sont deux couleurs qui donnent la même
sensation colorée ou non en fonction de type d’illuminant). C’est un outil de contrôle qualité
qui permet, entre autres, de donner les paramètres colorimétrique (L*, a*, b*) et le degré
d’absorption (k/s).

2. Mode de fonctionnement
Un spectromètre fonctionne comme suit :

 L’échantillon est éclairé à un angle de 45° par une source de lumière


interne.
 La lumière traverse les filtres trichromatiques, qui indique la quantité
de lumière rouge, verte et bleue réfléchie par l’échantillon.
 Les mesures du filtre sont quantifiées en valeurs RVB, qui simulent la
sensibilité des yeux humains à la lumière.

Au cours du présent travail, les spectres de réflectances ont été mesuré par un
spectrocolorimètre piloté par un ordinateur fonctionnant à l’aide d’un logiciel de traitement
des résultats d’analyse à savoir :

 Les courbes des valeurs spectrales


 Les écarts des couleurs
 Décision sur le couleur (mauvais, prévoir ou bon)
 Solidité et dégradation du teinture

25
3. Le système CIELAB
Les colorimètres analysent la lumière à travers filtres colorés : rouge, vert et bleu.
Ils possèdent aussi des détecteurs et une lampe filtrée ils permettent d’afficher les
cordonnées cartésienne L*, a* et b*.

Ce type d’appareillage est très utilisé dans le domaine du contrôle de la qualité car
il est facile à utiliser et a un temps de mesure réduit.

Le système « CIELAB » cherche à obtenir un espace uniforme en écart de couleur.


On trouve dans cette espace la méthode de repérage tridimensionnelle reprenant la théorie
des trois paires antagonistes blanc-noir, rouge-vert et jaune-bleu de vision des couleurs.

L'argument de base est qu'une couleur ne peut être ni rouge et verte à la fois, ni
bleue et jaune à la fois, mais elle peut être à la fois rouge et jaune (orange) ou rouge et bleue
(pourpre, magenta).

Le système CIELAB a donc les propriétés d’un espace euclidienne, chacun de ses
points peut être repère par : Les coordonné rectangulaires : L*, a* et b* où :

 L* : Représente la clarté, cet axe varie entre la valeur 0 qui est l’absence
de réflexion (noir absolu) et la valeur 100 qui est la réflexion totale
(blanc parfait).
 a* : Représente la composante chromatique rouge-vert ,cette valeur
varie de (-a) qui représente la coloration vert jusqu’au (+a) qui indique
la coloration rouge .
 b* : Représente la composante chromatique jaune-bleu, cette valeur
varie de (-b) qui représente la coloration bleu jusqu’au (+b) qui indique
la coloration jaune.

Les écarts colorimétriques entre un standard et un échantillon sont traduits par des
axes L*, a* et b* :

 ∆L* : appelé écart de clarté


o Si ∆L* > 0 : l’échantillon est plus clair que la brute.
o Si ∆L* <0 : l’échantillon est plus foncé que la brute.
 ∆a* : appelé écart sur l’axe de la composante chromatique rouge-vert
o Si ∆a* >0 : l’échantillon est plus rouge que la brute.
o Si ∆a*<0 : l’échantillon est plus vert que la brute.

26
 ∆b* : appelé écart sur l’axe rouge-vert :
o Si ∆b*>0 : l’échantillon est plus jaune que la brute
o Si ∆b*<0 : l’échantillon est plus bleu que la brute.

La réponse qui indique la fixation de la coloration est l’écart de clarté ∆L*, plus
l’écart est minimal (proche le plus que possible du zéro) plus la fixation est mieux.

-∆L* +∆L*
0
Maximisation de la fixation Maximisation de la fixation

Figure 6:Représentation graphique de la réponse à optimiser

D’où le but d’optimisation est de Minimiser |∆L*| dans le délavage « simple » et


« Stone ».

Avec :

 |∆L* |Simple =|L*simple -L*Brut |

 |∆L* |Stone =|L*Stone -L*Brut |

Le but de l’optimisation est d’augmenter le maximum la fixation de la sur-teinture


pigmentaire sur le support utilisé. L’article finis utilisé est « BKP00025G1 » de 100%
coton. On réalise cette optimisation en utilisant le logiciel du plan d’expérience JMP dans
l’étude théorique puis on passe à l’application pratique.

Partie B : Logiciel du plan d’expérience « JMP® »


JMP® (prononcez « jump ») est un puissant outil interactif de visualisation des
données et d’analyse statistique doté de puissantes fonctions graphiques qui permettent
d'explorer et d'interpréter les données en toute simplicité afin d'en tirer un maximum
d'enseignements. Cet outil offre des fonctionnalités intuitives d'exception pour l'analyse et
la conception de plans d'expériences.

Outre d’une bibliothèque complète de plans d'expériences classiques testés et


éprouvés, JMP® propose une fonctionnalité innovante de création de plans sur mesure qui
nous permet d'adapter notre plan en fonction de questions précises, sans gaspiller nos
précieuses ressources. Une fois les données collectées, il rationalise les processus d'analyse

27
et de création de modèle. Il est donc facile d'observer la configuration de réponse,
d'identifier les facteurs actifs et d'optimiser les réponses en conséquence.

Le JMP® présente plusieurs plans selon les exigences et les facteurs de travail
comme le plan classique, le plan optimal, le plan de criblage définitif …

Ce logiciel est caractérisé par un domaine de variation de facteur entre un niveau


bas (-) et un niveau haut (+)

Facteur 1

-1

Domaine
d’étude

+1

Facteur 2
-1 +1
Figure 7 : représentation graphique d’un domaine d’étude pour deux facteurs
Il est caractérisé, aussi, par une droite de régression qui décrit la relation entre la
réponse et les termes du modèle. La droite de régression représente graphiquement
l’équation algébrique de régression.

Ce logiciel nous donne des effets principaux d’un effet spécifique qui nous
pouvons les analyser d’après leurs diagrammes et nous évaluons le parallélisme des lignes
pour déterminer l'existence ou non d'un effet principal.

En outre le JMP nous manifeste, des effets des interactions qui nous aide à
visualiser les relations entre les variables. Afin d’interpréter les interactions, il faut dans un
1er lieu Examinez les effets des interactions bidirectionnels dans le diagramme des
interactions. Ce diagramme indique dans quelle mesure la relation entre la variable de
réponse et un prédicteur dépend de la valeur d'un deuxième prédicteur.

Puis on étudie les lignes pour déterminer l'influence des interactions sur la relation
entre les prédicteurs et la réponse.

Au cours de notre stage l’optimisation des recettes standards se fait à l’aide d’un
plan d’expérience spécifique pour chaque technique de sur-teinture utilisée

28
1. Plan d’expérience utilisé en plein bain
L’amélioration de la fixation de la coloration en plein bain se fait par une
optimisation de la recette standard.

Les facteurs qu’on cherche à optimiser leurs concentrations sont :

 Le fixateur « Sera® Fix C-PV » dans un intervalle de concentration


[20g/l ;70g/l]
 L’agent mouillant « Sera® Pad M-PV » dans l’intervalle [4g/l ; 20g/l].

Ces intervalles ont été proposé par l’industrie afin d’étudier l’influence de ces
facteurs sur la fixation du couleur et déterminer la recette optimale qui assure la fixation
maximum et qui peut être réaliser à l’échelle industrielle.

On a décidé d’utiliser le plan composite complet, ce plan se prêtent bien au


déroulement séquentiel de notre étude. Ce type de plan comprend 3 catégories d’essais
établis :

Les essais du plan factoriel Nf

Pour un plan a deux niveaux et deux facteurs on a 2n et n = 2, il y en a Nf=4.

Des essais « en étoile » Nα

Par rapport aux essais précédents (au total 2n, soit 4 pour 2 facteurs) et dont une
valeur du paramètre alpha (α) représente la distance de chaque point axial (également appelé
étoile) par rapport au centre dans un plan composite centré.

Pour une optimisation avec 2 facteurs α = (Nf )0,25 = 40,25 = 1,414213562.

Des essais au centre du domaine N0

Le nombre de répétitions augmentant avec le nombre de facteurs étudiés (pour n =


2, il est habituel d’en prendre 5 essais centriques mais dans notre cas on a augmenté ce
nombre à 6 essais).

Après l’utilisation de la logiciel JMP ® le matrice de plan obtenu est le suivant :

29
Tableau 8: Table des donnés du plan composite centré

Ordre Sera® Pad M-PV Sera® Fix C-PV


Type d’essais Configuration
d’essais (g/l) (g/l)
01 −− 4 20
Les essais du 02 −+ 4 70
plan factoriel 03 +− 20 20
04 ++ 20 70
05 a0 0,686291501 45
Les essais en 06 A0 23,313708499 45
étoile 07 0a 12 9,6446609407
08 0A 12 80,355339059
09 00 12 45
10 00 12 45
Les essais au
11 00 12 45
centre du
12 00 12 45
domaine
13 00 12 45
14 00 12 45
2. Plan d’expérience utilisé pour l’enduction mousse
L’amélioration de la fixation de la coloration pour l’enduction mousse se
fait par l’optimisation de la recette standard.

Les facteurs qu’on cherche à optimiser leurs concentrations sont :

 La résine « LURAPRET D150 » dans un intervalle choisi de concentration


de [10g ;90g] et d’un intervalle de fraction de [0,0526 ; 0,8947].
 Le solvant « l’eau » dans un intervalle choisi de concentration de
[85g ;5g]et d’un intervalle de fraction de [0,1053 ; 0,9474].

En tenant compte que le somme de ces deux facteurs doit être égale à 95kg à
l’échelle industrielle et 95g à l’échelle laboratoire. Dans ce cas on a décidé de choisir le
plan de mélange centré.

Ce plan permet la réalisation d’une série des essais jusqu’à obtention d’un résultat
à priori satisfaisant : méthode empirique.

Il permet la Réduction ou l’optimisation du nombre de mélanges (et donc


d'analyses nécessaires).

Dans les plans de mélanges, on étudie chacune des réponses en fonction des
proportions des constituants. La somme de ces proportions est toujours égale à 100 %.
Ainsi, le pourcentage du dernier constituant est imposé par la somme des pourcentages des
premiers constituants.

30
i=n

∑=1
i=1

Eau
1,00

0,75

0,50 Mélange
xa0

0,25
LURAPRET D150
xb0
0,00 0,25 0,50 0,75 1,00
Figure 8:Représentation du mélange dans un système d’axes cartésiens.
Après l’utilisation du logiciel JMP® la matrice de plan obtenu est la suivante :

Tableau 9:table de données du plan de mélange centré en fraction

Ordre d’essai LURAPRET D150 EAU Totale


1 0,1053 0,8947 1
2 0,9474 0,0526 1
3 0,7405 0,2595 1
4 0,3120 0,6880 1
5 0,5264 0,4737 1
Pour bien manipuler les essais, on change par la suite les fractions en quantité :

Tableau 10:table de données du plan de mélange centré en gramme

Ordre d’essai LURAPRET D150 (g) EAU (g) Totale


1 10,0 85,0 95,00
2 90,0 5,0 95,00
3 70,3 24,7 95,00
4 29,6 65,4 95,00
5 50,0 45,0 95,00
Partie C : Mathis (machine utilisée en plein bain)
Tous les essais de sur-teinture en plein bain s’effectuent par la machine « Mathis »
qui travaille en procédé continu.

31
1. Composition
La machine « Mathis » se compose d’un bain de teinture de volume 2L, deux
rouleaux d’exprimage, un système de réglage de pression, un régulateur de vitesse , un
cylindre d’enroulage à la sortie de tissu de l’exprimage et un équipement de sécurité .

2. Mode opératoire
Après la préparation de la solution, on la verse dans le bain de la machine puis on
imprègne l’étoffe et on la fixe.

On démarre la machine et on observe qu’il y a une rotation de 2 rouleaux


d’exprimage de vitesse 2.03 m/mn et une pression égale à 4bar. L’étoffe imprégnée passe
par ces 2 rouleaux. On obtient enfin un tissu teinté avec une concentration de colorant bien
définie.

Lorsqu’on obtient un tissu teinté, on le passe à une étuve de température égale à


120°C pendant 3min afin de le sécher.

Enfin, on termine par passer les échantillons teintés et séchés à un délavage soit
simple ou stone.

Partie D : Le système d’enduction « Gaston System »


Le procédé de teinture sur étoffe dans lequel l’application du colorant se fait sous
forme d’une mousse s’appelle le procédé mousse. Par rapport à un procédé aqueux
conventionnel, cette technique permet de réaliser des économies en termes de
consommation d’eau, de consommation de colorants et de produits chimiques, de
consommation d’énergie, et de séchage.

L’enduction d’un support textile consiste en l’application d’une « résine » formant,


après séchage (lors de la fabrication), une couche « plastique » sur le substrat textile. Elle
peut être simple ou multicouches, appliquée en « couche fine », « lourde » ou « épaisse ».

1. Description de dispositif d’enduction


Les essaies d’enduction s’effectuent soit par un système d’enduction « Gaston
System » à l’échelle laboratoire, soit par un dispositif d’enduction manuel. Ce système est
désigné pour produire une provision continue de mousse homogène et fine mais avec des

32
bulles de dimensions variables ainsi qu’une application continue et uniforme. Il se compose
de 2 parties : un générateur de mousse et une unité d’enduction.

2. Application du mousse
Les essais d'enduction pigmentaire ont été effectués sur un dispositif d'enduction
manuel. L’enduction s’effectue par dépôt de la surface textile d’une mousse en couche
mince et uniforme à l’aide d’un dispositif de raclage. La racle est placée au-dessus et à
proximité de la surface textile à enduire permettant l'étalement de la pâte. La mousse et
étalée entre le support textile fixé et le racle.

Cette mousse est produite dans un mixeur simple à l'aide des produits chimiques.
Le textile enduit passe par une polymérisation sur une étuve à circulation d'air chaud fermé
à température 120°C durant 3 minutes. Cette durée a été fixée après la discussion avec le
responsable de stage.

Conclusion
Cette partie résume tous matériels et toutes méthodes utilisées durant notre stage
afin d’améliorer la fixation de la teinture pigmentaire au laboratoire sur un support de 100
% coton.

Dans la partie suivante nous présenterons les résultats de nos essais et nous
évoquerons les paramètres qui peuvent agir sur le bon déroulement industriel d’une
application des colorants pigmentaires en plein bain et par enduction mousse. Aussi nous
présenterons les optimisations possibles conduisant aux essais à l’échelle industriel.

Au cours de ce stage nous étudions principalement les paramètres suivants :

 La Variation de Concentration de fixateur pour la sur- teinture en plein bain


 La variation de Concentration de mouillant pour la sur-teinture en plein
bain.
 La variation de l’eau et de la résine pour la sur-teinture par enduction
mousse.
 L’effet de l’addition des nouveaux produits auxiliaire sur les deux
techniques.
 Les conditions opératoires optimales de la sur- teinture pour les deux
techniques.

33
Chapitre 3 : Etude expérimentale

C
ette partie consacre tous les essais réalisés durant notre période de stage , leurs
résultats et leurs interprétations. Pour chaque essai on doit préparer trois
échantillons dont l’une est une référence appelé « Brut », l’autre va soumis à un
délavage « Simple » et un dernier échantillon qui va soumis à un délavage « Stone ».

Partie A : En plein bain


1. Amélioration par l’optimisation de la recette standard
Conduite des essais
La recette standard appliquée à l’échelle laboratoire est la suivante :

Tableau 11:la recette standard appliqué à l'échelle laboratoire

Produit Quantité (g)


SERA-FIX C-PV 90
NOIR MINERPRINT CF HC 40
SERA PAD M-PV 24

Afin de réaliser les essais du plan d’expérience (plan composite complet), on garde
la même quantité du colorant (40g) pour tous les essais et on ajoute à chaque fois les
nouvelles quantités de fixateur et d’agent mouillant comme indique le tableau suivant :

Tableau 12:Quantités du SERA-PAD et SERA-FIX ajoutées

Ordre d’essais Sera® Pad M-PV (g) Sera® Fix C-PV (g)
1 8 40
2 8 140
3 40 40
4 40 140
5 1,4 90
6 46,6 90
7 24 19,3
8 24 160,7
9 24 90
10 24 90
11 24 90
12 24 90
13 24 90
14 24 90

34
Après faire verser les quantités de ces produits dans une enceinte, on ajoute de
l’eau jusqu’au trait de 2L (c’est le volume du bain de la machine de foulardage) puis, on la
suit par une agitation manuelle de 3 min à 4 min.

Après l’obtention d’une solution homogène, on la verse dans le bain de la machine.


Puis on passe l’échantillon concerné à la Mathis pour le faire surteinté.

Résultats trouvés
Tous les résultats trouvés d’écart de clarté ont été présentés sous forme du tableau
dans l’annexe « A1. Tableau 1 »

Interprétation des résultats


Les résultats et les graphiques obtenues par le logiciel JMP sont représentés au-
dessous :

Effets principaux

(a) (b)

(c)
(d)

Figure 9: représentations graphiques des effets principaux

35
La figure 9 montre les effets principaux de la concentration du fixateur « SERA-
FIX » et celle d’agent mouilliant « SERA-PAD » sur les reponses |∆L* |Simpl et |∆L*|Stone

|∆L* |Simple
Selon la figure 9 (a), on constate que |∆L* Simple | a diminué de 4,18 à 3,25 lors
d’une variation de « SERA-FIX » de 9,64 g/l à 70g/l. Dans cet intervalle, le fixateur
présente un effet principal négative. En faisant varier la concentration du fixateur de 70 g/l
à 80,36g/l, l’écart de clarté augmente de 3,25 à 3,51. Dans cet intervalle, le fixateur un effet
principal positif.

La figure 9 (b) montre que l’augmentation de la concentration initiale d’agent


mouilliant « SERA-PAD » de 0,69 g/l à 12 g/l a induit une augmentation de l’écart de clarté
de 3,32 à 3,71. Nous pouvons alors conclure que la concentration du SERA-PAD dans cet
intervalle a un effet principal positive sur |∆L* Simple |. Une diminution de 3,71 à 2,97 de
l’écart a été observée lorsque la concentration de l’agent mouillant utilisé augmentait de 12
à 23,31 g/L. Nous pouvons par conséquent conclure, que la SERA-PAD a un effet principal
négative, dans cet intervalle.

|∆L*|Stone
Selon la figure 9 (c) on constate que |∆L* Stone | a augmenté de 1,62 à 2,77 lorsque
nous avons varié « SERA-FIX » de 9,64 g/l à 45g/l. Dans cet intervalle, le fixateur présente
un effet principal positif. En faisant varier la concentration du fixateur de 45 g/l à 70g/l,
l’écart de clarté diminue de 2,77 à 2,62. Dans cet intervalle, le fixateur un effet principal
négatif sur |∆L* Stone |.

Puis, en augmentant la concentration de cet agent de 70g/l à 80g/l, on remarque


que l’écart de clarté augmente de 2,62 jusqu’à 2,7. Donc il y’a un effet positif sur |∆L*|Stone
dans cet intervalle.

Selon la figure 9 (d), on distingue que L’augmentation de la concentration initiale


d’agent mouilliant « SERA-PAD » de 0g/l à 4g/l induit à une diminution de l’écart de
clarté de 2.89 à 2.22. Nous pouvons alors conclure que, dans cet intervalle, la concentration
du SERA-PAD a un effet principal négatif sur |∆L* Stone |. Une augmentation de 2.2 à 2.58
de l’écart de clarté Stone a été observée lorsque la concentration de l’agent mouillant utilisé
augmentait de 4 à 12 g/L. Nous pouvons par conséquent conclure, que la SERA-PAD a un
effet principal positif sur la réponse, dans cet intervalle.

36
Lors d’une variation de « SERA-FIX » de 12g/l à 20g/l, on remarque que l’écart
de clarté reste constant et par conséquence on déduit que lors de cette fluctuation, l’agent
mouillant n’a aucun effet sur |∆L* Stone |.

Afin d’étudier plus précisément l’effet de cet agent, on augmente sa concentration


de 20g/l à 25g/l. On remarque que |∆L* Stone | accroit de 2.58 jusqu’à 2.98. Donc, dans cet
intervalle, le « SERA-FIX » a un effet positif sur la réponse étudiée.

Profils d'interaction
Les diagrammes des interactions sont également étudiés et représentés dans les
figures ci-contre :

Figure 10:les diagrammes d'interactions pour Figure 11:les diagrammes d'interactions pour |∆L*|
|∆L*|Simple Stone

Les digrammes des interactions entre les différentes valeurs de |∆L* Simple| et
|∆L* Stone|, montrent qu’il y’a un effet significatif d’interaction.

Lorsque les lignes du diagramme ne sont pas parallèles, il existe une interaction.
Moins les lignes sont parallèles, plus l’interaction est importante.

Analyse de la variance
L’analyse de la variance (ANOVA) pour chacun de 2 modèles (|∆L*|simple et
|∆L*|Stone) sont présentés dans les annexes « A1. Tableau 2 » et « A1. Tableau 3 ». Cette
analyse a montré la significativité des modèles de régression pour chaque réponse.

37
En effet :

 Les valeurs de F sont respectivement 72,4830 et 22,8911 pour


|∆L*|simple et |∆L*|Stone.
 Les valeurs de P sont inférieures à 0,05 pour les deux modèles.
 La sommes des carrés (SC) liée à l’erreur résiduelle est inférieure à la
somme totale des carrés pour les 2 modèles. Nous avons
0,0282569<1,3083500 pour la variance |∆L*|simple et
0,1300927<1,9912214 pour la variance |∆L*|Stone.
Donc on peut conclure que les résultats des analyses statistiques de deux modèles
mentionnés dans les tableaux des annexes ont prouvés que les équations polynomiales de
second ordre pour les 2 modèles (|∆L*|simple et |∆L*|Stone) pouvaient être significatives et
adéquates pour présenter une bonne corrélation entre chaque réponse et ses propres
variables indépendantes. Pour mieux vérifier la prédictibilité de deux modèles obtenus, nous
aurons besoin d’analyser des diagrammes résiduels.

Diagramme des valeurs résiduelles


Une valeur résiduelle (ei) est la différence entre une valeur observée (y) et la valeur
ajustée correspondante (ŷ), qui est la valeur prévue par chaque modèle. Les diagrammes de
valeur résiduelle de |∆L*|simple et |∆L*|stone sont présentés par les figures suivantes :

Figure 12:la droite des valeurs résiduels en fonction des Figure 13:la droite des valeurs résiduels en fonction
valeurs attendues pour |∆L*|simple des valeurs attendues pour |∆L*|stone

38
La droite de Henry des valeurs résiduelles affiche les valeurs résiduelles en
fonction de leurs valeurs attendues, lorsque la loi de distribution est normale. Cette droite a
montré que les points formaient une ligne droite, ce qui prouve que les résidus sont
normalement répartis.

Le graphique des valeurs résiduelles et des valeurs prévues (A1. Figure 1et A1.
Figure 2) a présenté un motif aléatoire de résidus de deux côtés de zéro avec absence des
points éloignés de la majorité des points, ce qui signifie l’absence d’un point aberrant. Ceci
confirme l’hypothèse d’une variance constante.

Le diagramme de numéro de ligne en fonction des valeurs résiduelles student


(annexes « A1. Figure 3 » et « A1. Figure 4 ») ont montrés que le résidu semble être dispersé
autour de zéro.

Expression de la prévision
Les coefficients de régression multiple de deux modèles des équations
polynomiales du second degré décrit les deux réponses (|∆L*|simple et |∆L*|Stone) et qui sont
représentées par les équations (1) et (2) indiquées dans l’annexe « A3 ».

Pour les équations de régression de l’écart de clarté |∆L*|simple et |∆L*|Stone, on a


constaté, selon les annexes « A1. Tableau 4 » et « A1. Tableau 5 », que le coefficient de
corrélation R2 sont respectivement : 97,84 % et 93,47 %.

Donc, nous pouvons conclure que les deux modèles obtenus pour les deux réponses
avaient une très bonne prédictibilité (R2=100% représente une prédictibilité parfaite).

Graphique d'iso-réponses (contour bidimensionnel)


Les diagrammes d’iso-réponses de la |∆L* Simple | et la |∆L* Stone| sont présentés
par les figures suivantes :

39
Figure 14: Graphique d'isoréponses pour |∆L* Simple | Figure 15: Graphique d'isoréponses pour |∆L* Stone |

Graphique d’iso-réponses de |∆L* Simple | :


Ce digramme nous a permis de maintenir un point de concentration bien
déterminée de SERA-PAD ou de SERA-FIX et d’étudier ses effets sur la réponse (|∆L*
Simple |).

Par exemple, lorsqu’on fixe SERA-PAD à une valeur égale à 12g/l, et on augmente
progressivement la concentration de SERA-FIX, on obtient d’après ce diagramme que la
|∆L* Simple | diminue jusqu’à atteindre une valeur minimale de 3,4.

D’autre part, lorsqu’on fixe SERA-FIX par exemple à une concentration égale à
45g/l et on varie de façon croissante la concentration de SERA-PAD, on remarque que la
|∆L*|Simple augmente de 3,4 jusqu’à 3,8. Puis lorsqu’on atteint une concentration se
SERA-PAD sera égale à 12g/l, La |∆L* Simple | commence à diminuer de 3,8 jusqu’à
atteindre une valeur minimale égale à 3,4.

Graphique d’iso-réponses de |∆L* Stone| :


Par exemple, lorsqu’on fixe « SERA-PAD » à une valeur égale à 12g/l, et on
augmente progressivement la concentration de « SERA-FIX » », on obtient d’après ce
diagramme une augmentation de la |∆L* Stone| de 1,8 jusqu’à atteindre une valeur
maximale de 2,8.

40
D’autre part, lorsqu’on fixe « SERA-FIX » par exemple à une concentration égale
à 45g/l et on varie de façon croissante la concentration de « SERA-PAD » jusqu’à 5g/l , on
remarque que la |∆L* Stone| diminue d’une valeur supérieur de 2,8 jusqu’à 2,8 . Cette
|∆L* Stone| reste constante autour de 2,8 en augmentant la concentration de « SERA-PAD »
jusqu’à 15g/l, à cette valeur la |∆L* Stone| augmente à une valeur supérieure à 2,8 .

Le processus d’optimisation
Profileur de prévision et valeur optimale
La meilleure optimisation de la fixation de la coloration illustrée dans l’annexe
« A1. Figure 5 » est abordée par une désirabilité globale de 0,456 dans des conditions
optimales de fonctionnement d’une concentration d’agent mouilliant « SERA-PAD » égale
à 4g/l et d’une cocentration du fixateur « SERA-FIX » égale à 70g/l . Dans ces conditions,
le logiciel JMP ( étude théorique) fournit une valeur l’écart de clarté pour le délavage Simple
de 2,93 et pour le délavage Stone égale 2,89. Les résultat éxpérimentaux dans les conditions
optimales montre une valeur de |∆L*|Simple = 2,86 et |∆L*|Stone = 2,68.

Problèmes rencontrés avec la nouvelle recette


Lorsqu’on a appliqué la nouvelle recette optimale, on a remarqué que le tissu
présente un mauvais aspect (rude au toucher et faible élasticité). Ces mal effets ne
traduit ni la qualité désirée par les clients, ni la qualité souhaitée par l’entreprise. Bien
évidemment ce n'est pas la meilleure solution pour une application industrielle. Il est
nécessaire, donc, de mieux adapter et améliorer la nouvelle recette aux ces contraintes.

Correction
Après Nos discussions avec notre encadreur industriel et afin d’adapter, on a
décidé de diminuer l’intervalle de l’étude de deux facteurs. On va choisir l’intervalle de
« SERA-FIX » selon la solution optimale simple et stone et l’intervalle de « SERA-PAD »
va être choisi aussi entre les valeurs de solutions optimales de deux réponses simple et stone
(annexes « A1. Tableau 6 » et « A1. Tableau 7 »).

Les nouveaux intervalles sont :

 SERA-PAD : [12,19 ;16,69]


 SERA-FIX : [56,45 ;57,62]
La nouvelle optimisation de la fixation de la coloration illustrée dans l’annexe
« A1. Figure 6 » est abordée par une désirabilité globale de 0,354 dans des conditions
optimales de fonctionnement d’une concentration d’agent mouilliant « SERA-PAD »

41
égale à 12,19g/l et d’une cocentration du fixateur « SERA-FIX » égale à 57,62g/l . Dans
ces conditions, le logiciel JMP fournit une valeur l’écart de clarté pour le délavage Simple
de 3,59 et pour le délavage Stone égale 2,79. Les résultat éxpérimental dans les conditions
optimales montre une valeur de |∆L*|Simple = 3,51 et |∆L*|Stone = 2 ,58. Cette
optimisation minimise les mal effets de la recette précédente d’où on obtient un tissu de
touche doux et de bonne élasticité.

Nouvelle recette optimale


Tableau 13:recette optimale pour la technique de foulardage

Produit Concentration (g/l)


NOIR MINERPRINT CF HC 20,000
SERA PAD M-PV 12,190
SERA FIX C-PV 57,620

L’optimisation de la recette standard n’est pas suffisante car même si la fixation


est améliorée, il y’a aussi d’autre possibilité de l’améliorer mieux. On cherche toujours
d’enrichir le mécanisme industriel par des nouveaux approches. Il faut alors trouver d’autres
méthodes pour améliorer la fixation de la colorant. On a décidé alors d’ajouter des nouveaux
produits auxiliaires optimisée, qui sont proposés de la part de notre encadreur industriel ,sur
cette recette et on va par la suite étudier les effets de ces produits sur la fixation.

2. Amélioration par un prétraitement par BIAVIN BPA


Conduite des essais
Le « BIAVIN » est un inhibiteur de plis qui confère aux produits des bonnes
propriétés de glissement dans les processus humides et réduit les effets mécaniques pendant
le processus de teinture. Il permet de minimiser les rides, les frottements et les dommages
mécaniques.

On a décidé d’utiliser ce produit avec des concentrations différentes désirés par


notre encadreur industriel afin étudier son effet sur la fixation de coloration et s’il est
possible de déterminer sa concentration optimale.

Tableau 14:les concentrations du BIAVIN BPA ajoutées au bain de foulardage de 1L

N° d’essais 0 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10
BIAVIN BPA (g/l) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

42
Cette méthode d’optimisation se fait par un double passage d’échantillon dans le
bain à froid :

1ère solution du 1ér passage


On commence par la préparation d’une solution de « BIAVIN BPA » de
concentration désirée avec l’eau, en tenant compte que le volume du bain est 2L.

Les quantités de ce produit sont donné par le tableau suivant :

Tableau 15:Les quantités du BIAVIN BPA ajoutées au bain de foulardage de 2L

N° d’essais 0 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10
BIAVIN BPA (g) 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
2ème solution du 2éme passage
On prépare une solution de la recette optimale qu’on a déjà déterminé et on l’utilise
pour la sur-teinture de tissu prétraité.

Mode opératoire utilisé


De chaque échantillon on doit posséder de 3 exemplaires : un échantillon Pour la
référence, Un échantillon qui va soumis à un délavage simple et un échantillon qui va
soumis à un délavage stone.

Pour chaque essaie :

 On verse la quantité du produit BIAVIN BPA dans une enceinte.


 On ajout de l’eau jusqu’à le trait de 2L.
 On Verse la 1ere solution obtenu dans le bain de la Mathis
 On Passe l’échantillon dans le bain pour que le tissu soit surteinté
 On fait Vider le bain
 On Rince la machine
 On prépare la 2éme solution (notre recette optimale)
 On verse la 2éme solution dans le bain de la machine de foulardage
 On Passe l’échantillon dans le bain
 On fait vider le bain
 On Rince la machine
 Thermo-fixations d’échantillons
 Délavage
 Lecture de la nuance de couleur de chaque échantillon.

43
Interprétation des résultats
Après la lecture de la nuance de couleur, on obtient une variété d’écart de clarté
des multiples échantillons.

Les résultats |∆L*|simple et |∆L*| Stone sont présenté dans la figure suivante :

4
|∆L*|

0
0 2 4 6 8 10 12
BIAVIN BPA (g/l)

|∆L*|Simple |∆L*|Stone

Figure 16:l'écart de clarté en fonction du BIAVIN BPA en plein bain

 |∆L*|simple :
o De 0 à 1 g/l du BIAVIN elle passe de 3,51 à 2,9.
o De 1 à 2 g/l du BIAVIN elle augmente de 2,9 à 4,31.
o De 2 à 10 g/l du BIAVIN elle diminue de 4,31 à 1,37.
 |∆L*| Stone :
o De 0 à 1 g/l du BIAVIN elle passe de 2,58 à 2,46.
o De 1 à 10 g/l du BIAVIN elle augmente de 2,46 à 4,91
On peut déterminer alors la concentration de « BIAVIN BPA » optimale lorsque
l’écart de clarté est minimal pour chaque réponse indépendamment |∆L*|Simple et
|∆L*|Stone. Puis on va essayer de déterminer une concentration optimale de ce produit pour
les deux réponses au même temps en s’appuyant sur la lecture graphique d’où l’écart de
clarté doit être le minimum possible pour la réponse simple et la réponse stone
simultanément.

44
Tableau 16:Les concentrations optimales du BIAVIN BPA pour l'application en plein bain

Concentration optimale (g/l)


Simple 10
Stone 1
Générale 1
L’entreprise cherche à étudier les effets de deux produits auxiliaires, le premier est
le « BIAVIN BPA » qu’on a déjà terminé. Maintenant on passe à l’étude de l’autre produit
intitulé « ARKOPHOB DAN ».

3. Amélioration par l’ajout d’ARKOPHOB DAN


Conduite des essais
L’ARKOPHOB est un agent de réticulation hydrophobe n’est plus utilisé dans le
process de teinture. Son rôle est de faciliter la fixation de la colorant. Notre idée consiste à
ajouter ce produit à la recette optimale avec des différentes concentrations données par
l’encadreur de l’entreprise pour étudier l’effet de ce produit sur la fixation du couleur et
déterminer sa concentration optimale.

Ce produit a été ajouter avec les concentrations suivantes :

Tableau 17:les concentrations d’AKROPHOB DAN ajoutées pour 2L

N° d’essais 0 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10
ARKOPHOB DAN (g/l) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

L’addition de l’ARKOPHOB se fait sur la nouvelle recette optimisée qu’on a


déterminé dans la 1ere partie de notre stage.

Pour chaque essaie on verse la quantité de l’ARKOPHOB demandée dans une


enceinte contenant les produits de la recette optimisée et on ajoute de l’eau jusqu’à le trait
de 2L. Puis on verse toute la solution dans le bain de foulardage et on réalise la sur-teinture
de tissu.

Pour un volume de 2L les quantités de ce produit sont données par le tableau


suivant :

Tableau 18:Les quantités d’AKROPHOB DAN ajoutées au bain de foulardage de 2L

N° d’essais 0 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10
ARKOPHOB DAN (g) 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20

45
Dès que le tissu est surteinté, on le sèche dans l’étuve pendant 3minutes et on
l’amène au labo de teinture pour lui mesurer la nuance de couleur par un colorimètre.

Chaque essai doit subdiviser en 3 échantillons : Brut, Soumis à un délavage simple,


et soumis à un délavage stone.

Interprétation des résultats


Après mesurer la nuance de couleur de toutes les essaies, on obtient les résultats
d’écart de clarté pour le délavage simple et celle du stone comme représente la figure
suivante :

6
5
4
|∆L*|

3
2
1
0
0 2 4 6 8 10 12
ARKOPHOB DAN (g/l)

|∆L*|Simple |∆L*|Stone

Figure 17:l'écart de clarté en fonction du AKROPHOB DAN ajouté en plein bain


|∆L*|Simple :
o De 0 à 1 g/l d’ARKOPHOB l’écart de clarté simple passe de 3,51 à
4,88.
o De 1 à 7 g/l d’ARKOPHOB l’écart de clarté simple diminue de 4,88
jusqu’à 2,82.
o De 7 à 10 g/l d’ARKOPHOB l’écart de clarté simple augmente de 2,82
à 3,63.
|∆L*|Stone :
o De 0 à 1 g/l d’ARKOPHOB la réponse passe de 2,58 à 1,33.
o De 1 à 7 g/l d’ARKOPHOB la réponse augmente de 1,33 jusqu’à 3,18.
o De 7 à 10 g/l d’ARKOPHOB la réponse diminue de 3,18 à 1,49.
On peut déterminer alors la concentration d’ARKOPHOB optimale lorsque l’écart
de clarté est minimal pour le délavage simple et le délavage stone. Puis on va essayer de

46
déterminer une concentration optimale d’ARKOPHOB pour les deux réponses au même
temps en utilisant la méthode de moyen d’écart. On trouve que les valeurs optimales sont
7g/l, 8g/l, 9g/l et 10g/l. Mais à contrainte économique et afin de réduire le prix, on va choisir
la valeur 7g/l d’ARKOPHOB qui fait la satisfaction du client d’une part et de l’entreprise
d’autre part.

Tableau 19:Concentration d’ARKOPHOB optimale pour l'application en plein bain

Concentration optimale (g/l)


Simple 6
Stone 1
Générale 7
On remarque, d’après les analyses faites sur les produits auxiliaires « BIAVIN
BPA » et « ARKOPHOB DAN », que l’ajout d’une concentration optimale (7g/l) de l’agent
de réticulation « ARKOPHOB DAN » donne des résultats des écarts de clarté pour un
délavage simple (|∆L*|Simple) et stone (|∆L*|Stone) plus efficaces que celle données par le
BIAVIN BPA.

On conclure alors que pour une amélioration de fixation basée sur un seul produit,
il faut donc choisir l’application de « ARKOPHOB DAN ».

On a remarque aussi que les deux produits donnent des résultats plus efficaces que
la recette optimisée par la planification d’expérience, ce qui pose la question suivante :

« L’application simultané de ces deux produits peut-elle donne des résultats plus
efficaces que chacun tout-seul ? ».

Pour répondre à cette question on passe à la réalisation d’un process de sur-teinture


qui est basé à un premier passage de prétraitement par le BIAVIN et un deuxième passage
dans un bain contenant la recette optimale amélioré par une concentration optimale
d’ARKOPHOB DAN.

4. Amélioration par une nouvelle procédé de sur-teinture


Ce procédé se subdivise en deux grandes étapes :

Prétraitement du tissu par BIAVIN BPA


Le tissu doit être préparer par un passage dans bain de foulardage de 2L de qui
contient une solution aqueuse de BIAVIN BPA de concentration égale à 1 g/l. puis cet

47
échantillon doit être surteinté par une deuxième solution (2éme passage) où on applique notre
recette optimale amélioré.

Recette optimale améliorée par ARKOPHOB DAN


La recette optimale améliorée et appliquée est la suivante :

Tableau 20:Recette optimale améliorée en plein bain

Produit Concentration (g/l)


NOIR MINERPRINT CF HC 20,000
SERA PAD M-PV 12,190
SERA FIX C-PV 57,620
ARKOPHOBE DAN 7

Partie B : Enduction mousse


1. Amélioration par l’optimisation de la recette standard
Conduite des essais
La préparation de la solution se fait par l’ajout des différents composants
chimiques du recette dans une enceinte, par la suite on applique une agitation mécanique
vigoureuse au moyen d’un générateur de mousse (mixeur). L’air étant capté de l’atmosphère
par effet turbulent puis injecté sous pression régulière dans le liquide sous des forces de
cisaillement très élevées.

On garde les mêmes compositions de la recette standard « tableau 7 » et on varie


à chaque fois la quantité de résine « LURAPRET D150 » et d’eau selon « tableau 10 ».

Dès que le tissu est surteinté, on le sèche dans l’étuve pendant 3 minutes et on
l’amène au laboratoire de teinture pour lui mesurer la nuance de couleur par un
spectrocolorimètre.

Chaque essai doit subdiviser en 3 échantillons : Brut, Soumis à un délavage simple,


et soumis à un délavage stone.

Résultats trouvés
Tous les résultats trouvés d’écart de clarté ont été présentés sous forme du tableau dans
l’annexe « A2. Tableau 1 ».

Interprétation des résultats


Diagramme des valeurs résiduelles :

48
Les diagrammes de valeur résiduelle de la |∆L*|simple et |∆L*|Stone sont présentés
par les figures suivantes :

Figure 18: valeurs observées en fonction des Figure 19:valeurs observées en fonction des
valeurs résiduelle du |∆L*|simple valeurs résiduelle du |∆L*|stone

La droite de Henry des valeurs résiduelles affiche les valeurs résiduelles en


fonction de leurs valeurs attendues, lorsque la loi de distribution est normale.

Cette droite a montré que les points formaient une ligne droite, ce qui prouve que
les résidus sont normalement répartis.

Le graphique des valeurs résiduelles et des valeurs prévues (annexe « A2. Figure
1 » et « A2. Figure 2 ») a présenté un motif aléatoire de résidus de deux côtés de zéro avec
absence des points éloignés de la majorité des points, ce qui signifie l’absence d’un point
aberrant. Ceci confirme l’hypothèse d’une variance constante.

Le diagramme de numéro de ligne en fonction des valeurs résiduelles student


(annexe « A2. Figure 3 » et « A2. Figure 3 ») ont montrés que le résidu semble être dispersé
autour de zéro.

Analyse de la variance
L’analyse de la variance (ANOVA) pour chacun de 2 modèles (|∆L*|simple et
|∆L*|Stone) a montré la significativité des modèles de régression pour chaque réponse.

En effet :

49
 Les valeurs de F sont respectivement 331,7642 et 344,3420 pour la
|∆L*|simple et la |∆L*|Stone.
 Les valeurs de P sont respectivement 0,0403et 0,0396 qui sont inférieures
à 0,05.
 La sommes des carrés (SC) liée à l’erreur résiduelle est inférieure à la
somme totale des carrés pour les 2 modèles. Nous avons 4,28<331,7642
pour la variance |∆L*|simple et 1,81<344,342 Pour la variance |∆L*|Stone.
Donc on peut conclure que les résultats des analyses statistiques des 2 modèles
mentionnés dans les tableaux de l’annexe (« A2. Tableau 2 » et « A2. Tableau 3 ») ont
prouvés que les équations polynomiales de second ordre pour les 2 modèles (|∆L*| simple et
|∆L*|Stone) pouvaient être significatives et adéquates pour présenter une bonne corrélation
entre chaque réponse et ses propres variables indépendantes. Pour mieux vérifier la
prédictibilité du deux modèles obtenus, nous aurons besoin d’analyser des diagrammes
résiduels.

Expression de la prévision
Les coefficients de régression multiple du deux modèles des équations
polynomiales du second degré décrit la réponse (|∆L*|simple et |∆L*|Stone) et qui sont
représentées par les équations (3) et (4) dans l’annexe « A3 ». Pour les équations de
régression de l’écart de clarté |∆L*|simple et |∆L*|Stone, on a constaté d’après les annexes « A2.
Tableau 4 » et « A2. Tableau 5 » que les deux coefficients de corrélation R2 sont 99,99%
et 99,90% pour les 2 réponses. Donc, nous pouvons conclure que les modèles obtenus pour
les réponses avaient une très bonne prédictibilité (R2=100% représente une prédictibilité
parfaite).

Le processus d’optimisation
La meilleure optimisation de la fixation de la coloration illustrée dans l’annexe
« A2. Figure 4 » est abordée par une désirabilité globale de 0,554364 dans des conditions
optimales de fonctionnement d’une fraction de la résine « LURAPRET » égale à
0,7975351 et d’une fraction du solvant « EAU » égale à 0,2024649 . Dans ces conditions,
le logiciel JMP fournit une valeur l’écart de clarté pour le délavage Simple de 1,90 et pour
le délavage Stone égale 1,32. Les résultat éxpérimental dans les conditions optimales
montre une valeur de |∆L*|Simple = 1,96 et |∆L*|Stone = 0,87.

 m(LURAPRET D150)optimale = 0,797535 × 95 = 75,8 kg

50
 m(EAU)optimale = 0,2024649 × 95 = 19.2 kg

D’où la nouvelle recette optimale est la suivante :

Tableau 21:recette optimale pour l'enduction mousse

Produit Quantité (kg) Pourcentage


LAVIRON NSO 2,00 1,87%
LURAPRET D150 75,80 70,71%
EAU 19,20 17,91%
NOIR MINEPRINT CF HC 10,00 9,33%
ALBATEX DBS 0,20 0,19%
Totale 107,2 100,00%

L’optimisation de la recette standard est presque suffisante, la fixation est


améliorée. On a l’habitude de chercher à mieux fixer le colorant sur le tissu, donc il faut
essayer d’appliquer cette technique en utilisant les mêmes produits auxiliaires exploités
dans la technique ultérieure et la recette optimale trouvé au-dessus pour l’enduction mousse.
Puis, on va étudier les effets de ces produits sur la fixation.

2. Amélioration par un prétraitement par BIAVIN BPA


On a décidé d’utiliser ce produit avec les concentrations suivantes sur la recette
optimale trouvée pour étudier ses effets sur la fixation de coloration et déterminer sa
concentration optimale s’il est utile.

Tableau 22:Les concentrations du BIAVIN BPA ajoutées à la recette optimale mousse

N° d’essais 00 01 02 03 04 05
BIAVIN BPA (g/l) 0 1 2 3 4 5

Cette méthode d’optimisation se fait par deux pas :

Premier pas
Le premier pas de cette opération est la préparation d’une solution aqueuse de
concentration bien définie de « BIAVIN BPA », sachant que le volume du bain est 2L, les
quantités de ce produit sont donnés par le tableau suivant :

51
Tableau 23:Les quantités du BIAVIN BPA ajoutées à la recette optimale mousse

N° d’essais 0 01 02 03 04 05

BIAVIN BPA (g) 0 2 4 6 8 10

Cette méthode d’optimisation se fait en 1 er lieu par une application de la technique


du plein bain ce qui se résume par un passage d’échantillon dans le bain de la Mathis
contenant une solution aqueuse de BIAVIN

Deuxième pas
On prépare la solution optimale trouvée et on l’applique par enduction mousse sur
le tissu déjà prétraité par le « BIAVIN ».

Mode opératoire
De chaque échantillon on doit posséder comme souvent 3 exemplaires : un
échantillon Pour la référence, Un échantillon qui va soumis à un délavage simple et un
échantillon qui va soumis à un délavage stone.

Pour chaque essai :

 Verser la quantité demandée de « BIAVIN BPA » dans une enceinte de


2L.
 Ajouter de l’eau jusqu’à le trait de 2L d’où on obtient une 1ére solution.
 Verser la 1ére solution dans le bain.
 Faire passer l’échantillon dans le bain
 Vider le bain.
 Rincer la machine.
 Préparer la solution optimale obtenue.
 Appliquer la solution optimale sur l’échantillon imprégné par enduction
mousse
 Polymérisation d’échantillon
 Délavage
 Lecture de la nuance
1. Résultats trouvés
Après la lecture de la nuance de couleur, on obtient une variété d’écart de clarté
des multiples échantillons.

52
Les résultats trouvés sont représentés par la figure 21

6
5
4
|∆L*|

3
2
1
0
0 1 2 3 4 5 6
BIAVAIN BPA (g/l)

|∆L*|Simple |∆L*|Stone

Figure 20:l'écart de clarté en fonction de la concentration de BIAVAIN BPA (g/l) pour


l’enduction par mousse

Interprétation des résultats


On remarque d’après les figures 20 que :

 L’écart de clarté simple « |∆L*|Simple » diminue de 1,96 à 0,8 lorsque la


concentration de BIAVIN BPA passe de 0 à 5 g/l.
 L’écart de clarté stone « |∆L*|Stone » subdivise en trois parties :
o En passant de 0 à 2g/l de « BIAVIN », |∆L*|Stone décroit de 0,87
jusqu’à atteindre 0,81.
o En augmentant la concentration de « BIAVIN BPA » de 2 à 3g/l,
La réponse |∆L*|Stone accroit de 0,81 à 5,04.
o En augmentant la concentration de « BIAVIN BPA » de 3 à 5g/l,
La réponse |∆L*|Stone décroît de 5,04 à 4.69.
On peut déterminer alors la concentration de BIAVIN optimale lorsque l’écart de
clarté est minimal pour le délavage simple et le délavage stone. Puis on va essayer de
déterminer une concentration optimale de BIAVIN pour les deux réponses au même temps
en s’appuyant sur la lecture graphique d’où l’écart de clarté doit être le minimum possible
pour la réponse simple et la réponse stone simultanément.

Les concentrations optimales du BIAVIN BPA trouvés sont représentées dans le


tableau au-dessous :

53
Tableau 24:Les concentrations optimales du BIAVIN BPA pour l'application mousse

Réponse Concentration optimale de BIAVIN BPA (g/l)


Simple 5
Stone 2
Générale 2

On passe maintenant à l’ajout d‘un deuxième produit auxiliaires intitulé


« ARKOPHOB DAN » ce qui peut nous aide à améliorer la fixation pigmentaire.

3. Amélioration par l’ajout ARKOPHOB DAN


Après la détermination de la recette optimale, on a décidé d’ajouter ce produit
avec les quantités suivantes :

Tableau 25:Les quantités d’AKROPHOB DAN ajoutées au recette optimale mousse

N° d’essais 0 01 02 03 04 05
ARKOPHOB DAN (g) 0 1 2 3 4 5

Puis on va sécher tous les échantillons obtenus dans l’étuve d’une durée de 3min à
120°C.

Chaque essai doit contenir 3 échantillons : brut, soumis à un délavage simple,


soumis à un délavage stone

Après le séchage, on dirige vers le labo de teinture pour déterminer la nuance de


couleur de chaque échantillon.

Résultats trouvés
Après l’obtention des écarts de clarté de tous les échantillons faits, on trace la
courbe suivante. Cette courbe représente la concentration de l’ARKOPHOB en fonction de
l’écart de clarté obtenus

54
6
5
4
|∆L*|

3
2
1
0
0 1 2 3 4 5 6
ARKOPHOB DAN (g)

|∆L*|Simple |∆L*|Stone

Figure 21: l'écart de clarté en fonction de la quantité d'ARKOPHOB DAN ajouté pour
l’enduction mousse

Interprétation des résultats


D’après la figure 21, on remarque que :

Pour l’écart de clarté simple « |∆L*|Simple »


La courbe qui le représente se subdivise en 3 parties :

 Il diminue de 1,96 jusqu’à 0,03 lorsque la quantité d'ARKOPHOB DAN


ajoutée passe de 0 à 1 g
 Cette réponse accroit de 0,03 à 1,26 lorsque la quantité d'ARKOPHOB
DAN passe de 1 à 2 g,
 Cet écart de clarté décroit de 1,26 jusqu’à 0,72 en augmentant la quantité
d'ARKOPHOB DAN de 2 à 5 g.
Pour l’écart de clarté stone « |∆L*|Stone »
La courbe qui le représente se subdivise en deux parties :

 En passant de 0 à 2g d'ARKOPHOB DAN, |∆L*|Stone décroit de 0,87


jusqu’au atteindre 0,82.
 En augmentant la quantité d'ARKOPHOB DAN de 2 à 5g, La réponse
|∆L*|Stone accroit de 0,82 à 4,93.
On peut déterminer alors la concentration d’ARKOPHOB optimale lorsque l’écart
de clarté est minimal pour le délavage simple et le délavage stone. Puis on va essayer de
déterminer une concentration optimale d’ARKOPHOB pour les deux réponses au même

55
temps en utilisant l’analyse des graphiques : lorsque on a un écart de clarté minimale pour
la |∆L*|Simple et la |∆L*|Stone. On trouve que la valeur optimale est 1g/l d’ARKOPHOB.
Cette concentration fait la satisfaction du client d’une part et de l’entreprise d’autre part.

Les concentrations optimales sont données par le tableau suivant :

Tableau 26: les valeurs optimales d’ARKOPHOB DAN pour l'enduction par mousse

Réponse Quantité optimale d’ARKOPHOB DAN (g)


Simple 1
Stone 1
Générale 1
On remarque, d’après les analyses faites sur les produits auxiliaires « BIAVIN
BPA » et « ARKOPHOB DAN », que l’ajout d’une concentration optimale (1g/l) de l’agent
de réticulation « ARKOPHOB DAN » donne des résultats des écarts de clarté pour un
délavage simple (|∆L*|Simple) et stone (|∆L*|Stone) plus efficaces que celle données par le
BIAVIN BPA.

On conclure alors que pour une amélioration de fixation par enduction mousse
basée sur un seul produit, l’application de « ARKOPHOB DAN » est le choix optimal.

On a remarque aussi que les deux produits donnent des résultats plus efficaces que
la recette optimisée par la planification d’expérience, ce qui pose la question suivante :

« L’application simultané de ces deux produits peut-elle donne des résultats plus
efficaces que chacun tout-seul ? ».

Pour répondre à cette question on passe à la réalisation d’un process de sur-teinture


qui est basé à un premier passage de prétraitement par le BIAVIN et un deuxième passage
sur une mousse dont la compostions chimiques est la recette optimale amélioré par une
concentration optimale d’ARKOPHOB DAN

4. Amélioration par une nouvelle procédé de sur-teinture


Ce procédé se subdivise en deux grandes étapes :

Prétraitement du tissu par BIAVIN BPA


Le tissu doit être préparer par un passage dans bain de 2L de foulardage qui
contient une solution aqueuse de BIAVIN BPA de concentration égale à 1 g/l. puis il passe
à l’application de sur-teinture par l’enduction mousse avec la recette optimale améliorée.

56
Recette optimale amélioré
La recette optimale améliorée et appliquée est la suivante

Tableau 27:La recette optimale amélioré pour l'enduction par mousse

Produit Quantité (kg) Pourcentage


LAVIRON NSO 2,00 1,85%
LURAPRET D150 75,80 70,06%
EAU 19,20 17,74%
NOIR MINEPRINT CF HC 10,00 9,24%
ALBATEX DBS 0,20 0,18%
ARKOPHOB DAN 1 0,92%
Totale 108,2 100,00%

D’après notre étude de projet et après les analyses faites (les résultats principaux sont présenté
dans le tableau 28) on a découvert que :

En plein bain
 |∆L*|Simple était minimale lorsque on a ajout de l’ARKOPHOB de
concentration [7g/l]. Cet écart de clarté passe 3,69 jusqu’à 2,28.
 La |∆L*|Stone était minimale lorsque on applique un pré-traitement
par le « BIAVIN » de concentration optimale de 1g/l. Puis on a un
ajout d’ « ARKOPHOB » de concentration optimale égale à 7g/l.
Dans ce cas l’écart de clarté standard passe de 2,9 à 0,63.
Pour cette technique, on a terminé notre stage par l’obtention d’une solution
générale qui est applicable pour les deux réponses (|∆L*|Simple et |∆L*|Stone) selon le
souhait de l’industriel. Cette solution se résume à un pré-traitement de « BIAVIN » de
concentration [1g/l] et un ajout de l’« ARKOPHOB » de concentration [7g/l].

Par enduction mousse


 La |∆L*|Simple était minimale lorsqu’ on a ajout de l’ARKOPHOB
de concentration [7g/l]. Cet écart de clarté passe de 3,19 à 0,03.
 La |∆L*|Stone était minimale lorsque on applique un pré-traitement
par le « BIAVIN » de concentration optimale de 2g/l à la recette
optimale. Cet écart passe 0,89 à 0,81.
Pour cette technique on peut déterminer une solution générale sur les deux
réponses avec l’ajout d’ARKOPHOB de concentration optimale égale à 7g/l.

57
Tableau 28:Tableau récapitulatif des résultats obtenus

Solution pour Solution pour


Technique Type d'amélioration |DL*|simple |DL*|stone Solution Générale
|DL*|simple |DL*|stone

Standard 3,69 2,73

Optimale 3,51 2,58

Optimale avec l’ajout Optimale avec Amélioré avec les 2 Amélioré avec les 2
En plein bain 2,28 2,21
d’ARKOPHOB DAN ARKOPHOB produits produits
Optimale avec un prétraitement
2,9 2,46
par BIAVIN BPA

Amélioré avec les 2 produits 2,9 0,63

Standard 3,19 0,89

Optimale 1,96 0,87

Optimale avec l’ajout Optimale avec Optimale avec Optimale avec


Par enduction mousse 0,03 0,82
d’ARKOPHOB DAN ARKOPHOB BIAVIN ARKOPHOB
Optimale avec un prétraitement
1,46 0,81
par BIAVIN BPA

Amélioré avec les 2 produits 0,85 1,42

58
Conclusion Générale
La couleur d’un produit est souvent la première chose que nous percevons et l’un
des premiers critères de choix. Dans le cas des textiles, cet élément est tellement important
que des métiers ont été développés spécialement pour expérimenter et appliquer les
propriétés de coloration. C’est pour cette raison que la sur-teinture occupe une place
primordiale afin d’achever tous les souhaits clientèles.

Notre stage consacre l’étude de la sur-teinture et notre objectif était d’améliorer la


fixation de colorant pigmentaire sur un tissu denim par les techniques utilisées (en plein
bain et par enduction mousse)

Pour résoudre notre problématique, nous avons d’abord Déterminer une


recette optimale à partir de la recette standard, en appliquant le plan d’expérience. Cette
méthodologie nous a permis de déterminer les équations de régression des réponses en
fonction des facteurs indépendants, de connaitre les facteurs les plus influents sur les
réponses et de définir les interactions entre ces facteurs. Finalement elle permet de définir
les concentrations optimales qui aboutissent une meilleure fixation. Puis nous passons à un
ajout de deux nouveaux produits pour de deux techniques et nous étudions, dans un premier
lieux leurs effets lors d’un ajout indépendant de ces deux et dans un deuxième lieu nous
avons appliqué les deux produits ensemble afin d’obtenir une amélioration maximale de
fixation.

A la suite de notre étude et d’un point de vue pratique, nous avons conclure les
résultats suivants :

 Les concentrations de l’agent de fixation « Sera® Fix C-PV » et l’agent


mouillant « Sera® Pad M-PV » influent la qualité de tissu en termes de
nuance pour la technique de sur-teinture en plein bain.
 Les proportions du mélange de l’agent liant « LURAPRET D150 » et le
solvant « eau » influent la fixation de la coloration sur le support coton pour
la technique de sur-teinture par enduction mousse.
 La présence d’un agent de réticulation « ARKOPHOB DAN » avec une
concentration optimale améliore la fixation du colorant pigmentaire «
BLACK MINPRINT CF HC » sur le support donné pour les deux
techniques.

59
 Un prétraitement du tissu par un premier passage dans un bain contenant
une concentration optimale d’agent inhibiteur de plis « BIAVIN BPA »
améliore la fixation du colorant pigmentaire « BLACK MINPRINT CF
HC » sur le support donné pour les deux techniques.
 Un prétraitement du tissu par un premier passage dans un bain contenant
une concentration optimale d’agent inhibiteur de plis « BIAVIN BPA »
suivie par un deuxième passage dans un bain (cas du plein bain) ou mousse
(cas d’enduction mousse) contenant une recette optimale avec une
concentration optimale de l’agent de réticulation « ARKOPHOB DAN »
influent la fixation de coloration.

Notre but de stage était d’améliorer la fixation de la sur-teinture pigmentaire en


plein bain et par application mousse, nous avons atteindre notre objectif, nous pouvons ainsi
conclure que pour une amélioration maximale de fixation de coloration on applique les deux
recettes suivantes :

 Sur-teinture en plein bain


o Un prétraitement du tissu par un premier passage dans un bain
contenant une concentration 1g/l d’agent inhibiteur de plis
« BIAVIN BPA ».
o Un deuxième passage dans un bain qui contient la recette suivante :

Produit Concentration (g/l)


NOIR MINERPRINT CF HC 20,000
SERA PAD M-PV 12,190
SERA FIX C-PV 57,620
ARKOPHOBE DAN 7
 Sur-teinture par enduction mousse :
o On applique la recette suivante :

Produit Quantité (kg) Pourcentage


LAVIRON NSO 2,00 1,85%
LURAPRET D150 75,80 70,06%
EAU 19,20 17,74%
NOIR MINEPRINT CF HC 10,00 9,24%
ALBATEX DBS 0,20 0,18%
ARKOPHOB DAN 1 0,92%
Totale 108,2 100,00%

60
L’amélioration de la fixation de sur-teinture pigmentaire a été fait par une optimisation de la
recette standard suivie par un ajout des nouveaux produits auxiliaires. L’ajout de ces produits
augmente le coût du tissus ; il faut, donc, une étude économique sur la rentabilité de cette
amélioration avant qu’elle être applicable à la production industrielle.

61
ANNEXES
ANNEXE A1 : En plein bain
A1. Tableau 8:résultats en plein bain trouvé
Ordre |∆L* |Simple |∆L* |
Configuration Sera® Pad M-PV (g/l) Sera® Fix C-PV (g/l)
d’essais Stone
1 −− 4 20 4,18 1,75
2 −+ 4 70 2,86 2,68
3 +− 20 20 3,48 2,6
4 ++ 20 70 3,64 2,55
5 a0 0,686291501 45 3,32 2,86
6 A0 23,313708499 45 3,31 2,97
7 0a 12 9,6446609407 4,03 1,62
8 0A 12 80,355339059 3,51 2,69
9 00 12 45 3,67 2,73
10 00 12 45 3,68 2,71
11 00 12 45 3,69 2,72
12 00 12 45 3,65 2,71
13 00 12 45 3,73 2,74
14 00 12 45 3,72 2,74
A1. Tableau 9 : Résumé de l’ajustement de l'équation de modèle de régression du |∆L*|simple
R carré 0,978403
R carré ajusté 0,964904
Racine de l'erreur quadratique moyenne 0,059432
Moyenne de la réponse 3,605
Observations (ou sommes pondérées) 14

A1. Tableau 10:Résumé de l’ajustement de l'équation de modèle de régression du |∆L*|Stone


R carré 0,93467
R carré ajusté0 0,893839
Racine de l'erreur quadratique moyenne 0,127521
Moyenne de la réponse 2,576429
Observations (ou sommes pondérées) 14
A1. Tableau 11:Analyse de la variance |∆L*|simple
Source Degrés de Somme des Carré moyen Rapport F
liberté carrés
Modèle 5 1,2800931 0,256019 72,4830
Erreur 8 0,0282569 0,003532 Prob. > F
Total corrigé 13 1,3083500 <,0001*

A1. Tableau 12:Analyse de la variance |∆L*|Stone


Source Degrés de Somme des Carré moyen Rapport F
liberté carrés
Modèle 5 1,8612287 0,372246 22,8911
Erreur 8 0,1300927 0,016262 Prob. > F
Total corrigé 13 1,9913214 0,0002*
A1. Figure 7:Graphique du résidu par ligne |∆L*|simple

A1. Figure 8:Graphique des résidus en fonction des valeurs prévues |∆L*|simple

A1. Figure 9:Graphique du résidu par ligne pour la réponse |∆L*|Stone

A1. Figure 10:Graphique des résidus en fonction des valeurs prévues pour la réponse |∆L*|Stone
A1. Figure 11:Profileur de prévision et valeurs optimale

Paramètre SERA- SERA- |∆L* Simple | |∆L*Simple| Borne |∆L* stone| |∆L*stone| Borne Désirabilité
de réglage PAD FIX Limite de supérieure de Limite de supérieure de
confiance l'IC|∆L* Simple | confiance l'IC|∆L* stone|
inférieure inférieure
_Optimal_ 4 70 2,9260939 2,8177467 3,0344411 2,8997056 2,6672278 3,1321835 0,456880
A1. Tableau 13:Solution |∆L*|Simple
Variable Valeur
critique
SERA-PAD (4,20) 16,290094
SERA-FIX (20,70) 57,623851

A1. Tableau 14:Solution |∆L*|Stone


Variable Valeur
critique
SERA-PAD (4,20) 12,189844
SERA-FIX (20,70) 56,45848
A1. Figure 12 : Profileur de prévision et valeurs optimale corrigé

A1. Tableau 15:résultats d'écart de clarté trouvé après l’ajout du ARKOPHOB DAN

N° d’essais 0 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10
ARKOPHOB DAN (g/l) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
|∆L*|Simple 3,51 4,88 4,38 4,08 3,56 3,13 2,82 3,28 3,41 3,58 3,63
|∆L*|Stone 2,58 1,13 1,84 2,3 2,46 2,82 3,18 2,21 2,18 1,72 1,49
A1. Tableau 16:résultats d'écart de clarté trouvé après l’ajout du BIAVIN BPA

N° d’essais 0 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10
BIAVIN BPA (g/l) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
|∆L*|Simple 3,51 2,9 4,31 4,24 3,99 3,87 2,83 2,72 2,61 2,41 1,37
|∆L*|Stone 2,58 2,46 2,66 2,79 2,89 3,23 3,28 3,39 3,53 3,88 4,91
ANNEXE A2 : Par enduction mousse
A2. Tableau 6:Résultats trouvés plan mélange centré

Ordre d’essai LURAPRET D150 EAU |∆L*|Simple |∆L*|Stone


1 0,1053 0,8947 3,07 0,58
2 0,9474 0,0526 0,9 2,31
3 0,7405 0,2595 2,2 1,1
4 0,3120 0,6880 3,42 0,88
5 0,5264 0,4737 3,19 0,89

A2. Tableau 7:Résumé de l'ajustement |∆L*|simple


R carré 0,998996
R carré ajusté 0,995985
Racine de l'erreur quadratique moyenne 0,065556
Moyenne de la réponse 2,556
Observations (ou sommes pondérées) 5
A2. Tableau 8:Résumé de l'ajustement |∆L*|Stone
R carré 0,999033
R carré ajusté 0,996132
Racine de l'erreur quadratique moyenne 0,041878
Moyenne de la réponse 1,152
Observations (ou sommes pondérées) 5
A2. Tableau 9:Analyse de la variance|∆L*|simple
Source Degrés de Somme des Carré moyen Rapport F
liberté carrés
Modèle 3 4,2774223 1,42581 331,7642
Erreur 1 0,0042977 0,00430 Prob. > F
Total non corrigé 4 4,2817200 0,0403*

A2. Tableau 10:Analyse de la variance|∆L*|stone


Source Degrés de Somme des Carré moyen Rapport F
liberté carrés
Modèle 3 1,8117262 0,603909 344,3420
Erreur 1 0,0017538 0,001754 Prob. > F
Total non corrigé 4 1,8134800 0,0396*
A2. Figure 5:Graphique des résidus en fonction des valeurs prévues |∆L*|simple

A2. Figure 6:Graphique des résidus par ligne |∆L*|simple

A2. Figure 7:Graphique des résidus en fonction des valeurs prévues |∆L*|stone

A2. Figure 8:Graphique des résidus par ligne |∆L*|stone


A2. Figure 9:Profileur de prévision et valeurs optimale

A2. Tableau 11:résultats d'écart de clarté trouvé après l’ajout du ARKOPHOB DAN

N° d’essais 0 01 02 03 04 05

ARKOPHOB DAN (g/l) 0 1 2 3 4 5

|∆L*|Simple 1,96 0,03 1,26 1,19 1,14 0,72

|∆L*|Stone 0,86 0,82 3,05 3,97 4,43 4,93


A2. Tableau 12:résultats d'écart de clarté trouvé après l’ajout du BIAVIN BPA

N° d’essais 0 01 02 03 04 05
BIAVIN BPA (g/l) 0 1 2 3 4 5
|∆L*|Simple 1,96 1,91 1,46 1,15 1,04 0,8
|∆L*|Stone 0,86 0,85 0,81 5,04 4,88 4,69
ANNEXE A3 : les équations des prévisions
(SERA PAD−12) (SERA FIX−45) (SERA PAD−12)
|∆𝐋∗ |𝐒𝐢𝐦𝐩𝐥𝐞 = 3,69 + 0,141982233 × ( ) − 0,232788059 × ( ) + [( )×
8 25 8
(SERA FIX−45) (SERA PAD−12) (SERA PAD−12) (SERA FIX−45) (SERA FIX−45)
( ) × 0,6025] + [( )×( ) × (−0,2575)] + [( )×( ) × 0,015]
25 8 8 25 25
(1)
(SERA PAD−12) (SERA FIX−45) (SERA PAD−12)
|∆L* |Stone = 2,725 + 0,028557088 × ( ) + 0,3850825215 × ( ) + [( )×
8 25 8
(SERA FIX−45) (SERA PAD−12) (SERA PAD−12) (SERA FIX−45) (SERA FIX−45)
( ) × (−0,26)] + [( )×( ) × (0,0375)] + [( )×( )×
25 8 8 25 25
(−0,2875)] (2)
(𝐿𝑈𝑅𝐴𝑃𝑅𝐸𝑇−0,1053) (𝐸𝐴𝑈−0,0526) (𝐿𝑈𝑅𝐴𝑃𝑅𝐸𝑇−0,1053)
|∆𝐋∗ |𝐬𝐢𝐦𝐩𝐥𝐞 = 0,8918481792 × ( ) + 3,0618408661 × ( ) + (( )×
0,8421 0,8421 0,8421

(𝐸𝐴𝑈−0,0526) (𝐿𝑈𝑅𝐴𝑃𝑅𝐸𝑇−0,1053) (𝐸𝐴𝑈−0,0526) (𝐿𝑈𝑅𝐴𝑃𝑅𝐸𝑇−0,1053)


(( )) × 4,6658590175) + ( ) × (( ) × −0,61658881) × ( −
0,8421 0,8421 0,8421 0,8421
(𝐸𝐴𝑈−0,0526)
) (3)
0,8421

(𝐿𝑈𝑅𝐴𝑃𝑅𝐸𝑇−0,1053) (𝐸𝐴𝑈−0,0526) (𝐿𝑈𝑅𝐴𝑃𝑅𝐸𝑇−0,1053)


|∆𝐋∗ |𝐬𝐭𝐨𝐧𝐞 = 2,3047924961 × ( ) + 0,5747878244 × ( ) + (( )×
0,8421 0,8421 0,8421

(𝐸𝐴𝑈−0,0526) (𝐿𝑈𝑅𝐴𝑃𝑅𝐸𝑇−0,1053) (𝐸𝐴𝑈−0,0526) (𝐿𝑈𝑅𝐴𝑃𝑅𝐸𝑇−0,1053)


(( )) × −2,318467543) × ( ) + (( ) × −3,500832131) × ( −
0,8421 0,8421 0,8421 0,8421
(𝐸𝐴𝑈−0,0526)
) (4)
0,8421
Référencées bibliographiques
 COMMISSION EUROPÉENNE. Document de référence sur les meilleures
techniques disponibles : Industrie textile ; République Française ministère de
l’Écologie, de l’énergie du développement durable et de la mer, Translator ; union
européenne, 2003.
 Bettaïeb, H. Les Nouveaux Défis Du Secteur Textile En Tunisie.
 DOCUMENT D’INFORMATION EN VUE DE L’ASSEMLEE GENERALE
ORDINAIRE. Informations post AGO June 29, 2017.

 Baaka, N.; Khiari, R. Fibres Textiles: Caractéristiques et Propriétés; Éditions


universitaires européennes, 2020.

 Ladhari, N. Document Des Colorants. 2000.

 ZEIRI, B.; MASSAOUDI, W. mise en point de recette de teinture sur autoclave du fil
coton en couleur noir; PFE; ISET Ksar hellel, 2018.

 Chamli, R.; Marzouk, A. Application Des Pigments Sur Les Articles Jeans Par
Enduction Mousse: Effet Des Conditions Opératoires Sur La Qualitéd’enduction;
2012.

 https://www.chemicalbook.com/ProductCatalog_EN/1612.htm

 http://fahmibouhjar.cd.st/teinture-a44706098
 https://fr.wikipedia.org/wiki/Pigment
 https://www.additivesforpolymer.com/pigment-definition-classification/
 https://www.slideserve.com/Albert_Lan/pr-traitements-teinture-ou-impression-
finitions-m-caniques-ou-chimiques
 https://www.superprof.fr/ressources/scolaire/physique-chimie/premiere-s/ondes-et-
phenomenes-periodiques/longueur.html
 https://sagascience.cnrs.fr/doschim/decouv/couleurs/pigments_colorants.html
 https://textiletuts.com/pigment-dyeing/
 https://textileaddict.me/les-apprets-chimiques/
 https://www.universalis.fr/encyclopedie/colorimetrie/3-l-espace-cielab-1976-ou-l-a-b/
 https://www.jmp.com/support/help/en/16.0/#page/jmp/learn-about-jmp.shtml#
 Goupy, J.; Creighton. INTRODUCTION AUX PLANS D’EXPÉRIENCES, 3eme ed.;
DUNOD: Paris,France, 2006.
 Cherfi, Z.; Boudaoud, N. Modélisation En Surfaces de Réponse Modèle Du 2e Degré.

 Dr.YAHIAOUI, I. Les plans d’expériences : Initiation à la construction et l’analyse des


plans factoriels complets à deux niveaux et du plan composite centré. 2014.

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