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6. LES ACTIONS FACE AUX CONSEQUENCES DE LA GUERRE.

6.1 Les actions humanitaires en cas de conflits armés


1.1. Les obstacles à l’action humanitaire
Les organisations humanitaires se heurtent souvent à des difficultés dans
l’exécution de leurs actions en faveur des sinistrés par les conflits armés.
Celles-ci sont de plusieurs ordres :
● Problèmes liés à la sécurité
● La population cible peut êre prise au piège dans les zones de combat
● Difficultés pour faire les convois d’assistance dans le pays car les pays
limitrophes n’accordent pas les autorisations nécessaires.
● Refus des autorités d’accorder l’accès à la population dans le besoin ,
celle –ci étant assimilée à l’ennemi.
● Ampleur de la tache lorsque des centaines de milliers de personnes
sont déplacées en un laps de temps très court.
● Présence des combattants armés parmi les civiles dans le besoin.

1.2. Les precautions dans la plannification d’une intervention humanitaire


Les conflits armés causent des pertes énormes en ressources et bouleversent
les moyens d’existence habituels.
Le rétablissement de ces moyens exige l’action cocertée de nombreux
organismes humanitaires et de nombreuses precautions.
● Sassurer de l’accord des groups armés et de leur appui aux actions
envisages
● Plannifier l’intervention de manière à répondre d’abord aux besoins les
plus urgents et à traiter les problèmes fondamentaux.
● Faire appel , lorsque c’est possible, à des experts locaux
● Etc.

1.3. Principes à suivre dans l’action humanitaire


Les acteurs humanitaires doivent résister à toute tentative de coopter leurs
sevices ou de refuser ces cervices à l’opposition.
Cette résistance doit étre non violente et indépendante des partis
Les acteurs humanitaires doivent rester donc patients, discrets, non violents.
Pour ce faire, ils sont guidés par des principes.
● Neutralité (ne pas choisir un camp): dans le but de garder la confiance
de tous, les acteurs humanitaires s’abstiennent de prendre part aux
hostilités
● Impartialité: ne faire aucune distinction, mais seulement secourir toutes
les victimes en fonction de leurs besoins, à la mesure de leur
souffrance et à subvenir , par priorité aux détresses les plus urgentes
● Indépendance(aucune subordination au pouvoir politique ou aux
donateurs) : c’est dans le but de pouvoir conerver une autonomie qui
permet d’agir avec efficacité, en function des besoins humanitaires
concrets.
● Confidetialité: garder le secret

N.B. Etre neutre et impartial n’est pas une fin en soi, mais plutôt un moyen de réaliser les taches
humanitaires avec pour unique souci les personnes qui ont besoin d’assistance et de protection.

6.2 Le traitement des prisonniers de guerre


2.1. Les dangers et les difficultés des prisonniers en captivité
La vie et la dignité humaine des personnes détenues en cas de conflits armés sont
particulièrement vulnérables.
La personne détenue court effectivement beaucoup de risques
● Risque de disparition
● Risque d’execution sommaire
● Risque d’être torture pendant l’interrogatoire ou force de signer des aveux.
● Manque de nourriture, d’eau, de vêtements, d’abri, d’installation sanitaire,
d’accès à l’air libre
● Manque d’accès aux soins de santé
● Impossibilité d’avoir des nouvelles de la famille
● Risque d’être manipulé par la propaganda et de subir de pressions pour
collaborer
● Traumatisme du à la captivité, sentiment d’impuissance, crainte quant au
sort de la la famille
● Etc.

2.2. Principe de protection des prisonniers de guerre

Les prisonniers de guerre sont des êtres humains don’t la vie doit être
protégée et traitée avec dignité.
La 3ême convention de Génève, ainsi que le premier protocole additionnel
définissent les règles qui les protègent: peuvent bénéficier du statut de
prisonniers de guerre les membres des forces armées régulières, les
membres des milices et des corps volontaires qui ne font pas partie des
forces armées régulières, y compris ceux des mouvements de résistance
ayant à leur tête une personne responsible reconnue par ses subordonnés,
un signe distinctif reconnaissable à distance, qui portent ouvertement les
armes et se conforment dans leurs operations aux lois communes de
guerre

2.3. Mesures de protection des prisonniers de guerre

La responsabilité des autorités et des gardiens: Les gardiens des prisons


doivent recevoir une formation concernant les règles applicables et le
respect de celles-ci doit être surveillé.
Tout abus doit être signalé et les personnes responsables sanctionnées.
Les autorités doivent aussi fournir des fonds et des moyens suffisants aux
prisons.
Les visites dans les prisons: certaines organisatios humanitaires neutres tells
que le CICR ont le droit de visiter les prisonniers dans les camps et les
prisons ou ils sont détenus et de surveiller leur traitement. Leurs
recommandations sont adressées aux autorités concernés. Les rapports et
conclusions demeurent confidentiels, et ne sont discutés qu’avec les
autorités responsables.
Dénomination publique: Les organisations de defense des droits de
l’homme comme Ame,stiy International et Human Rights Watch ou les
organisations locales de droits de l’homme rendent publiques les
informations qu’elles obtiennent sur les mauvais traitements infligés aux
prisonniers.
Poursuites devant les tribunaux : l’un des objectifs du système judiciaire et
de prévenir les abus en montrant que les violations tells que la torture et les
executions sommaires ne demeureront pas impunis( craintes des
poursuites)

6.3 Les enfants soldats


3.1. Le caractère criminal d recrutement de enfants soldats
● Manque d’engagement volontaire
● Repressailles( crainte pour leur sécurité
● Les enfants non accompagnés qui n’ont pas de parents pour les protéger
● Crainte de mourir de faim
● Manque de soins de santé appropriés

3.2.Exemples d’actions pour lutter contre ce phénomène d’enfants soldats

● Interdiction de recruiter des enfants dans des groups militaires


● Ne pas accepter la volonté d’enrôlement avant l’age de 15 ans .
Selon l’art.8 de la Cour Pénale Internationale ( CPI), le recrutement
d’enfants de moins de 15 ans est un crime de guerre
● Le protocole facultative à la convention relative aux droits de l’enfant
élèv.e l’age minimum pour la conscription ou l’enrôlement de force à 18
ans , et à 16 ans l’age minimum pour l’engagement volontaire

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