Vous êtes sur la page 1sur 4

Thème 1 : Les principes du droit international humanitaire

A- Le principe de distinction
Les parties doivent faire la distinction entre les civils et les biens civils d’une
part et les combattants et les objectifs militaires d’autre part. En d’autres termes, une
partie à un conflit armé ne peut diriger ses attaques que contre des combattants et des
objectifs militaires. Les attaques directes contre des civils ou des biens civils sont
prohibées. De même, les attaques sans discrimination (c’est-à-dire les attaques qui ne
visent pas un objectif militaire précis qui font appel à une méthode ou un moyen de
guerre qui ne peut viser un objectif militaire précis ou à une méthode ou un moyen de
combat dont les effets ne peuvent être limités) sont interdites.

B- Le principe de proportionnalité
Les blessures causées à des civils, ainsi que les pertes humaines et matérielles
occasionnées à la population civile, ne doivent pas être excessives par rapport à
l’avantage militaire direct et concret attendu de l’attaque.

C- Le principe de précaution
Les parties doivent veiller en permanence à épargner les civils et les biens
civils durant les opérations militaires. Cela peut impliquer de vérifier par deux fois
qu’une cible est bien un objectif militaire ou de prévenir efficacement la population
civile avant de lancer une attaque.

Thème 2 : Les règles essentielles des Conventions de Genève et de leurs


Protocoles additionnels
Les parties à un conflit feront, en tout temps, la distinction entre la population
civile et les combattants, de façon à épargner la population et les biens civils.
La population civile ne doit être l’objet d’attaques. Les attaques ne seront
dirigées que contre les objectifs militaires.
Les personnes mises hors de combat et celles qui ne participent pas
directement aux hostilités ont droit au respect de leur vie et de leur intégrité physique
et morale. Ces personnes seront, en toutes circonstances, protégées et traitées avec
humanité, sans aucune distinction de caractère défavorable.
Il est interdit de tuer ou de blesser un adversaire qui se rend ou qui est hors de
combat.
Les parties au conflit et les membres de leurs forces armées n’ont pas un droit
illimité quant au choix des méthodes et des moyens de guerre.
Il est interdit d’employer des armes ou des méthodes de guerre de nature à
causer des pertes inutiles ou des souffrances excessives.
Les blessés et les malades seront recueillis et soignés par la partie au conflit
qui les aura en son pouvoir. Le personnel, les établissements, les moyens de transport
et le matériel sanitaires seront protégés.
L’emblème de la croix rouge, du croissant rouge ou celui du cristal rouge sur
fond blanc est le signe de cette protection et doit être respecté.
Les combattants capturés et les civils qui se trouvent sous l’autorité de la
partie adverse ont droit au respect de leur vie, de leur dignité, de leurs droits
personnels et de leurs convictions (politiques, religieuses ou autres). Ils seront protégés
contre tout acte de violence et de représailles. Ils auront le droit d’échanger des
nouvelles avec leur famille et de recevoir des secours. Ils bénéficieront des garanties
judiciaires fondamentales.

Thème 3 : Distinction entre les objectifs militaires et les biens à caractère civil
Les biens de caractère civil ne doivent être l’objet ni d’attaques ni de
représailles. Ils ne sont pas des objectifs militaires. Les objectifs militaires sont limités
aux biens qui, par leur nature, leur emplacement, leur destination ou leur utilisation
apportent une contribution effective à l’action militaire et dont la destruction totale ou
partielle, la capture ou la neutralisation offre en l’occurrence un avantage militaire
précis.
Un bien qui est normalement affecté à un usage civil, tel que les monuments
historiques, les œuvres d’art ou les lieux de culte qui constituent le patrimoine culturel
ou spirituel des peuples, une maison ou une école, est présumé ne pas être utilisé en
vue d’apporter une contribution effective à l’action militaire.
Les biens indispensables à la survie de la population civile telles que les
denrées alimentaires et les zones agricoles qui les produisent, les récoltes, le bétail, les
installations et réserves d’eau potable et les ouvrages d’irrigation ne doivent pas être
l’objet d’attaque ni de destruction. Il est interdit d’utiliser contre les civils la famine
comme méthode de guerre.

Thème 4 : Caractéristiques du Droit International des Droits de l’Homme


Les droits de l’homme sont inhérents c'est-à-dire propres à la nature humaine
et sont acquis à la naissance. Ils ne sont ni hérités, ni achetés, ni conquis ou donnés.
Les droits de l’homme sont inaliénables c'est-à-dire qu’on ne peut pas les
retirer, les abandonner, ou y renoncer.
Les droits de l’homme sont universels. Ce sont les principes qui s’appliquent
à tous les êtres humains sans distinction de sexe, de race, de religion, ethnie, opinion
politique, origine sociale ou nationale. Ils sont les mêmes pour tous et acceptés par la
communauté internationale.
Les droits de l’homme sont indivisibles. C’est-à-dire inséparables car chaque
être humain a droit à la fois à la liberté, à la sécurité et à une vie décente.

Thème 5 : Classification du Droit International des Droits de l’Homme


Les droits de l’homme sont classés en trois types de génération.
- Les droits de l’homme de première génération sont des droits civils et
politiques. Ils sont inhérents aux libertés et à l’égalité. Ce sont : le droit à la
vie, le droit à l’égalité de chance encore appelé la non-discrimination, le
droit à la nationalité, le droit à un procès équitable et égal, le droit de vote,
la liberté d’opinion, de conscience, de croyance.
- Les droits de l’homme de deuxième génération sont les droits sociaux et
économiques : le droit à la vie privée, le droit à l’alimentation, à l’eau
potable, à la sécurité sociale, le droit à l’éducation, le droit à la santé, le
droit au logement.
- Les droits de l’homme de troisième génération sont les droits au
développement et à un environnement. Il s’agit du droit à un environnement
sain qui favorise l’épanouissement de l’individu et le développement dans tous
les autres domaines. Ces droits prônent également la reconnaissance et la
protection des traditions et les héritages culturels.

Vous aimerez peut-être aussi