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Fiffàres Infernoffono,es dry Bsc*s§ouréuf ff orocsin

Opf§on; Longus Fromçoise


Goüüre'g.ttorni
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Àbdelhak BEN SADDIK Mohamed LÀM§AOUB Abdelali CHOUIDRA


Inspecteur de l'enseignement Professeur agrégé Inspetteur de ltenseignement
secondaire qualiliant secondaire qualifiant

ffr*rum #ffirm,Ïrr§rrr s*fsmt*fiqus €f tecfum*x§æg{qele

FllËères lnternstlonoles du Baccslouréelt Marocain


Option : Leingue Françoise

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NADIA EditiON
8, Rue Mouloy Rochid N" 6 - i.losson - Robai
Té1. : os j7 7, zB 9r Fox : os 37 73 4 8z
nqdioedition2@gmoil.com
Aug.nt-propos

Cet ouvrage est strictement conforme au programme officiel et intègre les orientations
préconisées par les autorités responsables concernant le tronc commun scientifique des filières
internationales du baccalauréat marocain (option langue française).
Ce manuel vise un double objectif :

- Séduire 1es élèves en ieur proposant des sujets en étroite corrélation avec leur environnement c
familier.
- Former les élèves en leur inculquant des connaissances structurées et des savoir-faire rigoureux
sur lesquels poura s'appuyer 1'enseignement scientifique ultérieur.
Ce livre se compose de trois parties : Mécanique ; Electricité ; Chimie. Chaque parlie
se divise en unités didactiques.
Le cours simple, concis et rigoureux est bâti autour d'un nombre d'activités expérimentales
directement applicables dans les classes, et d'activités documentaires permettant une ouverlure
pluridisciplinaire.
L'histoire des sciences, l'analyse de texte scientifique, les problèmes de consommation ou
d'environnement.
En ce qui concerne 1'évaluation, nous avons classé nos exercices en trois niveaux
de difflcultés :

- la simple restitution du cours dans la rubrique "vérifier ses connaissances".


- l'aptitude à reproduire des exercices en traitant des savoirs et savoir-faire dans ia rubrique
"exercices d' application".
- l'aptitude à investir ses acquis dans des situations nouvelles dans la rubrique "exercices de
synthèse".
L'ouvrage propose notamment des activités incitant 1'apprenant à explorer les nouvelles
technologies d'information et de communication (TICE).
Cet ensemble fort riche devrait constituer un outil efficace au service des élèves et un solide
appui à l'enseignement des sciences physiques et chimiques.
Nous espérons que ce manuel répondra aux attentes de ses utilisateurs et nous leur en souhaitons
un usage flructueux.

Les auteurs
ærnwtences ættenidttæ

Con"rp*â?effi c&§ tn«nsverss§es :

Acquérir la démarche scientifique.


Communiquer sous différentes formes.

S
Exploiter les nouvelles technologies d'information et de communication (TICE).

S
Pratiquer une démarche d'investigation.
Acquérir une culture variée et citoyenne.

.J*m6*c6t*mfi#§ xpe*ci$iq*"*es & Ia physlq*;e e? eh§rni* :

Pratiquer une démarche expérimentale.


Déterminer les étapes essentielles de I'approche expérimentale d'un problème,
= Analyser les constituants d'un problème scientifique.
Appliquer des modèles déjà acquis à des situations nouvelles.
Utiliser 1es principes et les théories de la physique et de la chimie dans des cas particuliers.
Lier des phénomènes de l'environnement quotidien à des notions en physique et chimie.

Réaliser un montage expérimental à partir d'é1éments connus.


. Mettre en marche et utiliser des appareils nouveaux à partir de leurs fiches techniques.
Prévoir les dangers 1iés à une situation expérimentale et prendre les dispositions nécessaires de
prévention.

Compétences spécifiques qux porties du progromme :

Mtôcaniqwe : '<.
- Exploiter les données de 1a mécanique dans la réalisation d'un montage pratique.
- Résoudre une situation problème liée à un système mécanique au repos, ou mobile.
- Exploiter des acquis en mécanique dans la prévention routière.

- Exploiter des acquis en électricité dans la réalisation d'un montage pratique.


- Prendre 1es précautions nécessaires dans la prévention des dangers du courant électrique.
- lJtiliser les appareils électriques de mesutre, en prenant les précautions nécessaires.

- Elaborer un protocole pour la synthèse d'une substance chimique tout en respectant les consignes
de sécurité et de sauvegarde de l'environnement.
- Reconnaître le matériel expérimental et les produits chimiques et en choisir ce qui convient le mieux.
- Préparer une solution de concentration connue en utilisant le matériel adéquat.

"t{t
"ffiréssre*mtËære du ssef,esar"*eâ

Première partie : La mécanique


Unités de lo porlie

essentiels
Uilé 1 : cEÿikûon udveNeie i ùdé 6 : Eqùi,ibE dùn crys stide sôùils à &u
:

ts--
Udé2:kenpLsdædonstrécùiqus forces:Applicaûons
Prérequis
collège I
a.r.e§ rùtr 0r3nèÈs

dê lo 3è'" onnée du r nn.b: q, J,- { o,f o.' .

Po$".eqù etr physique et ttue

Post-requis en physique I
el chimie I . ViBe noyem. . ÉunÉ 6ùdh
. Âdôtu û&niqu6 - For€.
Acdon nedqùe d efiea.
Acto6deæûct acdosàdûtræ
Numéro et titre coEpr de rore lcæÉdsqùB .HuE - . rys # ûoùv64È : hdwrst e.drtiê ,

lnterdisciplinoriié.
de l'unité didoctique. - PoiÀ du! cos - Eladon eo@ de êt maÈ .

- &ffired'u ory sdà d.u lorG : . htudon svihdonEll. . ûotrv.ftdr .!.d#

dEùbE Mornutueil6.

S.iB6delavü.rd.Iâhne:
I
I
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tseffi.
'mzbqu§ I
ÉffirdqùB:

Photo ou documenl illushont


le sujel de l'unité.

Objectifs cloirement exprimés en termes de


sovoirs et sovoir-foire.

Marûel epéituilttl : Fe6 de lrme en dsdÉ


cycrobèxec - .h@É e ldiuû - * -.r. .n
pi& pDce chùtrÈbdlon éfigtur "*"* Mds mFüe^ à
d&êû - enrôtuôn - sùpÉtu - papier fil@

Aîettun : b ùtune 8t ue stum @h-

Objectif de I'oclivité el motériel esÈ chimique de lindyld' udltée dil


pdDs er prdùns ilmenrùes.
+.Plerèd.kÿde

expérimentol utilisé.
plrsieun

- Dùs un bâllon à londr.id on me! lQ dè flêo6 dè lÀvude


àv6 lmnl d .âù disrill& ct quelqucs Fins è pÈrte Fnce.
- on éalt. le nonuee cxÉnnè(d (nc5) ei alme.rili
l'dYée de l'eau roidè du réfrigératrt.

Quelques consignes - o. châuffè h ûélxigc jusqu'i ébùllhion, pùi or ldse

de sécurilé. - oi vêG le .hâùtrâCc loilquc lc volunè dù dÀùnri e$

5-Iw4tuddhydsedm

I Fùe ü schémà mnoté du dspsiÙlexÉdmenrd.

Exploitotion de I'expérience
ou du document.
Porogrophes du cours
e arnili (!r iÔ1. & s !#,&{ ls 6
c.ffir&t@r6.Mdb

* te§le d'@ &§@ éktlqrs r


&"UtMerffià.i*de:
li!ffi*ù.4pdl [?ehFdHtue
mh*û*O d ùm@dRO.ilBhr&
Des renvois oux oclivilés Pour hlM., !I#&* kft sl€cEDqt ÿ aÈF
k Aft ÂDSC.ilG r'.4èd1*. ts x*tuê*
illustrer le cours. d&ûBdih: hMe&&ktu*de
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- l'eÉaclion

" l'dlracdon par hJdrùtilafior : l'cspèce cMqùe eil endnée


pù la YÂFur d'.,ù, et dce
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t Poùr S!ù0r ei idendier le§ 6pe6 chqù6, nos otkN d6 b.hniqu6 lene qùÔ lâ
ù.omatosâpbe $r coùche ûcè (C,C.M).
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me 6ùe sur le chromatôFMe.


- ù.que sÈe cMqùe do.nc
- cùâqne 6pÈ€ chiniqùè
ê§ câraclé.isô pâr ùè grùdeùr apFlée : râpport &onbl : & . Résumé de I'unité : I'essenliel du cours.
.i Poù ideùdfie. dB 6pèces cbniqu6 ùor§ Fùÿom ùdi*r lêlN cara.ttudqùs phlsiqù6 td6 quc

l. !oùteù., I! t.bpératorc de fusion, lâ tebpé.4turc d'ébilhiÔn, la dedu. l, solubiü€...

leclure supplémentoire pour opprofondir


I

L indÉdê dss pdos e* tôujôm midéÉ dmè ùn d ed lqd hldnt la ræhologÈ cMc.
et lâ

C es ù dônd!. qui ùd[sô dQds loismps &s prdùit bsu de h ttu ds qu. lcs phh. lêÊ fleN.t 16
des nolions étudiées dons l'unité.

èseili.nes de dtrtrnrês plùlcs dorilts


Pour pépær ùn noùvau pffin.lê sÉiùse
fail des nélùS vaiés ô ffiEnB hù,6 Àctit,ilés
ëstueuês er fd. y{ier lem Fmèilagcs jqt à
obl@t lc pffin Mherché. b st&iùle dd æ
donùê al apFlé "Un Nêl' ca sm sens d dôrat l/e.iiiÈ. s€s .ôôriJi::ûri::r
ê$ ùù dévelopÉr ÉP@ âux Sens !omu.

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Des exercices clossés en difficullé :

ffi#l
f,,q.JÉ. d. rflriltà*
- Exercices de cours. t-

- Exercices d'opplicoiion.
- Exercices de synthèse.
btudls)'dt l(----l-----Jl
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.- R.pÉe.û le Flysd. tu lorcs epliqÉ sü a d-lfulàtuè R.aq,.ndfuhr&
ddler b mse du Fnsôn ed plstqæ.
htÉ: a=45. . g= 10Nls, hÉ: F-?6N , R=74N , ÈmN.
Prernière portie : Lo méconique
I

Flan
Unité 1 universelle L-lnité 6 : Equilibre d'un corps solide soumis à deux
Unité2 Exemples d'actions mécaniques forces : Applications

Unité 3 Mouvement Unité 7 : Equilibre d'un corps solide soumis à trois


forces non parallèles.
Unité 4 Principe d'inertie
Unité E : Equilibre d'un corps solide mobile autour
Unité 5 Quantité de mouvement
d'un axe fixe.

Prérequis du niveau précddent Post-requis en physique et chimie

- Statique et mouyement. - Intéractions


- Déscription du mouvement (Repère - trajectoire = Energie mécanique
rotation - translation). - Phénomènes yibratoires.
- Vitesse moyenne - sécurité routière. - Vitesse de propagation.
- Actions mécaniques - Forces. - Cinématique.
- Action mécanique et effets. - Vecteur vitesse et vecteur accélération d'un point
- Actions de contact - actions à distance d'un mobile.
- Concept de force (caractéristiques - mesure - - Types de mouvements : mouvement rectiligne -
représentation). curviligne-circulaire.
= Poids et masse - Mécanique de Newton.
- Poids d'un corps - relation entre poids et masse - - Mouvement du centre d'inertie d'un corps solide dans
gravitation universelle. un repère galiléen.
- Equilibre d'un corps soumis à deux forces : . Intéraction gravitationnelle - mouvement circulaire
- Principe des actions mutuelles - Conditions des planètes.
d'équilibre - Actions mutuelles. - Oscillations mécaniques.

Intersectiüss avec d'autres matiàres I

Sciences de la vie et de la terre


- Facteurs climatiques.
Mathérnatiques : I
- Ensemble numérique - calcul numérique.
- Géométrie plane
- Géométrie spatiale
- Statique

6
---
t-
Méccnique
[{
\l\* &rcupit g:tîon und$er§ e§le

Les liaisons entre Saturne et ses lunes s'expliquent par la présence d'intéractions entre elles.
Il en est de même pour les autres planètes et leurs lunes'

Quelle est la nature de ces intéractions ? Et par quelle loi sont-elles


régies ?

?g
- Savoir llordre de grandeur d'une distance et I'utiliser.
- Connaître l,échelle des longueurs pour mesurer les distances entre les corps et les particules dans I'univers.
- Connaître la loi de gravitation universelle de Newton.
-UtiliserlarelationF=G. mAxmB pourcalculerfintensitédelaforcedegravitationuniverselle,etreprésenter
d2
cette force.
R,,
Appliquer la relation g = go --.."-------.-.-
tR, + /r)'
Ecrire un résultat en utilisant les chiffres significatifs.

7
Actiwt*,&s Âiîéccrnfque At
I

§c§zeËle des long&errr§ :j


'^i, ..:
"r.'l1.,:-.,,,.'L z;.,. ,n.anlr:ra.
:ï li,ir.t: 2
I

Classer les ordres de grandeur d'objets de différentes tailles sur une échelle de lon-eueurs.
-
I1 est facile de se représenter des ob.jets dont la
taille ou la distance qui les sépare, s'échelonnent
du millimètre jusqu'au kilomètre. Par contre. il est
plus difficile de se repérer dans le domaine
cosmique ou le domaine microscopique.

Les photos ci-contre illustrent des objets de


différentes tailles.
ê- Globules rouges. ë- Virus de la -erippe.

Ëxploîtdtion:

On considère différentes tailles :

- Largeur de la porle d'une salle : 1.20 m


- Taiile d'une fourmi : 4 mm
- Hauteur de la Tour Hassane : 44 m
- Hauteur du mont Toubkal : 4,16 km
- Taille d'un virus de la grippe : 100 mm
- Diamètre d'une globule rouge :7pm
*ê- Fourmi ;$- La Tour Hassan.
- Diamètre de la terre : 12 800 km
- Distance entre la terre et la galaxie
d'Andromède : 2.3.1022m
Ecrire chaque grandeur sous la forme a.10'
où 1 < a < l0 et n Lrn nombre entier relatif.
L'ordre de grandeur d'une valeur donnée est Ia
puissance de 10 la plus proche de cette valeur.
Détemriner les ordres de grandeur des tailles
précédentes sachant que :

- si a est strictement inférieur à 5, l'ordre de


grandeur sera 10".
- si a est supérieur ou égale à 5, l'ordre de
grandeur sera 10"*1.

3 L'axe ci-dessous représente une échelle de


5- La terre et la lune vues de
longueurs. Copier cet axe et y placer les ordres &- Galaxie d'Andromède.
1'espace.
de grandeur des taiiles précédentes.

10'15 10-12 10-e 10-6 10-3 100 103 106 10e 1012 1015 l0r8 1021 1021 1026
çqmMr=#*r*-+rcJ--'+--,l*, .

(m)

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e ,&ct,§w*É'#s ilr1éccnique

:
: 2 - §ra;xsiücfion universelle ;i
irl
- documenloire

Mettre en évidence le rôle de la gravitation universelle pour expliquer le mouvement des planètes
et des lunes.

Isaac Newton (physicien Anglais) supposa que les corps


s'attirent entre eux à cause cle leurs masses, et que I'intensité de
Itr fbrce d'attraction dépend de la distance séparant ces corps.
L'explication fournie par Newton du mouvement des planètes
autour du soleil reposait sur l'existence de ce type d'intéractions.
Les planètes tournent autour du soleil du fait que 1a masse de
ce demier est la plus grande dans le système solaire, il en est de
même du mollvement des lunes autour de leurs planètes. Le
mouvement de la lune autour de la tere en est un exemple.

'i. Mouvement des planètes autour du soleil. sl- Mouvement de la lune autour de la terre.

caillou I La lune
.,s**,
fil

La teffe

9- Le ru impose son orbite circulaire au l&'fa terre impose à la lune son orbite
caillou. circulaire.

Exploifofion:

I Si le fil est coupé,le caillou conserve-t-il son orbite circulaire ?

2 Si on suppose que la force d'attraction terrestre est supprimée,la lune gardera-t-elle son orbite circulaire?

3 Interpréter le reouvement de la lune autour de la terre. en se basant sur une analogie des mouvements du caillou

et de la lune.

4 Comment expliquer le mouvement de la terre autour du soleil ?

&
I

I
1 Echelle des longueurs:
X-1- L'ordre de gramdeur :

a- Définition :

Pour illustrer l'ordre de grandeur d'une quantité quelconque, on écritlavaleur de cette quantité sous la forme
:

(a.i0') où n est un nombre entier relatif, et a une valeur comprise entre 1 et 10. La valeur 10n est appelée ordre
de grandeur de la quantité considérée.

Exemples.' (activité 1 p. 8).


- La hauteur du mont Toubkal est 4160 m, qui peut s'écrire sous forme 4,18.103m on dit que l,ordre de grandeur
;
de cette hauteur est 103m.
- Le diamètre d'une globule rouge est 7pm, soit 7.10 6m, son ordre de grandeur est 10'sm.

b- L'intérêt de I'ordre de grandeur :


- En connaissant I'ordre de grandeur d'une distance, on détermine sa position sur l'échelle des longueurs
et par suite
la comparer à d'autres distances.
- Comparaison de deux distances différentes : deux distances se diffèrent d'une valeur n ordres de grandeur si le
rapport de la distance la plus grande sur la distance la plus petite est : a.10n, tel que : 1 < a < 10.
Exemple :
Comparaison du diamètre d'une globule rouge (d1 = 7pm) et du diamètre de I'atome d'hydrogène (dz- 0,14 nm) :
À
On trouve : I = 5.104 , ces deux diamètres sont dits différents de 4 (quatre) ordres de grandeur.
d2

1'2- Axe de l'échelle des longueurs :


Les deux tableaux suivants présentent des ordres de grandeur de quelques tailles.

TaiIle Ordre de grandeur Taille Ordre de grandeur


Diamètre du noyau d'un atome 10-15 m Rayon de la terre 107m
Diamètre d'un atome 10-10 m Rayon du soleil 10em
Taille d'un virus 105m Distance soleil-terre 10rrm
Taille d'une fourmi 10-3 m Taille de notre galaxie 1021 m

On peut ainsi positionner ces tailles sur un axe de longueurs orienté et gradté selon la puissance de 10.

i diamètre du taille d'un Rayon i


d'atome virus du soleil :

t :

*
I
i
Y v I

10-15 10-12 10-6 106 1oe

t1
10-e lo-3 100 103 1012 10r5 1018 1021 1021 1026 i

l.
>!
:

(-i
I

diamètre taille d'une Rayon Distance Taille de notre


d'un atome fourmi tere
de la soleil-terre galaxie

Du noyau atomique aux galaxies,les longueurs s'échelonnent sur 41 ordres de grandeurs, de 10'r5m à 1026m.
UE #*urs &'lécanfque

Z
^ G."*l,siaiian urtivcrselie :

Les mouvements des planètes ainsi que leurs organisations précises sont
dûs à lexistence d'intéractions mécaniques entre ces planètes. Ainsi Isâac
\ewton exposa dans son æuvre << les principes mathématiques de la
philosophie naturelle » (1687), la loi de 1a gravitation universelle connue
.russi sous le nom « la loi de newton >>. Cette 1oi est considérée comme base
orincipale de la mécanique classique.

--T- E,r:Ë c=$ rl*:të'.*sÉ c** Ë*:rc'aiâê::t*l:ffi t:T:iê*::s*E}i,:


tur

A cause de leurs masses, les corps exercent mutuellement les uns sur
les autres des forces à effets attractifs. § I- Isâac Newton (1642-1121).

Lite
b- L'expression mathematique de la lor de Ne\trton :

En se référant à l'échelle de l'univers, les tailles des corps sont supposées suffisamment petites pour être assimilés
1e
à des points matériels.

On considère deux corps matériels ponctuels (A) et (B), de masses :

respectives m4 et mg distants de AB. Chaque corps exerce sur l'autre


une force d'attraction universelle : frn7s et Éuro A
\ TB/A
Ces deux forces ont les caractéristiques suivantes :
ma\
- leurs lignes d'action sont les mêmes : la ligne AB.
- leurs sens sont opposés : le sens de la force Ë,qle qu'exerce (A) sur
(B) est de B vers A, celui de 1a force Ës7a qu'exerce (B) sur (A) est
de A vers B.
!
I

I
.\Fe.le
InA.mB \D
- leurs intensités sont égales : FA/B = Fs/a = F = G ,^^ \D
rrrg \
I

. i

(AB)' I

G est une constante appelée constante de la gravitation universelle.


Ë- Représentation des forces de gravitation
Sa valeur dans le système international des unités est
,?
:
universelle entre deur corps ponctuels
G=6,67.10"N.mr.kg'r.

Z-Z-lntéraction de deux corps non ponctuels :

En réalité, la matière d'un corps occupe un espace non ponctuel ; la


:
relation précédente reste désormais applicable pour déterminer l'intensité
de la force gravitationnelle exercée sur ce corps.
I

Deux corps (A) et (B) ayant une répartition massique sphérique sont
:

>i
soumis à des forces d'intéractions gravitationnelles de même intensité F

:
te11e que : F=G.tr u^,"8 [

mA et mB sont les masses respectives des corps (A) et (B) et d la distance É3* Représentation des deux forces
d'attraction universelle entre deux corps
séparant leurs centres.
non ponctuels


&&
2-3- Intéraction entre la terre et un corps à répartition massique sphérique :
t
Un corps de masse m répartie sphériquement, se trouvant à une I

altitude h de la surface terrestre, est soumis à I'action d'une force


M-.m
d'attraction terrestre, d'intensité :
F=G.(Rr ' ^
+ h)'
où M1 est la masse de la terre, et R.1 son rayon :

Mr = 6.10"kg et R1= 6,4.106m

f=4- Fr:i*ë,q eâ't:gt *r:rgls ;

La définition du poids d'un corps est traitée au niveau d'enseignement


précédent comme étant la force associée à I'action de la terre sur ce corps. Ié- Présentation des forces d'attraction
L'intensité du poids d'un corps est P = m.g ; m est la masse du corps et g universelle entre la terre et un corps

l'intensité de pesanteur. Quant à sa ligne d'action, c'est la verticale passant


par le centre de gravité du corps dans l'endroit ou il se rrouve j. r1L
Le poids d'un corps et la fbrce de gravitation terrestre sur ce
""".[.
corps ne signifient pas la même chose, cette différence est dûe au
mouvement de rotation de la terre autour de l'axe passant par ses pôles
(Rotation de la terre autour d'elle même).

Si on néglige ce mouvement de rotation, on peut écrire l'égalité :

M-m G'M'
ms =
" G(Rr + h)- soit o=
o
1R, + hy'
(a)
.§S- Variation de f intensité de pesanteur
avec la latitude.
On en déduit que f intensité g de pesanteur dépend de I'altitude h, et que
la pesanteur n'est qu'un cas particulier de I'attraction terrestre dont I'effet de

rotation de la terre est pris en considération.


Du fait que la terre n'est pas sphérique, l'intensité de pesanteur g varie
I
avec la latitude (tableau l5), g dépend aussi des constituants de la croûte
terrestre à l'endroit où elle est mesurée.
Si le corps est à la surface de la terre, on écrit la relation :

\
(b) Jupitère ', 25

R-2 1q}- Valeurs de f intensité de pesanteur


Il en résulte des deux relations (a) et (b) :
O,^
ô = b(, -------f--
O'
à la sudace de cer-taines planètes
(R, + h)'

On peut définir de la même manière 1e poids d'un corps à la surface d'une autre planète, g dépendra de la pesanteur
créée par cette planète.

Le tableau 16 présente des valeurs de g à la surface de certaines planètes.

--l
/e Cours M,écanique

L'ess*ratâel ;

L'ordre de grandeur d'une quantité donnée est le nombre puissance de 10le plus proche à la valeur de
cette quantité.
Un axe orienté et gradué en puissance de 10 permet de représenter des longueurs très différentes allant
du domaine microscopique au domaine cosmique. Chaque graduation représente la longueur 10" mètre
ou n est un nombre entier relatif.
Pour comparer facilement des ordres de grandeurs de longueurs différentes, il
faut exprimer ces
longueurs sous forme a.10" ; a étant compris entre 1 et 10 et n étant un nombre entier relatif .
Il existe 41 ordres de grandeur des longueurs dans I'univers ; du diamètre d'un noyau atomique aux
distances entre galaxies lointaines.
n
Deux corps de masses respectives m4 et mg réparties sphériquement et de centres respectifs A et B,
S

exercent I'un sur I'autre des forces d'attraction universelle, de même ligne d'action (la droite passant par

-ï --; F= G . -l4:te
.{ et B), de sens opposés. et d'intensités égales
(AB)'
G est la constante de gravitation universelle.
G = 6167 10"'1N.m2.kg-2
En négligeant le mouvement de rotation de la terre autour de son axe pôlairer le poids d'un corps peut
être considéré comme étant Ia force d'attraction universelle qu'exerce la terre sur ce corps. Son intensit6
est : P = m.g ; m étant la masse du corps et g I'intensité de pesanteur.
g dépend de I'altitude, de la latitude, et des constituants de la croûte terrestre à I'endroit où elle est
mesurée.
L'attraction universelle est un phénomène général dépendant de la matière. Elle ne peut être ressentie
ou mesurée facilement que, si au moins, l'un des deux corps a une massc très grande (de l'ordre de celle
d'un astre).

"I*æ**ses"* :

[æs chiffres significatifs :

- Les chiffres significatifs d'un nombre sont les chiffres utilisés dans l'écriture de ce nombre à partir de la gauche,
et à partir du premier chiffre non nul.
Exemple: Soitune valeur0,05680;l'écriture de cette valcqrcomprend4chiffres significatifs :5:6;8 et0.
- Un nombre écrit sous forme (a.10') a les mêmes chiffres significatifs que le nombre a.
Exemple : les chiffres significatifs du nombre 3,8.10-1s sont 3 et 8 qui sont les mêmes que ceux du nombre 3,8.
- Si l'écriture d'un résultat de mesure quelconque comprend des chiffres significatifs, ceci signifie que la mesure
a abouti effectivement à de tels chiffres significatifs dont le nombre dépend de la précision de la mesure.
- Quand on calcule une grandeur partir des valeurs d'autres grandeurs données, le résultat obtenu n'est jamais
à
plus précis que les données : donc on doit écrirele résultat ayec un nombre de chiffres significatifs égal au plus petit
nombre de chiffres significatifs des données.
@xemple: On calcule la surface d'unrectangle de longuetr l=?,l2met de largeur l=3 film,on écritle résultat
coflrme suit : S = 6.103mm2, autrement dit on n'utilise qu'un seul chiffre significatif).

1?
tù/
fr§ée cnfque

#xsrc:e* rés*f*

Enoncé :

Triton est une lune qui toume autour de la planète Neptune.


à- Caiculer I'intensité de la force de gravitation universelle qu'exerce Neptune sur Triton.
3= Représenter cette force sur un schéma, en utilisant l'échelle : I cm représente 5.10r0N

Données :

Masse de Triton : M1 = 1,30.10']2kg

Masse de Neptune : M2 - l,02.l0r6kg


La distance entre les centres de Triton et Neptune : d = 3,55.105km
La constante de gravitation universelle : G = 6,67.10-" N.m'.kg-'.

Conseils ftéso{ryfræn

i.- Pour calculer i'intensité de la force de gravitation §&m* 3-Intensitédelaforcedegravitationuniverselleexercéepar


on ies deux astres ont une
suppose que :y::Y,
universelle, Neptune sur Triton F= G -
répartition sphérique de leurs masses et on applique la d2
lnA'ffiB
relation:F=G. Applicationnumérique:
(AB)' d= 3.55.t0'km= 3.55.10Em
= On utilise les unités du système rnternational (SI). 1,30.1022 .1,02.1026
rl
F = 6,67.10
- On écrit le résultat avec 3 chiffres significatifs.
(3,55.108)2

F = 7,02.1020 N

:" Représentation de la force : on détermine les @ *ï- Représentation de la force fr qu applique Neptune sur
caractéristiques de la force. On la représente par une f1èche Triton :

tout en considérant l'échelle proposée. Caractéristiques de É :

- Point d'action : centre de Triton.


- Ligne d'action: la droite qui passe par les centres des deux
astres.
- Sens : de Triton vers Neptune
- lntensité F = 7,02.10r0N ,n
7.02.1 0-"
- La longueur de la flèche est = 1,4 soit I ,4 cm.
-5.1 020

,*-.--; -Ei::
UE Méconique

I
I
Vérifier ses connoissonces
Calculer I'intensité de la force de gravitation
exercée par la terre sur la lune dans les deux cas :
universelle

I t- fcrire I'expression mathématique de la loi de Newton de la a- En considérant la plus petite distance entre la terre et la

I rrritutio, universelle en indiquant la nature des grandeurs lune.


üilisees ainsi que leurs unités dans le système intemational (SI). b- En considérant la plus grande distance entre la terre et 1a
[ lune.
[ 2- oennir le poids d'un corps.
I Données : voir la fin de la page.
I I Citrr les variables dont dépend I'intensité de pesanteur.
É{}- La masse d'un satellite artificiel est de 800 kg.
lV,r*, au faux ?
a- Calculer le poids du satellite à la surface de la terre.
I " Le diamètre d'un atome et celui de son noyau atomique b- Quelle sera la valeur du poids du satellite s'il se trouve
I ont le même ordre de grandeur. à une altitude de 300 km de la surface terrestre ?
I U- Le diamètre d'un atome et celui de son noyau diffèrent Données : voir la fin de la page.
I O" cinq ordres de grandeurs. Réponses :

I .- Pour comparer deux longueurs, il faut les exprimer avec u- Pl - 7848 N


I fu même unité (voir les données dans le cours). b-P2= 7161 N
J a- aoo,.o la réponse exacte parmi celles proposées :

I * ,o corps se trouvant au voisinage de la terre ne tombe pas. #xsr*;**s d* systÊfuàse


I " Parce que le corps n'est pas soumis à I'attraction
I gravitationnelle dûe à la terre.
I u Parce que le corps est soumis à une seconde force à â- Un enfant brosse ses dents en utilisant un dentifrice et de

I opposee à Ia force gravitationnelle. l'eau trois fois par jour. A chaque fois, il laisse couler l'eau
du robinet pendant deux minutes. Sachant que le robinet à un
I O ,"r-aer la phrase suivante par ce qui convient. débit de 2,5 L lmin. Déterminer l'ordre de grandeur du
I ' fa lune est soumise à I'attraction universelle :

volume d'eau consommée par l'enfant au cours d'une année.


J a- De la terre et non du soleil.
I U De la terre et planètes
du soleil seulement. 'É
â- Les centres de la terte, de la lune et d'une navette
I c- De toutes les et du soleil.
spaciale sont alignés. Soit d la distance entre le centre de 1a

t-ercices d'opplicofion
J Z- Si le soleil est représenté par une orange de 10 cm de
tere et la navette spaciale supposée ponctuelle, et dont 1a
masse est m = 1800 kg. Soit D la distance entre les centres
J de la terre et de la lune.
ur I aiamètre, quel est I'ordre de grandeur du diamètre d'un objet
a- Ecrire I'expression des forces de gravitation universelle
I -sphérique" représentant la terre ?
qu'exercent séparément la terre et la lune sur la navette.
,nnees : Diamètre du soleil : D5 - 1,4.10em
b- Déterminer la valeur de la distance minimale d6 de la
DiamèÎre de la terre : D1 = 1,3.107m
distance d pour que les deux forces gravitationnelles
r- Les ordres de grandeur des diamètres d'un virus et d'une appliquées sur la navette soient de même intensité.
- rule rouge sont respectivement : d1 = l0nm et d2=llt^.
.- De combien d'ordres de grandeur diffèrent ces deux Données :

::rilies ? Masse de la tene : MT - 6.102a kg


: - Ce r.irus peuril pénétrer dans la globule rouge ? Justifier Rayon de 1a terre : R1 = §{QQ P*

La distance entre les centres de la terre et la lune


' réponse. :

:::"rnses : a- Les deux tailles diffèrent d'un seul ordre D = 3.8.108m


de grandeur. Constante de gravitation universelle :

d2=70.dt. G = 6,67.10 1t N.m2.kg


2
b- Oui,
-- : n:rsse de la lune (Mf représente (1/83) de la masse de Intensité de pesanteur :

g = 9,81 N.kg1
:.::: \11). 1a distance entre elles varie de 356375 km et
\lll_
Mécanigtre

J.}-2 "Exemp§es d'szcûüo n§ mec&rl


\*

,ti 1 'S'-

Cette photo met en évidence des actions mécaniques diverses ; le vent exerce des forces de contact sur la voile,
tout comme l'athlète qui applique des forces de contact sur la planche et sur la barre de la voile... Ces forces sont-
elles localisées ou réparties? Dans quel cas ces forces sont dites extérieures ou intérieures ?

- Savoir classer les forces de contact en forces localisées et forces réparties.


- Savoir classer 1es forces en forces extérieures et forces intérieures.
- Connaitre la force pressante et ses caractéristiques.
- Utiliser la relation p = I pour calculer la pression d'un cotps fluide.
S

1{.
a *ts
Ât,
_-"+-.,.
ue Actiuités &4ée onique

.6

Dîuerses rrctîons méconiques A. ,i 1,'",: ()":',t.r"!':lü:i{.


*,
"_ 'd:r "-":;"';ê'_Ë:9!rffi:

Classer des forces en :

- forces de contact et forces à distance.


- forces cle contact localisées et forces de contact répar1ies.

- forces extérieures et forces intérieures.

Les documents ci-contre mettent en évidence des corps soumis à des


.rctions mécaniques différentes. Pour connaître les forces appliquées, il
iaut définir les corps (ou 1'ensemble des corps) qu'exercent ces actions,
:insi que les corps (ou 1'ensemble des corps) qui les subissent, autrement
Jit. il faut définir "le système" à étudier. De même, la classification de ces
.,-irces nécessite de connaître I'existence ou non du contact entre le corps
.lu'exerce 1'action et le systèrne,les dimensions de la surface de contact, et ê - Déformation de la canne à pêche
:1 ce colps fait partie du système ou non.

Exp{oifcfion :

'l Citer les forces mécaniques appliquées sur la canne à pèche et celles
exercées sur le skieur

Classer ces forces en forces de contact et en forces à distance, puis classer


les forces de contact en forces localtsées et en forces réparties.

3 Quelle est 1a nature des forces exercées par le vent sur les ailes du moulin?

4 Comparer les surf'aces de contact, d'une paft entre la main du skieur et la


canne, d'autre paft entre le fil et la canne.

Une force est dite intérieure si le corps qui exerce l'action mécanique et le
J" Rotation des ailes du moulin à vent
corps qui la subit appartiennent au même système.
5-1- Classer les forces appliquées sur la canne à pèche dans les deux cas
suivants :

a- Le système étudié est : {canne à pèche}.

b- Le système étudié est : {canne à pèche. fil}.


5-2- Classer les forces appliquées sur le skieur, dans les
deux cas suivants :

a- Système étudié : {skieur}.


b- Système étudié : {skieur, planche}.
'\1 -.6t

3^ Ski nautique.

lFr
*
Ac,tiaîtés Â4éconique

2 - §arce pressante
:
': L 't tl L:
;ffi
Mettre en évidence l'existence de la force pressante.
- Pompe à air - récipient avec orifice scellé par une
membrane élastique - liquide - ballon.

a- il*s râ'ulr liqm§$* :

Une fois le récipient rempli d'eau, on observe la déformation de la membrane


qui devient bombée (figure 4).
L
ê:- {;*ls r§'un g;*a : 4- Déformation de la membrane
On ferme avec le doigt I'ouverture de la pompe à air d'un vélo, puis on presse élastique.

sur le piston. On ressent I'existence d'une force pressante agissant sur le doigt.
(figure 5)
----
Jrqmrnt{; !llræ
1{+à
§xploifofion:
I Comment expliquer la déformation de la membrane élastique quand le
récipient est rempli d'eau ?

2 Préciser le corps agissant sur le doigt lorsqu'on pousse le piston. 5* Existence d'une force pressante
exercée sur le doigt
3 Une fois libéré,le piston recule en arrière. Interpréter ce phénomène.

3 - Lîgne d'o;etâon de la§aree presso:rzte expérimentole

Mettre en évidence la ligne d'action et le sens d'une force pressante.


- de Pascal - bouteille prcee, de trous - seringue - de l'eau.
Ballon

+ir- {.1*s ei'*nxr liqriid* :

On rempli d'eau une bouteille en plastique percée de petits trous, on constate


que 1'eau gicle des trous. (figure 6).

à:- Ll;rs +§'t:æ gi"u : {l- L'eau giclant des trous de la


On introduit de la fumée à f intérieur du ballon de Pascal (ballon à membrane bouteille.

fine possédant des orifices étroits). On presse sur le piston de 1a seringue, et on


observe le dégagement de la fumée à partir des trous de la membrane.

§xploffofion:
I Déterminer la direction des jets d'eau par rapport aux parois de la bouteille.

2 Quelle est la ligne d'action de la force pressante exercée par la lïmée sur les
parois internes du ballon de Pascal ?

ii- Emission de la fumée du


ballon de Pascal.

1&
Cours Nlécanique

1 Cfsssifiesfion des forces :


I

e
I

l.l- Fj*rr^es ei* qia+§1*câ.* F*r*:es à clisea*ce :


Le programme de physique de la troisième année du collège traite la
-lassification des forces en forces de contact et en forces à distance selon
.'existence ou non du contact entre le corps qui exerce l'action et celui
qui la subit.
']-.
- La force qu'exerce le pêcheur sur la canne est une force de contact
activité 1 page 17).
(voir
p t
- La force qu'applique la terre sur le skieur est une force à distance. (voir
activité I page 17). \-*
- La force qu'exerce le bâton d'ébonite sur la petite sphère et celle 8- Attraction de la petite boule chargée par
exercée par I'aimant sur I'aiguille aimantée sont des forces à distance. l'ébonite électrisé.
(figures 8 et 9).
- La force appliquée par le fil sur la sphère est une force de contact (figure 8).

i"?- F"*e"ccs d* c#Êëg:]{rÈ Ë*caTÉsdea-Frlr**s c{+: cr:câ{*àcÉ rég.:aa"ââ*s : (""


I
I

Nous avons vu aussi en troisième année du collège la possibilité de


"lasser les forces de contact en forces localisées et réparties : si le contact
:ntre les deux corps a lieu sur une surface ne pouvant pas être considérée
I
.'omme ponctuelle, la force de contact est dite répartie. Par contre, si la
3
.urface de contact entre les deux corps s'avère très restreinte à tel point
r
qu'elle peut être considérée comme ponctuelle, la force de contact est æ
iite localisée.
1ir;;rijià.
- La force qu'exerce le vent sur I'aile du moulin à vent est une force
répaftie, celle appliquée par le fil sur la canne est une force localisée 9- L'aimant agit sur l'aiguille aimantée.
(voir activité 1 page 17).
- La force qu'exerce le plan sur le ballon est une force de contact
localisée. (figure 10).

.-.3- Fr:r**s *xférË*ilrffs * *'r:c'{:es inÈ*it"à*:eeres :


Pour classer les forces agissant sur un corps ou sur un ensemble de
--orps, en forces intérieures et extérieures, il faut définir le système à
itudier.
Une force est dite extérieure si le corps qui exerce cette force est
,'eiui qui la subit n'appartiennent pas au même système.
Une force est dite intérieure si le corps qui exerce cette force et celui
qui la subit font parties du même système.

)ans (l'activité 1 page 17) pour le système étudié {canne} la tbrce 1ü- P est une force à distance répartie.
-'rercée par le fil sur la canne est dite extérieure. Lorsque le système R est une force de contact localisée.
:tudié est {canne, fil}, cette force est dite intérieure.

L9
Cours Méconique

2 §çrcæ prêssünfe:

2-1- {"lai*':*g:€ d* §;* â*rc* 6:1.*ssa:t:i:* ;

Une fois libérées, les eaux du barrage s'expulsent avec une énorme
vitesse, ceci montre que ces eaux appliquent sur les bords du barrage des
forces pressantes considérables. ë Ë' Expulsion des eaux du barrage

Dans (l'activité 2 page 18) on met en évidence l'existence d'une force


pressante agissant sur la membrane élastique quand le récipient contient
suffisament d'eau.

Lorsqu'on gonfle la chambre à air d'une roue à l'aide d'une pompe à


air, celle-ci se déforme et devient de plus en plus dure, d'où l'existence de
forces pressantes qu'exerce l'air comprimé sur les parois internes de la
É 2- Gonf'lement d'un pneu.

chambre à air.

On déduit de ce qui précède que chaque fluide (liquide ou gaz) en


contact avec un autre corps applique sur- ce dernier une action de contact
répar-tie sur toute la surface de contact. La force associée à cette action est
dite force pressante, sa ligne d'action est normale à la surface de contact
entre le colps et le fluide.

§"ï- Matérialisarion du trajet d'une


3- Ï - ë ;:t* 3":r*c*,ti
a" qir : {nË a:;'t+g*tlpËrg e-r* : particule d'un gaz.

Un fluide donné est constitué de particules infiniment petites (atomes, " * *).: -_,'--
IIlÿ ta|;
molécules, ions) en mouvement permanant et aléatoire (figure 13), cela
conduit à des chocs continus de ces parlicules avec les paroies du récipient
,t
r l!

i':
l

ii
contenant ce fluide. Ces collisions successives entrainent 1'apparition de {i

ii
11
forces pressantes agissant sur la surface de contact avec le fluide. t..
L'expérience représentée sur la figure 14 illustre une approche du
-'--*rt* :

Ij
concept de force pressante à l'échelle microscopique.
iiti
r*'
i:
..* --:g
,I
qf
É4- Les collisions successives des billes
sur le tissu pro\roque sa déformation

Ii
1{t
*1'
!l
JUE Cours Mécanique

l-3- lüq:Ëiclr* de pressicn :

(N)
La pression d'un fluide immobile est le
quotient de f intensité de la force pressante
F
sur la surface S de contact du corps /,'P = S

subissant l'action du fluide. ,y^f (m2)

L'unité de pression dans le système international des unités (SI)


:st le Pascal (Pa). â5- Représentation des chocs des molécules du
D'autres unités de pression : gaz avec les parois du ballon.

-Lebar, son symbole est (bar) : 1 bar = 105 Pa

Le centimètre de mercure, de symbole (cm Hg) :

i76cm Hg = 101325 Pa
l_-
Æ
L'atmosphère (atm) : latm = 101325 Pa

b- Pression atmosphérique :

L'air qui nous entoure exerce sur les corps qui lui sont en contact
me pression appelée pression atmosphérique, sa valeur à la surface
L6- I-a différence de hauteur du liquide dans 1e
-e la terre est : Patm = 101325 Pa tube en U met en évidence la différence entre
la pression à f intérieur du ballon et celle
atmosphérique.
c- Mesure de pression :
Pour mesurer la pression dans un fluide, on utilise un
-rranomètre. I1 existe deux types de manomètres :

- Manomètres absolus : ils mesurent la pression par rappoft au


vide.
- Manomètres différentiels : ils mesurent la pression par
rappofr à l'air atmosphérique.
La pression atmosphérique est mesurée par un baromètre'
Le principe du manomètre différentiel repose sur la déformation
, une membrane du fait de la différence de pression : celle exercée
..rr gaz sur une face de la membrane et celle appliquée par l'air
1e
...nrosphérique sur I'autre face. Cette déformation de la membrane
.rtraine la rotation d'une aiguille qui se stabilise sur une graduation
- ,nnée. Lorsque 1'aiguille indique la graduation O, cela signifie que
r pression du gaz est égale à la pression atmosphérique environ
r'Pa. Si la graduation signalée est 4 bar, cela veut dire que la
illes 17- Manomètre différentiel.
tion ::ession du gaz est égale à 5.10'Pa.

2L
u-
I L æsantiel :

* La classifïcation des forces exige Ia défïnition du système à étudier.

"i. Il existe deux types de forces de contact selon la nature du contact :

- Forces de contact réparties : l'action est répartie sur une surface non ponctuelle.

- Forces de contact localisées : l'action est centrée sur une surface aussi petite qu'elle peut être

considérée comme ponctuelle.


,l- Force intérieure : Force exercée par un corps appartenant au système sur un autre corps du même

système.

,i' Force extérieure : Force exercée sur un corps appartenant au système par un autre corps ne faisant

pas partie du système.

"3" Tout fluide en contact avec un corps exerce sur ce dernier une force pressante.

4" La pression d'un fluide est une grandeur macroscopique définie par la relation : n =
§
.

F étant l'intensité de la force pressante qu'exerce le fluide sur le corps, et S étant la surface de contact

entre le fluide et le corps. La pression s'exprime dans le système international des unités (SI) en Pascal

noté (Pa).

La pression d'un fluide est mesurée par un manomètre.


- La pression atmosphérique est mesurée par un baromètre.

Il y a deux types de manomètres : absolus et différentiels.

d
IU* Exærc§.ææs Méconique

'ut6r§yi*r s#s # *r?* *Ëss*=t=+*s b- Quelle valeur aura cette pression si I'aiguille indique 1a

graduation 12 ?
- Donner trois exemples de forces de contact répar-ties.
Réponses: a- P=Patm
: ' Définir Ia force de contrat localisée. b- P = 7.105.Pa
; ' Donner la délinition d'une force intérieure et celle d'une
tbrce extérieure. 1* - La pression d'un gaz contenu dans une bouteille en acier

tr A quoi est dûe la force pressante d'un gaz ? est P = 5 bar. Le fond de la bouteille est circulaire de rayon
:- Ecrire la relation entre la pression P d'un gaz, et f intensité F R=20cm.
de la force pressante qu'exerce le gaz sur la surface S de a- Déterminer 1a ligne d'action de la force pressante

aontact. exercée par).e gaz sur le fond de 1a bouteille.


b- Quelle est f intensité de cette force ?

#x*r*f**s #'*ppÉr#{sfs*rr c- On utilise un manomètre pour mesurer la pression du


. On approche une tige électrisée d'une bille d'acier chargée f intérieur de la bouteille.
gaz à

i:.triquement et suspendue par un fil isolant dont l'autre Déteminer la valeur de cette pression dans les deux cas
ne
:,:r'émité est fixée à un support. suivants : - Le manomètre utilisé est absolu.
- Le manomètre utilisé est différentiel.

nt 11,- Le schéma ci-dessous représente deux seringues


contenant chacune un gaz différent et liée à I'extrémité d'un
tube en U contenant un liquide.
L'autre bout du tube est en contact avec l'air atmosphérique.
Les pistons des deux seringues sont stabilisés.

ICt .,- Faire f inventaire des fbrces appliquées sur la bille. i (a)

'- Classer ces forces en :

:al
- Forces de contact et lbrces à distance.
- Forces de contact localisées et forces de contact réparties.
.:- Ces fbrces sont-elles intérieures ou extérieures ?

.r- Si on choisit comme système étudié {bille + fil}, la tbrce


- u exerce le fll sur la bi1le sera-t-elle intérieure ou extérieure , ?

- . Lorsqu'on ouvre une bouteille d'un parfum, l'odeur du


a- A quelle pression est sournise 1a surface libre du liquide
en contact avec l'air atmosphérique ?
-um s'étale dans toute la salle où on se trouve. Comment
. rquer cela ? b- Comparer les pressions des deux gaz contenus dans les
deux seringues.
' ,ln appuie par le doigt sur l'orifice d'une seringue et on
.,-)e sur le piston. On sent qu'une tbrce s'applique sur le Ëi - On considère que la pression atmosphérique varie avec
1'altitude h par rapporl à la surface de la ten'e suivant la
-' Que11e est la nature d'une telle force ? Quel est son
.Sine 7
relation : Patm = - 9.h + 105 ou Pu,- est exprimée en (Pa),
et h en (m).

ffx*rri**s ## ryilifl#sr a- Comment varie Pu1n-, si h augmente ?

b- Quelle est la valeur de Purn à la surfàce de la terre


': - A l'aide d'un
?
manomètre différentiei, dont le cadran
c- Calculer la valeur de Pur- à I'altitude h = 800 m.
;ontient 20 graduations de 0 bar à 10 bar, on mesure 1a

pression d'un gaz contenu dans une capsule. Réponses : a- Patm diminue si h augmente

a- Quelle est la valeur de la pression du gaz lorsque b- Patm = 105 Pa

l'aiguille se stabilise sur 1a graduation 0 ? c-P=9.28.104Pa

&^t
KJ
Méconique

\3 NrauuerneruÉ

h
w
't .:
.:.

..,,.:

.t -' J.
;\ ::-

.'-l I1,'! \"-:tr

Le mouvement d'un corps est relatif : il diffère d'un observateur à un autre. Pour le décrire, connaître sa trajectoire

et sa vitesse. il est nécessaire de définir le reférentiel choisi.

Qu'est ce qu'un référentiel ? Comment calculer une vitesse et reconnaître une trajectoire
?

#*:Y:;
- Connaître la relativité du mouvement
- Appliquer la relation v = + pour calculer la valeur de la vitesse moyenne.
- Déterminer la valeur de la vitesse
^r instantanée en utilisant la relation approchée : v, * M, ,Mi*,
2r,
- Déterminer les caractéristiques du vecteur vitesse instantanée.
- Connaître un mouvement rectiligne uniforme et utiliser son équation horaire.
- Connaître un mouvement circulaire uniforme et déterminer ses caractéristiques.

2&
,e -le§iv§tt§s Àdéconique

I- ÿitesse instantsnée d'un point d'un cor?s efi mourlernellrt, Activité expérimen lole
réctîligne utüf,arme
Déterminer la valeur de la vitesse instantanée en appliquant
.a relation approchée (relation d'encadrement).

Table à coussin d'air et ses accessoires -


générateur d'impulsions - règle.

Prendre les dispositions nécessaires lors de l'utilisation


-
du générateur d'impulsions (Haute tension HT).

On libère un autoporteur du haut de la table à coussin d'air inclinée


par rappofi au plan horizontal, et on enregistre le mouvement d'un
point M de l'axe de symétrie du mobile à des intervalles de temps ë - Table à coussin d'air et deux autoporteurs
successifs et égaux à T = 60 ms (voir lecture page 31).
La figure 2 représente à l'échelle réelle I'enregistrement obtenu.
i.

Exptroifafion :
'l Préciser un référentiel pour étudier le mouvement du point M. *- Enregistrement d'un point M de l'autoporteur
é
É 2 Quelle est la nature de 1a trajectoire du point M ?

à
3 Calculer la valeur de la vitesse moyenne du point M entre les instants suivants :

a- entre \ et t7 ; b- entre t2 et t6 ; c- entre t3 et t5


É 4 Les deux instants tj et t5 sont rapprochés et encadrent I'instant t4 ; la vitesse moyenne entre t3 et t5 peut être assimilée
I
à la vitesse instantanée à la date ta. Quelle est la valeur de la vitesse instantanée du point M à la date ta ?

a
2- Yeetear utûesse înstg;nto";née Activité expérime ntale
ÿ

Représenter le vecteur vitesse instantanée d'un point d'un corps


./\
',
':imé d'un mouvement curviligne. - ( awo- \
rotation \ port.ur '/

::nérateur d'impulsions - règle.


Table à coussin d'air et ses accessoires -
I "\--l
On lance, circulairement, un autoporteur sur la table à coussin d'air
en position horizontale, et on enregistre le mouvement d'un point A
Ju mobile à des intervalles de temps réguliers égaux à T = 40 ms
On obtient l'enregistrement de la figure 3. .1. r,
,ll
1r
Expfof*cfion ; 'l' .r -. 'r
. l.
Quelle est la nature de la trajectoire du point A
,1

/, Calculer la valeur de la vitesse instantanée du point A aux positions A2


,271!j4
et Al4 en utilisant la relarion u,= : ou A;-, A;*1
représente la longueur du segment limité par A1-1 et At*t
Déterminer les caractéristiques des deux vecteurs vitesses i, et i,o 3- Enregistrement d'un mouvement
en utilisant la figure 3. curviligne d'un point de l'autoporteur

Reproduire l'enregistrement de la figure 3 sur une feuille de papier et y représenter les vecteurs l, et ],0 en
utilisant une échelle convenable.
Ar'ti:wit,és Mécanique

8- Le înau§€rnerzt. rectiligne unifoffne


Objectif .' Mettre en évidence les caractéristiques d'un
mouvement rectiligne uniforme. :"- - -i
Eprouvette
Matériel expérimcntal :
Eprouvette graduée de 250 mt- !!.. + graduée
'1 ..
.
bécher - pipette - huile alimentaire - eau colorée - chronomètre. i"

On verse de I'huile dans l'éprouvette de telle sorte que la


surface libre du liquide dépasse la graduation 250 d'environZcm.
On libère par la pipette une goutte d'eau colorée, une fois la
goutte d'eau i,i .

i.I, {- huile
goutte arrive à la graduation 250, on déclenche le chronomètre, I
et on enregistre les instants de passage de la goutte par les
positions corespondantes aux graduations successivement 230,
210, 190.... La distance séparant les deux graduations 250 ml et chronomètre
240 ml d'une éprouvette graduée 250 ml est de 1 cm.
=- Le tableau suivant présente les durées Ât de parcours des .4= Chute de la goutte d'eau colorée dans t'huile.
distances d correspondantes.
Chaque distance d est repérée à parlir de la graduation 250. ,,,,,, 20 60 80 10 12 14 16 18 æ D
rT
-.

Exploitotion: ii\l

I Choisir un référentiel pour étudier le mouvement de la goutte d'eau. Tableau de mesures

Quelle est la forme de la trajectoire de ce mouvement ?

2 Représenter la courbe de variations de la distance d en fonction de At .

3 Quelle est la signification physique du cæfficient directeur de la courbe obtenue ? déterminer graphiquement sa valeur.
4 En déduire la nature du mouvement de la goutte d'eau.

4- Le mouûement circulaire unif,orme -T* a'cfiv it é d o c u m e n f oir e

Mettre en évidence les caractéristiques d'un mouvement circulaire uniforme.


La figure 5 présente les positions occupées par un point A d'un corps en mouvement à des intervalles de temps
successifs et égaux à T = 60 ms .

L'échelle de I'enregistrement est de 1/3.


sens du
mouvement*
§xpfeifcfion:
1 Reproduire l'enregistrement obtenu sur une feuille de papier, et y
représenter la trajectoire du mouvement du point A. Quelle est la forme
de cette trajectoire ?

2 Calculer la valeur de la vitesse du point A aux positions :

43,47, Att, AtS .

3 Quelle est la nature du mouvement du point A ?


4 En choisissant une échelle convenable, représenter le vecteur vitesse 5- Enregistrement du mouvement du
instantanée du point A en trois positions différentes. E,st-il constant ? point A.
Justifier 1a réponse.

!,
§

fi
E:
U* Csc.ars ffée exnique

1 trei«frvrfeâ d* rïeuy*r?t*r?f :

B
se trouve avec sa valise dans un ascenseur en
Une personne
':.rouvement, l'autre personne
A est en attente (figure 6). La valise est-eile
:n rlouvement ou immobile ?
Si on considère la cabine de I'ascenseur comme corps de référence, la
,ilise est au repos.
Si la personne A est considérée comme corps de référence, la valise est
:'il ITIOUVeITleflt.
Donc, pour décrire le mouvement d'un corps, il faut choisir un corps de
::iérence (référentiel), (voir exercice résolu page32).

Le référentiel (ou corps de référence) est un corps solide indéformable


:.ar rapport auquel on étudie le mouvement d'un corys.
{i- L'état de Ia valise (mouvement ou
repos) dépend du corps de référence.

1-2- R*père d'esp*r:e:


L'étude du mouvement d'un corps nécessite le choix d'un repère associé au corps de référence (terre - arbre-
2
--rbine d'un ascenseur- laboratoire...).
,15 Pour déterminer la position d'un point M quelconque, on choisit un repère lié au corps de référence, on repère les
- ,sitions du point mobile M par le vecteur OM appelé vecteur position.
Si le mouvement est rectiligne. on choisit un repère(o.i) constitué d un
'-\ l
. :- ul axe, d'origine O et orienté par le vecteur unitaire i . Le vecteur position
,

. .jcrit alors : OT = ,]
Si le mouvement est plan, on choisit un repère
-\ / -
:

lO.,.i,) formé de deux


,.,'. orthonormés. Le vecteur position est écrit sous la forme :ôM=*i +t
i
E
.\
Si le mouvement se fait clans l'espace. on choisit un repère {o.i.j.l)
ne
rmé de trois axes ofthonormés et orientés par les vecteurs unitaires i ,j ?- Les coordonnées du vecteur position
- ., L On écrit le vecteur position sous la forme , ôM = ,i * yj * rî permettent de repérer les positions
d'un point M du ballon.
IPS
r et z sont les coordonnées du point M à la date t.

1-3- l,epère de tumps :


La description précise du mouvement d'un point d'un corps nécessite l'indication des dates de passage de ce point
par des positions données, à chaque position M est associée une date t.

Un événement donné a lieu dans un endroit clonné à un instant déterminé. Cet instant est repéré par une date.
Pour fixer la date, il faut choisir l'unité de temps, un sens positif (du passé vers I'avenir)" et une origine arbitraire.
Lunité du temps dans Ie système international (SI) est la seconde notée (s).

Exemple .' (Activité I page 25)


Si on choisit la date du passage du point M par la position M6 cofirme origine des dates (t = 0),le passage du point M
u par la position M2 se fait à la date : t2= 2 x = 0,12 s .
Cours Mécanique

Un point mobile occupe la position M1, à I'instant de date t1, et la


position M2 à l'instant de date t2. L'interualle de temps séparant les
deux passages est : Ât = t2 -t1

L'intervalle de temps ou la durée est l'espace horaire qui sépare


deux dates.

ê--ê- l-** Éra.ic*§.*êr* :

La trajectoire d'un point d'un corps mobile par rapport à un


référentiel donné est constituée par toutes les positions successives
qu'occupe ce point au cours du temps.
8- La fumée issue de chaque avion
matérial ise sa trajecloire.
I1 ya différents moyens qui permettent de connaître la trajectoire
d'un point d'un corps mobile, on en cite :
- I'enregistrement des positions prises par le point mobile au cours
des intervalles de temps successifs et égaux (table à coussin d'air),
- la technique de la chronophotographie.
La trajectoire d'un point est soit rectiligne, soit curviligne.

La figure 9 montre que la trajectoire d'un point mobile dépend du


colps de référence : par rapport à un référentiel lié à l'axe de rotation de
la roue, la trajectoire du valve de la roue est un cercle, alors que par
rapport à un arbre immobile, la trajectoire de ce point est une courbe t_
9- La trajectoire du valve de la roue en
cycloïdale. mouvement dépend du référentiel.

2 Vrfesse d'un poinl d'un corps en ,flouver?Tenf de franslaftorl :

Un corps est en mouvement de translation si la direction d'un segment limité par deux points de ce corps
change pas au cours du mouvement.

Une translation est soit rectiligne, soit curviligne.

:
2-1.- Yitesse moyenne | (o)
Lavitessemoyenned'unpointd'uncorpsmobi1eest1erapportdeifr,
,* ce
la distance d parcourue par na point
nninf sur
'.
.',. I'intervalle
l'inranrolla rlo temps
de tomnc Ât
Ât | '4)trlr h§21
----l i

^
--1
correspondant : ly =:
i atl l

V est exprimée dans le système international des unités (SI) en


r+, P)
:

(m/s)ou(m.s-t; lffi Ya

- Dans le cas où la trajectoire est une courbe v=@ T§]- D";;;ar-.tor..À ain"..n* a'r,
' tz-t, point mobile.
(ligure t0 courbe al.

- Dans te cas où la trajectoire est une droite : , = llY4ll = Y'Y' (figure 10 courbe b).
tz-tt tz -tt

28
æ{ ---d

t
lue Cours Mécanique

2-2- Yitesse instantanée :


La valeur de la vitesse instantanée y d'un point mobile est la valeur
de la vitesse à la date t. sens du
mouvement
En se rapportant à l'activité 1 (page 25),on peut considérer que la
M2 M3
t*1 qui sont très proches et qui
vitesse moyenne, entre les dates t_1 et
encadrent la date ti est pratiquement égale à la valeur de la vitesse {12}
{ 13)

instantanée vi de ce point à la date ti. En se référant à la figure 11, on


peut considérer que la vitesse du point à la date t3 est telle que :

,, = YP ; Mrrrlr.- étant la longueur de I'arc limité par M2 et M4 § 1- Umérentes positions d'un point mobile..
t, t"-
et qui est environ égale à 1a longueur du segment I MzM+ ] .

,tn
2-3- Yecteur yitesse instantanée :
a- Caractéristiques du vecteur vitesse instantanée :
- Origine : position du point à la date t.
- Direction : droite tangente à la courbe à la position de date t.
- Sens : sens du mouvement
:
- Module : valeur de la vitesse à la date r , =
ll*ôll
L'unité de v dans (SI) est le : (m.s'). I crn *- ?(! rn.s-I
b- Représentation du vecteur vitesse instantanée : §â- Représentation du vecteur vitesse
Le vecteur vitesse instantanée est représenté par une flèche instantanée
d'origine la position du point mobile à la date t, de direction la droite
.engente à la trajectoire en cette position, de sens celui du mouvement, sens du
et de longueur proportionnelle à la mesure de la vitesse du point à la
iate t, en adoptant une échelle convenable.

c- Conséquences :
- Si la direction de i est constante au cours du mouvement, celui-ci
ne
:st dit rectiligne.
- Si la direction de i varie pendant le mouvement, il est dit
;urviligne. (ftg.12 et 13).
- Si la direction de i, son sens et son module s'avèrent invariables
tr 3- f-a direction de Çest celle du segment A2A4
iü cours du mouvement, ce dernier est dit rectiligne uniforme.

w
:
- La vitesse instantanée d'un point mobile dépend de la trajectoire
r-oir exercice résolu page 32).
:

3 du /
:

sens
Mouyeme nt reeflîligne uniforme : morement./

tu
A4
:-1-L]éli*iÉi*x; A3

un : mouvement d'un point mobile est rectiligne uniforme si sa


' :..ctoire est droite et si sa vitesse est constante. ,/a,
-- \ ecteur vitesse instantanée est alors constant en direction, en sens, "âo
: :n Inodule. 3 4- Mouvement rectiligne uniforme.

#
Coars Mécenfque

3-?- §quati*m h*raire :


Dans I'activité 3 (page 26),le mouvement de la goutte d'eau est
rectiligne uniforme. de vitesse moyenne constante :V = Ë
(graphiquement V est le cæfficient directeur de la droite ci-contre,
sa valeur est V = 6,2.103 m.s'1 et elle est égale aussi à la vitesse
instantanée v).
,\l vertical |ro.l) fie au laboratoire, orienté
On considère un repère
vers le bas, d'origine correspondant à la graduation 250'
On choisit la date de passage du centre de la goutte devant la
graduation 250 comme origine des dates (t:!). _
Onaboutitàlarelationlv={ ;d'où lx(t) = v.t]
C'est l'équation horaire du mouvement du centre de la goutte
selon les conditions initiales prises.
15- Courbe de variation de d en fonction de Ât
r(t) est I'abscisse du centre de la goutte à la date t dans le repère

|/o.i) , et v sa vitesse.

L'équation horaire du mouvement d'un point mobile de trajectoire rectiligne et de vitesse constante dans un repère
lié à la te11e est la fonction qui représente les variations de l'abscisse x(t) du point mobile au cours du temps. Elle
est exprimée par la relation : x(t) = v.t *rb I xo étant l,abscisse du point à la date t = 0.
v : désigne la valeur algébrique de la vitesse.
N/
4 $*{cr"rvemenf circujsire uniform:* ;
Lorsque la trajectoire du point mobile est circulaire, et sa vitesse est
constante,le mouvement du point est dit circulaire uniforme.

Lors de ce mouvement, la direction du vecteur vitesse instantanée


change. (Activité a p.26).

4-1- Vit*sse axag*Ëa:ia"* :


\*-/ -*
t--------
é {:- Pendant Àt le vecteur position
Pendant I'intervalle de temps At , le point mobile M parcourt un arc toume d'un angle u .

de cercle de longueur /, le vecteur position ôM balaye un angle cr tel


que :fln.crr (R étant le rayon de la trajectoire circulaire, et cx, en rad).

La vitesse angulaire 0) d'un point animé d'un mouvement circulaire


uniforme est 1e quotient de l'angle de rotation cr du vecteur position sur
f intervalle de temps At correspondant : ir:
*,
I

Elle s'exprime dans tSIlen (rad.sr).


Lavitesse instantanée s'écrit alors,, =1 = U, 6'o;
--
Dans ce cas v est appelée vitesse linéaire du point M.
4-3- Isriq"i**e *Ë flrri*in*atce I
! ?- Dans un mouvement ]

La période est f intervalle de temps que met un point mobile M pour accomplir un tour complet , t =T
L'unité de 1a periode dans (SI) est la seconde notée (s).
La fréquence est le nombre de tours accomplis par un point mobile au cours d'une seconde ; c'est f inverse de la

+ = h,; f s'exprime
période t = dans (S.I) en Hertz (Hz).
'

3S

Cours r?léconigue

L'ess*câââeË :

Le mouvement est relatif, il dépend du référentiel. Un corps est dit en mouvement par rapport à un
autre corps (corps de référence) si les positions prises par le corps mobile changent par rapport au corps
de référence.

Le repère d'espace et le repère de temps permettent de déterminer les positions occupées par un point
mobile dans I'espace et les dates correspondantes.
La trajectoire d'un point mobile dans un repère est I'enscmble des positions successives qu'occupe ce

point au cours de son mouvement.


La vitesse moyenne d'un point mobile dans un repère est le quotient de la distance d parcourue par ce
Ât correspondant
3 (d en (m) ; Àt en (s), V en (rn*'')).
point sur I'intervalle de temps :Y =
La vitesse instantanée d'un point mobile est sa vitesse à la date t.
La relation approchée permet de calculer la vitesse instantanée à la date ti : ,, =
y+.,{ ,
1).
2r
vi s'exprime en (ms
Le vecteur vitesse instantanée i est représenté par une flèche, sa direction est tangente à la trajectoire
à ta position de date t, son sens est celui du mouvement, son module *, égal à la mesure de la vitesse
l1e
ll*dll
à la date t.

Si un point mobile a une trajectoire rectiligne et si sa vitesse est constante, alors son mouvement est dit
rectiligne uniforme.
L'équation horaire d'un mouyement rectiligne uniforme est de la forme : r(t) = v.t + 16 I
r(t) est I'abscisse du point mobile à la date t, xg est son abscisse à I'origine des temps (t = 0) et v est la
valeur algébrique de la vitesse.
Si la trajectoire d'un point mobile est un cercle ou un arc de cercle et si sa vitesse est constante, on dit
que le point mobile est animé d'un mouvement circulaire uniforme.

Lec*wre ""

L autoporteur:
Le mouvement d'un corps solide sur un plan horizontal est accompagné
-: fiottements. Pour diminuer les effets de ces frottements sur le al.,

rvement, on utilise un autoporteur pouvant effectuer son mouvement


-: une table à coussin d'air.

Le principe de fonctionnement du mobile autoporteur est basé sur


: ,.pulsion d'air d'une soufflerie située à son intérieur, l'air étant dégagé de Table à coussin d'air et ses accessoires.
_ -irrporteur.
Tout se passe comme si I'autoporteur se déplace sur une plate forme
-::.enne qui l'empêche d'être en contact avec la surface de la table à
,.sin d'air, à tel point que les frottements entre le mobile et la table
-' ent être considérés négligeables.
iia (ln peut, par conséquent, enregistrer le mouvement d'un mobile \_1-..\*!::L C ::r r.*iJ
-, ,porteur sur une table à coussin d'air, grâce à un éclateur relié à un
Dégagement d'air de la soufflerie
-: Jrateur d'impulsions et par suite étudier ce mouvement.
du mobile autoporteur
/§{

d
Mécanique

ffx*r*s** y-*s*§c-,

Un sportif se déplace sur sa planche suivant une trajectoire rectiligne et


à vitesse constante. L'entraîneur et son assistant tenus debouts sur le bord
cle la rivière sont distants de l20 m. Dès que le front de la planche est
aligné avec la position de l'entraîneur.ce dernier lève la main et en même
temps 1'assistant déclenche le chronomètre.
!- Décrire l'état de 1a planche par rapport à lathlète, et par rapport à
I'entraîneur. Est-ce-que la vitesse de la pianche est la même pour les deux?

*- Quelle est la nature du mouvement de l'entraîneur par rapport à I'athlète ?


3- Une fois le front de la planche est aligné avec l'assistant celui-ci arrête le chronomètre qui marque la durée de 150 s.
Calculer la vitesse de la planche par rapport à l'entraîneur en (m.s-r) puis en (Km.hr).
ê- Ecrire l'équation horaire du mouvement du front de la planche dans un..pa.. (O,i) en prenant l'origine des espaces et I'
du temps le passage du fiont de la planche <ievant l'entraîneur. \ /

f- u*. (O,i).rt confondu avec la trajectoire du front et orienté dans 1e sens du mouvemenr.
\i

Consefls Résotrufion

1- Tenir compte du corps de référence choisi. 1- L'athlète est assis sur la planche, pour lui, elle est
@ immoUile, donc sa vitesse est nulle.

l" Préciser le référentiel, remarquer que la distance i- Si on prend la planche comme cotps de référence, la
entraîneur-front change, déduire la nature du mouvement de distance entraîneur-planche varie, le mouvement de
1'entraîneur.
@ l'entraîneur par rapport à la planche est rectiligne uniforme.

.3- Appliquer la relation , u-3 -è-. Pour un mouvement rectiligne uniforme, ia vitesse

^t @ .oy"nne est éga1e à la vitesse instantanée , , =3

v = 28,8 km.h -l
trlr",{ ^r

é- Ecrire l'équation horaire sous sa forme générale. puis "À- L'équation horaire du mouvement rectiligne est
@
:

appliquer les conditions initiales. r (t) = v.t + ir.


x (0) =-ro = 0 d,où _t(t) = y.1

roit, (0 =
[, {
-renm.tens.
Exerc{cces §&écæn§quel

b- Représenter aux mêmes dates t2 et t4 les vecteurs vitesses


Y*r;#*r Ë*s *#*?T#j.'ï5=ft §==
instantanées correspondants en prenant comme échelle :

- Vrai ou faux ? I cm -+ l..)cm_s'


e- Le choix d'un référentiel est nécessaire pour étudier un
nrouvement.
b- La trajectoire d'un point mobile ne dépend pas du
référentiel.
;- Pour étudier un mouvement curviligne, on choisit un
repère d'espace formé d'un seul axe.
.i- L'intervalle de temps est la date à laquelle un point f: " La trajectoire d'un point M d'un corps mobile est un
cercle de diamètre 10 cm. Le point M effectue 200 tours par
nobile occupe une position donnée.
e- Dans un mouvement rectiligne uniforme, le vecteur minute à vitesse angulaire constante.
a- Exprimer la valeur de la vitesse angulaire du point M
r itesse d'un point mobile est constant.
en rad.s-1.
Lgtne i- Le vecteur vitesse linéaire d'un point mobile. animé d'un
rnouvement cjrculaire uniforme, change de direction.
b- Déterminer la période et la fréquence du mouvement
de M.
. - Préciser la réponse juste parmi les propositions suivantes: c- Calculer la valeur de la vitesse linéaire du point M.
r'itesse d'une automobile est de 72 km.h'1, elle est égale à:
-,
Réponses : a- ol = 20,93 rad.s'i
l- ?,0 m.s-r b- 20 ms'l c- 12 m.s-r
b- T=0,30s f=3.33H2
fxercices d'oppli,c atîon c- v = 1.05 m.s 1

Exercices de synfhèse
Par rapport à quels repères
I
:

" Au cours de son arrêt, une voiture parcourt une distance


.i- La terre est immobile.
dp dépendant de la réaction du chauffeur et une distance dp
r- La terre tourne autour de son axe pôlaire.
liée à l'utilisation des freins. Le tableau suivant présente des
;- Le centre de la terre tourne autour du soleil-
.la valeurs de dB et dp pour différentes vitesses de la voiture sur
t.,lponses:
de route sèche.
.i- Repère terrestre.
me.
r- Repère géocentrique. Y{km"§e''} 15 30 45 60 80
r- Repère de Copernic (héliocentrique). d*(m) 8,5 16,5 25,0 tt o 44,0
do{m} 1,0 35 8,0 14,0 250
Exprimer en m.s'' et (ou) en Km.h-r les valeurs suivantes:
.r- Vitesse ci'une voiture sur une auto-route : 120 km.h-t a- Exprimer les valeurs de la vitesse de la voiture en (m.s-t).

.- Vitesse du son dans I'air : 330 m.s r b- Calculer ies rapports $ .nr. représentent-ils ?

-'- Vitesse de 1a lumière dans le vide : 300.000 km.s-r c- Montrer que le quotien,u $ ."r,. pratiquement constant.

-- Vitesse du centre de la terre sur son orbite autour du cl- Calculer la valeur de dp elpour v = 70 Km.h-1.
soleil : 30 km.s"l & " L'équation horaire d'un mouvement d'un point M est :

:- Vitesse du centre de la lune dans son orbite autour de la r(t) = 2,5.1. x en (m) et t en (s)
terre : 1,0 km.s-r . a- Que représente "t(t) ?

b- Déterminer la vitesse de M et son abscisse à l'origine des


Le document ci-après représente l'enregistrement du
dates.
rll\,ement d'un point d'un autoporteur mobile sur une table
-oussin d'air. L'intervalle de temps séparant 2 positions '\t
c- Préciser, clans un ."per. l/O.,) les conditions initiales de
ce mouvement.
-:eessives est éga1 à ,10 ms.
d- Quelle est la nature clu mouvement du point M ?
.-Calculer la vitesse du point mobile aux dates t2ett4.
e- Calculer la distance parcourue par M pendant 30 s.
it
Mécanique

Prîncipe d'înertie
\

,,ÿ

Une fois lancé,le palet poursuit son mouvement sur la glace à vitesse pratiquement constante. En considérant que
les deux forces appliquées sur le palet au cours de son mouvement sont opposées l'une à l'autre, ce dernier a-t-il
besoin d'une troisième force pour préserver I'invariabilité de sa vitesse ?

ffi -
- Connaître le centre d'inertie d'un corps solide.

- Savoir et appliquer le principe d'inertie.

- Utiliser la relation barycentrique.

34
Actûuités Mécanîque

Centre d,truertic d'un eorps salide Activif é expérime nf ale

-t;
E

I
ObjectiJ'.' Mettre en évidence expérimentalement le centre d'inertie
d'un corps solide.
Mqtériel expérimental : Table à coussin d'air et ses accessoires.

- On utilise un autoporteur à deux éclateurs : I'un est fixé en un point


A du bord de la face de I'autoporteur, I'autre en un point C de son
axe de symétrie.
* On lance l'autoporteur sur la table à coussin d'air de manière à ,.,
obtenir I'enregistrement figuré dans la figure 1.
)
ê * Enregistrement de mouvements de deux
points de I'autoporteur
§xploffafion ;

I Comparer les trajectoires de A et C.


2 Quelle est la nature du mouvement de C ? En déduire la nature du mouvement des points situés sur l'axe de
symétrie verticale de l'autoporteur.
3 Si on imagine que l'autoporteur puisse être lancé de la même façon que précédemment sur une auffe face. les
points de son nouveau axe de symétrie verticale auront de môme un mouvement rectiligne uniforme. Déduire
l'existence d'un point unique de l'autoporteur qui conserve, dans tous les cas, le même mouvement. Que
représente géométriquement ce point ?

2 - Plrincipe dïnertie Activité experimenf ole

Objectif : Vérifier expérimentalement le principe d'inertie.


§

Matériet expérimcntal : Table à coussin d'air et accessoires. Ë


§

- On réalise I'expérience corlme précédemment, mais en lançant


ë

l'autoporteur de sorte qu'il soit animé d'un mouvement de ffanslation Ë

rectiligne. I
- La figure 3 présente I'enregistrement obtenu. i,

§xpfoi*ofion :
Ë- Translation rectiligne d'un autopofieur.
1 Comparer les mouvements des points A et C. Quelle est
la nature du mouvement de G, centre d'inertie de
I'autoporteur ? cl-a
2 Faire I'inventaire des forces exercées sur le mobile
autoporteur au cours de son mouvement. Quelle est la
somme vectorielle de ces forces ?
A1 A)-a A1
-a

3
!
En supposant que la table a une surface infinie, qu'elle
ll ,3- Enregistrement de deux points d'un autopofleur.
serait la nature du mouvement de G ? Justifier la réponse.

35
h

I
à
3 - Cerrtre de rworsse d'ur. sysüèrne indé§armo,ble

Objectif .' Mettre en évidence le mouvement du centre de masse


d'un système indéformable.
Matériel expérimcntal : Table à coussin d'air et ses accessoires.

- On relie deux autoporteurs par un fi1 élastique'


On lance les deux mobiles autoporteurs sur la table à coussin
d'air parfaitement horizontale, et on enregistre le mouvement de
leurs centres d'inertie.
;$-Deux autoporteiir: ,':. :r: ..:-; -irison élastique.

Le schéma ci-contre présente l'enregistrement


obtenu où les points Ai représentent les
positions prises par A centre d'inertie du mobile
(Sa) , et les points Bi celles prises par B centre
dinertie du mobile (Ss).

,,,1., Un système est dit pseudo-isolé mécaniquement si la somme vectoriello des fuccs dipAes sur le système est
nulle : montrer que le système (S) formé par les deux autoporteurs (56) et (Sd es pcudoisolé mécaniquement'
2 , - CA - ---15
Soit C le centre de masse du système (S), C vérifie l'équi,riion
mÀ-AË (on utilise la propriété , ci tsA^ BC
Montrer que : CË = -- = -
mA +mB
3 de papier
',rillc de
Reproduire I'enregistrement-sur une feuille nqnier et r placer les p'-.-:-
c1 y :' '- :- --- l.:r- C. On utilisera
l'équation précédente.

4 En déduire la nature du mouvement de C. Conclure.


i
I
I
cours Âr!6ccnique

1 &{ouvernenf ef foree ;

Aristote croyait qu'une force est nécessaire pour conserver


I'invariabilité de la vitesse d'un corps mobile sur un plan
horizontal. Mais Galiléo Galilée (\564-1642) montra que le
mouvement d'un corps solide sur un plan horizontal lisse
(frottements négligeables) n'a pas besoin d'une force pour qu'il
soit rectiligne uniforme.

2 Frfncfpe d'inerfie;
&- Le palet conserve son mouvement grâ;e aux
efforts fournis par les deux joueurs pour
rendre la surface plus lisse.

â-3- Systèrme pseueio-îs*Té :

Un corps solide (ou un système formé par des corps solides) est
mécaniquement pseudo-isolé, si la somme vectorielle des forces
agissantes sur le système est nulle : IË = d
Exemple : L'autoporleur sur la table à coussin d'air est pseudo-isolé,
mécaniquement (activité 2 page 35) ; les deux forces qui lui sont
appliquées sont É son poids et Ë exercée par I'air dégagé par la
Ë+Ë=d
soufflerie telle que : I i

Newton imagina un cas limite ; c'est le cas du système isolé


mécaniquement, autrement dit, le système n'est soumis à aucune
action mécanique.

?= Le glisseur a besoin de force attractive pour


2-?- {.*nfre r*'icrertie cl'tl*t **nps s$lÉcte : qu'ii reste en mouvement (présence de
frottement).

Chaque corps solide possède un point particulier, qui est le point


de ses axes de symétrie. Lorsque ce corps est
d'intersection
mécaniquement pseudo-isolé et en mouvement, alors le
mouvement de ce point noté G est rectiligne uniforme. Le point G
s'appele centre d'inertie du solide.

Le mouvement du centre d'inertio G de I'autoporteur est rectiligne


uniforme (Activité l, page 35).

*§- Les forces É et Ë se récompensent.

3t
/.a 71
t,-
eCIur"s Méconique
I
Ë--ê- Ëie+e+c:':é aërr priea*:Èg:* t9'i*tt"âi* :

Lorsqu'un corps solide est isolé ou pseudo-isolé mécaniquement


dans un repère terrestre, le vecteur vitesse du centre d'inertie G du
corps solide est constant t Ç =.o,ttanË; deux cas se présentent :
- Si le corps est au repos, il restera au repos vc= 0 . l-ô
lT r,'
- Si le corps est en mouYement, alors ce mouYement est rectrllgne

:r
uniforme.

Exemples :
Le mouvement du centre d'ineftie de l'autoporteur est rectiligne
t_
uniforme (activités 1 et2. page 35). 9- La somme vectorieile des trois forces
Un repère galileén est un repère dans lequel le principe d'inerti: est est nulle i vG = Constante
vérifié. Les repères terrestres sont souvent supposés galileéns.
Le mouvement de G centre d'ineftie du corps solide est dit
mouvement d'ensemble. Le mouvement des autres points du corps
est appelé mouvement particulier par rapport au centre. Le principe
d'inerti.e s'intéresse âu Iriouverlent d'ensemble du corps solide.

3 Cenlre de mqsse d'un sysfème de püisfs m*fe$r§*§s;

On appelle centre de masse C d'un système de points matériels Ai,


de masse mi,le barycentre de ses points tel que : ,

r", c{ +*,-cÇ +..... 1*"|4] = fr


âlF- Système matériel.
i-n
soil.: ÿL *' C\=0
i=1

Si le système est homogène et possède un plan de symétrie, son centre de masse appartient à ce plan.
Si 1e système est homogène et possède un axe de symétrie. son centre de masse appafiient à cet axe.

4 Cenfre dTnerfie ef cenfre de mcsse d'urn sysfèrne moférier;

Le centre de masse C d'un système matériel est confondu avec son


centre d'inertie G.
(sr) \
Exemples : Activité 3, page 36 :
Le système formé par les deux autoporleurs constitue un système
pseudo-iso1é, le mouvement de son centre d'inertie est rectiligne
uniforme.
Soit C le centre de masse du système, on aboutit facilement à la
: *o
relation ôË =mA +mB ÂÉ
En utilisant cette équation, on montre que le mouvement de C esi
rectiligne uniforme, c'est-à-dire que C et G sont confondus.

I
âQ
Ji',
I Cour"s &1ef e cmique

5 Lex re}üÿi*r: hcrycerufrlque ;

Le centre de masse d'un système de corps solides est confondu avec son centre d'inertie G, il est en même temps
le barycentre des centres de masse des corps solides constituant le système. | \=n \ ,-,1

L'équation généralesuivante permet de déterminer le centre d" -urr" du système = Ud


' l à- ,j'ôd à*,

xf *.-

Cylindre Disque Couronne

12- Centres d'inertie de queiques systèmes homogènes

{L'esseeaâieê r

." Chaque corps solide possède un point particulier, qui reste immobile, ou ayant un mouvement
rectiligne uniforme lorsque le système est mécaniquement isolé ou pseudo-isolé. Ce point est appelé
centre d'inertie G du système, qui est confondu ayec son centre de gravité.
- Principe d'inertie : dans un repère galiléen, lorsqu'un système est mécaniquement isolé ou pseudo'
isolé, le vecteur vitesse de son centre d'inertie est constant : il =."n*t*Ë
Le mouvement d'ensemble d'un corps solide est celui de son centre d'inertie. Le mouvement
particulier est celui des autres points du système.
" Le centre de masse C d'un système matériel est le barycentre de tous les points constituant le système.

Il est défïni par la relation : mg est la masse du point Ai .


)m,
CA, = o
i=1
n est le nombre des points du système.
. I-e centre de masse d'un système formé de corps solides est confondu ayec le centre d'inertie du
systèrne, il est en même temps le barycentre des centres de masse de tous les corps solides qui forment le
système.
'l La relation barycentrique suivante permet de déterrneiner G :

rni : masse du corps solide de centre de masse Gi


I*'
OG=t=';
ôd
0 : point fixe.

à*'

39
§xerctees Méconique

k'*Ërrff*r §#s # #rêsi*dss*n**s


i- Quelles sont les forces exercées sur un autoporteur a- Le mouvement de G est -il rectilisne uniforme entre les
immobile sur une table à coussin d'air, et lorsqu'il est animé instants Os et 2s ?

d'un mouvement rectiligne unifbrme ? b- La somme vectorielle des forces exercées sur le ballon
.Ï- Définir un corys solide isolé et pseudo-isolé pendant l'intervalle de temps [Os ; 2s] est-elle nulle ?

mécaniquement. c- Quelle serait la nature du mouvement de G à la date


3- Définir le centre d'inertie d'un corps solide. t = 5s ? Justifier la réponse.
-ê- Vrai ou faux : Réponses :

a- Un corps solide soumis à une fbrce unique peut avoir un a- Non, v est variabie

mouvement rectiligne. b- Non


b- Le mouvement d'un corps solide qui n'est soumis à c- Mouvement rectilisne uniforme (principe d'inertie).
aucune force est rectiligne uniforme.
c- Si les forces appliquées sur un corps solide en
mouvement se compensent mutuellement, alors le corps
#x*r*j**s *e sy*fft*s*
s'arrêtera.
§-
d- La vitesse du centre d'inertie d'un corps solide est
constante si ce dernier n'est soumis à aucun eflèt extérieur.
1- On fixe Ie bout d'un fil inextensible à un autoporteur,
l'autre bout du fii étant fixé à un support lié à la table à
Exer cî c e s d' o p pli c alian coussin d'air.

:"" Préciser. dans les cas suivants. si la somme vectorielle des


On lance I'autoporteur sur la table de sorte que 1e fil soit
forces agissantes sur le système est nulle ou non nulle
constamment tendu. la vitesse du centre d'inertie G cle
:
l'autoporteur reste invariable dans un repère terrestre.
a- Un skieur qui parcourt un trajet rectiligne descendant à
a- Préciser, en justifiant la réponse, la nature du
vitesse croissante.
mouvement de G.
b- Une fusée lancée verticalement et animée d'un
b- Les forces appliquées sur 1'autoporteur en mouvement se
mouvement accéléré.
compensent-elles mutuellement ? justifier la réponse.
c- Une voiture qui monte sur une pente inclinée à vitesse
2- A un moment donné, le fil est coupé.
Çonstante.
a- Indiquer le changement qui a lieu en ce qui concerne
d- Un cavalier se déplaçant sur un banc à coussin d'air avec
la trajectoire du mouvement de G.
un mouvement rectiligne uniforme.
b- Quelle est la nature du mouvement de G après cctupure
&- Le mouvement d'un skieur sur la glace est rectiligne du fil ?
unilbrme.
a- Faire f inventaire des forces appliquées sur le skieur.
b- Donner la somme vectorielle des ces forces ? Justifier la -*- On place un morceau de glace (S) sur la plate-fbrme lisse
reponse. et horizontale d'un camion immobile. Le camion démarre
Réponses : u-É le poicis du skieur selon un trajet rectiligne et horizontal.
R 1a réaction de la glace a- Préciser la nature du mouvement du morceau de giace
U É+R=d (principed'inertie) dans un repère terrestre.

lÏ" Un bailon, lancé, glisse sur un plan horizontal. Son centre b- Quelie est la nature du mouvement de (S). dans un
repère lié au camion, lors de son démarrage '/
d'inertie G a une trajectoire horizontale. A partir de la date du
c- Le repère lié au camion peut-il être considéré comme
lancement, 1a vitesse de G croit jusqu'à prendre une valeur
repère galiléen ? Justifler la réponse.
limite 10 cm.s'r après une durée de 2 s. (les frottements sont
supposés négligeables)..

t
I
Mécanîque

\5 Sucrnriré de mouwemerlt

3.

Une voiture de course a besoin d'une force de propulsion très intense pour qu'elle démare à grande vitesse.
Quel effet la force a-t-elle sur la variation de la vitesse du véhicule ?

i-alriarfifc .

- a;re l'effet de force sur le mouvement d'un corps.


- Ecrire I'expression du vecteur quantité de mouvement d'un corps solide.
- Appliquer la relation p = m .v pour calculer la quantité de mouvement d'un corps et utiliser son unité (SI).
- Connaître la ioi de conservation de la quantité de mouvement d'un solide mécaniquement pseudo-isolé.
- Comprendre la relation existante entre le sens et la direction de ia somme des forces agissantes sur un solide
non isolé d'une part, et le vecteur quantité cle mouvement de ce solide d'autre par1.

- Utiliser la relation , É = ÂP
^t
41
*4cfiuifâs rV'!ée anique

I- §uantibê de mat vement d'un co{P§ Activilé expérimentole


pseudo-isalê {:,Ë-d )

Vérifier expérimentalement la conservation de la quantité de


mouvement d'un cotps solide pseudo-isolé.
Table à coussin d'air et ses accessoires.

- On lance un autoporteur de masse m = 630 g sur une table à coussin


d'air horizontale, et on enregistre le mouvement de son centre d'inertie
G à des intervalles de temps réguliers et égaux à : r - 40 ms
â- L'enregistrement du mouvement de
1'autoporteur.

c1 c7
a ",, :, :' :' :, I :'
Ë.nregistrement du rnouvernent du centre d'inertie de l'outoporteur.

§xploffafion ;

t Quelle est la nature du mouvement de G centre d'inertie de I'autoporteur ?

2 Calculer les vitesses de G aux positions C3, C5 et C7.

J Reproduirel'enregistrementci-dessusetyreprésenterlesvecteurs 4=-Ç 4=-il et 4=*{


successivement aux positions C:, Cs et C7 tout en adoptant une échelle convenable. Conclure.

2- Vc;rta:tîon de la quamtitê de $LCIuuemen,t doutz cor?s Acfivifé expérimen fole

Déterminer 1a variation de la quantité de mouvement d'un corps solide dont le centre d'inertie G est animé
d'un mouvement circulaire uniforme.

Table à coussin d'air et ses accessoires - Fil léger


et inextensible.

On fixe l'extrémité d'un fil inextensible, de masse négligeable à

l'autoporteur de masse m = 640 g. L'autre bout du filétant relié au point O


à un support fixe, on lance I'autoporteur, tout en gardant le fil constamment
tendu et on enregistre le mouvement de son centre d'inertie G (figure 3). *- Le mouvement de l'autoporteur est
orienté par le fil.

---".._ I
I
.&ctîaîtês Âdéccnique

L'enregistrement obtenu, figure dans le ci-contre à


sch6ma
l'échelle lll0. La durée qui sépare I'enregistrement de deux
positions successives est : z = 40 ms

I Faire le bilan des forces appliquées sur I'autopotteur au cours


de son mouvement, en préciser les deux forces opposées.

2 Indiquer la ligne d'action et le sens de la force î qu'exerce

1e fil sur l'autoporteur (S). 3* Enregistrement du mouvement du centre


d'inertie G de l'autoporteur.
3 La quantité de mouvement P1 de (S) au point Ci peut être
Ci*'
calculée parlarelation : 4 = -ui =111Ci,'
2r
Calculer Pz,P+, P6 et Pg.

4 Reproduire l'enregistrement et y représenter P, et Pa au même


v1

point C3, en déduire la représentation du vecteur d = { -d --,


v1
(la figure 4 peut être exploitée).
---+
5 Représenter aux points C5 et C7 simultanément les vecteurs
A \
8", À: ---+
v1
é Comparer, à chaque point Ci, la clirection et le sens Oe § a
+
celle de T. Conclure. vecteur Ài = i
;&- Représentation du
-;l

3 - Vr;;r€o,;tîon de l* quantîtê de mauüernell.t d'ur*. corp§ Acfrvité expérimen fole


satld.e 'naft isolé mécoiniqueîneftt {:Ë*d )

Vérifier expérimentalement la relation , Ë = E

^r
Table à coussin d'air et ses accessoires -
Fil - Poulie - Masse marquée.
- On fixe la poulie à I'un des bords de la table à coussin d'air
maintenue horizontalement. On relie I'extrémité du fil
inextensible de masse négligeable à un autoporteur de masse m et
on le passe à travers de 1a poulie. L'autre extrémité du fil étant
fixée à une masse marquée (m6).
- On place I'autoporteur sur la table, on le libère sans vitesse
initiale et on enregistre le mouvement de l'un de ses points C.
- Le document ci-dessous présente, à échelle réelle,
.$- Montage expérimental.
I'enregistrement obtenu. Soit r la durée séparant l'enregistrement
de deux positions successives r = 40 ms

Sens du mouvement
_-_*-______>
c4 c5 c6 a:
:' :' ": :, a 0 I
1 Citer les forces appliquées sur 1'autoporteur au cours de son V2

mouvement. et indiquer les deux fbrces opposées. +


-+
2 Sachant que f intensité de la force F exercée par 1e fil est à peu près v1

égale au poids de la masse (dans les conditions de l'expérience)


déterminer les caractéristiques de Ë .
lr-
-J
Àv
Données : mo= 1609, m=640g, g= 10N/kg' -+<- -V1
t';;'.' Àv= Y2- v1
-,
3 La relation q = - pemet de calculer Pi la quantité de
mouvement de l'autoporteur à la position Ci . Calculer P2 , P4 et P6.
{i* Présentation de la différence de
4 Représenter. au point Cj, les vecteurs P, et P4 , en déduire la deux vecteurs.

représentation de AP,, AP, = P* -8,


+ +
5 Représenter au point C5 le vecteur ÂP5 = Po - P+

6 Comparer les caractéristiques d" AP, et de ÀPs à cette de Ë . Conclure.


t+-tz te -t+

4- &clgrtemeftt d'un sgsfêrne pseudCI-f§oltê, cotzstîtu,ê d"e deux Activit é exp é ri m e nt al e

Objectif .. Mise en évidence expérimentale de la conservation de la quantité de mouvement d'un système pseudo-

isolé formé par deux autoporteurs.

Matériel expérfunental : Table à coussin d'air et ses accessoires


- Deux autoporteurs portant chacun une couronne en acier et
extensible - Fil.

On relie les deux autoporteurs de masses respectives m1 et m2


côte à côte par un fil, et on les place sur la table horizontale. Les
deux couronnes étant déformées

- On brûle le fil. les deux autoporteurs sont alors animés de


mouvements dans deux sens opposés. (Eclatement du système).
T- Système fbrmé par deux autoporteurs.

4&
Actiuités /V!écanique

L'enregistrement obtenu des centres d'inertie des deux autoporteurs est donné ci-après où 1= 40 ms
et mZ=2.m1.

++
R = mrvcr
'-" +

A1 Az A3 A4
i, a ü* *

position
Les points Ai donnent les positions prises par G1 et les points Bl celles prises par G2.Le point C6 donne la
prise par G le centre d'inertie du système avant l'éclatement.

1 Montrer que le système (S) formé par les deux autoporteurs avant l'éclatement est pseudo-isolé.
2 En appliquant la relation barycentrique au système (S) après éclatement, trouver les deux relations suivantes
:

)l
CiAi =iU,O' et CiBi =JO'B'

3 Déterminer les positions Ci, en déduire l'état de G (au repos ou en mouvement)'


l'éclatement du système'
4 En utilisant l'enregistrement, trouver la relation entre les vecteurs vitesse Ç ", Çaprès
Conclure.

Montrer qu,il y a concordance entre la variation de la quantité de mouvement de chacun des deux autoporteurs,
à
5
I'instant de l'éclatement, et le principe des interactions réciproques au même instant.

-5e---
Cærsrs Méconiqtre

1 Effet d'une force sur {Jn nlouven'renf :

Le programme de physique de la 3u"" année de l'enseignement


secondaire collégial traite les effets d'une force, cependant une force
peut défbrmer un colps ou participer à son équilibre (effets statiques),
elle peut aussi provoquer son mouvement ou changer sa trajectoire tout
comme le stopper (effets dynamiques).
Dans l'exemple de la figure ci-contre, la boule blanche est lancée à
vitesse constante vers la boule rouge initialement au repos. A l'instant
du choc, la boule blanche subit I'action d'une force changeant ainsi sa
trajectoire et sa vitesse.
Si I'expérience est répétée avec une boule jaune moins massique
que la blanche, I'effet de 1a force exercée sur elie à l'instant du choc
sera plus considérable.

Une force appliquée sur un corps peut changer son mouvement et (ou) sa trajectoire. Cet effet sera plus grand si
1a masse du corps est plus petite.

2 Quonfifé de mouvemenf :

2-l-Défrnition:
La quantité de mouvement d'un corps solide de masse m et de vitesse de son centre de gravité Ç dun, uo
repère R est Ia grandeur vectorielle É t"n" que : = ro.uo,-lF
J
P est appelé vecteur quantité de mouvement. Pour simplifier on dit quantité de mouvement.
Les caractéristiques de Ésont celles de Ç sauf le module
llF l=, = - llÇll
L'unité de P en (SI) est : kg.m.s-l (activité | p.42).

2-2- QuantüÉé de mûuyement d'un système formé de deux sûtides :

La quantité de mouvement Ë d'un système (S) de deux solides (S1) et (S) dans un repère R est égale à tout
instantàlasommevectoriellededeuxquantitésdemouvement { ", {a"1Srlet(S2), IF=Fi;dl
i

P, étant la quantité de mouvement du solide (S1) à la date t.


+
P, étant la quantité de mouvement du solide (S2) à la date t.

3 Qucnfifé de rnouvemenf d'un corps so,ide pseudo-isoré IË=d :

Rappel : Un solide est dit pseudo-isolé si la somme vectorielle des forces qui 1ui sont appliquées est nulb
Dans ce cas, si le solide est en mouvement, alors la r,itesse de son centre de gravité est constante : vc = Ctt , par
conséquent, sa quantité de mouvement est constante (principe d'inertie).
I C ouru M ée oniq ue I
La quantité de mouvement d'un corps solide mécaniquement pseudo-isolé se conserve Ë: *.Ç: 6pn51311Ë .

- Activité I page 42 :la quantité de mouvement de l'autoporteur est constante. De même, il ya conservation de la

quantité de mouvement d'un système pseudo-isolé mécaniquement.


- Activité 4 page 44:laquantité de mouvement du système (S) avant éclatement ( É=d ) estégale à sa quantité
de mouvement après éclatement ( Ë: d )

4 Susnfifé de mouvemet?f d'un corps sCI,ide non-isolé [>r-Ul


\/

Dans un repère galiléen, si la somme des forces appliquées sur un solide (S) est à chaque instant perpendiculaire
à Ç vecteur vitesse instantanée de son centre de gravité, alors cette somme (»Ë ) a la môme direction et le même
sens que ÀÉ (variation de la quantité de mouvement du système pendant une durée très courte). Le mouvement
de G est alors circulaire uniforme. )

Dans l'activité2 page 42,les forces exercées sur 1e mobile autoporteur


sont p ,Ë î respectivement, son poids, l'action de l'air propulsé de
"t
la soufflerie et tension du fil telles que : IË=F+É+î .

comme (Ë+i=d)
\/ "alors fË= r+d
La relation n, : * Ç.-r§U permet de calculer P1 au point C; .
2r
avec t=40ms.
On trouve ' P2 = P4 = P6 - P8 = 0,32 kg.ms-1

On en déduit que le module de la quantité de mouvement de


l'autoporteur demeure constante. La représentation de ÀF au^ points C3, C5
et C7 montre que la direction de ÀÉ est la droite passant par le centre O
de la trajectoire circulaire, et que son sens est vers O, par suite ÀÉ et î sens clu mouvement

ont la même direction et le même sens à tout instant (figure 9).

ÿË.t ffi
Etant donné que )Ë = î , donc u^t ont même direction et
même sens puisque Ar > 0 .

Remarque : La directron ae ()
\2
Ë)"st normale à celle du vecteur vitesse
I
instantanée i de l'autoporteur.

§*- l-a somme ) Ë o"t forces appliquées


est per?endiculaire au vecteur vitesse
instantanée v6
Cours Â4ée cnique

L'activité 3 page 43 met en évidence le fait que si la somme fË'oes forces appliquées sur le corps solide est constante,
on peut aboutir expérimentalement à la relation ta1 F = 4l . En effer
»Ë = Ë+Ë+É = É ( É+Ê = ô) ,
+
en calculant 4P' ^t
, on constate qu'elle est égale à F. Par ailleurs Ë et ont même direction et même sens. on
^P
en décluit que^rË = AP , Àt étant très petite. ^r

^t
5 Voriofion de lo quan{t'ité de mouvemenf ef principe des ocfions réciproques :

Le centre d'inertie d'un système mécaniquement pseudo-isolé


conserve la même position au cours de l'éclatement de ce système,
par conséquent la quantité de mouvement du système reste
constante.

:T ;.T;rm"ï:îî,:r;,s;:ï1îl'Ï::ïÏïsJl
- La variation de la quantité de mouvement de (S2) est :

E *,Ë; m2 étant sa masse vecteur vitesse instantanér


"t G
= _.*j_, ._.. :i"-

En utilisant l'enregistrement, on aboutit à la relation


' : E ë, Existence des effets mutuels enrre les deux

ffiru,r + *rÇ = d . il en résulte , *; -*; ,ul autoporteurs'

D'autre pan, (St) exerce sur (S2), avant éclatement, une force Çde § . Aussi
même direction et même sens que (S2)
exerce sur (S1) avant éclatement une force Ç ayant la même direction et le même sens que S t"I"r qu. ,

I-
Frir =-Fr,, (b)
' ::: --l :t i i

D'où I'existence d'une conformité entre les 2 relations (a) et (b).


Dans le cas de l'éclatement d'un système pseudo-isolé formé de deux corps solides, il y a concordance entre la
variation de la quantité de mouvement de chaque corps solide au moment de l'éclatement et le principe des actions
réciproques. Il en est de même que dans le cas d'une collision de deux corps solides.

iË,'mss*xxfiâeE ;

+ f-, quantité de mouvement d'un corps solide de masse m et de vitesse Ç d" .on centre d'inertie est la grandeur
§
t vectorielle F tefle que : É= *Ç .

§ + Oun. un repère terrestre, la quantité de mouvement d'un corps solide isolé ou pseudo-isoié se conserve, son
I +
I centre d'inertie est alors animé d'un mouvement rectiligne uniforme mvc
- = constante : É=

I + nur* un repère galiléen, si la somme (ID des forces exercées sur un corps solide est à chaque instant
-
§ n".p"naiculaire au vecteur vitesse Ç a" son centre d'inertie, alors f Ë et ÀÉ ont même direction et même
E-
IT sens. étant la variation de la quantité de mouvement du corps solide entre deux instants très proches. Le
^P
H
ü mouvement de G est alors circulaire uniforme.

[ + nans un repère galiléen, si la somme »Ë qT forces appliquées au corps solide est constante non nulle et

§ egate à une force Ë, à toot instant, alors fr = Æ ( ÀÉ étant la variation de la quantité de mouvement du
At
Ir soHde pendant la très courte durée Ât ).
____-d:__ , _

48
&xerc{ces M,écanîque

S.s*reiee rés*J+
On réalise un choc de deux autoporteurs (S1) et (Sr) de masses respectives m1
et m2 (m1 = m2) sur un banc à coussin c1 air. Le document ci-dessous présente

I'enregistrement du mouvement des centres d inertie G1 et G2 de (S1) et (S2) avant


et après la collision, à des intervalles de temps réguliers r- 20 ms .
Choc des deux mobiles

(S)-+ <_ (Sr)


a a aa aaa a a a a

B1 B2 83 84 85 86 87 a4 A3 L2 A1

B'4 B'3
a
B\ B'1 A'1 A'2 A'3 A'4
1'
r 1'u A'z a.'t
I npres le chc

-_ (sz) (Sr) -+
(variation des
é- Déterminer la nature de mouvement de G1 et G2 avant et après 1e choc. Indiquer la direction et le sens de Av
vecteurs vitesses de G1 et G2 avant et après le choc). +
J= Représenter en adoptant une échelle convenable la variation lÉ de la quantité de mouvement respectivement
de (S1) et de
(S/
directement aPrès le choc.
.3= La quantité de mouvement du système (S) formé de (S1) et (S2) reste-t-elle constante avant et après
le choc ?
résuitat est-il compatible
tl
J= Déterminer la direction et le sens de la fbrce Ç qu'exerce (S1) sur (Sz) au moment du choc. Ce
avec la réponse à la question 2 ?

t*r:s*$§s tre$s*§*.rÉf*st

! - On compare les distances parcourues pendant les mêmes ,à=Les distances parcourues pendant des durées régulières z
intervalles de temps 7 sont égales, la trajectoire de (G1) et de G2 est rectiligne.
- On calcule v1 vitesse de (G1) avant le choc, et v,' sa vitesse donc (G1) et G2 sont animés de mouvement rectiligne
après le choc, on représente{ et { avec la même échelle uniforme avant et après le choc :

et on en déduit celle de À{ @* En utilisant I'enregistrement :

l' v. = ,lm.S -l
f|
v1
Ir
iI ' o.25m.s I

I 'r = 0-5m.s
v', .

u, =0.5m.s-r
I, 0.25m.s-l
Àt v\
It- v', =Ims -
On déduit que : Àv, = -1r.

i= On applique la relation ÀÉ = - Ài et on remarque que &Fp," 3- ÀP, = m,.Av, À{ a la même direction


ml = m2. et le même ..rs qu" [{
AP, - 0.lkp m.s'' Ær = 0,2 kg m.s'
0.lks m.s I
Nz=0,2 kg m.s'r
+:....-
^Pl
ilendécoule'4p]= -E
q
]- Calcul de P avant et après le choc. Hffi* -1. Avant le choc :
"- '1-
= <>
+v.
,2
P=11,--l r;=;
I
Aprèslechoc: t=-+ -* L
É' = *,ï I Ë=É'
§- On applique le principe des actions réciproques. Le @" éagaprès le principe des actions réciproques,la direction de
résultat est comparé à la réponse à la question 2. F,,rest confondue avec la trajectoire de (G1) avant le choc,
son sens est celui du mouvement de (G1) avant le choc, ce
résultat est compatible avec la direction et le sens de AP, .

4:9
b- Calculer la vitesse de A et C à la date t2.
hr*$rrfsmr s#s *#r?m*çss*xnsæs
c- Calculer la quantité de mouvement du mobile (S)
à - Vrai ou faux ? sachant que sa masse est m = 600g.
a- Une force exercée sur un solide en mouvement ne peut d- La somme des forces exercées sur le mobile (S) est-elle
que changer sa vitesse. nr-rlle ? justifier la réponse.
b- Un solide animé d'un mouvement rectiligne uniforme a
une quantité de mouvement nulle. Exercices de synfhèse
c- Si la somme vectorielle des forces appliquées sur un
S * On réalise l'éclatement d'un système (S) constitué de
solide en mouvement est nulle. 1a quantité de mouvement
deux mobiles autoporteurs (Sl) et (S2), et on enregistre le
du solide se conserve.
mouvement du centre d'inertie de chacun d'eux à des
i lndiquer la préposition iuste :
intervalles de temps successifs et égaux à ? = 20ms
- La quantité de mouvement d'un corps solide de masse m .

L'enregistrement obtenu est donné ci-après.


et de vitesse Ç d" ron centre de gravité est :
- v^!r
a- D-
m
b- É=+ L'échelle est l/10.
vG Mouvement de G2 i Mouvement de G1

c_ -_ Ë
d- vc = m.P aaaa:aata
m
- La quantité de mouvement d'un corps solide pseudo-isolé -
a- Comparer les vitesses de G1 et G2. -
en mouvement est :
b- Quelie est la valeur de la quantité de rnouvement du
a- Constante b- nulle c- variable
système (S) avant l'éclatement ?

Exercices d'opplicofion c- Trouver la relation liant les masses m1 et rn2 de (S1)


et (S2).
.3 - Un corps solide (S) de masse m = 5009 se déplace sur un
plan horizontal lisse. Chaque point du solide a une trajectoire S - On réalise un choc entre deux autopofteurs (S1) et (S2)
rectiligne et sa vitesse est constante v = 5 m.s I dans un repère de centre d'inertie respectifs G1 et G2 sur une table à coussin

terrestre. d'air horizontale. Le document ci-dessous présente à l'échelle


a- Quelle est la nature du mouvement de (S) ? 1/8 les enregistrements obtenus à des intervalles de temps
b- Calculer la valeur de la quantité de mouvement de (S). réguliers et égaux à 7 = 20ms des mouvements de G1 et Gr
c- Calculer la variation de la quantité de mouvement de (S) avant le choc et celui de G1 après le choc.
entre deux instânts différents. Conclure.
Ô'r
Réponses : a- Le mouvement de (S) est rectiligne uniforme
b-P=2,5kg.msr
c- Ë constante :[p= S, É t.
4 - Un mobile autopofieur est lancé sur une table à coussin
conserve. *.:1ÿ/
4?^
ôr
d'air horizontaie. On donne ci-dessous l'enregistrement du . ,io,^
mouvement de deux points A et C du mobile (S) à des ."-"§§""2
intervalles de temps successifs et égaux à r 40 ms
=
Le point A appartient au bord de la face inférieure du mobile.
.\":.oi:r/'
X;,=,
le point C étant un des points de son axe de symétrie. a- Le système (S) formé de (Si) et de (Sf est-il pseudo-isolé'l
Mouvement de A b- Reproduire le document ci-avant et y représenter la
t4, t3. t2, tL. t0. trajectoire du système (S), puis calculer sa vitesse.
t4, t3. t2, tl. t0. c- Sachant que (S1) et (S/ ont une masse m1 = n2 = 4O0_s.
+-- calculer la valeur de la quantité de mouvement du système (S r

Mouvement de C
avant le choc, en déduire la valeur de la vitesse de G2 après le choc.
a- L'autoporleur est-il en translation rectiligne ou d- Représenter sur Ie document réalisé 1a trajectoire de G"
curviligne ? Justifier la réponse. après le choc.

-É.
À{éconfqr"re

{6 Equîtibre d,'ln corlts solide soumis §t §orees :


-. -
l- a. ,.
aPPlicqtions

A la fin du saut à l'élastique,le sportif reste suspendu en équilibre sous I'action de son poids et de la tension de
I'élastique. Ce dernier se comporte comme un ressort.
Qu'est-ce que la tension d'un ressort ? et quelle est sa relation avec son allongement ?

Cet équilibre serait-il le môme s'il se faisait dans 1'eau ?

Objecfifs :

- Etalonner un ressort.
- Utiliser la relation T = K .ll/l
- Connaître la poussée d'Archimède et appliquer la relation F = p.v.g pour calculer I'intensité de cette force.
- Connaître les facteurs influençant la poussée d'Archimède.

51
Actîaités Mécaniqve

1 - &trl,lonn,o,ge d'wrz ressort Activit é expérim e nf ale

Aboutir expérimentalement à la relation entre la force


appliquée sur un ressort et son allongement.
Ressort à spires non joinctives et de masse
négligeable -Support -Masses marquées- Règle graduée.

On fixe I'extrémité du ressort à un support.


On suspend à I'autre extrémité du ressort, de longueur à vide /6,
des masses marquées différentes et on mesure, à chaque fois, la
longueur finale du ressort. (voir figure 1)
Les résultats obtenus sont indiqués ci-après, m étant la masse du
corps suspendu (S).

m {e) 0 5 10 15 20 25 30 35 40 (

I {cmi 10,0 10,5 10,9 1 1,5 12,0 12,5 lz,9 13,4 13,9

Tableau de mesures

1 Comparer les intensités des forces É (poids du corps suspendu) et î (force exercée par le ressort sur le corps).

2 Déterminer les caractéristiques des forces E.t { appliquées sur le ressort en équilibr". { étunt exercée par le
corps (S) et { exercée par le support. Ecrire la relation entre d et { .

3 En appliquant le principe des actions réciproques entre le corps (S) et le ressort, déduire l'égalité F1 = P.

4 Déduire du tableau de mesure la valeur de /0.

5 L'allongement du ressorl est la grandeur I l/l telle que : | ÂJ l= I - tol .

6 Compléter le tableau suivant. On donne I'intensité de pesanteur g = 10 N.kg '.

T (N) 0

larzl(cm) 0

/ Représenter, en choisissant une échelle convenable, la courbe de variation de T en fonction de I AJI .

En déduire graphiquement la relation :T = k. I . Quelle est la signification de K ?


^/l
I Calculer la précision de mesure relative à la valeur de K, sachant que ry I A'11 ) =1mm et Àm =lmg

52
*_

---,-G:
2 - ?auss,ée d'&rchimède Activil é expériment ale

Objectif .' Déterminer f intensité de la poussée d'Archimède expérimentalement et par calcul.

ô
Dynamomètre (D) - Récipient à trop-plein (B) -
rJ I

Récipients (81), (82) - Corps métallique (S). lllror


Iti
. On suspend au dynamomètre (D) le récipient (B1) auquel est

'1,-

suspendu le corps (S) (voir figure 2). rL l(81)


. On verse de I'eau dans le récipient à trop-plein (B) jusqu'à ce qu'il
T
soit entièrement remplie. ,1,
f- - --^\
On immerge le corps (S) tout entier dans (B), ce qui entraîne le
déplacement d'une quantité d'eau de ce dernier qu'on récupère dans (82).
(B) I
I
il I ts,r
ILJ

(figure 3). 2- (o) indique la ;",, *


On mesure le volume d'eau récupérée : V = 200 cmt.
. On verse la quantité d'eau récupérée dans (Bi) tout en maintenant(S)
immergé dans (B), f index de (D) revient à sa position initiale.

1 Citer les forces appliquées sur le corps (S) avant qu'il soit immergé
dans (B). Que représente la valeur qu'indique le dynamomètre dans

ce cas ?
-4- (D) indique la valeur 7N.
2 Expliquer la différence entre les deux valeurs indiquées par (D)
avant et après avoir immergé (S) dans (B), En déduire l'intensité de
la force Ë qu'exerce 1'eau sur le corps immergé.
(La masse volumique de l'eau p=+
est 'V ; m étant la masse de la

quantité d'eau de volume V).

3 Calculer le poids P de la quantité d'eau récupérée. On donne :

p =lglcm3 et g = 9,8 N/kg

4 Après avoir versé la quantité d'eau récupérée dans (81), (D) indique

de nouveau la valeur initiale. Comparer F et P. Conclure.

Ecrire l'expression de l'incertitude relative puis calculer


5 ^-l sa

valeur.

4- (») indique de nouveau la valeur 9N.


Cours Méconique

1 Force exercée par un ressorf :

€-É- âëag:g:*E ;

Le programme de la 3n." année collégiale traite la notion d'équilibre d'un


corps solide soumis à l'action de deux forces, ainsi ces deux forces ont la
même ligne d'action, même intensité et deux sens opposés.

§ -?- I{*};rÊiç:r *eatre }a f*x=*e cxercde par $fl I*sF+*}:â eÉ 5<l§ ;a˧*r:pe*ra:ml :

Un ressort, à spires non joinctives et de masse négligeable, est suspendu


§" Equilibre du corps (S).
à un support, sa longueur à vide est alors /6.
On fait suspendre un corps (S) au ressort qui se déforme.
A l'équilibre,la longueur finale du ressort est / (activité I p 52).

- On considère le système {le corps (s)} (figue 5).


(S) est soumis à l'action de deux forces :

- Ë t" poids de (S) ;

- î l:reïg
ta force appliquée par
A l'équilibre' É+î=fr ; donc, P = T (a)

- On considère le système {Ressort} (figure 6).


Les forces appliquées sur le ressort sont :

- F, exercée par (S) ;


- { exercée par le support.
- Ë' .o, poids (négligeable)__*_-
A l'équilibre , (+r, =ô : donc Ft = Fz ' (b) *- Equilibre du ressort.

- On considère I'interaction entre le corps et le ressort (figure 7).


En appliquant le principe des actions réciproques, on écrit :

{=-î ,d'où t- i,Ï- i Cl


On déduit des relations (a), (b) et (c) les égalités : Ft=F2=P=T
Avec T * mg. T est appelée tension du ressort.
m étant la masse du corps suspendu et g f intensité de pesanteur.

?- Interaction entre le corps et le ressotl.

F.
51 Æ
J co.r"t Méconigue
il
La figure 8 représente la courbe de variation de I'intensité T
en fonction de lA'll allongement du ressort, il s'agit d'une demi-
droite passant par I'origine des axes appelée courbe d'étalonnage du
T= ll,
ressort. d'oùr l'égalité
' i_ t -
K étant le cæfficient directeur de la demi-droite, il exprime la
proportionnalité entre la tension du ressort et son allongement.
Graphiquement la valeur de K est : K = 10 N.m''.

La tension d'un ressortest proportionnelle à son allongement, le


cæfficient de proportionnalité K est appelé la constante de I a;l(m)
raideur du ressort, c'est une grandeur caractéristique du ressort,
S- Courbe d'étalonnage d'un ressort.
exprimée en (N. mt).

On peut déterminer I'intensité F d'une force tout en mesurant I'allongement que provoque cette force exercée sur
un ressort, il suffit de graduer une règle associée au ressort en Newton (Ir{),le système {ressort, règle graduée en N}
constitue un dynamomètre.

2 Foussée d',4rsr?irnê'de ;

f*3- 5€ass* v*ît*æique d'il*a tïæËr1e:

La masse volumique d'un corps fluide (liquide ou gaz) est le quotient de la masse d'une quantité du fluide sur le
volume correspondant. On écrit:p 'V- +
, elle s'exprime dans (SI) en (kg.mt)

l=?- #dfiaçËâi*ce :

Les corps apparaissent plus légers quand ils sont immergés dans
1'eau, ou dans un autre liquide du fait que 1'eau exerce sur ces corps
une force (figures 9 et 10).

Un liquide exerce sur un corps immergé dans le liquide une force


appelée poussée d'Archimède, c'est une force de contact répartie
sur la surface du corps en contact avec le liquide, verticale,
dirigée vers le haut et d'intensité égale au poids du volume du
9- Une balle trempée partiellement dans 1'eau
liquide déplacé.

(Nlkg) p : masse volumique du liquide


et V son volume déplacé.
(m3)

Activité 2 p 52.
Le point d'application de la poussée d'Archimède est le centre de
:ravité de la quantité du liquide déplacée.
La figure l0 présente une balle en équilibre sous I'action de
jeux forces Ë .t É telles que : É+ Ë =d

§{}- Existence d'interaction entre la balle et l'eau.

\\Fl-
C«rurs Mée onigue

f=-ê- §lc:cà*§** ,"1.'Âa"*É:ic:ar"leâ* u;t n:::Êneâp* qi*s ;e*:tiq-+:as a"é;Épi+;q**:l :

Un corps immergé dans un liquide subit l'action d'une force veticale É qui
est la poussée d'Archirnède. De même, d'après le principe des actions
réciproques le corps exerce sur le liquide une force Ë' telle qr" É = - Ë'
'

l--ê- â,ue-lllui:ri+: d'èr*fuËç::*r§* c-!;+sts Ë** Hiâ"r :

Un corps immergé dans un gaz est soumis à l'action d'une force verticale ie
poussant vers le haut : poussée d'Archimède. Son intensité est directement
proportionnelle au volume déplacé ùt gaz et à la masse volumique de ce gaz.
{l
ll- La sonde subit I'action de
la poussée d'Archimède
exercée par i'air.

lL'essentiel :

.,:' Lorsqu'un corps est en équilibre sous I'action de deux forces { et { alors
- La somme vectorielle des deux forces est nulle , f +{ = ô
- Les deux forces ont la même ligne d'action.
' Iln corps suspendu à un ressort exerce I'un sur I'autre une force de contact ponctuellement
localisée. la somme vectorielle des deux forces est nulle , E = n-
La graduation d'un ressort consiste à déterminer sa constante de raideur ; en effet la tension T du
ressort est proportionnelle à son allongement t ,E =]l ,] l
K est la raideur du ressort, son unité (SI) est (N.m').
* Une règle graduée en Newtons (N), associée à un ressort constituent tous deux un dynamomètre.
4. Un corps immergé dans un liquide subit l'action d'une force appelée poussée d'Archimède, c'est une
force de contact répartie sur la surface de contact avec le liquide, elle est verticale, de sens vers le haut
et d'intensité :

p : masse volumique du liquide (kg.m-t)


f
lf = p.v.g |1
t
V : volume déplacé du liquide (m3)

I\ g : intensité de pesanteur (N. kg'')


-3 Un corps trempé dans an gaz subit aussi I'action de la poussée d'Archimède exercée par le gaz,
d'intensité proportionnelle à la masse volumique du gaz et au volume déplacé dt gaz.

r/
56

I
Hq$rufe*r s*s *#s'§ÿÏæÉss*æcæç Exercices de synfhèse
l- Citer les conditions d'équilibre d'un corps soumis à deux 6- Proposer une explication de l'expérience schématisée
fbrces. ci-dessous.
l= Définir la constante de raideur d'un ressorl.
.1- Indiquer la proposition juste parmi les suivantes :

L'expression de la tension du ressort est :

a_ T=m.l^,/l b_ T=g.lNl
l
c- T=k.l^/l d- T=*g.lrul
L'intensité de la poussée d'Archimède est
a- L'intensité du poids du corps immergé dans le liquide.
:
= lf
\-----J I ü--J
L
-l

b- L'intensité du poids de la partie immergée du corps


dans le liquide.
c- L'intensité du poids de la quantité déplacée du liquide.
?- Un corps posé sur un plan horizontal est fixé à un ressorl
horizontal, à spires non joinctives et de masse négligeable.
L'autre extrémité du ressort est liée à un support.
Exercices d'appficsÿion La longueur du ressort à vide est /6.
a- Faire f inventaire des forces appliquées sur le corps (S).
é- On exerce sur un ressort vertical de raideur K = 50 N.m-r. b- On exerce sur le corps (S) une force Ë de hgne d'action
une force É verticale. L'allongement du ressort est alors confondue avec l'axe de symétrie du ressorl, la longueur de
5 cm. ce dernier est / .

a- Caiculer l'intensité F. Calculer l'intensité Ae Ë et représenter Ë dunr ies deux


b- Déterminer le nouveau allongement du ressor-t si cas suivants :

f intensité de la lbrce F' appliquée sur le ressort est trois -l"cas: /=5cm
fois plus grande que celle de F
- 2i'''" cas ; /=
.
15 cm
Données : K=20N.mr raideurduressort
Réponses :
/o=locm
a- F=2,5N u- I a,z'l = 0,15 m
*- Un anneau (A). de masse et de dimensions négligeables,

:i= On immerge complètement un ballon de masse m dans de est en équilibre sous l'action de deux ressofis (R1) et (R2)
L eau stable. fixés respectivement en O1 et 02 (voir schéma ci-dessous).

a- Faire le bilan des forces agissantes sur le ballon. Les deux ressorts ont la même longueur à vide /6 = 10 cm
b- Déterminer ies caractéristiques de 1a poussée et de raideurs respectives Kl = 10N.mr et K2 = I2,5N.m r.
d'Archimède appliquée sur le ballon.

Données : Volume d'eau déplacé : V = 100 cmr q ol


Masse volumique de l'eau : p = 10t kg.m'
Intensité de pesanteur : g = 10 N.kg1

a- Quelles sont les forces exercées sur (A) ?


Réponses :
b- Trouver la relation liant les allongements] A,Zrl
a- Poids du ballon et Poussée d'Archimède. "t lA'lrl
de (R1) et (R2) et leurs constantes de raideur K1 et K2.
b- F = lN ,i.
c- calculer les vtrleurs A/ ri .t I
A,Zri sachanr que :

O1O2 = 3gst .
Mécanique

i \* 7 @uîtibredoum solüde sournis â fræ lêtes

\al

*
"f -'

. iljl

{ .'di
it".

,"i S

\",
I.
,r:ifl

li'
T

I
t
I
,§{i
J ,&"

Le système (Grimpeur et accessoires) est en équilibre sous I'action de trois forces. Ces forces obéissent à des
conditions bien déterminées ? Quelles sont alors ces conditions ?

.:... .. ].1.. t..::a.:.+.';;f *:.-:.iF:l:':::ririlr:i=4

ffi
- Définir le système et faire l'inventaire des forces exercées sur le système.
- Connaître les deux conditions d'équilibre d'un corps solide soumis à trois forces non parallèles et les appliquer.
- Représenter la somme vectorielle de trois forces (le polygône des forces).
- Connaître I'angle de frottement et déterminer sa valeqr à partir des données nécessaires.

58
Activités

I- §omrne {ectarîelle de troîsforces Acfivilé documenfoire

Objectif : Représenter la somme vectorielle de trois vecteurs forces.


I
F2
Premier cas : La somtne vectorielle des trois forces est non nulle.

La figure 1 présente trois vecteurs forces, { , 4 ., 4


a- A partir d'un point O, représenter la force {
b- A partir du bout de {, représenter {.
.
i échelle

c- A partir de I'extrémité de {, représenter { . IN


d- Lier par une flèche I'origine Ae { a l'extrémité d" { , on réalise ainsi la
représentation de la somme Ë F={*d+( lfigure 21.
i- Trois vecteurs rorces {. f
' er(
Les trois vecteurs { , {
", {
sont translatés ; leurs directions, leurs sens
et leurs longueurs sont conservés.

I En utilisant l'échelle donnée à la figure 1. déterminer 1es intensités des forces


F,,Fret F,

2 En déduire I'intensité de É .

3 On remplace la force f pur ,rn" force { t{ = -d I


En suivant les démarches précédentes, représenter la somme É' :

É'= d * {. { . En déduire la direction; le sens et le module de Ë' t-+-


F=Fl +F2 +F3
)

Deuxième cas : La somme vecturteile des trois forces est nulle.

+
La figure 3 présente trois vecteurs forces, { .{., F.
a- Représenter 1a somme fl +{*(
b- A quoi est égale cette somme ? justifier la réponse.

3- Corps solide soumis à trois


forces.
Activités Méccnique

2- Equitibre d'un corps solide soumis à troisforces îtor- parall,èles Activité expérime nf ale

Vérifier expérimentalement des conditions d'équilibre


d'un corps solide soumis à trois forces non parallèles.

Plaque de polystyrène. de masse


négligeable - Trois dynamomètres - Feuille de grandes
dimensions - plaque percée de trous - Fils.

On attache une extrémité de chaque fil en trois endroits


différents de la plaque de polystyrène A, B et C.
. On colle une feuille à la plaque perforée et on y fixe les trois
dynamomètres.
On attache les autres bouts des fils aux dynamomètres réalisant 4- Montage expérimental.
ainsi l'équilibre du morceau de polystyrène. (figure 4).

On vérifie que les trois fils se trouvent dans le même plan vertical.
(voir figure 5).
On place une ampoule allumée devant la plaque de polystyrène en
équilibre. puis on représente sur la feuille collée les directions des fils.
(fi-eure 6 ).

= Lrne fois déplacée de son état d'équilibre, la plaque de polystyrène y


revient.
- On modifie l'une des trois forces, on obtient un nouvel état d'équilibre.

§xptroifofion :
5- Le montage vu
de profil.
1 Faire f invenraire des forces exercées sur Ia plaque de
polystyrène en équilibre. Préciser celle qui est négligeable
devant les autres.
2 Reproduire la figure 6 sur une fèuille et vérifier que les lignes
d'action des trois forces sont concourantes.
3 En utilisant une échelle convenable, représenter les forces
appliquées sur la plaque de polystyrène.
4 Représenter la somme vectorielle des trois forces exercées sur
la plaque de polystyrène. A quoi est égale la somme

{+{*{ I
{'t- Schématisation des directions des trois fils
5 Déduire les deux conditions nécessaires à l'équilibre d'un
corps solide soumis à trois forces non parallèles.

60
Activités

- Equilibre e{'un coqps solide sur un plan încliné Activité expérimentale

Déterminer les caractéristiques de la force exercée


par le plan incliné sur le corps solide en équilibre sous I'action
de trois forces.

à
coussin d'air et ses
Table
accessoires - Autoporteur - Ressorl à spires non joinctives, de
masse négligeable et de raideur K = 50N.m'.

L'autoporteur, de poids 3N, posé sur la table inclinée de 18'


par rapport à l'horizontale glisse. (figure 7)
Pour réaliser l'équilibre de I'autoporteur (S) sur la table
inclinée, on attache l'une des extrémités du ressort à (S),
1'autre étant reliée à un supporl fixe (figure 8).
On mesure I'allongement du ressort on trouve :l A'l l- Zcm .

I Faire le bilan des forces exercées sur l'autoporteur au cours de


son mouvement sur la table, justifier ce mouvement de
glissement.

2 Reproduire la figure 9 et représenter les lignes d'action des


forces appliquées sur (S). Conclure.
3 Réaliser le polygône des vecteurs forces exercées sur (S), tout
en choisissant une échelle convenable.

4 Déduire les caractéristiques de la force Ë qu'exerce l'air


propulsé de la soufflerie sur (S).

5 A partir d'un point I, représenter les trois forces qui agissent


sur (S).

6 Déterminer les composantes de chaque force dans un repère


orthonormé {o.i.l\Jo.i); étant horizontal orienté vers la droite,
\ '/\ t
(o,j) etrrt ver-tical orienté vers le haut.

7 Calculer la somme des composantes des trois forces. Conclure.


Ç= Schéma du dispositif expérimental.
Ân'lécanfque

L §qurlibre d'un carps sofide sounlis ô frois forces non parailèles.

Les figures ci-contre présentent un morceau de papier


cafion en équilibre sous I'action de trois forces F;, Ç ,
et F:
.C , son poids étant négligeable. Ces forces sont non
parallèles (figure 10.a) et coplanaires (figure 10.b),
d'intensités respectives :

Fa=0,9N ; Fn=1,7N et FC=2,1 N.

Ces trois forces sont représentées à l'échelle 1 cm ++ 1N


(voir figure l1), nous consiatons que leurs lignes d'action se

coupent en un seul point L


La représentation graphique de la somme vectorielle des
trois forces {*Ç+Ç aboutit à un polygone fermé. donc
cette somme est nulle, {*4n{ =ô.
Le même résultat s'obtient dans l'activité 2 (page 60).
(voir figure 12).

2 Canditions d'équilibre.

Lorsqu'un corps solide est en équilibre sous l'action de trois


forces non parallèles alors :

- La somme vectorielle de ces trois forces est égale au


vecteur nulle, autrement dit, le polygone des forces est
fermé, cette 1è'" condition est nécessaire à limmobilité
du centre d'inertie G du corps : IË = d 11-
- Les lignes d'action des trois forces sont coplanaires et
concourantes. cette 2u"* condition est nécessaire en
l'absence de mouvement de rotation du corps (dans le
cas où la première condition est réalisée).

Ces deux conditions sont nécessaires à l'équilibre d'un


corps solide soumis à trois forces non parallèles, mais non
suffisantes.
Autrement dit, la réalisation de ces deux conditions
ne signifie pas que le corps est en équilibre, il se peut qu'elles
1N
soient réalisées alors que le centre d'inertie du corps est en échelle

mouvement rectiiigne uniforme et (ou) le corps est en rotation


propre autour de son centre d'inertie. é 3- Le polygone des trois forces est femé.

Ç
Cours Mécanîque

3 Application :

l.E - t,*s sâ* *'::c;âg*r**æâ= *:*gÊiE*;*â:sE** :

Soit un autoporteur (S) attaché à un ressorl et placé sur une


table à coussin d'air inclinée d'un angle u par rapport au plan
horizontal.
Le corps (S) est soumis à l'action de trois forces : son
poids Ë , la tension du ressort î et la force qu'exerce l'air
propulsé É.
Puisque que les frottements sont négligeables, É est normale
Ë.È- Les lignes d'action des 3 forces sont coplanaiçs
à la table. Les lignes d'action des trois forces sont coplanaires et
L-oncourantes (figure I 3).
L'autoporteur (S) est en équilibre,Oï.
'
P+T+R=0.-
Cette condition peut être explicitée par deux méthodes
drfférentes:
Méthode géométrique et méthode analytique.

D'abord, on représente la somme (É+î; en renant compre


de l'angle cx , ensuite, on ferme le polygone des forces en
ajoutant la force R (schéma 14). On en déduit 1es 14"- rolygone des forces É. î "t Ë
caractéristiques de R 1Ë Otart normale au plan incliné et de
sens orienté vers le haut).
L'intensité de R peut être déterminée en utilisant une échelle,
ou en adoptant une relation trigonométrique, du fait que le
polygone obtenu est un triangle rectangle, d'angle droit en L
Exemple:
Dansl'activité3 (page61) : o= 18o, P= 3N, T= lN.
Ontrouve:R=2.8N

Cette méthode consiste à représenter les forces F , î et f, a


partir d'un point I, puis déterminer les composantes de
chaque force dans un repère orthonormé (O , .])
(voir activité 3 page 61). Par projection, on obtient :

* p=px.i +py.j alec Px=0 et Py=-P


+t)
u T=Tx.i+Tyj avec Tx = T coscr et TI = T sino
É-{= Projection des 3 vecteurs forces dans
AN T,r = 0,95 et T,',. = 0,31
1e repère (o,l,r)
Actîvités
* d=nr.i+R1.j , Rr=-Rsina et Rr'=R.cosa
puisque É +î+R=d ontrouve : P-r+T-r+T.rr=0 et Py+Ty+Ry=Q
d'où Rr = - (P;r + T-r) et R)'= - (P,r'+Tr)
pourcalculerR,ona: R- Rr2 + R,v2

Exemple : dans l'activité 3 p 61 on trouve :

Rr = -0,95 et R)'= -2,69 d'où R ^- 2,8 N

.Ê"3 - {-:r:+ ** Ër+ÉËs*:*-+tjs :aqiÈl *éj*Ëig'*s43*t ,

16- f-a hgne d'action de R est non perpendiculaire


IJn corps (S) est placé sur une plaque de surface rugueuse.
à la surface de contact
On incline, petit à petit la plaque, on constate que le corps (S)
reste en équilibre tant que l'angle d'inclinaison o' reste inférieur
à une valeur limite ( ori,,= 9o) .

L'état d équilibre du corps (S) sur 1a plaque inclinée d'angle «


(cr < <Po) s'explique par I'existence de frottements. E1 effet
le corps (S) est soumis à deux forces Pet Rde somme È*Ë=ô
doù :Ê = - F' É est clonc non perpendiculaire àla surface de
contact entre (S) et la plaque. (figure 16)
Si I'angle u dépasse 1a valeur Qo. l'équiübre de (S) est perlurbé, â?- Equilibre à trois forces avec frottement.
(S) glisse alors sur la plaque. Mais si on relie le corps (S) à un
ressoft, son équilibre se réalisera à nouveau. (figure 17)
L'angle Q0 est appelé angle de frottement statique, caractérisant
la nature des substances qui constituent les cotps en contact et
la nature de la surface de contact, il ne dépend pas de la surface
de contact et sa valeur augmente d'autant plus que les surfaces
de contact sont rugueuses. Dans ce cas,la force Ë qu'exerce

la plaque sur (S) n'est pas perpendiculaire à la surface de


contact fligure l9l.
Ë$- Poiygone des trois vecteurs lbrces.
En fait, le vecteur force -il p"ot être décomposé en deux
composantes :

- R], tangente à la ligne de plus grande pente du plan incliné,


et ( normale au plan incliné : Ë = n] + nl
- n] dite composante tangentielle de R.
"rt
- R.n est dite composante normale de R
La grandeur K = tang = $ .rt appeié coefficient de frottement.
Kn
Le coefficient de frottement statique est défini par la relation :

Ko =tanpo .K et Ko sont sans unité.

3'§- Représentation des cleux composantes de R

Ç
Le tableau ci-contre présente quelques exemples de |ÿatttre des corps en contacl tan 9o
valeurs du cæfficient de frottement statique selon la
Acier sur acier 0,15
nature des corps en contact.
Bois sur bois 0,50

Métal sur glace


0,03

Pneu de roue sur route sèche 0.50

lL'essentiel :

'i* Lorsqu'un corps solide soumis à trois forces non parallèles { , { "t E est en équilibre alors :
-Lasommevectorielledestroisforcesestnulle,(*il*{=d,lepolygonedecesforcesestfermé,
cette première condition est nécessaire à I'immobilité du centre d'inertie du corps.

- Les lignes d'action des trois forces sont concourantes et coplanaires. Cette seconde condition est

nécessaire en I'absence de rotation du corps (S) si la 1è"" condition est vérifiée.

'l' [Jn corps placé sur un plan incliné ne peut être en équilibre si les frottements sont négligeables.

La force R qu'exerce le plan (rc) sur le corps est alors perpendiculaire à Ia surface de contact.

':;:' Si les frottements sont non négligeables, le corps (S) reste en équilibre tant que I'angle
d'inclinaison cr est inférieur à une valeur limite {p6 appetée angle de frottement statique. il défend È

de la nature des surfaces en contact et est drautant plus grand que les surfaces sont rugueuses.
#x*rcce* sés*9*

On réalise l'équilibre d'un petit anneau comme f indique la figure ci- contre,
où I'axe du ressort fait un angle de 45' avec la verlicale, on considère que :
- I-e ressorl. les tlls et l'anneau ont des masses négligeables'
- Le ressort est à spires non joinctives et de raideur K = 25 N'm '' (fr)

- Les fils (f,) et (f,) sont inextensibles et de masses négligeables'


- La poulie est fixée à un suPPort.
- Les corps (Sr) et (S,) ont des masses respectives (m,) et (m.)'
ë - Faire f inventaire des forces appliquées sur l'anneau (S)'
j - Calculer l'allongement du ressort sachant qu'il exerce sur (S) une force d'intensité T = 1N'
3 - Représenter ie polygone des forces agissantes sur (S), en déduire la valeur de lintensité T', de la force
qu'applique le fil (f:) sur (S).
.4 - Déterminer dans le repère (o,1, j) les coordonnées des vecteurs forces I et ri (T; étant la force
qu'exerce le fil

(f,)sur(S)).L,origineOdu."pèr"estlecentrede(S),i esthorizontalorientéversladroite,jestverticalorienté
vers le haut.

eomseils trésoluffon
? - On prend comme système {anneau} et on fait'@ : - Les forces exercées sur {l'anneau} sont :

le bilan des fbrces qui s'appliquent sur le système. - î exercée par le ressort.
{ exercée par le fil (f1) ,

/' - { exercée Par le fil (f, '

-? - On applique la relation t = k.l 'ZI


@- : - On sait que :T = k.l l/l donc I ,f I =IK
AN:lNl=+xl0-2m

3 - On représente d'abord î, puis on ferme le polygone ffik* 3


Nousavons:Sinü=1
I ", î \"1
par représentation de On applique une relation T
trigonométrique.
d'où : Tz = T.Sin cr

1\i.11 AN:T2= 0,71 N


\

é - On écrit l'égalité î+{*[=d F*+"


- On réproduit 1e schéma du montage ci-dessus, et on Nous obtenons :

y représente le repère orthonormé (o l j) i=-Tcorcr.j=-:,9j


- On fait les projections de chaque vêcteur force i î =-Tsin cr.i +Tcos cx 1

séparément, puis on détermine ses coordonnées.


. ..2.
J
,1
T=- i+-l
2 2"
î
rsr) Y (s;

ou TZ = 0,71 N
Activités Mécanique

â/<$r§f§*n §#§ * *§ts:*iss* ffi **s 4-


Une tige homogène AB de
- Vrai ou faux masse m = 1kg s'appuie en

a- Un corps solide ne peut être en équilibre sous l'action A sur un mûr verlical et est
de trois forces que si leurs iignes d'action sont suspendue en son centre
coplanaires. par un fil léger fixé au mur
b- La somme des forces exercées sur un corps solide en au point C. La valeur de la
équilibre est nulle. tension du fil est T= 8.6 N.
c- Un corps solide ne peut être en équilibre que si on donne cx, = 30o et
le polygone des forces agissantes sur le corps est fermé. g = 10 N.kg-r

Exercices d'applicsfion a-Déterminer dans Ie ..pe.. (o,i,;)es coordonnées


\ "/
du poids

Ë a" tu tige, et de la force I qu'"*.... le fil sur la tige'


:- il qu'applique 1e
b- En déduire les coordonnées de la force
Un solide (S) de masse m = 2 kg est placé sur un plan
mur sur la tige.
incliné (n) d'un angle ü, = 30' par rapport à I'horizontale.
c- Trouver 1es caractéristiques de Ë .

On accroche (S) à un fil inextensible, de masse


Réponses:
négligeabie, et dont I'autre extrémité est liée à un support u- É=-10j
fixe, lorsque le solide (S) est en équilibre, le fil se trouve
T=-4,31+lAj
parallèle à la ligne de plus grande pente de plan (æ).
Onprendra:g=10N.kg'l o_Ë=4,3i+2,6)
a- Quelles sont les forces exercées sur (S) en équilibre ? c - Rconfondue avec la tige orientée de A vers B, d'intensité
b- Représenter 1e polygone des forces appliquées sur (S), R=5N.
en déduire si le contact entre (S) et (,I) se fait avec ou sans
frottement.
Exerclce de synfhèse
] 5-
La figure ci-dessous présente un poisson en plastique Un skieur est en équilibre
suspendu. sur un plan incliné (n)
d'angle0'=30opar
B rapport à l'horizontale.
C
(æ) étant couvefi de
neige.
,.'I i'
On représente ci-contre
A les forces qui agissent sur

le skieur où É est son poids, Ë I'action de (rc) et F celle


du fil d'attraction. F est parallèle à (æ).
a- Montrer que le contact entre le skieur et le plan (rc) se
fait avec frottement.
b- Vérifier que les deux conditions d'équilibre sont
a- Etablir l'état du point A. réal i sées.
b- Les deux fils inclinés exercent sur A deux forces { c- Montrer qr" Ëp"ut s'écrire sous la forme Ë = { * *l ,

et {de même intensité 200N. Çtunt parallèle à (n) et (


normale à (æ).
c- Représenter le polygone des forces appliquées sur A. d- Déterminer les valeurs de R, et Rn , en déduire la valeur
Calculer la masse du poisson en plastique. de I'angle de frottement.
Données: û,=45o , g=l0N.kg-l Données:F=746N , R=77.1 N P-800N.

-
;ffi
E Méconique
ta tunaxe{we
i ë Wutlûbl d'urtcorps ætide en rctslîoln &utaur
\*

Le marin exerce sur le gouvernail du bateau une action qui provoque sa rotation, ce genre d'action se caractérise
par une grandeur physique matérialisant son aptitude à créer un mouvement de rotation.

Quelle est cette grandeur? Comment est-elle utilisée pour étudier l'équilibre du gouvernail ?

-
*j*
- Connaître le moment d'une force par rapport à un axe perpendiculaire à sa ligne d'action et calculer sa valeur
-
algébrique.
- Connaître le moment d'un couple de force.
- Appliquer les conditions générales de l'équilibre d'un corps solide pouvant tourner autour d'un axe fixe.
- Ecrire l'expression du moment d'un couple de torsion et l'appliquer.

68
Actiuités Méconlque
il
1-- Moment d'une force AcTivîté expérimenfab

- Déterminer I'expression du moment d'une force par rapport


à un axe de rotation.
- Vérifier le théorème des moments.

Plaque perforée
morceau de -
polystyrène troué succeptible de tourner autour d'un axe fixe -
poulie- fil portant un crochet - masses marquées - lest (schéma 1).

* Le morceau de polystyrène constitue le corps (S) en rotation


autour d'un axe fixe.
(S) est en équilibre. On repère cet équilibre par un
" Le corps
index marqueur de position.
* On fixe sur (S) un lest de masse m0 provoquant sa rotation
autour de l'axe (^), (S) se stabilise en un nouvel état d'équilibre.
o On attache l'extrémité du fil en un point A à (S), on le passe à 1"- Montage expérimental.
travers la poulie. On réalise le premier état d'équilibre de (S) par
suspension de masses marquées.
. On refait I'expérience plusieurs fois, à chaque fois on change
1e point d'attache du fil à (S) et évidemment les masses
marquées jusqu'à I'obtention de l'état initial de l'équilibre de (S).
n--'1...
.
dl I

§xploifofion :
"t i"
.ÿ
I

Quelles sont les forces exercées sur (S) avant de fixer le lest ?

Déterminer leurs lignes d'action par rapport à I'axe (À). )

2 Quel effet a le lest sur (S) une fois fixé ? 2- Schématisation du montage expérimental.

3 Soit Ë la force qu'applique le fil sur (S) en A. et d la distance


séparant sa ligne d'action et l'axe (Â).
Recopier et compléter le tableau ci-contre. Conclure. Pnint À § {-- 1)

Le lest applique sur (S) une force fl


d'intensité Fo = rb.g. m (e) 200 250 4t0 4e0 i

soit do la distance qui sépare la direction de Fo et l'axe (À) .


F = mg(N)
Calculer la grandeur mo.g.ü sachant que m0 - 3209
et do - 12,5 cm. d(cm) 2A t6 10 8

- Comparer la valeur du produit m0.g.d0 aux valeurs de F.d


F.d (N.m)
récapitulées dans le tableau. Conclure.

69
2- Moment d.'un couple Acfivité expérimentale

- Etablir I'expression du moment d'un couple.


- Vérifier le théorème des moments.

Même matériel que celui de (l activité 1 page 69) avec en plus une seconde
poulie, un fil et un crochet.

* On repère la position d'équilibre par un (marqueur).


* On fixe au corps (S) le lest de masse mo = 80g provoquant ainsi la
rotation de (S) autour de (Â), (S) se stabilise alors et acquiert un nouveau
état d'équilibre.
* Pour faire revenir le corps (S) à l'état d équilibre initial précédemment
3- Montage expérimental.
repéré, on utilise le montage donné ci-contre (figures 3 et 4) tout en
maintenant les fils constamment parallèles. Soit m la masse des corps
suspendus aux deux crochets.
u On refait la même expérience plusieurs fois. A chaque fois. on change
les positions des poulies et évidemment les masses marquées.
* Soit F f intensité commune à i et f exercées par les fils sur (S)
(F = m.g) et soient d1 et d2 1es distances séparant respectivement {
et flde I'axe (A).
Le tableau ci-dessous présente les résultats obtenus.

"ê- Schéma du montage expérimental


I Donner, sans calcul, les caractéristiques des forces exercées par les
deux fiis sur (S).
m (g) 20 40 60 80
2 Recopier, puis compléter le tableau. Conclure.
3 Calculer le moment de la force qu'applique le lest sur (S), sachant que d (cm) 12,0 6,0 4,0 3,0

do= 3 cm et g = lgN.kg
1.
F (N)

4 Comparer cette valeur aux valeurs de la grandeur F.d obtenues au F.d (N.m)
tableau. Conclure. Tableau de yaleurs
I Actîuités Méconique

3- Couple de tarsion Acfivifé expérîmentale

Objectif : Etabltr 7a relatton liant le moment d'un couple de torsion


à la constante de torsion d'un fil. cylindre
gradué
Matériel expérimental : FiI en acier de forme cylindrique (f) - Cylindre
gradué - Tige métallique - Deux fils inextensibles (f1) et (f2) - Deux poulies -
Deux crochets - Masses marquées.

(figure 5)
L'extrémité du fil est fixée au cylindre gradué, l'autre extrémité
étant liée à la tige. L'axe de rotation du fil (Â) passe pff le centre
de la tige. Deux bouts desfils (f1) et (f2) sont attachés à la tige, les
deux autres aux crochets tout en passant par les poulies.
En l'absence des actions des deux fils, le fil (f) en acier n'est pas
tordu et la tige se trouve dans une position qu'on repère sur la
§- Dispositif expérimental.
plaque horizontale par un marqueur.
L'index du cylindre gradué indique la graduation O dans cette
position de départ.
. On applique sur la lige un couple de forces par I'intermédiaire
des deux fils en suspendant aux crochets deux masses marquées
identiques. La tige effectue une rotation autour de (À) provoquant
ainsi la torsion du fil en acier et la tige prend un nouveau état
d'équilibre. Pour la rendre à son état initial, on fait tourner le
cylindre gradué d'un angle 0 dans le sens opposé.
*= Matérialisation iJe la torsion clu fil .

'
On répète l'expérience plusieurs fois et à chaque fois on change les positions des fils, et bien entendu les masses
marquées. On calcule à chaque expérience le moment du couple de forces erercées sur la tige et on repère 1an-sle 0
correspondant' ,:: ,. ;
I 20 50 I n roo tzô r50 loo
-

de résultats obtenus. i &4 = F"d 1ri.r::ri0,039 ; 0,09g I 0,137 0,0196,0,235 t 0,294:0,392,,


rr
.
6.0 14.0
_ tes
_ T 7 3l:L 12:0 60.0
i"-*-*--------r-iri:
. ü ir*d] '
0,105 :0,244 r O,:+O : O,+SO
',0,516 0,733 1,047 ',

T & fu Ie rî u rde résrrdrr{s

I Quelles sont les forces appliquées sur la tige lorsque le fil n'est pas tordu ? quelle est la valeur du moment de
chaque force ?
2 Dés que le couple de forces agit sur la tige, le fil en acier se tord, et en I'absence de l'action du couple de forces,
la tige revient à son état initial, Expliquer pourquoi.
3 Le moment du couple de forces exercé par les fils est M = m.g.d = F.d.
La tige en équilibre est soumise à l'action du fil d'acier tordu. On associe à cette action un couple de torsion de
moment Mc = -M.
En utilisant le tableau. représenter sur un système d'axes la courbe de variation de M en fonction de 0. 0 étant
exprimé en rad.
4 Déterminer graphiquement le cæfficient directeur de la droite obtenue. Quelle est sa signification physique et son
unité ?
5 En déduire la relation entre Mc et 0. Donner la signification du signe (-) figuré dans cette relation.

7r
Cours Mécanique
I
Nous avons vu dans la leçon précédente que lorsqu'un corps
solide est en équilibre sous I'action d'un ensemble de forces, deux
conditions doivent être vérifiées. Dans cette unité nous nous
intéresserons à I équilibre d'un corps solide en rotation autour
d'un axe fixe.

Nous rappelons que pour un corps solide en mouvement de


rotation autour d'un axe fixe, les trajectoires de ses points sont
circulaires concentrées sur l'axe de rotation sauf. les points qui
appartiennent à cet axe.

La roue du vélo constitue un cotps en rotation


autour d'un axe

1 Effef d'une fôrcê sur,s rofofion d'un eorp§ §of;de.

Les deux forces { et { représentées à la figure 8

ne provoquent pas le mouvement de rotation de la porte autour


de son axe.
En effet, port{to
por. {,
ligne d'action est parallèle à I'axe de rotation,
à une ligne d'action qui coupe cet axe.
1i
alors que
I
Une force a un effet de rotation sur un corps solide en rotation
autour d'un axe fixe (Â) si la ligne d'action de cette force est
non parallèle à (A) et si elle ne coupe pas (À).
\ F2

Exemple : (activité I page 69). Le lest fixé sur le morceau de


polystère provoque sa rotation autour de l'axe fixe (Â).
i€- Les deux forces n'ont aucun effet sur la rotation
de la porte

2 Monrenÿ d'#,?§ force ptr rüpporf ô un cx*.


Une force É a le pouvoir de faire toutrter un corps solide
autour d'un axe (Â) si le produit F.d est constant. F étant {

f intensité de F et d la distance qui sépare sa ligne d'action à


I'axe (À) (figure 9).
r , (activité 1 page 69), le produit F.d reste constant à
chaque fois qu'on ramène le corps (S) à son état d'équilibre
initial.
Le produit F.d est une grandeur physique caractérisant le
pouvoir d'une force à provoquer la rotation d'un corps solide
autour d'un axe. Ce produit est appelé moment de la force par S* La force É fuit tor*"r le disque autour
rapport à l'axe (Â) symbolisé par : U 14 (Ë) . de 1'axe (À).

,î,
tLl

r-

I
l.X- *d*rlitii*câ :

Le moment d'une force É par rapporr à un axe (À) orthogonal


à la ligne d'action de t a une valeur absolue égale au produit
de I'intensité F et de la distance d qui sépare (A) de la ligne
d'action de Ë .
L'unité du moment d'une force dans (SI) est (N.m).
{}{)
t-l
/
I M,o,(
tr.,\
r )l = f'. a
/\
1N"m) im)

2.3- Le irr{-}$ie$t d'ulte f'l}ree est er*"ae gra*it*rir aÊgéfoniqu* :

On choisit arbitrairement un sens positif de rotation :

- Si la force provoque la rotation du corps dans le sens positif, alors


son moment est positif (figure i0).
- Si la force fait tourner le corps dans le sens opposé au sens
positif, son moment est négatif (figure 11).

- Le signe du moment d'une force dépend du choix du sens


positif de rotation, c'est donc une grandeur algébrique.
on écrit : M1a1(É) = + F. d
Exemple : (activité 1 page 69).

3 Equîlibre d'un eorps solide en rofufîCIn oufour d'un oxe fixe :

On considère un disque (D) homogène en rotation autour d'un axe


fixe (Â) passant par son centre.
(D) étant en équilibre, on fixe sur (D) un lest de masse mo = 5009
et distant de (Â) de dn = 72 cm,provoquant ainsi la rotation de (D)
autour de (À).
Pour faire revenir le disque (D) à son état d'équilibre initial,
on applique sur (D) une force F, {F, = 4N) dont la ligne d'action
s'éloigne de (Â) de d, * 15 cm (fig.12).
(D) est alors en équilibre sous I'action de son poids É , de 1a
réaction de (À), de Ë, et de la force {exercée par le lest.
é Ë- Equilibre du disque.
On choisit un sens positif de rotation et on cherche I'expression du
moment de chacune des forces agissantes sur (D) par rapport à (À).
n Ê et Ê coupent l'axe (Â) , donc :
M6(F)=o et M(R) =o
* Le moment Ae il est : Mtr ( 4) = Fo.do = mo.g.do
AN :Mo ( i,) = 0,6 N.m on prendra g = 10N/kg ,

u Le momentde Ë, est : M1(Ë,1 = - F,. d,


AN : Ma (É,) = - 0,6 N.m
Les effets des forces ( É, sur (À) sont antagonistes.
"t
Calculons la somme algébrique des moments des forces exercées
sur (À) :

,Mr(Ë)= Mr( R)+Mr (Ë)+ Mrf 4l+ Mr(Ë, ) !3- Représentation des forces appliquées
sur le disque
On trouve :

IM^(Ë)=0

Dans l'activité 1 page 69, on aboutit à : mo.g.do- F.d = 0


cette relation reste vérifée quelque soit le sens positif choisi. a

Théorème des moments

Lorsqu'un corps solide pouvant toumer autour d'un axe fixe, est 1
* '------1/'

en équilibre, alors la somme algébrique des moments de toutes do


l(;'. l

les forces exercées sur ce cotps par rappoll à cet axe, est nulle :

I Mo(É) = o &
P
--t l lp^
Cette relation est aussi vérifiée pour l'équilibre représenté à la figure 14. P I

â-6- Autre état d'équilibre du disque.


4 Conditions d'équilibre ;

- Lorsqu'un corps solide (S) en rotation autour d'un axe (Â) fixe est en équilibre sous l'action de plusieurs forces,
dans un repère terestre alors :

- La somme vectorielle des forces appliquées sur (S) est nulle f Ë = ô , cette 1è" condition est nécessaire pour
I'immobilité du centre d'inertie du corps.
- La somme algébrique des moments des forces appliquées sur (S) par rappol-t à l'axe(Â) est nulle I Ma ( Ë) 0
= ,

cette 2è" condition est nécessaire en I'absence du mouvement de rotation de (S) autour de l'axe (A).
5 Momenf d'un couple de deux forces :

5.§- §.)r{fi;liâct:si ;

Deux forces { .t {iorment un couple si leur somme vectorielle


est nulle fl * E = d "t si leurs lignes d'action sont différentes.
Pour simplifier nous disons "un couple" au lieu de "couple de deux
forces".

5"i- &Ë*l*eerÊ *É's-r§3 *rpcrx*âe d* deux fle:r'e*s ;

D'après I'activité 2 page 70, 1es couples ont le même effet sur le
corps (S) en rotation autour de l'axe fixe si le produit F.d est constant.
F étant I'intensité commune aux deux forces, et d la distance séparant
leurs lignes d'action.
Le produit F.d est une grandeur physique caractérisant le pouvoir
d'un couple à provoquer la rotation d'un corps solide autour
d'un axe, il est appelé moment du couple, noté M. (figures 15 et 16).

16- L'effet du couple sur le corps solide se


manifeste par ia rotation du corps

Le moment d'un couple de deux forces par rapport à un axe de

rotation (À) normal au plan du couple est 1e produit de l intensité


corlmune F des deux forces et de la distance d qui sépare leurs
lignes d'action :
Mc = t F. d
M" est exprimé dans le système international des unités en (N.m).

Les signes (+) et (-) dépendent du sens arbitraire de rotation.


Le couple t { ,{l tend à faire tourner le corps (S) dans le sens l?- Dispositif expérimental de l'étude du
moment d'un couple
positif, son moment est compté positivement :

Mc =F.d>0 (voirfigure 18).


Le couple ( E , { ) tend à faire toumer le corps (S) dans le sens
opposé au sens positif, son moment est compté négativement.
M'c = - F'' d'< 0
Cours Méconique

6 Momenf d'un cauple de forsion.


Dans ce paragraphe nous allons étudier l'effet d'un couple sur un
fil métallique.
6"1- C*æple cie Éorsion :

- La figure 19 présente le dispositif expérimental de l'étude de


I'effet d'un couple sur un fil métallique. Lorsqu'on applique un
couple sur la tige, le fil se tord, on dit que le couple provoque la
torsion du fil.
- Dés qu'on supprime I'action du couple sur la tige, celle-ci revient
à nouveau à son état d'équilibre initial, ceci montre que le fil tordu 19- Dispositif expérimental de l'étude
exerce, à son tour, des forces de rappel sur la tige. de torsion d'un fil métallique.
* Avant d'exercer le couple de forces sur la tige (le fil métallique
non tordu), celle-ci est en équilibre sous l'action de son poids É et
de 1a force R appliquée par le fil :

É+Ë=d et Mo(É)+M^(Ë)=o
* Lorsqu'on applique le couple de forces sur la tige, le fil se tord. La
tige alors en équilibre, est soumise à son poids Ë , à lu force Ë
exercée par le fiI, au couple (
{ {
, ) et aux forces de rappel exercées
3{}- Représentation des deux forces appliquées
par les génératrices du fil tordu notées )l t"ll"r qu" à la tige en équilibre.
'

Ë+{+d-'»7 =d
Ë+
et : M^( F) +M^( ô+M*IMo
(,) =,
On en déduit que :
r*^17;= ,
Et par suite les forces de rappel »
(7) ont les propriétés d'un couple
de forces, on appelle la somme de telles forces couple de torsion. \
3§- gfet du couple sur la torsion du fil.
*-i- \§c]:æ*s:É {l'** a:ilc-:g*l* rÉ*. fq:r'-u'à!}:e :

M (N.m)
Dans l'activité 3 (page 71), on aboutit à la courbe de la figure 22,
il s'agit d'une droite passant par l'origine du repère.
I1 en découle que le moment M est directement propoftionnel à
l'angle de torsion 0 . on dit que le fil de torsion a une réponse
linéaire.
D'où : M = C.0. C est une constante caractérisant le fil appelée
constante de torsion, elle dépend de la longueur du fil, de sa
section et de sa nature.
C = 0,41N.m rad-l (Activité 3, page 71).
10'
Le moment du couple de torsion s'oppose au moment du couple
appliqué(E,dl.
0-îr
::" Courbe de variation du moment du
C'est-à-dire Mc = -M donc Mc= -C'0 couple en fonction de l'angle de torsion 0.

76
Mécanîque

It'essentiel :

* Une force a un pouvoir de rotation sur un corps solide autour d'un axe fïxe si sa ligne d'action est
non parallèle à l'axe et si elle ne le coupe pas.
* Le moment d'une force Ë par rapport à un axe (Â) perpendiculaire à sa ligne d'action est le produit
de I'intensité F et de la distance entre la ligne d'action de Ëet I'axe (Â) , c'est une grandeur algébrique

dépendant du sens de rotation choisi :

Mr(É) =tF.d
Son unité dans (SI) est (N.m).
.§. Lors de l'équilibre d'un corps solide en rotation autour d'un axe fïxe (À) , où qu'il soit, et soumis à
plusieurs forces alors :

- La somme vectorielle des forces agissantes sur le corps est nulle : > Ë=ô
- La somme algébrique des moments de toutes les forces appliquées au corps par rapport à I'axe(A)
est nulle ,
IMI(Ë) = O

-,é. Deuxforces
d.t {constituentun couple sileur somme vectorielle estnulle t i*{=ô ) sileurs
"t
lignes d'action sont différentes.
*F Le moment d'un couple par rapport à un axe de rotation (À) perpendiculaire au plan du couple est
le produit de l'intensité commune F et la distance d entre leurs lignes d'action.
f" --
=
il-l
L'unité de M" dans (SI) est (N.m), M" est une grandeur algébrique qui dépend du sens arbitraire de

rotation.
r'" La somme des forces de rappel exercées par les génératrices d'un fîl tordu a les propriétés d'un
couple de forces appelé couple de torsion .

,,' Le moment d'un couple de torsion est proportionnel à I'angle de torsion 0. ]-ü"= -C e

La constante C est appelée constante de torsion du fil, elle s'exprime en (N.m.rad'). Le signe (-) traduit
la propriété de rappel du couple.
Hc§r$fr*r s#s #*rrst*fssæsc*es *= On applique sur une tige homogène AB de longueur
/ = 80 cm, de masse négligeable, trois forces f, , d " {
-Donner la définition du moment d'une force par rapport
Ê
verticales : F1 = {§ F2 = 4N F3 = 2N
à un axe fixe normal à sa ligne d'action.

3- Définir un couple de deux forces.


3- Ecrire l'expression du moment d'un couple de torsion et
donner l'unité de chaque grandeur.
A
t
4- Un corps solide en rotation
autour d'un fixe (^) est
soumis à une force Ë . L'axe de rotation (À) est horizontal, fixe et passe par le centre
Indiquer 1a proposition juste: de la tige.
a- Les deux forces f et { forment-elles un coupie ? Justifier
la réponse.
b- Représenter le polygone des vecteurs forces exercées sur
a- Mo( Ê) = F.OA b- tuto( Ë) = F.OH
la tige.
c- Mo( Ë) = - F.OH d- Mo( Ê) = - F.OA c- Calculer la somme algébrique des moments des forces
appliquées sur la tige.

Exercfces d'opplicofion d- Les deux conditions d'équilibre sont-elles vérifiées ?

Justifier.
i- La figure ci-contre présente
5- On considère un disque (D), un bâton homogène de
homogène de rayon r = 2O cm, longueur / = 80cm suspendu
en rotation autour d'un axe fixe en son centre à un fil
(Â), horizontal passant par son métallique de constante de
centre. torsion. C = 0,42.N.m.rad-r

On exerce sur le bâton un couple ( Ë , Ë' ) le faisant tourner


On exerce sur (D) trois forces fl , { et { dans le même
d'un angle Q , le fil se trouve alors tordu et le bâton en équilibre'
plan vertical et représentées à l'échelle 1cm <> 5N a- Quel est l'état du fil avant d'exercer le couple ?
a- Faire l'inventaire des forces appliquées sur (D). b- Quel effet a le couple sur le fi1 ?
b- Calculer le moment de chacune des forces fl , il" { c- Faire le bilan des forces agissantes sur le bâton soumis au

c- Le disque (D) estil en équilibre ? justifier. couple.


2N
d- Calculer le moment du couple sachant que F = 3.10
Réponses :

a- Ë,É,d,t"t{. e- En appliquant le théorème des moments, trouver


valeur de 0 .
1a

b- M^(E)=F,.1=0,5
'\'/ '2 N.m
/-.-\
Sx*e*i**s S* syreÉfuês*
M^lF,)= F: 'r = 1.5 N.m S- Le schéma suivant présente la péda1e d'un accélérateur OA,
/..-\ de longueur / . de masse négligeable pouvant toumer autour
M^(Fr,)= -F,.r = -2N.m
d'un axe (Â). horizontal fixe passant par O. On exerce en A une
c- ,r^(Ê)=iu^(Ë)=o force F horizontale. d'intensité F = 20 N.
rM6(Ë)=o La pedale est en équilibre lorsque l'axe du ressort fixe en son
milieu est normal à OA qui forme l'angle cx, = 30o avec le plan
Le disque (D) est en équilibre. horizontal.
.&xercices Méconique
il
a- Faire 1e bilan des forces agissantes sur la tige en

équilibre.
b- En appliquant le théorème des moments, calculer
f intensité de la force exercée par le ressort sur la tige.
On donne GC = 1
l
c- On modifie lesloints d'application du couple f L d I
de telle sorte que A devient le point d'application de F, tout
en gardant la même distance entre les lignes d'action et la
a- Quelles sont les forces agissantes sur la pédale en
même direction.
équilibre.
c.l- Représenter le schéma du montage obtenu.
b- En appliquant le théorème des moments, exprimer
c.2- Calculer à nouveau T. Conclure.
f intensité de la force exercée par le ressort en fonction de F
c.3- Quelle serait la valeur de I'intensité T' de la force
et ü.
appliquée par le ressort si son axe est incliné d'un angle
c- En déduire la valeur de la constante de raideur du ressor-t
ü = 45o par rapport à l'horizontale, tout en considérant le
sachant qu'i1 se raccourcit de 8 cm.
même état d'équilibre de la tige ?

?* Soit une poulie homogène à âË= Soit une barre homogène AB, de longueur /, suspendue
deux enroulements de masse l en son milieu à un fil métallique de constante de torsion C et
négligeable, pouvant tourner dont l'autre extrémité est fixée à un support. On applique à la
autour d'un axe fixe (À), horizontal
barre un couple de forces de lignes d'action constamment
passant par son centre O. On fixe
perpendiculaires à la barre et appartiennent à son plan
au niveau de l'enroulement de horizontal. La barre toume alors d'un angle 0 et le fil se tord.
rayon R1, un fil inextensible, et on
On fait varier f intensité commune F aux deux forces du
suspend à I'autre extrémité un solide (S) de masse m. Afin de


couple et on mesure I'angle 0 correspondant. La courbe
réaliser l'équilibre de la poulie, on lui applique une forceË au
suivante représente les variations du moment.
niveau de l'enroulement de rayon R2. Ë fait l'angle ü = 45"
avec 1'horizontal.
a- La poulie étant en équilibre, quelles sont les forces qui a- Trouver graphiquement
Iui sont appliquées ? l'expression M en fonction
b- Ecrire I'expression du moment de chaque force par de0.

t-
rapport à I'axe (Â). b- Exprimer C en fonction de
c- Trouver la valeur de F. F,/et0.
d- Déterminer les caractéristiques de la force il exercées par
l'axe (Â).
c- On fixe en haut de la barre un autre fil identique au
premier et on attache son extrémité à un support au point
Données : R2 = 2Pt m= 2009 g = 10 N/kg.
M'. Les points O, M et M' se trouvent sur la même verticale.
iii- On considère une tige solide homogène, de longueur d- Quand on applique aux extrémités de la barre un couple
masse m en rotation autour d'un axe fixe (Â), de forces d'intensité commune F = 0.5 N
1 = 1m, de
les deux fils sont tordus. et Ia
barre eflectue une rotation
son centre de gravité, on
d de0=0.279rad.
agit sur la tige par un
(^)
couple et on réalise son
C Calculer la constante de
o torsion C2 du second iil.
i
équilibre horizontal à
2N
1'aide d'un ressort.

79
I Deuxième e: L'électricité
FIan
Unité 9 : Courant électrique continu Llnité 13 : Caractéristiques d'un générateur
- caractéristiques d'un récePteur
Unité l0 : Tension électrique - Point de fonctionnement

Unité 1L : Association des conducteurs ohmiques Unité 14 : Transistor


lJnité 12: Caractéristiques de quelques dipôles passifs IJnité L5 : Amplificateur opérationnel

- Puissance électrique - Energie électrique.


- Notion de puissance électrique - Puissance électrique.

- Puissance électrique consommée par un appareil - Bilan énergétique d'un circuit électrique.

de chauffage. - Champ électrostatique et champ magnétique.


- Energie électrique. - Electrolyse.
- Notion d'énergie électrique I compteur électrique. - Oscillàteurs électriques.
- Energie électrique consommée par un appareil - Condensateurs.

de chauffage. - Bobines.

- Energie électrique dans un montage domestique.

{nters*eti*ns ave{ d'autn"es rnatËères


\trathdrnariq{res :

Les ensembles et le calcul numérique :


- les multiples
- les équations, les inéquations et 1es systèmes d'équations.

La géométrie plane :
- la droite dans le plan : - Repère : les coordonnées d'un point
- Equation carlésienne d'une droite
Les fonctions numériques :
- la représentation graphique d'une fonction numérique.
Les statistiques :
- les pourcentages.

- ."--I
E,ecrnc,le

Courarut électrtque cüretinu

m:-- $*'

l -.. :. ,/

La soudure avec un arc électdque nécessite un courant électrique de grande intensité. Quelle est la nature du
courant électrique ? Comment mesurer son intensité ?

trffi
- Connaître la nature du courant électrique.
- Mesurer f intensité du courant électrique continu.

- Connaître et appliquer la loi des næuds.


L- Electrisortian parfrotternent - Les deux tgpes d'électriciÉ AAcilvité expérimentale

lrottement.

Bâton en plastique - morceau de


tissu - petits morceuux de paPier.

On frotte un bâton en plastique à l'aide d'un morceau de i',,,

**;l _':!
'...
4: '!' ,.:at -

Exptoitatian: §§§§
É- Bâton en plastique frotté rapproché de petits
morceaux de papier.
Qu'arrive-t-il aux petits morceaux de papier ? A quoi est
dû ce phénomène ?

Nommer ce phénomène.

Ma*ipwlatlan 2 :

Mettre en évidence les deux types d'électricité.

Deux bâtons d'ébonite - bâton en


veffe - morceau de laine - peau de chat.

En premier lieu, on fait rapprocher le bâton d'ébonite


Ë- Attraction d'un bâton d'ébonite et d'un bâton en
frotté par la peau de chat d'un bâton en velre frotté à l'aide du verre frottés.
morceau de laine.
Dans un second lieu, on rapproche l'un de l'autre les
deux bâtons d'ébonite frottés par la peau de chat.
""-.""1
-, -.-n :

§xpfoifcfiom:
(
I \ È
Qu'observe-t-on dans chaque cas ?

2 En déduire l'existence de deux types d'électricité.


ry
3 Dans quel cas les interactions sont-elles attractives i(
=r)
?
-ï:r
et dans quel cas les interactions sont-elles répulsives ?
3- Répulsion entre deux bâtons d'ébonite ftottés.

_ffi
(F
o Cawrrrnt,électrtque dons les électrolgtes expérimentale
-
Connaître la nature du courant électrique dans les électrolytes.

Matériel-expérimental : Tube en U - Solution aqueuse de


sulfate de cuivre II - Solution aqueuse de dichromate

I
de
potassium - Générateur de tension continue - Deux électrodes en
graphite.

On verse un mélange d'une solution aqueuse de bichromate


)

de potassium t ZK-+ GzOi ) et d'une solution aqueuse cle sulfate


2+ )-
de cuivre II (Cfi+ SO+ )dans le tube en U. (a)
, On trempe chacune des deux électrodes dans un côté du tube 4- a) Solution de bichromate de potassium.
b) Solution de sulfate de cuivre II.
et on les relie au générateur de tension continue.
Après quelques minutes, on observe l'apparition d'une
couleur orange au voisinage de 1'anode (électrode reliée au pôle
1 m,a,
positif du générateur). et d'une couleur bleue à proximité de la
l+
cathode (électrode reliée au pôle négatif du générateur).
llk
Ë,xploitation: ,l- $
1 Quelle est la couleur caractéristique des ions cuivre II : Gr2* ?

2 Quelle est la couleur caractéristique des ions bichromates :G2Orr ?

3 Préciser 1'entité chimique qui a migré vers la cathode, et celle qui


a migré vers l'anode ?

4 Déduire la nature du courant électrique dans les électrolytes.


S- Partie du montage expérimental.

3 - Mesure de l'întensité du çouro;ll,t é,lectrtque


-
Manipulation L : I* courant électrtque do;ns un circuît en série
lfiectifs .' - Bien utiliser un ampèremètre ;
- Ecrire correctement le résultat de la mesure de l'intensité du courant électrique accompagné de
f incertitude de mesure.
- Mettre en évidence la caractéristique du courant électrique dans un circuit-série.

Iatériel expérimentùl : Générateur de tension continue - trois ampèremètres - intemrpteur K - lampe (6V ; 0,3A)
Deux conducteurs ohmiques - fils de connexion.
On réalise le montage électrique de la figure 6.
On règle I'ampèremètre sur son plus grand calibre.
On ferme I'intemrpteur K, et on règle la tension du générateur
de telle sorte que la lampe ne brille pas.
On change le calibre C en allant du plus grand au pius petit
jusqu'à obtenir la plus grande déviation de I'aiguille de
l'ampèremètre (calibre adéquat) (figure 7).
ii- Montage électrique-série.

§xploifaffon :

I La lampe peut-elle être considérée comme indicateur de

passage du courant électrique ?

2 l'intensité I*
ff Wr-",
La relation In., = de déterminer

du courant électrique mesuré. n étant la graduation indiquée


par l'aiguille et n0 le nombre total de graduations et C
calibre utilisé du cadran. Calculer I- .

3 L'incertitude absolue est définie par la relation AI =


ffi
où a est la classe de l'appareil (donnée par le constructeur)
dans notre cas a = 2. Calculer l'incertitude absolue ÀI.
Ecrire le résultat de 1a mesure sous la forme : I = Im t AI.
4 On aioute au montage précédent deux ampèremètres; l'un
entre D et N. ?- Ampèremètre à aiguille'
branché entre B et c,l'autre branché
4.1- Quelle est la valeur de f intensité du courant électrique que mesure chaque ampèremètre.
4.2- En déduire la propriété du courant électrique dans un circuit-série.

:Mrtm.xpr*§axdlapye i ; fl,clgrr*âc;f df*a;trr'arycc* *fuais reæ *:eg''*rssf-citrr"iÿ*r.

Vérifier expérimentalement de la loi des næuds.


Matét

.. On réalise le montage électrique de la figure 8.


On ferme I'interrupteur K.
- On mesure I'intensité du courant électrique dans chaque
branche du circuit électrique.

§xptroifc*iom ; S- Circuit électrique parallèle.

I Comparer l'intensité I du courant électrique entrant au næud C à la somme (I1 + 12 ) des intensités des courants
électnques qui en sortent.
2 Généraliser ce résultat pour un næud où se rencontrent plusieurs branches dans un circuit électrique.
I Coursr?f é{eefriqa-re, ;

§"ê- ërÊeerrisnÉÊ*rs g:*ia" flrerttexlrrat :

Des objets frottés par un tissu attirent des petits morceaux de papier (activité 1, page 82), on dit que la matière
frottée s'électrise, c'est-à-dire que le frottement a causé 1'apparition de charges électriques sur les objets frottés.

Ilexiste deux types de charges électriques : des charges morceau de tissu

positives et des charges négatives (activité 1, page 82).


(
Par convention, les charges électriques qui apparaissent sur le
bâton d'ébonite sont des charges négatives, et celles qui
apparaissent sur le bâton de verre sont des charges positives.

Les charges électriques de même signe se reppoussent, et les


charges électriques de signes contraires s'attirent.

S- Electrisation du bâton d'ébonite.


La matière est constituée d'atomes électriquement neutres,
l'atome, à son tour, est formé d'un noyau chargé positivement
entourés d'électrons de charges négatives. Lorsqu'on frotte deux , morceau de tissu

corps électriquement neutres, I'un avec l'autre (bâton de verre et


morceau de tissu), il se produit un transfert d'électrons de l'un vers
I'autre. ', électrons
En frottant un bâton en verre, le morceau de tissu extrait des
électrons du bâton de verre et acquiert ainsi des charges négatives,
alors que 1e bâton de verre perd des éIectrons et acquiert des
charges positives (figure 10). Le phénomène inverse se produit bâton en verre
pour un bâton d'ébonite (figure 9).
â*- Electrisation du bâton en verre.

12- Sens conventiùilel du courant électrique :

Le physicien Ampère a choisi, au début du XIXè,". siècle,le sens


du courant électrique sans qu'il soit au courant du sens de
déplacement des porteurs de charges électriques qui n'a été mis en
évidence qu'au XXu"" siècle. Ce sens choisi par Ampère porte le
nom de "sens conventionnel".

Sens Conventionnel :
A I'extérieur du générateur, 1e sens du courant électrique est du
pôle 11- Sens conventionnel du courant électrique
@ vers le pôle Q . (en rouge)
É
"3- {J$arc-:rnt d§**{riq#e {tarxs §cts *Âecrir$§,vtes ;

Un électrolyte est toute substance dissoute dans une solution ou fondue, et qui laisse passer le courant électrique.
IJn électrolyte contient des ions positifs (cations) et des ions négatifs (anions).

Dans les électrolytes, le courant électrique est crée par 1e déplacement des ions : les cations se déplacent dans le
sens conventionnel du courant. les anions se déplacent dans le sens contraire.

:.. ' ::': ' Activité 2, Page 83'

1,;ê- {l*iÈrsà:et élerfrique cians §es **t:râu*É*:ers :a:{:$*Eiiegues :

Les conducteurs métalliques sont constitués d'atomes liés entre


eux. Ces atomes possèdent deux types d'électrons :

- des électrons liés à l'atome


- et des électrons libres ; mobiles ; pouvant se déplacer d'un
atome à un autre ; on les appelle des électrons de conduction. A
cause de leurs charges négatives, ces électrons se déplacent dans le
sens inverse du sens conventionnel du courant (fig. 12). t
Dans les métaux, le courant électrique est crée par le déplacement
des électrons dans le sens inverse du sens conventionnel du Ï2- Sens des électrons (en vert).
courant.

2 lnfensrfé du eeurqnf éleefrique crnfinu :

3.1- $era*tËâé râ'é§*rtrici{é ;

Les porteurs de charge électrique (électrons ou ions) se caractérisent par le fait qu'elle pofte des charges électriqLres
q positives ou négatives. On appelle quantité d'électricité la grandeur positive Q telle que : [q = |q 1= Xa;
ou: e : charge élémentaire e = 1,6.10-1e C.

ü : nombre de charges élémentaires dans un porteu de charge.

N : nombre de por-teurs de charges.


Q : quantité d'électricité exprimée en coulomb (C).

Porteur de charge Charge électrique q Quantité d' électricité Q


-19 -19
Electron e' -1,6.10 C e = L,6.10 C
-79 _19
Ion Fe3* + 4§.10 C 3e=+4,8.L0 C

t- -19 -19
Ion SOa 32.10 c 2e = 32.10 C

Quantité d'élecricité de quelqaes porteurs de charges électriques.


'C**î,§,

l=*?- Ë::{*rcr+;*# *e} {g*ègTi?i}f *!e*Ëriçre* *c,}ti§iEtl: :

On considère un conducteur métallique parcouru par un courant


é\ectrique Ôù au dêp\acement des potteurs de charges selon un
mouvement d'ensemble, de softe que le même nombre d'électrons +-

traverse une section S du conducteur pendant la même durée Ât : Ce


courant électrique est dit continu (fig. 13).
L'intensité du courant électrique est liée au nombre de porteurs
de charges électriques traversant une section S pendant une durée
.\t. Elle est donc liée à 1a quantité d'électricité Q. On dit qu'un d3* Mouvement d'ensemble des électrons.

courant électrique est plus intense si Q est plus grande au cours du


même Àt.

L'intensité I d'un courant électrique continu est le rapport de la Megaampère : 1MA= 1ff4
quantité d'électricité Q sur sa durée de passage At par la section S
Kiloampère: 1KA=103A
du conducteur métalliqu. , [l =El
I Àtl Milliampère : 1mA = 10 3A

Q s'exprime en (C) : Coulomb ; Àt en (s) ; Seconde et I en (A) :


Microampère : 1prA = 10 6A
\mpère.
Remarque : Nanoam@re: 1nA=10-eA
La relation Q = I . At permet de définir une autre unité de Q, soit \
Multiples et saas multiples de I'Ampère
1'am@re-heure (Ah) : elle représente la quantité d'électricité qui
traverse une section d'un circuit électrique parcouru par un courant
j'intensité I = lA pendant une heure. l-f At C
I___i =:OOO '

j.=:'- hl*sr:re cà* l"âraf*xrtitÉ c{às t'ûrlâ:*l:€ *Ë*a:rriagcie :

Pour mesurer f intensité d'un courant électrique on utilise un


.rmpèremètre, il se branche en série de sorte que le courant entre par
..r borne rouge
@ . son symbole est .@F-

La mesure de l'intensité électrique I repose sur la proportionnalité


entre I et la déviation de l'aiguille de l'appareil, d'où :

i;T"_r avec: c: Calibre utilisé


n: nombre de divisions indiquées Par
l'aiguille. tr,â- Amperemètre à aiguille.
ng : nombre total de divisions du cadran.
Calibre :
On appelle calibre l'intensité du courant électrique qui traverse l'appareil lorsque 1'arguille se stabilise à Ia

dernière graduation.
Avant de l'utiliser, un ampèremètre doit être réglé sur son plus grand calibre, puis on passe progressivement aux
calibres inférieurs jusqu'à obtenir la plus grande déviation de l'aiguille.

L' incertitude absolue :


La mesure de I'intensité d'un courant électrique est entachée
d'une incertitude dûe à l'appareil (sa fabrication) et à 1'utilisateur
^I
(lecture). Le constructeur indique sur 1'appareil un chiffre nommé
classe de l'appareil. Ce chiffre permet de calculer f incertitude
absolue dûe à I'appareil. On définit f incertitude absolue dûe à
I'appareil par la relatio, ,
[^ = .r"rr._.r**l
_ r90 _
L'appareil autant plus précis, que sa classe est petite. A5= Calibres d'un ampèremètre à aiguille

L'incertitude relative (précision de la mesure) :


L'incertitude relative est définie par le quotier, ArI .elle représente
,i
la préci.ion de la mesure. Plus le quotient 4 .r, petit plus [a mesure
est précise.
AI s'exnrime en Dourcentase.
I' 1f:- Classe de I'ampèremètre utilisé :

[ ,5en courant continu.


2 en courant alternatif sinusoïdal.

Classe : 2 I Calibre : C = 4A ; I=3,642A


: ÀI =
4x2
L'incertitude absolue = 0,084
1m
soit: I =(3dA + 008)A
0,08 _ î o))
L'incertitude relative :
^r_
I 764
soit:2.2ÿo

Le multimètre est utilisé comme ampèremètre, le bouton àe sélection est


mis sur la zone d'utilisation en ampèremètre (figure 17) tout en choisissant le
calibre convenable. Le résultat de la mesure s'affiche à l'écran (voir exercice
résolu page 90).

Multimètre
ffiffi
3 Propriétés de I'infensifé du couranl élecfrigue dons un circuit électrique:

3.1-- Circuit-série :

L'intensité du courant électrique est la même en tout point d'un


circuit-série.

Dans I'activité 3, Page 84 : 11 = 12 = Ij


Cette relation met en évidence la propriété suivante : La
quantité d'électricité traversant une section pendant une durée Àt
)e COnSerVe.
I1. Àt = 12.À1 = Ij.Àt
soit :
Qr=Qz=Q:
-:.1= â§** Circuit-série : l'intensité est la même.
{- ir*u*i§-rlérEq.* ;

On appelle næud dans un circuit électrique tout point du circuit


rù se rencontrent au moins trois conducteurs.
L'intensité I du courant électrique dans la branche principale est
j sale à la somme 11 + I, des intensités des courants parcourant les
.ranches secondaires , l=-I, nll (Activité 3 page 84).
irL_i
I,
Cette relation traduit la conservation de la quantité d'électricité
Ir. At + T2.At

)t
[.Àt =
soit :

Loi des

La somme des intensités des courants électriques qui entrent dans


,:n næud est égale à la somme des intensités des courants qui en
:ofient :
II = It ËtÈ- Loi des noeuds : 11 + 11 = I: + I+ + Is
entrant sofiant

L'esserrtflel :

Le courant électrique est dû au déplacement des porteurs de charges électriques, selon un mouvement
d'ensemble des électrons dans les conducteurs métalliques et des ions dans les électrolytes.
. Le sens du courant électrique à l'extérieur du générateur est : du pôle
@ u, pôte Q . .---_
L'intensité du courant éIectrique est le rapport de la quantité d'électricité Q par la durée Ât : ,=9
It
L'intensité du courant électrique se mesure par un ampèremètre, elle s'exprime en (A).
Le courant électrique à la même intensité en tout point d'un circuit'série.
Loi des næuds : La somme des intensités des courants électriques entrant dans un næud est égale à la
somme des intensités des courants électriques sortant du næud. Ir = It
entrant softant
§xercfce résolu

On mesure à l'aide d'un ampèremètre numérique f intensité du


courant électrique circulant dans un circuit électrique. Le calibre a

été rég1é sur la valeur 20 mA, On lit sur l'écran de l'ampèremètre le


nombre 7,92.
l- Calculer l'erreur absolue Â1, sachant que 1e constructeur de
I'ampèremètre numérique a précisé que l'erreur absolue sur chaque
lecture est :

(0,57o de la valeur lue + une unité du demier chiftie affiché)


?- En déduire f intervalle qui contient la valeur réelle de I'inrensité
du courant.
.3- Ecrire le résultat de la mesure sous la fbrme I = I,rr., + ,

en déduire 1a précision de la mesure. ^I

C*r=sæsÉs Résolufion

i - Lecture de la valeur mesurée 1- I.", =7,92mA


- Transformer l'indication du constructeur en équation 0'5 x7,92
@ Nr =
:

o5 = 0,0396 mA
ÂL -"* xI^,^. 100
'lm
- L'unité du demier chiflie significatif
lecture :7 92 mA
:
w Nr = 001 mA

A
I

dernier chiffre significatif


- déduction de l'erreur absolue.
M AI=AIr +AIz
ÀI = 0,0396 + 0,01 = 0,0496 mA = 0,05 mA

,?- Intervalle de la valeur réelle de f intensité :- mA ,


F
:
I ,r", = 1,92 AI = 0,05 mA
- <I< +^I
Imes
^I
Im:s
1,92 -0,05 < I < 1,92+ 0,05
7,87 mA <I<1,91mA

3- Chercher le chiffre incertain sur la valeur mesurée. 3- Le chiffre 2 sur la valeur 7 ,92 est incertain, il est
Rappel : entaché d'erreur.
AI Æffi*
La précision ou erreur relative s'exprime en %.
I= t
:

I (1,92 0,05)mA

AI g'o§ ''
= .7.92 = ô.3.10 = o,67o
r

E:
I
v*râf§*r sæ§ ##tr#*ssscne es §sæc§*æs #'*pp§s**Ég**

i - Quelle est l'unité de l'intensité du courant électrique ? S= Une baguette en ébonite frottée avec la peau de chat porte
I - Comment faut-il brancher un ampèremètre dans un circuit la charge électrique q = - 10
-8C
.

:lectrique. a - Le frottement a-t-il causé un défaut ou un excès du


.i - Donner le sens conventionnel du courant électrique. nombre d'électrons dans la baguette d'ébonite?
{ = Que veut dire le mot " électrolyte ". b- Calculer le nombre de ces électrons.
5 - Donner l'énoncé de la loi des nceuds. c- Qu'est-il arrivé à la peau de chat ? justifier.
n = Répondre par vrai au faux . Réponse:b- n= 6,25.1010 ,

a - Dans les métaux, le courant électrique résulte d'un c = La peau de chat porte des charges
déplacement des électrons. életriques positives.
b- Dans les électrolytes, le courant électrique est un tr{i- Un conducteur ohmique est parcouru par un courant
des ions positifs et négatif's dans le même électrique d'intensité I = 30 mA.
:::::""-*, a - Calculer la quantité d'électricité qui traverse la section
c- L'ampère-heure Ah est l'unité de mesure de la quantité de ce conducteur pendant 10 minutes.
d'électricité. b- En déduire le nombre des porteurs de charges
*-
Choisir la bonne réponse. électriques qui traversent le conducteur ohmique pendant
a - La quantité d'électricité s'exprime par : ces 10 minutes.

* Q=I.t Tr Réponse:Q= 18C ; N= 1,12)O2o


tI à l- On réalise 1'électrolyse d'une solution aqueuse de
*,
chlorure de soduim Na C0)
b- Un ampèremètre possède les calibres suivants :

0,1 A-0,34-14-3A. a- Nommer l'électrode X


cet ampèremètre permet-il la mesure d'une intensité et l'électrode Y.
électrique ?
b- Indiquer le sens
* superieure à 3A * inferieur à 0,1A conventionnel du courant
c- Le cadran d'un ampèremètre contient 30 graduations . électrique. eari salée
Le calibre choisi est 3A, L'intensité I du courant mesuré
c- Quels sont les ions qui se déplacent dans Ie sens
est I = lA ,l'aiguille se stabilise à la graduation
conventionnel du courant? et ceux qui se déplacent dans
:

810 x20 *15


le sens contaire au sens conventionnel ?
d- On mesure l'intensité du courant à 1'aide d'un
ê* - On plonge deux électrodes reliés aux pôles d'un
ampèremètre numérique réglé sur Ie calibre 2000 pA ,
générateur de tension continue, dans une solution aqueuse
l'écran affiche la valeur 1836.
de chlorure de cuivre II
,2C0 ).
(Gr'zt

L'intensité mesurée est :


a- Donner le schèma du circuit électrique et indiquer le
* 18,36mA * 1,836 10 2A * 1,836 mA sens de déplacement des diffrents porteurs de charges
électriques.
' = Recopier et compléter le texte.

Quand on ........... une baguette en velre par un morceau de


b- Quand I'intensité du courant électrique est I = 3.2 A,
calculer le nombre d'ions Cu
2* et d'ions C 4- qui se
iaine, des électrons lui sonl arrachés, des charges ,
électriques apparaissent sur le verre frotté. déplacent dans la solution pendant une seconde.

Ce phénomène s'appelle : ........... par liottement. Réponse : N(Cu'*) = 1o'' N(C4 ) = 2.1ore
à3 - Le schèma suivant représente un circuit électrique où 2- La mesure des différentes intensités des courants passant
l'ampèremètre affiche -0,128, le calibre est règlé sur 24. dans le circuit a donné les valeurs suivantes :

150 mA - 74,8 mA - 74,8 mA.


ë - Indiquer le sens du courant
a - Indiquer, parmi ces intensités celle qui :

électrique dans le circuit, et en déduire


- traverse le conducteur ohmique (AC)
les polarités du générateur.
- traverse le conducteur ohmique (BD)
2= Quelle est la valeur de f intensité I
- est mesurée par l'ampèremètre.
du courant en (A) et en (mA)?
b- Vérifier la validité de ia loi des næuds.
3- Peut-on utiliser le calibre 200mA?
§{i - Dans le circuit suivant. l'intensité du courant traversant
justifier.
le dipôle (CD) est 1A .

Donner le sens et la valeur de l'intensité du courant qui


3] - On considère l'ampèremètre ci-dessous :
traverse chaque dipôle.

l- Quel est le calibre utilisé ?


2- Calculer l'intensité I du ÿ'îâfl:*
courant.
3- Sachent que la classe de Qæ*t A
I'appareii est 1,5. Donner la
valeur de I'erreur relative.

1-l ' Un ampèremètre possède les calibres 54, 3A, et 1A.


ê7 = Le circuit ci-dessous contient un générateur et plusieurs
son cadron contient 150 divisions.
conducteurs ohmiques identiques.
Recopier et compléter le tableau suivant :

1- L'intensité du courant principal est:I = 8A. calculer


Calibre 5À 1À 1Â f intensité du courant circulant dans chaque branche.
Graduation
indiquée û 1m tn 45 I4{) m
Intensité du
courant (A)
Calibre convenable

Que peut-on déduire?

Exercices de synfhèse
15 - On considère le circuit représenté ci-dessous, où les
dipôles (BD) et (AC) sont des conducteurs ohmiques
identiques.

1- Préciser sur le schèma


2- Répondre à la même question si on relie par un fil
a- Les næuds
points C et D.
b- Le nombre de branches.
Réponses : i- 16" = IDN= 2A lIeC - IRp - 4A
et représenter les courants
2- Ic.* - Inx = 2A ; IsC = Ieo = 4A
électriques dans chaque
branche.

b EI
-
§tecÿricr'fé

Telnsion électrique

:ll

Les éclairs sont causés par la haute tension électrique existante entre la terre et les nuages.

Qu'est-ce que la tension électrique ? et comment Ia mesurer ?

Objectifs:
æ
- Savoir que la tension électrique est une grandeur algébrique.
- Représenter une tension électrique par une flêche.
- Mesurer une tension électrique.
- Connaître la loi d'additivité des tensions et l'appliquer.
- Utiliser l'oscilloscope pour visualiser une tension variable et déterminer ses caractéristiques (Période
et valeur maximalel.
Mesu,re d'urte tension électrique
blonipulation L

Objectif : Mesurer une tension électrique par un voltmètre.

Matériel expérimental : Générateur de tension continue -


voltmètre - deux résistors - intemrpteur K - fils de connexion.
. On réalise le circuit électrique du schéma de la figure 1.

u On choisit le plus grand calibre du voltmètre et on ferme


le circuit. t'-
I

--"
n on fait varier le calibre de manière décroissante jusqu'à â- Montage électrique'

obtenir le calibre convenabie C par lequel l'aiguille est


déviée au maximum (flgure 2).

§xploifofion;
'l Donner la mesure de la tension U- aux bornes du conducteur

ohmique, (utiliser la relation U-rrr= Çf,! ; n étant la division


n6
indiquée par l'aiguille et ns le nonrbre global de divisions
du cadran).
2 Ecrire le résultat sous la forme : U =Um+ÂU, et en déduire
la précision de la mesure AU La classe du voltmètre utilisé
est 1 ,5.
T
.?fcrefpuiarÉsm I n
.*F

Mesure d'une tension électrique par un


:

voltmètre à aiguille
Montrer que la tension électrique est une grandeur
algébrique.

Matériel expérimental : Pile 4,5Y voltmètre


numérique - fils de connexion.

. On relie le voltmètre aux pôles de la pile (figure 3).

u On inverse le branchement du voltmètre (figure 4).

,Exploifofion ;

3- Mesure de la tension Upy . d* Mesure de la tension Upp,

1 Déterminer la valeur de la tension mesurée dans chaque cas.


2 Comparer les valeurs des tensions lJpxl et lJpp.
3 Conclure.
2 - ?roprîétés d'wrte t"ension étectrîqae
ilIa:nipulation 1 :
Vérifier expérimentalement la
Générateur de tension continue - Deux lampes à incandescence trois voltmètres
fils de connexion.

* On réalise le montage du circuit ci- contre.


* On mesure la tension U4g aux bornes de la lampe (Lr) , puis
la tension U6p aux bornes de la lampe (L2), enfin la tension
U4p aux bornes des deux lampes (L1 , L2 ).

§xploitcfion:

I Quelles sont les valeurs respectives de IJag , UCD et U4p .

2 Peut-on négliger la tension Ug6aux bornes du fil de connexion

reliant (Lr) et (.Lz') ? vériTier cela expérimentalement' l,V)r' B C K)r'Lr


3 Comparer la valeur de Uap à la somme Uas + Ugg + UgD.
conclure.
$- Mesure des tensions dans un circuit - série
êfmrafparâtr*fon * ;

Mettre en évidence la caractéristique de la tension dans un circuit en dérivation.


'xpérimental .' Le même matériel que la manipulation précédente.

* On réalise le montage ci- contre.


* On mesure les tension IJ4g aux bornes de (L1) ; IJgp aux
bornes de (L2) ; et Upy aux pôles du générateur électrique.

Exploitation:

I Quelles sont les valeurs de Uag , Uçp et UpN ?

2 Quelle est la relation entre Uen ,U6p et UpN ?


3 Cette manipulation met en évidence une propriété de
1a tension électrique. laquelle ?

*- Mesure des tensions dans un circuit dérivé.


I
ffi Etreèfriéité

3 - Tensiorn alterna.'tiue sinusaidale Acÿivité expérirne nf ale

Objectif : Visualiser une tension alternative sinusoidale sur un


oscilloscope et déterminer ses grandeurs caractéristiques.

Matériel expérimental : Générateur basses fréquences GBF

Oscilloscope - Voltmètre - fils de connexion.


-

* On réalise le montage électrique indiqué sur la figure 7.


?- Visualisation d'une tension alternative sinusoldale
* On règle le bouton de balayage pour obtenir un trait lumineux
horizontal. S'assurer que ce trait est au milieu de l'écran,
I §u*ËE âË rAtÂYl{ia
en agissant sur le bouton de réglage de la position du signal.

r_,w
t-*

n La sensibilité horizontale est fixée à la valeur : 2ms/div.


I 6rotrÀ
et la sensibilité vertical est fixée à la valeur : 5V/div.
t On met en marche le GBF et on visualise la tension
a l'écran de I'oscilloscope.
§- Réglage des sensibilités de l'oscilloscope.

Fxploifofion;

I La tension visualisée est- elle continue ou variable ? justifier.


2 Déterminer graphiquement :

2.1- La valeur de la période T de cette tension, en déduire sa

fréquence f.

2.2- La valeur de la tension maximale U* . §- Oscillogramme d'une tension alternative


sinusoidale.
On ajoute au montage précédent un voltmètre pour mesurer
la tension efficace U. aux bornes du générateur GBF.
3.1- Quelle est la valeur de la tension efficace U.?

3.2- Calculer le rapport


U-
,"
r,
3.3- Comparer la valeur de "m e "lZ .Conclure.
ue

ë{ê- I-e voltmètre et l'oscilloscope branchés aux


bornes du GBF
2 lens§om é§ecfr§que:
l.§- Ht;fliq.ÉsÈ d* l'*;asâ*ta *!tl'!"rirgar* :

On considère un dipôle D parcouru par un courant électrique


circulant de sa bome M à sa borne N (figure 1 1).
On se demande à quoi est dû 1e passage de ce courant?
ê - Dipôle D traversé par un courant électrique.
et pourquoi traverse-t-il le dipôle de M vers N ?
tr

L'eau tombe du haut d'une cascade, ce déplacement vers le


bas est dû à l'existence d'une différence de hauteur, il y a donc
une clissymétrie entre le haut et le bas de la cascade (figure 12).
Par analogie, le passage du courant électrique d'un point M à

un pointN d'un circuit peut être expliqué par l'existence d'une


Jissymétrie entre les deux points M et N ; on dit que ces deux
roints ne se trouvent pas dans le même état électrique.
Cette dissymétrie est à l'origine de ce qu'on appelle tension
: lectrique.

1." Chute d'eau d'une cascade.


i .3- l.a {*::=Éq.'r*a {:s'â aic;r' gri;:ue,ir1.l:" ,*i-.;rlë:ràràtc* :
â

La tension électrique entre deux points A et B d'un circuit


électrique est une grandeur algébrique : UAB = - Uee.
(activité 1, manipulation 2 page 94).

i J= R*:pre*§rin**êi{liit q3"elt:* TelasÉc:;: iil+r*ce"iri*r-: :

Par convention, la tension électrique entre deux points d'un uee


--ircuit est représentée par une flèche.
On représente la tension Uae par une flèche dirigée de

J,- Représentation de la tension U4s
B vers A. (figure 13)
Remarque : cette flèche n'est en aucun cas un vecteur' mais
- s'agit d'une représentation conventionnelle.

I é- Fli˧ér*:?e* {Ë* g*+:t**l}*t a:È+:a:ÉrËrg::* :


l

Lorsque la tension électrique entre deux bornes A et B d'un


l

1
f\D
Dipôle D

-rpôle est nulle ; les points A et B sont dans le même état


. ectrique; on dit qu'ils ont le même potentiel électrique : læ
i rr
I ue.a,
i=VB'
V4: Potentiel en A et Vg : Potentiel en B .

§", Différence de potentiel Va -Vs


Si la tension U4s est non nulle, alors V4 + Vs (figure l4). -'Ë
§lfæ
Lg-$-Iê-Æ*

Le potentiel électrique s'exprime en volt (V).


Remarquei Ues = Va - Vs = - (Ve - Va) = - Uea
Masse d'un circuit électrique.

Sur la figure 15, la flèche indique une ligne conductrice


{Fa
appelée ligne de la masse du circuit qu'on symbolise par
*fr## *
q--

"M"oupar"tt". I
b.
IF .:

#*#
iÿr a..
,,â
*.*#
,ilr",
ét
Tous les points de cette ligne possèdent le même potentiel. ts
ü*"r: :t
Par convention la masse du circuit est prise comme origine +*i
,t r
I

des potentiels (Vxa = 0), elle est généralement liée aux \ tËF
ÿ :*
:it a !i!
*r.?. ! ÿ
carcasses métalliques des appareils.
..lt

-at

2 rt,Tesure d'une fension éleclrfqure ; Ligne de


la flêche.
masse du circuit indiquée par

3.ï- titiàËseiËËe+r: rIt: r'*lÉq:r*tre ii ;rigl;ill* ;

Le voltmètre est un appareil bipôlaire possédant deux bornes:

une borne rouge et une borne noire . il se branche

toujours en parallèle de telle sorte que le courant y entre par

la bome rouge. Comme I'ampèremètre, le voltmètre possède


plusieurs calibres ; la mesure de la tension nécessite

un choix convenable du calibre.

(Activité 1, manipulation I page 94).


Lecture sur le voltmètre (figure 16).

On applique la relation ' U - 9- x ! on trouve :


no

U = l0 x 75
=7.5Y
100

L,incertitude absolue : ÀU = c_19:!g r Jalge


l
100

6IJ= 1,5x10 =0,15V


100
L'incertitude relative ou (précision de la mesure) est.
:l

n rs î{^" Mesure d'une tension par un voltmètre


^U = 0.02 soit
u-?5-
27a à aiguille

La mesure est d'autant plus précise que f incerlitude relative est faible.
2J- {JÉilisatÊen du volÉmèÉre nun*érique :

Le voltmètre numérique donne directement 7a valeur de la


:ension mesurée, il est plus précis que le voltmètre à aiguille, et son

utiiisation ne nécessite pas de calcul. (figure 16).


Comment utiliser le multimètre comme voltmètre ?

(Voir fiche technique page 103).

2-3- Utilisatiom de loescillosccpe :

On utilise l'oscilloscope pour mesurer une tension (voir


rrografilme de la 2u^" année de l'enseignement collégial), le pôle
:régatif Q d'une pile est lié à la masse ( t ) de l'appareil, le pôle
sositif @ à I'entrée Yde l'oscilloscope. Le bouton de sélection du lT- Multimètre (Voitmèrre numérique)
-rnal étant mis sur la position (DC).
La courbe visualisée à l'écran est un trait lumineux horizontal
-:p1acé vers le haut de 2,3 cm (figure 18).
La sensibilité verticale est : 2Vlcm (figure 19) (c'est-à-dire que
- rlrr une tension de 2Y,le trait est déplacé de 1 cm
).
La valeur de la tension mesurée est donc :

x2 = 4,6Y i§- Visualisation d'une tension continue.


UpN = 2,3

3 Propriéfés de Ia lension éfecfri,qure;


cH t {x} volrs / mu
o,ro2 tif æ
v1/20 mV
3.1- Tension *ux hornes d'un fII de co*nexi*n :
2il)
La tension aux bornes d'un fil de connexion est nulle (activité 2 âffit Ë
\Ianipulation 1 Page 95). flÉi.-
s\r*-'-- 1
?

32- Circuit en sérle : L*i d'additivité des tensiens : 3ÿ- Sensibilité verticale de
1'oscilloscope.
La tension entre deux points d'une portion d'un circuit électrique
3st égale à la somme des tensions aux bornes des appareils montés en

érie entre ses deux points.


D2
Exemple.' Dans (l'activité 2 - Manipulation 1 page 95) on aboutit à

.a relation : Ue» = UAB + Uec+ Uco


@
Remarque: Uae Usc
On peut retrouver la loi d'addivité des tensions en utilisant les
IJac
potentiels (figure 20).
UAC= (VA- VB) + (Va- Vs) = U4s + Us. iÉi- Deux dipôles montés en série.
3..ë- {.Ês"*":iciâ r*mi}i+i :

On considère deux dipôles (D1) et (D2) montés en parrallèle :

Les points A et C sont liés par un fil de connexion, les points B et D étant hés aussi par un fil de connexion.
(figure 21).
uee
UAB=Va -Ve et IJcD=Vc -Vo
Puisque les points A et C sont liés par 1e fil de connexion,
et les points B et D aussi. nous avons :

VA-Vc-0 et VB-VD-0
d'où VR = VC et Vg - Vp
donc U6g = VA -VB = VC -V»=UCD.
21* Deux dipôles branchés en dérivation
Les tensions aux bornes des deux dipôles branchés en parallèle sont (parallèle).

égales.

4 îensi*ns v#r,ryâ>i*§.
Les tensions variables se visualisent à l'aide d'un oscilloscope.
-È'eE:;i<:i-r
4. J - æiËrr;rirâiv* si*arr,csi{*Ét§* :

On obtient une tension alternative sinusoïdale aux bornes d'un


générateur de basse iréquence (GBF), on observe à l'écran de
l'oscilloscope la sinusoïde représentée sur la figure 22.
Il s'agit d'une courbe variant entre deux valeurs extrèmes ; l'une *?- Visualisation d'une tension alternatir e

sinusoidale à l'oscilloscope.
positive et l'autre négative ; on dit que cette tension est

alternative. et puisqu'elle a la forme d'une fonction sinusoïdale, on


I'appelle : tension alternative sinusoïdale.

Période :

La période est la plus petite durée au bout de laquelle une portion


de la courbe se reproduit identique à elle-même.

T : s'exprime dans le système international des unités (S.I) en


seconde (s). Pour calculer T on utilise la relation :

T - S*.X I
3,§- X : détermine la période T.
Y- : détermine la tension maximale.
S* : Sensibilité horizontale ou vitesse de balayage de l'oscilloscope.
X : nombre de divisions correspondant à une seule période (f,gure 23).

E Dans (l'activité 3 page 96) on trouve : T = 8,6 ms.

b-
Fréquence :

H
La fréquence d'une tension est le nombre de périodes par seconde.

Le symbole de la fréquence est (f), son unité est le hertz (Hz) . La fréquence est f inverse de la période
emple: (dans l'activité 3 page 96), on lriouve I= 116 Hz.

i-
U(V)
;nsion maximale :
, +U-
Une tension alternative sinusoïdale varie entre deux valeurs limites
U* et - Un-, (figure 24).
Ll- est dite valeur maximale de la tension, ou tension maximale ou
Èncore amplitude de la tension variable, elle est mesurée à l'aide -u*
J'un oscilloscope.
Pour déterminer Un on utilise la relation ,*_:§ ._Ç ,1"ê- Tension alternative sinusoidale.
'
,
"o
Su : sensibilité verticale de l'oscilloscope exprimée en (V/div).
Y,,., : nombre de divisions correspondant à U- exprimé en (div).
dans (l'activité 3 page 96) on trouve : U* = 15y.
[ension efficace

La mesure d'une tension alternative sinusoïdale par un voltmètre donne une valeur appelée tension efficace U.
exprimée en volt (V). Elle est liée à la tension maximale U* par Ia relation U. = U#
' "lz
dans (l'activité 3 page 96) on trouve tl"= 10.60V .

Une tension alternative sinusoidale se caractérise par :

- Sa période T ou sa fréquence f : f =!
T
- Sa valeur maximale U* ou sa valeur efficace i Ue = u_
J'
12- A*Éres tensiens v*riahles péricdiques :
Les figures (25 .a et 25.b) illustrent deux tensions variables périodiques obtenues à 1'aide d'un générateur de basses
:jquences GBF.

i5- a) Tension triangulaire. 3$- Ul Tension carrée.

Les tensions variables périodiques sont caractérisées par leurs périodes (ou fréquences) et par leurs valeurs
raximales.
Remarque : la relation U. U+ ne s'applique que pour une tension alternative sinusoTdale.
=
42

I I

l
'EIæ*iËité

lL essentiel :

{. La tension électrique se mesure à l'aide d'un voltmètre ou d'un oscilloscope, elle s,exprime en volt (V).

,b La tension électrique est une grandeur algébrique


: U4g = - U*o
On représente une tension {J4p par une flèche dirigée de B vers A.

"i- Loi d'additivité des tensions électriques :


UAB unc
La tension entre deux points d,un circuit électrique est égale à la ê +-- |
A C
somme des tensions aux bornes des appareils montés en série entre
ces deux points. UAC= U4g + Ug6
Exemple : U4ç= Uag + Ugç

'l La tension aux bornes de deux dipôtes branchés en parailèle est la


même. A*:EB
Exemple : Uan= UCD

,a

Une tension alternative sinusoidale se caractérise par :


u(v)

- Sa période T ou sa fréquence f: f= !

- Sa valeur maximale U- ou sa valeur efficace U. : U"- U-


"E

d
F iche üeefunigue
Mesure d'une temsion à l'aide d'un mulümàtre

ê Après la mise en marche de l'appareil, on régle le bouton

de sélection sur la zone V .=.

tout en choisissant le plus grand calibre (1000 V)

Ç& On branche un fil de connexion noir sur la borne COM

un fil de connexion rouge sur la borne V

@ L'appareil mesure la tension Uv.o- entre les bornes V


et COM . Pour mesurer une tension U4g on relie le point
A àV et le point B à la borne C0VI Si le calibre utilisé est inférieur à la valeur mesurée,

La valeur mesurée apparait sur l'écran, son unité est


il apparait sur l'écran 1 ou -1 ;

Pour éviter d'endommager 1'appareil, il faut prendre


la même que celle du calibre choisi.
un calibre plus grand.

§ Pou. avoir une mesure

plus précise, il faut régler Remarque :


Lors de la mesure de la valeur efficace d'une tension
le calibre à la valeur
alternative sinusoidale, on suit les mêmes étapes que
directement supérieure précédemment, après avoir réglé le bouton de sélection
à la tension mesurée. sur la zone V-
V*rfɧer s*§ ##r?E;*iss*** æs Fxercfces d'cppficaffon
t * Recopier et compléter les textes suivants :
6 - Représenter par des flèches les tensions :

a- La tension entre deux points se me\ure par . ......,................


UAe , Uc» ; Usp ; UM1.i ;UKy.
qui se branche en ............................entre ces deux points.
b- Ve - Vs est la différence de ................................ entre les
points A et B . Son unité dans le systèrne internationai est
*{--__l-
B*.1 .l'-
. f--}*
-.\..' lln r/(\
le ................................ son symbole est Â-J
\^\
...................

c- L'oscilloscope visualise les variations de la ....................


.,.)t)
en fbnction du ....................... . La sensibilité .......... .............est .\'r"
(' lJ V*'l/
utilisée pour mesurer la tension maximale, et la sensibilité /,' !
........ pour mesurer la période.

7 - On mesure la tension U , à l'aide d'un voltmètre à aiguille


2 - Répondre par vrai ou faux :
possédant 100 divisions. L'aiguille se stabilise à \a 42è^"
*UBA=Va-Ve'
division. Le calibre utilisé est 30 V.
* UAC = Uec - Uea.
a - Quelle est la valeur de la tension U mesurée ?

'E "t b- La classe de l'appareil est 2.


TT
-4 - La relation U. = , entre la tension efficace et la tension
- Calculer l'erreur absolue ÂU, puis encadrer la valeur
maximale s'applique dans le cas suivant :
réelle de la tension.
a tension triangulaire. - Calculer la précision de la mesure.
a tension altemative sinusoidale. Réponse : 1 - U =12,6Y ; U =(12,6 + 0,6)V.
3 tension carrée 2-a) LU =0,6V

-§ - Répondre aux questions suivantes : b) ! =5qo


a- Définir la période d'une tension périodique. Quelle est U
I - On mesure la tension U , à I'aide d'un voltmètre à
la reiation qui la relie à la fréquence ? quelle est 1'unité de
aiguille. On utilise pour cela différents calibres. L'apparcil a
chaque grandeur?
un nombre total de 100 divisions ; sa classe est 1,5.
b- Quelle est la valeur de la tension aux bornes d'un fil de
cuivre? a- Recopier et compléter le tableau de mesures suivant :

c- Enoncer la loi d'additivité des tensions.


d- Que signifie le mot " masse" d'un circuit électrique r-__----re de
; catibreI nombr ,
?
uff)
divisions ; ^u$ ^u
U
5 - Recopier la phrase en choisissant le mot convenable. ,,_- I l

a- La tension délivrée par une pile est (continue - 590


alternative), alors que la tension d'un montage

T
domestique est (continue - alternative). 10 45
b- La tension continue est (constante - variable) par
rapport au temps, et la tension alternative est (constante - 30 15
variable) par rapport au temps.
c- Pour visualiser, à l'aide d'un oscilloscope la tension b- Dans quel cas la mesure de U est la plus précise ?

U6p aux bornes d'un dipôle, on relie C à (la masse - Réponse : la mesure est plus précise en utilisant la calibre 5.
l'entréeY ) et D à (la masse - 1'entréeY) de l'oscilloscope.

f- rt
ffx*r*i**s de *ymfhèse t t = On considère le circuit électrique suivant :

!J
à
" L'élève Hamza mesure la tension aux bornes d'une pile,
l'aide d'un voltmètre numérique,le calibre utilisé est 20 V. i---rH
Hamza lit sur I'afficheur de 1'écran la valeur -1.45
cr
I
{È-+-ffi[-o
\--l
lt
'// .J- J
I

"' T entrée ÿ
I

a - Laquelle des tensions est visualisée par 1'oscilloscope ;

Us6 ou U6s ?
b- On observe un déplacement de la iigne lumineuse de

2.4cm vers le haut.


Déterminer la valeur de la tension mesurée sachant que la
sensibilité verticale vaut SV/div.
Rqcnse: i - Usc i- Uu" = 12Y

13 - Avec un générateur basse fréquence (GBF), on applique


a - Hamza a-t-il mesuré la tension U4s ou Usa ? justifier.
entre l'entÉe Y
d'un oscilloscope et sa masse, une tension
b- Représenter cette tension mesurée. alternative sinusoïdale U (0 ; on obtient l'oscillogramme de la
2- Le constructeur indique que cet appareil de mesure figure suivante :

commet une effeur de 0,5ÿo de la valeur mesurée, et que


le dernier chiffre qui s'affiche varie d'une unité.
a - Donner la valeur de l'erreur absolue totale.
/ \ { \
b- Ecrire la tension U4g sous la forme :
\
= u-", * ÀU '
T
uAB
1

i; - Soit le montage électrique suivant :


t !
t t
I
\ j/ t
\
P+l--- 'N
\ \ 'i4
ttl
il
r, - --f---l---- -;-f-----__l .l o
D
Les réglages de 1'oscilloscope sont :

Vitesse de balayage : 2ms.crn-l


l2Y *
.

On donne ; UpN = UpO =7§3Y


Sensibilité verticale : 2 V. crn-l
*
.

uBe = -432Y 1- Quelle est ia valeur de la tension maximale U.? en

- Calculer la tension Uec .


déduire la tension efficace U. .

- Déterminer la valeur de la tension UEp .


2- Déteminer la période et la fiéquence de cette tension
alternative sinusoïdale
V1-Vp et V6-Vp
.
- Calculer: .

Réponses :

1- U*=6V;U" =424Y.
2- T=10ms; f =100H2.
o&ssocâætiorrz des corudueteat mtques

j"'
§ I \ a'
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: ilq r; ia\

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r.iit§I :
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m, 1}! rr'.,o*- ..

h .- 'î**.ê
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'lr *\:

.q r&

Sur1acartemèred,unordinateur'ontrouveplusieurs.ond,,".",,
colorés.
Quels sont les rôles joués, par les conducteurs ohmiques ; dans un circuit électrique ? Comment faut-il les
associer ? et dans quel but ?

ffi - Appliquer la loi d'Ohm à un conducteur ohmique.


- Connaître les lois d'associations des conducteurs ohmiques et les appliquer.

- Mettre en évidence 1e rôle d'un Rhéostat dans un montage diviseur de tension.

-
I -,{ssocisfions de eondueteurs ohrn{gues Actrwfé expérimenfo,e
Z

Vérifier les deux lois d'associations de conducteurg ohmiques.

ÿIatériel expérimental : Ohmmètre - deux conducteurs


ohmiques de résistances R, = 100 Q et Rz= 47 Q - fils de
connexion.

i
-t

d&
txploifofion :

Utiliser 1'ohmmètre pour vérifier 1es valeurs des 1- Mesure de la résistance équivalente de deux
résistances R, et R, .
résistances montées en série.

2 On monte en série les deux conducteurs ohmiques


précédents, et on mesure la valeur & de leur
rési stance équivalente.

2.1- comparer \ à la somme R, + R2 .

2.2- généraliser ce résultat pour I'association en

série de plusieurs conducteurs ohmiques.

3 On monte en parallèle les deux conducteurs


I-
ohmiques de résistances R, et R2 I et on mesure
Ë* Mesure de la résistance équivalente de deux
la valeur R'. de leur résistance équivalente. résistances montées en parallèle.

3.1- comparer f inverse $


R',e
e fo somme des inverses +.+
Rl R2
3.2- généraliser ce résultat pour l'association en parallèle de plusieurs conducteurs ohmiques.

2 - Montage d*:iseur d"e telrrsâo.tr- §


a Acilvifé expérimenlole

Objectif : Etude d'un montage diviseur de tension.

Matériel expérin ental : Générateur de tension continue réglable - deux multimètres - deux conducteurs ohmiques

de résistances Rcs = 1kQ et R46 = lkQ

. O.n réalise le montage électrique représenté sur la figure 3.


É On mesure les deux tensions U4g et UcB ,pour différentes valeurs de la tension délivrée par le générateur

de tension continue.

" On note les résultats dans un tableau de mesures.

Uoo C

Rcu ,""
ï

:q- Montage diviseur de tension.

Uae (V) 1 2 4 6 8 10

Ucn (v) 0,5 1 z J 4 5

UCts

UAB

Tableau de mesures

§xploif«fron:

uc
1 Recopier le tableau de mesures, et le remplir. Verifier que le rapport reste constant.
UAB

UG Rce
2 2.I- Comparer la valeur du rapport précédent au rapport
UAB Ro" +R*
2.2- Que peut-on déduire ?

3 On veut obtenir une tension U6 réglable, en utilisant un générateur de tension continue stabilisée, par quoi

remplacer les deux conducteurs ohmiques de résistance Rcs et RAC ?

4 Dessiner le schéma du montage ainsi obtenu.


Go.*É

I [e conducfeur ofimique ;

La figure 4 présente un exemple de conducteur ohmique appelé couranlment " résistance", il est caractérisé par
,rne grandeur physique : la résistance R qui exprime la propriété de la matière du conducteur ohmique, à s'opposer
ru mouvement des porteurs de charges.
L'unité de la résistance R dans le système international est l'Ohm (A).

La loi d'Ohm :

Lorsqu'un courant d'intensité I traverse un conducteur ohmique


tAB), de résistance R, de A vers B,la tension à ses bomes est :

La loi d'Ohm peut aussi s'écrire en utilisant la conductance G

r;cTABl 4- Conducteur ohmique et son symbole.

G : La conductance du conducteur ohmique, son unité est le


Sremens (S), elle est l'inverse de la résistance R, C+
Elle exprime 1a propriété de la matière à l;iiaèi purr".
rcilement 1e courant électrique.

Remarque : La résistance d'un fil métallique.


Un fil métallique, de section constante S ; est considéré
, rmme un conducteur ohmique, si sa température est constante. 5- Loi d'Ohm en convention récepteur (16 et U*
de sens contraire)
-'expérience montre que la résistance R d'un fil métallique de
rngeur / et de section S s'exprime par la relation :
R-= où p est la résistivité du fil métallique en (Qm), hf#ta§ 10 -8 Qm
{
..1e caractérise la nature du métal (voir tableau ci-contre).
/Lfl 1,6

lt t,l
2 Assoefofion de plusieurs Çsnd&refeurs ôf!§?rquâs i {ia:
- 1"'" "- " -'
1

1
i
èË 2,8
Les valeurs normalisées des résistances ne correspondent pas
:àâ

-,ujours aux besoins de I'utilisateur. On obtient les valeurs recherchées


c §i
:: associant plusieurs conducteurs judicieusement choisis.

- I - Âssc3{'i;rtireâe es scig-ie :
in'*19,6i
I '. I
^.
i

Résistivité de quelques métaux à25"C.


Dans le schéma de la figure 6,les deux conducteurs ohmiques (AB)
et (BC) de résistances respectives Rl et R2 sont branchés en série, le même courant d'intensité I les traverse. En
appliquant la loi d'Ohm à chaque conducteur ohmique on obtient : Uan = R1.I et UBC = R2.I et par application
de la loi d'additivité des tensions on a :

UAC=U4g+Ugç
UAC = R1.I + R2.I = (R1+ R/I
d'où UAC = R..I avec R" = R1 + R2
Donc, on peut considérer le dipôle (AC) comme conducteur ohmique de résistance & = R1 + R2 . Le conducteur
ohmique (AC) est dit "conducteur ohmique équivalent" c'est-à-dire qui remplace les deur conducteurs ohmiques
(AB) et (BC).
Dans l'activité 1 (page 107), on trouve :

&= l+Z Q= 100 Q+47 Q .

\de 1'association en série de deux


La résistance équivalente
conducteurs ohmiques est égale à la somme de leurs
_-)
résistances Rl et R2
F" = & ;R l
Rq=Rr+&
On généralise de résultat comme ceci :

La résistance équivalente R" de plusieurs conducteurs


ohmique associés en série est égale à la somme des
résistances de chaque conducteur ohmique. 6- La résistance équivaiente est \-R1+R2
& = Rr + R2 + ........* Rn

2.f - Àssociati** *n paraË{èle : L'intérêt de l'association en série des


résistances est d'obtenir une résistance
La tension U6g aux bomes de deux conducteurs, montés équivalente supérieure à la plus grande d'entre
en parallèle est la même (figure 7). elles.
En appliquant la loi d'Ohm, relative à la conductance, de
chaque conducteur ohmique, on a :

Ir =Gl.UAB=Ë ror er tz=Gz.UAB=a* rot

L'application de la loi des næuds, au næud A s'écrit :

I=It+Iz
I = Gl .Uae + Gz.UAB = (G1 + G2) Uag

d'où I = G".U4g avec G. = G1 + G2

Rr&
Rq=
La conductance équivalenre : = f+=+
c.'\RrR: I
p, +&-.=-----.

La résistance équivalente esr donc :& = -H (figure 7).


7- L'inverse de la résistance équivalente est la
somme des inverses de chaque résistance.
Dans l'activité 1 (page 107). on trouve RL = 325 Q avec Rr = 100 Q et Rz=47 I

R; = *Rr**R2
'+
La résistance équivalente s'exprime par la relation

La résistance équivalente R" de l'association en parallèle de deux conducteurs ohmiques de résistances R1 et R2 .

esttelleque: l- l+l
&RrR2
Elle est généralisée de la façon suivante :

La résistance équivalente R. de plusieurs conducteurs ohmiques associés L'intérêt de 1'association en


en parallèle, verifie la relation , a*.t" . ........ * aR, parallèle des résistances est
t =
d'obtenir une résistance
équivalente inférieure à la plus

3 Ufilfscffons des eânducfêurs ohmiq{,res: petite d'entre elles.

::.é- &,§eJrlf*Ègal <.à!vËsa:l;r c§a,: t#t:sic}en :

Pour alimenter un circuit électrique par une tension bien


léterminée Uçg entre les bornes C et B ; On réalise le montage de
,a figure 8.
U4g étant la tension d'entrée et U6g la tension de sortie
--'est-à-dire la tension voulue.
En appliquant la loi d'Ohm aux deux conducteurs ohmiques :

UCB = R2.I et U4g = @1 + R/,.I , et en éliminant l'intensité I


entre ces deux équations on trouve :
uce R2
Uas R1 +R2

-R.
Le raooort est compris entre 0 et 1 , donc Uçg est une
R1+R2
S^ Montage diviseur de tension.
partie de UAB . On appelle ce montage "diviseur de tension".

Le montage diviseur de tension permet d'obtenir une tension de


sortie Uçg réglable par la tension d'entrée U^g , selon la relation :

ucB =R,R2
+R2
xuan

32-Le Rhéostat:
a- DéfTnition du Rhéostat :

Un Rhéostat est un conducteur ohmique possédant trois bornes :

deux bornes A et B aux deux extrémités, et une borne C reliée à 9- Ithéosrar.


un curseur mobile (figure 9 et 10).
R4g est la résistance du Rhéostat (Rh) ; Raç est la résistance de la partie (AC) et R6s ; la résistance de la partie
(CB) du Rhéostat, on a bien évidemment : Rae = Ro6 +RgB

b- Montage diviseur de tension à Rhéostat


r-c
:

En remplaçant les deux conducteurs ohmiques de la figure 8, par


ou
un Rhéostat, on obtient le montage de la flgure 11, (activité 2 page
:

107 et 108). En appliquant la relation du diviseur de tension on a :

ucs Rcs Rcs


= =
,o-, RAC +Rcts Ç §{!- Symbole du Rhéostat.

d'où ucB =
ffi
-r* ^.
1l
I

R6g varie entre 0 et R4g , ce qui entraine que Uç3 varie entre 0

et UAB .

UAB

Le montage diviseur de tension à Rhéostat, pemet d'obtenir une


tension de sortie Uçg réglable, par déplacement du curseur du
Rhéostat.
I f = Montage diviseur de tension à l'aide
d'un Rhéostat

.F Conducteur ohmique : dipôle caractérisé par sa résistance R en (Ohm Q ), il est régit par la loi d'Ohm'

Loi d'Ohm : La tension aux bornes d'un conducteur ohmique est


égale au produit de I'intensité du courant qui le traverse par sa
A 1 R B
résistance: Uas=R'I --f---l-'-.-*
La résistance équivalente R. de l'association en série de plusieurs
uas=R 'I
conducteurs ohmiques en série est : RÊ = » Ri = Rl + R2 +....\

"ir La résistance équivalente Re de l'association en parallèle de


plusieurs conducteurs ohmiques, vérifie la relation
' IR"= " lRi
,: Le montage diviseur de tension permet d'avoir en sortie une tension Uçg réglable.

r
I

E
I

I
ffiffi

Ëxer**c* r*És*iu

i e montage électrique schématisé à droite contient ;

- un générateur de tension continue, qui délivre une tension UAD = 12,0V.


- quatre conducteurs ohmiques identiques de résistance R = 220 Q.

I" Calculer la résistance équivalente R" entre ies noeuds B et D, et représenter


le schéma équivalent du montage.
i- La tension U4g est égale à 7,2V. Calculer la tension Usp et montrer en
comparant Usp et IJoo qu'il s'agit ici d'un montage diviseur de tension.

Conseils #e#s*l*ÿf**

1- Utiliser les lois d'associations des conducteurs ohmiques,> 3.- Entre les points B et D il y a deux branches :

en simplifiant par étapes : - une branche qui contient deux résistances en série. La
- remplacer deux résistances en série par une équivalente résistance équivalente est : R1 = R + R = 2R
- remplacer deux résistances en parallèle par une équivalente - les deux résistances Ri et R2 = R sont en parallèle, leur
résistance équivalente est
l_tl
R. Rl R2
&=+f =HlQ

I-" schéma du montage équivalent


,e schéma nécessite de remplacer les deux branches BD par b=
-:re résistance équivalente R5o.

Appliquer la loi d'additivité des tensions. k :- U4p =U4B+Usp


UgO=UaO-UAB= 12,0 - 7,2 = 4,8V

4'8
Comparer les grandeurs Ugp et U4p c'est calculer
L'BD
b UAD
"o= r2,0
=04.1
le rapporl
' UAD La tension Usp est une partie de la tension Uap. Il s'agit
donc d'un montage diviseur de tension.
Remarque : En appliquant la relation de diviseur de tension,

onécrir, uur= *. T
UAD &+R=4 *n s
-Z-0.+

113
Ld4,-ifgær §*;q {.i #Ë-eff *ieg*it* *s ,§- La puissance électrique d'un dipôle s'exprime par la
relation P = U.l.
â- Quelle est I'unité de la résistance? Quel est son symbole? a- Déterminer la relation entre la puissance P, la résistance

3- Donner l'énoncé de la loi d'Ohm pour un conducteur R et I'intensité I, quand le dipôle est un conducteur
ohmique.
ohmique.
b- Un conducteur ohmique porte f indication (0,5W; 560 A)
Un courant électrique d'intensité I traverse un conducteur
.Tl*
b.1- Que signifie ces chiffres ?

ohmique (ED. La tension Ugp est positive. b.2- Calculer I'intensité maximale I*u, du courant
a- Quel est le sens du courant électrique ?
électrique supporté par le conducteur ohmique.
b- Donner la relation entre UBp , R et I. Réponses :

c- Donner la relation entre Upp , R et I. a- P=RI2 : b- I.u, = 0,034

"â- Quel est l'intérêt de I'association en série et de


celle en
i]" On dispose de deux conducteurs ohmiques de résistances
parallèle de conducteurs ohmiques ?
respectives Rt = 470Q ; R2 = 220A ' Calculer la résistance
5" Répondre par Vrai ou Faux. équivalente R. :

a- La résistance équivalente R. de 1'association en série de a- Quand R1 et R2 sont en série ?


deux résistances est : b- Quand R1 et R2 sont en Parallèle ?

! inférieure à la plus petite d'entre elles. Réponses :

I supérieure à la plus grande d'entre elles. a- R. - 690Q ; b- Re = 149,8Q


b- La résistance équivalente R. de 1'association en

parallèle de deux résistances est : É{}". Comment faut-il associer tois conducteurs ohmiques
identiques de résistances R = 1000Q pour obtenir
I
:
inférieure à la plus petite d'entre elles.
supérieure à la plus grande d'entre elles. a- une résistance équivalente R. = 30004.
I
c- Le rhéostat est un conducteur ohmique de résistance b- une résistance équivalente R. = 3339.

réglable. c- une résistance équivalente Re = 15004.

d- Le rhéostat est un dipôle qui permet de faire varier


I'intensité du courant électrique.
§x*r*f**s d* s'Ytlffu *§#
i â" Une diode électroluminescente, de tension de fondement
§xercices d'opPl§csfian 1,7V peut supporter un courant d'intensité maximale
*= La tension [J4g aux bornes d'un conducteur ohmique est Irnu^ = 20mA'

de 2,2Y, quand il est traversé par un courant d'intensité : Pour protéger la diode on ajoute en série un conducteur
I=47m4 ohmique de résistance RO dite résistance de protection (figure

a- Quel est le sens du courant électrique traversant 1e suivante).

conducteur ohmique ?

b- Calculer la résistance du conducteur ohmique'

?- Recopier et compléter le tableau suivant.


R étant la résistance d'un conducteur ohmique, G est sa
conductance, U étant la tension entre ses bornes et I
I'intensité du courant qui le traverse.
Il,r., lltr;,ï; Ëri3r {lr:;
900 2,5 Déterminer la valeur minimale de Rp, sachant que la tension
délivrée par le générateur est Uc = 9V
t2 200
Réponse:Rpntn=36,5Q
6 ?rsffi

h.."
§*- On réalise le montage diviseur de tension suivant : A I'aide d'un oscilloscope, on visualise les tensions U4g et
usN,r.

On obtient les oscillogrammes suivants :

La sensibilité horizontale : 2ms/div.


La sensibilité verticale :2Yldiv.
(La loi d'Ohm est aussi valable pour des tensions variables).

B B

On donne : Ue = 16V , Rt = 330 O


er R2 - 3300 O
a- Exprimer f intensité du courant I en fonction de U. ;

R1etR2.
b- Déterminer la relation entre la tension de sortie U, ; U",
R1 et R2. Calculer U, .

Réponse :

Us = 14'5V

l3- Le schéma de la figure suivante est celui d'un montage a- Quelle est la courbe qui représente la tension U.+r ?

irviseur de tension. Il contient deux conducteurs ohmiques Calculer sa période T et sa valeur maximale : U111116n, .

ie résistances Rr = 470Q et R2 - 200Ç) , et un générateur b- Déterminer la valeur maximaie UIBMy-u* de la tension


:asse fréquence (GBF) qui délivre une tension altemative unu.
. r nusoïdale.

Entrée c.1- Déterminer le rapport des deux tensions maximales :

yA YG.M)m3I en fonction de R1 er R2 .

u(AM).u^

c.2- Vérifier expérimentalement, la validité de la relation


précédente.
Entrée d- Quelle est la valeur maximale de l'intensité du courant
yB
électrique ?
Caræeténûstiqses de quelques dtpôles po§§tF§

parmi les composants électroniques ci-dessus figurent différents dipôles. Chaque dipôle possède une

caractéristique spécifique, cette dernière pemet de connaître son comportement dans un circuit électrique.
Comment trace-t-on la caractéristique d'un dipôle ? et comment peut-on l'exploiter ?

Objecflfs :

- Tracer la caractéristique d'un dipôle passif'


- Mettre en évidence, le comportement d'un dipôle passif, à parrir de sa caractéristique.

h-

I
.:ffi@o.

1 - Ccrra;ctériæt{que* d.'un dipôle passtïS Activit é exp éri m e nt ole

Obiectif .' Mettre en évidence, le comportement d'un dipôle passif à partir du tracé de sa caractéristique.
Matériel expérimental : Générateur de tension continue réglable - diode en silicium (1N4007) - varistance VDR
(DA04) - diode Zener (BZX86C6Y) - résistance de prorection Rp (10e ,3W).

.::færafpæ§*rËiclTr # : §}i+:rd* sre sÉli*Éa:ga I

" On réalise le montage de la figure 1, où le dipôle AB est L,.,

une diode en silicium. Une de ses extrémités (Borne B)


porte un anneau indiquant la cathode, la borne par où sort le
courant électrique (figure 2).
1- Montage permettant de tracer la caractéristique
* Le générateur G maintient entre ses bornes une tension du dipôle (AB).

Uas positive réglable et fait circuler un courant d'intensité


Ia3 de A vers B.
* On fait varier Uas . et pour différentes valeurs de Uas on
mesure I'intensité TIR correspondante (tout en veillant à ce
que I4g ne dépasse pas la valeur I** = 1A supportée par la
diode).
* On inverse le sens du courant, en retournant les bornes de
la diode. On fait varier Uuo et à chaque variation, on mesure
Iga .On note les résultats dans un tableau de mesures. (Uuo
et Iuo sont négatives).

J- Photo et symbole d'une diode e^, silicium.

:
i-',1 ri,i!ii;
,,, ...
0 0 0 0 0 0 0,1 0,8 2 7 2t 110 230 300
:\
i .'.ri -0,20 0 0,30 0,40 0,50 0,55 0,60 0,65 0,70 0,74 a,J7
" -0,80 0,20 0,90

Tableau de mesures

-'xploif«fron :

I Tracer la caratéristique Ias= f Oed, sur un papier millimétré en choisissant une échelle convenable I ou en
utilisant un logiciel tableur, ou un traceur de courbes comme "Excel ou Regressi" (voir fiche page 232).
2 Un dipôle est passif si sa caractéristique passe par l'origine O. 11 est dit symétrique si la caractéristique admet.
l'origine O comme point de symétrie.
2.1- La diode est-elle un dipôle passif ? justifier.
2.2- La diode est-elle un dipôle symétrique ? garde-t-elle le même comportement si on intervertit ses bornes ?

3 Quelle est la valeur minimale U, de U6s, au dessous de laquelle le courant I* est nulle ?

4 Proposer une application de la diode en électronique.


*Ialaipwlation 2 : Vo;ristaarce lÿDR ou résii.stotce uo,ria:n;t srreo lo. tension
. On remplace le dipôle (AB) par un conducteur ohmique dont la résistance varie avec la tension entre ses bornes
(varistance ou VDR).
. On procède de la même manière que dans la manipulation précédente. On obtient le tableau de mesures suivant :

J*( ÏT
Èl,ja _ r{-1i'fei-uA1-$1-tz1q]_-r,, I
-r,r I . l r,,
Tableau de mesures

§xploffmfion :

'l Tracer la caractéristique (intensité - tension) sur un papier


millimétré ou en utilisant un tableur et traceur de courbes.
2 Préciser si la varistance est un dipôle symétrique. Que se
passe-t-il si on inverse ses bornes?
3 Calculer la résistance R de la varistance pour difÏérentes
valeurs du couple Qag , Iag). Que peut-on en déduire?
Justifier.
4 La nomination de la varistance : résistance variant avec la
tension, est-elle justifiée ?

§f**n{puëxx.*É*rl § ; $fc}de Sera*a-


3- Photo et symbole d'une VDR.
u On remplace le dipôle (AB) par une diode Zener.
u On suit les mêmes étapes que précédemment, on obtient le tableau de mesures suivant :

1,ll- lll: r.'


-80 -60 -42 -17 0 0 0 0 0 11 31 80

-6,4 -6,4 _6A -6,2 -5 -4


.,'
0 o5 o7) 0,75 0,80

Tableau de mesures
§xploifCIfion :

I Tracer la caractéristique (tension - intensité) Ias = ( Uae ).


2 La diode Zener est-elle symétrique ? que peut-on en déduire?
3 La caractéristique de la diode Zener possède trois régions,
chaqu'une d'elle détermine un comportement bien précis de la
diode Zener :

-Larégion(I) : TAB < 0 et U4s=-62Y .

-Larégion(iI) : Ias =0 pour: -62Y < Uae < 07V.


- La région (III) : Ias > 0 pour: 07V< UAB lV.
-< (
Décrire le comportement de la diode Zener dans chaque
région.
(
Proposer une application pratique de la diode Zener quand elle §- Diode Zener et son symbole.
(
fonctionne dans la région (I).

t
I
ffi
* - ?fuerrnesfearz*e - §hotorésisfance Actîwté expéimentole

- Connaître la thermistance (CTN) et la photorésistance (LDR),


Mettre en évidence leurs comportements dans un circuit électrique.
Érimental: Ohmmètre - générateur de courant continu - thermistance (CTN) - photorésistance (LDR) -
lampe - fils de connexion.

*Ianipulation I : ?hermistance {C.f,ll3


. On réalise le montage électrique de la figure 6.

" On ferme l'intemrpteur K, et on remarque que la


lampe ne s'allume pas.
. On approche une allumette, de la C.T.N, et on
remarque que la lampe s'allume.

§xpfoifoffon ;

Quelle est la grandeur physique, responsable de


I'allumage de la lampe? t_

En utilisant un ohmmètre. une CTN et une allumette. 5- Thermistance et son svmbole.


Faire une expérience justifiant la réponse à la question 1.

Comment varie la résistance de 1a thermistance, avec la


teinpérature? Justifier 1'utilisation du terme C.T.N
(résistance à cæfficient de température négatif).
Proposer une application de la thermistance C.T.N.

l}{aaipul«fian â : P§loforésisfareee r..I].Jf


fï.igà t ilepending ËesisüorJ
. On relie une photorésistance à un ohmmètre.
* On éclaire la photorésistance avec la lumière du soleil
ou avec une lampe et on mesure la résistance. {l- Lampe commandée par thermistance.
. On met la photorésistance dans l'obscurité et on mesure
à nouveau sa résistance.

Exp§aitatiax :

Comparer la résistance du L.D.R, lorsqu'elle est


éclairée et lorsqu'elle est plongée dans l'obscurité.
2 Donner une définition de la photorésistance (L.D.R).
3 Proposer une application de 1a photorésistance. 7- Photorésistance et son svmbole.
1 *fpsfes ; I

â.§ - d,3e;âÉa-eiiéciTi :
Dipô1e (AB)

lJn dipôle est un composant électrique ou électronique, ou A IAB


toute association de composants comportant deux bornes. ***--â>--

T .2 - ëê.ep e-d.cerekr !! r.i;t eê' caaa r* *p*êr: :


UAB
Un dipôle électrique (AB) est représenté par un rectangle
ayant deux bornes A et B.(figure 8).

â"3- â}ÈpieÈes q:*ssiÉJs : Représentation d'un dipôle (AB).


'S-

Un dipôle passif est un dipôle qui ne produit pas de courant électrique, par lui mème : la tension entre ses bornes

est nulle, quand il n'est parcouru par aucun courant Oas = 0 , si I4g - 0).

(les diodes, les conducteurs ohmiques, les lampes...).

2 Ccroe iérisÿfqr,* d'r"r* dfpôle :

l.É- *étiniÊi** :

On appelie caractéristique d'un dipôle (AB), la courbe représentant les variations de l'intensité IAB du courant
électrique traversant le dipôle(AB), en fonction de la tension U4s , ou le contraire : TAR = f(Jae) ou IJ4s = gGqB).

Le tracé de la caractéristique d'un dipôle, permet de connaître son comportement, pour pouvoir I'utiliser dans un
circuit électrique sans être obligé de connaître sa constitution interne.

â.? - e,:$dâhalde *x.pdri3§-B*ralii§* d* tæ*-çâeg*a. rÊ* ê-;aB i:f âs6:

Pour relever les valeurs de Uag et TAR , d'un dipôle, on utilise llun des deux montages suivants :

o
p

a
dr

I
A le
di
** Montage potentiométrique. ê €f - Montage diviseur de tension.

Il faut remarquer, que l'étude des dipôles passifs se fait avec la convention récepteur (les flèches de Uag et 16g
sont de sens contraires).
o
On réalise 1'un des montages précédents, le courant (Ian > 0) , traverse le dipôle AB de A vers B. On fait varier la
tension U4g aux bornes du dipôle ; soit :

- En agissant sur le bouton de ré-elage de la tension du générateur de tension continue réglable (montage
potentiomètrique), (figure 8) ou ;

- En déplaçant le curseur du Rhéostat (Montage diviseur de tension) (figure 9).


A chaque variation, il faut noter le couple (Ias ÿAB) ; cependant i1 faut arrêter d'augmenter la tension Ua6 ,quand
elle s'approche de la valeur maximale U,,,'* , ou I** , donnée par le constructeur pour éviter de détériorer le dipôle.
En général, le constructeur donne deux des trois valeurs à ne pas dépasser I- (intensité maximale), U- (tension
maximale) ; et P. (puissance maximale). Pour calculer la troisième grandeur on utilise la relation : Prr, = IJ- .1-
Pour obtenir des valeurs négatives de Uag et Igg , il suffit :
- d'inverser les bornes du dipôle AB (le retourner), ou
- Inverser les polarités du générateur.
faut néanmoins, inverser les bornes des appareils de mesure s'ils ne sont pas numériques,\ est une résistance
11

de protection, qui ne permet pas de faire passer un courant d'intensité trop élevée dans le dipôle.

3 esrexeferisfiqures dc qr";elqures drpoles püssitrs i


-è.Ë= E,cs rËË*sfu:s ;ï j*:cr*[ie;êi I

La diode est fabriquée à base d'éléments semi-conducteurs comme le silicuim (Si) ou le germanium (Ge), dans
lesquelles on a introduit des impuretés comme le bore (B) ou le phosphore(p).
Elle se présente sous forme d'un petit cylindre portant un anneau d'un côté (figure 2.page 117).Laposition B de
l'anneau détermine la borne de sortie du courant et la borne A, celle de l'entrée du courant : La borne B est la cathode
et A l'anode.
La caractéistique de la diode (figure 11) montre que :
- La diode est un dipôle dissimétrique, car sa caractéristique
n'est pas symétrique par rapport à l'origine O du repère. +

Cela veut dire qu'elle ne garde pas le même fonctionnement, si -i

on inverse son branchement dans un circuit électrique (Activité 1,


page ll7) -t

- Si la tension UAB < 0 , alors Iae = 0 : la diode se comporte


alors comme un isolant ou un intemrpteur ouvert. Dans ce cas on ,U
dit que la diode est polarisée dans le sens inverse ou encore i
0,6 0,8
"polarisée dans le sens bloqué"

- Si la tension Uae >0 , on dit que "la diode est polarisée dans
â É- Caractéristiques de la diode.
le sens direct" ou encore "polarisée dans le sens passant". On
distingue deux cas :

. 0 < UAg <0,6 V : alors IB =0, la diode est équivalente à un interrupteu ouvert .

. UAB >0,6 V : Un courant Iag >Opasse dans la diode.


On nomme la valeur limite 0,6 V tension de seuil et on la désigne par Us .
,.:

Tension de seailU":

La tension de seuil U" de la diode, est la valeur minimaie


de la tension Uee , au dessous de laquelle le courant 169
est nul.
<- UAB

La diode est un dipôle dissimétrique, qui ne laisse passer


le courant que dans le sens passant, tel que Uee > US .

ê i- Oioae polarisée dans le sens direct.

Remarque :
- La tension de seuil d'une diode en silicium est U5 = 0,6V.
- La tension de seuil d'une diode au germanium est U5 = 03V.

La diode Zener est fabriquée à base d'éléments semi-


conducteurs dans lesquelles le nombre d'atomes introduits est
beaucoup plus grand que pour les diodes normales. Elle
1'aspect d'un petit cylindre comportant un anneau
a "- 'ur *
d'un côté
(figure4page 118). ,8"3- »loae polarisée dans le sens inverse.
Cet anneau permet là aussi de différencier les deux bomes A
et B. La borne B est la cathode.
La caractéristique de 1a diode Zener (figure 14) montre que :

-. l-a diode Zener est un dipôle dissymétrique, son


compofteûlent dépend donc dc la façon dont elle est montée
dans un circuit (dans le sens direct ou le sens inverse).
* Si la tension UAB > 0 : la diode zener est polarisée dans le
sens direct. elle se comporte alors comme une diode normale, de
tension de seuil U, = 0,6 Y . (Zone III de l'activité 1) .
* Si la terrsion U,qs < 0 , la diode Zener est polarisée dans le
sens inverse et on distingue deux cas :

: -6,2 V < Uae < 0,6V ; alors IAB = 0 ,la diode Zener
se comporte comme un interrupteur ouvert (Zone II de Êé* Caractéristique de la diode Zener.
l'activité 1).

- UAB = - 6,2Y et IAB < 0 ,la diode Zener laisse passer le courant de B vers A (sens inverse) et la tension lJ4g
resteconstanteetégaieà-6,2V.(activité 1,page 118),Onappellelavaleurpositivedecettetensionstabilisée
"Tension Zener", elle est notée U. . Ce phénomène s'appelle "effet Zener" (ZoneI').

l
;iffi
Tension ZenerUrz

La tension ZenerIJ* est la valeur minimale de la tension Usa,à partir de laquelle la diode Zener devient passante
dans le sens inverse.

Notons que la valeur de la tension ZenerlJrdiffère d'une diode à 1'autre car leurs fabricants ont mis dans le marché
plusieurs valeurs de U, .

Retenons que :

Une diode Zener estun dipôle non symétrique :

- Bloqué, lorsque : - Uz<Uan < Us .


- Passant, lorsque : U4g > U5 et Ug4 > Uz.
La diode Zener est surtout, utilisée polarisée dans le sens inverse
telle que la tension Ug4 entre ses bornes reste constante et
stabilisée à sa valeur de la tension Zener U7 .
15- n.B.r.

c- Diode électroluminesente (D.E.L) ou (LED) :

La diode électroluminescente (D.E.L) est un dipôle passif


dissymétrique, elle se comporte comme une diode normale (voir

L€ft
caractéristique figure 1 7).

' Polarisée dans le sens inverse, elle se comporte comme un


intemrpteur ouvert.
Polarisée dans le sens direct, et si la tension entre ses bornes
"
U4p dépasse la tension de seuil U5, elle devient passante et émet
I6- Symbole de la DEL.
de la lumière (rouge ou jaune ou verte ou blanche) ; selon la
nature de la DEL :

-Us' = 1,8V pour la D.E.L rouge.


- Us = 2,5V pour la D.E.L verte ou jaune'
- Us = 2V pour la D.E.L blanche.

La diode électroluminescente (D.E.L) ne supporte que des


courants électriques d'intensités très faibles de l'ordre de quelques
milliampères, c'est pourquoi on met toujours en série avec la D.E.L
une résistance de protection.
De nos jours les D.E.L sont utilisées partout; dans les télévisions,
1es magnétophones, les écrans Ces appareils de mesures pour
afficher les numéros.
Elles sont aussi utilisées en électronique pour transformer des
signaux électriques en signaux lumineux, via les fibres optiques...

J-i" Caractéristique de la DEL.


3=3= {,*s rësÉ-st*:àücs *rl:Ë:Ëax:*éc-c :

On étudie dans ce paragraphe, quelques dipôles passifs possédant des résistances qui varient sous l'influence d'un
paramètre physique externe comme la température, ou l'intensité lumineuse ou tout simplement la tension, On dit que
ces dipôles passifs sont "des résistances commandées".

La caractéristique de la varistance étudiée dans (1'activité 2,


page 1[8). montre que :
- La V.D.R est un dipôle symétrique, non linéaire.

- Le rannort qui représente la résistance de la V.D.R


ff
n'est pas constant. La résistance R diminue quand la tension

U6g augmente.
Retenons que :

La varistance ou V.D.R est un dipôle symétrique dont la


résistance varie en fonction de la tension qui lui est appliquée.

V.D.R est une abréviation du terme anglais : Voltage


dependant resisto".
Ê S- Caractéristique d'une VDR.
La varistance est surtout utilisée, pour protéger les circuits
électriques contre les variations brusques d' intensités électriques.
(voir exercice n'7 page 127).

b- La résistance commandée en température : Thermistance :

La thermistance est un dipôle passif dont la résistance varie


avec la température (figure 19).
trl y a deux types de thermistances :

" Thermistances à cæfficient de température négative (CTN) :

La résistance 4iminue quand la température augmente


-'i'hermistance à cæfficient de température positive (C.T.P) :

La résistance augmente quand la température augmente.


R.etenons que :

La résislance commandée en température ou thermistance est 100 200 300 400

un dipôle passif symétrique elui se comporte comme un É*- Caractéristique d'une thermistance
conducteur ohmique dont la résistance varie avec la CTN à différentes températures
ternpérature. à25'C R=60 A
à100'C R= 11 Q
La thermistance est très utilisée en électronique, surtout dans
àl-50'C R=4ÇJ
la fabrication des thermomètres électroniques, et comme capteur
dans les systèmes d'alarme d'incendie.
c- La résistance commandée en lumière : La photorésistance ou LJ)R :
La photorésistance ou L.D.R est un dipôle passif symétrique,
qui se comporte comme un conducteur ohmrque de résistance qui
i'arie avec I'intensité lumineuse qu'eile reçoit. o't' *
-(
'-7--1_____J-
Dans l'obscurité, la L.D.R a une résistance très grande de +
40 Uo"
l'ordre du Mégohrn, alors que si on l'éclaire avec une lampe ou
avec les rayons du soleil sa résistance devient faible de l'ordre 30

d'une centaine d'Ohms.

Retenons que :

La photorésistance est un dipôle passif qui se comporte comme


un conducteur ohmique de résistance dépendante de la quantité 15 20

de lumière reçue.
3{§- Caractéristique d'une LDR pour difÏérentes
intensités lumineuses.
L.D.R est une abréviation du terme anglais : "Light Depending
Resistor".

L'ess*xx*àeâ :

* Les dipôles passifs :

- Dipôle électrique : Toute partie d'un circuit électrique possédant deux bornes (ou deux pôles).
- Dipôle électrique passif : Tout dipôle ne produisant pas de courant électrique par lui même. La tension
à ses bornes est nulie quand elle n'est parcourue par aucun courant ( si Uag = 0 alors Ian = 0 ).
Caractéristiques de quelques dipôles passifs

In"

-----8, -*-
-liz

rl
Varistance (VDR) Diode Zener Diode

Des caractéristiques de ces dipôles découlent leurs propriétés.


- Une diode est passante, quand la tension Ug3 entre ses bomes dépasse la tension de seuil LI" .

- lJne diode Zener estpassante dans le sens inverse si la tension U4g entre ses bornes dépasse la tension Zen,:r l
Une varistance ou V.D.R est un conducteur ohmique dont la résistance varie avec la tension appliquée entre
I ses bornes.
i-a et la photorésistance sont des dipôles passif-s symétriques et linéaires qui se componiJi{
th.:r'n.;r;1; rtce
comme des conducteurs ohmiques, la résistance de la première varie avec la température alors que celle de la
I
I deuxième varie avec l'intensité lumineuse.
Hérsf$*r' s*s ##É?xrsssssæÉ*{: *s 5- On branche en série une lampe. une pile et une diode
en silicium.
É- On considère les dipôles passifs suivants : conducteur
ohmique - diode - V.D.R - thermistance. Indiquer les a- Schématiser le montage électrique.
propriétés de la caractéristique de chaque dipôle
b- Que se passe-t-il :
:

- passe par l'origine


b.1- si on inverse les bornes de la lampe ? justifier.
- symétrique
b.2- si on inverse les bornes de la diode ? justifier.
- linéaire.
On donne ici la caractéristique de ia lampe.
2* On considère le montage ci-dessous. Recopier et

T
compléter les phrases suivantes :

ir-J+l
- La diode (BC) est polarisée dans ............. 6- L'étude expérimentale d'une L.D.R a donné le tableau de,

- La diode (DC) est polarisée dans ............. mesures suivant :

.i --'-r'*----r--
-LecouranrélectriquepassedupointAverslenoeud........,
1,,*.,'lI O I
I t IZ
?5
entraversant i' 0 30 42 65 95
r-r--I-T- I I

_1-

a- Définir la tension de seuil d'une diode et la tension Zener


l-:1vi 0 8,9
5 ?Â5 0 7,6 fl2 I6 23

d'une diode Zener. I Dans l'obseurité §*


b- Quelle est la valeur de la tension de seuil d'une diode
en silicium ? et d'une diode au germanium ? a- Tracer la caractéristique d'une L.D.R à l'obscurité et
lorsqu'elle est exposée à la lumière.
§xercices d'opptrieafion b- Déterminer la valeur de R dans chaque cas. Que peut-on
4- Dans le circuit suivant, Do est un conducteur ohmique de en déduire ?
résistance R = 100Q et D est une diode idéale de tension de
P
seuil U, = 0,6V. On fait passer dans ce circuit un courant c- On réalise le montage de
électrique de A vers B d'intensité I = 50rnA la figure ci-contre, constitué
+
par la L.D.R précédente, un
moteur électrique et une pile
T"o
,-a -I- - et un ampèremètre. N

--, c.1- Lorsqu'on met la L.D.R dans l'obscurité, le moteur


a- La figure ici donne la caractéristique (tension-courant) 8
électrique ne fonctionne pas. Dites pourquoi?
de la diode.
- Comparer cette caractéristique à c.2- Déterminer f intensité du courant électrique mesurée
celle d'une diode réel1e. par l'ampèremètre, à 1a lumière et dans I'obscurité.
L
- Que signifie le mot "diode idéale"? On donne :

b- Calculer les tensions Uac ,Ucs UpN = 15V, la résistance du moteur électrique est Ii
et U4s .
négligeable.
§xercices de synfhèse L'intensité électrique qui traverse la diode est nulle quand
t'- L'ét:ude expérimentale d'une résistance commandée en celle-ci est polarisée dans le sens inverse.
:ension V.D.R a donné le tableau de mesures suivant :
a- Tracer 1a caractéristique (tension-courant) et déterminer

t.:..i: 0 1 1,5 3 6 14 27 45 68 100 la tension de seuil Ur.


b- La diode est considérée comme idéale de tension de seuil
:.i 0 80 100 120 140 160 180 2æ 2n 2q nulle.
b.l- Donner l'allure de la caractéristique dans ce cas.
a- Tracer 1a caractéristique (tension-courant).
b.2- Comment se comporte la diode quand elle est polarisée
b- On monte en parallèle cette varistance avec un
dans le sens direct ?
"-onducteur ohmique
(MN) comme sur le schéma suivant.
b.3- Même question si elle est polarisée dans le sens

inverse?
M b.4- On applique aux bornes de la diode idéale sans tension
lrl de seuil, une tension alternative en dents de scie :

II
UAB

..l

Lorsque I'intensité du courant traversant (MN) est


12 = 10mA, la tension Um.r = 100V.
b.1- Calculer l'intensité 11 du courant qui traverse la V.D.R.
b.2- Une brusque variation de tension U4g survient et passe
de la valeur U4B = 100V à la valeur Uan = 200V.
Représenter les variations de f intensité i du courant qui
b.2.1- Comparer l" ruppo.t
11
quand U6s = 100V et quand
traverse la diode en fonction du temps, dans I'intervalle
[0,30ms].
UAB = 200V' Conclure'
b.2.2- Expliquer comment la V.D.R est intervenue dans la
ii" On considère un dipôle (AB) symétrique qui porte
protection du conducteur ohmique, conffe la surtension
f indication : (40W ; 2A).
brusque.
a- Que signifie cette indication ?
Réponses : Pour U4s = 100V .l =0.1-l :l= Il.5mA; b- On dispose de 3
I diodes Zener, de tensions Zener
I:=l[mA lIr=1,5m4.
respectives 25V ; 18V et 30V.
:ourU4s=200V.i=0.0n
T,
; I = 65rnA i Iz= 20nlA ;
- Comment faut-il brancher la diode Zener adéqtate pour
IL = 45mA
protéger le dipôle (AB) contre les surtensions ?

\- Le tableau suivant donne les résultats de l'étude


- Faire le schéma du montage.

. <périmentale d'une diode au germanium. c- Parmi les 3 diodes Zener précédentes, laquelle permet la
protection du dipôle (AB) ? justifier votre réponse.
r.:!'l'j 0 0J5 034 050 Off 0P 094 iJO 1% Lfl 131 159 Réponses :

Brancher (AB) en parallèle avec la diode Zener :

it-r.\) 0 0 025 5 75,l0 125:15', 19',T,25 Utiliser la diode ZenerUr= 18V.


È,ecrflcIre

Ç«rææËé§{§tâ ssue 'tt§z géwbrætewr


* Canæctéris*§qr,se d'esra ré**p*eur
- po{ra* dæ §areet{orereerv'aeraf

t.i.:jr{rcq

'q
M*
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@_69

+fu"
k

%
t'.:.'. " .tJ

§-

Les piles,les accumulateurs,les alimentations continues stabilisées sont des sources de courant électrique. Elles
se comporlent comme des générateurs linéaires dans un domaine de courant limité.
Qu'est ce qu'un générateur linéaire ? Qu'elle est l'allure de sa caractéristique ?

Objecfifs:

- Connaître la loi de fonctionnement d'un générateur linéaire.


- Connaître les lois d'association en série et en parallèle des dipôles passifs.
- Connaître la loi de fonctionnement d'un électrolyseur.
- Prédire (par calcul) la valeur de f intensité du courant électrique circulant dans un circuit contenant des
élements en série.
i.,

L- Caractérîstîque d'urt gênérateur &a. pile) :: /1 "., :,!;'


expérimentole
'll

- Tracer la caractéristique Upy= f(I) d'une pile.


- Déduire de la caractéristique la force électromotrice de la pile et sa résistance interne.

Matériel expérimental : Plle plate de 4,5Y - rhéostat (100ÇJ


1.84) - Deux multimètres - intemrpteur K - Résistance de
protection Rp (10Q,3W) - fils de connexion.

- On réalise le montage électrique de la figure 1. l'intemrpteur

K étant ouvert, on mesure la tension Uptr1 aux bornes de la pile,


on trouve:IJp*= z{,JY.

- On ferme l'interrupteur K. On fait varier l'intensité du


courant I en déplaçant le curseur du rhéostat. Pour différentes
i'aleurs cie I, on mesure la tension Upxl . On note les résultats dans
un tableau de mesures.

Exploffafion ;
É - Montage électrique pemettant le tracé de la
caractéristique d'une pile.

Un dipôle est dit "actif', lorsque la tension à ses bornes est


(mA) upN (v)
non nulle quand il n'est parcouru par aucun courant. Vérifier
que la pile est un dipôle actif.
4.5
2 Tracer Ia caractéristique Uplq= f(I) de la pile

3 En déduire l'équation de cette caractéristique. 40 4,45

4 L'équation de la caractéristique s'écrit sous la forme :

61 4,4
UpN = (- r) I + E. Vérifier que r, a la dimension d'une
résistance et que E celie d'une tension. On appellera 103 4,3
dorénavant :

19t 4,2
r : résistance interne de la pile.
E : force électromotrice de la pile (f.e.m) 243 4,7
5 Quelles sont les valeurs de r et de E ?

330 4,0
6 Quel est le rôle de la résistance Rp ?

Tableau de mesures
2- Cqractêristique

UbJecttls .' - Connaître la caractéistique d'un électrolyseur.


- Déduire de la caractéristique, la résistance interne de 1'électrolyseur et sa force contre-électromotrice.

Matériel expérimental : Electrolyseur - Solution de soude - Deux multimètres - générateur de tension continue
réglable - fils de connexion.

La caracténstique UAB = fGil représentée sur la figure 3


est celle d'un électrolyseur à électrodes de fer, contenant une

solution de soude.

Exploifofion;

Donner le schéma du montage électrique, qui permet de â- Electrolyseur et son symbole.


tracer la caractéristique de l' électrolyseur.
Observer la caractéistique de l'électrolyseur; est-elle
linéaire? Passe-t-elle par l'origine?
est- elle symétrique? Que peut-on en déduire?
On considère la région de la caractéristique où Ias et U4s
sont positifs,la partie MN est réctiligne. On prolonge cette

droite réctiligne, on dit qu'on a fait une linéarisation de la


caractéristique.
3.1- Trouver l'équation de la droite passant par MN.
3.2- Sachant que cette équation s'écrit sous la forme ;

fl71s =1'I +E' . Vérifier que r' a l'unité d'une résistance


et que E' a celle d'une tension.
3.3- En déduire les valeurs de r' et E'. 3* Caractéristique de l'électrolyseur.

I
ffi

3- Paî;nt de fomctîannement d'un circuît, électrique *A ,ctîvilé expérimenfale


ë
*Wffi

Déterminer le point de fonctionnement d'un circuit électrique.


l'Iatériel expérimental : Plle plate 4,5 V - Conducteur ohmique de résistance R = 33 Q) - Deux multimètres
électrolyseur contenant une solution de soude - interrupteur - Fils de connexion.

Manipulation 1 ; Âssociation pile - conducteur ohmique


. On réalise le montage de la figure 4 ;
. On ferme f intemrpteur K.

Exploitation :

Noter Ia valeur de Iag iniiiquée par l'ampèremètre et celle


de Ua3 indiqué par le voltmètre.
La figure 5 représente la caractéristique du conducteur
ohmique (AB). Recopier cette caractéristique dans un
papier millimétré et ajouter dans le même repère la
caractéristique de la pile dejà tracée précédemment. §* A§sociation d'une pile et d'un conducteur ohmique
Le point F de rencontre des deux caractéristiques est appelé l

"point de fonctionnement".
Déterminer les coordonnées (Ip , Up) de ce point, et Ies
comparer aux valeurs de Iag et U4g déjà mesurées .Conclure.
Comparer l'intensité I4g du courant traversant le circuit
avec le rappofi +
R+r
E étant la f.e.m <1e la pile et r sa
résistance interne.

trüa;aipwlation 2 :.Association pile - ëIectrolysêur


On réalise le montage de la figure 6 ; où la pile de 4,5
" V
est montée en série avec l'électrolyseur précédent.
. On mesure f intensité I4g et la tension Uag aux bornes de
1'électrolyseur.

50 1C0 150 200

ENploifcfion: 5- Caractéristique du conducteur ohmique (AB).

1 Noter les valeurs de I4g et LIan .

2 Tracer sur un papier millimétré et dans le même repère les


caractéristiques de la pile et de l'électrolyseur.
Relever les coordonnées Ip et Up du point de fonctionnement F.
Comparer-les au couple (Ien , Ues ) déjà mesurés.
Cornparer f intensité Ia3 du courent traversant le circuit au
rapport E-E' E' étant la f.c.e.m de l'électrolyseur et r' sa
r+r'
résistance inteme. *- Association d'une pile et d'un électrolyseur.
I i"c pife ; dip6fe *ef§f I

Une pile est un dipôle qui possède deux bornes différenciées,l'une


porte le signe (+), c'est la borne positive P et l'autre porte le signe (-)
c'est la borne négative N.
Même en l'absence de courant, il existe une tension Upy(positive)
entre ses bornes : Une pile est un dipôle actif (activité expérimentale
1, page 129)
- Le symbole de la pile ou d'un générateur en général est
t
Ipy et de la tension Up51
représenté à la figure 8, La flèche du courant
sont dans le même sens; c'est la "convention générateur". (Up1i et
Ip5 ont le même sens).
7- Pile plate.

2 eexrce f*$rusfrquæ rnferTs;fc*-ÿænsÉçm d'ryme prde ;

-1, T ilearia*t*ri:ÊËrg** <ê'ææ* grËè* :


--j
La caracléristique d'une pile, pour un domaine limité de i
I

fonctionnement (I > 0,5A), est une portion de droite d'équation


I

(figure 9).

UPN=E - r'I N+-r


Uslet E en..,olt (v),I en Ampère (A) et r en ohm (Q).

E:La force électromotrice (f.e.m) de la pile ; c'est la tension *,


qui apparait à ses bornes quand elle n'est parcourue par aucun
$- Symbole d'un générateur I et Upy en
courant. (c'est la tension à vide). convention générateur.
r : la résistance inteme de la pile.
dans (1'activité expérimentale I page 129).
- r : se calcule à partir du coeffficient directeur de la droite.
l^u. A
r=l--'Il= l.5g U"'tvt
lru |
u''t
.-t
I

++ +
- E = 4,5V c'est l'ordonnée à l'origine.

Les piles et tous les dipôles actifs dont la caractéristique est


une portion de droite d'équation UpN = E - r.I sont appelées
générateurs Ii néaires.

Remarques :
- La relation UpN = E - r.I, porte le nom de "loi d'Ohm d'un
générateur linéaire".
- L'accumulateur est un dipôle actif de résistance interne faible
de l'ordre de 0,01Q ; ce qui montre que la tension Upy entre ses Ç.-Caractéristique d' une pile plate.
bornes reste à peu près constante et égale à sa f.e.m E. On dit que
l'accumulateur est un générateur idéal de tension.

Un générateur qui maintient à ses bornes une tension constante quelque soit l'intensité du
appelé : générateur idéal de tension.
22- Intensité théorique du courant de court-circuit
Quand on relie les deux pôles d'une pile, on crée un court-
:ircuit, et le courant débité dans ce cas par la pile est désigné par
l-. appelé "courant de court-circuit".
L'intensité du courant de court-circuit L. se calcule
réoriquement par la relation : UpN - E - r.I.. - 0

c'est-à-dire, I..=iE
Cela suppose bien évidemment que le fonctionnement de la pile
l{}- Caractéristique d'un générateur idéal de
L< tension.
::te linéaire ( L^
rL = Ïl = 3A pour la pile utilisée dans l'activité 1).
-5
Pratiquement I.. ne peut être obtenue que graphiquement, car il
::t dangereux de court-circuter, en général, un générateur.
I.. est I'abscisse du point de rencontre de la porlion linéaire de
5
4,5
: caractéristique avec 1'axe des abscisses (figure 11). 4

Si l'intensité débitée devient trop grande, la caractéristique de


3
. pile n'est plus linéaire : en effet la température de la pile devient
..evée et son fonctionnement est perturbé. 2

L'intensité réelle 11 de court-circuit, est généralement inférieure i


- lu valeur théorique L. = E (figure I I).
f 0
I

3 Ass*s,çf,&ffi de #ip*f*s çcflfs âffi sdrÉ* ; 3 §-- Intensité 11 réel du courant cie court-circuit

Soient deux générateurs linéaires @1 , 11) et @2 ,r2) associés en


:rie comme l'indique la figure 12 :la borne @ de l'un est reliée
- 1a borne C ae l'autre. Une telle association est dite en
(Ë,

, ,rncordance. Si au contraire. deux bornes de même nature étaient L---."t


:1rées entre elles,l'association serait dite en opposition.
Ces deux générateurs débitent un courant de même sens et de
.ême intensité I (puisqu'ils sont en série).
La tension aux bornes du générateur équivalent est
U = Ur +U2 = @1 _ 11.I) + ff2_r2.I)
:
I-r
U= @r +là) - (r1+r).I = E - r.I a4
Association cle deux générateurs linéaire en
avec : E=El+li; et r=r7*r2 série et en concordance.

Le dipôle éqLrivalent à l'association de deux dipôles actifs linéaires en série et en concordance est un dipôie actif
linéaire de f e m E=Et +E2 et de résistance interrre r=r1 tr2 .

Cénéralisation :

Le dipôle actif linéaire équivalent à I'association en série et en concordance de plusieurs dipôles actifs linéaires
,t une f.e.m E = I Ei et une résistance interne , =
?.,
L'intérêt de l'association en série et en concordance de dipôles actifs est l'obtention d'une grande force
électromotrice.
4 Ëlecfrofyseur:
4.I- tr)éfinitis* :

L'éléctrolyseur est un dipôle électrique qui possède deux électrodes irnmergées dans une solution acqueuse
conductrice.
Il est le siège de différentes transformations chimiques.

&t
"*,.1- {.ævilr:lr:x-êsâiagixe ërtt*e-:sËf$-Ë*xts};:sa rÈ*r:ft râ*{f,ït:Ees*ttr I

La caractéristique de la figure 14, montre que l'électrolyseur est :


a8
- un dipôle passif; sa caractéristique passe par l'origine des
deux axes l
- un dipôle symétrique ; car la caractéristique est symétrique
par rapport à l'origine O, cela veut dire que l'électrolyseur
garde le même comportement, si on inverse ses bornes ;

- un dipô1e non linéaire ; vu que la caractéristique est non


linéaire.

é.3- â"i*cimrËs:+tiç* de ** q:sr*'i"{fic*irË-etÈe;et* I

On constate que la partie MN de la caractéristique est une


portion de droite ; on prolonge cette portion de droite pour rendre
la caractéristique I inéaire.
L'équation de la caractéristique linéarisée est : Inr(mA)

UAB=E'+ r'.14g 100 200 300 0,8

E' :force contre électromotrice (f.c.e.m) de 1'électrolyseur (V)


r' : résistance interne de l'électrolyseur (Q)

(dans l'activité 2 page 130, on trouve E' = 2V ;


etr'=5,4Q).
Ê ê- Caractéristique de 1'électrolyseur.
Remarques:
-L'électrolyseur fonctionne toujours comme récepteur. Il
tranforme la puissance électrique reçue en puissance chimique et
thermique.
Er>E,
- La relation UAB= E' + r'.I4s est appelée "loi d'Ohm pour

:_rF-lJ
un récepteur".
@r lrr) @z lrz)
- faut noter que la notion de force contre électromotrice
11

résulte de la linéarisation de la caractéristique. et en aucun cas


croire que UaeÉ 0 quand I = 0. Générateur Récepteur

- [Jn générateur électrique peut être considéré comme


récepteur lorsqu'il est branché en série et en opposition avec un
autre générateur de f.e.m plus grande (figure 15). 15- Générateurs en opposition.
5 Poinf de fCInefisnnemen t d'un circurf ;
On considère le plus simple des circuits, constitué d'un dipôle actif et d'un dipôle passif. pour éviter la
détérioration des deux dipôles électriques ,Ju circuit, il faut chercher I'intensité Ip qui ffaverse ce circuit
et la comparer
avec I' la plus petite des valeurs de courants supportables. par les deux dipôles (Ip < I,).
On appelle le couple (Up ,Ip) telle que Up est la tension aux bornes
de chaque dipôle ; les coordonnées du point de fonctionnement F du
circuit.
Le point de fonctionnement F caractérise l'état de fonctionnement
de chacun des deux dipôles.

5.1 - Âsscle{atic}ri Fi}*-*c*s}eÈfictea.rr arfae:tiqt** :

3 page l3l, par une mesure directe on trouve :


Dans l'activité
Iae = 0,13A et U4g = 43Y, ces deux valeurs représentent le point de
fonctionnement du circuit.

b- Détermination graphique
Le point de fonctionnement F est le point de rencontre des deux
l{i- Polnt de fonctionnement.

courbes représentants les caractéristiques de la pile et du conducteur

e
ohmique. La figure 16 montre que les coordonnées du point F sont :
UF = 4,3V et Ip - 0,13A .

c- Détermination par calcul ; du point de fonctionnmement :


La loi d'Ohm pour un générateur: Upy - E - rI
La loi d'Ohm pour un conducteur ohmique : U* = 1g
Associés coflrme l'indique 1. figtxe 17 :
UpN = UAB = Up d'où : E - r.I =R.I

Soit: lu.= R .E
[-,'=#-l ", l'R+r i
1T- Association pile-conducteur ohmique
Soit : Ip = 0,13A et Up = 4,3y (Activité 3 page 13 1).

5.2- Association pile - Elecfrolyseur :

on expérimentale du point de f nct


Uo,
Iae=04A et UAB = 4V (Activité 3 page 131).
<-:,i*-

b- Détermination graphique du point de fonctionn

Le point F a pour coordonnées F (Up - 4Y : Ir = 0,36A ).


I S- Association pile-électrolyseur.
(Activité 3 page l3l).

__a
v- vvrçrnur.tnulr, par calcut, ou pomt de Ii
La loi d'Ohm pour une pile : Up1,I E _ r.I
=
La loi d'Ohm pour un électrolyseur lU4s - E, + r'.I
Les tensions UpN aux bornes de la pile et aux bornes de
l'électrolyseur sont égales (figure 1g).
UpN=Uan=Up d'où E-r.I=E' +r'.I
Pouillet : Physicien français
(1790 _1868)
Soit U"=r'E+rE'
r+r' I
I

Applications numériques :
E = 4,5V ; r' = 5,4Ç) ;E' = 2y ; r = 1,5ÇJ llp = 0,42A et Up - 4V.
53- L*i de Fouillet :
L'intensité du courant électrique traversant un circuit
électrique
qui contient des conducteurs ohmiques, des générateurs
linéaires et
des récepteurs montés en série, est égale au quotient
de ra différence
tI e I E') entre la f.e.m totare des générateurs et la f.c.e.m totare
des récepteurs! sur la somme de toutes les résistances
des conducteurs
ohmique et celle de toutes les résistances internes (>R .L , *I ,,).
Tÿ- point de fonctionnement : déterminé
graphiquement.

q
L'e*s*mtËeË;

t" La pile est un générateur linéaire de tension


- La tension entre ses bornes est : Uptr1 E _ r.I
= . (E,r)
E : La force électromotrice (V) N l+ P I
r : La résistance interne (e)
I
- L'intensité du courant de court_circuit théorique
I I.. = E
L'électrolyseur est un dipôle symétrique et non linéaire r UpN-E-r.I
-
- La tension entre ses bornes (après linéarisation)
: Uo" = E,*r.i---
E' : La force contre électromotrice (V)
r' : La résistance interne (e)
Loi de Pouillet : L'intensité du courant électrique circulant
dans un circuit série est :

I_
It -IB'
)n *ÿ, +ÿ r
-aLl
".-/#râf:'*r,Ë#s f; er§"Fffi æiss GGc *s e- En déduire la valeur de la force électromotrice E et celle

, - Répondre par Vrai ou Faux. de la résistance inteme r de Ia pile.


Pour un dipôle actif : f- Calculer l'intensité du courant de court-circuit I.. .

- la caractéristique passe par l'origine, Réponses: e-E=1,52V; r=2,90§) ;

- Ia caractéristique ne passe pas par 1'origine, f- I.. = g'524


- la tension délivrée est constante, quelque soit le courant
Ë- On monte en série et en concordance deux piles identiques
qu'il débite dans Ie circuit.
def.e.m El = E2 = 1,5V et de résistances internes
- la tension à ses bornes est au maximum égale à sa force
r1= 12 = 0.50. Calculer la f.e.m E et la résistance interne r
électromotrice.
du dipôle actif équivalent.
i- Questions :
Réponse: E=3V ; r=lQ
a- Donner la définition d'un dipôle actif.
*= On reiie aux bornes d'un générateur de f.e.m E = 5V et de
b- Ecrire la tension Upp aux bomes d'un générateur
résistance inteme r = 10Ç2 : un dipôle (AB) symétrique, dont
linéaire de tension.
la caractéristique est représentée ci-dessous :
c- L'électrolyseur est-il un dipôle actif ? justifier.
d- Donner l'énoncé de la loi de Pouillet.

'= On considère les trois caractéristiques suivantes

I UPN

Relever celle qui correspond à un générateur linéaire de


:nsion, et celle d'un générateur idéal de tension.

Exercices d'opplh atîon


4- a- Ecrire la tension Up5 aux bornes du générateur linéaire
a- Repi'ésenter le montage électrique permettant de tracer en fonction de E,. r et I.
la caractéristique d'une pile. b- Déterminer le point de fonctionnement du cricuit.

ffiwllt4---|---!-,
b- Le tableau de mesures expérimentales est le suivant :

?- Lrn circuit électrique comporte les éléments suivants


montés en série : un générateur linéaire de f.e.m E = 6V et de
résistance interne r = 2Ç) : deux résistances de valeurs
upNff), I51l 128 ; r,rsi r.00 | oso | 0,64 | 0,60 I oso
- i
respectives Rt = 4Q et Rr = 7Q .

Déterminer par calcul et par méthode géométrique la tension


Tracer la caractéristique UpN = fû) en utilisant l'échelle : aux bomes de chaque dipôle, ainsi que f intensité du courant
. cm -+ 20mA et 1 cm -+ 0,2V. qui traverse ie circuit.
c- Déterminer f intervalle de courant, pour lequel la pile se Réponses :

compofie comme un générateur linéaire de tension. UpN= 1,5V ; URl = 1,85V ; UBr=3,25V
d- Ecrire, Dans cet intervalle, l'expression numérique de
Ip = 0,.16A
Upy en fonction de I.
Exercfces de synfhèse I iè- La photopile est une composante électrique qui produit
8- L'étude de la caractéristique d'un électrolyseur a permis un courant électrique, quand el1e est éclairée.
de relever les résultats suivalts :

(mA) 0 4 10 20 40 80 100 200 300 500

u(v) 0 180 195 2p8 225 250 zfi 3,t0 3,û 4fi
a- Tracer la caractéristique (courant-tension) de
l'électrolyseur.
b- Linéariser cette caractéristique et déterminer
l'expression de la tension U en fonction de l'intensité I du
courant. photopile
c- En déduire la valeur de la force contre électromotrice E'
et celle de la résistance interne r' de l'électrolyseur. On expose une photopile à la lumière et on trace la
d- On relie l'électrolyseur aux bomes d'un générateur caractéristique (courant-tension) dans 1e domaine 0 < I < 1,84.
linéaire de force électromotrice E = 4,5V et de résistance On obtient la courbe suivante :

interne r = 1O.
d.1- Déterminer graphiquement les coordonnées du point
up6 '\ I

de fonctionnement du circuit. I il ir \l
d.2- Par application de la loi de Pouillet, calculer
l'intensité du courant électrique traversant le circuit t -*---*
i-j..J I i ili
électrique.

9- Le circuit électrique ci-dessous comporte deux types de


générateurs linéaires montés en série et en concordance : i

! ) ;--.
(Et = 9V ; rt=2,4C2) et(E,2= 6Y ; 12= 1,8Q) i.l,:i r ). i:, ti.:r !.l:' 1.1'i

I
I

I
a- Peut-on considérer la photopile comme un générateur
I

linéaire de tension, dans le domaine d'étude ?

i
'",' b- Montrer que la photopile est un générateur de tension
linéaire, dans f intervalle 0 < I < 0,5m4.
| {nr;
c- En déduire la force électromotrice E et la résistance
interne r de la photopile dans f intervalle précédent.
d- Déteminer la tension U'py aux bornes de la photopile
linéaire, quand elle délivre un courant I = l,8mA. La
a- Déterminer le générateur (E", i r"r) éeuivalent aux deux
comparer à la vrai valeur de Upy pour le rnême courant.
générateurs (E1 ; 11).

b- Déterminer le générateur (E." ; r"") équivatrent aux deux


Réponses :

générateurs (E, ; r, ). a- photopile non linéaire


c- Déterminer le générateur équivalent (E, r) aux deux
c- E = 0.;18V et r = 110Ç).
générateurs (E., i r.,) et (E., ; r"r).
d- U'px = 0.27Y et UpN = 0,20V.
d- Calculer I'intensité du courant circulant dans le circuit.
§is*fricifiÉ
,.
trû.nsls [or

L'apparition du transistordans les années cinquantes a constitué un réel point de départ d" l';-;i;;i;;;;
développement de l'électronique moderne.
Qu'est-ce que le transistor ? Comment fonctionne-t-il ? et quelles sont ses applications '?

ObjecfÉ:

- Connaître le transistor et ses régimes de fonctionnement.


- Comprendre et réaliser des montages simples contenant un transistor.
-
- Connaître la notion de chaîne élctronique et définir ses éléments.
EEflFlæ
@

7 - Rêgfunes deJomctionttemcnt du trlrnsistor Ac liv it é expérimen lale


I @

Mettre en évidence les régimes de fonctionnement du transistor.

Ampoule (3,5V; O,2A) - 3 multimètres - rhéostat (1MA) - interrupteur - transistor 8D137-


Pile de.1,5V - fils de connexion.

On réalise le montage représenté sur la figure 2 . appelé montage


.

à émetteur commun.
On régle le curseur du rhéostat à. son maximum, on fetme
f interrupteur K, puis on diminue la résistance du rhéostat par
déplacement du curseur.
Pour différentes positions du curseur du rhéostat, on relève la
tension UgB et les intensités Is et 16 .
On obtient le tableau de mesures suivant :

r-i;;;,.jji o 02 0,4 0,6 0,65 o:t o;t5 o:tj o:/9 0,81 0,82

0 0
i11{:'ri.'\i 0 0 02 0* 0E lP l;l 34 1* Transistor BD 137.
i,.-tit-\i 0 0 0 0 30 60 120 150 191 2æ 2æ
li.
I

Régimes du
transistor

Tableau de mesures

On s'intéresse au circuit du collecteur qui contient l'alimentation,


1'ampoule, le dipôle CE formé par le collecteur et l'émetteur, car c'est
ce circuit qui met en évidence les régimes de fonctionnement du
transistor, et on distingue trois régimes de fonctionnement :
- Régime de blocage : quand Ic=0;le transistor est bloqué.
T^
- Régime linéaire : quand le rapport I
rB
reste constant.

- Régime de saturation : quand Iç prend une valeur limite constante. 1_ Montage à émetteur commun

§xploifofion ;

Recopier le tableau de mesures, et compléter le en écrivant les valeurs du rappott b ; et en délimitant l'intervalle
IB
de chacun des 3 régimes de fonctionnement.
Etude du dipôle (base - émeueur) BE : lcm<_> 02V
2.1-Tracer la courbe Ie=f(Us) en utilisant l'échelle , t f.**_* *A
{ f

2.2- Comparer cette courbe à la caractéristique d'une diode, en déduire la tension de seuil U5.
2.3- Comment se comporte 1e dipôle BE (la jonction BE) , quand : Unr,<U5 et UsE>US .

2.4- Situer sur la courbe Ig = f(Ug) les 3 domaines qui correspondent aux 3 régimes de fonctionnement du
transistor.
3 Etude du dipôle (collecteur - émetteur) CE :

3.1 -Tracer la courbe Ic = g(s) , appelée caractéristique de transfert du transistor ;

en urilisant l'échelle '| 1cm <---> lrnApour I3


[ 25.,n---- 100mApour Iç
3.2 - Situer sur la courbe Ic=gGe) les trois régimes de fonctionnement du transistor.
L
3.3-Enrégimelinéaire,onpose Ê= ],8
Ig
estappelé:cæfficientd'amplificationstatiqueducourant.CalculerB

et proposer une utilisation du transistor dans ce régime.


3.4 - Préciser selon les valeurs de Ugp ,les différents comportements du transistor.

2- Suct$æs moflWes à tran§tstor Activité expéri rne rst cle

r)bjecÜs.' - Réaliser des montages électroniques à transistor.


- Être capable d'expliquer le fonctionnement de ces montages.
\latériel expérimental :
Pile (4,5V) - lampe Q,aY ;0,3A) - résistance de R = 1kÇ) - photorésistance L.D.R
riransistor 8D137- intemrpteur - fils de connexion.

Monipul*:*içn I i nârc*tsur de lwmi r*


r On réalise 1e montage représenté sur la figure 3.
r On met la photorésistance (LDR) dans l'obscurité.

!xpioifofion ;

I Qu'observe-t-on, quand on ferme l'intemrpteur K ?


2 Que se passe-t-il, si on laisse l'interrupteur K fermé et que l'on
expose la photorésistance à la lumière ?

Expliquer le fonctionnement de ce montage. Pourquoi nornme-t-on


ce montage "détecteur de lumière" ? .l- Détecteur de lumière.
Proposer une application de ce montage.

fulanipulati;orn 2 : Irtdicstr;ur de nhreo;u


LlTL0ÜUT 'iel expérimental : Pile 4,5V - diode électroluminescente
rouge (LED) - résistance R = lkQ - récipient contenant de l'eau
salée - transistor 8D137 - fils de connexion.

On réalise le montage représenté sur la figure 4.

Expleitutian :

1 Que se passe-t-il, quand on verse de l'eau jusqu' au niveau


du point M ?

2 Expliquer le fonctionnement de ce montage. 4- Indicateur de niveau.


3 Proposer une application de ce montage, dans la vie courante.
I Fr6ser:f«frsn #i.r frumsfsf*r hip*faire :

E.l- F-e d*gt;ig*::


On appelle cristal de silicium pur un semi-conducteur intrinsèque. Un tel cristal ne pemet pas de produire des
courants électriques assez fofts ; pour changer sa conductivité, on lui fait subir un dopage.
Le dopage consiste à I'ajout d'atomes d'impuretés à un cristal pour augmenter 1e nombre d'électrons libres
(dopage de type N), ou augmenter le nombre de trous (dopage de type P).

É.]- l.* r;:;*=*cisilerà' r\iF,;i1*jr+ :

Le transistor est une composante électronique formée par trois


semi-conducteurs dopés différemment. On distingue deux types de
*
transistors bipolaires :

- Le transistor NPN est un cristal dans lequel une couche dopée tl

type P de faible épaisseur (quelques microns) est prise en


sandwich entre deux couches de types N, pour fornter une double
jonction NPN. $* Exemples de transistors

- Le transistor PNP est un cristal, dans lequel une couche dopée


type N est entre deux couches dopées type P. coilecteur ---------ï
- Le transistor contient deux jonctions non symétriques, et donc I "--
trois bornes incrustées dans les trois régions dopées : l'émetteur E,
Base"Æ
le collecteur C et 1a base B (figure 6).
#"
"=1- 5+ srii*c.r§* r$a: lc.xs:sisê;.rr
*-
Ë I

La figure 7 représente le symbole de chaque type de transistor.


J
Ï Emetteur ---------*T.

Le tranistor NPN est le plus utilisé en électronique ; la flêche {-u- Les deux types de transistors NPN et PNP.
indique le sens passant du courant ; de P -+ N (de la base B vers
l'émetteur E).
Le courant électrique rentre par la base B et le collecteur C, et
soft par l'émetteur E.
D'après la loi des næuds, on écrit : IB=Is+Iç

2 §égfrnes de fonefioflfierctenf du frsnsfsÿsr:


PNP NPN
De l'activité experimentale (Manipulation l, page 140), on i- Symboles des transistors PNP et NPN.
arrive à distinguer trois états de fonctionnement du transistor :

-UeE<0,6V:f intensitéducourantdebase Is=0,etcelleducourantducollecteur16 =Q;lalampene s'allume


pas, on dit que le transistor est bloqué, on appelle ce régime : régime de blocage (figures 8 et 9).
Dans ce cas 1a jonction BE est considérée cofllme celle d'une diode normale en silicium de tension de seuil
Us = 0,6V, et le transistor se comporte comme un intemrpteur ouvert.
- Quand la tension Uss dépasse le seuil0,6V (UBE > 0,6V), un courant électrique In > 0 passe dans la base et un
courant Ic >0 plus grand que Is, traverse la lampe, on dit que le transistor est passant. Ce phénomène s'appelle:
I'effet transistor. On distingue deux cas :
- L'intensité proporlionnelle à 16: 16 = Ê In.Le paramètre B est appelé : cæffÏcient
16 du courant du collecteur est

d'amplification statique du courant ou gain


cl'amplifïcation gatn statique iJlJLJt ;, 0
translstor 8D137
statrque (pour le transistor IJUJ. Le courant
p = 150). courarlt Is
Ig

commande Isde façon linéaire. c'est pour cela que ce régime est appelé : régime linéaire.
- L'intensite 16 du courant reste constante : quand Igdépasse une certaine valeur (1mA pour le transistor BD 137)
Içreste constante et ne dépend plus de [g . alors que la tension U6B devient presque nulle. On dit que le transistor
est saturé, et on appelle ce régime : régime de saturation (figures 8 et 9).

{n1A) I Jr{fl}Ar Régime Régime de :

Réglme de linéaire saturation 1

blocage,

+
+ +

i
+
+
+1
I i 4 Iu(mÂ) Ir {t. I 0.f, {r.X 1,,, r V ,

-***§s,-:d'i*y1§L 6*- Caractéristique de transfert


f(usB) 16 = g(Is)

Régimes de fonctionnement du transistor :


- Régime de blocage : i. -g
quand,Ie = 0 et Uss < US .

- Régime linéaire : Is = B.Is , quand UeE > Us .

- Régime de saturation : IC constante, quelque soit la valeur de Ig .

Le transistor est une composante électronique commandée par le courant de base IB .Il s'utilise comme :

. Un amplificateur de courant, 16 = B.Is , en régime linéaire.


. Un interrupteur commandé électriquement ; il passe de l'état bloqué à l'état saturé. On dit qu'il lbnctionne
par la loi de "tout ou rien".

3 Monfoges élecfroniques à ÿronsisfor :

].1- Détecteur de lurnière :

-a photorésistance est un dipôle dont la résistance diminue lorsque l'intensité lumineuse reçue augmente. )
- Dans I'obscurité, sa résistance est très grande (quelques mégohms),le courant de base Ig qui la traverse a une
ntensité beaucoup trop faible, car UgB < US - 0,6V, ce qui rend le transistor bloqué, et la lampe L ne s'allume pas
\{anipulation 2, page 141).
- Lorsqu'on expose la photorésistance à la lumière, sa résistance
:iminue (devient de l'ordre de quelques centaines d'ohms),
.e courant de base Ig augmente, le transistor devient passant, 1e
,ourant 16 atteint alors une intensité suffisante pour allumer la lampe L.
Manipulation 2, page 141). Dans ce montage, le transistor fonctionne
.elon la loi de "tout ou rien" puisqu'il passe de 1'état de blocage à l'état
le saturation. ê{i- Montage du détecteur de iumière.
Cours Èrecfilcile

Ce dispositif peut être utilisé comme système d'alarme, il suffit de remplacer la lampe L par une sirène.
A l'ouverture de la porte protégée, la lumière que reçoit la photorésistance débloque le transistor et la sirène se
déclenche.

32- Indicateur de niveau


3.2"1,- Principe de fonctionnement :

" Quand la surface libre du liquide est au-dessous du niveau du


point M, le circuit de base est ouvert (Is = 0) ; ce qui met le
transistor dans l'état bloqué et la LED ne s'allume pas.
.
Quand le niveau du liquide arrive au point M, un courant
électrique Ig circule dans le circuit de base, ce qui rend le liquide
transistor passant, et la LED s'allume indiquant que le liquide est conducteur d'électricité

arrivé au niveau voulu. ; T - Montage de I'indicateur de niveau.

.
Ce montage permet de connaître le niveau d'un liquide conducteur d'électricité contenu dans un récipient
opaque ne permettant pas la visibilité du liquide.
. Il permet aussi de savoir si un liquide est isolant ou conducteur d'électricité.

"3 *3- â e':cà;eià{ee-r ç' d'**â; ;aaçf f *eE i*el { :

Le schéma de la figure 12 représente le montage experimental


de l'indicateur d'échauffement utilisant une résistance thermique
de type CTN (thermistance à cæfficient de température négatif).

J.J.l- rrmcrpe oe toncttonnement :

A température normale du liquide, la résistance thermique


présente une grande résistance. Le courant Ip du circuit de base est
presque nul, ce qui bloque le transistor et la lampe ne s'allume
pas.

Quand la température du liquide augmente,la résistance de la


CTN diminue et le courant Ig passe dans le circuit de base rendant 12- Montage de l'indicateur d'échauffement.
le transistor passant, ce qui allume la LED, indiquant que la
température du liquide a atteint la valeur voulue.

33.2- Applications de l'indicateur de température :

Ce montage électronique s'utilise pour :

- Détecter l'échauffement excessif du circuit de refroidissement d'une voiture.


- Détecter l'échauffement de l'huile de lubrifîcation d'un moteur thermique.
- le système d'alarme d'incendie.
{ fu*fr*r: d* *fuexfr:s *f*eironrqu,e.

Si nous observons les différents montages précédents, nous remarquons qu'ils sont constitués de trois

-:oupements électriques qui ont toujours la même disposition, chaque groupement joue un rôle bien spécifique.
Ces trois groupements forment une chaîne électronique.

- i= F,a,$ ri**lrtc;tâs rË'a;gta: *§l*ixr*,i;Êe*{r*tiiiçar* l

- ne chaîne électronique comporte :

- A l'entrée ; un dispositif de commande ou capteur : c'est un dispositif qui reçoit des signaux mécaniques,
lumineux, thermiques ou électriques. Il les transforme en signaux électriques sous forme de tensions ou de
courants.
Exemples de capteurs : Photorésistance I thermistance ; microphone, antenne...
- Un dispositif électronique et son alimentation : le dispositif électronique est soit un transistor ou un
amplificateur opérationnel ou autres composantes électroniques passives, alimenté par un générateur de tension
continue, son rôle est le traitement électronique des signaux envoyés par le capteur, notons comme exemple de
traitement ; l'amplification de courant ou de tension, l'inversion du signe d'un signal...etc.
- Un appareil d'utilisation (en sortie) : Il reçoit 1es courants et les tensions issus du dispositif électronique et les
transforme en signaux mécaniques, sonores ou autres. Ce dispositif est encore appelé transducteur.
Exemples de transducteurs : lampe ; diode électroluminescente, haut-parleur, relais...

*, i- â{ u }*rd:ç*:r{ i: ti qtu
st lË " # ${.' *'Te etix'* *' É Éer:rt"*:r È eç ei:: :

Dispositif de
Dispositif
+-
commande
électronique
--L
(capteur)
-€-
Entrée Sortie
->-


rni.',- :::.i11airi:iic: ! :+l;;.--4.q1s..:.H:-i^ëj
E
: ..:ii*i..-f.:
+ r.ï j _, .r f j,-r_.:l
G

43- Exemples de chaînes électroniques :

'IS Amplificateur.

---,...-
t, aDteur
Dispositil'
électronique

Utilisation Alimentation

lL'essentiel :

* Le transistor est une composante électronique constitué de trois portions de semi-conducteurs dopés
différemment. Il y a deux types de transistors bipolaires ; NPN et PNP.
,S Le transistor possède trois broches : la base B ; le collecteur C et l'émetteur E.
{" Le transistor fonctionne selon trois régimes :

- Régime de blocage : Iç- 0, si Is - 0 dans ce cas UeE < Us


U5 : tension de seuil
- Régime linéaire : 16 = B.Ig , dans ce cas UgB > US .
B est le cæfficient statique d'amplification
- Régime de saturation : 16 prend une valeur limite constante, et UCE, = 0 .
4- Le transistor est donc une composante électronique commandée par le courant de base Ig (ou UgB), il se
comporte comme :

- Un amplificateur de courant, en régime linéaire (IC = P.IB).


- Un intemrpteur; quand il fonctionne par la loi de "tout ou rien" :

interrupteur ouvert : en régime de blocage.


interupteur fermé : en régime de saturation.
q". Une chaîne électronique contient :

- Un dispositif de commande ou capteur (entrée)


- Un dispositif électronique et son alimentation.
- Un appareil d'utilisation (sortie).

I
5e*r*i{:* r*s*is*
: montage électronique représenté à droite comporte :

Ln générateur G de lbrce électromotrice F<r = 12V et de résistance -interne


j rligeable.
-__-
Un conducteur ohmique de résistance R réglable. (Eor =
- Une diode électroluminescente LED, qui s'allume normalement quand elle est
:rversée par un courant, d'intensité IC > 100 mA.
L n conducteur ohmique de protection, de résistance Rç .

- L'n transistor NPN fonctionnant en régime linéaire, son coefficient d'amplification

-i courant est 0 - 150 ; et ia tension base-émetteur est UgB = OJV durant tout
,: régime.
\ommer les 3 régimes de fonctionnement d'un transistor NPN et citer les
.-:lctéristiques de chaque régime.
- \Iontrer que le courant de base lg , vérifie la relation : Io = %
"R =UsE
'. On régle R à la valeur R= 1i3kQ . Est ce que la LED va s'allumer? justifier votre réponse.

CclnseffE §g,;;ri1;f i5,":

l- Les régimes de fonciionnement et les caractéristiques de!> 1- Les 3 régimes de fonctionnement d'un transistor,
:haque régime seront réunis dans un tableau.
Régi*ee Ée ill:::,i:I
:r :::1. rr,
' lr:'i ill, l.,l h*o*age
Ip=Ig=Q Ic = 0.In L_L
L
-
L\el-
_^t^
LrL

Caractéristiques usE<us ueE>us


des rfuimes ucE =o
U5: tension ucs>usE
de seuil

i' Appliquer la loi d'additivité des tensions puis appliquer@- i" Selon la ioi ci'ad<litivité des tensions
., loi d'Ohm à la résistance réglable. UAE=Eo=Ues+Ugn
loi d'Ohm , UaB - R.Ie
Eo=RJn+UeE

,ID=- Ià-uee
"R

3- L'allumage de la LED dépend de 1a valeur du courant Fx* S- En régime linéaire Ic = F Is


,ollecteur 16 .

,r Ic > 100mA, la LED s'allume de façon normale. Il tàut ,"=B(3..lhE)


Jonc calculer 16 .

A.N : 16 = 0,154 = l-50m4


Is>100mA,donc la LED s'allume de façon normale.
V,érifi er sss connoigsonces

1- Préciser l'état de fonctionnement d'un transistor NPN


en silicium , dans les cas suivants :
(E=45V;r=0)
a-UçB=Q et UgB>0,6V
b -ucB < 0,6v
c -UCB égalise la tensionUpp du générateur.
Réponses : Réponses ; 1- IC = 30mA , 2- Rr = l}J]6Q, 3- P = 45mW
a- Transistor saturé.
b et c - transistor bloqué. #x*refces d'*ppfistrf{sff
S - Le montage suivant comporte :

2 - Onconsidére le montage incomplet suivant :


- Un transistor NPN de gain statique
0 = 200 .
- Un générateur G de f.e.m E = 15V et de résistance interne
négligeable.
- Un conducteur ohmique D6 de résistance R6 = 1kÇ) et un
autre conducteur ohmique D3 .

- Un inten'upteur K .

On ferme f interrupteur K, la tension UCf =79V.


a- Trouver l'expression, de f intensité Ig de l,émetteur en
fonction du coruantcollecteurlg etde B .

a- De quel type de transistor s'agiril b - En appliquant la loi d'additivité des tensions dans le
?

b- Préciser sur le transitor;la base B, I'emetteur E et le circuit collecteur. Calculer Ig


collecteur C. c-Endéd 'ure
IC"tIs.
c- Quel est le régime de fonctionnement de ce transistor?
comment se comporte -t-il alors?

a- Ecrire la relation entre f intensité du courant émetteur Ig


en fonction du courant de base Ig et du cæfficient
d'amplification starique B .
b- Dans quel cas a-t-on la relation Iç = BJg ?

Réponses :
6 - On considère le montage électronique suivant :
1-Is=(Ê+l)Is=D.Is
2- en régime linéaire.
=6V; rt =0)
J - On considère le montage suivant, tel que le transistor
possède les caractéristiques suivantes :

,
Ê = 100 Ues =}Jy et Uec=3V . ('E2=15;12=0)

le transistor fonctionne en régime linéaire, calculer :

a- L'intensité du courant collecteur 16 .


a - trouver les valeurs des résistances Rg et Rç pour que le
b- La valeur de la résistance R1. transistor fonctionne selon les conditons suivantes :

c- La puissance P dissipée dans le transistor. IC= l80mA ; IB = 1,5mA ; UCB =4,2Y ; Ugp=0,6V
On donne : P = U6B .16 . b- calculer le coefficient d'amplification statique .
B
Réponses:l-R6=10Q i Rn=600Q ; Ê=120
Pour mettre en évidence les différents régimes de 2- Montrer que le courant de base Ig a pour expression
rctionnement du transsitor, on réalise le montage suivant :

rB=p(=)
\ R+Rs /
3- Calculer 16 aux températures T1 et T2 .

4- Que peut-on en déduire ?


5- Proposer une utilisation pratique de ce montage.

iQ:=45v
1- Que mesurent les appareils
@ ,@ et
@l r=0
i- Quel est le rôle du dipôle (D) ?

-r- On obtient le tableau de mesures suivant

Lscfi+l 0,3 i 0,5 I 0,6 10,65 0,A0,0,70:0,7r10,721


-:
o o 02,05t l:15
É?- Dans le montage en bas, le transistor a un coefficient
IBrmAl o,ollo,o5i
d'amplification statique 0 = 2ffi et UgB = 07V lors de
;:t:lt;lt: son
1

Iç{nrA,r 0 0 l5 7,6 33 72 t4g 151 fonctionnement en régime linéaire.


le dispositif de commande est une photorésistance dont la
3.1- Montrer que le transistor possède trois régimes de
résistance R varie de 1MQ à l'obscurité. à la valeur de 500ÇJ
fonctionnement, et citer les caractéristiques de chaque
quand eile est exposée à la lumière intense.
régime.
Le dispositif d'utilisation est une lampe qui nécessite un
3.2 - Représenter la caractéristique de transfert Ic = f(Is).
courant de 200 mA pour s'allumer.
En déduire la valeur du coefficient d'amplification statique
du transistor.

§xercfces de sysft?{à§*
t - On réalise la chaîne électronique de la figure suivante, qui
-Jmporle :

- Un transistor NPN de coefficient statique d'amplification de =45Y


:ourant Ê = 100 et UsB = 0,lY en régime linéaire. r=0
- Un générateur G de f.e.m E = 4,5V et de résistance interne
.,égiigeable.
- Un conducteur ohmique de résistance R = 1500Q .

- Une thermistance (CTN) de résistance Rg :

1- Pour quelie valeur de R1,le transistor est bloqué? Quand on


RA = 1000 quand la température est T1 = 10oC .
expose la LDR à la lumière intense ?
RB = 200Q quand la température est T2 = 80oC .
- Une lampe qui s'allume lorsque le courant qui la traverse 2- Montrer que la lampe L s'allume lorsqu'on plonge la LDR
dans l'abscurité.
jépasse 0,24, c'est-à-dire 16 > 0,24 .
3- Queiles sont les utilisations pratiques possibles de cette
-- Préciser les éléments de cette chaîne électronique :

chaîne électronique ?
dispositif de commande ou Çapteur.
dispositif électronique et son alimentation.
Réponses : 2- Iç = 280mA , Ig > 200mA L s'allume.

- Appareil d'utilisation.
A

-eraW ti,;fi c at eur CIpérmf üore I

)
I

Les amplificateurs opérationnels sont des circuits intégrés qui contiennent un trés grand nombre de transistors, de
conducteurs ohmiques et de condensateurs, judicieusement associés sur une surface très petite de quelques
millimètres carrés.
Les circuits intégrés miniatures ont beaucoup apporté à l'électronique moderne.
Comment fonctionne un amplificateur opérationnel ?

et quelles sont ses applications ?

l
ffi :i

,l

- Connaître l'amplificateur opérationel.

- Metüe en évidence les caractéristiques d'un amplificateur opérationnel.


- Réaliser et comprendre des montages électroniques contenant un amplificateur opérationnel.

__ffi
cfivilé expérimentale

- Reconnaître les broches d'un A.O.


- Mettre en évidence les régimes de fonctionnement d'un A.O à partir du montage amplificateur non
i nverseur.

Alimentation stabilisée symètrique (-15V ; 0V ; + 15V) - générateur de tension continue


:jglable - générateur basse fréquence - deux conducteurs ohmiques de résistances R1 = 10kQ et Rz = 100kQ -
.mplificateur opérationnel. (TLO81) - oscilloscope bicourbe - fils de connexion - deux multimètres.

Attention.' Pour éviter la détérioration de l'amplificateur opérationnel il faut :

- vérifier que I'alimentation symétrique + 15V ; -15V fonctionne normalement ;

- coûlmencer par alimenter l'A.O avant d'appliquer les tensions UB+ et Up- i
- I'alimentation est la dernière chose à débrancher, en fin de T.P.

Han'üpu[atüon "tr : "Ampt{fic&teÉrr trpére,Êüannel ÏLOS-I.

,,''-*'". f"ÿ"
'.'i..l.t'..._/,.,"; " t:
"'
''"u".:":'-
,."{§

[- Amplificateur opérationnel TLOS 1 "l* Broches de 1'A.O. "$- Symbole de I'A.O.

L'amplificateur TLO81 est une boîte noire appelée "puce électronique" qui contient 8 broches reconnaissables
grâce à une marque située en haut du boitier (figures L etZ).
La broche E- est l'enffée inverseuse, E+ est l'entrée non inverseuse.
S : la sortie . Les deux broches V+ et V- sont utilisées pour l'alimentation de 1'A.O (figure 2).

§xp{*ff*fræm ;

,)n prend 1'A.O de manière à ce que la marque soit vers le haut, On numérote les huits broches de I'A.O
Je I à 8; en tournant dans le sens contraire au sens du mouvement des aiguilles d'une montre.
I Préciser le numéro et le symbole des broches suivantes :

l'entrée inverseuse ;l'entrée non inverseuse,la broche qui doit être connectée à -15 V, et celle connectée à +15V;
et la sortie.

2 Quelles sont les numéros des broches non connectées?


Nlanipwla;tiam 2 : Ampli.fi,cri;teur moru inuerseur
. On réalise le montage expérimental représenté sur la figure 4.
n On fait varier la tension d'entrée U" entre les valeurs -2Y et +2Y ,
et à chaque variation on mesure la tension de sortie U5.
On obtient les résultats suivants :

i" q! -2 -l's -lJ -12 -1 î5 0 05 1 12 t3 2

{,-qr§'; -14,1 -14,1 -14,1 -132 -11 -55 0 s5 11 t32 t4,t t4,t
.*- Montage amplificateur non inverseur

§xptroifofion:

Représenter graphiquement U5 en fonction de IJ"; Cette courbe est dite : caractéristique de transfert, du montage
amplificateur non inverseur.
Montrer que l'on peut distinguer deux régimes différents de fonctionnement de 1'A.O : un régime linéaire et un
régime de saturation. Préciser f intervalle des tensions U., pour lequel l'A.O fonctionne en régime linéaire.
On nomme le rappor-t C =* facteur d'amplification ou le gain. Calculer G dans le régime linéaire.
u.
Comparer G au rapport &:&
R1
Dans le domaine de fonctionnement saturé de I'A.O, la tension de sortie U5 possède une valeur limite Uru,.
Quelle est la valeur de Ur", ? la comparer à V+.
Quel est le rôle de ce montage ? proposer une application de ce montage.

Manipulrl;tion 3 : Amptif,ico,teur d'ume tension alterno,tiue sünusoïdo,le

. On remplace dans le montage précédent, le générateur de tension continue par un générateur basse fréquence
GBF délivrant une tension alternative sinusoïdale. A l'aide d'un oscilloscope, on visualise la tension d'entrée U.
à l'entrée Y1 et la tension de sortie U, à l'entrée Y2 .
. On régle la fréquence du GBF à la valeur f = 1000H2 et la tension maximale à la valeur U"-= 1V .

§xploffæf§*m ;

'l Donner le schéma du montage, en précisant les branchements du GBF et de 1'oscilloscope.


2 Représenter l'oscillogramme obtenu, et relever la valeur maximale de la tension de sortie Ur* .

3 On augmente progressivement la valeur U.- de la tension d'entrée. Comment varie la tension de sortie Ur* ?

4 Déterminer l'intervalle des tensions lJ"*, pour lesquelles 1'A.O fonctionne en régime linéaire, et en régime de

saturation.
5 En régime de fonctionnement linéaire, calculer facteur d'amplification G. Le comparer au rapport
*t=* *'
1e
'Rl

!
I §"nzptiftcçfeur *percfionnel ;

l - l**s*:l-ipâi*r-: ; i§l

L'amplificateur opérationnel est un circuit intégré à huit broches


:ésenté dans un boîtier en plastique. Les broches sont numérotées
E-
,,a]
t'
-:1à8. V+
Pour fonctionner, l'A.O doit être alimenté par une alimentation i-1 i1',
.métrique (-15 V ; 0V ; +15V), via les broches er 4 l E+ S
- La broche -À Ccit être connectée à la borne V- 15V de ,1-:
\-/ r'1\
r-);
I'alimentation. V-
- La broche i" doit être connectée à la borne V+ = 15V de
l'alimentation.
Numérotation des broches de 1'A.O.
- Les broches J et j sont respecti\/ement E-,1'entrée inverseuse
et E + l'entrée non inverseuse.
- La broche '6
est la bome de sorlie de l'A.O.
(voir manipulaticn 1, page 151).

;- S:,lt:}rr,r}* rÉ* Ë.-4,# I

Le symbole d'un A.O est représenté sur la figure 6. Les tensions


- aiimentation qui fournissent 1'énergie indispensable au
' ,nctionnement de 1'A.O ne sont pas représentées.
6- Autre symbole de l'A.O.

2 Régimes de foncfionnernenf de I A.O :


2.I- Caractéristiques de Érans§êrt du montage emplifrcaterlr ncn i*verseur :
La caractéristique de transfert Us = f.(UJ obtenue dans la manipulation 2 de l, activité expérimentale est :

lL'. (!')
ri I

lo-
5- ., ÿ'
r-- ----l- - I ..i
_1-f""__ l-_-_
-.{i.-1
-t-..- 0

o
*----*+'n'-

t.=- *4E;gi:r.les dr Ëiic:+rjtia;ltl:*r:*ea:d sÈ* *',à.i.} :

La caractéristique de transfert montre I'existence de deux domaines :


- Un domaine où la tension de sorlie lJ5 est proportionnelle à la tension d'entrée
U. , U, = d.U; I
Ce domaine est appelé : régime de fonctionnement linéaire de I'A.O.
G : est le facteur d'amplification (G > 1).
Dans l'activitéexpérimentale I (page 151),pour: -1,3V = U" . 1.3V . 6 =-U§ =11 .

u.

I
- Un domaine où la tension de sortie U5 est constante U54 ou - Usut , ce domaine est appelé régime de
I
fonctionnement saturé de I'A.O,U5 at= + l4Y , U56 est légèrement inférieur à V* est dite : tension de saturation.

Remarque : Amplificatinn d'une tension variaùle.


Dans le montage amplificateur non inverseur, on remplace le générateur de tension continue par un générateur
basse fréquence, et à l'aide d'un oscilloscope on visualise les tensions U" et U, . (manipulation 3 del'actlite
expérimentale page 152).

'fi â ilrl /:-


1î),
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Itr 'il lii
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.l-i :
rrÇ ne,
:
l-
*t "'i

i* Montage amplificateur non inverseur en régime sinusoidal.

- En ré_sime linéaire : les tensions U5 et U. ont la même fréquence,


mais U'->LI.,'. U
Le facteur d'amplification est : G=
fl= ,,
- En ré-sime de saturation:la tensl#ae sortie IJ5 n'est plus
proportionnelle à U. . et n'a plus la même forme que U" .
U5 atteint la saturation positive ou négative.
On dit que U5 est écrêtée.

3 &{or,fmges *§â*efromfeyves & ",&.§ :

i5- Ecrêtage de Ug à la saturation.


3..8- ilær*e*â*c"istïqxes iâ'ms: Â.* ir.lei;*g :
- Les courants I*et I-de I'entrée de 1'A.O sont très faibles, de I'ordre
du nano Ampère.
- En régime de fonctionnement linéaire la tension différentielle I
t = Vn. - VB- est aussi très faible (figure 9). ?I+
En ce niveau scolaire, les A.O étudiés seront considérés comme
I \/F'- M
parfaits, et seront caractérisés par les propriétés suivantes :
1,, I
Y

Les potentiels des deux bornes d'entrée sont égales.


uu=o
t=UE*E--VE*-VE'=0 9- Les courants f etI-=0
et e- ÿ-v- =Q
Les deux courants d'entrée de l'A.O ont une intensité nulle.
f=I-=0

ry§gÀæ:
a
âi*,ilEi..iË*ëi
JiËnF:r;iË,ti::'.1+ii

2-Le rnontage amplificateur non inverseur :

a'Montage :

Le schéma du montage est donné à la figure 10.

- La tension d'entrée U" est directement appliquée à l'entrée


non inverseuse E*.
- L'entrée inverseuse B est reliée à la masse à travers
1a résistance R1 .

- L'A.O est bouclé par une résistance R2 .


f 4?- Uontage amplificateur non inverseur

L'A.O est considéré comme idéal et fonctionne en régime linéaire : t=0 + UE* =UE- et I+=I-=0
- Appliquons laloidesmailles: U"=UE*M=IJE*E-+UB.14 avec UB*B- - VE* - VB- = 0
- La loi d'Ohm aux bornes deRl , et de R2 : Up'tr,l = - Rr.It Un- S = Rz.Iz
"1
U.=UE*M=UE*E-+Up's +Usu avec U5 = USM
U" = R2.I2 + U5 et U" = - Rt .It
-Laloidesnæudsaunæud E-:11 =12+I- + It=Iz-I
u^ u- - ll"
1 us =u. (t
/
.*R"r
'--R,- R. ,)

Le facteur d'amplification, appelé aussi gain est : c=E=t*ft


(Dans l'activité expérimentale 2, page 152) on trouve G = 11>0 on dit que 1'amp[ficateur est non inverseurt.

33- Le montage suiveur :

a- Montage :

Si dans le montage amplificateur non inverseur, on prend R2 - 0Ç) ,


cela correspond à un court-circuit entre l'entréeE- et la sortie S de
l'A.O, on obtient un montage suiveur où : G = 1.
-l
C'est-à-dire
' fi"
l""l =U^ e
Dans un montage suiveur,la tension de sortie U5 est toujours égale

[jl
|
la tension d'entrée, Us = U"
I
-___-;
à .

b- Intérêt du montage suiYeur : É3- Montage suiveur.


Le montage suiveur :
- possède une résistance d'entrée très grande (R. = 1MQ).
- possède une faible résistance de sortie (Rs = 10Q).
C'est pour ces deux raisons qu'il s'utilise avec les voltmètres numériques pour mesurer des tensions faibles de
l'ordre du microvolt.
I1 s'u.tilise aussi dans les appareils de mesure de pH.
Electrîcîté

3,*,- ë-e r**r:t;age amrg*àifi*:rar{:æt" icr:,*Ê"se*Ë- :

Le montage est schématisé à la figure 12.


Les propriétés fondamentales à connaître sont :
- La tension d'entrée est appliquée sur l,entrée inverseuse E-
à travers une résistance R1 .
- L'entée non inverseuse E+est reliée directement à la masse.
- L'A.O est bouclé par une résistance R2 .

Le gain G a pour expression, c=-*Rt (voir exercice résolu page 157).


L2- Montage amplificateur inverseur.

=' L'A.O est un circuit intégré linéaire comportant :


- Deux entrées : E- inverseuse, B+ non inverseuse.
- Une sortie S .

Son fonctionnement nécessite une alimentation continue stabilisée symétrique non


représentée dans
les schémas.
'... Pour un A.O idéal :

-I+=I'=0
- en régime linéaire i t = UE*E- =V*-V- = 0
- en régime de saturation : Ug - + Usar
' Quelques applications de I,amplificateur O.

Amplificateur inverseur

.' I 'HS
:ulll E* r--] ' I

---a-
I

,-..- --
-J-
l
§x*r*Ë*e re!s*d*
\mplifïcateur inverseur
Enoncé : Le montage schématisé ci - contre comporte un A.O et deux résistances
R1 etR2.
)n applique la tension d'entrée U = UaV au montage.
I
- A.O est supposé idéal.
I - Rappeler les propriétés de 1'A.O idéal en régime linéaire.

l.
1.1- Comparer à Vy - 0 , potentiel de la ligne de masse, les potentiels Vg
et Vpdes entrées inverseuses et non inverseuses de 1'A.O.
2.2- Compare. U" à U4g et Us à UCB .

:- Appliquer la loi d'Ohm à chaque résistance.


*- Déduire de ce qui précéde I'expression de G, facteur de gain de ce montage.
i- Discuter, selon les valeurs de R1 et R2 , le rôle joué par ce montage.

#*nsetds Résolufion

l- Se rappeler les caractéristiques d'un A.O idéal. b- f- Les courants d'entrée : I- = I+=0 .

En régime linéaire : Vp - Vg = 0 , Vo = VB .

@"t- Le point D est relié à la masse par un fil


1,1- Savoir que la tension aux bornes d'un fil conducteur est 2.1- Donc : Vp=Vr=Qÿ.
:u11e. Vu que 1'A.O fonctionne en régime linéaire, alors :

Vg =VO=QY.
2.2- Ue=Ve-Vl,A et U4g=Va-Ve
Çomme Vg = VM alors U. = U*
de même pour : Ut = U*

.i" Utiliser le fait que I = 0, pour montrer que le même @ -1- Loi d'ohm ;

:ourant traverse R1 et R2 et appliquer la loi d'Ohm. UAe=Rt.l et Usg=R2.I

i" Se rappeler la définition du gain G. ffih €- Le gain d'amplication est défini par:

G=*
u.
, comme US=UCs - - Uec=-R2.I
et u. - u4g = R1.I
_UsR2
Q=J=--
U" Rl

5- Comparer R1 et R2 dans l'expression de G. §k- s- on distingue trois cas :

- Rt = Rz ; G = -1 montage inverseur.
- Rz > Rt ; lC I > 1 montage amplificateur inverseur
- Rz < Rt ; lC | < 1 montage diviseur de tension inverseur.
r5r?'l?ffi
LE*ibh&*æ
#:*t4.:
iËiiË,s,E

He$rr#er §#s ##fl,?flr*iss*mc*s


c- Quelles sont les tensions de saturation obtenues à la sortie?
I" Répondre aux questions suivantes : d- Quel est le rôle de ce montage?
a- Donner le symbole d'un A.O. ÿ, - Dans le montage de Ia figure ci-dessous. 1'A.O est idéal
b- Rappeler les propriétés d'un A.O fonctionnant en régime et fonctionne en régime linéaire. Rl = 3kÇ2 et R2 = 6kQ .

linéaire.
c- La tension différentielle Ê d'un A.O est-elle toujours
nulle ? justifier.

) - Répondre par vrai ou faux.


a- I- = I* = 0 , pour un A.O idéal.
b- Dans un montage amplificateur, la ligne de masse sert de

référence pour potentiels électriques.
c- Un A.O peut fonctionner sans être connecté à des
alimentations extérieures.

Exercfces d'opplicofion
a - Quelles sont les valeurs des intensités I+ et I-er la valeur
On réalise le montage schématisé ci-dessous :
de la tension différentielle t ?

b- Déteminer f intensité et le sens du courant dans


ies résistances R1 et R2. On donne fl. = {ÿ .
c- Erprimer le facteur d'amplification G en fonction de R1
etR2.Calculer G.
d- En déduire U5 , Quel est le rôle de ce montage ?
e- Le montage précédent est utilisé pour réaliser la chaîne

z\4*___ _ __)
électronique suivante :

a- Préciser les bornes d'entrée et celles de sortie de


cet amplificateur.
Alimentation
b- Montrer sur le schéma, comment brancher deux
voltmètres pour mesurer Ia tension d'entrée U. et celle de
sortieU5 .
Tension de
c- Quelle est i'intensité du courant délivré par le générateur g? I'amplificateur
d- Quelle est la vaieur de la tension UB+g- en régime
linéaire?
e- Montrerque le gain G de ce montage est : G- f* & .

R1
Calculer G. On donne : R1 = 4,7ç9 et R2 = 8,2kQ F\
4 - La courbe suivante représente la
, Microphone
Microphone Haut-parleur
caractéristique de transfert d'un
l

montage amplificateur contenant un


A.O. - Citer les éléments de cette chaîne électronique. Quel est 1e

L. (vt rôle de chaque élément


a- Déteminer selon les valeurs de ?

U. . t.r régimes de l'onctionnemcnt - Sachant que la plus petite tension aux bornes du
de ce montage amplificateur. microphone est 0.2V. Calculer la tension de sortie Ur.

b- calculer le gain d'amplification


G en régime linéaire.
§xercfees de synfhèse b- On obtient l'oscillogramme suivant :

6 - Montage süveur :
On considère le montage suivant :

, k,-r=t-l
+d_*-l tr
i
'
1' '. - ''l
-Lf,f,Nl
-'//'/
- Sensibilité verticale sur la voie y, : lV/div.
- Sensibilité vefticale sur la voie y2 : 5V/div.

--r-
Déterminer les tensions maximales Uem et USm .

L'A.O est idéal et fonctionne en régime linéaire.


c-En déduire la valeur du gain G.

a- Exprimer la tension de sortieU, en fonction de la tension d-Calculer la valeur de R1 sachant que : R2 = 10kQ .

d'entrée U" .
S - Mesure de courants très faibles :
b-Pourquoi, appelle-t-on ce montage, suiveur?
Pour mesurer des courants électriques de très faibles
c-On branche entre les points A et la masse M une pile de
intensités, on réalise le montage suivant :
force électromotrice E = 4,1V et de résistance inteme
r= 15Q .On branche en sortie entre S et M un conducteur
ohmique de résistance R='2?frÇ2 .

- Quelle est f intensité du courant délivrée par la pile ?


- Calculer la tension de sortie U5 ; dépend-t-elle de R ?
7- Amplifîcation d'une tension alternative sinusoïdale :

On applique une tension alternative sinusoidale à I'entrée d'un


montage amplificateur inverseur, contenant un A.O idéal
fonctionnant en régime linéaire, et deux résistances R1 et R2.

L'A.O est idéal et fonctionne en régime linéaire. Le


conducteur ohmique est de résistance R réglable.
a- Exprimer la différence de potentiel Vn - VS en fonction
de R et de f intensité I du courant qu'on veut mesurer.
b- Quelles sont les valeurs des potentiels électriques Vo
etVg ?

c- Trouver I'expression de la tension de sortie IJ5 en fonction


deRetI.
d- Quelle est la valeur prise par R, quand US = 1V;
a- Reprendre le schéma et ajouter au montage
I-
:
et lrrL{ ?
- le générateur basse fréquence GBF qui applique la tension
e- Donner les valeurs de R, quand I'intensité I prend les
alten.rative sinusoïdales .

- les deux entrées ytetyzde 1'oscilloscope: yl visualise


valeurs suivantes : 100ptA ; 10tA; lFA
la tension d'entrée U" , et y2 visualise la tension de U5 est toujours égale à lV.
sortie Us .
Iroisième portie: Lo chimie

Fâmn

Unité 16 Espèces chimiques Unité2t: Classification périodique des éléments


Anfté17 Extraction, séparation et identification chimiques.
des espèces chimiques Unité 22 Mole - Quantité de matière
Unité 18 Synthèse des espèces chimiques. Unité23 Concentration molaire.
Unité 19 Modèle de I'atome. Unité24 Réactions chimiques.
Unité 20 Géométrie de quelques molécules.

Post-requis en physique et chimie

Distinction entre substances et corps - Solutions acides et solutions basiques


Diversité des substances - Réaction d'oxydo-réduction
Caractéristiques chimiques de certaines substances :
- Cinétique chimique :
- Oxydation dans l'air du fer et de l'aluminium
- Vitesse de formation d'un corps.
- Combustion de quelques métaux dans l'air
- Réaction de l'oxygène de l'air avec quelques - Vitesse de disparition d'un corps.

substances organiques. - Etat d'équilibre chimique


- Réaction de certaines substances avec les - Chimie organique (les hydrocdrbures).
solutions.
- Dangers présentés par certaines substances dans
la vie courante.

Intersectisn§ &vee el'awfres ntatières

§.v""t':
- Dangers de la mauvaise utilisation des substances naturelles (

- Nécessité de la sauvegarde de l'éco-système et rôle de I'homme dans la protection de la nature.


§ist*ie"e - {id*graphie : -
(
- Le système écologique : Notion, bases de l'équilibre du système écologique. I
&€athd;aratiqn;c§ :

- Multiples d'un nombre


- Pourcentages
- Représentations graphiques.

0
Chimie

Espèces chimiquei
@

:l

-1.

Les étals de cette épicerie contiennent différentes substances et produits.


- Quelles sont les espèces chimiques qui constituent ces substances et produits ? et comment les reconnaître ?
- Comment différencier entre espèces chimiques naturelles et arlificielles ?
I

:?*
- Connaître la notion d'espèce chimique.
- Connaître quelques espèces chimiques naturelles et artificielles.
- Reconnaître quelques espèces chimiques en utilisant ses organes de sens.
- Identifier et classer certaines espèces chimiques en utilisant ses organes de sens et quelques tests simples.
7- grclqes s-ltfutancæ chimiques derns un praduit no;turel

Manipulation 1 :
Objectif .' Mettre en évidence certaines substances chimiques
constituant un produit naturel en utilisant ses organes de sens.

expérimental : Des oranges - des pommes - un couteau.

Les pommes ou 1es oranges sont des produits naturels. Pour


reconnaître certaines espèces chimiques qui rentrent dans leur
constitution nous utilisons nos sens : L'odorat, le goût, le toucher, la
vue et l'ouie.
Observer la forme externe d'une pomme ou d'une orange.
É* Les fruits sont des produits naturels.
- Après avoir coupé le fruit, observer son contenu, le toucher,
le sentir et le goûter.
Noter ces observations dans un tableau cornme ci-contre.

Exptoifalion:
I Recopier et compléter le tableau ci-contre.
2 Déduire du tableau les substances mises en évidence par les sens.

3 Les cinq sens suffisent-ils à identifier toutes les substances


contenues dans le fruit ?

lffanipaz{afâcru â ;

Identifier certaines substances chimiques dans un produit


naturel par des tests simples.

Pomme ou orange - papier pH - liqueur


de fehling - sulfate de cuivre anhydre - couteau - papier calque -
tubes à essais.

§xptroifofion ;
(

I Vérifier si le fruit contient de I'eau (figure 2). .3- Les cristeaux blancs de Cu SOa anhydre
deviennent bleu en présence d'eau.
! Proposer une méthode pour vérifier la nature acide du fruit'

3 En utilisant tes connaissances en SY.T, proposer une méthode pour vérifier la présence ou non du glucose dans le fruit-
la
4 Que se passe-t-il lorsqu'on met une goutte d'huile sur le papier calque. Utiliser cette propriété pour vérifier
présence ou non d'une substance lipide dans le fruit.
5 Comparer les substances contenues dans I'orange et la pomme et préciser les substances communes aux

deux fruits.
2- §we§ques subst«znces cortstituant, un produît de sgnthêse Acfivifé documentoire

Recenser et classer certaines substances chimiques constituant un produit de synthèse.


Les tissus tels le jeans ou certaines boissons sont des produits de synthèse, ils sont constitués de plusieurs substances
-'himiques naturelles ou de synthèse.

Exploifafion:

I Observer les fi3lures 4 et 5 et compléter le tableau après l'avoir


recopié.

i'i'r

Produit
i
I ," subsfonce |
i
ruoturetle I ae syntrrèse
i 3* Produits de synthèse.

I
coton I

1,'âÊe:æcnt i polystère
Consf{Éu«,rc*§ de &s:fsscn

- eou
- sucre
- ivs d'oronge
- benzoale cilrique
- orôme§

Iobleou de résulfofs 4* Etiquette d'une boisson.

2 Que signifie 1'expression "substance de synthèse" ?


r
I

Corzsâ{âu{xrat§ dw vêtement
Peut-on dire avec certitude qu'une substance est naturelle ou de
synthèse? Justifier. cofon: 10%

Donner un produit de la vie courante, et énumérer quelques po/ysfère: 20%


substances le constituant en précisant si c'est une substance
naturelle ou artificielle. laine: 70%

!*,____

5- Etiquette d'un vêtement.

I
I Ê{sÿron d'espèee e§:in'uque ;

Les composés et les produits issus de la nature ou de l'industrie sont


constitués de différentes substances chimiques" Un jus d,orange par
exemple contient plusieurs substances différentes telles que l'eau, 1es
sucres, les acides, les colorants etc...

Quand une substance chimique est pure, elle est nommée ,.Espèce
chimique" sinon c'est un mélange.
Les entités chimiques constituant une espèce chimique sont toutes
identiques.

La même espèce chimique peut entrer dans la constitution de


produits différents (question 5, manipulation 2, activité 1).
*- Utilisation de la liqueur de fehling
Le glucose, est un sucre (espèce chimique) présent dans tous pour identifier Ie glucose.
les fruits mûrs ainsi que dans le miel, les boissons sucrées et les
pâtisseries. c'est une espèce chimique mise en évidence par le test à la
liqueur de fehling (figure 6).

2 §spêces el"lrr,ifques nsÿureffes ef ssp&res ehrmiques de synfhèse :

Les espèces chimiques naturelles se trouvent dans les produits de la


nature (végétaux, animaux, minéraux). Les espèces chimiques de
synthèse (ou « synthétiques ») sont préparées industriellement à
partir de substances naturelles de base.

Le caoutchouc naturel et le caoutchouc synthétique.


Le caoutchouc naturel est une matière élastique extraite de l,écorce
de I'arbre << Heveas ». c'était une substance très utilisée au début du
20è'' sièc1e dans la fabrication des pneus (figure 7).
Mais l'accroissement de la demande sur cette matière a poussé le
chimiste « Hoffinan » à créer une matière de substitution ayant des
propriétés voisines appelée << caoutchouc synthétique ». ?- Le caoutchouc naturel issu de l'écorce
de l'arbre de Heveas.

(
'' Les produits et les composés qui nous entourent sont constitués de diverses espèces chimiques.
':' On peut classer Ies espèces chimiques en deux catégories : espèces naturelles
et espèces de synthèse.
'' L'espèce chimique est une substance chimique pure.:ies constituants sont tous identiques.
'-' Les espèces chimiques peuvent entrer dans la composition
de plusieurs produits différents.
'.' Pour mettre en éüdence des espèces chimiques dans un produit, nous utilisons
nos sens ou des tests simples.
HcËrÉfsær §#§ §#§?r?*Ësscne *s .s - Nous disposons d'espèces chimiques suivantes :

lipides, colorants, sucres, engrais, fibres, acides, bases et


i - Vrai ou faux : insecticides.
a- Les substances chimiques ne contiennent aucune espèce a- Citer des produits utilisés dans la vie courante contenant
chimique. quelques unes de ces espèces chimiques.
b- Le pH d'une solution donne une idée sur son acidité. b- Parmi ces espèces chimiques y'a-t-il celles qui peuvent
c- Le caoutchouc synthétique ressemble au caoutchouc exister dans la nature ?

naturel. c- Citer un autre exemple d'espèce chimique ar-tificielle.


d- Nos sens permettent à elles seules de mettre en évidence
les espèces chimiques présentes dans un produit. Fxercfces de synfhèse
i " Compléter les phases suivantes : # - Le document suivant représente 1'étiquette d'un beurre
a- Pour mettre en évidence la présence de l'eau dans un produit de consommation.
produit nous utilisons :

- le sulfate de cuivre anhydre.


{-lq.}l"+s $:{}sæmËs sÉ ffi tr}*ë}rye
- l'eau de chaux.
- le chauffage jusqu'à l'ébullition. - eau - sel

b- le papier pH permet de :
- huile végétale - lactose

- détecter la présence de colorants. - matières grasses - arômes

- détecter la présence de lipides. - conservateurs - colorants


,+;,: :,:*'!i
- d'estimer 1'acidité d'une solution.
c- La liqueur de Fehling permet de mettre en évidence a- Citer les espèces chimiques qui peuvent être artificielles
présence de : b- Que signifie l'expression "huile végétale" ?

- chlorure de sodium. c- Peut-on dire que ce beurre est naturel ou de synthèse ?

- glucose.
- lipides. i - Au cours d'une séance de TP, en étudiant un détergent
liquide, un élève a fait les constatations suir-anres
:
:

Définir les deux notions suivantes : - le test au sulfate de cuivre anhydre est positif.
- L'espèce chimique naturelle. - le pH vaut 9.
- L'espèce chimique artificielle. - présence d'une odeur de lavande dans le produit.
a- décrire le test au sulfate de cuivre anhydre.

Sx*r*f*** #'*ppÉec*fi*et b- quelles sont les espèces chimiques mises en évidence.

§ - Nous préparons le jus de carottes naturel.


&-
a
a- Citer quelques types d'emballage de produits alimentaires.
a- Quelles constatations peut-on faire en utilisant nos sens.
b- Pour chaque type, citer quelques espèces chimiques
b- Décrire le test permettant de vérifier la présence d'eau
entrant dans sa constitution.
dans le jus.
c- Dans chaque cas, classer ies espèces chimiques citées
c- Décrire le test permettant de vérifier la présence du
en espèces chimiques naturelles ou artificielles.
sucre.
Chimfe

irr "&xüræcfion, §furcrctüorz et &d€ntifice',t§aru des éspÈces ehirnigues

,'..,\,
( ,ô "/-

:a\
'.:
,."..

L'eau chaude extrait les arômes et les colorants présents dans les feuilles de thé et de la menthe. Qu'est-ce que
l'extraction ? et quelles techniques utilise-t-on pour extraire une substance d'un produit naturel ?

a )h,â-t,t--
vÿJ!ei,iJ
.

*naître quelques techniques d'extraction.

- Extraire expérimentalement I'huile essentielle de la fleur de lavande.


(
- Séparer des espèces chimiques en utilisant la chromatographie sur couche mince.
(
- Identifier une espèce chimique en utilisant ses propriétés physiques.
(

I
(

'-.
II
1- E,ualutîon des techniques d'extro:ctîan Activifé documentake

Connaître quelques techniques d'extraction et leur évolution dans le temps.

Depuis l'antiquité, l'homme a eu recours à des techniques pour extraire des espèces chimiques de produits
chimiques naturels. Certaines de ces techniques sont toujours en cours et d'autres sont en évolution et contribuent à
-
l'évolution de certains domaines, tels que 1'alimentation, les colorants, parfïms et autres... Parmi ces techniques nous
citons :

C'est une technique dont le principe consiste à écraser un


produit naturel pour en extraire une substance.
La figure I montre I'opération d'extraction de I'huile d'olive
par pressage des grains d'olive.

C'est une technique orientale très ancienne dont le principe est


è " Extraction de l'huile d'olive.
de mettre des fleurs sur une matière grasse et de les changer
périodiquement jusqu'à ce que celle-ci soit saturée par la matière
odorante, qu'on extrait après, par lavage à l'éthanol.

C'est une technique ancienne d'origine indienne, reprise et


améliorée par les arabes qui l'on transmise au continent européen
r,ers le dixième siècle. Le principe de cette technique est de faire
bouillir une plante odorante dans de I'eau, I'huile odorante
ùontenue dans la plante est transportée par la vapeur d'eau, et 3- L'enflenrage.
grâce à un système de refroidissement convenable, les vapeurs
sont condensées pour obtenir un distillat duquel on extrait l'huile
essentielle odorante après traitement.

C'est une technique assez récente dont laquelle on utilise des


solvants organiques très volatils, tels que l'acétone, l'éther, le
pentane ou autres. Le principe de cette technique repose sur le
choix du solvant convenable à l'extraction d'une espèce chimique
et l'utilisation d'une ampoule à décanter.

§xpioffofion;
3- L'alambic : Dispositif tradictionnel de
I Enumérer les solvants cités dans les textes ci-dessus. l'hydrodistillation.

2 Que veut-on dire par l'expression "matière grasse saturée par l'espèce chimique odorante" ?

3 Quel est l'intérêt d'utiliser des solvants organiques très volatils dans i'extraction par solvant organique ?

Rechercher d'autres techniques d'extraction d'espèces chimiques ?


w?:w:rw'ÿ

2- Extraction de l'h:uile odorante de la loao:nde


-
expérimenfole

Extraire l'huile essentielle de la lavande par hydrodistillation.

fuIatériel expérimental Fleurs de lavande - eau distillée -


:
cyclohéxane - chlorure de sodium - carbonate de calcium anhydre -
pièrre ponce - chauffe-ballon- - réfrigérant - bechers - ampoule à
décanter - entonnoir - supports - papier filtre.

Attention : Le cyclohéxane est une substance inflammable.

L'huile essentielle extraite des fleurs de lavande contient une


espèce chimique nommée "Acétate de linalyle" utilisée dans -ë.- Plante de lavande.

plusieurs parfums et produits alimentaires.

- Dans un ballon à fond rond on met 10g de fleurs de lavande


avec 100m1 d'eau distillée et quelques grains de pierre ponce.
- On réalise le montage expérimental (figure 5) en alimentant
L'ariyée de l'eau froide du réfrigérant.
= On chauffe ie mélange jusqu'à ébullition, puis on laisse
bouillir.
- On arrête le chauffage lorsque le volume du distillat est
d'environ 75m1.
5- Dispositif expérimental d'hydrodistillation.

§xploifofion ;

I Faire un schéma annoté du dispositif expérimental.

2 Décrire ce qui se passe au cours de l'expérience.


3 Le distillat obtenu est-t-il homogène ? a-t-ll une odeur ?

,l ,;uil

{
I
- Ajouter 39 de chlorure de sodium au distillat obtenu.
- Bien agiter, laisser reposer.
L'huile essentielle de la lavande est peu soluble dans l'eau et
{:- Ajout de chlorure de sodium.
insoluble dans l'eau salée, ce qui permet de séparer l'huile
essentielle du mélange.

,
è
- verser le distillat
dans une ampoure à décanter, ajouter 10m1 de
cyclohexane qui constitue un solvant organique convenable pour I,extraction
de I'Acétate de linalyle.
- Agiter 2 à 3 fois et après chaque agitation ouvrir le robinet pour permettre
aux gaz formés de s'échapper de l'ampoule.
* Laisser 1'ampoule à décanter quelques mjnutes sur son support après
avoir
oté le couvercle, les deux phases se séparent.
"-séparer les deux phases, et ajouter à I'aide d'une spatule un peu de
carbonate de clacium anhydre à la phase organique. ceci permet de sécher la
phase organique du peu d'eau qui y reste. i- Décantation.
- Filtrer la phase organique et receuillir le filtrat qui contient l,huile
essentielle recherchée.

§xplCIlfcfron;

Expliquer le choix du solvant ',cyclohexane,, pour l'extraction de l'huile


essentielle de lavande.
Préciser l'emplacement de la phase organique dans l'ampoule à décanter,
sachant que la densité du cyclohexane est inférieure à celle de l'eau.

ô- trltratlon.

S- ânalgse r,hrawta:tagro;pîuîque sx,Er couehe mfnce Activité expéimentale

Objectif : Mettre en évidence la présence de 7'acétate de linalyle dans I'huile essentielle de la fleur
de lavande.

Matériel expérimental : Hulle essentielle extraite de la fleur de lavande - Acétate de linalyle pure -
Dichlorométhane - Cristaux de diiode - sable - Bechers - tube capillaire - plaque chromatographique
sur couche
mince (C.C.M).

Atîenliot't : La manipulation du diiode et du clichlorométhane présente un danger, travailler


sous la hotte et avec
des gants, et des lunettes de protection car ce sont rJeux substances toxiques
et nocives. .-i
Pour vérifier la présence d'acétate de l'hynalyle dans l'huile essentielle extraite dans
l'activité expérimentale (2)
nous utilisons la technique de chromatographie sur couche mince.
- Prendre une plaque (C.C.M) et tracer avec un crayon un trait à 1cm de plaque
C.C.M
son extrémité. tube
* Déposer sur ce trait à l'aide du tube capillaire, côte à côte une goutte capillaire
de l'huille essentielle de lavande (L) et une goutte d'acetate de linalyle
pur (E). goutte de 1 'huilE
goutte
- Placer la plaque (C.C.M) verticalement dans un becher contenant un essentielle
d'acitate de
éluant (solvant ou mélange de solvants) et dont la profondeur vaut linalrle \ /
0.5cm.
-x- X-
I L',
- La plaque absorbe l'é1uant qui monte progressivement ; tout en
dissolvant les gouttes (E) et (L) déposées ; en entrainant leurs T- Préparation de la plaque CCM
constituants. On dit que ces constituants migrent avec 1'éluant vers le
haut de la plaque (C.C.M) (figures 9 et 10).

§xploifofion ;

1 Pourquoi les deux gouttes déposées ne doivent pas être trempées dans
1'éluant au début de 1'analyse ?

2 Les deux gouttes laissent-elles des traces sur la plaque C.C.M (figure 10) ?

= Sortir la plaque du becher au moment où le front de l'éluant arrive à l*= Analyse chromatographique.

1cm de l'extrémité haute de la plaque C.C.M.


= Mettre au fond d'un becher un peu de sable avec des cristaux de diiode,

introduire 1a plaque C.C.M. et mettre un couvercle pendant quelques


minutes.
Observer l'apparition de tâches révélée sur la plaque par la vapeur de
diiode (figure 11).

§xptroifafion ;

I Quel est le rôle joué par la vapeur produite par les cristaux de diiode
dans cette étape ?
Chromatogramme après révélation.
2 Quelle est la goutte qui contient le plus de constituants ? justifier votre à $.-

réponse.

Chaque espèce chimique migre sur la plaque C.C.M avec une certaine vitesse selon sa solubilité dans l'éluant
utilisé. Chaque tâche sur le chromatogramme représente une espèce chimique.

§xpiæi*ofion:
1 Repèrer le nombre de constituants (espèces chimiques) dans I'huile essentielle extraite de la fleur de lavande.
2 Montrer que 1'huile essentielle de Ia lavande contient de 1'acétate de linal,vle. Justifier votre réponse.
1 Tecfumiquss d'æxfrsfian ;

L'extraction est une opération au cours de laquelle on retire une espèce chimique d'un produit quelconque. Parmi
ces techniques très nombreuses on trouve : l'extraction par solvant et l'extraction par hydrodistillation.

L.1- L'extraction pâr solyant :


a- Principe :

Le principe de cette technique repose sur la dissolution de l'espèce


chimique à extraire dans un solvant adéquat.

Généralement l'eau est le solvant le plus utilisé, mais les techniques


récentes d'extraction utilisent des solvants organiques tels que le pentane,
le cyclohéxane, le toluène,l'éther,l'acétone et autres.
12- Préparation du thé.
Exemples :
En mettant les feuilles de thé dans I'eau, 1es espèces chimiques odorantes et colorantes se dissolvent dans I'eau
qui joue le rôle de solvant (figure 12).
Dans 1'étape de décantation de l'activité 2 (page 168), le cyclohéxane est utilisé comme solvant organique pour
extraire l'huile essentielle de la lavande.

Pour extraire une espèce chimique oganique d'un mélange aqueux, il faut choisir un solvant organique qur vérifie
deux conditions :
- il doit être capable de bien dissoudre 1'espèce chimique à extraire.
- il ne doit pas être missible à l'eau.
Après agitation dans une ampoule à décanter, il y a formation de deux phases : phase aqueuse et phase organique.
en ouvrant le robinet de 1'ampoule on récupère 1es deux phases séparamment, et puisque les solvants organiques sont
généralement très volatils, il suffit de chauffer légèrement pour se débarasser du soh,ant et receuillir l'espèce
chimique extraite.
I"3 - â. "h: ql rric{ isi.il}.;rÊie.r* :

Le principe de r i:il.e technique repose sur le fait de laisser bouillir de l'eau dans laquelle on met une piante qui
contient une espè-.: chimique à extraire, et grâce à un système de refroidissement qui condense la vapeur on
obtient un mélange qui contient de l'eau avec l'espèce chimique à extraire : c'est le distillat.

b- lvlontage expertmental :

La figure ci-contre représente l'appareillage


utilisé dans l'hydrodistillation. La vapeur qui U
s'échappe du ballon passe à travers le réfrigérant qui
la condense en distillat.
§
sortie
Exemple .' Dans l'activité 2 (page 168) le distillat d'eau
obtenu est un mélange hétérogène formé de deux
phases :

- phase organique : 1'huile essentielle,


- phase aqueuse : l'eau avec le peu d'huile qui s'y
l -1" Montage de 1'hydrodistillation
est dissout.
2 T*ehmrquæs de se*p«rexff*n ef d'rd**:fif;c*fr*m : plaque
C.C.M
f, " i - Ë,' ;ar: *§.yse a:â::r**;a* Ë-ar g*"*6:ât ilg ar * :

L'analyse chromatographique est une technique physique qui


permet de séparer les espèces chimiques contenues dans une substance
et de les identifier.
La chromatographie se fait de plusieurs façons parmi lesquelles
figure celle qui se fait sur couche mince, selon les étapes suivantes :

lisne
u.r.p-. --
. On met un éluant (solvant ou mélange de solvants) dans un becher.
On dépose une goutte de la substance à analyser sur une plaque l'éluant
./ -/
C.C.M (généralement c'est une plaque rigide recouverte d'une couche t-â- Analyse chromatographique sur
de silice). couche mince.
On introduit la plaque C.C.M dans le becher en position verticale
tout en faisant attention à ne pas tremper la goutte déposée sur la plaque
dans 1'éluant. et on recouvre le becher.
La
couche de silice absorbe 1'éluant, celui-ci dissout les
composants de la goutte qui migrent vers le haut de la plaque.
On retire la plaque du becher lorsque l'éluant arrive à proximité de
l'extrémité haute de la plaque.
Généralement les tâches d'espèces chimiques migrant avec l'éluant
(constituants de la goutte) ne sont pas visibles, dans ce cas nous
procédons à l'étape de révélation qui permet de les colorer.
La révélation se fait de plusieurs façons :

- On expose la plaque aux rayons U.V (figure 15) ;

- On expose la plaque à la vapeur de diiode ; âS- Révetation par les rayons


- On trempe la plaque dans une solution de permanganate de potatium.
Le résultat obtenu après révélation est nommé : Chromatogramme.

Rapportfrontal: T*ft
On appelle rapport frontal d'une espèce chimique le rapport :
I
h : la hauteur atteinte par la tâche correspondante
à I'espèce chimique considérée. l'
H : la hauteur atteinte par l'éluant (distance séparant la ligne
de dépôt et le front de l'éluant).

Chaque espèce chimique est caractérisée par son propre rapport frontal
qui dépond aussi de l'éluant utilisé. 16- Oetermination du rapport frontal
Méthodes d' exploitation :
Prewiêre m§t§wdt :
Si on veut s'assurer de la présence d'une espèce chimique A dans un prodpit-dqnné X, on place côte à côte une
goutte de produit X et une goutte de l'espèce pure A, à 1a finde l'analyse si l'une dolâches obtenues pour le produit X
se trouve à la même hauteur que la tâche de A. On conclue que le produit X contient l'espèce chimique A (ex : activité
3,étape d'exploitation page 170).

uErr.lrnsrys*{
a
l-tt:uxièwe tn§t§z*rk :
On procède à l'analyse chromatographique du produit X en utilisant un éluant donné. et après avoir calculé les
rapporls frontaux des différentes tâches obtenues, nous les comparons aux valeurs de références déià établies.

L'exploitation des caractéristiques physiques des espèces chimiques :


En plus de 1'analyse chromatographique qui permet de séparer et d'identifier les espèces chimiques existantes
dans un mélange, il existe d'autres techniques d'identification dont la plus simple est l'utilisation des caractéristiques
physiques des espèces chimiques. En fait, chaque espèce chimique est caractérisée par des propriétés physiques telles
que sa couleur, sa température de fusion, sa température d'ébullition et autres... donc pour identifier une espèce
chimique inconnue, il suffit de mesurer cefiaines de ces caractéristiques et de les comparer aux valeurs de référence
déjà établies.

certaines espèces chimiques sont caractérisées par leurs couleurs


spécifiques.

Sur la figure 17, on peut identifier la solution de permanganate de potassium


(c) en comparant sa couleur "violette" aux couleurs des autres solutions :

solution de nitrate de cuivre II (a) et solution de sulfàte de cuivre II (b). par


contre on ne peut pas différencier entre les solutions (a) et (b) puisqu,elles ont
1a même couleur bleue. 3 î- Solutions aqueuses colorées.

- La température d'ébullition d'une espèce chimique est la température de changement de 1'état liquide à 1'état
-sazeu-\
sous la pression normale (pression atmosphérique).
température d'ébullition de l'eau est : te = 100"C
- La température de fusion d'une espèce chimique est la température de changement de 1'état solide à l'état liquicle
sous la pression normale (pression atmosphérique).
température de fusion de la glace est : tf = OoC

La densité d'un corps par rappoft à un corps de référence est une grandeur sans unité égale au rapport de la
masse m d'un certain volume v de ce corps sur la masse m' du môme volume v du corps de référence [=E
i ml I
La densité est aussi définie par 1e rapport de la masse volumique p du corps sur la masse volumique p' du corps de
-"- 0
relerence U=
d
Pour les corps solides et liquides, le corps de référence est l'eau.
Pour les colps gazeux, le corps de référence est l'air. Matière Densité

Eau 1'0
La solubilité dans l'eau d'une espèce chimique est égale à la masse Crd"rr"r-- 0r?8
maximale de cette espèce chimique pouvant être dissoute dans un litre d'eau
Acide acétique 1,05
dans les conditions normales de température et de pression. Son unité usuelle
est le (g/L). --aJ;"*-- 01;
la solubilité du chlorure de sodium dans l'eau dans les conditions Densités de quelques espèces
normales de température et de pression est de (360g/L). chimiques liquides.
lÏ"'essentiel :

Pour extraire une espèce chimique d'un produit nous utilisons des techniques d'extraction telles que :

- l'extraction par solvant : en choisissant le solvant adéquat.

- l'extraction par hydrodistillation : l'espèce chimique est entraînée par la vapeur d'eau, et grâce

à un appareil de refroidissement la vapeur est condensée pour obtenir un distillat.


' Pour séparer et identifier les espèces chimiques, nous utilisons des techniques telle que la
chromatographie sur couche mince (C.C.M).

_ le résultat de I'analyse est nommé : chromatogramme.


_ chaque espèce chimique donne une tâche sur le chromatogramme.
_ chaque espèce chimique est caractérisée par une grandeur appelée : rapport frontal : R1.
Pour identifier des espèces chimiques nous pouvons utiliser leurs caractéristiques physiques telles que
la couleur, la température de fusion,la température d'ébullition, la densité,la solubilité...

| tr-ectare t

L'industrie des parfums est toujours considérée comme un art dont lequel intervient la technologie et la chimie.
C'est un domaine qui utilise depuis longtemps des produits issus de la nature tels que les plantes, les fleurs et les
écorces d'arbres...

La distillation était et restera l'une des

principales techniques utilisées dans ce domaine,


car elle permet d'extraire toute sortes d'huiles
essentielles de différentes plantes odorantes.
Pour préparer un nouveau parfum, le spécialiste
fait des mélanges variés de différentes huiles
essentielles et fait varier leurs pourcentages jusqu'à
obtenir le parfum recherché. Le spécialiste dans ce
domaine est appelé "IJn Nez" car son sens d'odorat
est très développé par rapport aux gens nofinaux.
§xere$ee résolu

Les amandes amères ont un goût très particulier, elles sont très utilisées dans f industrie des pâtisseries et des boissons. Mais
vu leur coût élevé, elles sont remplacées par l'espèce chimique de synthèse : Le benzaldehyde.

Omar veut extraire le benzaldehyde à partir du sirop d'orgeat, i1 a proposé d'utiliser la technique d'extraction par solvant.

L- En utilisant les données du tableau ci-contre aide Omar à faire le bon choix du solvant.
2- Décire la technique d'extraction par solvant, étape par étape.
I
Prrpriétés
Sdyant Eau Âlconl -r*-l
Densité 1,0 0,80 0,71
I Sol rbilité do bonne très bonne très bonne
I benzaldehyde
se mélange à, ne se mélange
I
I

Miscibilité à I'eau
i t'eau" I put i i'"uù

#*rsrs*f§s #a$s*§*f,i*r:

- Il faut chercher le solvant qui vérifie les deux conditions u t= Le benzaldehyde est très soluble dans l'éther et l'alcool,
&,"
E

du solvant adéquat dans cette extraction. F mais l'éther est le seul à ne pas être miscible à l'eau. Donc
- dissout bien le benzaldehyde. l'éther est le solvant adéquat.
- ne se mélange pas avec l'eau.

:
@- :" 1è'" étape : on verse un peu de sirop dans un bécher et on
déthe"=ûJl<d*r,r=1S ajoute un peu d'éther. Le bensaldehyde se dissout dans
1'éther et s'extrait du sirop.

L'éther est moins dense que l'eau 2è''" étape: on verse le mélange dans une ampoule à décanter.
on agite et on laisse reposer, on obtient deux phases :

- phase organique : en haut car la densité de l'éther est


inférieure à 1.

- phase aqueuse : en bas. On ouvre le robinet et on sépare les


deux phases.
c)

*:< amPoule à décanter

.ê- Pour permettre la décantation puis la séparation des deux


@s- phase
phases, il ne faut pas oublier d'enlever le bouchon de organique
l'ampoule à décanter. + phase
iiG}. aqueuse
Ve$rs$Ëær s#§ €'#Ê3r,r *;ss*r'rc*s ffs*r*i**s S* sç.*ifu q$s*

I - Expliquer ia signification de ce qui suit : $ - La manthone est une espèce odorante extraite de la
l'enfleurage - la décantation - l'extraction par solvant - menthe. Pour extraire cette espèce chimique du jus de
la température de fusion - le rapport frontal. menthe, on met le jus dans une ampoule à décanter sur lequel
on ajoute une quantité de toluène (solvant organique).
? - choisir les suites correctes des deux phrases suivantes :

Le tableau ci-dessous donne certaines caractéristiques des


a- Après une hydrodistillation on obtient :

produits utilisés dans cette extraction.


- un liquide homogène,
- deux liquides non missibles. Solubilité Solubilité
Densité
b- Dans un mélange formé de deux liquides non miscibles dans l'eau dans le toluène

la phrase située en haut est : I Toluène 0,87 très faible


- celle dont la densité est la plus faible,
Manthone 0,89 faible forte
- celle dont la densité est supérieure à l.
Eau 1,0

ffx*res**s #'*pp$É##fr##
a- En utilisant les données du tableau, expliquer le choix
3 - L'huile essentielle odorante extraite de 1'orange contient du toluène comme solvant pour cette extraction.
une espèce chimique appelée limonène, cette espèce est b- Préciser l'emplacement de la phase qui contient la
extraite avec un solvant organique appelé "cyclohexane" de manthone dans I'ampoule à décanter ?

densité d = 0,84. c- Expliquer comment obtenir la manthone seu1e.


a- faire un schéma de l'ampoule à décanter en précisant
la phase aqueuse et la phase organique.
tir - On désire identifier les espèces chimiques contenues

b- expliquer comlxent on arrive à obtenir le limonène dans une substance odorante utilisée dans ia fabrication

pure et se débarasser du solvant organique.


de gâteaux. Pour cela, on réalise une analyse

chromatographique sur couche mince, de plusieurs produits


;â - Sur le chromatogramlne suivant, on a déposé quatre
et on obtient Ie chromatogramme suivant :

substarrces 1,2,3,4.
a- parmi ces substances, quelles sont celles qui
constituent des espèces chimiques pures ? c goutte de citrol
b- préciser 1es substances qui contiennent des espèces
M goutte de menthol
chimiques communes. Justifier votre réponse.
L: goutte de limonène
V goutte de voniline
P goutte de lo substonce
à onolyser

a- Combien d'espèces chimiques existent-elles dans la


substance P ?

b- Quelles sont les espèces reconnues dans la substance P?


Argumenter Yotre réponse.
c- Calculer R1 du menthol.
synrhèsea"ffi
Chirnie

W ruۤ

.*.
.h
3§&-
.:tw.l

L'homme a toujours eu besoin de synthétiser des espèces chimiques. Quelles sont ses motivations ? et quels
sont les procédés expérimentaux utilisés dans ces synthèses ?

,ffii3;
- Connaître la nécessité de synthétiser des espèces chimiques.
- Synthétiser une espèce chimique.
- Différencier les espèces chimiques naturelles et synthétiques.

I
t'',..,,.tt:,,..,
.,1,,,
. ,J
-I- lVécessitê d.e Is cfiimf e de sgntfuèse Activité documentoîre

Connaître quelques motivations pour synthétiser des espèces chimiques.


La grande majorité des espèces chimiques utilisées dans la vie courante provient de la nature, pour cela, l'homme
utilise de multiples techniques d'extraction. Mais pour différentes raisons, il opte pour la synthèse de certaines
espèces chimiques.

Le tableau suivant donne des exemples de substances et espèces chimiques naturelles et synthétiques et quelques
motivations de synthèse.

§ubsfanees et espèees §ubstcnces et espèces §uelçues matiuo;tians


a

de sgruthèse
I

chinüques ruc;tu;reltes eh{mfçues sgruthêtiques i

Engrais synthétiques - Besoin accru des engrais.


Engrais naturelles
:
:

I)tmairue - Engrais azotés - Augmentation du rendement


- Fumier
de l'agriculture - Engrais phosphatés de l'agriculture.
- Excréments d'animaux
- Nitrate d'ammonium - Carence en engrais naturels.

- Carence en fibres naturelles.


Fibres naturelles : Fibres synthétiques : - La grande demande des fibres
Domaine - Laine - Nylon textiles dans le domaine de

de textilc 1'habillement.
- Coton - Tergal
- Le besoin de fabriquer des fibres
- Soie - Polyster
textiles avec des propriétés
particulières.
- Le coût modéré des colorants
Colorants naturelles : Colorants synthétiques :

Dorfiaina synthétiques.
- Safran - Indigo synthétique
de colar«nts - La production de colorants non
- Henné - Tartrazine
existants dans la nature.
- Fabrication de médicaments en
Médicaments synthétisés au
quantités suffisantes.
laboratoire :

Domaîne Médicaments extraits de


- L'aspirine
pharmaceutique plantes naturelles médicaments.
- L'acide ascorbique
- Fabrication de médicaments
(vitamine C)
inexistants dans la nature.

§xploilofion:

,|
En analysant les exemples cités ci-dessus, repérer les principales motivations qui poussent I'homme à synthétiser
certaines espèces chimiques ?

2 Citer d'autres espèces chimiques synthétiques, et montrer que la chimie de synthèse est une nécessité vitale pour
l'homme.

I
I
2- §gntlnêse d'une espèce chimîque Activité expérimenf ole

Synthèse de "l'Acétate de linalyle".

Le lynalol - Anhydride éthanoiQue - chauffe- ballon -


réfrigérantàboules-ballonàfondrond-supports-béchers-ampouleàdécanter
- hydrogénocarbonate de sodium - Erlenmeyer - entonnoir - papier filtre.

travailler sous la hotte et porter des gants et des lunettes de protection.

L'Acétate de lynalyle contenu dans l'huile essentielle extraite de la fleur de


lavande est une espèce chimique qui peut être synthétisée au laboratoire. on
peut I'obtenir en faisant réagir le lynalol avec l'anhydride éthanolque.
É= Montage du chauffage à reflux
ilt*gre de §*a rd*l*ôËt:tt :
. Dans le ballon à fond rond, placer 5mL de lynalol et 10mL d'anhydride
éthanoïque.
- Monter le dispositif expérimentai (figure 1).
Chauffer à reflux pendant 30 min environ.

Iêap:e eÊ'éâiaæà:a*ti** ai* ë'mrefuydride i-#§É&Ërf :


Anêter le chauffage à reflux et verser le mélange dans un bécher
contenant 50mL (figure 2) d'eau distillée, qui réagit avec l'excès d'anhydride
restant et se transforne en acide éthanoïque qui reste en phase aqueuse.
3- Elimination de I'excès d'anhvdride
l-â*-;** dlsg$e-its:Êi*ye d*;:cd{aâ* de !inx}_r-E* *Èrr s:c*Ëi:c.:p1* :
Le mélange obtenu étant foruné de deux phases : une phase aqueuse et
une phase organique fomée essentiellement d'acétate de lynalyle.
Séparer les deux phases en utilisant une ampoule à décanter (figure 3).
Pour éIiminer les traces d'acide éthanoïque restant dans la phase
organique, ajouter une cuillère d'hydrogénocarbonate de sodium.
Filtrer et receuillir le filtrat obtenu : c'est l'acétate de lynalyle
synthétique. e
Ëxploifafion:

I Préciser les conditions expérimentales de la réaction de lynalol avec l'anhydride éthanoTque.

2 Quel est le rôle joué par le réfrigéranr dans le dispositif expérimental ?

3 Peut-on dire que la deuxième étape est une extraction par solvant ? Justifier votre réponse.

4 Proposer une méthode pour vérifier si 1'espèce chimique synthétisée est l'acétate de lynalyle.

.:)
1 ic chfnlie de synfhèse :
La chimie de synthèse contribue à I'amélioration des conditions de vie
grâce à sa participation dans l'évolution de certains domaines tels que la
santé et l'alimentation. L'homme a toujours cherché à synthétiser des
espèces chimiques qui répondent à ses besoins multiples. s I

Généralement, la chimie de synthèse est en forte corrélation avec le


/# l', ,,. ' -

t
côté économique car elle permet de produire des espèces chimiques en
ffi§* ,tï
grandes quantités et avec un coût modéré. D'un autre côté, la chimie de
synthèse permet de fabriquer des espèces chimiques inexistantes dans la *"n
nature.
Il existe trois types de chimie de synthèse :

.â= Produits en plastique


ë"â- t,* *§:ina*q: Â*è"crd*:
Elle est orientée vers la synthèse d'espèces chimiques en grandes
quantités, et avec un coût faible telles que : les matières plastiques,le poly-
éthylène, les dérivés du pétrole...

i "J- Ê-* rë:a::aÈ* e§*:r sg:t1*iaërl*s ;


Elle est orientée vers 1a synthèse d'espèces chimiques de moyenne
complexité et de coût modéré tels que les colorants, les détergents, et autres.

1.3- ë,* *fuiflsaiir flësle :


Elle est orientée vers la synthèse d'espèces chimiques complexes et de
coût élevé, tels que les parfums de grande qualité, les médicaments, et
autres... 5- Médicaments.

2 §ynfhd,se d'une sspèce ehimrqu*;

La synthèse d'une espèce chimique se fait à partir d'autres espèces chimiques qui réagissent entre elles dans des
conditions expérimentales bien déterminées.

.. La synthèse dt gaz "Ammoniac" (NH3) se fait à partir


dt gaz diazote (N2) extrait de I'air, qui réagit avec le gaz N2(gaz)+3H2(gaz)
==I!bars t 2NH3(gaz)
r
250
dihydrogène (H) extrait du pétrole. La réaction se fait sous
diazote dihydrogène Ammoniac
haute pression (250 bars) et en présence du fer (Fe) qui joue

le rôle de catalyseur.

La synthèse de I'acétate de linalyle (CDH2()Où à partir


du linalol (Ct0H18O) qui réagit avec I'anhydride éthanoïque CloHtsO +CaFI603 ----> CpHzoC2+ C2HqOz
(CaH6O3) (Activité 2,page 179).
Le chauffage et la composition initiale du mélange
linalol Anhydride Aétat€ Acide
éthanoïque de linalyle éthanoïque
réactionnel constituent les conditions expérimentales de cette
synthèse.

ffi-
L'espèce chimique de synthèse est obtenue par une réaction chimique, mais quand cette espèce n'a pas de
semblable dans la nature, elle est dite artificielle.

L'eau de pluie est naturelle.


L'eau synthétisée à partir du gaz H2 et du gaz 02 est synthétique.
Le nylon est une espèce de synthèse arlificielle car elle n'a pas de semblable dans la nature.

3 ldenfifieafion de I'espèce chfrnique synffiéffsée : i


I

A la fin de chaque synthèse, on procède à l'identification de l'espèce


chimique obtenue, en utilisant les procédés expérimentaux déjà vus dans la
leçon précédente :

- Soit on mesure certaines caractéristiques physiques de l'espèce acétate dej


lynalyle i

obtenue et on les compare aux valeurs de référence pré-établies.


J

i
I

- Soit on fait une analyse cofitme la chromatographie sur couche mince


1ynalo1
qui nous permet de vérifier la pureté de l'espèce chimique obtenue et aussi
de vérifier sa nature.
D'autre part, on peut toujours comparer l'espèce chimique synthétisée à
la même espèce chimique extraite d'un produit naturel.
t ___-J
6 Chromatogramme obtenu en analysant
trois substances
Le chromatogramme ci-contre montre que l'acétate de lynalyle
:

H : Huile essentielle extraite de la fleur


d'origine naturelle est identique à l'acétate de lynalyle de synthèse car les de lavande.
deux tâches qui leurs correspondent sont à la même hauteur de la ligne de L : Lynalol pur.
dépôt. (Même constatation pour le lynalol). S : Substance synthétisée contenant
I'acétate de lynalyle.

- La chimie de synthèse constitue un besoin vital dans la vie actuelle, elle joue un rôle primordial dans

l'évolution de certains domaines telles que la santé et I'alimentation.


'' La synthèse d'une espèce chimique est le résultat d'une réaction chimique entre des réactifs, et sous

des conditions expérimentales bien déterminées. L'espèce synthétisée est généralement obtenue dans un

mélange et elle en est extraite en utilisant une technique d'extraction convenable.

La synthèse conduit soit à une espèce chimique parfaitement semblable à une espèce chimique

naturelle, soit à une nouvelle espèce chimique qui n'a pas de semblable dans la nature et dans ce cas

l'espèce synthétisée est dite artificielle.


é - Pour vérifier la pureté d'une espèce de synthèse (essence
H'drçff*r s#.Ë **# flr*§ss*rs*æs
de wintergreen) on réalise une analyse chromatographique

ë - Définir et expliquer ce qui suit :


sur couche mince en utilisant un éluant convenable et on

synthèse chimique - conditions expérimentales - chimie obtient le chromatogramme suivant :

fine - chimie lourde - chimie des spécialités.


i- Acide salicylique pur.
3 - Choisir les suites correctes des phrases suivantes : (b)

a- Le synthèse d'une espèce chimique est : 2- Essence de wintergreen.


- une transformation physique de la matière.
(4,
- une transformation chimique de la matière. 3- Espèce synthétisée. l .- +-... .4

b- Le chauffage à reflux permet :


rrl
- de réaliser une réaction entre gaz.
L'acide salicylique est l'un des réactifs utilisés.
- de réaliser une réaction à haute température sans
a- Que représentent les deux traits horizontaux (a) et (b)
perte de matière.
sur le chromatogramme ?
- d'éviter la volatilisation de produits dangereux.
b- Quel est le rôle de l'éluant ?
c- Après une synthèse, on peut utiliser la chrornatographie
c- Que peut-on déduire du chromatogramme obtenu ?
sur couche mince pour :

- comparer l'espèce chimique synthétisée à son


§x*rcç*æ* dæ sy*f§tès*
sembiable naturelle.
- identifier les espèces chimiques qui ont joué le * - Pour synthétiser le savon, on introduit dans une fiole
40cm3 de soude (NaOH) ;22cm3 d'huile de tournesol ;
rôle de réactifs.
quelques grains de pierre ponce.
On réalise le dispositif expérimental ci-dessous, et on
Exercices d'opplicofion chauffe à reflux pendant 20 minutes, le savon se forme mais
il n'est pas apparent dans le mélange.
"3 = La phénolphtaléine est un colorant préparé par réaction
Après refroidissement, on verse le mélange dans une
du phénol avec l'anhydride phtalique en présence de
solution saturée de sel de cuisine (NaCl), le savon apparait
quelques gouttes d'acide sulfurique concentré qui joue le rôle
aussitôt, et surnage le mélange liquide. Après filtration on
de catalyseur (accélère la réaction). receuillit le savon solide sur papier filtre.
Mode opératoire : Dans un tube à essai on place quelques
cristaux de phénol avec quelques pastilles d'anhydride Réfrigérant
à boule
phtalique, sur lesquelles on ajoute quelques gouttes d'acide
sulfurique concentré. On chauffe lentement jusqu'à
l'apparition d'une coloration rouge foncée. On laisse le Entrée / Ba1lon à
d'eau fond rond
mélange refroidir puis on ajoute quelques millilitres d'eau
distillée, la solution devient incolore. c'est la solution de
phénolphtaléine.
a- Citer les réactifs de cette synthèse.
b- Préciser les conditions expérimentales cle cette synthèse.
a- Quels sont ies réactifs dans cette synthèse ?
c- Proposer une méthode pour vérifier la nature de l'espèce
b- Recopier le schéma ci-dessus et 1'annoter.
chimique synthétisée. c- Préciser les conditions expérimentales.
d- Préciser 1'étape d'extraction dans cette synthèse.

,a)
Chimie

ffi Modète de l',,t,

.. . l'..
{JÊr:--

La détermination de l'âge approximatild'une momie se lait à I'aide de la technique dite datation au carbone l4
qui est un atome isotope de l'élément carbone.
Qu'est-ce qu'un atome ? Quelle est sa structure ? Et que représente un isotope ?

m- Connaître quelques modèles de l'atome et leur évolution dans le temps.


- Connaître les constituants de l'atome.
- Mettre en évidence la conservation d'un élément chimique expérimentalement.
- Connaître les isotopes et les ions monoatomiques.
- Connaître la répartition électronique des atomes des éléments chimiques dont le nombre atomique I<Z< 18.
tr
@æ!l@ffi
'rz

1- §aoîutîom da modèle de â'**epn?e Y lé docurneniaire


-

o
ææ*rêffiæffi

Connaître quelques modèles de l'atome et leur évolution dans le temps.

o
'1 1,3#c-c.*{.}c}"itq: (460 A.J.C -
370 A.J.C) fût le premier à utiliser le mot Azote Hydrogène

"atomos" pour décrire les petites parlicules qui constituent la matière. Le mot
atomos signifie "ce qui ne peut être divisé". Democrite avait imaginé que ces
petites parlicules avaient des rugosités qui leur permettaient de se lier les unes
Oxygène Carbone
aux autres pour former la matière.
1- Quelques symboles d'atomes
''.§*km T)*ït**; (1166 - 1844) a repris en 1803 la théorie de Democrite,22 selon J.Dallon.

siècles après, et proposa de représenter les atomes par des symboles (figure 1). ffi
'"-mèj'ectrons
,,
* .ëqrâlsa
"f,h*rxas*st (1856 - lg40) a pu mettre en évidence expérimentalement
l'existence des électrons en 1897, et proposa un modèle atomique représentant
I'atome comme une boule de charge positive incrustée de particules de boule de
charges négatives (les électrons). charge positive

'i lirq:*$â ËtasË1'eeu-â'a-ure* (1871 -


1931) a conçu en 1909 une expérience
fondamentale mettant en évidence la structure lacunaire de la matière. 11 a .l- l,lodèle de J.Thomson
soumis une feuille mince d'or au bombardement de particules (a) chargées
positivement. I1 a constaté que presque toutes les particules traversaient la
feuille d'or comme si elle était une véritable passoire. Il a conclu ainsi que
1'atome est constitué essentiellement de vide.
* .hi+:Ës &*kr (1885 - 1962) exploita les travaux de Rutherford et proposa en
1913 son modèle de l'atome dit modèle planétaire qui considère que les
électrons sont en rotation sur des orbites circulaires bien déterminées autour
du noyau chargé positivement.

':' I4cË:erËis"êistg*;: (i887 -


1961) remplaça la notion d'orbites par la notion de
probabilité de présence des électrons autour du noyau, et donna ainsi
"3- tr,todète planétaire de Bohr.
naissance au modèle actuel de l'atome, qui parle de nuage électronique
entourant le noyau.
noyau

§xp§oifcfr*n :

1 Quelle sont les particules découvertes par Thomson ?

2 Que signifie "slructure lacunaire de 1'atome" ? nuage


électronique
3 Peut-on expliquer l'expérience du Rutherford en se basant sur le modèle
i= Modè1e actuel de Schrôdinger.
de Thomson de I'atome ? Argumenter votre réponse.

0 I

,a
2- Conserztation de l'élément chimûque Activif é expérime nfole

Obiectif .' Mettre en évidence la conservation de l'élément cuivre au colrrs de transformations chimiques successives.

Matériel expérimental : Totmures de cuivre, oxyde de cuivre II


en poudre, solution aqueuse d'acide nitrique, solution aqueuse de
soude, carbone en poudre, eau de chaux, tubes à essais, entonnoir,
béchers, bec bensen, papier filtre, verre à pied, tube à dégagement,
pinces en bois.

Atte(ion : Mette des gants et des lunettes pour éviter tout


risqu\en manipulant l'acide nitrique et la soude.

1ô"" traxasfsrmatâox& : Kdaetion de l'*cide m§trique avec


le euiyre"
- Mettre un peu de tournure de cuivre dans un tube à essai.
- Rajouter un peu de solution d'acide nitrique (figure 5-a).
- Observer ce qui se passe (figure 5-b). Réaction du cuivre métalique
nitrique (a) avant, (b) après.

I Quelle est la couleur du métal cuivre ?

2 Décrire ce qui se passe au cours de la réaction.

3 A quoi est dûe l'apparition de la couleur bleue ?

4 Exprimer la transformation produite en utilisant les symboles


convenables.

2è'** fr&xxsfurmation : Réaetion entre les ioars eqrivre XX eâ §a


solution cie soude.

- Dans un tube à essai, mettre un peu de solution de nitrate de


cuivre II obtenue au cours de la première transformation
(figure 6a).
- Rajouter une petite quantité de solution de soude (figure 6-b).

S- Réaction de la soude avec les ions cuivre lI


(a) avant, (b) après.

1 Décrire ce qui se passe après l'ajout de la solution de soude"


2 Cette manipulation constitue un test d'identification d'un ion ;lequel ?

3 Le précipité formé est l'hydroxyde de cuivre II : Cu(OH)2 . Ecrire l'équation de cette transformation en utilisant

les symboles convenables.


I
- Filtrer la solution obtenue au cours de la 2è." transformation et
recueillir le précipité restant sur le papier filtre.
A l'aide d'un bec bensen, chauffer un peu de ce précipité dans
un tube à essai.
Constater la formation du monoxyde du cuivre II (CuO) de
couleur noire.

§xp§ortcfror*;

En comparant 1es formules de l'hydroxyde de cuivre II :


Cu(OH)2 et le mqnoxyde de cuivre II : CuO, déduire l'effet du
chauffage au cou§ de cette transformation.
) 7- Déshydratation de Cu(OH)2 et formation
Ecrire l'équation'de cette transformation en utilisant les de CuO.
symboles convenables.

- On chauffe dans un tube à essai un mélange de poudres de


carbone et de monoxyde de cuivre CuO.
* On obtient un solide de couleur rouge et rtr, gaz incolore qui
ffouble l'eau de chaux (figure 8).

§xpfoff*ffom :

i$- Réaction du carbone le monoxyde


1 Quel est le gaz produit au cours de cette transformation ?
cuivre II.
avec de

2 Quel est le nom du solide de couleur rouge ? d'où provient-il ?

g Recopier et compléter le remplissage du diagramme suivant :

tt
i^i
I 5-.tÀ

ajout  I
de carhone I solutron
ld"
§


chauffa8e I soude
{ ÿ

; déhydratation
I {-,rii{}§€:.
; p* chauffage .-,.---
*- Différentes formes chimiques de l'élément
cuivre.

4 Quelle conclusion peut-on tirer de ces multiples transformations ?

it

,
[-
I

I
a
1 §fruefure de I'sfome;
La matière est formée de petites particules nommées atomes"
L'atome est formé d'un noyau autour duquel tournent des électrons.

1.1- te noyau :
Le noyau est formé de particules appelées nucléons, qui sont de
deux sortes : Les protons et les neutrons.

Le proton : est une particule de masse : mpo 1,673.10-27 kg

et porte une charge électrique : Qp=*e=|,(.lQ-trQ


I ê!- Noyau de l'atome de lithium lZ=3
A=7
Le neutron : est une particule de masse : mno 11675.10'27 kg \
et de charge électrique : gn = 0C ,

On appelle le nombre de nucléons contenus dans un noyau


A : nombre de nucléons. I

nombre de masse, il est noté : A. Z:nombrede protons.


On appelle le nombre de protons contenus dans un noyau § : nombre de neutrons.
nombre de charges ou numéro atomique, il est noté : Z.
Le nombre de neutrons est donc N = A - Z.
On représente le noyau d'un atome ou l'atome même par le Exemple : Nombre de
symbole suivant : nucléons
symbole de
l'élément
I Fer
(Nombre de masse) A

(Numéro atomique) Z
,l
x-- symbole de l'élément
chimique. de protons
I N=A -Z=30

1.2- Les 6lectrons :

L'électron est une particule de masse : re- = 9r1.10'st lçg et porte une charge électrique : Qe-=-e=-[,6.10-le

On appelle charge élémentaire la valeur : s= l,6.lQ'tr Q

(
Dans un atome il y'a àutant de protons dans le noyau que
Lr.r:.!rr-:rl,-.
&{asse (kg} Charge (Ci
d'élecrons.

- La charge globale des protons est: +Zxe Neutron ffir= 1,6J5.10'21 0

- La charge globale des électrons est : - Z x e


Proton mp = 1 ,673.10-21 +e = - 16.10-1e
- La charge de l'atome est : (Zx e) - (Z x e) - 0C
Electron me = 9,1. 10-3' -e = - 1,6.10-te
On dit que l'atome est électriquement neutre.
Mqsses et charges des constituants de ltqtome.
§J- .ï.;r rr:#.§se d'æs: i+*r:p::c] :

La valeur approximatir.,e de la masse d'un atome est égale à la somme des masses des particules qui le constituent.
ffiatome - Z^r+ (A - Z)m, + Zm"_
'Ç***_*#
mnoyn,
InP = 2000 ce qui veut clire que la masse des électrons est négiigeable devant celle du noyau.
me

etpuisqueleprotonetleneutronontdesmassesvoisines rrlp= rln= rrr= 1,67.10,'kg


on peut écrire : ffiatome= AXm
On dit que la masse de l'atome est concentrée dans son noyau.

tr".S- Ë)Êrc;esisË{}flrs râ'*cç ;râri;-§:* I


On attribue au diamètre de I'atome une dimension de l'ordre de
10-'0m alors que celle du diamètre du noyau est de l'ordre de l0-r5m.
L'espace vide qui entoure les noyaux est donc immense. On dit que
I'atome a une structure lacunaire.
Pour imaginer la différence entre ces dimensions, on peut faire
l'analogie suivante : Si on représente I'atome par une sphère de 3km de
diamètre son noyau doit être représenté par une sphère de 3cm de
diamètre. T - Dimensions de l'atome.

2 Ëlérnant ehfmfnuæ :

2"tr- É,es Ës<;t*g:*s :

Les isotopes sont des atomes dont les noyaux possèdent le même
nombre de protons Z et diffèrent par leurs nombres de neutrons,
donc par leurs nombres de nucléons A.

Pour différencier 1es isotopes on rajoute le nombre A au nom de 1'atome.

Exemple.' Isotopes de l'élément carbone. t_-_.


Iit ti it:r.: i: i;t.,, t:
Norn Numéro ._"-. f i\ilirllil:
Symbole
de f isotope atomique l.ll:::o i= !ii.ïii]iL1

t2
Carbone12 I Z=6
6c 98,870

13
Carbone Z=6 l,lvo
13
6c
14i -l
Carbone 14 Z=6 -C très laible
ô

Ë,1t: Ëe;g;,r.r c-,fr* t"gr'&#,urrr'

Remarque .' Le carbone 14 est connu pour sa radiovactivité, il est


utilisé pour déterminer l'âge des fossiles : La technique est appelée :
i I = Momie de la fille <iu Pharaon Ramsès II
La datation au carbone 14.

a
i.Ë- ë,*s Ës;#.q â?.;qls**;&la:r*?s;:,ç*:t :

Ion Ion Ion


Un ion monoatomique résulte d'un atome qui a gagné ou perdu chlorure cuivre II
un ou plusieurs électrons. Symbole CL 2+
Cu

Charge -e +2e
L'atome qui gagne des électrons devient un ion négatif : Anion.
L'atome qui perd des électrons devient un ion positif : Cation. Symbole t5 63
c,,
L'ion monoatomique est symbolisé par le symbole de I'atome du noyau ;;CL 29

auquel on ajoute (en puissance) le nombre d,électrons gagnés ou


Nombre
perdus suivi du signe + si c'est un Cation ou du signe (-) si c'est un 17 29
de protons
Anion.
Nombre
de neutrons
35-17=18 63-29=34

L'ion cuivre II : Cu2* , L'ion Alluminium .. A03*


.
Nombre
17+1=18 )Q_)-)1
d'électrons
L'ion oxygène : 02- , L'ion Chlorure : CL- .

Constituants des ions chlorure


et cuivre II
j .3.' Ë . -
*ilx-:e t:*:u'a{. ;:ÿcë s}rËcs i,ë{: ::
ry Elément
L Symbole
On appelle élément chimique l'ensemble des atomes ou d,ions
chimique
monoatomiques ayant le même numéro atomiqueZ.
1 Hydrogène H
Exemple.' (Activité 2,page 185)
L'élément chimique cuivre se trouve sous forme d'atomes dans le 2 Hélium He
métal cuivre (Cu), et s?us forme d'ions cuivre : (Cu2+) dans II
l'hydroxyde de cuivrall): (Cu(OH)) et dans l'oxyde de cuivre II :
J Lithium Li
(Cuo).
4 Bérylium Be

2,4- Conseryetioït de l'élément *himique :


5 Bore B

6 Carbone C
Au cours d'une transformation chimique il y a toujours
conservation des éléments chimiques.
7 Azote N

L'élément chimique peut figurer sous forme d'atomes dans un


8 Oxygène o
métalpar exemple et sous forme d'ions dans un composé ionique ou
9 Fluor F
en solution. Son aspect change selon la substance dans laquelle il se
trouve.
10 Néon Ne

Symboles des 10 premiers


éléments chimiques

--

a
Exemple.' Au cours des transformations de l'activité 2,(page 185) 1'élément chimique Cuivre change d'aspect. mais
il est toujours conservé dans toutes les substances.
Acide
Cu + CtZ+
nitrique
I

4iout,
de ^L^..rr^^^
carbone + chauffage
aioutlae
Ajout ""---
lde souae
----*-- soude

DéshYdratation
cuo cu(oH)1
par chauffage

3 trcipær*r*r*n 6feefronfq** ;

Les électrons chargés négativement sont soumis à des forces


d'attraction de la part du noyau chargé positivement. D'autre part, I-4" Différents aspects de l'élément cuivre.
i1s exercent les uns sur les autres des forces de répulsion. A cause de
ces interactions différentes, les électrons ne sont pas liés de Ia même i 1 ,.'
façon au noyau, on dit qu'ils sont à des niveaux d'énergie différents.
Les électrons qui sont au même niveau d'énergie constituent une H 1 (K)1
couche électronique. Les couches électroniques sont notées K, L, M...
He 2 (K)2
Règles de remplissage des couches électroniques pour les atomes
dont 1 <Z<18: Li J (K)2 G)t
Chaque couche ne peut contenir qu'un certain nombre maximal Be 4 (K)2 G)2
d'électrons :

- 2 électrons pour la couche K. - 8 électrons pour la couche L. B 5 (K)2G)3


- 8 électrons pour la couche M (pour l'atome dontZ = 18). C 6 K)2 G)4
On commence le remplissage à partir de la couche K puis L puis M.
Pour chaque atome : 1a dernière couche est appelée couche N 7 (K)2 G)s
périphérique, celle-ci contient au maximum 8 électrons. Les autres o 8 (K)2 G)6
couches sont dites internes et saturées car chacune d'elles contient
F 9 (K)2G)7
son nombre maximal d'électrons.
Remarque .' La couche M peut contenir au maximum 18 électrons, Ne 10 (K)2 G)8
mais puisque nous nous intéressons dans ce programme aux atomes
Na 11 (K)2 G)8 (M)1
dont 1 < Z < 18, dans le cas maximal, elle portera 8 électrons car elle
sera la couche périphérique. Pour représenter la r(f1{tion Mg t2 §)z g-;s 6'112
électronique dite aussi structure électronique ou foruo\rle
électronique de l'atome, on écrit la lettre entre parenthèses, qui AO 13 (K)2 (L)8 (M)3
comespond à chaque couche et on indique en exposant, en haut à
Si t4 (K)2 G)8 (M)4
droite. le nombre d'électrons de cette couche. les couches vides
n'étant pas spécifiées. P 15 (K)z g-)s 64y
La répartition électronique de I'atome 1,0 (Z= 13) est : S 16 (K)2G)8 (M)6
(K)r (L)' (M)i
|
C( t] (K)2 G)8 (M)7
l-.r ----T-
I

2e sur la couchc K
|
Ar (K)2 G)8 (m8
\." I 1 8e sur la couche L
18

couchesinlernes couche
. . ,-: : I I Structure s éle ctronique s de s atome s
sarurees penpnenque L -3e sur la couche M
d'éléments chimiques dont (l <Z <18)
non saturée
.h L'atome est formé d'un noyau autour
duquel gravitent des électrons.
.i' Le noyau est formé de nucléons : protons et neutrons.

""*" Le nombre de nucléons est appelé nombre de masse et noté A.

* Le nombre de protons est appelé nombre de charge ou numéro atomique etnoté Z.


-.' La.masse d'un atome est concentrée
dans son noyau I ffiatome
= Axmn
i L'atome ou le noyau sont représentés par le symbole :

',1' L'atome est électriquement neutre.


q." Les isotopes d'un élément chimique sont des atomes de même Z et deA différents.

'i. Un ion monoatomique est un atome qui a perdu ou gagné un ou plusieurs électrons.

& Les électrons d'un atome sont répartis sur des couches K, L, M...
* La répartition des électrons d'un atome sur les couches électroniques se fait selon des règles.

Expêrtence de Rutherford :

L'expérience du Rutherford illustrée ci-dessous a permis de montrer la structure lacunaire de I'atome.

sur l'écran du dispositif expérimental on constate l'apparition d,une tâche de


forte intensité et de grandetaille au centre de l'écran, ce qui prouve que la plupart

des parlicules o traversent la plaque d'or sans être déviées de leurs trajectoires. On

constate aussi l'apparition de quelques tâches de faible intensité éparpillées sur

difrérentes zones de l'écran ce qui prouve qu'un faible poürèntage de particules cr

devient de leurs trajectoires intiales à cause de leurs répulsions avec des centres de

charge positive, qui sont les noyaux des atomes d,or de la plaque.

Ruiherford

Dispositif expérimental de 1'expérience du Rutherforcl

a
Ç'*,$rÉÉi*r .§#$ # #reff *ssssïff **s f - Donner la structure électronique des atomes suivants :

Ë- Quel est l'ordre de grandeur du diamètre de l'atome et de He (Z=2), C (Z= 6), P (Z= 15)
son noyau?
1- Déiinir les norions suivantes ?'i- Le numéro atomique de l'élément fluor F estZ = 9 :
:

a- L'élément chimique. a- Donner la structure électronique de l'atome F.

b- Les isotopes. b- Combien y-a-t-il d'électrons dans la couche externe de


c- L'ion monoatomique. l'ion F-.

qui Ç- L'élément soufre S se trouve dans la nature sous forme de


"§- Parmi les phrases suivantes choisir celles sont
correctes : 4 isotopes dans les proportions suivantes :

a- La charge d'un électron est égale à celle d'un neutron.


b- La rnasse d'un proton est voisine de celle d'un neutron. E,' :';l:lr-:pt: ', ;i.:::r i.l tl':1i:;'.=

c- Les nucléons sont ies protons et les neutrons.


d- Les isotopes ont le même nombre d'électrons. iu" 957o

e- L'élément chimique est caractérisé par son nombre de


masse.
iâ' 0,80/o

f- Dans un atome,le nombre de protons est égal au nombre


,'uo
t 4,2ÿc
d'électrons.
,'uu
t très faible
-é= Compléter les phrases suivantes par ce qui convient :

a- L'atome dont la structure électronique est (K)2 (L)5 a- Donner les constituants de l'atome de chaque isotope.
possède sur sa couche externe : b- L'atome de soufre se transforme en ion en captant deux
-5 électrons - 7 électrons électrons. Donner le symbole et le nom de l'ion.
b- La structure élecronique d'un atome possédant 8 c- Donner la structure électronique de l'ion.
électrons est:
- (K)'(L)' - (K)'(L)u §xercices de sfnfr?èse
c- La couche externe de l'atome de sodium (Z = 11)
contient : Ê{}.' L'atome d'étain (Sn) contient 120 nucléons, la charge
- 1 électron -9électrons globale de son noyau est : q - 8.10
18C.

a- Déterminer son numéro atomique.


#x*rsiç æs #'*ppff**Ér*:r b- Calculer le nombre de neutrons.
c- En déduire le nombre d'électrons.
a- Préciser le nombre de protons et le nombre de neutrons d- Calculer la valeure approchée de la masse de 1'atome.
dans les atomes suivants :
e- Calculer le nombre d'atomes contenus dans un
P, tu
F. oocu 3t
at. échantillon d'étain (Sn) de masse m = 20g.
'nt
78 26 20 t7 -- Ondonne : e= 1,6.10-leC, mp =ffin= 1,67.1021kg.
b- Quel est 1e nombre d'électrons de chacun de ces atomes?
i - La formule brute
E de l'acide phosphorique est H3PO4 .
Justifier votre réponse.
a- Quels sont les éléments chimiques contenus dans cet
{r- L'atome de fer Fe contient 26 électrons et 56 nucléons.
acide.
a- Calculer la charge totale des électrons.
b- En déduire la charge du noyau, justifier votre réponse. b- Donner 1e nombre d'atomes de chaque élément
c- Quel est le numéro atomique de cet atome ? chimique dans une molécule de cet acide.

d- Donner le symbole du noyau de cet atome. c- Calculer 1e pourcentage du nombre d'atomes de chaque

Ondonne : e = 1.6. 10-'e C . élément chimique dans une molécule de cet acide.
Géométrie de quelques mo

Le modèle moléculaire figurant au-dessous de la photo représente la molécule d'Ionone C13H20O qui est
responsable du goût particulier de la framboise. Qu'est-ce qu'une molécule ? Quelle est sa sffucture ? et quelle
i

est sa géométrie spatiale ?

a\
ffi
- Connaître les règles du duet et de l'octet.

- Expliquer la stabilité des éléments chimiques par l'application de ces deux règles.

- Connaître la représentation de Lewis des molécules.

- Connaître la géométrie de certaines molécules simples et leurs représentations dans l'espace.

,l
-I- §Strbilîtê d"es fCIns nxorx,&fomeiques Activit é documen for're

Obiectif .' Mettre en évidence la relation entre la stabilité d'un ion monoatomique et sa structure électronique.

Le tableau(l) ci-contre représente trois gaz rares, L'dlérnent


F-
§Iructure
*ilii.::iqrie élecTronir:u*
I'hélium He, le néon Ne et l'argon Ar. Dans la
nature, ces gaz sont à 1'état atomique et ne participent
Les atcmes d* ces
à aucune réaction chimique. He 2 (K)2
éléments ne donnent
pas d'ions
Ne 10 (K)2 G)8 monoatomiques
Le tableau (2) représente des éléments chimiques
qui sont très instables sous leur forme atomique, et
que I'on trouve dans la nature sous forme ionique Ar 18 (K)z g-;s 1M)s
dans des solutions ou dans des composés ioniques.
Lorsqu'un atome gagne ou perd un ou plusieurs Tableau (1) : Structure électronique des atomes He, Ne et Ar.
électrons, ii se transforme en ion monoatomique
positif (cation) ou négatif (anion).
Structure Slructr-rrc
L'élément ru l.'ia:;
§t électroniqrie dlerho*icpre
chimique c*rresp*ndant
de I'atcrne ile f ir:r:

§xploffcfion: Li 3 Li*

Recopier le tableau (2) et préciser 1a structure Ee 4 Be2*


électronique de I'atome de chaque élément.
Donner la structure électronique de f ion hix 11 Na*
conespondant à chaque atome.

Comparer la structure électronique de chaque ion Mg t2 Mg'o


avec celles des gaz rares du tableau (1).
Conclure? Af, 13 A03*
En se basant sur la notion de stabilité, expliquer
le résuitat de la question précédente ?
* 8 02-
Peut-on avoir des ions tels qte : C02- et Na2* ?
âi 9 F-
Justifier votre réponse.

(
CO t7 c0-
(
Tableau (2) : Structure électronique de quelques atomes
(
et de leurs ions correspondants.
rrcMæe

2- Çéamétr§e spatiole de certoines molêcules

utiliser les modèles moléculaires pour mettre en éviclence la géométrie


spatiale de certaines molécules.

-warcr,et qcpertmental : Boîte de modèles moléculaires.

Pour avoir une idée sur la géométrie spatiare de certaines Atome d'hydrogène : boule blonche
molécules nous utilisons les modèles moléculaires. Atome d'oxygène : boule rouge
chaque atome est représenté par une boule de couleur donnée Atome de corbone : boule noire
et
dont la taille est proportionneile à ra taille réelle de |atome. Atome d'ozote : boule bleue
Atome de chlore : boule verte

tu

l- Modèles moléculaires de certaines molécules.

Ëxploilafian :

1 Citer Ie nombre et la nature des atomes constituants chacune des


molécules ci-dessus.
2 Ecrire les formules brutes cle ces molécules.
3 Observer ces modèles moléculaires et chaque fois que c 'est possible,
caractériser la forme géométrique de la
molécule par I'un des termes suivants : plane _ linéaire - pyramidale.
(on s'intéresse à la figure géométrique
formée par 1es centres des atomes formant la molécule).

-\
:)
1 §*âgfæ dæ §'**f*f æf rêgde dry dryæf ;

§.â- Sâ*Ê*iÊËËei d*s #$rË Ê-râÊ:€i:è :

Les gaz rares sont des éléments chimiques stables, ils participent
rarement aux réactions chimiques et se trouvent dans la nature sous la
forme d'atomes, et ceci est dû essentiellement au fait que leurs
couches périphériques sont saturées. (Activité I page 194).

Exemples.' - L'Hélium He : a2 électrons sur sa couche periphérique (K)'z.


- Le Néon Ne : a 8 électrons sur sa couche périphérique (L)8.
- L'Argon Ar : a 8 électrons sur sa couche périphérique (M)8. ?- Ampoule aù gaz krypton qui est ùn gaz
rare.

.â"3- §*'ds**na:# cÈes r§*axx r*gâes :

* Règle du duet :

Les éléments chimiques dont le numéro atomique est inférieur à 5


(Z < 5) tentent d'acquérir la répartition électronique de l'helium
(K)2, pour avoir 2 électrons sur leurs couches extemes.

I Règle de l'octet :

Les éléments chimiques dont le numéro atomique est compris


entre 5 et 18 (5 < Z < 18) tentent d'acquérir la répartition
électronique du Néon (K)' (L)' ou de I'Argon (K)' (L)8 (M)8, pour 3- Le métal sodium (Na) non stable à l'état
avoir 8 électrons sur leurs couches externes. atomique. Ilest trempé dans l'huile de
parafine pour empêcher sa réaction avec l'air

Remarque :
Lorsqu'un atome acquiert la répartition électronique du gaz rare le
plus proche , sa nature reste inchan gée car son noyau n'est pas affecté.

§.3- ,{ppëàc*xriclïi aâËx â*ras rr**x**atÉ*E}riqàses sE*t*:l*s :

L'application de l'une cles deux règles nous permet de déterminer


la charge de f ion monoatomique stable que peut donner un atome.

- Les atomes ayant un ou deux ou trois électrons sur leurs couches


externes tentent de les perdre pour devenir des cations tels que : Li+ ,
Mgr*, AL3+ .

4- Cristauxde chlorure de sodium.


Le sodium est à l'état ionique Na* dans ce

I
composé ionique.

a
Les atomes ayanl 6 ou 7 électrons sur leurs couches extemes tentent de
sagner un ou deux électrons pour devenir des anions tels que :
F- , S'- ,CL- .

Les atomes ayant 4 ou 5 électrons sur leurs couches externes tels que le
,-arbone et I'azote ne donnent pas d'ions monoatomiques.

:,.-j.- ,1ë*qËàËe sêqi E,rir'âs:

La molécule est une entité chimique constituée d'atomes liés les uns aux
aufes. Elle est stable et électriquement neutre.
Toutes les molécules d'un corps pur sont identiques.

La molécule est constituée au minimum de deux atomes, comme elle peut


être constituée de milliers d'atomes comme la molécule d'ADN (figure 5).
Exemples : - La formule de la molécule de dioxygène est : 02.
- La formule de la molécule d'eau est : H2O.
- I-a formule de la molécule de méthane est : CH4.

5- Molécule d'ADN
Les atomes tentent d'acquérir les répartitions électroniques des gaz rares
ies plus proches en mettant en commun quelques uns de leurs électrons se
trouvant sur leurs couches externes appelés : électrons de valence.

Une liaison covalente résulte de la mise en commun d'un doubiet


d'électrons entre deux atomes. Chaque atome participe dans ce doublet par
un électron, et ce sont ces doublets qui assurent la cohésion de la moiécule.

La liaison covalente est représentée par un petit tiret entre les symboles des
deux atomes.
La liaison covalente est dite simple, lorsqu'il y a mise en commun d'un
{r- I-ewis (1875-18.16) a découvert
seul doublet entre les deux atomes. E1le est dite double.lorqu'il y a mise en
la liaison covalente en 1916.
commun de deux doublets entre les deux atomes. Elle est dite triple,lorsqu'il
y a mise en commun de trois doublets.
doublet iibre (non Iiant)
molécule de chlorure d'hydrogène HC| : H - C0 I iiaison coralente
molécule de dioxygène'. C2: O = O Y / aoutt"r rliantr
molécule de diazote Nr : N = I.I §L}H
Représc Représentation de Lewis de H2O

Les électrons de valence des atomes constituant la molécule sont :

- soit mis en commun entre les atomes : ce sont des doublets liants qui doublet (non liant)

assurent la cohésion de la rnolécule.


- soit des doublets appartenant à un atome : ce sont des doublets non liants
H*N tI

ou libres.
Ë
\doublet (liant)
IJ
:e Dans la représenation de Lewis d'une molécule figurent les atomes
constituant la molécule et les doublets liants et non liants. Représentation de Lewis de NH3
En éléminant les doublets non liants dans la représentation de Lewis, nous obtenons la formule dite développée.
de la molécule.
§"â 3i H *§§w
Exemple.' L'ammoniac NH3 :
]I
3§. tf

Représentation Formule
de Lewis développée

Pour simplifier la représentation d'une molécule, nous avons parfois recours à la formule dite semi-développée
où les liaisons représentées sont en nombre réduit.

ai
Exemple.' L'éthane C2H6 : czHa F{ *C .*.C *H c*{: cH:

HId
Formule Formule Formule
brute développée semi-développée

2 Géoméfriê de quêrques nqolécules:

Ï'?- Ë€.t:g*aaBsiqtF; çê{:s riclxê:irâs éEt:<:tr**tiq*a:r eË ge}m;r$âc'f*: râ'*;t* }â:i.ilqi{:§J*6: rËæars },*:sgeae.*:

Certaines molécules simples sont constituées d'un atome central relié à d'autres atomes par des liaisons covaientes
simples.
Les doublets électroniques liants et non liants étant des charges électriques négatives se repousent, cette
repulsion
explique la géométrie de la molécule dans l'espace.
- La molécule du méthane a une géométrie dans l'espace d'un tetraèdre régulier.
- La molécule d'ammoniac a une géométrie dans l'espace d'une pyramide à base triangulaire.
- La molécule d'eau à une géométrie plane coudée (sous la forme d'un coude).

Le méthane CHa L'ammoniac NH3 L'eau H2û

"tr r"-
a
ar4o
/a=
X(J
àE

-z',7i
O
LO
doublet
nonriant
doublet t' ,l I \
/i't\
/ lt \
//l \

.-@;
\od
nonliant ,/ / llos"\
'cr X ('
(, IT
II
....ü,'!--à\
:/
doublet \ -
>
ronliant. \ i!_-_--

?- Géométrie spatiale de certaines molécules.


*"l- ffir'3:r*.q;**t;tâierr: r§* dJs': n'r ;

La représentation de Cram d'une molécule est une représentation qui donne une idée simplifiée de la disposition
des liaisons dans I'espace en utilisant les symboles conventionnels suivants :

liaison se trouvant dans 1e plan de Ia feuille

rfIII I
" taison se trouvant derrière le plan de la feuille

#- Conventions utilisées dans la représentation de Gram ',s* Représentation de Cram de 1*- Représentation de Cram de la
la molécule de méthane CHa. molécule d'ammoniac NHj .

!§pssenjiel :

* Les gaz rares qui sont des éléments chimiques stables ont des couches externes saturées.

'* La règle du duet : les éléments chimiques dont les atomes ont des numéros atomiques proches de celui

de l'hélium cherchent à acquérir sa répartition électronique (K)2.

* La règle de I'octet : les éléments chimiques qui ont des numéros atomiques compris entre 5 et 1E

cherchent à avoir une couche externe saturée avec I électrons.

'1. Au cours de leur quête de stabitité,les atomes perdent ou gagnent des électrons afin d'avoir une couche

externe saturée, et donnent ainsi des ions monoatomiques. Dans certains cas, ils mettent en commun des

doublets électroniques avec d'autres atomes et donnent ainsi naissance à des molécules.

dF Dans le modèle de Lewis sont représentés les atomes constituant la molécule ainsi que les doublets

- U
liants (liaison covalentes) et les doublets non liants (libres) ex. :H I

.F La géométrie spatiale d'une molécule est dûe à la répulsion électriqulntre les doublets électroniques

liants et non liants.

{. La représentation de Cram d'une molécule donne une idée sur la géométrie spatiale de la molécule.
H$rsfÉ*r §#§ *#§r*æfss*rs***s ?= La molécule de propène à pour formule brute C:Ho .

tr". Enoncer les règles de duet et 1'octet. a- Recopier le tableau suivant et compléter par ce qui
convient.
J- Que signifie la stabilité d'un élément chimique ?

.-3- Définir 1a liaison covaiente simple.


La molécule crHo
-:â- Cor:riger les phrases eronées si c'est le cas :

a- Les atomes ayant un électron sur leurs couches externes


L'élément chimique Ë{ C
donnent des ions de forme X- .

b- Le doublet électronique assurant la liaison entre deux La structure éIectronique


atomes est un doublet libre.
c- L'attraction électrique entre les doublets électroniques Nombre d'élecÉrons de valence

est responsable de la géométrie spatiale de la molécule.


Nambre de liaisons

ffx*r*r**s #'mpp§f#trɧ*ffi Nomhre de douhlets libres

a- Donner la structure électronique de 1'atome de fluor F. b- Donner la représentation de Lewis de la molécule. On


Cette structure vérifie-t-elle la règle de l'octet donne H : (2 = 1) ; C : (Z= 6).
?

b- Donner Ia structure électronique de l'ion fluorure F-.


Cette structure vérifie-t-eile la règle de l'octet ?
{{}- Faire la représentation de Lewis cles molécules suivantes
c- Lequel des deux est Ie plus stable : I'atome ou f ion,
en montrant les étapes suivies : C CLa , CHC04 , CzHd
justifier votre réponse.
.

{i-
a- Donner les structures électroniques des ions
#esrss**s d* swrrËfu*s*
:

s2- ,C0-, K+ , ca2+


i l- Faire
.
la représentation de Lewis des molécules suivantes:
b- Comparer ces structures avec celle de l'argon Ar.
Conclure.
cH+ , cw3c0 ,NH:
Laquelle de ces molécules ne présente pas de doublets
7." Donner en justifiant votre réponse, les 10ns libres.
monoatomiques donnés par les atomes suivants :

a-Li(Z=3) :c- CLQ=fl) § 2- Soit les éléments chimiques suivants


b-F(Z=9) ;d- e0çZ=tZ\
:

H: (Z= l),Ne : (Z= l0),Na : (Z= 1t),S : (Z= 16).


H". Le document ci-contre donne le modèle moléculaire de a- Donner les structures électroniques de ces atomes.
i'éthano1. b- Parmi ces atomes, quels sont ceux qui donnent des ions
monoatomiques stables
a- Ecrire la formule
?

brute de l'éthanol. c- Les atomes d'hydrogène et de soufre peuvent-t-ils tàire

b- Vérifier que tous les des liaisons covalentes entre elles ? justifier votre réponse.

atomes vérifient soit la d- Donner si c'est possible la fbrmule brute de la molécule


règle de duet soit la constituée d'atomes d'hydrogène H et de soufre S et faire
règle de l'octet. sa repre\entat ion de Lewis.

').--\
C§ess{§ g'g;tion p,êriad§quæ des

La classification périodique des éléments chimiques est un outil qui nous aide à prévoir le comportement chimique
des éléments chimiques.
- Qu'est-ce que la ciassification périodique des éléments chimiques ?

- Quels sont les critères de cette classification ?


- Comment utiliser cette ciassification ?

- Connaître les critères de la classification périodique des éléments chimiques et leur évolution dans le temps.

- Connaître les notions de groupe chimique et de période.


- Exploiter le tableau de la classification périodique.
-â- Cl«ss{fico:tîalr" de &Iend*Ieïerr des &têntents chtrn{ques Activité documenfoire

Objectif .' Connaître les caractéristiques et les critères de la classification de Mendeleïev.

Avec l'accroissement du nombre d'éléments chimiques


découverts aux 18è*" et 19è*" siècles, les chimistes ont observé
des analogies chimiques entre plusieurs de ces éléments. Ce fut
le chimiste russe Mendelei'ev qui a eu le mérite de proposer en
1869 une classification de ces éléments qui porte son nom. Cette
classification comportait à l'époque 63 éléments chimiques et se

basait sur les deux critères suivants :

1- Les éléments chimiques sont classés pà ordre de masse


atomique croissante (Notion qui sera étudiée dans l'unité
suivante). T- nmitri Mendelei'ev (1834
2-L,es éléments se trouvant sur une même rangée horizontale
ont des propriétés chimiques analogues. tr, §§:.',;ir' ',j - tÉt
ÿ: ,
,î/-- *. .ttb'*lt tL-tft
f-l -- ,**: ";tu:;n+: ût", l$
Mendeleïev a aussi prédit la découverte de certains éléments .{/:.,-,' ,!'r - ,1, ,r.t71t
chimiques qui étaient inconnus à l'époque, et il a mis des points "{.-.,.Y 4"'*,"'W #,.,Ét
râ- ":ÿ il *,i.r-a, fta"1;y
, l,
,=r, '1. l§ il) , ;:t| t'n .,;rr '&*.*c-
d'interrogations à leurs places, cornme l'élémen! germanium Ge j :-a! I r;.." :, i.. r,;., '%
l';--4^o
qui fut découvert ultérieurement en 1886. L:ls "x**:,:44 ..l;
.ll="-'i" !,,.it.f. gr-7si;
*r- //n .15- /iÿ
"{tr.lt$
t'"*,,t ./.-{d !1 i;,..{r-77g
, = :t t
"f* /* -.ft- f= .,?4 /J,. .. ?ri
ç'"r

1T*;i J = :t ,l --.y t. Z. rca'


La classification périodique actuelle comporte 118 éléments t{'. Jli' /,t = ib -\'- t?i
i'=:i,' 'ir,]tr, u=rli .;i.
chimiques. ii=ic ,ç*fsr '&,r; Y{,
ÿ:?§ t3*re
I i..";: aI'fv

§xpfoff«fi*n; i- Manuscrit fait par Mendeler'ev de ia première


classification périodique.

1 Combien d'éléments chimiques furent présents dans la classification de Mendeleïev ?

2 Préciser les critères de cette classification.

3 Que signifie les points d'interrogations dans la classification de Mendeler'ev ?

4 Combien d'éléments chimiques furent découverts après Mendeleïev ?

5 Chercher la position de l'élément chimique Galium Ga sur le tableau de classification périodique récent (page 235).

Cet élément chimique étairil connu à l'époque de Mendeleïev ?


2- Groupes ehimtque§ Activité expéimentale

Mettre en évidence certaines propriétés chimiques communes aux trois éléments chimiques :

Chlore-Brome-Iode.
Ballon contenant le gaz dichlore - dibrome
liquide - cristaux de diiode - aluminium en poudre - bec bensen -
pinces - tube capillaire - moftier - bouchon de balion percé.

Ces expériences doivent être réalisées par le proJesseur


sous la hotte.

Le tableau de classification périodique est constitué de colonnes


appelées groupes chimiques. Les éléments chimiques appartenant au
même groupe ont des propriétés chimiques analogues.
Considérons les éléments chimiques : le chlore,le brome et l'iode, ;.{= Réaction du dichlore avec 1'aluminium
les atomes de ces éléments donnent des ions CL- .Br- et I - ; et quand
ils forment des molécu1es simples elles sont analogues : C02 ,Br2 ,It.
Dans les conditions normales de température et de pression : C01 est
an gaz, Br2 est liquide et 12 est un solide.

- Dans un ballon contenant du gaz C02, on ajoute un peu


d'alu-minium en poudre.
- On surmonte le ballon d'un bouchon portant un tube capillaire de
50cm de longueur (fig.3).
On chauffe légèrement, une réaction intense se produit avec
formation de chlorure d'aluminium A0 CLj solide.
"ë* Réaction du dibrome avec 1'aluminium

- Dans un tube à essai, on place une petite quantité d'aluminium


en poudre.
On ajoute quelques gouttes de dibrome Br2 , une réaction intense
se produit avec formation de bromure d'aluminium (AL Br) solide.

- On écrase dans un mortier quelques cristaux de diiode 12 avec


une petite quantité d'aluminium en poucire.
.' On ajoute quelques gouttes d'eau qui joue le rôle de catalyseur,
une réaction intense se produit avec formation d'iodure d'aluminium
A4 13 solide.

5* Réaction du diiode avec 1'aluminium


§xp{oifeficn :

I Comparer les charges électriques des ions chlorure, Bromure et Iodure.


2 Comparer les produits obtenus dans les trois expériences. Conclure.

3 Repérer les positions des éléments chimiques : Chlore, Brome, Iode dans la classification périodique (Tableau
page 235). Conclure.
1 Clossrficstian périadique des élémenfs chimiqures;

§ .â - {"1ë*ssË9;ic;rÈiura r§*: § § *isr qË*§ce*r,. : H(1) ? (8) ? (22) Cu(63,4) Ag (108) Hg (200)

Mendeleïev à classer les éléments chimiques Be (9,a) Me Q2) Zn (65,4) cd (112)


qui étaient connus à son époque selon les deux B (11) A0 (27,4 ? (68) IJr (1 16) Au (197?)
critères suivants :

* Ils sont classés selon l'accroissement c (12) si (28) ? (70) Sn (1 l8)


de
leurs masses molaires atomiques (notion qui sera N (14) P (3r) As (75) sb (t22) si f[o:t
étudiée dans la leçon suivante).
0 (16)
* Les éléments chimiques
figurant sur une
s (32) Se (79,4) Te (128 ?.

même rangée horizontale ont des propriétés F (1e) c0 (35,5) Br (80) r (127)
chimiques analogues.
Li (7) Na (23) K (3e) Rb (85,4) cb (133) r0 (204)

Ca (40) Sr (87,6) Ba (137) Pb (207)

-Ë .2 - {-' § ass âflÊ *;aàË +* ;q*-É ï:*ë T* r} *s r! §dmer: ts,*:B.n â *: agar*r


* :

Le tableau actuel de classification des éléments chimiques est formé de 7 rangées horizontales
appelées périodes,
et de 18 colonnes appelées groupes chimiques.
Ce tableau présente les caractéristiques suivantes :
a- Les éléments chimiques sont classés par ordre croissant de numéro atomique Z.
b- Les éléments chimiques dont les atomes ont le même nombre d'électrons sur leurs couches
exterïes se trouvent
sur la même colonne. Ils constituent un groupe chimique.
c- Les éléments chimiques se trouvant sur une même rangée horizontale (même période) ont le
même nombre de
couches électroniques. Le numéro de la période est égal aux nombres de couches.

He

3 (13) 4 (14) s (1s) 6 (16) 7 (17) (Kr

B C N o F Ne
{; 13 I
6f &Y (Kf &f 6f &Y (Kÿ(L)5 (K)'?(Lf 6f&F (Kf &f
*:!
AI S si CI Ar P
t6 -d3

(KF&f@l 6F&f@f (Kf &fMr 6f &f@)5 (KF&fMf 6f &f@r (KF(LfMf

6- Tableau de classification périodique réduit, contenant les 18 premiers éléments chimiques


l <Z< 18.

-^
t

I
2 ufilisofion du fobleou de clossificofion des élémenfs chimiques;

2.1- Groupes chimiques :

Les éléments chimiques se trouvant sur une même colonne forme un groupe chimique, ils ont des propriétés
chimiques analogues. Les principaux groupes chimiques sont :

* Les alcalins : C'est le premier groupe du tableau noté (I), il comporte les
éléments : Lithium Li, sodium Na, potassium K... Tous les atomes de ces
i----*-'-.. -
t Cl2i
&
éléments ont un électron sur leurs couches externes.

* Les alcalino-terreux : C'est 1e deuxième groupe chimique noté (If , il


comporte les éléments : bérylium Be, magnésium Mg, calcium Ca... Tous les
atomes de ces éléments ont deux électrons sur leurs couches externes.
ti =

* Les halogènes : C'est le [7u-. groupe chimique noté (XVII), (la 7à*
colonne sur le tableau réduit de la classification périodique), il comporte les
éléments :fluore F, chlore cL,brome Br, iode I... Tous les atomes de ces
éléments ont sept électrons sur leurs couches externes.
B.rz
*Les gaz rares : C'est le 18u.. groupe chimique noté (XVIII), (la 8è-"
colonne sur le tableau réduit), il comporte les éléments : hélium He, néon Ne,
argon Ar, krypton Kr... Tous les atomes de ces éléments ont des couches
électroniques externes saturées. ces gaz sont aussi appelés : gaz parfaits ou
gaz inertes ou gaz nobles.
I

22- Exploitation du tableau de classification des éléments chimiques :


t_

La connaissance de la position de l'élément chimique dans le tableau de la


classification périodique permet de prévoir son comportement chimique en le
comparant à d'autres éléments.
La connaissance des propriétés chimiques du chlore permet de
prévoir le comportement chimique du brome ou de f iode.

i- Corps simples de certains éléments


La connaissance de la position de l'élément chimique dans le tableau de la chimiques appartenant au groupe
des halogènes.
classification périodique permet de prévoir le symbole de l'ion monoatomique
stable que peut donner cet élément.

Les atomes des éléments du groupe des alcalins donnent des ions monoatomiques stables analogues : K+ Na+ Li+.
, ,
Les atomes des éléments du groupe des halogènes donnent des ions monoatomiques stables analogues : C0- I' ,Br-,
c- Détermination des formules de molécules :

Chaque atome peut faire un certain nombre de liaisons égal at nombre d'électrons qu'ils 1ui faut pour saturer sa
couche exteme. Les atomes des éléments du même groupe chimique ayant le même nombre d'électrons sur leurs
couches externes peuvent donc faire le même nombre de liaisons ; cela explique le fait que ces atomes forment des
molécules analogues.

Exemples: Groupe Nombre de liaisans Exemples de molécules

Halogènes 1 HC| , HBr

Groupe d'oxygène 2 HzS , H2O

Groupe d'azote -l PH: , NHj

Groupe du carbone 4 SiO2 , CH4

lL'essentflel :

{" Les éléments chimiques sont classés dans le tableau de classification périodique selon l'accroissement
du numéro atomique Z.

"3 Les éléments appartenant à la même colonne forment un groupe chimique.Ils sont en nombre de 1,8

(L"' alcalinsr 2u-" alcalino-terreux, 17è-" halogènes, 18è'" gaz rares).

"3 Les atomes des éléments du même groupe ont le même nombre d'électrons sur leurs couches externes

et ont des propriétés chimiques analogues.


--*' Les éléments appartenant à la même rangée horizontale forment une période.Ils sont en nombre de 7.

'1" Les atomes des éléments de la même période ont le même nombre de couches électroniques.

d'" Les atomes des éléments du même groupe donnent des ions monoatomiques stables portant la même

charge, et forment le même nombre de liaisons lorsqu'ils donnent des molécules.

'1' L'utilisation du tableau de classifïcation périodique permet de prévoir le comportement chimique de

certains éléments chimiques.

r-----4--
HqÉrsf;*r Ë#s ###ËT#iss****s
i'. Un élément chimique appartient à la troisième période
â- Définir Ie groupe chimique et la période. et au sixième groupe sur le tableau réduit de ia classification

l- Citer 1es critères de la classification de Mendeleiev des périodique.

éléments chimiques.
a- Donner la structure électronique de I'atome de cet
3- Citer les noms et les numéros des groupes auquels
élément.
appartiennent les éléments chimiques suivants : I

b- Préciser son numéro atomique et son nom.


a- Lithium, Sodium, Potassium.
b- Fluor, Chlore, Brome, Iode.
c- Hélium, Néon, Argon. Quelle est la particularité de ce { La couche externe d'un atome est (M):.
groupe ?

a- A quelle période et à quel groupe appartient cet élément


4- Compléter les phrases suivantes par ce qui convient.
chimique ?
a- Le Xenon Z= 54 fait partie :
b- Donner son numéro atomique et chercher son nom.
- des gaz rares - des halogènes - des alcalins.
b- L'atome d'un gaz rare :

- ne donne pas d'ion monoatomique


Exercices de synfhèse
- peut perdre un électron
- peut gagner un électron.
*- On considère les élémenrs chimique s : C0 çZ = ll1
etP (Z = 15) et N (Z =7).
Exercices d' applicdtîan
a- Combien de liaisons covalentes simples peut faire
5- On considère les atomes suivants :
chaqu'un de ces atomes ?
4r., 9r, Il,z 16rz 20.., lTtt 2J',,
zA'+[ sx sÀ l0^'8À'r:À' b- En déduire la formule brute de la molécule qui peut être
formée avec les atomes P et C0
92rt 18rz 24 ,.,, .

16^'sÀ r:À c- Même question pour les atomes N et C4 .

d- Sachant que les éléments C0 et Br apparriennent au


a- Quels sont 1es atomes qui appartiennent à la même case
même groupe, en déduire la formule de la molécule formée
dans le tableau de classification périodique ? Que avec les atomes N et Br ?
représentent-ils 'l
b- Déterminer 1e numéro du groupe de chacun d'eux.
? {i- Considérons l'atome de brome (Z = 35).
(Utiliser le tableau périodique (page 235).
{r- Le numéro atomique du Rubidium estZ = 3J .
a- A quel groupe appartient-il ?
a- Cherche le sr.mbole de cet élément dans le tableau
b- Quel est l'ion monoatomique donné par cet atome ?
(page 235).
c- Quel est le nombre de liaisons que peut faire cet atome?
b- A quel groupe chimique appartient-il ?
d- Donner les formules de molécules suivantes :
c- Citer quelques élémenrs chimiques ayant des propriétés
- Bromure d'hydrogène.
chimiques analogues au Rubidium.
- Bromure de phosphore.
d- Quel et le nornbre d'électrons sur la couche externe de
cet atome ?
Chfrnie
læn
\#Æ - §uærati,t& de mo;t§àrs
a-
§l§e,§"e
I

4Ëâ

*" XTJ L

,ps*:er* -! -J sq
,

.rltl.'
.;:@É''

Le document ci-dessus représente une mole de plusieurs espèces chimiques sous différents états physiques :

gaz, solides et liquides.


Qu'est-ce que la mole ? la masse molaire ? Ie volume molaire ? et comment utiliser ces grandeurs ?

:m - Connaître et utiliser la mole comme unité de quantité de matière.


- Connaître la tnasse molaire atomique et la masse molaire moléculaire et le volume molaire pour le gaz.
- Déterminer une quantité de matière à partir d'une masse ou d'un volume d'un échantillon solide ou liquide
ou gazeux.
- Connaître la notion de densité d'un gaz par rapport à 1'air.

@
/-\
7- De l'écFaelle microscopique ù l'échetle r*acroseapîqae Activité documentoire

Connaître f intérêt de l'unité : mole.

Pour faciliter le décompte d'un très grand nombre de parlicules


formant une substance, on le subdivise en paquets contenant
chacun le même nombre de particules.
Par exemple, considérons les paquets de papiers (rames.1
contenant 500 feuilles chacun. Pour compter 10000 feuilles il
suffit de prendre 20 paquets.
En chimie, nous utilisons des échantillons dits macroscopiques
c'est-à-dire des quantités mesurables et observables, car nous ne
1- Rames de papier contenant 500 feuilles
pouvons pas utiliser des atomes ou des molécules qui sont des chacune.
particules microscopiques, d'où 1a nécessité d'introduire une
nouvelle unité plus commode, pour indiquer des Quantités en
chimie appelée : La mole.

La mole a été définie comme suit :

La mole est la quantité de matière contenant autant de


constituants que d'atomes contenus dans l29 de carbone
(lja )
Ce nombre vaut 6,02.10 " , il est appelé nombre d'avogadro.

§xploifofion;
Ë- Masse d'un clou de fer.

Calculer le nombre de feuilles présentes dans 1'échantillon du document (figure 1).

Calculer la masse approchée c1'un atome cle fer (56) , (llU") , sachant que la masse d'un nucléon vaur
27kg.
environ 1 ,67.10

Sachant que le clou de fer (figure 2) n'est constitué que de f isotope fer (56), calculer le nombre approximatif
d'atomes de fer présents dans le clou.

En déduire la quantité de matière de fer ccntenue dans le clou.


2- ff§eswre de §"ç qua'nÉiÉé de mo,tîère expérimenfole

uoJecr.tJ .' Mesurer 0J moe de différentes substances en utilisant le matériel adéquat.

MatérielI expérimental :L'eat - L'éthanol -L'acétona - Fer en poudre - Tournure de cuivre - Sel de cuisine
- marquées.
Balance - Eprouvettes graduées - masses
-
-
On appele la masse d'une mole d'atomes : masse molaire atomique.
On appele la masse d'une mole de molécules : masse molaire moléculaire.

Les masses molaires atomiques des éléments chimiques sont données dans le tableau de classification périodique
(page 235) son unité est : (g.mo41).

éthanol

ÉTHAI'*OL AB§OIU
NATURE FUE

ie'tïI1 .l

3" Etiquettes cl'un flacon d'éthanol et d'un flacon d'acétone. é- O.t mo0 de différentes subsrances.

Expfoffofion;

Chercher dans le tableau de classification périodique (page 235) les masses molaires atomiques des éléments

chimiques suivants : L'hydrogène H,le carbone C,l'oxygène O,le fer Fe,le cuivre Cu, le sodium Na et le chlore C0.

2 Ecrire les formules des substances suivantes : l'eau, 1'éthanol, l'acétone, le fer, le cuivre,le chlorure de sodium.

3 Sachant que la masse molaire moléculaire est égale à la somme des masses molaires atomiques de tous les atomes

formant la molécule, calculer les masses molaires moléculaires des substances citées ci-dessus.

4 Calculer la masse correspondante à 0,1 mo| de chaque substance.

5 En utilisant le matériel adéquat, mesurer la masse ou le volume correspondant à 0,1 moL de chaque substance,

obtenez-vous le même volume ou la même masse ?

,-,1-
1 Mole :
ê.é- â)Éfimâtisls::

La mole est la quantité de matière contenue dans un nombre de


constituants élémentaires égal au nombre d'atomes contenus dans
0,012kg de carbone 12.

Les constituants élémentaires peuvent être des atomes ou des ions ou


des molécules ou des électrons ou d'autres parlicules.
La quantité de matière est notée (n), et son unité est notée (moL).

1 ..1 - H ciffiÏâ*a"* d',k "u'


+l g;acÉrr: - a:*cerf;ræâe cÈ',à v{rg**rëx'* :
l

Le nombre d'atomes contenu dans 12g de carbone 12 est : I X = 6,02.10" l

3- Amedeo Avogadro (1856-1776)


Ce nombre est appelé : nombre d'Avogadro.
On appelle : constante d'Avogadro la grandeur Na = 6,02. l0 +23 moç-'
La quantité de matière (n) contenue dans un échantillon contenant N
particules élémentaires est donnée par la relation :

Eiément §'Iasse molaire


[ -N,sansunité chimique moléculaire
n=N J -*^:en(mo0-1) H
NAI ô -n,en(mor)
Hydrogène 1,0

L C Carbone 12,0

H Azote t4,0
2 i.c mcsse rnor$,re i
0 Oxygène 16,0
*.3- â,;i sæ;Ès§{: r*:*.:É;aire: a{.r:::air;er,* ;
Na Sodium ?1ô
La masse molaire atomique d'un élément chimique X est la masse d'une A4 Aluminium )10
mole d'atomes de cet élément. Elle est notée M(X), et exprimée en
P Phosphore 31,0
(kg.mo&-') dans le système intemational d'unités, mais elle est
généralement exprimée en (g.mo&-'). § Soufre 32,1

{lf. Chlore 155


Masse molaire du carbone 12 est : M(C) = 12,0 g.moL-t
É'e Fer 55,9
Masse molaire du chlore est : M(CL) = 35,5 g.mo| -'
Cu Cuivre 63,5
â,3- &.f;rsi+c s*e;âxjr'* ;::r:ëJ*aaàiairr' :
.Tg Argent 107,9
La masse molaire moléculaire d'une substance formée de molécules. est
Mssses molaires atomiques de certains
la masse d'une mole de molécules. Elle est aussi exprimée en (g.moL -1) éléments chimiques en (g.moé')
ou (kg.mo0-1).

La masse molaire moléculaire est égale à la somme des masses molaires atomiques de tous les atomes constituant
la molécule.

O
Exemples :
- La masse molaire moléculaire de H2 (dihydrogène) : M(Hu) = 2 x M(H) = 2 x 1 = 29.mo[-r
- La masse molaire moléculaire de H2O (l'eau) : M(H2O) = 2xN{(H) +M(O) = 2 x 1 + 16 = 18 g.mo[-r
- La masse molaire moléculaire de C2H6O (l'éthanol) : M(C2H6O) = 2 x M(C) + 6 x N'I(H) + M(O)

=2x12+6x 1+ 16= 46g.mo|-t


23- Quantité de rnatière rt mâsse ;
La quantité de matière n d'un échantillon de masse m d'entités chimiques de masse moléculaire M vaut :

m: i - n, enmo|
û=--:. i -m:eng
M(X) I
M* :en g.mo&-'

Exemple :
- La masse d'un litre d'eau est m = 10009.
- La masse moléculaire de l'eau est : M(H2O) = 18 g.moL-'
1000
La quantité de matière d'eau contenue dans cet échantillon est : n = 55,5 mo&
18

-s#*:i:+
ffi #;.,
-ê§ffi,e+

6- 1a; o,tmo 0 de fer (b) 0,1mo4 de soufre (c) 0,lmo0 de cuivre


en poudre. en poudre. en tournures.

2,4- Quantit$ de matièrt *t volume :


Pour des raisons pratiques, il est parfois plus facile de mesurer un volume V d'un échantillon. Dans ce cas on
utilise l'une des relations suivantes :

p : masse volumique de la substance en (g.cm t).


[=rrll ou t=lt={]
I i"tl I t"t I
V : volume de l'échantillon en (cmt).
d:densitéd=p/p."r.
prer : masse volumique de référence (g.cmt).

3, Cos des goz:


3.1- Le ÿolilm€ molairer loi d'Àvogadro-Ampère :

A température et pression données, le volume occupé par une mole de gaz est indépendant de la nature ùt gaz.
Ce volume est appelé : volume molaire. On le note Vm, il s'exprime enL.mo|-1 .

Exemple .' Le volume molaire d'un gaz vaut V- = 24§ L,mo0-1 à la température t = 20"C
et à la pression atmosphérique : P= latm = 105 Pa
.i.3- â.* a'#Ëugr:** gt*srË*Ër";: yrcFs's:liÈË ;

On appelle conditions normales de température et de pression les valeurs suivantes :

P0= latm et h=0"C


Dans ces conditions le volume molaire vaut :
, Yo -- 221L.moL-1 , . ce volume molaire est appelé
yolume molaire normal.

3"ê- -Çu*aaâiËf :l*: fir*$ii:rq: eâ çqrÊe.:rr:la" rë'*-*rl 64ax :

La quantité de matière n présente dans un échantillon de volume V


dans des conditions de température et de pression données est obtenue
par la relation :

- n: enmoL
V(
n =,r- -V:enL
i - V,, : enL.moL-l
Exemples :
Dans les conditions de température et de pression citées sur le
document (figure7) le volume molaire est Vm = 24,0 L.mo0-1. La lJ* 1L de
-eaz
dioxygène O..
lL de gaz dichlore CLr.
quantité de matière dans chaque flacon est : n =
ù = 4.2.10'2 moL
1L de gaz dioxyde d'azote NOr.
On conclue donc que les trois flacons contiennent les mêmes (P= l atm : t=20"C)
quantités de matière car chacune d'elles contient le même volume de
gaz.

.e -$ §irel";i, rl ir,l J;ii

La densité d'un gaz par rappoft à l'air est définie par le rapport de la masse d'un volume V de ce sur la masse
-qaz
du même volume d'air dans les mêmes conditions de température et de pression.
-d'densitédugaz
, m ;
o =;. i - m : masse d'un volume V du gaz
- ,r' : masse du même volume V d'air
L
Pour un volume v = v0 volume molaire normal : m = Mg- et m' = Mair.
Mair = = 1,3 . 22,4 = 29 g.mo|-l

Mméthane
Exemples : - À_
uméthane - -
16
= 0,55 < 1 le méthane est moin dense que l,air.
Mai, 29

Mbr,ur" 58
dbutun. =
Mai,
=2> I le butane est plus dense que l'air.
29

O
lLessemrietr:

{' La mole est l'unité de la quantité de matière, elle est exprimée enmoâ.
.i" Une mole est constituée d'un nombre d'entités chimiques identiques égal à 6,02.1023 appelé : nombre

d'Avogadro.

{" On appelle constante d'Avogadro,la grandeur N4 = 6§2.1023.mo0'r.


u3" La masse molaire atomique est la masse d'une mole d'atomes, elle est notée M et exprimée en g.mo0'1 .

€, La masse molaire moléculaire est la masse d'une mole de molécules, elle est égale à la somme des

masses molaires atomiques de tous les atomes formant la molécule considérée.

Jl=-
Nmi n=- i rl=
v
NAM -vm
Le volume molaire V- est le volume d'une mole de n'importe quel gaz dans les mêmes conditions de

température et de pression, il est exprimé en (L.mo0-1).


''', Le volume molaire normal noté V6 est le volume molaire dans les conditions normales de température

et de pression (P6 = latm , t0 = $oC)

Yo=22,4L'moL'r '

' La densité d'un gaz par rapport à l'air , d= {29


"rt
(M : est la masse molaire du gaz et d est une grandeur sans unité).

)4,
H*Ës'â#*r §#s #*§?#*;ss*s=**s b- Saccharose CnH22On.
c- Sulfate de cuivre hydraré (Cu SOa , 5H2O).
I- péfinir les notions suivantes : La mole. la masse molaire
atomique, la masse molaire moléculaire. le volume molaire. ÿ= a- Calculer ia quantité de matière présente dans 10mL de
3- Comment calcule-t-on la masse molaire moléculaire ?
gaz02 (Vm = 24,0L. mo|-\.
b- Calculer le volume occupé par 0,33 ma| de gazHl
3- Comment calcule-t-on la quantité de matière d,un
(Vm = 22,1L.mo0-1).
échantillon connaissant sa masse et sa formule chimique.

;$- La constante d'Avogadro :


#x*r*re*s d# syr,lffu&se
a- est un nombre sans unité
b- représente le nombre d'entités dans une mole .§{i- La caféTne est un excitant qui peut être dangereux pour la

c- représente une mole d'azote. santé si la quantité consommée dépasse 600mg en un jour. Sa

formule brute esr C8H10N4O2 .


5- Le voh"rme molaire d'un gaz dépenci :
a- Calculer la masse molaire de la caféTne.
a- de la nature du gaz
b- Calculer ia quantité de matière contenue clans une tasse
b- de sa température et de sa pression
de café contenant 80mg de caféTne.
c- de sa masse moiaire.
c- Calculer le nombre de molécules de caféTne dans une
(r- La masse molaire atomique est : tasse de café.
a- la masse d'un atome d- Calculer le nombre de tasses que peut consommer une
b- la masse d'une mole d'atomes. personne sans courir de risque.

â!- L'air est constitué essentiellement de 2OVo de gaz


Exercices d'opplicatîon
oxygène 02 et 80Vo de gaz diazote N2.
a- Calculer les volumes de 02 et de H2 présents clans une
7- Recopier le tableau ci-dessous et compléter son chambre de volume 90mr.
remplissage.
b- Calculer les quantités de matières cles deux gaz.
c- Calculer les masses cor:respondantes. Ç
Espèce Nombre Nombre de Quantité de On donne : (t= 20oC,p = l0' pa . V* = 21,OL.moL 1).
chimique d'atomes molécules matière
lf,- a- La fbrmule brute de la molécule de I'aspirine est
dihydrogène C9H3O4
H2
H Imo| ;

* Caiculer ia masse d'aspirine présente dans un comprimé


Eau H de masse m = 500mg sachant qu'il est pur.
Hzo 0rlmo|
o b- La molécule du choiestérol a pour fbrmule brute
H c27H4,60.
Ethanol
c2IJ6U-
o 0,02moL L'anaiyse du sang d'une personne a révélé la présence de
C 6,5m mo| de cholestérol dans un litre de sang.
* Donner ce résultat en g.L-l .

$i- Calculer 1es masses molaires moléculaires des espèces * Sachant que la teneur en cholestérol chez une personne
chimiques suivantes :

a- Propanol C3H8O.
saine est comprise entre 1,40 g.L-r et 2,2 g.Lt ;

En déduire si Ia personne qui a fait cette analyse est malade


ou non.

e)
Ctuimf e

@
ry coneentration mo§*iâræ

.fa

']
.1

,,

L.
\
' 5i{
*T-*--
r'1"ûD-+
.r :+."Àrp.

La dissolution de certaines espèces chimiques (solides ou liquides ou gazeuses) dans la boisson, lui donne son
goût, ce demier change selon la quantité de matière des espèces chimiques dissoutes. Chaque espèce dissoute est
caractérisée par une grandeur appelée concentrafion-
déterminée ?
Qu'est-ce que la concentration ? et quand est-ce qu'elle est dite molaire ? et comment est-elle

.. ::i r'"i.: rr;::_ r.:. ::1,;!11r:

m:i:Y.
- Connaître les notions de solution et de concentration.

- Préparer une solution de concentration donnée en utilisant le matérlel adéquat.

- Connaître I'expression de la concentration molaire et savoir l'utiliser.


- Réaliser une dilution d'une solution mère pour préparer une solution fille.
- Savoir utiliser la verrerie pour mesurer des volumes de liquides.

O
7'Préparation d.'une solution clqueuse por dissolution Acfivifé expérime ntale

Obiectif : Préparer 100mL de solution de saccharose de concentration donnée.

Matériel expérimental : Sacre en poudre - eau distillée


balance- éprouvette graduée - fiole jaugée de calibre 100mL
entonnoir - pipette.

Le sucre que nous consolnmons est une espèce chimique


appelée saccharose de formule brute CpH2zOt .
* Peser un échantillon de sucre de masse m= 2Ogde sucre et le
placer dans la fîole jaugée.
- Verser 20 mL d'eau distillée sur le sucre et agiter
énergiquement jusqu'à sa dissolution totale.
-Compléter le remplissage de la fiole de façon à ce que le É'Pesée de l'échantillon du saccharose.
niveau de l'eau arrive un peu en dessous du trait de jauge.
- Compléter ensuite, jusq'au trait de jauge à l,aide d,une
pipette.

§xploifofion:

Pourquoi ne faut-il pas introduire d,un seul coup le volume

d'eau nécessaire ?

2 Calculer la masse molaire molécutaire du saccharose.

3 On appelle concentration molaire de la solution la quantité de

matière de saccharose dissoute dans un litre de solution. Elle i= Matériel utilisé pour la préparation d,une
solution de saccharose.
est exprimée en mo0.L-1 . Calculer la concentration molaire de

la solution préparée.

trait de jauge

Attention:
La surface supérieure du liquide à la forme d,un ménisque
(figure 3), le bas de ce ménisque doit coincider avec le trait de
jauge.

-l- La position du ménisque par rapport au trait


de jauge.

O
2- Dilutîsn d"'urte solution Activif é expé ri m e nt al e

Diluer une solution au dixième de sa concentration.

Solution aqueuse de sulfàte de cuivre II


(Cu SOa), de concentration molaire C = 0,1 mo|.L ' - eau distillée-
fiole jaugée de calibre 100mL - béchers - pipette jaugée de calibre
10mL - poire à pipeter - entontroir - pissette.

A l'aide de 1a pipette prélever 10mL de la solution mère de

concentration C = 0.1 moL.L-' .

Verser les 1OmL prélevées dans la fiole jaugée.


A l'aide d'un entonnoir, verser environ 40mL d'eau distillée dans
la l'iole. Boucher et agiter.
Compléter le remplissage de la fiole à l'aide de la pissette de façon
à ce que le niveau de l'eau soit un peu en dessous du trait de jauge.

A I'aide d'une pipette compléter le remplissage jusqu'au trait de


jauge. Boucher et agiter. La solution est prête.

La solution mère
C = 0,1 moL.Ll

S* Etapes d'une dilution.

t Calculer la quantité de matière de sulfate de cuivre II dissoute dans 10mL de la solution prélevée au départ.

2 Quel est le volume finai de la solution préparée ?

3 Quelle est la quantité de matière de (Cu SOa) dissoute dans la solution obtenue ?

4 Calculer la concentration molaire de la solution obtenue.

5 Si on dispose d'une fiole jaugée de calibre 200mL, quel volume dort-on p;:élever de la solution de départ pour
préparer 200mL de solution de concentration 0O1mo4.L 1

O
1 §*§r"sÿf*ns :

§"i- §-?dfi*ËEic*'i:

En mettant un peu de sucre dans I'eau, et en agitant on obtient un


mélange liquide homogène. C'est une solution aqueuse.

- L'espèce dissoute est appelée : soluté, elle peut être solide,


liquide ou gazeuse.
- Le liquide dans lequel le soluté est dissout est appelé solvant.
- Quand le solvant est l'eau, la solution obtenue est dite solution
aqueuse.

T
"J
- {lqrttsTil ilaËË5; ;.*i*:r*s*slg:i*4 r,r rs r§, *ri* :{;i iiii r-, i1 .

Le soluté dissout est soit ionique ou moléculaire.


Dans le cas où le soluté est un composé moléculaire.la solution
est alors constituée de molécules du soluté et de molécules du
{:r- Dissolution d'un morceau de sucrc dans i,eau.
solvant. Les molécules de saccharose se dispersent
dans le liquide et constituenr le soluté.
La solution
aqueuse de saccharose est constituée de
molécules de saccharose C12H22O1i et de molécules cl,eau H2O.
(activité 1,page 217).

Dans 1e cas où le soiuté est un composé ionique, celui_ci se


décompose en ions positifs (cations) et ions négatifs (anions). La
solution dans ce cas est alors constituée essentiellement de ces ions
et de molécules du solvant.

La solution aqueuse de sulfate de cuivre II est constituée


d'ions Cu2+ et d'ions SO*z- de molécules d'eau.
",

2t Concenlratian malcrire d'une solution:

2.f- Définition :
?- Dissolution du sulfate de cuivre II clans
l'eau donne une solution ionique.

On appelle concentration molaire C d'une solution ionique non saturée,le rapport de la quantité
de matière n de
soluté dissout par le volume V de la solution.
Elle s'exprime enmo0-L'1 , cette concentration est dite aussi concentration de 1a solution en soluté
apporté.

{- n : quantité de matière (mo|)


C_ nl
v1 J- V : volume de la solution (L)
C : concentration molaire (moL.t,r1
t-
\

j
On appelle aussi concentration molaire d'une solution moléculaire formée de molécules X le rapport de la quantité
n
de matière n de molécules de soluté par le volume V de la solution. Elle est notée [X] = \/
V
Dans les deux cas et puisque n = on peut utiliser la relation suivante
ffi
:

[x] = *MVIi m : masse de l'espèce chimique X dissoute en (g)


V : volume de la solution (L)
M : masse molaire de I'espèce chimique (g.mo|1)

Ëxemple.' La concentration molaire de saccharose (activité I page 217).

I m=20e
lCr2H22O11l = a
1

l r= lgdml =g.,,a I =.æ lCnH22O111 = 0,58 moL.L-'


i vt = 342 g.mo|-t .i

3 §iJufron d's;ne solufrom :

Lorsqu'on rajoute un volume de solvant à une solution mère de


concentration C et de volume V, nous obtenons une solution fille
de concentration C' et de volume V'. On appelle cette opération :

une dilution.
Lors d'une dilution 1e volume et la concentration changent mais
la quantité de matière reste inchangée.

Solution mère Solution fitrle


Volume: V Volume: V'
Èi- Dilution d'une solution de diiode Ir.
Concentration : C Concentration : C'

Quantité de matière : C.V Quantité de matière : C'.V'

d'oùlarelationditerelationdedilution ia-.} =-t:]"t. Onappellelerapport


3 =î =x cæfÏÏcientdedilution.
Exemple :
* L'éprouvette (a) contient V = 10mL de solution C = 0§l mo0.L-1, après l'ajout de l'eau
12 de concentration
(l'éprouvette (b) ) le volume de la solution devient V'= 100mL tel que : Cÿ = C'.V' => C' = 0,001mo0Lf, etle
cæfficient de dilution est x = 10.
* Dans l'activité 2 (page 218) (V = 10mL et C = 0,1mo4.L-1) pour la solution mère,la solution fille a pour volume
V'= 100rnl et en utilisant la relation C.V = C'.V', on obtient C' = 001mo4-1 .

,. On obtient une solution en dissolvant un soluté dans un solvant. Si le solvant est I'eau on obtient une
solution aqueuse.
.- La solution est soit ionique ou moléculaire selon la nature du soluté.

La concentration molaire d'une espèce chimique X dissoute en solution est Q = [X] = '
v
On réalise une dilution en ajoutant du solvant à une solution,le volume augmente et la ôoncentration
diminue mais la quantité de matière reste inchangée C'V' = CV.

d
"d*Ëre$:*r
§#§ *#t?n*gsg*g***s #x*r*i**s f,*# s}ræffo *Ès*
i Délinir Ies notions suivantes:
ɧ- Pour donner le goût acide à une boisson on y ajoute une
soluté, solvant, solution, concentration molaire.
substance poftant le code E 330, c'est l,acide
3- Compléter les phrases par ce qui convient : citrique de formule C6H8O7.
a- I-'unité de la concentration molaire est ; a- Calculer la masse molaire moléculaire de cet acide.
-L.mo|t - mo|.L' - g.L-t - L.g, . b- Une boisson contient de l'acide citrique avec une teneur
b- Pour mesurer avec précision un volume de lOmI- on de 30 g.L 1.
Calculer sa concentration molaire.
utilise :
c- Calculer la quantité de matière de cet acide dans une
- une éprouvette graduée - un bécher gradué - une pipette
canette de boisson de volume V1 = 33 cL, puis dans une
jaugée de 10mL.
bouteille de boisson de volume Y2=15 cL. On donne :

3- La concentration molaire d'une solution de volume


M(O) : 16 g.moL-1 , M(C) : tZ g.moL, , ufi) : 1 g.mo0-1 .
V = l00mL est C = 0.05 moL.Lt.
9- On dispose d'une solution cie fructose, de volume l00ml-
La quantité de matière n du soluté est :
et contenant 0,50 mo| de fructose.
0,5 mo| - 0.05 moL - 5 mo|
a- Calculer la concentration molaire de cette solution.
b- On ajoute à cette solution 400 mL d'eau et on agite.
#s*rsÉ*** d'*ppdr**ÿg*n
Calculer la concentration molaire en fructose de la solution
;é- Calculer les concentrations molaires des deux solutions obtenue.
suivantes : c- On prélève 20mL de la soiution obtenue précédement.
a- Soiution de (I2) conrenant n - 0,05 moL de diiode dans Quelle est Ia quantité de matière de fructose dans ce
un volume V = 50mL de solution. prélévement.
b- Solution de (NaOH) contenanr n = 3 moL de NaOH §*- On dispose de deux solutions aqueuses de sulfate de
dans un volume V = 500mL de solution.
cuivre de même concentration C = 5 .10 2 .mo| .L-i . La solution
5- On désire diluer une solution de chlomre de sodium A est obtenue à partir du sulfate de cuivre anhycire CuSO4, la
(NaCl) trois fois. Nous disposons d'un volume V = l50mL solution B, à partir du sulfate de cuivre penta-hydraté :

de la solution mère. (CuSOa .5H2O).


Calculer le volume d'eau qu'il faut ajouter pour diluer tout a- Que signifie le mot hydraté ?

le volume V de cette solution. b- Quelle masse de soluté fauril peser pour obtenir lL de I

chaque solution ?
É- On dispose d'une solution de glucose (C6I{12Op de
,)

concentration molaire C = 0,05 moL.L''. j l - Le vinaigre est consritué en parlie d'acide acétique. Sur
a- Calculer 1a masse de glucose dissoute dans un litre de une bouteille, on devrait lire sur l'étiquette le degré de
solution. vinaigre, malheureusement 1'étiquette est er-rachée. Une
b- Calculer le volume V qu'il faut prélever de cette expérience de dosage permet de retrou.rer son degré. (le
solution pour préparer un volume V' = 1L d'une solution degré de vinaigre : est la masse d'acide acétique présente
diluée de concentration C' = 10-2 mo[lL. dans 100g de vinaigre).

i- On dispose au laboratoire d'une solution de saccharose a- Sachant que la formule de 1'acide est C2H4O2, calculer
(CnH.2O11) de concentration C=0,10 moL.L I. On souhaite sa masse molaire moléculaire.

préparer V'= 100mL d'une solution diluée de concenrrarion b- La concentration c1e la solution en acide est 1 .18mo4.L-1.
C' = l0'.moL.L'' .
Calculer la masse d'acide dans lL de vinaigre.

a- Quel volume doit-on prélever de la solution initiale ?


c- Calculer la masse de lL de vinaigre.

b- Quel volume d'eau faut-il ajouter au prélèvement d- En déduire Ie degré du vinaigre utilisé. On donne : Masse
?
volumique du vinaigre p = 1,02 g.cm3.
e ltfmie

KéæaËâorcs cfuâna{qu€s

#,

La fusée est propulsée dans l'air grâce aux gaz éjectés par ses réacteurs. Ces gaz sont les produits de réactions
chimiques qui s'y produisent. Qu'est-ce-qu'une réaction chimique ? Comment modéliser et décrire une
transformation chimique ?

ffi,m
- Connaître la notion de transformation chimique à travers des exemples simples.

- Décrire l'état initial etl'état final d'un système chimique.


- Connaître la notion de réaction chimique à travers des exemples simples.
- Ecrire 1'équation d'une réaction chimique en utilisant les cæfficients stoéchiométriques.

- Faire le bilan chimique de la réaction en utilisant la notion d'avancement de la réaction.

a
l- Jtrofion d.e trans§orrnstîan clzirnâEue Acfivité expérimenfo/e
ffi@.'

Obiectif .' Metffe en évidence la notion de transformation chimique à travers des exemples simples.

Morceau de charbon - l'eau de chaux -


flacon contenant le gaz dioxygène - solution aqueuse de sulfate de
cuivre II - solution de soude - bec bensen - morceau de liège - fil
de ler - tubes à essai - pipette.

On dit qu'un système chimique subit une transformation


chimique si sa composition est modifiée entre l'état initial et l'état
final. La transformation chimique se fait dans des conditions
il y a toujours disparition
données de température et de pression,
de certaines espèces chimiques et apparition d'autres espèces
chimiques nouvelles.
i- Chauffage du ?" Combustion du
charbon jusqu'à charbon dans le
incandescence. dioxygène.

Chauffer au rouge un morceau de charbon (figure 1).


Introduire le morceau incandescent dans le flacon contenant le dioxygène
(figure 2).
Après l'arrêt de la combustion, ouvrir le flacon et y introduire rapidement un peu
d'eau de chaux. Refermer et agiter (figure 3).

§xpf*ifc*ron :

I Dans quel cas la combustion est plus intense (figure 1) ou (figure 2) ? I

2 Qu'est-ce qui permet d'affirmer que la combustion est terminée ?

3 Quelle est l'espèce chimique mise en évidence par le test à l'eau de chaux ?
=1- A;out de l'eau de chaux
4 Décrire l'état initial et l'état final du système, et montrer qu,il y a eu
transformation chimique.

Dans un tube à essai, placer une petite quantité de solution de sulfate de


cuivre II.
A I'aide d'une pipette, ajouter quelques gouttes de solution de soude. Il y a
formation d'un précipiré bleu d'hydroxyde de cuivre II : Cu (OH)z .

Fxploifofion; (b)

1 Décrire l'état initial etl'état final du système. ;&- a) avant l'ajout de soude

2 Montrer qu'il y a eu transformation chimique. b) après l'ajout de soude à


température et pression
ambiantes (notées T et P).
Activité expé rim e nt ale

Suivre l'évolution de 1a formation du gaz CO2résultant de la réaction entre l'acide éthanoïque (CH3CO2H)
et I'hydrogénocalbonate de sodium (Na H COj).

Solution aqueuse d'acide éthanoïque de


concentration C = 1 moL.L-t - hydrogénocarbonate - de sodium solide-
eau - burette - éprouvette graduée - fiole avec bouchon à deux trous -
tube à dégagement - cristallisoir - supports - balance.

Dans la fiole, placer une masse m = 0,84 g d'hydrogénocarbonate de


sodium en poudre.
- Ajouter une petite quantité d'eau.
Réaliser le montage expérimental (figure 5) : l'éprouvette est

rnitialement remplie d'eau et renversée sur I'extrêmité du tube à


dégagement dans le cristalisoir contenant aussi de 1'eau (voir figure).
S' Dispositif expérimental.
Remplir la burette en solution d'acide éthanoïque.
. Ouvrir le robinet de la burette et laisser couler le volume v = 1mL d'acide sur le contenu de la fiole.
Une réaction chimique se produit dans la fiole qui produit le gaz de dioxyde de carbone CO2 dont le volume est

rep&é par les graduations de l'éprouvette.


Lorsque la réaction s'atrête, rajouter à nouveatt iml- d'acide et lire à nouveau le volume de CO2 forrné.
- Refaire 1'opération plusieurs fois et noter les résultats dans le tableau suivant :

Yolume v versée (mL) 0 1 2 J 4 5 6 7 8 9 10 111t2


Yolume V de CO2
receuilli (rnl)
ni(CH3CO2H)
{ma{)
n1(CO2)
(mo&)
'ableau de résultats

§xpfoff*ffæm :

I Calculer la quantité de matière initiale : ni(Na H CO3).


2 Exprimer la quantité de matière de l'acide introduite n;(CH:CO2H) en fonction de v .

f, Exprimer la quantité de matière ciu gaz CO2 formé après chaque ajout n{CO2) en fonction de V.

4 Recopier et compléter le tableau ci-dessus.

5 Tracer la courbe n1(CO) = f (ni(CH:COzH)) gt vérifier qu'elJe est formée de deux segments rectilignes.

5 Donner la signification des deux segments et de leur point d'intersectiorr.


:i,"*+s;
t.:=:ri,,jfr,iFi

-t

i)
^-\
''1, Transformalîan chimique :

1.1- Dôfrnitisns :

Une transformation d'un système est dite chimique si au cours de cette transformation il y a :
- Disparition totale ou partielle de certaines espèces chimiques : ce sont 1es réactifs.
- Apparition d'espèces chimiques nouvelles : ce sont les produits. t
On appelle l'ensemble des espèces chimiques qui apparaissent ou disparaissent au cours de la
transformation : un
système chimique.

Exemple .' (Acrivité l,page 223).


Au cours de la transformation chimique il y a eu apparition ùt gaz (CO), c'est le produit de la transformation
et disparition totale dtt gaz (O) et disparition partielle du carbone C, ces deux espèces constituent les réactifs.

fJ,-E, a*. initiâl et étaf finat :

Un système chimique qui subit une transformation chimique évolue au cours du temps et passe par trois
étapes
(dites : états).
Etat initial z L'état de départ où les espèces chimiques présentes sont mises en contact mais n,ont pas encore
réagi
entre elles.
Etat intermédiaire : L'état d'évolution du système où les réactifs sont entrain de se transfoûner en produits (cette
évolution peut être lente ou rapide).
Etat fÏnal : L'état où le système chimique n,évolue plus.

On décrit l'état d'un système en précisant :

t
- la nature et les quantités de matière des espèces chimiques présentes.
-l'état physique : solide (s), Iiquide (L), gazeux (g) de chaque espèce présente. Si une espèce est présente
en solution aqueuse, elle est notée (aq).
- la température du système T.
- la pression du système P.

Exemple .' (Activité 1, première transformati on, page 223)_

dioxygène O2(8) dioxyde de


carbone CO:(g)
charbon C(s)
charbon C(s)

Transfonnation
chimiqlre
{P= l.0bar: 0=20t} æ lP = l-$ har; 6 = 2t) "C)
(s): ai mol
C (s): rf mol
C
(). (tt.: ai, rnol
C0; (.t): rr.o. mol
Ê.iiii;':l!i:.:i §{at {?x:s}

A
2 §eocfrCIm efurrnle;ue;

1..ê- 5}#4it=ifÉr:c: :

Afin d'étudier et de prévoir une transformation chimique, on la représente par un modèle nommé : la réaction
chimique.
Dans le modèle de la réaction chimique étudié au lycée, on indique simplement la nature des réactifs et des
produits, ainsi que les proportions dans lesquelles les réactifs sont consommés et les produits sont formés.

La réaction chimique rend compte simplement de ce qui se passe au cours de la transformation par un bilan
macroscopique.

i.3- {.1+*s*}:"Tü'r;{}ÉË Æ* *:;tâËq:rr'* i:* {{}l:È"Ê +3*q,;a}* :='.1i.:q:Ti*âa :*'l:;;"::Ër.1rri' ;

Loi de Lavoisier (ou loi de conservation de matière).

Les travaux effectués par Lavoisier au cours du 18è"" siècle ont conduit à
1'énoncé de la fameuse loi de conservation de matière.
Au cours d'une réaction chimique, la somme des masses des réactifs
clisparus est égale à la somme des masses des produits apparus.

Cette loi met en évidence qlr'au cours d'une réaction chimique il y a


conservation d'atomes formant les réactifs et les produits, et montre qu'il y
{*- Antoine-Laurent Lavoisier
a un simple réarrangement d'atomes qui explique l'apparition des produits (1743-1194) ici avec sa femme
et disparition des réactifs. Marie-Anne.

i"3- &:,c"1lt:tËi*a:a *§aârtair-1a:;: :

L'équation chimique est l'écriture symbolique de la réaction chimique.

Son écriture s'effectue à 1'aide d'une flèche orientée de gauche à droite. On place les réactifs à gauche de la flèche
et les produrts à sa droite.

C+ 02 --**-.*. CO2

L'équation chimique peut contenir d'autres informations telles que l'état physique de chaque espèce : (g) pour les
gaz, (L) pour les liquides, (s) pour les solides et (aq) pour une espèce en solution aqueuse. Elle peut aussi contenir
dessymbolestelsque-_f"pouruneespècegazeusequisedégage,ou-=; Pouruneespècesolidequisedépose.

_t
Exemples: C(s) + O2(e) --+ COz(g) Cu:*(aq) + 2oH (aq) ---> ÇI(oH )zr't
-1

I
j
2.4- Equilibrage d'une équation chimique :

D'une façon générale, en plus de la loi de Lavoisier, il y a des lois qui régissent les proportions dans lesquelles
s' effectuent 1es réactions chimiques.

I1 y a toujours conservation des éléments chimiques (donc de la masse) et conservation de la charge électrique.

Dans l'équation chimique, on associe alors un nombre à chaque espèce chimique de manière à satisfaire les lois
de conser-vation. Ce sont les cæfficients stoechiométriques.
Pour simplifier, on n'écrit par le chiffre 1, on ajuste ces nombres de telle sorte qu'ils soient entiers et aussi petits
que possibles.

Exemples : - C(s) + Oz (g) _l


-----> Coz G)

Cu2*(aq) +2OH- (aq) + Cu(OH)2



krc.**,,.,*.",*# &B*M1/**J
charge
2x(e) + 2 (-e) = QÇ OC
électrique

Cu (s) + 2Ag2* (aq) -:--+- Cu2*(aq) + 2Ag (s)


tdÈ,**,,----*"1,,,*."*'*_**"".ië
§*.-'*--\/*--****d
charge
érectrique 2 x (e) 2x(e)

3 Silan de nryryfièra ;

3,1- Suivi de l'évolution d'une réartion chimique :

Au cours de la réaction étudiée dans l'activité Z (page


224),L'hydrogénocarbonate de sodium NaHCO3 réagit avec
la solution d'acide éthanoiQue CH3CO2H selon l'équation de
réaction suivante :

Na HCo3lry + CH3 Coz{rql * @rtr)+ Na CH3 Co2{uq) +WoO

ni (Nu HCO3) =
# = l0'2 mo|
?- La courbe : ng (CO2) = f (ni (CH3CO2H) ).

La courbe obtenue montre deux étapes :

tant que n1 (CH3 CO2H) < ni(Na HCO3) , la quantité de matière de CO2 formée est proportionnelle à la quantité de

matière de l'acide consommé, et le coefficient directeur de la droite est ésal à l.

n1(CO2) = n1 (CH3 CO2H) **---*æ. partie (1) de la courbe


- Lorsque n1 (CH3 CO2H) devient supérieur à ni G§a HCO3) : la quantité de matière de COr formée reste inchangée
à cause de la consommation totale de I'hydrogénocarbonate de sodium + partie (2) de la courbe.
: Lorsque ni (CH3 CO2I{) = ni (Na HCO:) : le mélange réactionnel est dans les proportions stoechiométriques, dans
ce cas il y a consommation totale des deux réactifs -+ point d'intersection des deux segments de la courbe.
Le mélange initial des réactifs est dit dans ce cas : mélange stæchiométrique.

3"*- herËËr:ic aÊ';àt'iaaael*i::rfl?Ë {Ë{: r**câir*g; :

Quelques soient les variations des quantités de matière des réactifs et des produits de la réaction, elles se font
toujours dans les mêmes propomions.

Exemple : +
Equation Cu2*(aq) 2OH'(aq) -+ Cu (OH)z(s)
1 -,) +1
Exemples de variations de
quantités a -4 +2
de matières (mo|)
-3 -6 +3
Cas général -lx -2x +lx
Le signe (-) indique la consommation du réactif.
Le signe (+) indique la formation du produit.
,r : est appelé avancement de la réaction (exprimée en mo|).
Les chiffres 1 et 2 sont les coeffcients stoechiométriques.

3 i-'FraÈçâ**+æ r**;tpiÉllli*{i§' qrs.: r * hë*ie** cë "*v:aæ{;*æa*F}€ :

A l'état initial l'avancement x est nul. Au cours de la transformation chimique, I'avancement x augmente de softe
que les quantités de matière des réactifs diminuent et celles des produits augmentent. On dresse alors un tableau
récapitulatif appelé aussi tableau d'avancement présentant les trois états : initial, intermédiaire et final. Dans ce
dernier, I'avancement de la réaction prend une valeur maximale trmax ,appelée : avancement maximal.

Equation de la réaction Cuh(aq) + 2OH-(aq) -+ Cu (OH)z(s)

Etat de la réaction L'avancement Quantitds de matières en (riiod.)

Etat initial x=0 ni (Cu2*) n1(OH ) 0

Etat intermédiaire x ni (Cu2*) - x ni(OH)-2x x

Etat final xmax n1 (Cu2*) - ïmax ni(OH)-2**u* xmax

,ï.4- F*ÊË;:s: qJ* Ê* ë:i raii**Ë!i*x.c :

A l'état final, I'un des deux réactifs, au moins est totalement consommé, celui-ci est appelé : réactif limitant.
Dans cet état, l'avancement atteint sa valeur maximale notée x*u* .

La connaissance de xmax perrnet de déterminer la quantité de matière de chaque espèce chimique du système à
l'état final : c'est le bilan fïnal de Ia réaction.

d
Exemple.' (Activité Z,page 224) ni (CH3 CO2H) = 4.103 mo| , ni (Na HCO3) = lO-2 mo|
Tableau récapitulatif de ln réaction :

Equation de la réaction Na HCO3(s) + CH3 CO2H(aq) + CO2G) + Na HCO3(aq) + H,zA&)

Etat de la réaction L'avancement Quantités de matières en (mo4)

Etat initial x=0 102 4.10r 0 0

Etat intermédiaire x 10.2 x 4.103 - x x x

Etat final rmax 10-2 - x-u* 4.10-3 - x*u, Jmax Jmax

Dans cette situation ni (NaHCo3) > ni (cH3co2H), à la fin de la réaction n1(co) = ni (cH:co2H) = xmax .

rmax = 4.10-3 mol.Le réactlf limitant et l'acide éthanoiQue CH3CO2H .


Le bilan de la réaction à l'état final est : nf (CH3CO2H) = 0 n1(NaHCO3) = 6.10-3 mo|
n1(CO2) = nr(NaCH3 CO2H) = 4.10; moL
Lorsque n1 (NaHCO3) = ni (CH:CO2H) à la fin de la réaction, c'est-à-dire l'état final.
nr(NaHCOs) = nf (CH3CO2H) = 0 on dit que le mélange initial est stoechiomérrique. Les deur réacrifs sonr
consommés, ils sont tous les deux limitants.

",'' Au cours d'une transformation chimique, il y a disparition d'espèces chimiques (les réactifs)
et apparition de nouvelles espèces chimiques (les produits).

' Au cours d'une transformation chimiquer le système chimique passe d'un état initial à un état final
passant par des états intermédiaires.

La réaction chimique est une modélisation de la transformation chimique.


. L'équation chimique est l'écriture symbolique de la réaction chimique.
L'équation chimique est équilibrée grâce à des nombres entiers appelés coeffïcients stoechiométriques.
' L'avancement de la réaction est une grandeur notée x exprimée en (mo0) et qui permet de suivre
l'évolution de la réaction chimique dans le temps.
Le tableau récapitulatif est un tableau qui traduit les différents états du système chimique en fonction

de I'avancement x de la réaction.

La valeur de I'avancement passe de r = 0 à l'état initial à.r =.r-* à lrétat final.


' La connaissance de x** permet de donner le bilan de la réaction à l'état fïnal.
' Le réactif qui est consommé en premier est appelé : réactif rimitant.
-l' Lorsque le mélange est stoechiométrique, tous les réactifs sont consommés à l'état fïnal.

_-
i- On considère l'équation de réactron suivante :

V érifrer ses connoissonces Fe203 + 3C -+ 3CO + 2Fe


On utilise 0.5mor de Fe2 O.i et l.7mo' de C.
1- Définir les notions suivantes :
a- Dresser le tableau récapitulatif de la réaction.
b- Déterminer l'avancement maximale.r- et ie réactif limitant.
Réactifs - Produits - Système chimique - Réaction chimique-
c- Faire le bilan de la réaction à 1'état tinal.
Equation de réaction.

Exercices de synfhèse
Ë- Vrai ou faux '/ ,§- L'Aluminium soiide (AL) Éagit avec le gaz difluore (F2)
a- L'équation suivante est équilibrée
et conduit à la formation du fluorure d'aluminium.
:

Hz(g) + cL 2G) -+ 2HCL (e) a- Ecrire l'équation de la réaction et l'équilibrer.


b- L'équation suivante est équilibrée :
b- On utilise Ig de AL et 1,5g de F2.
Cu2*(aq) + Ag(s) -+ Cu(s) + Ag.(aq)
* calculer les quantités de matières initiales
* déterminer I'avancement maximai r* et le réactif limitant.
"à= Une transformation chimique s'accompagne toujours :
* calculer la masse du produit formé
a- de 1'apparition cl'un nouvei é1ément chimique. * en déduire la masse restante de réactifs.
b- de 1'apparition d'une nouvelie espèce chimique.
On donne : M(A,0) = 2Jg.moL-t , M(F) = l9g.mo|'t.
c- de 1'apparition d'une nouvelle molécule.
i.È- Lorsqu'on met en contact des ions plomb Pbz* et des ions
é- A quelles lois de conservation satisfait une réaction iodure en solution aqueuse, on observe la tbrmation d'un
chimique ? précipité jaune d'iodure de plomb.
a- Sachant que l'élément iode, de symbole I, appartient à
Exercices d'oppli cotion la famille des halogènes, en déduire le symbole de f ion
iodure.
§- On met dans un flacon deux gaz : le diazote (N2) et le b- * Un précipité est-il neutre ou chargé électriquement ?
dihydrogène (H2) sous les conditions suivantes (t = 500"C , * En déduire la formule chimique de f iodure de Piomb.
P = 22atm). Le système chimique subit une transformation c- Ecrire l'équation de Ia réaction de cette précipitation.
chimique. A la tin de la réaction, on constate la présence du
gaz ammoniac (NH3) et du gaz (N2). La température et la Ë{ÿ- On brûle l'extrémité d'un ruban de magnésium (Mg) de
pression étant restées inchangées. masse m = 6,0159, et on f introduit rapidement dans un
a- Représenter la transformation en précisant l'état initial flacon contenant du gaz dioxygène 02 de volume V = 1,20L.
et l'état final. Une réaction très intense se produit donnant naissance à Ia
b- Préciser les réactifs et les produits. formation d'oxyde de magnésium (MgO).
c- Ecrire l'équation de la réaction et l'équilibrer. a- Ecrire l'équation de la réaction.
b- Préciser les réactifs et les produits ainsi que les quantités
{r- Equiiibrer les équations de réactions suivantes :
de matières initales.
P+02+P205 c- Dresser Ie tableau récapitulatif de la réaction étudiée.
SO2 + 02 -+ SO3
d- Déterminer la valeur de l'avancement maximal et
Fe + 07 -+ Fe2 Oj préciser le réactif lirnitant.
Na2O7 + H2O -+ Oj + NaOH e- Donner le bilan de la réaction à l'état finai.
Fe2* + oH- -+ Fe (oH)1 Ondonne : t=20oC . P= latm, V-= 24L.moLl
NI(Mg) = 24'38 8.mol'1'

I
d
Création et visualisation de molécules à trois dimensions
(ACDISD Viewer)

Borre d'outîls:

stt i:},r* -..,,$ jti ie ddis_


234567 9 10 111213 14 15 16 17
(1) Le bouton nol permet de charger des molécules
déjà enregistrées.
(2) Les boutons n'2 à 8 sélectionnent le type
de modèle choisi. Le modèle de l'icône no4 est recommandé
mais seul le modèle
de l'icône no2 permet de faire apparaître les liaisons
multiples.
on peut augmenter ou réduire la taille des atomes sans changer
la taiile de la molécule avec les boutons n.9 et 10.
(3) Le bouton n'l1 permet de mesurer la distance entre deux atomes : ciiquer successi'ement
sur les deux atomes et lire la
réponse dans la barre inférieure. Attention, les longueurs
sont données dans une unité sous multiple du mètre
l,angstrôm :
1Â=10-rom.
(4) Le bouton no12 permet de mesurer I'angle
formé par trois atomes : criquer successivement sur res
trois atomes.
(5) Le bouton no 14 permet de modifier les couleurs
du fond d'écran et des atomes représentés.
(6) Les boutons nol5 et 16 produisent une rotation
automatique.
sans cette option, on peut toujours faire tourner la
molécule avec la souris.
(7) Le bouton no l7 permet une optimisation
3D avec les atomes d'hydrogène apparents si une fbrmule
semi-dér,eloppée ar ait été
importée de Chemsketch qui est un autre rogiciel de
visualisation de molécures.

Frlp

Em
;rf-tt Produrts Heln
t-.d
Il,f,r
l*
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|
>< [ *Jrc ilt
Pf-,if:A E
E
I Faire une courbe sur régressi

(1) Ouvrir un nouveau fichier de données entrées au clavier Fichài €#ift F6à:e F@5 l€# tùlâ

(2) Appuyer sur OK. ô*Ti F3 '§Jdi6\


Ertdjàid F: fuæse.ÿ#a
lvq]Éfast$...
{Tdga N.*ræùa
fu§*Na
1ÿsf,{ta ri&_qsts
lnÿ*a C*{-tt+l
Paæ. ûFri@t,
,&ûtË

grandeur -.* ---.*


-"rt.
(3) Créer une nouvelle n I
"
expérirnentale à l'aide de l'icône u Y, /'-
(4) La nommer, et donner son unité.
(5) Faire de même pour la deuxième. L

grandeur qui se trouvera sur le graphe.


: :.tu. i ) ,-;'1

Lji:*:.
(6) Remplir le tableau ainsi créé à l'aide
de vos données expérimentales.

(7) IJne fois les valeurs données,le graphe s'affiche à l'écran sous formes de points.
+ Pour connaître la forme de la courbe. il faut effectuer une régression linéaire sur ces points. c'est à dire tracer
une courtre gui suit ces points.

æery
(8) Choisir un modèle adapté au placement des points à l'aide de cene icône. *L.+_fu--_J
j:I9_d,:r'
:F!::a'lI, _ ---
(9) Cliquer sur le bouton ajuster » pour ajuster la modélisation sur les points, vous avez ainsi 1'équation de la courbe
<<

et 1a valeur des différents cæfficients de l'équation de la courbe (cæfficient directeur etc. . . ) .

Pour choisir les


coordonnêes et les
options graph,gues

Fenêtre Graphe pour tracer Fenêtre Grandeurs pour


et modéliser les courbes stocker les valeurs et les

-
&uelE{rqe s}{mbqles elecËr{qqes

L'élément Le symbole L'élément Le symbole

Varistance Conducteur
ohmique

Diode Eiectrolyseur

Diode Zener Diode


électroluminescente

Amplificateur Transistor
opérationnel (NPN)

&+lefques grqndeure pftysrques ef"çhfr-mia{ias ef feurs unifee

5vru*:Eli*
5"q nHIii)+r'
Grilnde*r §ymboie
§p::h*l*
Grianaë*ur
a3* g+r-a umÉë* d* sr:r* :inité

Conductance G (s) Intensité de force F (N)

Tension efficace Ueff (v) Vitesse V (m/s)

Intensité efficace Ieff (A) Quantité de mouvement P (kg m/s)

Constante d'Avogadro N^ (mo0-1) Raideur d'un ressort k (N/m)

Charge élémentaire e (c) Intensité de pesanteur to (N/kg)

Masse molaire M (g.moüt) Masse volumique p (g/cm3)

Numéro atomique Z Moment d'une force M^ (N.m)

Nombre de masse A Intensité de courant I (A)

Quantité de matière n (mo0) Tension U (v)

Densité d Résistance R (o)

'.--\
()
Puissonce de l0

Milli 10' kilo 103

Micro 106 Méga 106

Nano 10-e Giga 10e

Pico 10
12
Téra 10r2

Femto 10-r5 Péta 101s

&væ'lq-ues r*{qfioÂçs e-f fsrrm-qiæ

Loi d'Ohm pour un Intensité de la force


générateur
IJ=E-rI F=GmomP
d' attraction universelle
(AB)'

Loi d'Ohm pour un


récepteur
U=E'+rI Vitesse moyenne v=a
^t
Cæfficient d' amplification p=* Vitesse instantanée -. - M,-,Mtn,
d'un transistor "'- 2*
Vecteur quantité de
Concentration molaire C=a P=mV
V mouvement

Densité d'un gaz .M


u=- Tension d'un ressort r=k.lMl
29

Moment d'une force Mo(F) = *F.d Poussée d'Archimède F = p.v.g

Moment du couple de Mc = -C0 Loi d'Ohm pour un


torsion
U=RI
conducteur ohmique

a
,

a
tal
ot
5l
tt
EI
-§l
UI
13I
§l
ol
EI
.ol
\(rl
"J
ol
T,
oJ
J
cil
EI
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'Èl
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ot
sl
ol
.51
ol
UI
tÈl
U,I
1Àl
ol
UI

r- ,.t
I

-.\
(,
I

I
f rtdex

A
Accumuloteur 132 Commutoteur 144
Acide r63 Composonte 142
Additivité 99 ,95 Compression 20
Alcolin 205 Concentrolion 218
Alimentoiion t5t Condensotion 171
Allongement 54 Condition 60
Alternotif r00, 96 Conductonce r09
Amplificotion 152 ,142 Conducleur r 10, 107
AmpliTude r0l Conducteur ohmique r r0,
r07
Anolyse chromoTogrophique 169 Conservotion 226 ,189 ,44
Angle 63,30 Contoct 19
Anhydre 162 Convention 85
Anion 189 Corps s8,51
Anode 87,83 Couche 190
Arbitroire /3 Couple 7E,

Associotion 109 ,147 Couront 8l


Atome 184,8 Court - circuit r33
Attroction 18,9 Cristol 142
AuToporteur 42 ,35 Curseur llt
B
E
Bonc 49
Dote 27
Borycentre 3B
Décontotion 168
Bose 140
Densité 213 ,173
Bécher 179 ,168
Déshydrototion 186
Bilon 227
Différentiel 154,21
Brute r98
Dilulion 218
c Diode il8, il7
Codron 484 Dipôle il6
Colibre 94 ,84 DissoluTion 219
Copteur 145 Dissout -Soluté 219
Coroctéristique 129 ,109 ,29 Distillot 168
Cotolyseur 203, 180 Diviseur de tension r08
Cothode 87,83 Dopoge 142
Cotion r89 Doublei 197
Covolier 49 Doublet liont 197
Centre Doublet libre 197
Choîne t5t ,145 Durée ZO
Chorge r84, 85
E
Choc 48
Ebullition 1aa
t/J
Chromotogromme 169
Echelle ,Ë, ?
Circuit 8t
Closse 87
Eclotement 48,44
Ecloteur 1E
Clossificotion périodique 201
Collecteur 140 Effet 143,72,
Comm<rnde 145
Efficoce 99 ,85

_l
.)
Elosticité 154 lnteroction 82 ,7
Electrisotion OE
OJ lode 203
Electroluminescent 123 lodure 203
Electrolyseur r34, r30 lon 189
Elecirolyte 219 , 86 lsotope t88
Elément 202
Elément chimique 163
EmeTteur 140 Jonction 142 ,121
Enfleuroge 167
Enregistremeni 25
Eprouvette 217 Lotitude 12
Equilibre 69, 54 Lest 60
Extensible 42 Lioison covolente 197
Extroction 167 Liont 124, 197
;. Liqueur de Fehling 162
Loi 109, 7
Fibre optique l0
Filtrotion 169
Force 52,17 Monomètre 21
Force à distonce 19 ,17
MoSSe 58
Force contre électromotrice 'r30
Moïière - Subslonce 167 ,162
Force de contoct 19 ,17 Microscopique 8
Force électromotrice 129
MigroTion 170
Force locolisée 19 ,17 Modèle 184
Formule développée 198
Mole 208
Fréquence r0r , 30 Molécule 193
Front du solvont 170
Moment 72,69
Frottement 8s ,64 Monootomique 196 ,189
Fusion 173
Montoge 155, 108
*; Mouvement 29 ,24
Généroteur 132
Généroteur d'impulsions 43,35
Néon 194
Généroteur de bosse 99 ,96
fréquence Neutron 187
6l
Nceud 84
Glissement tra
Nombre 187
Groduotion d'un ressort
Nombre de chorge 187
!"i
Norme 29
Hologène 205 Noyou 187
Hélium 194 Nuoge électronique 184
Homogène 171 ,39 Nucléon \87
Hydrodistillotion 171 ,167 Numéro oiomique 187
a,-.-t

lncertiiude QÀ
Opérotionnel r5t
lndicoteur 143 ,60 OrbiIe I
Inerte 205 Ordre de grondeur 9
lnstont 27 Origine IJ
lntensité 85, il Oscilloscope 100,96

)
P Résistonce 107
Résistivité 109
Polet 34 Résistor r06
Porticule 7 Ressort 99,s2
Période 96,30 Rototion 72
Pesonteur 12
Phose 172 , 169
Soturotion 190 ,154 ,142
Photorésistonce 125 ,119
Semi - conducteur 124 , 121
Pipette 218
Sens 121,29
Poids 12
Sensibilité 100, 96
Pôie 84
Séporotion 166
Position 27
Sinusoldol r00 , 96
Potentiel 97
EÀ- Solubililé 173
Poussée ci'Archimède JJ
Solution 219
Précipité r86
Solvoni 219 ,167
Pressoge 167
Stobilité 199
Pression 21
Structure r09
Principe 3s,9
Synthèse 178
Produit 84,162
Système - fomille 204 ,19
Propriété 173
Proton 187
Pur 173 Toble à coussin d'oir 42 ,35
Tongente ZA
a Temps 27
QuonTité 209 ,208 Tension 99 ,54
Tension de seuil 121 ,117
R
Tesi 162
Roideur 60
Tétroèdre r98
Romifié 89
Théorème 74,70
Ropport frontol 172
Thermistonce 124 ,119
Rore 205 ,196
lorsron 71
Royon 188 ,172 ,30
Trojectoire 28
Réoctif 223
Tronsferi r53
Réoction 223
Tronsformotion 225,223
Récepieur 134
Tronsistor 140
RéÏérenciel 27
Tronslotion 28
Régime 153, 140
Type r40
Relorgoge 172 ,168
Réportition r90, 183
Repère ôt, t/ Voporisotion 171

Représentotion 59,25 Voristonce 124 ,118


Répulsion 85 Vitesse 28 ,25

I
:)
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Présentation du manuel 3

Première partie : Mécanique 4


._..........,......,..

Unité I : Gravitation universelte .-.-"__.__._


6

Unité 2: 7
Exemples d'actions mécaniques
t6
Unité 4: Principe d'inertie 24

34

unité 6 ! Equilibre d'un corps soride soumis à deux 4t


forces : applications -.__....._.._-_...-_.
51

Unité I : Equilibre d'un corps solide en rotation autour dlun axe fixe ..._........ 58

Deuxième partie : Electricité 68

80

i:T:lT;T:ï:ï,::i:','ffi;;;;.;;_*;; ' 81

93

106

unité 13 : caractéristique d'un générateur - caractéristique


' ' d'un récepteur - point;;;;
d,un point de fonctionnement . " ïi
...-.---.
Unité 14 : Transistor
139

Troisième partie : Chimie

lJnité*7:Extraction,séparationetidentifîcationdesespèceschim;;;r-......................
....i:;

Unité20:,GéométriedequelquesmolécuIes...-....----.".:--
unité 21: classification périodique des éréments 193
chimiques.
Unité22: Mole - euantité de matière .. 201

Unité 23: Concentration molaire. 208

216
,))
231
Quelques symboles électriques / Quelques grandeurs physiques
et chimiques et leurs unités
Index 233
236
Références bibliographiques . .. .
t 239

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EDITION i 2A2U2021
ISBN : 978-9954-35-995-2
Dépôt légal : 2015MO2772

DANS LA MÊME COLLECTION :

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Chimie
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Té1. : o5 17 23 28 gr F«:x : oS t7 71 27 p,z Prix de vente au public
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