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cot'lfoRÊylE Aü ?aoGnÀMME oFHctEL oU mtNrSrÈnE DE r'ÉOUCerigFi NÀiiûNAtÊ
DE tA FoRMATtoN pRoFEsstoNNEr.r.E DE I'ENSETGNEMENT surÉntruR ET DE LA RECHERCHE sctENrtFteuE
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NADIA EditiON
8, Rue Mouloy Rochid N" 6 - i.losson - Robai
Té1. : os j7 7, zB 9r Fox : os 37 73 4 8z
nqdioedition2@gmoil.com
Aug.nt-propos
Cet ouvrage est strictement conforme au programme officiel et intègre les orientations
préconisées par les autorités responsables concernant le tronc commun scientifique des filières
internationales du baccalauréat marocain (option langue française).
Ce manuel vise un double objectif :
- Séduire 1es élèves en ieur proposant des sujets en étroite corrélation avec leur environnement c
familier.
- Former les élèves en leur inculquant des connaissances structurées et des savoir-faire rigoureux
sur lesquels poura s'appuyer 1'enseignement scientifique ultérieur.
Ce livre se compose de trois parties : Mécanique ; Electricité ; Chimie. Chaque parlie
se divise en unités didactiques.
Le cours simple, concis et rigoureux est bâti autour d'un nombre d'activités expérimentales
directement applicables dans les classes, et d'activités documentaires permettant une ouverlure
pluridisciplinaire.
L'histoire des sciences, l'analyse de texte scientifique, les problèmes de consommation ou
d'environnement.
En ce qui concerne 1'évaluation, nous avons classé nos exercices en trois niveaux
de difflcultés :
Les auteurs
ærnwtences ættenidttæ
S
Exploiter les nouvelles technologies d'information et de communication (TICE).
S
Pratiquer une démarche d'investigation.
Acquérir une culture variée et citoyenne.
Mtôcaniqwe : '<.
- Exploiter les données de 1a mécanique dans la réalisation d'un montage pratique.
- Résoudre une situation problème liée à un système mécanique au repos, ou mobile.
- Exploiter des acquis en mécanique dans la prévention routière.
- Elaborer un protocole pour la synthèse d'une substance chimique tout en respectant les consignes
de sécurité et de sauvegarde de l'environnement.
- Reconnaître le matériel expérimental et les produits chimiques et en choisir ce qui convient le mieux.
- Préparer une solution de concentration connue en utilisant le matériel adéquat.
"t{t
"ffiréssre*mtËære du ssef,esar"*eâ
essentiels
Uilé 1 : cEÿikûon udveNeie i ùdé 6 : Eqùi,ibE dùn crys stide sôùils à &u
:
ts--
Udé2:kenpLsdædonstrécùiqus forces:Applicaûons
Prérequis
collège I
a.r.e§ rùtr 0r3nèÈs
Post-requis en physique I
el chimie I . ViBe noyem. . ÉunÉ 6ùdh
. Âdôtu û&niqu6 - For€.
Acdon nedqùe d efiea.
Acto6deæûct acdosàdûtræ
Numéro et titre coEpr de rore lcæÉdsqùB .HuE - . rys # ûoùv64È : hdwrst e.drtiê ,
lnterdisciplinoriié.
de l'unité didoctique. - PoiÀ du! cos - Eladon eo@ de êt maÈ .
dEùbE Mornutueil6.
S.iB6delavü.rd.Iâhne:
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ÉffirdqùB:
expérimentol utilisé.
plrsieun
5-Iw4tuddhydsedm
Exploitotion de I'expérience
ou du document.
Porogrophes du cours
e arnili (!r iÔ1. & s !#,&{ ls 6
c.ffir&t@r6.Mdb
.r Poù. exhâft ùne 6pÈe .hintqùè d'ùn prodùit .oü ùüsoDs d6 tehniqd6 d'eftacton i.llè qùe :
t Poùr S!ù0r ei idendier le§ 6pe6 chqù6, nos otkN d6 b.hniqu6 lene qùÔ lâ
ù.omatosâpbe $r coùche ûcè (C,C.M).
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L indÉdê dss pdos e* tôujôm midéÉ dmè ùn d ed lqd hldnt la ræhologÈ cMc.
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C es ù dônd!. qui ùd[sô dQds loismps &s prdùit bsu de h ttu ds qu. lcs phh. lêÊ fleN.t 16
des nolions étudiées dons l'unité.
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f,,q.JÉ. d. rflriltà*
- Exercices de cours. t-
- Exercices d'opplicoiion.
- Exercices de synthèse.
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.- R.pÉe.û le Flysd. tu lorcs epliqÉ sü a d-lfulàtuè R.aq,.ndfuhr&
ddler b mse du Fnsôn ed plstqæ.
htÉ: a=45. . g= 10Nls, hÉ: F-?6N , R=74N , ÈmN.
Prernière portie : Lo méconique
I
Flan
Unité 1 universelle L-lnité 6 : Equilibre d'un corps solide soumis à deux
Unité2 Exemples d'actions mécaniques forces : Applications
6
---
t-
Méccnique
[{
\l\* &rcupit g:tîon und$er§ e§le
Les liaisons entre Saturne et ses lunes s'expliquent par la présence d'intéractions entre elles.
Il en est de même pour les autres planètes et leurs lunes'
?g
- Savoir llordre de grandeur d'une distance et I'utiliser.
- Connaître l,échelle des longueurs pour mesurer les distances entre les corps et les particules dans I'univers.
- Connaître la loi de gravitation universelle de Newton.
-UtiliserlarelationF=G. mAxmB pourcalculerfintensitédelaforcedegravitationuniverselle,etreprésenter
d2
cette force.
R,,
Appliquer la relation g = go --.."-------.-.-
tR, + /r)'
Ecrire un résultat en utilisant les chiffres significatifs.
7
Actiwt*,&s Âiîéccrnfque At
I
Classer les ordres de grandeur d'objets de différentes tailles sur une échelle de lon-eueurs.
-
I1 est facile de se représenter des ob.jets dont la
taille ou la distance qui les sépare, s'échelonnent
du millimètre jusqu'au kilomètre. Par contre. il est
plus difficile de se repérer dans le domaine
cosmique ou le domaine microscopique.
Ëxploîtdtion:
10'15 10-12 10-e 10-6 10-3 100 103 106 10e 1012 1015 l0r8 1021 1021 1026
çqmMr=#*r*-+rcJ--'+--,l*, .
(m)
$
e ,&ct,§w*É'#s ilr1éccnique
:
: 2 - §ra;xsiücfion universelle ;i
irl
- documenloire
Mettre en évidence le rôle de la gravitation universelle pour expliquer le mouvement des planètes
et des lunes.
'i. Mouvement des planètes autour du soleil. sl- Mouvement de la lune autour de la terre.
caillou I La lune
.,s**,
fil
La teffe
9- Le ru impose son orbite circulaire au l&'fa terre impose à la lune son orbite
caillou. circulaire.
Exploifofion:
2 Si on suppose que la force d'attraction terrestre est supprimée,la lune gardera-t-elle son orbite circulaire?
3 Interpréter le reouvement de la lune autour de la terre. en se basant sur une analogie des mouvements du caillou
et de la lune.
&
I
I
1 Echelle des longueurs:
X-1- L'ordre de gramdeur :
a- Définition :
Pour illustrer l'ordre de grandeur d'une quantité quelconque, on écritlavaleur de cette quantité sous la forme
:
(a.i0') où n est un nombre entier relatif, et a une valeur comprise entre 1 et 10. La valeur 10n est appelée ordre
de grandeur de la quantité considérée.
On peut ainsi positionner ces tailles sur un axe de longueurs orienté et gradté selon la puissance de 10.
t :
*
I
i
Y v I
t1
10-e lo-3 100 103 1012 10r5 1018 1021 1021 1026 i
l.
>!
:
(-i
I
Du noyau atomique aux galaxies,les longueurs s'échelonnent sur 41 ordres de grandeurs, de 10'r5m à 1026m.
UE #*urs &'lécanfque
Z
^ G."*l,siaiian urtivcrselie :
Les mouvements des planètes ainsi que leurs organisations précises sont
dûs à lexistence d'intéractions mécaniques entre ces planètes. Ainsi Isâac
\ewton exposa dans son æuvre << les principes mathématiques de la
philosophie naturelle » (1687), la loi de 1a gravitation universelle connue
.russi sous le nom « la loi de newton >>. Cette 1oi est considérée comme base
orincipale de la mécanique classique.
A cause de leurs masses, les corps exercent mutuellement les uns sur
les autres des forces à effets attractifs. § I- Isâac Newton (1642-1121).
Lite
b- L'expression mathematique de la lor de Ne\trton :
En se référant à l'échelle de l'univers, les tailles des corps sont supposées suffisamment petites pour être assimilés
1e
à des points matériels.
I
.\Fe.le
InA.mB \D
- leurs intensités sont égales : FA/B = Fs/a = F = G ,^^ \D
rrrg \
I
. i
(AB)' I
Deux corps (A) et (B) ayant une répartition massique sphérique sont
:
>i
soumis à des forces d'intéractions gravitationnelles de même intensité F
:
te11e que : F=G.tr u^,"8 [
mA et mB sont les masses respectives des corps (A) et (B) et d la distance É3* Représentation des deux forces
d'attraction universelle entre deux corps
séparant leurs centres.
non ponctuels
TË
&&
2-3- Intéraction entre la terre et un corps à répartition massique sphérique :
t
Un corps de masse m répartie sphériquement, se trouvant à une I
M-m G'M'
ms =
" G(Rr + h)- soit o=
o
1R, + hy'
(a)
.§S- Variation de f intensité de pesanteur
avec la latitude.
On en déduit que f intensité g de pesanteur dépend de I'altitude h, et que
la pesanteur n'est qu'un cas particulier de I'attraction terrestre dont I'effet de
\
(b) Jupitère ', 25
On peut définir de la même manière 1e poids d'un corps à la surface d'une autre planète, g dépendra de la pesanteur
créée par cette planète.
--l
/e Cours M,écanique
L'ess*ratâel ;
L'ordre de grandeur d'une quantité donnée est le nombre puissance de 10le plus proche à la valeur de
cette quantité.
Un axe orienté et gradué en puissance de 10 permet de représenter des longueurs très différentes allant
du domaine microscopique au domaine cosmique. Chaque graduation représente la longueur 10" mètre
ou n est un nombre entier relatif.
Pour comparer facilement des ordres de grandeurs de longueurs différentes, il
faut exprimer ces
longueurs sous forme a.10" ; a étant compris entre 1 et 10 et n étant un nombre entier relatif .
Il existe 41 ordres de grandeur des longueurs dans I'univers ; du diamètre d'un noyau atomique aux
distances entre galaxies lointaines.
n
Deux corps de masses respectives m4 et mg réparties sphériquement et de centres respectifs A et B,
S
exercent I'un sur I'autre des forces d'attraction universelle, de même ligne d'action (la droite passant par
-ï --; F= G . -l4:te
.{ et B), de sens opposés. et d'intensités égales
(AB)'
G est la constante de gravitation universelle.
G = 6167 10"'1N.m2.kg-2
En négligeant le mouvement de rotation de la terre autour de son axe pôlairer le poids d'un corps peut
être considéré comme étant Ia force d'attraction universelle qu'exerce la terre sur ce corps. Son intensit6
est : P = m.g ; m étant la masse du corps et g I'intensité de pesanteur.
g dépend de I'altitude, de la latitude, et des constituants de la croûte terrestre à I'endroit où elle est
mesurée.
L'attraction universelle est un phénomène général dépendant de la matière. Elle ne peut être ressentie
ou mesurée facilement que, si au moins, l'un des deux corps a une massc très grande (de l'ordre de celle
d'un astre).
"I*æ**ses"* :
- Les chiffres significatifs d'un nombre sont les chiffres utilisés dans l'écriture de ce nombre à partir de la gauche,
et à partir du premier chiffre non nul.
Exemple: Soitune valeur0,05680;l'écriture de cette valcqrcomprend4chiffres significatifs :5:6;8 et0.
- Un nombre écrit sous forme (a.10') a les mêmes chiffres significatifs que le nombre a.
Exemple : les chiffres significatifs du nombre 3,8.10-1s sont 3 et 8 qui sont les mêmes que ceux du nombre 3,8.
- Si l'écriture d'un résultat de mesure quelconque comprend des chiffres significatifs, ceci signifie que la mesure
a abouti effectivement à de tels chiffres significatifs dont le nombre dépend de la précision de la mesure.
- Quand on calcule une grandeur partir des valeurs d'autres grandeurs données, le résultat obtenu n'est jamais
à
plus précis que les données : donc on doit écrirele résultat ayec un nombre de chiffres significatifs égal au plus petit
nombre de chiffres significatifs des données.
@xemple: On calcule la surface d'unrectangle de longuetr l=?,l2met de largeur l=3 film,on écritle résultat
coflrme suit : S = 6.103mm2, autrement dit on n'utilise qu'un seul chiffre significatif).
1?
tù/
fr§ée cnfque
#xsrc:e* rés*f*
Enoncé :
Données :
Conseils ftéso{ryfræn
F = 7,02.1020 N
:" Représentation de la force : on détermine les @ *ï- Représentation de la force fr qu applique Neptune sur
caractéristiques de la force. On la représente par une f1èche Triton :
,*-.--; -Ei::
UE Méconique
I
I
Vérifier ses connoissonces
Calculer I'intensité de la force de gravitation
exercée par la terre sur la lune dans les deux cas :
universelle
I t- fcrire I'expression mathématique de la loi de Newton de la a- En considérant la plus petite distance entre la terre et la
I opposee à Ia force gravitationnelle. l'eau trois fois par jour. A chaque fois, il laisse couler l'eau
du robinet pendant deux minutes. Sachant que le robinet à un
I O ,"r-aer la phrase suivante par ce qui convient. débit de 2,5 L lmin. Déterminer l'ordre de grandeur du
I ' fa lune est soumise à I'attraction universelle :
t-ercices d'opplicofion
J Z- Si le soleil est représenté par une orange de 10 cm de
tere et la navette spaciale supposée ponctuelle, et dont 1a
masse est m = 1800 kg. Soit D la distance entre les centres
J de la terre et de la lune.
ur I aiamètre, quel est I'ordre de grandeur du diamètre d'un objet
a- Ecrire I'expression des forces de gravitation universelle
I -sphérique" représentant la terre ?
qu'exercent séparément la terre et la lune sur la navette.
,nnees : Diamètre du soleil : D5 - 1,4.10em
b- Déterminer la valeur de la distance minimale d6 de la
DiamèÎre de la terre : D1 = 1,3.107m
distance d pour que les deux forces gravitationnelles
r- Les ordres de grandeur des diamètres d'un virus et d'une appliquées sur la navette soient de même intensité.
- rule rouge sont respectivement : d1 = l0nm et d2=llt^.
.- De combien d'ordres de grandeur diffèrent ces deux Données :
g = 9,81 N.kg1
:.::: \11). 1a distance entre elles varie de 356375 km et
\lll_
Mécanigtre
,ti 1 'S'-
Cette photo met en évidence des actions mécaniques diverses ; le vent exerce des forces de contact sur la voile,
tout comme l'athlète qui applique des forces de contact sur la planche et sur la barre de la voile... Ces forces sont-
elles localisées ou réparties? Dans quel cas ces forces sont dites extérieures ou intérieures ?
1{.
a *ts
Ât,
_-"+-.,.
ue Actiuités &4ée onique
.6
Exp{oifcfion :
'l Citer les forces mécaniques appliquées sur la canne à pèche et celles
exercées sur le skieur
3 Quelle est 1a nature des forces exercées par le vent sur les ailes du moulin?
Une force est dite intérieure si le corps qui exerce l'action mécanique et le
J" Rotation des ailes du moulin à vent
corps qui la subit appartiennent au même système.
5-1- Classer les forces appliquées sur la canne à pèche dans les deux cas
suivants :
3^ Ski nautique.
lFr
*
Ac,tiaîtés Â4éconique
2 - §arce pressante
:
': L 't tl L:
;ffi
Mettre en évidence l'existence de la force pressante.
- Pompe à air - récipient avec orifice scellé par une
membrane élastique - liquide - ballon.
sur le piston. On ressent I'existence d'une force pressante agissant sur le doigt.
(figure 5)
----
Jrqmrnt{; !llræ
1{+à
§xploifofion:
I Comment expliquer la déformation de la membrane élastique quand le
récipient est rempli d'eau ?
2 Préciser le corps agissant sur le doigt lorsqu'on pousse le piston. 5* Existence d'une force pressante
exercée sur le doigt
3 Une fois libéré,le piston recule en arrière. Interpréter ce phénomène.
§xploffofion:
I Déterminer la direction des jets d'eau par rapport aux parois de la bouteille.
2 Quelle est la ligne d'action de la force pressante exercée par la lïmée sur les
parois internes du ballon de Pascal ?
1&
Cours Nlécanique
e
I
)ans (l'activité 1 page 17) pour le système étudié {canne} la tbrce 1ü- P est une force à distance répartie.
-'rercée par le fil sur la canne est dite extérieure. Lorsque le système R est une force de contact localisée.
:tudié est {canne, fil}, cette force est dite intérieure.
L9
Cours Méconique
2 §çrcæ prêssünfe:
Une fois libérées, les eaux du barrage s'expulsent avec une énorme
vitesse, ceci montre que ces eaux appliquent sur les bords du barrage des
forces pressantes considérables. ë Ë' Expulsion des eaux du barrage
chambre à air.
Un fluide donné est constitué de particules infiniment petites (atomes, " * *).: -_,'--
IIlÿ ta|;
molécules, ions) en mouvement permanant et aléatoire (figure 13), cela
conduit à des chocs continus de ces parlicules avec les paroies du récipient
,t
r l!
i':
l
ii
contenant ce fluide. Ces collisions successives entrainent 1'apparition de {i
ii
11
forces pressantes agissant sur la surface de contact avec le fluide. t..
L'expérience représentée sur la figure 14 illustre une approche du
-'--*rt* :
Ij
concept de force pressante à l'échelle microscopique.
iiti
r*'
i:
..* --:g
,I
qf
É4- Les collisions successives des billes
sur le tissu pro\roque sa déformation
Ii
1{t
*1'
!l
JUE Cours Mécanique
(N)
La pression d'un fluide immobile est le
quotient de f intensité de la force pressante
F
sur la surface S de contact du corps /,'P = S
i76cm Hg = 101325 Pa
l_-
Æ
L'atmosphère (atm) : latm = 101325 Pa
b- Pression atmosphérique :
L'air qui nous entoure exerce sur les corps qui lui sont en contact
me pression appelée pression atmosphérique, sa valeur à la surface
L6- I-a différence de hauteur du liquide dans 1e
-e la terre est : Patm = 101325 Pa tube en U met en évidence la différence entre
la pression à f intérieur du ballon et celle
atmosphérique.
c- Mesure de pression :
Pour mesurer la pression dans un fluide, on utilise un
-rranomètre. I1 existe deux types de manomètres :
2L
u-
I L æsantiel :
- Forces de contact réparties : l'action est répartie sur une surface non ponctuelle.
- Forces de contact localisées : l'action est centrée sur une surface aussi petite qu'elle peut être
système.
,i' Force extérieure : Force exercée sur un corps appartenant au système par un autre corps ne faisant
"3" Tout fluide en contact avec un corps exerce sur ce dernier une force pressante.
4" La pression d'un fluide est une grandeur macroscopique définie par la relation : n =
§
.
F étant l'intensité de la force pressante qu'exerce le fluide sur le corps, et S étant la surface de contact
entre le fluide et le corps. La pression s'exprime dans le système international des unités (SI) en Pascal
noté (Pa).
d
IU* Exærc§.ææs Méconique
'ut6r§yi*r s#s # *r?* *Ëss*=t=+*s b- Quelle valeur aura cette pression si I'aiguille indique 1a
graduation 12 ?
- Donner trois exemples de forces de contact répar-ties.
Réponses: a- P=Patm
: ' Définir Ia force de contrat localisée. b- P = 7.105.Pa
; ' Donner la délinition d'une force intérieure et celle d'une
tbrce extérieure. 1* - La pression d'un gaz contenu dans une bouteille en acier
tr A quoi est dûe la force pressante d'un gaz ? est P = 5 bar. Le fond de la bouteille est circulaire de rayon
:- Ecrire la relation entre la pression P d'un gaz, et f intensité F R=20cm.
de la force pressante qu'exerce le gaz sur la surface S de a- Déterminer 1a ligne d'action de la force pressante
i:.triquement et suspendue par un fil isolant dont l'autre Déteminer la valeur de cette pression dans les deux cas
ne
:,:r'émité est fixée à un support. suivants : - Le manomètre utilisé est absolu.
- Le manomètre utilisé est différentiel.
ICt .,- Faire f inventaire des fbrces appliquées sur la bille. i (a)
:al
- Forces de contact et lbrces à distance.
- Forces de contact localisées et forces de contact réparties.
.:- Ces fbrces sont-elles intérieures ou extérieures ?
pression d'un gaz contenu dans une capsule. Réponses : a- Patm diminue si h augmente
&^t
KJ
Méconique
\3 NrauuerneruÉ
h
w
't .:
.:.
..,,.:
.t -' J.
;\ ::-
Le mouvement d'un corps est relatif : il diffère d'un observateur à un autre. Pour le décrire, connaître sa trajectoire
Qu'est ce qu'un référentiel ? Comment calculer une vitesse et reconnaître une trajectoire
?
#*:Y:;
- Connaître la relativité du mouvement
- Appliquer la relation v = + pour calculer la valeur de la vitesse moyenne.
- Déterminer la valeur de la vitesse
^r instantanée en utilisant la relation approchée : v, * M, ,Mi*,
2r,
- Déterminer les caractéristiques du vecteur vitesse instantanée.
- Connaître un mouvement rectiligne uniforme et utiliser son équation horaire.
- Connaître un mouvement circulaire uniforme et déterminer ses caractéristiques.
2&
,e -le§iv§tt§s Àdéconique
I- ÿitesse instantsnée d'un point d'un cor?s efi mourlernellrt, Activité expérimen lole
réctîligne utüf,arme
Déterminer la valeur de la vitesse instantanée en appliquant
.a relation approchée (relation d'encadrement).
Exptroifafion :
'l Préciser un référentiel pour étudier le mouvement du point M. *- Enregistrement d'un point M de l'autoporteur
é
É 2 Quelle est la nature de 1a trajectoire du point M ?
à
3 Calculer la valeur de la vitesse moyenne du point M entre les instants suivants :
a
2- Yeetear utûesse înstg;nto";née Activité expérime ntale
ÿ
Reproduire l'enregistrement de la figure 3 sur une feuille de papier et y représenter les vecteurs l, et ],0 en
utilisant une échelle convenable.
Ar'ti:wit,és Mécanique
i.I, {- huile
goutte arrive à la graduation 250, on déclenche le chronomètre, I
et on enregistre les instants de passage de la goutte par les
positions corespondantes aux graduations successivement 230,
210, 190.... La distance séparant les deux graduations 250 ml et chronomètre
240 ml d'une éprouvette graduée 250 ml est de 1 cm.
=- Le tableau suivant présente les durées Ât de parcours des .4= Chute de la goutte d'eau colorée dans t'huile.
distances d correspondantes.
Chaque distance d est repérée à parlir de la graduation 250. ,,,,,, 20 60 80 10 12 14 16 18 æ D
rT
-.
Exploitotion: ii\l
3 Quelle est la signification physique du cæfficient directeur de la courbe obtenue ? déterminer graphiquement sa valeur.
4 En déduire la nature du mouvement de la goutte d'eau.
!,
§
2§
fi
E:
U* Csc.ars ffée exnique
1 trei«frvrfeâ d* rïeuy*r?t*r?f :
B
se trouve avec sa valise dans un ascenseur en
Une personne
':.rouvement, l'autre personne
A est en attente (figure 6). La valise est-eile
:n rlouvement ou immobile ?
Si on considère la cabine de I'ascenseur comme corps de référence, la
,ilise est au repos.
Si la personne A est considérée comme corps de référence, la valise est
:'il ITIOUVeITleflt.
Donc, pour décrire le mouvement d'un corps, il faut choisir un corps de
::iérence (référentiel), (voir exercice résolu page32).
. .jcrit alors : OT = ,]
Si le mouvement est plan, on choisit un repère
-\ / -
:
Un événement donné a lieu dans un endroit clonné à un instant déterminé. Cet instant est repéré par une date.
Pour fixer la date, il faut choisir l'unité de temps, un sens positif (du passé vers I'avenir)" et une origine arbitraire.
Lunité du temps dans Ie système international (SI) est la seconde notée (s).
Un corps est en mouvement de translation si la direction d'un segment limité par deux points de ce corps
change pas au cours du mouvement.
:
2-1.- Yitesse moyenne | (o)
Lavitessemoyenned'unpointd'uncorpsmobi1eest1erapportdeifr,
,* ce
la distance d parcourue par na point
nninf sur
'.
.',. I'intervalle
l'inranrolla rlo temps
de tomnc Ât
Ât | '4)trlr h§21
----l i
^
--1
correspondant : ly =:
i atl l
(m/s)ou(m.s-t; lffi Ya
- Dans le cas où la trajectoire est une courbe v=@ T§]- D";;;ar-.tor..À ain"..n* a'r,
' tz-t, point mobile.
(ligure t0 courbe al.
- Dans te cas où la trajectoire est une droite : , = llY4ll = Y'Y' (figure 10 courbe b).
tz-tt tz -tt
28
æ{ ---d
t
lue Cours Mécanique
,, = YP ; Mrrrlr.- étant la longueur de I'arc limité par M2 et M4 § 1- Umérentes positions d'un point mobile..
t, t"-
et qui est environ égale à 1a longueur du segment I MzM+ ] .
,tn
2-3- Yecteur yitesse instantanée :
a- Caractéristiques du vecteur vitesse instantanée :
- Origine : position du point à la date t.
- Direction : droite tangente à la courbe à la position de date t.
- Sens : sens du mouvement
:
- Module : valeur de la vitesse à la date r , =
ll*ôll
L'unité de v dans (SI) est le : (m.s'). I crn *- ?(! rn.s-I
b- Représentation du vecteur vitesse instantanée : §â- Représentation du vecteur vitesse
Le vecteur vitesse instantanée est représenté par une flèche instantanée
d'origine la position du point mobile à la date t, de direction la droite
.engente à la trajectoire en cette position, de sens celui du mouvement, sens du
et de longueur proportionnelle à la mesure de la vitesse du point à la
iate t, en adoptant une échelle convenable.
c- Conséquences :
- Si la direction de i est constante au cours du mouvement, celui-ci
ne
:st dit rectiligne.
- Si la direction de i varie pendant le mouvement, il est dit
;urviligne. (ftg.12 et 13).
- Si la direction de i, son sens et son module s'avèrent invariables
tr 3- f-a direction de Çest celle du segment A2A4
iü cours du mouvement, ce dernier est dit rectiligne uniforme.
w
:
- La vitesse instantanée d'un point mobile dépend de la trajectoire
r-oir exercice résolu page 32).
:
3 du /
:
sens
Mouyeme nt reeflîligne uniforme : morement./
tu
A4
:-1-L]éli*iÉi*x; A3
#
Coars Mécenfque
|/o.i) , et v sa vitesse.
L'équation horaire du mouvement d'un point mobile de trajectoire rectiligne et de vitesse constante dans un repère
lié à la te11e est la fonction qui représente les variations de l'abscisse x(t) du point mobile au cours du temps. Elle
est exprimée par la relation : x(t) = v.t *rb I xo étant l,abscisse du point à la date t = 0.
v : désigne la valeur algébrique de la vitesse.
N/
4 $*{cr"rvemenf circujsire uniform:* ;
Lorsque la trajectoire du point mobile est circulaire, et sa vitesse est
constante,le mouvement du point est dit circulaire uniforme.
La période est f intervalle de temps que met un point mobile M pour accomplir un tour complet , t =T
L'unité de 1a periode dans (SI) est la seconde notée (s).
La fréquence est le nombre de tours accomplis par un point mobile au cours d'une seconde ; c'est f inverse de la
+ = h,; f s'exprime
période t = dans (S.I) en Hertz (Hz).
'
3S
tô
Cours r?léconigue
L'ess*câââeË :
Le mouvement est relatif, il dépend du référentiel. Un corps est dit en mouvement par rapport à un
autre corps (corps de référence) si les positions prises par le corps mobile changent par rapport au corps
de référence.
Le repère d'espace et le repère de temps permettent de déterminer les positions occupées par un point
mobile dans I'espace et les dates correspondantes.
La trajectoire d'un point mobile dans un repère est I'enscmble des positions successives qu'occupe ce
Si un point mobile a une trajectoire rectiligne et si sa vitesse est constante, alors son mouvement est dit
rectiligne uniforme.
L'équation horaire d'un mouyement rectiligne uniforme est de la forme : r(t) = v.t + 16 I
r(t) est I'abscisse du point mobile à la date t, xg est son abscisse à I'origine des temps (t = 0) et v est la
valeur algébrique de la vitesse.
Si la trajectoire d'un point mobile est un cercle ou un arc de cercle et si sa vitesse est constante, on dit
que le point mobile est animé d'un mouvement circulaire uniforme.
Lec*wre ""
L autoporteur:
Le mouvement d'un corps solide sur un plan horizontal est accompagné
-: fiottements. Pour diminuer les effets de ces frottements sur le al.,
ffx*r*s** y-*s*§c-,
f- u*. (O,i).rt confondu avec la trajectoire du front et orienté dans 1e sens du mouvemenr.
\i
Consefls Résotrufion
1- Tenir compte du corps de référence choisi. 1- L'athlète est assis sur la planche, pour lui, elle est
@ immoUile, donc sa vitesse est nulle.
l" Préciser le référentiel, remarquer que la distance i- Si on prend la planche comme cotps de référence, la
entraîneur-front change, déduire la nature du mouvement de distance entraîneur-planche varie, le mouvement de
1'entraîneur.
@ l'entraîneur par rapport à la planche est rectiligne uniforme.
.3- Appliquer la relation , u-3 -è-. Pour un mouvement rectiligne uniforme, ia vitesse
v = 28,8 km.h -l
trlr",{ ^r
é- Ecrire l'équation horaire sous sa forme générale. puis "À- L'équation horaire du mouvement rectiligne est
@
:
roit, (0 =
[, {
-renm.tens.
Exerc{cces §&écæn§quel
Exercices de synfhèse
Par rapport à quels repères
I
:
.- Vitesse du son dans I'air : 330 m.s r b- Calculer ies rapports $ .nr. représentent-ils ?
-'- Vitesse de 1a lumière dans le vide : 300.000 km.s-r c- Montrer que le quotien,u $ ."r,. pratiquement constant.
-- Vitesse du centre de la terre sur son orbite autour du cl- Calculer la valeur de dp elpour v = 70 Km.h-1.
soleil : 30 km.s"l & " L'équation horaire d'un mouvement d'un point M est :
:- Vitesse du centre de la lune dans son orbite autour de la r(t) = 2,5.1. x en (m) et t en (s)
terre : 1,0 km.s-r . a- Que représente "t(t) ?
Prîncipe d'înertie
\
,,ÿ
Une fois lancé,le palet poursuit son mouvement sur la glace à vitesse pratiquement constante. En considérant que
les deux forces appliquées sur le palet au cours de son mouvement sont opposées l'une à l'autre, ce dernier a-t-il
besoin d'une troisième force pour préserver I'invariabilité de sa vitesse ?
ffi -
- Connaître le centre d'inertie d'un corps solide.
34
Actûuités Mécanîque
-t;
E
I
ObjectiJ'.' Mettre en évidence expérimentalement le centre d'inertie
d'un corps solide.
Mqtériel expérimental : Table à coussin d'air et ses accessoires.
rectiligne. I
- La figure 3 présente I'enregistrement obtenu. i,
§xpfoi*ofion :
Ë- Translation rectiligne d'un autopofieur.
1 Comparer les mouvements des points A et C. Quelle est
la nature du mouvement de G, centre d'inertie de
I'autoporteur ? cl-a
2 Faire I'inventaire des forces exercées sur le mobile
autoporteur au cours de son mouvement. Quelle est la
somme vectorielle de ces forces ?
A1 A)-a A1
-a
3
!
En supposant que la table a une surface infinie, qu'elle
ll ,3- Enregistrement de deux points d'un autopofleur.
serait la nature du mouvement de G ? Justifier la réponse.
35
h
I
à
3 - Cerrtre de rworsse d'ur. sysüèrne indé§armo,ble
,,,1., Un système est dit pseudo-isolé mécaniquement si la somme vectoriello des fuccs dipAes sur le système est
nulle : montrer que le système (S) formé par les deux autoporteurs (56) et (Sd es pcudoisolé mécaniquement'
2 , - CA - ---15
Soit C le centre de masse du système (S), C vérifie l'équi,riion
mÀ-AË (on utilise la propriété , ci tsA^ BC
Montrer que : CË = -- = -
mA +mB
3 de papier
',rillc de
Reproduire I'enregistrement-sur une feuille nqnier et r placer les p'-.-:-
c1 y :' '- :- --- l.:r- C. On utilisera
l'équation précédente.
1 &{ouvernenf ef foree ;
2 Frfncfpe d'inerfie;
&- Le palet conserve son mouvement grâ;e aux
efforts fournis par les deux joueurs pour
rendre la surface plus lisse.
Un corps solide (ou un système formé par des corps solides) est
mécaniquement pseudo-isolé, si la somme vectorielle des forces
agissantes sur le système est nulle : IË = d
Exemple : L'autoporleur sur la table à coussin d'air est pseudo-isolé,
mécaniquement (activité 2 page 35) ; les deux forces qui lui sont
appliquées sont É son poids et Ë exercée par I'air dégagé par la
Ë+Ë=d
soufflerie telle que : I i
3t
/.a 71
t,-
eCIur"s Méconique
I
Ë--ê- Ëie+e+c:':é aërr priea*:Èg:* t9'i*tt"âi* :
:r
uniforme.
Exemples :
Le mouvement du centre d'ineftie de l'autoporteur est rectiligne
t_
uniforme (activités 1 et2. page 35). 9- La somme vectorieile des trois forces
Un repère galileén est un repère dans lequel le principe d'inerti: est est nulle i vG = Constante
vérifié. Les repères terrestres sont souvent supposés galileéns.
Le mouvement de G centre d'ineftie du corps solide est dit
mouvement d'ensemble. Le mouvement des autres points du corps
est appelé mouvement particulier par rapport au centre. Le principe
d'inerti.e s'intéresse âu Iriouverlent d'ensemble du corps solide.
Si le système est homogène et possède un plan de symétrie, son centre de masse appartient à ce plan.
Si 1e système est homogène et possède un axe de symétrie. son centre de masse appafiient à cet axe.
I
âQ
Ji',
I Cour"s &1ef e cmique
Le centre de masse d'un système de corps solides est confondu avec son centre d'inertie G, il est en même temps
le barycentre des centres de masse des corps solides constituant le système. | \=n \ ,-,1
xf *.-
{L'esseeaâieê r
." Chaque corps solide possède un point particulier, qui reste immobile, ou ayant un mouvement
rectiligne uniforme lorsque le système est mécaniquement isolé ou pseudo-isolé. Ce point est appelé
centre d'inertie G du système, qui est confondu ayec son centre de gravité.
- Principe d'inertie : dans un repère galiléen, lorsqu'un système est mécaniquement isolé ou pseudo'
isolé, le vecteur vitesse de son centre d'inertie est constant : il =."n*t*Ë
Le mouvement d'ensemble d'un corps solide est celui de son centre d'inertie. Le mouvement
particulier est celui des autres points du système.
" Le centre de masse C d'un système matériel est le barycentre de tous les points constituant le système.
à*'
39
§xerctees Méconique
d'un mouvement rectiligne unifbrme ? b- La somme vectorielle des forces exercées sur le ballon
.Ï- Définir un corys solide isolé et pseudo-isolé pendant l'intervalle de temps [Os ; 2s] est-elle nulle ?
a- Un corps solide soumis à une fbrce unique peut avoir un a- Non, v est variabie
lÏ" Un bailon, lancé, glisse sur un plan horizontal. Son centre b- Quelie est la nature du mouvement de (S). dans un
repère lié au camion, lors de son démarrage '/
d'inertie G a une trajectoire horizontale. A partir de la date du
c- Le repère lié au camion peut-il être considéré comme
lancement, 1a vitesse de G croit jusqu'à prendre une valeur
repère galiléen ? Justifler la réponse.
limite 10 cm.s'r après une durée de 2 s. (les frottements sont
supposés négligeables)..
t
I
Mécanîque
\5 Sucrnriré de mouwemerlt
3.
Une voiture de course a besoin d'une force de propulsion très intense pour qu'elle démare à grande vitesse.
Quel effet la force a-t-elle sur la variation de la vitesse du véhicule ?
i-alriarfifc .
- Utiliser la relation , É = ÂP
^t
41
*4cfiuifâs rV'!ée anique
c1 c7
a ",, :, :' :' :, I :'
Ë.nregistrement du rnouvernent du centre d'inertie de l'outoporteur.
§xploffafion ;
Déterminer 1a variation de la quantité de mouvement d'un corps solide dont le centre d'inertie G est animé
d'un mouvement circulaire uniforme.
---".._ I
I
.&ctîaîtês Âdéccnique
^r
Table à coussin d'air et ses accessoires -
Fil - Poulie - Masse marquée.
- On fixe la poulie à I'un des bords de la table à coussin d'air
maintenue horizontalement. On relie I'extrémité du fil
inextensible de masse négligeable à un autoporteur de masse m et
on le passe à travers de 1a poulie. L'autre extrémité du fil étant
fixée à une masse marquée (m6).
- On place I'autoporteur sur la table, on le libère sans vitesse
initiale et on enregistre le mouvement de l'un de ses points C.
- Le document ci-dessous présente, à échelle réelle,
.$- Montage expérimental.
I'enregistrement obtenu. Soit r la durée séparant l'enregistrement
de deux positions successives r = 40 ms
Sens du mouvement
_-_*-______>
c4 c5 c6 a:
:' :' ": :, a 0 I
1 Citer les forces appliquées sur 1'autoporteur au cours de son V2
Objectif .. Mise en évidence expérimentale de la conservation de la quantité de mouvement d'un système pseudo-
4&
Actiuités /V!écanique
L'enregistrement obtenu des centres d'inertie des deux autoporteurs est donné ci-après où 1= 40 ms
et mZ=2.m1.
++
R = mrvcr
'-" +
A1 Az A3 A4
i, a ü* *
position
Les points Ai donnent les positions prises par G1 et les points Bl celles prises par G2.Le point C6 donne la
prise par G le centre d'inertie du système avant l'éclatement.
1 Montrer que le système (S) formé par les deux autoporteurs avant l'éclatement est pseudo-isolé.
2 En appliquant la relation barycentrique au système (S) après éclatement, trouver les deux relations suivantes
:
)l
CiAi =iU,O' et CiBi =JO'B'
Montrer qu,il y a concordance entre la variation de la quantité de mouvement de chacun des deux autoporteurs,
à
5
I'instant de l'éclatement, et le principe des interactions réciproques au même instant.
-5e---
Cærsrs Méconiqtre
Une force appliquée sur un corps peut changer son mouvement et (ou) sa trajectoire. Cet effet sera plus grand si
1a masse du corps est plus petite.
2 Quonfifé de mouvemenf :
2-l-Défrnition:
La quantité de mouvement d'un corps solide de masse m et de vitesse de son centre de gravité Ç dun, uo
repère R est Ia grandeur vectorielle É t"n" que : = ro.uo,-lF
J
P est appelé vecteur quantité de mouvement. Pour simplifier on dit quantité de mouvement.
Les caractéristiques de Ésont celles de Ç sauf le module
llF l=, = - llÇll
L'unité de P en (SI) est : kg.m.s-l (activité | p.42).
La quantité de mouvement Ë d'un système (S) de deux solides (S1) et (S) dans un repère R est égale à tout
instantàlasommevectoriellededeuxquantitésdemouvement { ", {a"1Srlet(S2), IF=Fi;dl
i
Rappel : Un solide est dit pseudo-isolé si la somme vectorielle des forces qui 1ui sont appliquées est nulb
Dans ce cas, si le solide est en mouvement, alors la r,itesse de son centre de gravité est constante : vc = Ctt , par
conséquent, sa quantité de mouvement est constante (principe d'inertie).
I C ouru M ée oniq ue I
La quantité de mouvement d'un corps solide mécaniquement pseudo-isolé se conserve Ë: *.Ç: 6pn51311Ë .
- Activité I page 42 :la quantité de mouvement de l'autoporteur est constante. De même, il ya conservation de la
Dans un repère galiléen, si la somme des forces appliquées sur un solide (S) est à chaque instant perpendiculaire
à Ç vecteur vitesse instantanée de son centre de gravité, alors cette somme (»Ë ) a la môme direction et le même
sens que ÀÉ (variation de la quantité de mouvement du système pendant une durée très courte). Le mouvement
de G est alors circulaire uniforme. )
comme (Ë+i=d)
\/ "alors fË= r+d
La relation n, : * Ç.-r§U permet de calculer P1 au point C; .
2r
avec t=40ms.
On trouve ' P2 = P4 = P6 - P8 = 0,32 kg.ms-1
ÿË.t ffi
Etant donné que )Ë = î , donc u^t ont même direction et
même sens puisque Ar > 0 .
Remarque : La directron ae ()
\2
Ë)"st normale à celle du vecteur vitesse
I
instantanée i de l'autoporteur.
L'activité 3 page 43 met en évidence le fait que si la somme fË'oes forces appliquées sur le corps solide est constante,
on peut aboutir expérimentalement à la relation ta1 F = 4l . En effer
»Ë = Ë+Ë+É = É ( É+Ê = ô) ,
+
en calculant 4P' ^t
, on constate qu'elle est égale à F. Par ailleurs Ë et ont même direction et même sens. on
^P
en décluit que^rË = AP , Àt étant très petite. ^r
^t
5 Voriofion de lo quan{t'ité de mouvemenf ef principe des ocfions réciproques :
:T ;.T;rm"ï:îî,:r;,s;:ï1îl'Ï::ïÏïsJl
- La variation de la quantité de mouvement de (S2) est :
D'autre pan, (St) exerce sur (S2), avant éclatement, une force Çde § . Aussi
même direction et même sens que (S2)
exerce sur (S1) avant éclatement une force Ç ayant la même direction et le même sens que S t"I"r qu. ,
I-
Frir =-Fr,, (b)
' ::: --l :t i i
iË,'mss*xxfiâeE ;
+ f-, quantité de mouvement d'un corps solide de masse m et de vitesse Ç d" .on centre d'inertie est la grandeur
§
t vectorielle F tefle que : É= *Ç .
§ + Oun. un repère terrestre, la quantité de mouvement d'un corps solide isolé ou pseudo-isoié se conserve, son
I +
I centre d'inertie est alors animé d'un mouvement rectiligne uniforme mvc
- = constante : É=
I + nur* un repère galiléen, si la somme (ID des forces exercées sur un corps solide est à chaque instant
-
§ n".p"naiculaire au vecteur vitesse Ç a" son centre d'inertie, alors f Ë et ÀÉ ont même direction et même
E-
IT sens. étant la variation de la quantité de mouvement du corps solide entre deux instants très proches. Le
^P
H
ü mouvement de G est alors circulaire uniforme.
[ + nans un repère galiléen, si la somme »Ë qT forces appliquées au corps solide est constante non nulle et
§ egate à une force Ë, à toot instant, alors fr = Æ ( ÀÉ étant la variation de la quantité de mouvement du
At
Ir soHde pendant la très courte durée Ât ).
____-d:__ , _
48
&xerc{ces M,écanîque
S.s*reiee rés*J+
On réalise un choc de deux autoporteurs (S1) et (Sr) de masses respectives m1
et m2 (m1 = m2) sur un banc à coussin c1 air. Le document ci-dessous présente
B1 B2 83 84 85 86 87 a4 A3 L2 A1
B'4 B'3
a
B\ B'1 A'1 A'2 A'3 A'4
1'
r 1'u A'z a.'t
I npres le chc
-_ (sz) (Sr) -+
(variation des
é- Déterminer la nature de mouvement de G1 et G2 avant et après 1e choc. Indiquer la direction et le sens de Av
vecteurs vitesses de G1 et G2 avant et après le choc). +
J= Représenter en adoptant une échelle convenable la variation lÉ de la quantité de mouvement respectivement
de (S1) et de
(S/
directement aPrès le choc.
.3= La quantité de mouvement du système (S) formé de (S1) et (S2) reste-t-elle constante avant et après
le choc ?
résuitat est-il compatible
tl
J= Déterminer la direction et le sens de la fbrce Ç qu'exerce (S1) sur (Sz) au moment du choc. Ce
avec la réponse à la question 2 ?
t*r:s*$§s tre$s*§*.rÉf*st
! - On compare les distances parcourues pendant les mêmes ,à=Les distances parcourues pendant des durées régulières z
intervalles de temps 7 sont égales, la trajectoire de (G1) et de G2 est rectiligne.
- On calcule v1 vitesse de (G1) avant le choc, et v,' sa vitesse donc (G1) et G2 sont animés de mouvement rectiligne
après le choc, on représente{ et { avec la même échelle uniforme avant et après le choc :
l' v. = ,lm.S -l
f|
v1
Ir
iI ' o.25m.s I
I 'r = 0-5m.s
v', .
u, =0.5m.s-r
I, 0.25m.s-l
Àt v\
It- v', =Ims -
On déduit que : Àv, = -1r.
4:9
b- Calculer la vitesse de A et C à la date t2.
hr*$rrfsmr s#s *#r?m*çss*xnsæs
c- Calculer la quantité de mouvement du mobile (S)
à - Vrai ou faux ? sachant que sa masse est m = 600g.
a- Une force exercée sur un solide en mouvement ne peut d- La somme des forces exercées sur le mobile (S) est-elle
que changer sa vitesse. nr-rlle ? justifier la réponse.
b- Un solide animé d'un mouvement rectiligne uniforme a
une quantité de mouvement nulle. Exercices de synfhèse
c- Si la somme vectorielle des forces appliquées sur un
S * On réalise l'éclatement d'un système (S) constitué de
solide en mouvement est nulle. 1a quantité de mouvement
deux mobiles autoporteurs (Sl) et (S2), et on enregistre le
du solide se conserve.
mouvement du centre d'inertie de chacun d'eux à des
i lndiquer la préposition iuste :
intervalles de temps successifs et égaux à ? = 20ms
- La quantité de mouvement d'un corps solide de masse m .
c_ -_ Ë
d- vc = m.P aaaa:aata
m
- La quantité de mouvement d'un corps solide pseudo-isolé -
a- Comparer les vitesses de G1 et G2. -
en mouvement est :
b- Quelie est la valeur de la quantité de rnouvement du
a- Constante b- nulle c- variable
système (S) avant l'éclatement ?
Mouvement de C
avant le choc, en déduire la valeur de la vitesse de G2 après le choc.
a- L'autoporleur est-il en translation rectiligne ou d- Représenter sur Ie document réalisé 1a trajectoire de G"
curviligne ? Justifier la réponse. après le choc.
-É.
À{éconfqr"re
A la fin du saut à l'élastique,le sportif reste suspendu en équilibre sous I'action de son poids et de la tension de
I'élastique. Ce dernier se comporte comme un ressort.
Qu'est-ce que la tension d'un ressort ? et quelle est sa relation avec son allongement ?
Objecfifs :
- Etalonner un ressort.
- Utiliser la relation T = K .ll/l
- Connaître la poussée d'Archimède et appliquer la relation F = p.v.g pour calculer I'intensité de cette force.
- Connaître les facteurs influençant la poussée d'Archimède.
51
Actîaités Mécaniqve
m {e) 0 5 10 15 20 25 30 35 40 (
I {cmi 10,0 10,5 10,9 1 1,5 12,0 12,5 lz,9 13,4 13,9
Tableau de mesures
1 Comparer les intensités des forces É (poids du corps suspendu) et î (force exercée par le ressort sur le corps).
2 Déterminer les caractéristiques des forces E.t { appliquées sur le ressort en équilibr". { étunt exercée par le
corps (S) et { exercée par le support. Ecrire la relation entre d et { .
3 En appliquant le principe des actions réciproques entre le corps (S) et le ressort, déduire l'égalité F1 = P.
T (N) 0
larzl(cm) 0
52
*_
---,-G:
2 - ?auss,ée d'&rchimède Activil é expériment ale
ô
Dynamomètre (D) - Récipient à trop-plein (B) -
rJ I
1 Citer les forces appliquées sur le corps (S) avant qu'il soit immergé
dans (B). Que représente la valeur qu'indique le dynamomètre dans
ce cas ?
-4- (D) indique la valeur 7N.
2 Expliquer la différence entre les deux valeurs indiquées par (D)
avant et après avoir immergé (S) dans (B), En déduire l'intensité de
la force Ë qu'exerce 1'eau sur le corps immergé.
(La masse volumique de l'eau p=+
est 'V ; m étant la masse de la
4 Après avoir versé la quantité d'eau récupérée dans (81), (D) indique
valeur.
€-É- âëag:g:*E ;
§ -?- I{*};rÊiç:r *eatre }a f*x=*e cxercde par $fl I*sF+*}:â eÉ 5<l§ ;a˧*r:pe*ra:ml :
- î l:reïg
ta force appliquée par
A l'équilibre' É+î=fr ; donc, P = T (a)
F.
51 Æ
J co.r"t Méconigue
il
La figure 8 représente la courbe de variation de I'intensité T
en fonction de lA'll allongement du ressort, il s'agit d'une demi-
droite passant par I'origine des axes appelée courbe d'étalonnage du
T= ll,
ressort. d'oùr l'égalité
' i_ t -
K étant le cæfficient directeur de la demi-droite, il exprime la
proportionnalité entre la tension du ressort et son allongement.
Graphiquement la valeur de K est : K = 10 N.m''.
On peut déterminer I'intensité F d'une force tout en mesurant I'allongement que provoque cette force exercée sur
un ressort, il suffit de graduer une règle associée au ressort en Newton (Ir{),le système {ressort, règle graduée en N}
constitue un dynamomètre.
2 Foussée d',4rsr?irnê'de ;
La masse volumique d'un corps fluide (liquide ou gaz) est le quotient de la masse d'une quantité du fluide sur le
volume correspondant. On écrit:p 'V- +
, elle s'exprime dans (SI) en (kg.mt)
l=?- #dfiaçËâi*ce :
Les corps apparaissent plus légers quand ils sont immergés dans
1'eau, ou dans un autre liquide du fait que 1'eau exerce sur ces corps
une force (figures 9 et 10).
Activité 2 p 52.
Le point d'application de la poussée d'Archimède est le centre de
:ravité de la quantité du liquide déplacée.
La figure l0 présente une balle en équilibre sous I'action de
jeux forces Ë .t É telles que : É+ Ë =d
\\Fl-
C«rurs Mée onigue
Un corps immergé dans un liquide subit l'action d'une force veticale É qui
est la poussée d'Archirnède. De même, d'après le principe des actions
réciproques le corps exerce sur le liquide une force Ë' telle qr" É = - Ë'
'
Un corps immergé dans un gaz est soumis à l'action d'une force verticale ie
poussant vers le haut : poussée d'Archimède. Son intensité est directement
proportionnelle au volume déplacé ùt gaz et à la masse volumique de ce gaz.
{l
ll- La sonde subit I'action de
la poussée d'Archimède
exercée par i'air.
lL'essentiel :
.,:' Lorsqu'un corps est en équilibre sous I'action de deux forces { et { alors
- La somme vectorielle des deux forces est nulle , f +{ = ô
- Les deux forces ont la même ligne d'action.
' Iln corps suspendu à un ressort exerce I'un sur I'autre une force de contact ponctuellement
localisée. la somme vectorielle des deux forces est nulle , E = n-
La graduation d'un ressort consiste à déterminer sa constante de raideur ; en effet la tension T du
ressort est proportionnelle à son allongement t ,E =]l ,] l
K est la raideur du ressort, son unité (SI) est (N.m').
* Une règle graduée en Newtons (N), associée à un ressort constituent tous deux un dynamomètre.
4. Un corps immergé dans un liquide subit l'action d'une force appelée poussée d'Archimède, c'est une
force de contact répartie sur la surface de contact avec le liquide, elle est verticale, de sens vers le haut
et d'intensité :
r/
56
I
Hq$rufe*r s*s *#s'§ÿÏæÉss*æcæç Exercices de synfhèse
l- Citer les conditions d'équilibre d'un corps soumis à deux 6- Proposer une explication de l'expérience schématisée
fbrces. ci-dessous.
l= Définir la constante de raideur d'un ressorl.
.1- Indiquer la proposition juste parmi les suivantes :
a_ T=m.l^,/l b_ T=g.lNl
l
c- T=k.l^/l d- T=*g.lrul
L'intensité de la poussée d'Archimède est
a- L'intensité du poids du corps immergé dans le liquide.
:
= lf
\-----J I ü--J
L
-l
f intensité de la lbrce F' appliquée sur le ressort est trois -l"cas: /=5cm
fois plus grande que celle de F
- 2i'''" cas ; /=
.
15 cm
Données : K=20N.mr raideurduressort
Réponses :
/o=locm
a- F=2,5N u- I a,z'l = 0,15 m
*- Un anneau (A). de masse et de dimensions négligeables,
:i= On immerge complètement un ballon de masse m dans de est en équilibre sous l'action de deux ressofis (R1) et (R2)
L eau stable. fixés respectivement en O1 et 02 (voir schéma ci-dessous).
a- Faire le bilan des forces agissantes sur le ballon. Les deux ressorts ont la même longueur à vide /6 = 10 cm
b- Déterminer ies caractéristiques de 1a poussée et de raideurs respectives Kl = 10N.mr et K2 = I2,5N.m r.
d'Archimède appliquée sur le ballon.
O1O2 = 3gst .
Mécanique
\al
*
"f -'
. iljl
{ .'di
it".
,"i S
\",
I.
,r:ifl
li'
T
I
t
I
,§{i
J ,&"
Le système (Grimpeur et accessoires) est en équilibre sous I'action de trois forces. Ces forces obéissent à des
conditions bien déterminées ? Quelles sont alors ces conditions ?
ffi
- Définir le système et faire l'inventaire des forces exercées sur le système.
- Connaître les deux conditions d'équilibre d'un corps solide soumis à trois forces non parallèles et les appliquer.
- Représenter la somme vectorielle de trois forces (le polygône des forces).
- Connaître I'angle de frottement et déterminer sa valeqr à partir des données nécessaires.
58
Activités
2 En déduire I'intensité de É .
+
La figure 3 présente trois vecteurs forces, { .{., F.
a- Représenter 1a somme fl +{*(
b- A quoi est égale cette somme ? justifier la réponse.
2- Equitibre d'un corps solide soumis à troisforces îtor- parall,èles Activité expérime nf ale
On vérifie que les trois fils se trouvent dans le même plan vertical.
(voir figure 5).
On place une ampoule allumée devant la plaque de polystyrène en
équilibre. puis on représente sur la feuille collée les directions des fils.
(fi-eure 6 ).
§xptroifofion :
5- Le montage vu
de profil.
1 Faire f invenraire des forces exercées sur Ia plaque de
polystyrène en équilibre. Préciser celle qui est négligeable
devant les autres.
2 Reproduire la figure 6 sur une fèuille et vérifier que les lignes
d'action des trois forces sont concourantes.
3 En utilisant une échelle convenable, représenter les forces
appliquées sur la plaque de polystyrène.
4 Représenter la somme vectorielle des trois forces exercées sur
la plaque de polystyrène. A quoi est égale la somme
{+{*{ I
{'t- Schématisation des directions des trois fils
5 Déduire les deux conditions nécessaires à l'équilibre d'un
corps solide soumis à trois forces non parallèles.
60
Activités
à
coussin d'air et ses
Table
accessoires - Autoporteur - Ressorl à spires non joinctives, de
masse négligeable et de raideur K = 50N.m'.
2 Canditions d'équilibre.
Ç
Cours Mécanîque
3 Application :
Ç
Le tableau ci-contre présente quelques exemples de |ÿatttre des corps en contacl tan 9o
valeurs du cæfficient de frottement statique selon la
Acier sur acier 0,15
nature des corps en contact.
Bois sur bois 0,50
lL'essentiel :
'i* Lorsqu'un corps solide soumis à trois forces non parallèles { , { "t E est en équilibre alors :
-Lasommevectorielledestroisforcesestnulle,(*il*{=d,lepolygonedecesforcesestfermé,
cette première condition est nécessaire à I'immobilité du centre d'inertie du corps.
- Les lignes d'action des trois forces sont concourantes et coplanaires. Cette seconde condition est
'l' [Jn corps placé sur un plan incliné ne peut être en équilibre si les frottements sont négligeables.
La force R qu'exerce le plan (rc) sur le corps est alors perpendiculaire à Ia surface de contact.
':;:' Si les frottements sont non négligeables, le corps (S) reste en équilibre tant que I'angle
d'inclinaison cr est inférieur à une valeur limite {p6 appetée angle de frottement statique. il défend È
de la nature des surfaces en contact et est drautant plus grand que les surfaces sont rugueuses.
#x*rcce* sés*9*
On réalise l'équilibre d'un petit anneau comme f indique la figure ci- contre,
où I'axe du ressort fait un angle de 45' avec la verlicale, on considère que :
- I-e ressorl. les tlls et l'anneau ont des masses négligeables'
- Le ressort est à spires non joinctives et de raideur K = 25 N'm '' (fr)
(f,)sur(S)).L,origineOdu."pèr"estlecentrede(S),i esthorizontalorientéversladroite,jestverticalorienté
vers le haut.
eomseils trésoluffon
? - On prend comme système {anneau} et on fait'@ : - Les forces exercées sur {l'anneau} sont :
le bilan des fbrces qui s'appliquent sur le système. - î exercée par le ressort.
{ exercée par le fil (f1) ,
ou TZ = 0,71 N
Activités Mécanique
a- Un corps solide ne peut être en équilibre sous l'action A sur un mûr verlical et est
de trois forces que si leurs iignes d'action sont suspendue en son centre
coplanaires. par un fil léger fixé au mur
b- La somme des forces exercées sur un corps solide en au point C. La valeur de la
équilibre est nulle. tension du fil est T= 8.6 N.
c- Un corps solide ne peut être en équilibre que si on donne cx, = 30o et
le polygone des forces agissantes sur le corps est fermé. g = 10 N.kg-r
-
;ffi
E Méconique
ta tunaxe{we
i ë Wutlûbl d'urtcorps ætide en rctslîoln &utaur
\*
Le marin exerce sur le gouvernail du bateau une action qui provoque sa rotation, ce genre d'action se caractérise
par une grandeur physique matérialisant son aptitude à créer un mouvement de rotation.
Quelle est cette grandeur? Comment est-elle utilisée pour étudier l'équilibre du gouvernail ?
-
*j*
- Connaître le moment d'une force par rapport à un axe perpendiculaire à sa ligne d'action et calculer sa valeur
-
algébrique.
- Connaître le moment d'un couple de force.
- Appliquer les conditions générales de l'équilibre d'un corps solide pouvant tourner autour d'un axe fixe.
- Ecrire l'expression du moment d'un couple de torsion et l'appliquer.
68
Actiuités Méconlque
il
1-- Moment d'une force AcTivîté expérimenfab
Plaque perforée
morceau de -
polystyrène troué succeptible de tourner autour d'un axe fixe -
poulie- fil portant un crochet - masses marquées - lest (schéma 1).
§xploifofion :
"t i"
.ÿ
I
Quelles sont les forces exercées sur (S) avant de fixer le lest ?
2 Quel effet a le lest sur (S) une fois fixé ? 2- Schématisation du montage expérimental.
69
2- Moment d.'un couple Acfivité expérimentale
Même matériel que celui de (l activité 1 page 69) avec en plus une seconde
poulie, un fil et un crochet.
do= 3 cm et g = lgN.kg
1.
F (N)
4 Comparer cette valeur aux valeurs de la grandeur F.d obtenues au F.d (N.m)
tableau. Conclure. Tableau de yaleurs
I Actîuités Méconique
(figure 5)
L'extrémité du fil est fixée au cylindre gradué, l'autre extrémité
étant liée à la tige. L'axe de rotation du fil (Â) passe pff le centre
de la tige. Deux bouts desfils (f1) et (f2) sont attachés à la tige, les
deux autres aux crochets tout en passant par les poulies.
En l'absence des actions des deux fils, le fil (f) en acier n'est pas
tordu et la tige se trouve dans une position qu'on repère sur la
§- Dispositif expérimental.
plaque horizontale par un marqueur.
L'index du cylindre gradué indique la graduation O dans cette
position de départ.
. On applique sur la lige un couple de forces par I'intermédiaire
des deux fils en suspendant aux crochets deux masses marquées
identiques. La tige effectue une rotation autour de (À) provoquant
ainsi la torsion du fil en acier et la tige prend un nouveau état
d'équilibre. Pour la rendre à son état initial, on fait tourner le
cylindre gradué d'un angle 0 dans le sens opposé.
*= Matérialisation iJe la torsion clu fil .
'
On répète l'expérience plusieurs fois et à chaque fois on change les positions des fils, et bien entendu les masses
marquées. On calcule à chaque expérience le moment du couple de forces erercées sur la tige et on repère 1an-sle 0
correspondant' ,:: ,. ;
I 20 50 I n roo tzô r50 loo
-
I Quelles sont les forces appliquées sur la tige lorsque le fil n'est pas tordu ? quelle est la valeur du moment de
chaque force ?
2 Dés que le couple de forces agit sur la tige, le fil en acier se tord, et en I'absence de l'action du couple de forces,
la tige revient à son état initial, Expliquer pourquoi.
3 Le moment du couple de forces exercé par les fils est M = m.g.d = F.d.
La tige en équilibre est soumise à l'action du fil d'acier tordu. On associe à cette action un couple de torsion de
moment Mc = -M.
En utilisant le tableau. représenter sur un système d'axes la courbe de variation de M en fonction de 0. 0 étant
exprimé en rad.
4 Déterminer graphiquement le cæfficient directeur de la droite obtenue. Quelle est sa signification physique et son
unité ?
5 En déduire la relation entre Mc et 0. Donner la signification du signe (-) figuré dans cette relation.
7r
Cours Mécanique
I
Nous avons vu dans la leçon précédente que lorsqu'un corps
solide est en équilibre sous I'action d'un ensemble de forces, deux
conditions doivent être vérifiées. Dans cette unité nous nous
intéresserons à I équilibre d'un corps solide en rotation autour
d'un axe fixe.
,î,
tLl
r-
I
l.X- *d*rlitii*câ :
,Mr(Ë)= Mr( R)+Mr (Ë)+ Mrf 4l+ Mr(Ë, ) !3- Représentation des forces appliquées
sur le disque
On trouve :
IM^(Ë)=0
Lorsqu'un corps solide pouvant toumer autour d'un axe fixe, est 1
* '------1/'
les forces exercées sur ce cotps par rappoll à cet axe, est nulle :
I Mo(É) = o &
P
--t l lp^
Cette relation est aussi vérifiée pour l'équilibre représenté à la figure 14. P I
- Lorsqu'un corps solide (S) en rotation autour d'un axe (Â) fixe est en équilibre sous l'action de plusieurs forces,
dans un repère terestre alors :
- La somme vectorielle des forces appliquées sur (S) est nulle f Ë = ô , cette 1è" condition est nécessaire pour
I'immobilité du centre d'inertie du corps.
- La somme algébrique des moments des forces appliquées sur (S) par rappol-t à l'axe(Â) est nulle I Ma ( Ë) 0
= ,
cette 2è" condition est nécessaire en I'absence du mouvement de rotation de (S) autour de l'axe (A).
5 Momenf d'un couple de deux forces :
5.§- §.)r{fi;liâct:si ;
D'après I'activité 2 page 70, 1es couples ont le même effet sur le
corps (S) en rotation autour de l'axe fixe si le produit F.d est constant.
F étant I'intensité commune aux deux forces, et d la distance séparant
leurs lignes d'action.
Le produit F.d est une grandeur physique caractérisant le pouvoir
d'un couple à provoquer la rotation d'un corps solide autour
d'un axe, il est appelé moment du couple, noté M. (figures 15 et 16).
É+Ë=d et Mo(É)+M^(Ë)=o
* Lorsqu'on applique le couple de forces sur la tige, le fil se tord. La
tige alors en équilibre, est soumise à son poids Ë , à lu force Ë
exercée par le fiI, au couple (
{ {
, ) et aux forces de rappel exercées
3{}- Représentation des deux forces appliquées
par les génératrices du fil tordu notées )l t"ll"r qu" à la tige en équilibre.
'
Ë+{+d-'»7 =d
Ë+
et : M^( F) +M^( ô+M*IMo
(,) =,
On en déduit que :
r*^17;= ,
Et par suite les forces de rappel »
(7) ont les propriétés d'un couple
de forces, on appelle la somme de telles forces couple de torsion. \
3§- gfet du couple sur la torsion du fil.
*-i- \§c]:æ*s:É {l'** a:ilc-:g*l* rÉ*. fq:r'-u'à!}:e :
M (N.m)
Dans l'activité 3 (page 71), on aboutit à la courbe de la figure 22,
il s'agit d'une droite passant par l'origine du repère.
I1 en découle que le moment M est directement propoftionnel à
l'angle de torsion 0 . on dit que le fil de torsion a une réponse
linéaire.
D'où : M = C.0. C est une constante caractérisant le fil appelée
constante de torsion, elle dépend de la longueur du fil, de sa
section et de sa nature.
C = 0,41N.m rad-l (Activité 3, page 71).
10'
Le moment du couple de torsion s'oppose au moment du couple
appliqué(E,dl.
0-îr
::" Courbe de variation du moment du
C'est-à-dire Mc = -M donc Mc= -C'0 couple en fonction de l'angle de torsion 0.
76
Mécanîque
It'essentiel :
* Une force a un pouvoir de rotation sur un corps solide autour d'un axe fïxe si sa ligne d'action est
non parallèle à l'axe et si elle ne le coupe pas.
* Le moment d'une force Ë par rapport à un axe (Â) perpendiculaire à sa ligne d'action est le produit
de I'intensité F et de la distance entre la ligne d'action de Ëet I'axe (Â) , c'est une grandeur algébrique
Mr(É) =tF.d
Son unité dans (SI) est (N.m).
.§. Lors de l'équilibre d'un corps solide en rotation autour d'un axe fïxe (À) , où qu'il soit, et soumis à
plusieurs forces alors :
- La somme vectorielle des forces agissantes sur le corps est nulle : > Ë=ô
- La somme algébrique des moments de toutes les forces appliquées au corps par rapport à I'axe(A)
est nulle ,
IMI(Ë) = O
-,é. Deuxforces
d.t {constituentun couple sileur somme vectorielle estnulle t i*{=ô ) sileurs
"t
lignes d'action sont différentes.
*F Le moment d'un couple par rapport à un axe de rotation (À) perpendiculaire au plan du couple est
le produit de l'intensité commune F et la distance d entre leurs lignes d'action.
f" --
=
il-l
L'unité de M" dans (SI) est (N.m), M" est une grandeur algébrique qui dépend du sens arbitraire de
rotation.
r'" La somme des forces de rappel exercées par les génératrices d'un fîl tordu a les propriétés d'un
couple de forces appelé couple de torsion .
,,' Le moment d'un couple de torsion est proportionnel à I'angle de torsion 0. ]-ü"= -C e
La constante C est appelée constante de torsion du fil, elle s'exprime en (N.m.rad'). Le signe (-) traduit
la propriété de rappel du couple.
Hc§r$fr*r s#s #*rrst*fssæsc*es *= On applique sur une tige homogène AB de longueur
/ = 80 cm, de masse négligeable, trois forces f, , d " {
-Donner la définition du moment d'une force par rapport
Ê
verticales : F1 = {§ F2 = 4N F3 = 2N
à un axe fixe normal à sa ligne d'action.
Justifier.
i- La figure ci-contre présente
5- On considère un disque (D), un bâton homogène de
homogène de rayon r = 2O cm, longueur / = 80cm suspendu
en rotation autour d'un axe fixe en son centre à un fil
(Â), horizontal passant par son métallique de constante de
centre. torsion. C = 0,42.N.m.rad-r
b- M^(E)=F,.1=0,5
'\'/ '2 N.m
/-.-\
Sx*e*i**s S* syreÉfuês*
M^lF,)= F: 'r = 1.5 N.m S- Le schéma suivant présente la péda1e d'un accélérateur OA,
/..-\ de longueur / . de masse négligeable pouvant toumer autour
M^(Fr,)= -F,.r = -2N.m
d'un axe (Â). horizontal fixe passant par O. On exerce en A une
c- ,r^(Ê)=iu^(Ë)=o force F horizontale. d'intensité F = 20 N.
rM6(Ë)=o La pedale est en équilibre lorsque l'axe du ressort fixe en son
milieu est normal à OA qui forme l'angle cx, = 30o avec le plan
Le disque (D) est en équilibre. horizontal.
.&xercices Méconique
il
a- Faire 1e bilan des forces agissantes sur la tige en
équilibre.
b- En appliquant le théorème des moments, calculer
f intensité de la force exercée par le ressort sur la tige.
On donne GC = 1
l
c- On modifie lesloints d'application du couple f L d I
de telle sorte que A devient le point d'application de F, tout
en gardant la même distance entre les lignes d'action et la
a- Quelles sont les forces agissantes sur la pédale en
même direction.
équilibre.
c.l- Représenter le schéma du montage obtenu.
b- En appliquant le théorème des moments, exprimer
c.2- Calculer à nouveau T. Conclure.
f intensité de la force exercée par le ressort en fonction de F
c.3- Quelle serait la valeur de I'intensité T' de la force
et ü.
appliquée par le ressort si son axe est incliné d'un angle
c- En déduire la valeur de la constante de raideur du ressor-t
ü = 45o par rapport à l'horizontale, tout en considérant le
sachant qu'i1 se raccourcit de 8 cm.
même état d'équilibre de la tige ?
?* Soit une poulie homogène à âË= Soit une barre homogène AB, de longueur /, suspendue
deux enroulements de masse l en son milieu à un fil métallique de constante de torsion C et
négligeable, pouvant tourner dont l'autre extrémité est fixée à un support. On applique à la
autour d'un axe fixe (À), horizontal
barre un couple de forces de lignes d'action constamment
passant par son centre O. On fixe
perpendiculaires à la barre et appartiennent à son plan
au niveau de l'enroulement de horizontal. La barre toume alors d'un angle 0 et le fil se tord.
rayon R1, un fil inextensible, et on
On fait varier f intensité commune F aux deux forces du
suspend à I'autre extrémité un solide (S) de masse m. Afin de
lï
couple et on mesure I'angle 0 correspondant. La courbe
réaliser l'équilibre de la poulie, on lui applique une forceË au
suivante représente les variations du moment.
niveau de l'enroulement de rayon R2. Ë fait l'angle ü = 45"
avec 1'horizontal.
a- La poulie étant en équilibre, quelles sont les forces qui a- Trouver graphiquement
Iui sont appliquées ? l'expression M en fonction
b- Ecrire I'expression du moment de chaque force par de0.
t-
rapport à I'axe (Â). b- Exprimer C en fonction de
c- Trouver la valeur de F. F,/et0.
d- Déterminer les caractéristiques de la force il exercées par
l'axe (Â).
c- On fixe en haut de la barre un autre fil identique au
premier et on attache son extrémité à un support au point
Données : R2 = 2Pt m= 2009 g = 10 N/kg.
M'. Les points O, M et M' se trouvent sur la même verticale.
iii- On considère une tige solide homogène, de longueur d- Quand on applique aux extrémités de la barre un couple
masse m en rotation autour d'un axe fixe (Â), de forces d'intensité commune F = 0.5 N
1 = 1m, de
les deux fils sont tordus. et Ia
barre eflectue une rotation
son centre de gravité, on
d de0=0.279rad.
agit sur la tige par un
(^)
couple et on réalise son
C Calculer la constante de
o torsion C2 du second iil.
i
équilibre horizontal à
2N
1'aide d'un ressort.
79
I Deuxième e: L'électricité
FIan
Unité 9 : Courant électrique continu Llnité 13 : Caractéristiques d'un générateur
- caractéristiques d'un récePteur
Unité l0 : Tension électrique - Point de fonctionnement
- Puissance électrique consommée par un appareil - Bilan énergétique d'un circuit électrique.
de chauffage. - Bobines.
La géométrie plane :
- la droite dans le plan : - Repère : les coordonnées d'un point
- Equation carlésienne d'une droite
Les fonctions numériques :
- la représentation graphique d'une fonction numérique.
Les statistiques :
- les pourcentages.
- ."--I
E,ecrnc,le
m:-- $*'
l -.. :. ,/
La soudure avec un arc électdque nécessite un courant électrique de grande intensité. Quelle est la nature du
courant électrique ? Comment mesurer son intensité ?
trffi
- Connaître la nature du courant électrique.
- Mesurer f intensité du courant électrique continu.
lrottement.
**;l _':!
'...
4: '!' ,.:at -
Exptoitatian: §§§§
É- Bâton en plastique frotté rapproché de petits
morceaux de papier.
Qu'arrive-t-il aux petits morceaux de papier ? A quoi est
dû ce phénomène ?
Nommer ce phénomène.
Ma*ipwlatlan 2 :
§xpfoifcfiom:
(
I \ È
Qu'observe-t-on dans chaque cas ?
_ffi
(F
o Cawrrrnt,électrtque dons les électrolgtes expérimentale
-
Connaître la nature du courant électrique dans les électrolytes.
I
de
potassium - Générateur de tension continue - Deux électrodes en
graphite.
Iatériel expérimentùl : Générateur de tension continue - trois ampèremètres - intemrpteur K - lampe (6V ; 0,3A)
Deux conducteurs ohmiques - fils de connexion.
On réalise le montage électrique de la figure 6.
On règle I'ampèremètre sur son plus grand calibre.
On ferme I'intemrpteur K, et on règle la tension du générateur
de telle sorte que la lampe ne brille pas.
On change le calibre C en allant du plus grand au pius petit
jusqu'à obtenir la plus grande déviation de I'aiguille de
l'ampèremètre (calibre adéquat) (figure 7).
ii- Montage électrique-série.
§xploifaffon :
2 l'intensité I*
ff Wr-",
La relation In., = de déterminer
I Comparer l'intensité I du courant électrique entrant au næud C à la somme (I1 + 12 ) des intensités des courants
électnques qui en sortent.
2 Généraliser ce résultat pour un næud où se rencontrent plusieurs branches dans un circuit électrique.
I Coursr?f é{eefriqa-re, ;
Des objets frottés par un tissu attirent des petits morceaux de papier (activité 1, page 82), on dit que la matière
frottée s'électrise, c'est-à-dire que le frottement a causé 1'apparition de charges électriques sur les objets frottés.
Sens Conventionnel :
A I'extérieur du générateur, 1e sens du courant électrique est du
pôle 11- Sens conventionnel du courant électrique
@ vers le pôle Q . (en rouge)
É
"3- {J$arc-:rnt d§**{riq#e {tarxs §cts *Âecrir$§,vtes ;
Un électrolyte est toute substance dissoute dans une solution ou fondue, et qui laisse passer le courant électrique.
IJn électrolyte contient des ions positifs (cations) et des ions négatifs (anions).
Dans les électrolytes, le courant électrique est crée par 1e déplacement des ions : les cations se déplacent dans le
sens conventionnel du courant. les anions se déplacent dans le sens contraire.
Les porteurs de charge électrique (électrons ou ions) se caractérisent par le fait qu'elle pofte des charges électriqLres
q positives ou négatives. On appelle quantité d'électricité la grandeur positive Q telle que : [q = |q 1= Xa;
ou: e : charge élémentaire e = 1,6.10-1e C.
t- -19 -19
Ion SOa 32.10 c 2e = 32.10 C
L'intensité I d'un courant électrique continu est le rapport de la Megaampère : 1MA= 1ff4
quantité d'électricité Q sur sa durée de passage At par la section S
Kiloampère: 1KA=103A
du conducteur métalliqu. , [l =El
I Àtl Milliampère : 1mA = 10 3A
dernière graduation.
Avant de l'utiliser, un ampèremètre doit être réglé sur son plus grand calibre, puis on passe progressivement aux
calibres inférieurs jusqu'à obtenir la plus grande déviation de l'aiguille.
Multimètre
ffiffi
3 Propriétés de I'infensifé du couranl élecfrigue dons un circuit électrique:
3.1-- Circuit-série :
)t
[.Àt =
soit :
Loi des
L'esserrtflel :
Le courant électrique est dû au déplacement des porteurs de charges électriques, selon un mouvement
d'ensemble des électrons dans les conducteurs métalliques et des ions dans les électrolytes.
. Le sens du courant électrique à l'extérieur du générateur est : du pôle
@ u, pôte Q . .---_
L'intensité du courant éIectrique est le rapport de la quantité d'électricité Q par la durée Ât : ,=9
It
L'intensité du courant électrique se mesure par un ampèremètre, elle s'exprime en (A).
Le courant électrique à la même intensité en tout point d'un circuit'série.
Loi des næuds : La somme des intensités des courants électriques entrant dans un næud est égale à la
somme des intensités des courants électriques sortant du næud. Ir = It
entrant softant
§xercfce résolu
C*r=sæsÉs Résolufion
o5 = 0,0396 mA
ÂL -"* xI^,^. 100
'lm
- L'unité du demier chiflie significatif
lecture :7 92 mA
:
w Nr = 001 mA
A
I
3- Chercher le chiffre incertain sur la valeur mesurée. 3- Le chiffre 2 sur la valeur 7 ,92 est incertain, il est
Rappel : entaché d'erreur.
AI Æffi*
La précision ou erreur relative s'exprime en %.
I= t
:
I (1,92 0,05)mA
AI g'o§ ''
= .7.92 = ô.3.10 = o,67o
r
E:
I
v*râf§*r sæ§ ##tr#*ssscne es §sæc§*æs #'*pp§s**Ég**
i - Quelle est l'unité de l'intensité du courant électrique ? S= Une baguette en ébonite frottée avec la peau de chat porte
I - Comment faut-il brancher un ampèremètre dans un circuit la charge électrique q = - 10
-8C
.
a - Dans les métaux, le courant électrique résulte d'un c = La peau de chat porte des charges
déplacement des électrons. életriques positives.
b- Dans les électrolytes, le courant électrique est un tr{i- Un conducteur ohmique est parcouru par un courant
des ions positifs et négatif's dans le même électrique d'intensité I = 30 mA.
:::::""-*, a - Calculer la quantité d'électricité qui traverse la section
c- L'ampère-heure Ah est l'unité de mesure de la quantité de ce conducteur pendant 10 minutes.
d'électricité. b- En déduire le nombre des porteurs de charges
*-
Choisir la bonne réponse. électriques qui traversent le conducteur ohmique pendant
a - La quantité d'électricité s'exprime par : ces 10 minutes.
Ce phénomène s'appelle : ........... par liottement. Réponse : N(Cu'*) = 1o'' N(C4 ) = 2.1ore
à3 - Le schèma suivant représente un circuit électrique où 2- La mesure des différentes intensités des courants passant
l'ampèremètre affiche -0,128, le calibre est règlé sur 24. dans le circuit a donné les valeurs suivantes :
Exercices de synfhèse
15 - On considère le circuit représenté ci-dessous, où les
dipôles (BD) et (AC) sont des conducteurs ohmiques
identiques.
b EI
-
§tecÿricr'fé
Telnsion électrique
:ll
Les éclairs sont causés par la haute tension électrique existante entre la terre et les nuages.
Objectifs:
æ
- Savoir que la tension électrique est une grandeur algébrique.
- Représenter une tension électrique par une flêche.
- Mesurer une tension électrique.
- Connaître la loi d'additivité des tensions et l'appliquer.
- Utiliser l'oscilloscope pour visualiser une tension variable et déterminer ses caractéristiques (Période
et valeur maximalel.
Mesu,re d'urte tension électrique
blonipulation L
--"
n on fait varier le calibre de manière décroissante jusqu'à â- Montage électrique'
§xploifofion;
'l Donner la mesure de la tension U- aux bornes du conducteur
voltmètre à aiguille
Montrer que la tension électrique est une grandeur
algébrique.
,Exploifofion ;
§xploitcfion:
Exploitation:
r_,w
t-*
Fxploifofion;
fréquence f.
1
f\D
Dipôle D
"M"oupar"tt". I
b.
IF .:
#*#
iÿr a..
,,â
*.*#
,ilr",
ét
Tous les points de cette ligne possèdent le même potentiel. ts
ü*"r: :t
Par convention la masse du circuit est prise comme origine +*i
,t r
I
des potentiels (Vxa = 0), elle est généralement liée aux \ tËF
ÿ :*
:it a !i!
*r.?. ! ÿ
carcasses métalliques des appareils.
..lt
-at
U = l0 x 75
=7.5Y
100
La mesure est d'autant plus précise que f incerlitude relative est faible.
2J- {JÉilisatÊen du volÉmèÉre nun*érique :
32- Circuit en sérle : L*i d'additivité des tensiens : 3ÿ- Sensibilité verticale de
1'oscilloscope.
La tension entre deux points d'une portion d'un circuit électrique
3st égale à la somme des tensions aux bornes des appareils montés en
Les points A et C sont liés par un fil de connexion, les points B et D étant hés aussi par un fil de connexion.
(figure 21).
uee
UAB=Va -Ve et IJcD=Vc -Vo
Puisque les points A et C sont liés par 1e fil de connexion,
et les points B et D aussi. nous avons :
VA-Vc-0 et VB-VD-0
d'où VR = VC et Vg - Vp
donc U6g = VA -VB = VC -V»=UCD.
21* Deux dipôles branchés en dérivation
Les tensions aux bornes des deux dipôles branchés en parallèle sont (parallèle).
égales.
4 îensi*ns v#r,ryâ>i*§.
Les tensions variables se visualisent à l'aide d'un oscilloscope.
-È'eE:;i<:i-r
4. J - æiËrr;rirâiv* si*arr,csi{*Ét§* :
sinusoidale à l'oscilloscope.
positive et l'autre négative ; on dit que cette tension est
Période :
T - S*.X I
3,§- X : détermine la période T.
Y- : détermine la tension maximale.
S* : Sensibilité horizontale ou vitesse de balayage de l'oscilloscope.
X : nombre de divisions correspondant à une seule période (f,gure 23).
b-
Fréquence :
H
La fréquence d'une tension est le nombre de périodes par seconde.
Le symbole de la fréquence est (f), son unité est le hertz (Hz) . La fréquence est f inverse de la période
emple: (dans l'activité 3 page 96), on lriouve I= 116 Hz.
i-
U(V)
;nsion maximale :
, +U-
Une tension alternative sinusoïdale varie entre deux valeurs limites
U* et - Un-, (figure 24).
Ll- est dite valeur maximale de la tension, ou tension maximale ou
Èncore amplitude de la tension variable, elle est mesurée à l'aide -u*
J'un oscilloscope.
Pour déterminer Un on utilise la relation ,*_:§ ._Ç ,1"ê- Tension alternative sinusoidale.
'
,
"o
Su : sensibilité verticale de l'oscilloscope exprimée en (V/div).
Y,,., : nombre de divisions correspondant à U- exprimé en (div).
dans (l'activité 3 page 96) on trouve : U* = 15y.
[ension efficace
La mesure d'une tension alternative sinusoïdale par un voltmètre donne une valeur appelée tension efficace U.
exprimée en volt (V). Elle est liée à la tension maximale U* par Ia relation U. = U#
' "lz
dans (l'activité 3 page 96) on trouve tl"= 10.60V .
- Sa période T ou sa fréquence f : f =!
T
- Sa valeur maximale U* ou sa valeur efficace i Ue = u_
J'
12- A*Éres tensiens v*riahles péricdiques :
Les figures (25 .a et 25.b) illustrent deux tensions variables périodiques obtenues à 1'aide d'un générateur de basses
:jquences GBF.
Les tensions variables périodiques sont caractérisées par leurs périodes (ou fréquences) et par leurs valeurs
raximales.
Remarque : la relation U. U+ ne s'applique que pour une tension alternative sinusoTdale.
=
42
I I
l
'EIæ*iËité
lL essentiel :
{. La tension électrique se mesure à l'aide d'un voltmètre ou d'un oscilloscope, elle s,exprime en volt (V).
,a
- Sa période T ou sa fréquence f: f= !
d
F iche üeefunigue
Mesure d'une temsion à l'aide d'un mulümàtre
T
domestique est (continue - alternative). 10 45
b- La tension continue est (constante - variable) par
rapport au temps, et la tension alternative est (constante - 30 15
variable) par rapport au temps.
c- Pour visualiser, à l'aide d'un oscilloscope la tension b- Dans quel cas la mesure de U est la plus précise ?
U6p aux bornes d'un dipôle, on relie C à (la masse - Réponse : la mesure est plus précise en utilisant la calibre 5.
l'entréeY ) et D à (la masse - 1'entréeY) de l'oscilloscope.
f- rt
ffx*r*i**s de *ymfhèse t t = On considère le circuit électrique suivant :
!J
à
" L'élève Hamza mesure la tension aux bornes d'une pile,
l'aide d'un voltmètre numérique,le calibre utilisé est 20 V. i---rH
Hamza lit sur I'afficheur de 1'écran la valeur -1.45
cr
I
{È-+-ffi[-o
\--l
lt
'// .J- J
I
"' T entrée ÿ
I
Us6 ou U6s ?
b- On observe un déplacement de la iigne lumineuse de
Réponses :
1- U*=6V;U" =424Y.
2- T=10ms; f =100H2.
o&ssocâætiorrz des corudueteat mtques
j"'
§ I \ a'
è-5 _.r-
: ilq r; ia\
ü; i;
-tffi
*,,ûi,
i
r.iit§I :
r1
m, 1}! rr'.,o*- ..
h .- 'î**.ê
[* t:
'lr *\:
.q r&
Sur1acartemèred,unordinateur'ontrouveplusieurs.ond,,".",,
colorés.
Quels sont les rôles joués, par les conducteurs ohmiques ; dans un circuit électrique ? Comment faut-il les
associer ? et dans quel but ?
-
I -,{ssocisfions de eondueteurs ohrn{gues Actrwfé expérimenfo,e
Z
i
-t
d&
txploifofion :
Utiliser 1'ohmmètre pour vérifier 1es valeurs des 1- Mesure de la résistance équivalente de deux
résistances R, et R, .
résistances montées en série.
Matériel expérin ental : Générateur de tension continue réglable - deux multimètres - deux conducteurs ohmiques
de tension continue.
Uoo C
Rcu ,""
ï
Uae (V) 1 2 4 6 8 10
UCts
UAB
Tableau de mesures
§xploif«fron:
uc
1 Recopier le tableau de mesures, et le remplir. Verifier que le rapport reste constant.
UAB
UG Rce
2 2.I- Comparer la valeur du rapport précédent au rapport
UAB Ro" +R*
2.2- Que peut-on déduire ?
3 On veut obtenir une tension U6 réglable, en utilisant un générateur de tension continue stabilisée, par quoi
rü
Go.*É
I [e conducfeur ofimique ;
La figure 4 présente un exemple de conducteur ohmique appelé couranlment " résistance", il est caractérisé par
,rne grandeur physique : la résistance R qui exprime la propriété de la matière du conducteur ohmique, à s'opposer
ru mouvement des porteurs de charges.
L'unité de la résistance R dans le système international est l'Ohm (A).
La loi d'Ohm :
lt t,l
2 Assoefofion de plusieurs Çsnd&refeurs ôf!§?rquâs i {ia:
- 1"'" "- " -'
1
1
i
èË 2,8
Les valeurs normalisées des résistances ne correspondent pas
:àâ
- I - Âssc3{'i;rtireâe es scig-ie :
in'*19,6i
I '. I
^.
i
UAC=U4g+Ugç
UAC = R1.I + R2.I = (R1+ R/I
d'où UAC = R..I avec R" = R1 + R2
Donc, on peut considérer le dipôle (AC) comme conducteur ohmique de résistance & = R1 + R2 . Le conducteur
ohmique (AC) est dit "conducteur ohmique équivalent" c'est-à-dire qui remplace les deur conducteurs ohmiques
(AB) et (BC).
Dans l'activité 1 (page 107), on trouve :
I=It+Iz
I = Gl .Uae + Gz.UAB = (G1 + G2) Uag
Rr&
Rq=
La conductance équivalenre : = f+=+
c.'\RrR: I
p, +&-.=-----.
R; = *Rr**R2
'+
La résistance équivalente s'exprime par la relation
esttelleque: l- l+l
&RrR2
Elle est généralisée de la façon suivante :
-R.
Le raooort est compris entre 0 et 1 , donc Uçg est une
R1+R2
S^ Montage diviseur de tension.
partie de UAB . On appelle ce montage "diviseur de tension".
ucB =R,R2
+R2
xuan
32-Le Rhéostat:
a- DéfTnition du Rhéostat :
d'où ucB =
ffi
-r* ^.
1l
I
R6g varie entre 0 et R4g , ce qui entraine que Uç3 varie entre 0
et UAB .
UAB
.F Conducteur ohmique : dipôle caractérisé par sa résistance R en (Ohm Q ), il est régit par la loi d'Ohm'
r
I
E
I
I
ffiffi
Ëxer**c* r*És*iu
Conseils #e#s*l*ÿf**
1- Utiliser les lois d'associations des conducteurs ohmiques,> 3.- Entre les points B et D il y a deux branches :
en simplifiant par étapes : - une branche qui contient deux résistances en série. La
- remplacer deux résistances en série par une équivalente résistance équivalente est : R1 = R + R = 2R
- remplacer deux résistances en parallèle par une équivalente - les deux résistances Ri et R2 = R sont en parallèle, leur
résistance équivalente est
l_tl
R. Rl R2
&=+f =HlQ
4'8
Comparer les grandeurs Ugp et U4p c'est calculer
L'BD
b UAD
"o= r2,0
=04.1
le rapporl
' UAD La tension Usp est une partie de la tension Uap. Il s'agit
donc d'un montage diviseur de tension.
Remarque : En appliquant la relation de diviseur de tension,
onécrir, uur= *. T
UAD &+R=4 *n s
-Z-0.+
113
Ld4,-ifgær §*;q {.i #Ë-eff *ieg*it* *s ,§- La puissance électrique d'un dipôle s'exprime par la
relation P = U.l.
â- Quelle est I'unité de la résistance? Quel est son symbole? a- Déterminer la relation entre la puissance P, la résistance
3- Donner l'énoncé de la loi d'Ohm pour un conducteur R et I'intensité I, quand le dipôle est un conducteur
ohmique.
ohmique.
b- Un conducteur ohmique porte f indication (0,5W; 560 A)
Un courant électrique d'intensité I traverse un conducteur
.Tl*
b.1- Que signifie ces chiffres ?
ohmique (ED. La tension Ugp est positive. b.2- Calculer I'intensité maximale I*u, du courant
a- Quel est le sens du courant électrique ?
électrique supporté par le conducteur ohmique.
b- Donner la relation entre UBp , R et I. Réponses :
parallèle de deux résistances est : É{}". Comment faut-il associer tois conducteurs ohmiques
identiques de résistances R = 1000Q pour obtenir
I
:
inférieure à la plus petite d'entre elles.
supérieure à la plus grande d'entre elles. a- une résistance équivalente R. = 30004.
I
c- Le rhéostat est un conducteur ohmique de résistance b- une résistance équivalente R. = 3339.
de 2,2Y, quand il est traversé par un courant d'intensité : Pour protéger la diode on ajoute en série un conducteur
I=47m4 ohmique de résistance RO dite résistance de protection (figure
conducteur ohmique ?
h.."
§*- On réalise le montage diviseur de tension suivant : A I'aide d'un oscilloscope, on visualise les tensions U4g et
usN,r.
B B
R1etR2.
b- Déterminer la relation entre la tension de sortie U, ; U",
R1 et R2. Calculer U, .
Réponse :
Us = 14'5V
l3- Le schéma de la figure suivante est celui d'un montage a- Quelle est la courbe qui représente la tension U.+r ?
irviseur de tension. Il contient deux conducteurs ohmiques Calculer sa période T et sa valeur maximale : U111116n, .
yA YG.M)m3I en fonction de R1 er R2 .
u(AM).u^
parmi les composants électroniques ci-dessus figurent différents dipôles. Chaque dipôle possède une
caractéristique spécifique, cette dernière pemet de connaître son comportement dans un circuit électrique.
Comment trace-t-on la caractéristique d'un dipôle ? et comment peut-on l'exploiter ?
Objecflfs :
h-
I
.:ffi@o.
Obiectif .' Mettre en évidence, le comportement d'un dipôle passif à partir du tracé de sa caractéristique.
Matériel expérimental : Générateur de tension continue réglable - diode en silicium (1N4007) - varistance VDR
(DA04) - diode Zener (BZX86C6Y) - résistance de prorection Rp (10e ,3W).
:
i-',1 ri,i!ii;
,,, ...
0 0 0 0 0 0 0,1 0,8 2 7 2t 110 230 300
:\
i .'.ri -0,20 0 0,30 0,40 0,50 0,55 0,60 0,65 0,70 0,74 a,J7
" -0,80 0,20 0,90
Tableau de mesures
-'xploif«fron :
I Tracer la caratéristique Ias= f Oed, sur un papier millimétré en choisissant une échelle convenable I ou en
utilisant un logiciel tableur, ou un traceur de courbes comme "Excel ou Regressi" (voir fiche page 232).
2 Un dipôle est passif si sa caractéristique passe par l'origine O. 11 est dit symétrique si la caractéristique admet.
l'origine O comme point de symétrie.
2.1- La diode est-elle un dipôle passif ? justifier.
2.2- La diode est-elle un dipôle symétrique ? garde-t-elle le même comportement si on intervertit ses bornes ?
3 Quelle est la valeur minimale U, de U6s, au dessous de laquelle le courant I* est nulle ?
J*( ÏT
Èl,ja _ r{-1i'fei-uA1-$1-tz1q]_-r,, I
-r,r I . l r,,
Tableau de mesures
§xploffmfion :
Tableau de mesures
§xploifCIfion :
t
I
ffi
* - ?fuerrnesfearz*e - §hotorésisfance Actîwté expéimentole
§xpfoifoffon ;
Exp§aitatiax :
â.§ - d,3e;âÉa-eiiéciTi :
Dipô1e (AB)
Un dipôle passif est un dipôle qui ne produit pas de courant électrique, par lui mème : la tension entre ses bornes
est nulle, quand il n'est parcouru par aucun courant Oas = 0 , si I4g - 0).
l.É- *étiniÊi** :
On appelie caractéristique d'un dipôle (AB), la courbe représentant les variations de l'intensité IAB du courant
électrique traversant le dipôle(AB), en fonction de la tension U4s , ou le contraire : TAR = f(Jae) ou IJ4s = gGqB).
Le tracé de la caractéristique d'un dipôle, permet de connaître son comportement, pour pouvoir I'utiliser dans un
circuit électrique sans être obligé de connaître sa constitution interne.
Pour relever les valeurs de Uag et TAR , d'un dipôle, on utilise llun des deux montages suivants :
o
p
a
dr
I
A le
di
** Montage potentiométrique. ê €f - Montage diviseur de tension.
Il faut remarquer, que l'étude des dipôles passifs se fait avec la convention récepteur (les flèches de Uag et 16g
sont de sens contraires).
o
On réalise 1'un des montages précédents, le courant (Ian > 0) , traverse le dipôle AB de A vers B. On fait varier la
tension U4g aux bornes du dipôle ; soit :
- En agissant sur le bouton de ré-elage de la tension du générateur de tension continue réglable (montage
potentiomètrique), (figure 8) ou ;
de protection, qui ne permet pas de faire passer un courant d'intensité trop élevée dans le dipôle.
La diode est fabriquée à base d'éléments semi-conducteurs comme le silicuim (Si) ou le germanium (Ge), dans
lesquelles on a introduit des impuretés comme le bore (B) ou le phosphore(p).
Elle se présente sous forme d'un petit cylindre portant un anneau d'un côté (figure 2.page 117).Laposition B de
l'anneau détermine la borne de sortie du courant et la borne A, celle de l'entrée du courant : La borne B est la cathode
et A l'anode.
La caractéistique de la diode (figure 11) montre que :
- La diode est un dipôle dissimétrique, car sa caractéristique
n'est pas symétrique par rapport à l'origine O du repère. +
- Si la tension Uae >0 , on dit que "la diode est polarisée dans
â É- Caractéristiques de la diode.
le sens direct" ou encore "polarisée dans le sens passant". On
distingue deux cas :
. 0 < UAg <0,6 V : alors IB =0, la diode est équivalente à un interrupteu ouvert .
Tension de seailU":
Remarque :
- La tension de seuil d'une diode en silicium est U5 = 0,6V.
- La tension de seuil d'une diode au germanium est U5 = 03V.
: -6,2 V < Uae < 0,6V ; alors IAB = 0 ,la diode Zener
se comporte comme un interrupteur ouvert (Zone II de Êé* Caractéristique de la diode Zener.
l'activité 1).
- UAB = - 6,2Y et IAB < 0 ,la diode Zener laisse passer le courant de B vers A (sens inverse) et la tension lJ4g
resteconstanteetégaieà-6,2V.(activité 1,page 118),Onappellelavaleurpositivedecettetensionstabilisée
"Tension Zener", elle est notée U. . Ce phénomène s'appelle "effet Zener" (ZoneI').
l
;iffi
Tension ZenerUrz
La tension ZenerIJ* est la valeur minimale de la tension Usa,à partir de laquelle la diode Zener devient passante
dans le sens inverse.
Notons que la valeur de la tension ZenerlJrdiffère d'une diode à 1'autre car leurs fabricants ont mis dans le marché
plusieurs valeurs de U, .
Retenons que :
L€ft
caractéristique figure 1 7).
On étudie dans ce paragraphe, quelques dipôles passifs possédant des résistances qui varient sous l'influence d'un
paramètre physique externe comme la température, ou l'intensité lumineuse ou tout simplement la tension, On dit que
ces dipôles passifs sont "des résistances commandées".
U6g augmente.
Retenons que :
un dipôle passif symétrique elui se comporte comme un É*- Caractéristique d'une thermistance
conducteur ohmique dont la résistance varie avec la CTN à différentes températures
ternpérature. à25'C R=60 A
à100'C R= 11 Q
La thermistance est très utilisée en électronique, surtout dans
àl-50'C R=4ÇJ
la fabrication des thermomètres électroniques, et comme capteur
dans les systèmes d'alarme d'incendie.
c- La résistance commandée en lumière : La photorésistance ou LJ)R :
La photorésistance ou L.D.R est un dipôle passif symétrique,
qui se comporte comme un conducteur ohmrque de résistance qui
i'arie avec I'intensité lumineuse qu'eile reçoit. o't' *
-(
'-7--1_____J-
Dans l'obscurité, la L.D.R a une résistance très grande de +
40 Uo"
l'ordre du Mégohrn, alors que si on l'éclaire avec une lampe ou
avec les rayons du soleil sa résistance devient faible de l'ordre 30
Retenons que :
de lumière reçue.
3{§- Caractéristique d'une LDR pour difÏérentes
intensités lumineuses.
L.D.R est une abréviation du terme anglais : "Light Depending
Resistor".
L'ess*xx*àeâ :
- Dipôle électrique : Toute partie d'un circuit électrique possédant deux bornes (ou deux pôles).
- Dipôle électrique passif : Tout dipôle ne produisant pas de courant électrique par lui même. La tension
à ses bornes est nulie quand elle n'est parcourue par aucun courant ( si Uag = 0 alors Ian = 0 ).
Caractéristiques de quelques dipôles passifs
In"
-----8, -*-
-liz
rl
Varistance (VDR) Diode Zener Diode
- lJne diode Zener estpassante dans le sens inverse si la tension U4g entre ses bornes dépasse la tension Zen,:r l
Une varistance ou V.D.R est un conducteur ohmique dont la résistance varie avec la tension appliquée entre
I ses bornes.
i-a et la photorésistance sont des dipôles passif-s symétriques et linéaires qui se componiJi{
th.:r'n.;r;1; rtce
comme des conducteurs ohmiques, la résistance de la première varie avec la température alors que celle de la
I
I deuxième varie avec l'intensité lumineuse.
Hérsf$*r' s*s ##É?xrsssssæÉ*{: *s 5- On branche en série une lampe. une pile et une diode
en silicium.
É- On considère les dipôles passifs suivants : conducteur
ohmique - diode - V.D.R - thermistance. Indiquer les a- Schématiser le montage électrique.
propriétés de la caractéristique de chaque dipôle
b- Que se passe-t-il :
:
T
compléter les phrases suivantes :
ir-J+l
- La diode (BC) est polarisée dans ............. 6- L'étude expérimentale d'une L.D.R a donné le tableau de,
.i --'-r'*----r--
-LecouranrélectriquepassedupointAverslenoeud........,
1,,*.,'lI O I
I t IZ
?5
entraversant i' 0 30 42 65 95
r-r--I-T- I I
_1-
b- Calculer les tensions Uac ,Ucs UpN = 15V, la résistance du moteur électrique est Ii
et U4s .
négligeable.
§xercices de synfhèse L'intensité électrique qui traverse la diode est nulle quand
t'- L'ét:ude expérimentale d'une résistance commandée en celle-ci est polarisée dans le sens inverse.
:ension V.D.R a donné le tableau de mesures suivant :
a- Tracer 1a caractéristique (tension-courant) et déterminer
inverse?
M b.4- On applique aux bornes de la diode idéale sans tension
lrl de seuil, une tension alternative en dents de scie :
II
UAB
..l
. <périmentale d'une diode au germanium. c- Parmi les 3 diodes Zener précédentes, laquelle permet la
protection du dipôle (AB) ? justifier votre réponse.
r.:!'l'j 0 0J5 034 050 Off 0P 094 iJO 1% Lfl 131 159 Réponses :
t.i.:jr{rcq
'q
M*
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+fu"
k
%
t'.:.'. " .tJ
§-
Les piles,les accumulateurs,les alimentations continues stabilisées sont des sources de courant électrique. Elles
se comporlent comme des générateurs linéaires dans un domaine de courant limité.
Qu'est ce qu'un générateur linéaire ? Qu'elle est l'allure de sa caractéristique ?
Objecfifs:
Exploffafion ;
É - Montage électrique pemettant le tracé de la
caractéristique d'une pile.
61 4,4
UpN = (- r) I + E. Vérifier que r, a la dimension d'une
résistance et que E celie d'une tension. On appellera 103 4,3
dorénavant :
19t 4,2
r : résistance interne de la pile.
E : force électromotrice de la pile (f.e.m) 243 4,7
5 Quelles sont les valeurs de r et de E ?
330 4,0
6 Quel est le rôle de la résistance Rp ?
Tableau de mesures
2- Cqractêristique
Matériel expérimental : Electrolyseur - Solution de soude - Deux multimètres - générateur de tension continue
réglable - fils de connexion.
solution de soude.
Exploifofion;
I
ffi
Exploitation :
"point de fonctionnement".
Déterminer les coordonnées (Ip , Up) de ce point, et Ies
comparer aux valeurs de Iag et U4g déjà mesurées .Conclure.
Comparer l'intensité I4g du courant traversant le circuit
avec le rappofi +
R+r
E étant la f.e.m <1e la pile et r sa
résistance interne.
(figure 9).
++ +
- E = 4,5V c'est l'ordonnée à l'origine.
Remarques :
- La relation UpN = E - r.I, porte le nom de "loi d'Ohm d'un
générateur linéaire".
- L'accumulateur est un dipôle actif de résistance interne faible
de l'ordre de 0,01Q ; ce qui montre que la tension Upy entre ses Ç.-Caractéristique d' une pile plate.
bornes reste à peu près constante et égale à sa f.e.m E. On dit que
l'accumulateur est un générateur idéal de tension.
Un générateur qui maintient à ses bornes une tension constante quelque soit l'intensité du
appelé : générateur idéal de tension.
22- Intensité théorique du courant de court-circuit
Quand on relie les deux pôles d'une pile, on crée un court-
:ircuit, et le courant débité dans ce cas par la pile est désigné par
l-. appelé "courant de court-circuit".
L'intensité du courant de court-circuit L. se calcule
réoriquement par la relation : UpN - E - r.I.. - 0
c'est-à-dire, I..=iE
Cela suppose bien évidemment que le fonctionnement de la pile
l{}- Caractéristique d'un générateur idéal de
L< tension.
::te linéaire ( L^
rL = Ïl = 3A pour la pile utilisée dans l'activité 1).
-5
Pratiquement I.. ne peut être obtenue que graphiquement, car il
::t dangereux de court-circuter, en général, un générateur.
I.. est I'abscisse du point de rencontre de la porlion linéaire de
5
4,5
: caractéristique avec 1'axe des abscisses (figure 11). 4
3 Ass*s,çf,&ffi de #ip*f*s çcflfs âffi sdrÉ* ; 3 §-- Intensité 11 réel du courant cie court-circuit
Le dipôle éqLrivalent à l'association de deux dipôles actifs linéaires en série et en concordance est un dipôie actif
linéaire de f e m E=Et +E2 et de résistance interrre r=r1 tr2 .
Cénéralisation :
Le dipôle actif linéaire équivalent à I'association en série et en concordance de plusieurs dipôles actifs linéaires
,t une f.e.m E = I Ei et une résistance interne , =
?.,
L'intérêt de l'association en série et en concordance de dipôles actifs est l'obtention d'une grande force
électromotrice.
4 Ëlecfrofyseur:
4.I- tr)éfinitis* :
L'éléctrolyseur est un dipôle électrique qui possède deux électrodes irnmergées dans une solution acqueuse
conductrice.
Il est le siège de différentes transformations chimiques.
&t
"*,.1- {.ævilr:lr:x-êsâiagixe ërtt*e-:sËf$-Ë*xts};:sa rÈ*r:ft râ*{f,ït:Ees*ttr I
:_rF-lJ
un récepteur".
@r lrr) @z lrz)
- faut noter que la notion de force contre électromotrice
11
b- Détermination graphique
Le point de fonctionnement F est le point de rencontre des deux
l{i- Polnt de fonctionnement.
e
ohmique. La figure 16 montre que les coordonnées du point F sont :
UF = 4,3V et Ip - 0,13A .
Soit: lu.= R .E
[-,'=#-l ", l'R+r i
1T- Association pile-conducteur ohmique
Soit : Ip = 0,13A et Up = 4,3y (Activité 3 page 13 1).
__a
v- vvrçrnur.tnulr, par calcut, ou pomt de Ii
La loi d'Ohm pour une pile : Up1,I E _ r.I
=
La loi d'Ohm pour un électrolyseur lU4s - E, + r'.I
Les tensions UpN aux bornes de la pile et aux bornes de
l'électrolyseur sont égales (figure 1g).
UpN=Uan=Up d'où E-r.I=E' +r'.I
Pouillet : Physicien français
(1790 _1868)
Soit U"=r'E+rE'
r+r' I
I
Applications numériques :
E = 4,5V ; r' = 5,4Ç) ;E' = 2y ; r = 1,5ÇJ llp = 0,42A et Up - 4V.
53- L*i de Fouillet :
L'intensité du courant électrique traversant un circuit
électrique
qui contient des conducteurs ohmiques, des générateurs
linéaires et
des récepteurs montés en série, est égale au quotient
de ra différence
tI e I E') entre la f.e.m totare des générateurs et la f.c.e.m totare
des récepteurs! sur la somme de toutes les résistances
des conducteurs
ohmique et celle de toutes les résistances internes (>R .L , *I ,,).
Tÿ- point de fonctionnement : déterminé
graphiquement.
q
L'e*s*mtËeË;
I_
It -IB'
)n *ÿ, +ÿ r
-aLl
".-/#râf:'*r,Ë#s f; er§"Fffi æiss GGc *s e- En déduire la valeur de la force électromotrice E et celle
I UPN
ffiwllt4---|---!-,
b- Le tableau de mesures expérimentales est le suivant :
compofie comme un générateur linéaire de tension. UpN= 1,5V ; URl = 1,85V ; UBr=3,25V
d- Ecrire, Dans cet intervalle, l'expression numérique de
Ip = 0,.16A
Upy en fonction de I.
Exercfces de synfhèse I iè- La photopile est une composante électrique qui produit
8- L'étude de la caractéristique d'un électrolyseur a permis un courant électrique, quand el1e est éclairée.
de relever les résultats suivalts :
u(v) 0 180 195 2p8 225 250 zfi 3,t0 3,û 4fi
a- Tracer la caractéristique (courant-tension) de
l'électrolyseur.
b- Linéariser cette caractéristique et déterminer
l'expression de la tension U en fonction de l'intensité I du
courant. photopile
c- En déduire la valeur de la force contre électromotrice E'
et celle de la résistance interne r' de l'électrolyseur. On expose une photopile à la lumière et on trace la
d- On relie l'électrolyseur aux bomes d'un générateur caractéristique (courant-tension) dans 1e domaine 0 < I < 1,84.
linéaire de force électromotrice E = 4,5V et de résistance On obtient la courbe suivante :
interne r = 1O.
d.1- Déterminer graphiquement les coordonnées du point
up6 '\ I
de fonctionnement du circuit. I il ir \l
d.2- Par application de la loi de Pouillet, calculer
l'intensité du courant électrique traversant le circuit t -*---*
i-j..J I i ili
électrique.
! ) ;--.
(Et = 9V ; rt=2,4C2) et(E,2= 6Y ; 12= 1,8Q) i.l,:i r ). i:, ti.:r !.l:' 1.1'i
I
I
I
a- Peut-on considérer la photopile comme un générateur
I
i
'",' b- Montrer que la photopile est un générateur de tension
linéaire, dans f intervalle 0 < I < 0,5m4.
| {nr;
c- En déduire la force électromotrice E et la résistance
interne r de la photopile dans f intervalle précédent.
d- Déteminer la tension U'py aux bornes de la photopile
linéaire, quand elle délivre un courant I = l,8mA. La
a- Déterminer le générateur (E", i r"r) éeuivalent aux deux
comparer à la vrai valeur de Upy pour le rnême courant.
générateurs (E1 ; 11).
L'apparition du transistordans les années cinquantes a constitué un réel point de départ d" l';-;i;;i;;;;
développement de l'électronique moderne.
Qu'est-ce que le transistor ? Comment fonctionne-t-il ? et quelles sont ses applications '?
ObjecfÉ:
à émetteur commun.
On régle le curseur du rhéostat à. son maximum, on fetme
f interrupteur K, puis on diminue la résistance du rhéostat par
déplacement du curseur.
Pour différentes positions du curseur du rhéostat, on relève la
tension UgB et les intensités Is et 16 .
On obtient le tableau de mesures suivant :
r-i;;;,.jji o 02 0,4 0,6 0,65 o:t o;t5 o:tj o:/9 0,81 0,82
0 0
i11{:'ri.'\i 0 0 02 0* 0E lP l;l 34 1* Transistor BD 137.
i,.-tit-\i 0 0 0 0 30 60 120 150 191 2æ 2æ
li.
I
Régimes du
transistor
Tableau de mesures
- Régime de saturation : quand Iç prend une valeur limite constante. 1_ Montage à émetteur commun
§xploifofion ;
Recopier le tableau de mesures, et compléter le en écrivant les valeurs du rappott b ; et en délimitant l'intervalle
IB
de chacun des 3 régimes de fonctionnement.
Etude du dipôle (base - émeueur) BE : lcm<_> 02V
2.1-Tracer la courbe Ie=f(Us) en utilisant l'échelle , t f.**_* *A
{ f
2.2- Comparer cette courbe à la caractéristique d'une diode, en déduire la tension de seuil U5.
2.3- Comment se comporte 1e dipôle BE (la jonction BE) , quand : Unr,<U5 et UsE>US .
2.4- Situer sur la courbe Ig = f(Ug) les 3 domaines qui correspondent aux 3 régimes de fonctionnement du
transistor.
3 Etude du dipôle (collecteur - émetteur) CE :
!xpioifofion ;
Expleitutian :
Le tranistor NPN est le plus utilisé en électronique ; la flêche {-u- Les deux types de transistors NPN et PNP.
indique le sens passant du courant ; de P -+ N (de la base B vers
l'émetteur E).
Le courant électrique rentre par la base B et le collecteur C, et
soft par l'émetteur E.
D'après la loi des næuds, on écrit : IB=Is+Iç
commande Isde façon linéaire. c'est pour cela que ce régime est appelé : régime linéaire.
- L'intensite 16 du courant reste constante : quand Igdépasse une certaine valeur (1mA pour le transistor BD 137)
Içreste constante et ne dépend plus de [g . alors que la tension U6B devient presque nulle. On dit que le transistor
est saturé, et on appelle ce régime : régime de saturation (figures 8 et 9).
blocage,
+
+ +
i
+
+
+1
I i 4 Iu(mÂ) Ir {t. I 0.f, {r.X 1,,, r V ,
Le transistor est une composante électronique commandée par le courant de base IB .Il s'utilise comme :
-a photorésistance est un dipôle dont la résistance diminue lorsque l'intensité lumineuse reçue augmente. )
- Dans I'obscurité, sa résistance est très grande (quelques mégohms),le courant de base Ig qui la traverse a une
ntensité beaucoup trop faible, car UgB < US - 0,6V, ce qui rend le transistor bloqué, et la lampe L ne s'allume pas
\{anipulation 2, page 141).
- Lorsqu'on expose la photorésistance à la lumière, sa résistance
:iminue (devient de l'ordre de quelques centaines d'ohms),
.e courant de base Ig augmente, le transistor devient passant, 1e
,ourant 16 atteint alors une intensité suffisante pour allumer la lampe L.
Manipulation 2, page 141). Dans ce montage, le transistor fonctionne
.elon la loi de "tout ou rien" puisqu'il passe de 1'état de blocage à l'état
le saturation. ê{i- Montage du détecteur de iumière.
Cours Èrecfilcile
Ce dispositif peut être utilisé comme système d'alarme, il suffit de remplacer la lampe L par une sirène.
A l'ouverture de la porte protégée, la lumière que reçoit la photorésistance débloque le transistor et la sirène se
déclenche.
.
Ce montage permet de connaître le niveau d'un liquide conducteur d'électricité contenu dans un récipient
opaque ne permettant pas la visibilité du liquide.
. Il permet aussi de savoir si un liquide est isolant ou conducteur d'électricité.
Si nous observons les différents montages précédents, nous remarquons qu'ils sont constitués de trois
-:oupements électriques qui ont toujours la même disposition, chaque groupement joue un rôle bien spécifique.
Ces trois groupements forment une chaîne électronique.
- A l'entrée ; un dispositif de commande ou capteur : c'est un dispositif qui reçoit des signaux mécaniques,
lumineux, thermiques ou électriques. Il les transforme en signaux électriques sous forme de tensions ou de
courants.
Exemples de capteurs : Photorésistance I thermistance ; microphone, antenne...
- Un dispositif électronique et son alimentation : le dispositif électronique est soit un transistor ou un
amplificateur opérationnel ou autres composantes électroniques passives, alimenté par un générateur de tension
continue, son rôle est le traitement électronique des signaux envoyés par le capteur, notons comme exemple de
traitement ; l'amplification de courant ou de tension, l'inversion du signe d'un signal...etc.
- Un appareil d'utilisation (en sortie) : Il reçoit 1es courants et les tensions issus du dispositif électronique et les
transforme en signaux mécaniques, sonores ou autres. Ce dispositif est encore appelé transducteur.
Exemples de transducteurs : lampe ; diode électroluminescente, haut-parleur, relais...
*, i- â{ u }*rd:ç*:r{ i: ti qtu
st lË " # ${.' *'Te etix'* *' É Éer:rt"*:r È eç ei:: :
Dispositif de
Dispositif
+-
commande
électronique
--L
(capteur)
-€-
Entrée Sortie
->-
rî
rni.',- :::.i11airi:iic: ! :+l;;.--4.q1s..:.H:-i^ëj
E
: ..:ii*i..-f.:
+ r.ï j _, .r f j,-r_.:l
G
'IS Amplificateur.
---,...-
t, aDteur
Dispositil'
électronique
Utilisation Alimentation
lL'essentiel :
* Le transistor est une composante électronique constitué de trois portions de semi-conducteurs dopés
différemment. Il y a deux types de transistors bipolaires ; NPN et PNP.
,S Le transistor possède trois broches : la base B ; le collecteur C et l'émetteur E.
{" Le transistor fonctionne selon trois régimes :
I
5e*r*i{:* r*s*is*
: montage électronique représenté à droite comporte :
-i courant est 0 - 150 ; et ia tension base-émetteur est UgB = OJV durant tout
,: régime.
\ommer les 3 régimes de fonctionnement d'un transistor NPN et citer les
.-:lctéristiques de chaque régime.
- \Iontrer que le courant de base lg , vérifie la relation : Io = %
"R =UsE
'. On régle R à la valeur R= 1i3kQ . Est ce que la LED va s'allumer? justifier votre réponse.
l- Les régimes de fonciionnement et les caractéristiques de!> 1- Les 3 régimes de fonctionnement d'un transistor,
:haque régime seront réunis dans un tableau.
Régi*ee Ée ill:::,i:I
:r :::1. rr,
' lr:'i ill, l.,l h*o*age
Ip=Ig=Q Ic = 0.In L_L
L
-
L\el-
_^t^
LrL
i' Appliquer la loi d'additivité des tensions puis appliquer@- i" Selon la ioi ci'ad<litivité des tensions
., loi d'Ohm à la résistance réglable. UAE=Eo=Ues+Ugn
loi d'Ohm , UaB - R.Ie
Eo=RJn+UeE
,ID=- Ià-uee
"R
- Un inten'upteur K .
a- De quel type de transistor s'agiril b - En appliquant la loi d'additivité des tensions dans le
?
Réponses :
6 - On considère le montage électronique suivant :
1-Is=(Ê+l)Is=D.Is
2- en régime linéaire.
=6V; rt =0)
J - On considère le montage suivant, tel que le transistor
possède les caractéristiques suivantes :
,
Ê = 100 Ues =}Jy et Uec=3V . ('E2=15;12=0)
c- La puissance P dissipée dans le transistor. IC= l80mA ; IB = 1,5mA ; UCB =4,2Y ; Ugp=0,6V
On donne : P = U6B .16 . b- calculer le coefficient d'amplification statique .
B
Réponses:l-R6=10Q i Rn=600Q ; Ê=120
Pour mettre en évidence les différents régimes de 2- Montrer que le courant de base Ig a pour expression
rctionnement du transsitor, on réalise le montage suivant :
rB=p(=)
\ R+Rs /
3- Calculer 16 aux températures T1 et T2 .
iQ:=45v
1- Que mesurent les appareils
@ ,@ et
@l r=0
i- Quel est le rôle du dipôle (D) ?
§xercfces de sysft?{à§*
t - On réalise la chaîne électronique de la figure suivante, qui
-Jmporle :
chaîne électronique ?
dispositif de commande ou Çapteur.
dispositif électronique et son alimentation.
Réponses : 2- Iç = 280mA , Ig > 200mA L s'allume.
- Appareil d'utilisation.
A
)
I
Les amplificateurs opérationnels sont des circuits intégrés qui contiennent un trés grand nombre de transistors, de
conducteurs ohmiques et de condensateurs, judicieusement associés sur une surface très petite de quelques
millimètres carrés.
Les circuits intégrés miniatures ont beaucoup apporté à l'électronique moderne.
Comment fonctionne un amplificateur opérationnel ?
l
ffi :i
,l
__ffi
cfivilé expérimentale
- coûlmencer par alimenter l'A.O avant d'appliquer les tensions UB+ et Up- i
- I'alimentation est la dernière chose à débrancher, en fin de T.P.
,,''-*'". f"ÿ"
'.'i..l.t'..._/,.,"; " t:
"'
''"u".:":'-
,."{§
L'amplificateur TLO81 est une boîte noire appelée "puce électronique" qui contient 8 broches reconnaissables
grâce à une marque située en haut du boitier (figures L etZ).
La broche E- est l'enffée inverseuse, E+ est l'entrée non inverseuse.
S : la sortie . Les deux broches V+ et V- sont utilisées pour l'alimentation de 1'A.O (figure 2).
§xp{*ff*fræm ;
,)n prend 1'A.O de manière à ce que la marque soit vers le haut, On numérote les huits broches de I'A.O
Je I à 8; en tournant dans le sens contraire au sens du mouvement des aiguilles d'une montre.
I Préciser le numéro et le symbole des broches suivantes :
l'entrée inverseuse ;l'entrée non inverseuse,la broche qui doit être connectée à -15 V, et celle connectée à +15V;
et la sortie.
{,-qr§'; -14,1 -14,1 -14,1 -132 -11 -55 0 s5 11 t32 t4,t t4,t
.*- Montage amplificateur non inverseur
§xptroifofion:
Représenter graphiquement U5 en fonction de IJ"; Cette courbe est dite : caractéristique de transfert, du montage
amplificateur non inverseur.
Montrer que l'on peut distinguer deux régimes différents de fonctionnement de 1'A.O : un régime linéaire et un
régime de saturation. Préciser f intervalle des tensions U., pour lequel l'A.O fonctionne en régime linéaire.
On nomme le rappor-t C =* facteur d'amplification ou le gain. Calculer G dans le régime linéaire.
u.
Comparer G au rapport &:&
R1
Dans le domaine de fonctionnement saturé de I'A.O, la tension de sortie U5 possède une valeur limite Uru,.
Quelle est la valeur de Ur", ? la comparer à V+.
Quel est le rôle de ce montage ? proposer une application de ce montage.
. On remplace dans le montage précédent, le générateur de tension continue par un générateur basse fréquence
GBF délivrant une tension alternative sinusoïdale. A l'aide d'un oscilloscope, on visualise la tension d'entrée U.
à l'entrée Y1 et la tension de sortie U, à l'entrée Y2 .
. On régle la fréquence du GBF à la valeur f = 1000H2 et la tension maximale à la valeur U"-= 1V .
§xploffæf§*m ;
3 On augmente progressivement la valeur U.- de la tension d'entrée. Comment varie la tension de sortie Ur* ?
4 Déterminer l'intervalle des tensions lJ"*, pour lesquelles 1'A.O fonctionne en régime linéaire, et en régime de
saturation.
5 En régime de fonctionnement linéaire, calculer facteur d'amplification G. Le comparer au rapport
*t=* *'
1e
'Rl
!
I §"nzptiftcçfeur *percfionnel ;
l - l**s*:l-ipâi*r-: ; i§l
lL'. (!')
ri I
lo-
5- ., ÿ'
r-- ----l- - I ..i
_1-f""__ l-_-_
-.{i.-1
-t-..- 0
o
*----*+'n'-
u.
I
- Un domaine où la tension de sortie U5 est constante U54 ou - Usut , ce domaine est appelé régime de
I
fonctionnement saturé de I'A.O,U5 at= + l4Y , U56 est légèrement inférieur à V* est dite : tension de saturation.
:. , .l I
,:: -i
o,"a rfi\
"\J'.
1."
.l-i :
rrÇ ne,
:
l-
*t "'i
ry§gÀæ:
a
âi*,ilEi..iË*ëi
JiËnF:r;iË,ti::'.1+ii
a'Montage :
L'A.O est considéré comme idéal et fonctionne en régime linéaire : t=0 + UE* =UE- et I+=I-=0
- Appliquons laloidesmailles: U"=UE*M=IJE*E-+UB.14 avec UB*B- - VE* - VB- = 0
- La loi d'Ohm aux bornes deRl , et de R2 : Up'tr,l = - Rr.It Un- S = Rz.Iz
"1
U.=UE*M=UE*E-+Up's +Usu avec U5 = USM
U" = R2.I2 + U5 et U" = - Rt .It
-Laloidesnæudsaunæud E-:11 =12+I- + It=Iz-I
u^ u- - ll"
1 us =u. (t
/
.*R"r
'--R,- R. ,)
a- Montage :
[jl
|
la tension d'entrée, Us = U"
I
-___-;
à .
-I+=I'=0
- en régime linéaire i t = UE*E- =V*-V- = 0
- en régime de saturation : Ug - + Usar
' Quelques applications de I,amplificateur O.
Amplificateur inverseur
.' I 'HS
:ulll E* r--] ' I
---a-
I
,-..- --
-J-
l
§x*r*Ë*e re!s*d*
\mplifïcateur inverseur
Enoncé : Le montage schématisé ci - contre comporte un A.O et deux résistances
R1 etR2.
)n applique la tension d'entrée U = UaV au montage.
I
- A.O est supposé idéal.
I - Rappeler les propriétés de 1'A.O idéal en régime linéaire.
l.
1.1- Comparer à Vy - 0 , potentiel de la ligne de masse, les potentiels Vg
et Vpdes entrées inverseuses et non inverseuses de 1'A.O.
2.2- Compare. U" à U4g et Us à UCB .
#*nsetds Résolufion
l- Se rappeler les caractéristiques d'un A.O idéal. b- f- Les courants d'entrée : I- = I+=0 .
En régime linéaire : Vp - Vg = 0 , Vo = VB .
Vg =VO=QY.
2.2- Ue=Ve-Vl,A et U4g=Va-Ve
Çomme Vg = VM alors U. = U*
de même pour : Ut = U*
.i" Utiliser le fait que I = 0, pour montrer que le même @ -1- Loi d'ohm ;
i" Se rappeler la définition du gain G. ffih €- Le gain d'amplication est défini par:
G=*
u.
, comme US=UCs - - Uec=-R2.I
et u. - u4g = R1.I
_UsR2
Q=J=--
U" Rl
- Rt = Rz ; G = -1 montage inverseur.
- Rz > Rt ; lC I > 1 montage amplificateur inverseur
- Rz < Rt ; lC | < 1 montage diviseur de tension inverseur.
r5r?'l?ffi
LE*ibh&*æ
#:*t4.:
iËiiË,s,E
linéaire.
c- La tension différentielle Ê d'un A.O est-elle toujours
nulle ? justifier.
Exercfces d'opplicofion
a - Quelles sont les valeurs des intensités I+ et I-er la valeur
On réalise le montage schématisé ci-dessous :
de la tension différentielle t ?
z\4*___ _ __)
électronique suivante :
R1
Calculer G. On donne : R1 = 4,7ç9 et R2 = 8,2kQ F\
4 - La courbe suivante représente la
, Microphone
Microphone Haut-parleur
caractéristique de transfert d'un
l
U. . t.r régimes de l'onctionnemcnt - Sachant que la plus petite tension aux bornes du
de ce montage amplificateur. microphone est 0.2V. Calculer la tension de sortie Ur.
6 - Montage süveur :
On considère le montage suivant :
, k,-r=t-l
+d_*-l tr
i
'
1' '. - ''l
-Lf,f,Nl
-'//'/
- Sensibilité verticale sur la voie y, : lV/div.
- Sensibilité vefticale sur la voie y2 : 5V/div.
--r-
Déterminer les tensions maximales Uem et USm .
a- Exprimer la tension de sortieU, en fonction de la tension d-Calculer la valeur de R1 sachant que : R2 = 10kQ .
d'entrée U" .
S - Mesure de courants très faibles :
b-Pourquoi, appelle-t-on ce montage, suiveur?
Pour mesurer des courants électriques de très faibles
c-On branche entre les points A et la masse M une pile de
intensités, on réalise le montage suivant :
force électromotrice E = 4,1V et de résistance inteme
r= 15Q .On branche en sortie entre S et M un conducteur
ohmique de résistance R='2?frÇ2 .
Fâmn
§.v""t':
- Dangers de la mauvaise utilisation des substances naturelles (
0
Chimie
Espèces chimiquei
@
:l
-1.
:?*
- Connaître la notion d'espèce chimique.
- Connaître quelques espèces chimiques naturelles et artificielles.
- Reconnaître quelques espèces chimiques en utilisant ses organes de sens.
- Identifier et classer certaines espèces chimiques en utilisant ses organes de sens et quelques tests simples.
7- grclqes s-ltfutancæ chimiques derns un praduit no;turel
Manipulation 1 :
Objectif .' Mettre en évidence certaines substances chimiques
constituant un produit naturel en utilisant ses organes de sens.
Exptoifalion:
I Recopier et compléter le tableau ci-contre.
2 Déduire du tableau les substances mises en évidence par les sens.
lffanipaz{afâcru â ;
§xptroifofion ;
(
I Vérifier si le fruit contient de I'eau (figure 2). .3- Les cristeaux blancs de Cu SOa anhydre
deviennent bleu en présence d'eau.
! Proposer une méthode pour vérifier la nature acide du fruit'
3 En utilisant tes connaissances en SY.T, proposer une méthode pour vérifier la présence ou non du glucose dans le fruit-
la
4 Que se passe-t-il lorsqu'on met une goutte d'huile sur le papier calque. Utiliser cette propriété pour vérifier
présence ou non d'une substance lipide dans le fruit.
5 Comparer les substances contenues dans I'orange et la pomme et préciser les substances communes aux
deux fruits.
2- §we§ques subst«znces cortstituant, un produît de sgnthêse Acfivifé documentoire
Exploifafion:
i'i'r
Produit
i
I ," subsfonce |
i
ruoturetle I ae syntrrèse
i 3* Produits de synthèse.
I
coton I
1,'âÊe:æcnt i polystère
Consf{Éu«,rc*§ de &s:fsscn
- eou
- sucre
- ivs d'oronge
- benzoale cilrique
- orôme§
Corzsâ{âu{xrat§ dw vêtement
Peut-on dire avec certitude qu'une substance est naturelle ou de
synthèse? Justifier. cofon: 10%
!*,____
I
I Ê{sÿron d'espèee e§:in'uque ;
Quand une substance chimique est pure, elle est nommée ,.Espèce
chimique" sinon c'est un mélange.
Les entités chimiques constituant une espèce chimique sont toutes
identiques.
(
'' Les produits et les composés qui nous entourent sont constitués de diverses espèces chimiques.
':' On peut classer Ies espèces chimiques en deux catégories : espèces naturelles
et espèces de synthèse.
'' L'espèce chimique est une substance chimique pure.:ies constituants sont tous identiques.
'-' Les espèces chimiques peuvent entrer dans la composition
de plusieurs produits différents.
'.' Pour mettre en éüdence des espèces chimiques dans un produit, nous utilisons
nos sens ou des tests simples.
HcËrÉfsær §#§ §#§?r?*Ësscne *s .s - Nous disposons d'espèces chimiques suivantes :
b- le papier pH permet de :
- huile végétale - lactose
- glucose.
- lipides. i - Au cours d'une séance de TP, en étudiant un détergent
liquide, un élève a fait les constatations suir-anres
:
:
Définir les deux notions suivantes : - le test au sulfate de cuivre anhydre est positif.
- L'espèce chimique naturelle. - le pH vaut 9.
- L'espèce chimique artificielle. - présence d'une odeur de lavande dans le produit.
a- décrire le test au sulfate de cuivre anhydre.
,'..,\,
( ,ô "/-
:a\
'.:
,."..
L'eau chaude extrait les arômes et les colorants présents dans les feuilles de thé et de la menthe. Qu'est-ce que
l'extraction ? et quelles techniques utilise-t-on pour extraire une substance d'un produit naturel ?
a )h,â-t,t--
vÿJ!ei,iJ
.
I
(
'-.
II
1- E,ualutîon des techniques d'extro:ctîan Activifé documentake
Depuis l'antiquité, l'homme a eu recours à des techniques pour extraire des espèces chimiques de produits
chimiques naturels. Certaines de ces techniques sont toujours en cours et d'autres sont en évolution et contribuent à
-
l'évolution de certains domaines, tels que 1'alimentation, les colorants, parfïms et autres... Parmi ces techniques nous
citons :
§xpioffofion;
3- L'alambic : Dispositif tradictionnel de
I Enumérer les solvants cités dans les textes ci-dessus. l'hydrodistillation.
2 Que veut-on dire par l'expression "matière grasse saturée par l'espèce chimique odorante" ?
3 Quel est l'intérêt d'utiliser des solvants organiques très volatils dans i'extraction par solvant organique ?
§xploifofion ;
,l ,;uil
{
I
- Ajouter 39 de chlorure de sodium au distillat obtenu.
- Bien agiter, laisser reposer.
L'huile essentielle de la lavande est peu soluble dans l'eau et
{:- Ajout de chlorure de sodium.
insoluble dans l'eau salée, ce qui permet de séparer l'huile
essentielle du mélange.
,
è
- verser le distillat
dans une ampoure à décanter, ajouter 10m1 de
cyclohexane qui constitue un solvant organique convenable pour I,extraction
de I'Acétate de linalyle.
- Agiter 2 à 3 fois et après chaque agitation ouvrir le robinet pour permettre
aux gaz formés de s'échapper de l'ampoule.
* Laisser 1'ampoule à décanter quelques mjnutes sur son support après
avoir
oté le couvercle, les deux phases se séparent.
"-séparer les deux phases, et ajouter à I'aide d'une spatule un peu de
carbonate de clacium anhydre à la phase organique. ceci permet de sécher la
phase organique du peu d'eau qui y reste. i- Décantation.
- Filtrer la phase organique et receuillir le filtrat qui contient l,huile
essentielle recherchée.
§xplCIlfcfron;
ô- trltratlon.
Objectif : Mettre en évidence la présence de 7'acétate de linalyle dans I'huile essentielle de la fleur
de lavande.
Matériel expérimental : Hulle essentielle extraite de la fleur de lavande - Acétate de linalyle pure -
Dichlorométhane - Cristaux de diiode - sable - Bechers - tube capillaire - plaque chromatographique
sur couche
mince (C.C.M).
§xploifofion ;
1 Pourquoi les deux gouttes déposées ne doivent pas être trempées dans
1'éluant au début de 1'analyse ?
2 Les deux gouttes laissent-elles des traces sur la plaque C.C.M (figure 10) ?
= Sortir la plaque du becher au moment où le front de l'éluant arrive à l*= Analyse chromatographique.
§xptroifafion ;
I Quel est le rôle joué par la vapeur produite par les cristaux de diiode
dans cette étape ?
Chromatogramme après révélation.
2 Quelle est la goutte qui contient le plus de constituants ? justifier votre à $.-
réponse.
Chaque espèce chimique migre sur la plaque C.C.M avec une certaine vitesse selon sa solubilité dans l'éluant
utilisé. Chaque tâche sur le chromatogramme représente une espèce chimique.
§xpiæi*ofion:
1 Repèrer le nombre de constituants (espèces chimiques) dans I'huile essentielle extraite de la fleur de lavande.
2 Montrer que 1'huile essentielle de Ia lavande contient de 1'acétate de linal,vle. Justifier votre réponse.
1 Tecfumiquss d'æxfrsfian ;
L'extraction est une opération au cours de laquelle on retire une espèce chimique d'un produit quelconque. Parmi
ces techniques très nombreuses on trouve : l'extraction par solvant et l'extraction par hydrodistillation.
Pour extraire une espèce chimique oganique d'un mélange aqueux, il faut choisir un solvant organique qur vérifie
deux conditions :
- il doit être capable de bien dissoudre 1'espèce chimique à extraire.
- il ne doit pas être missible à l'eau.
Après agitation dans une ampoule à décanter, il y a formation de deux phases : phase aqueuse et phase organique.
en ouvrant le robinet de 1'ampoule on récupère 1es deux phases séparamment, et puisque les solvants organiques sont
généralement très volatils, il suffit de chauffer légèrement pour se débarasser du soh,ant et receuillir l'espèce
chimique extraite.
I"3 - â. "h: ql rric{ isi.il}.;rÊie.r* :
Le principe de r i:il.e technique repose sur le fait de laisser bouillir de l'eau dans laquelle on met une piante qui
contient une espè-.: chimique à extraire, et grâce à un système de refroidissement qui condense la vapeur on
obtient un mélange qui contient de l'eau avec l'espèce chimique à extraire : c'est le distillat.
b- lvlontage expertmental :
lisne
u.r.p-. --
. On met un éluant (solvant ou mélange de solvants) dans un becher.
On dépose une goutte de la substance à analyser sur une plaque l'éluant
./ -/
C.C.M (généralement c'est une plaque rigide recouverte d'une couche t-â- Analyse chromatographique sur
de silice). couche mince.
On introduit la plaque C.C.M dans le becher en position verticale
tout en faisant attention à ne pas tremper la goutte déposée sur la plaque
dans 1'éluant. et on recouvre le becher.
La
couche de silice absorbe 1'éluant, celui-ci dissout les
composants de la goutte qui migrent vers le haut de la plaque.
On retire la plaque du becher lorsque l'éluant arrive à proximité de
l'extrémité haute de la plaque.
Généralement les tâches d'espèces chimiques migrant avec l'éluant
(constituants de la goutte) ne sont pas visibles, dans ce cas nous
procédons à l'étape de révélation qui permet de les colorer.
La révélation se fait de plusieurs façons :
Rapportfrontal: T*ft
On appelle rapport frontal d'une espèce chimique le rapport :
I
h : la hauteur atteinte par la tâche correspondante
à I'espèce chimique considérée. l'
H : la hauteur atteinte par l'éluant (distance séparant la ligne
de dépôt et le front de l'éluant).
Chaque espèce chimique est caractérisée par son propre rapport frontal
qui dépond aussi de l'éluant utilisé. 16- Oetermination du rapport frontal
Méthodes d' exploitation :
Prewiêre m§t§wdt :
Si on veut s'assurer de la présence d'une espèce chimique A dans un prodpit-dqnné X, on place côte à côte une
goutte de produit X et une goutte de l'espèce pure A, à 1a finde l'analyse si l'une dolâches obtenues pour le produit X
se trouve à la même hauteur que la tâche de A. On conclue que le produit X contient l'espèce chimique A (ex : activité
3,étape d'exploitation page 170).
uErr.lrnsrys*{
a
l-tt:uxièwe tn§t§z*rk :
On procède à l'analyse chromatographique du produit X en utilisant un éluant donné. et après avoir calculé les
rapporls frontaux des différentes tâches obtenues, nous les comparons aux valeurs de références déià établies.
- La température d'ébullition d'une espèce chimique est la température de changement de 1'état liquide à 1'état
-sazeu-\
sous la pression normale (pression atmosphérique).
température d'ébullition de l'eau est : te = 100"C
- La température de fusion d'une espèce chimique est la température de changement de 1'état solide à l'état liquicle
sous la pression normale (pression atmosphérique).
température de fusion de la glace est : tf = OoC
La densité d'un corps par rappoft à un corps de référence est une grandeur sans unité égale au rapport de la
masse m d'un certain volume v de ce corps sur la masse m' du môme volume v du corps de référence [=E
i ml I
La densité est aussi définie par 1e rapport de la masse volumique p du corps sur la masse volumique p' du corps de
-"- 0
relerence U=
d
Pour les corps solides et liquides, le corps de référence est l'eau.
Pour les colps gazeux, le corps de référence est l'air. Matière Densité
Eau 1'0
La solubilité dans l'eau d'une espèce chimique est égale à la masse Crd"rr"r-- 0r?8
maximale de cette espèce chimique pouvant être dissoute dans un litre d'eau
Acide acétique 1,05
dans les conditions normales de température et de pression. Son unité usuelle
est le (g/L). --aJ;"*-- 01;
la solubilité du chlorure de sodium dans l'eau dans les conditions Densités de quelques espèces
normales de température et de pression est de (360g/L). chimiques liquides.
lÏ"'essentiel :
Pour extraire une espèce chimique d'un produit nous utilisons des techniques d'extraction telles que :
- l'extraction par hydrodistillation : l'espèce chimique est entraînée par la vapeur d'eau, et grâce
| tr-ectare t
L'industrie des parfums est toujours considérée comme un art dont lequel intervient la technologie et la chimie.
C'est un domaine qui utilise depuis longtemps des produits issus de la nature tels que les plantes, les fleurs et les
écorces d'arbres...
Les amandes amères ont un goût très particulier, elles sont très utilisées dans f industrie des pâtisseries et des boissons. Mais
vu leur coût élevé, elles sont remplacées par l'espèce chimique de synthèse : Le benzaldehyde.
Omar veut extraire le benzaldehyde à partir du sirop d'orgeat, i1 a proposé d'utiliser la technique d'extraction par solvant.
L- En utilisant les données du tableau ci-contre aide Omar à faire le bon choix du solvant.
2- Décire la technique d'extraction par solvant, étape par étape.
I
Prrpriétés
Sdyant Eau Âlconl -r*-l
Densité 1,0 0,80 0,71
I Sol rbilité do bonne très bonne très bonne
I benzaldehyde
se mélange à, ne se mélange
I
I
Miscibilité à I'eau
i t'eau" I put i i'"uù
#*rsrs*f§s #a$s*§*f,i*r:
- Il faut chercher le solvant qui vérifie les deux conditions u t= Le benzaldehyde est très soluble dans l'éther et l'alcool,
&,"
E
du solvant adéquat dans cette extraction. F mais l'éther est le seul à ne pas être miscible à l'eau. Donc
- dissout bien le benzaldehyde. l'éther est le solvant adéquat.
- ne se mélange pas avec l'eau.
:
@- :" 1è'" étape : on verse un peu de sirop dans un bécher et on
déthe"=ûJl<d*r,r=1S ajoute un peu d'éther. Le bensaldehyde se dissout dans
1'éther et s'extrait du sirop.
L'éther est moins dense que l'eau 2è''" étape: on verse le mélange dans une ampoule à décanter.
on agite et on laisse reposer, on obtient deux phases :
I - Expliquer ia signification de ce qui suit : $ - La manthone est une espèce odorante extraite de la
l'enfleurage - la décantation - l'extraction par solvant - menthe. Pour extraire cette espèce chimique du jus de
la température de fusion - le rapport frontal. menthe, on met le jus dans une ampoule à décanter sur lequel
on ajoute une quantité de toluène (solvant organique).
? - choisir les suites correctes des deux phrases suivantes :
ffx*res**s #'*pp$É##fr##
a- En utilisant les données du tableau, expliquer le choix
3 - L'huile essentielle odorante extraite de 1'orange contient du toluène comme solvant pour cette extraction.
une espèce chimique appelée limonène, cette espèce est b- Préciser l'emplacement de la phase qui contient la
extraite avec un solvant organique appelé "cyclohexane" de manthone dans I'ampoule à décanter ?
b- expliquer comlxent on arrive à obtenir le limonène dans une substance odorante utilisée dans ia fabrication
substarrces 1,2,3,4.
a- parmi ces substances, quelles sont celles qui
constituent des espèces chimiques pures ? c goutte de citrol
b- préciser 1es substances qui contiennent des espèces
M goutte de menthol
chimiques communes. Justifier votre réponse.
L: goutte de limonène
V goutte de voniline
P goutte de lo substonce
à onolyser
W ruۤ
.*.
.h
3§&-
.:tw.l
L'homme a toujours eu besoin de synthétiser des espèces chimiques. Quelles sont ses motivations ? et quels
sont les procédés expérimentaux utilisés dans ces synthèses ?
,ffii3;
- Connaître la nécessité de synthétiser des espèces chimiques.
- Synthétiser une espèce chimique.
- Différencier les espèces chimiques naturelles et synthétiques.
I
t'',..,,.tt:,,..,
.,1,,,
. ,J
-I- lVécessitê d.e Is cfiimf e de sgntfuèse Activité documentoîre
Le tableau suivant donne des exemples de substances et espèces chimiques naturelles et synthétiques et quelques
motivations de synthèse.
de sgruthèse
I
de textilc 1'habillement.
- Coton - Tergal
- Le besoin de fabriquer des fibres
- Soie - Polyster
textiles avec des propriétés
particulières.
- Le coût modéré des colorants
Colorants naturelles : Colorants synthétiques :
Dorfiaina synthétiques.
- Safran - Indigo synthétique
de colar«nts - La production de colorants non
- Henné - Tartrazine
existants dans la nature.
- Fabrication de médicaments en
Médicaments synthétisés au
quantités suffisantes.
laboratoire :
§xploilofion:
,|
En analysant les exemples cités ci-dessus, repérer les principales motivations qui poussent I'homme à synthétiser
certaines espèces chimiques ?
2 Citer d'autres espèces chimiques synthétiques, et montrer que la chimie de synthèse est une nécessité vitale pour
l'homme.
I
I
2- §gntlnêse d'une espèce chimîque Activité expérimenf ole
3 Peut-on dire que la deuxième étape est une extraction par solvant ? Justifier votre réponse.
4 Proposer une méthode pour vérifier si 1'espèce chimique synthétisée est l'acétate de lynalyle.
.:)
1 ic chfnlie de synfhèse :
La chimie de synthèse contribue à I'amélioration des conditions de vie
grâce à sa participation dans l'évolution de certains domaines tels que la
santé et l'alimentation. L'homme a toujours cherché à synthétiser des
espèces chimiques qui répondent à ses besoins multiples. s I
t
côté économique car elle permet de produire des espèces chimiques en
ffi§* ,tï
grandes quantités et avec un coût modéré. D'un autre côté, la chimie de
synthèse permet de fabriquer des espèces chimiques inexistantes dans la *"n
nature.
Il existe trois types de chimie de synthèse :
La synthèse d'une espèce chimique se fait à partir d'autres espèces chimiques qui réagissent entre elles dans des
conditions expérimentales bien déterminées.
le rôle de catalyseur.
ffi-
L'espèce chimique de synthèse est obtenue par une réaction chimique, mais quand cette espèce n'a pas de
semblable dans la nature, elle est dite artificielle.
i
I
- La chimie de synthèse constitue un besoin vital dans la vie actuelle, elle joue un rôle primordial dans
des conditions expérimentales bien déterminées. L'espèce synthétisée est généralement obtenue dans un
La synthèse conduit soit à une espèce chimique parfaitement semblable à une espèce chimique
naturelle, soit à une nouvelle espèce chimique qui n'a pas de semblable dans la nature et dans ce cas
,a)
Chimie
.. . l'..
{JÊr:--
La détermination de l'âge approximatild'une momie se lait à I'aide de la technique dite datation au carbone l4
qui est un atome isotope de l'élément carbone.
Qu'est-ce qu'un atome ? Quelle est sa structure ? Et que représente un isotope ?
o
ææ*rêffiæffi
o
'1 1,3#c-c.*{.}c}"itq: (460 A.J.C -
370 A.J.C) fût le premier à utiliser le mot Azote Hydrogène
"atomos" pour décrire les petites parlicules qui constituent la matière. Le mot
atomos signifie "ce qui ne peut être divisé". Democrite avait imaginé que ces
petites parlicules avaient des rugosités qui leur permettaient de se lier les unes
Oxygène Carbone
aux autres pour former la matière.
1- Quelques symboles d'atomes
''.§*km T)*ït**; (1166 - 1844) a repris en 1803 la théorie de Democrite,22 selon J.Dallon.
siècles après, et proposa de représenter les atomes par des symboles (figure 1). ffi
'"-mèj'ectrons
,,
* .ëqrâlsa
"f,h*rxas*st (1856 - lg40) a pu mettre en évidence expérimentalement
l'existence des électrons en 1897, et proposa un modèle atomique représentant
I'atome comme une boule de charge positive incrustée de particules de boule de
charges négatives (les électrons). charge positive
§xp§oifcfr*n :
0 I
,a
2- Conserztation de l'élément chimûque Activif é expérime nfole
Obiectif .' Mettre en évidence la conservation de l'élément cuivre au colrrs de transformations chimiques successives.
3 Le précipité formé est l'hydroxyde de cuivre II : Cu(OH)2 . Ecrire l'équation de cette transformation en utilisant
§xp§ortcfror*;
§xpfoff*ffom :
tt
i^i
I 5-.tÀ
ajout  I
de carhone I solutron
ld"
§
+§
chauffa8e I soude
{ ÿ
; déhydratation
I {-,rii{}§€:.
; p* chauffage .-,.---
*- Différentes formes chimiques de l'élément
cuivre.
it
,
[-
I
I
a
1 §fruefure de I'sfome;
La matière est formée de petites particules nommées atomes"
L'atome est formé d'un noyau autour duquel tournent des électrons.
1.1- te noyau :
Le noyau est formé de particules appelées nucléons, qui sont de
deux sortes : Les protons et les neutrons.
(Numéro atomique) Z
,l
x-- symbole de l'élément
chimique. de protons
I N=A -Z=30
L'électron est une particule de masse : re- = 9r1.10'st lçg et porte une charge électrique : Qe-=-e=-[,6.10-le
(
Dans un atome il y'a àutant de protons dans le noyau que
Lr.r:.!rr-:rl,-.
&{asse (kg} Charge (Ci
d'élecrons.
La valeur approximatir.,e de la masse d'un atome est égale à la somme des masses des particules qui le constituent.
ffiatome - Z^r+ (A - Z)m, + Zm"_
'Ç***_*#
mnoyn,
InP = 2000 ce qui veut clire que la masse des électrons est négiigeable devant celle du noyau.
me
2 Ëlérnant ehfmfnuæ :
Les isotopes sont des atomes dont les noyaux possèdent le même
nombre de protons Z et diffèrent par leurs nombres de neutrons,
donc par leurs nombres de nucléons A.
t2
Carbone12 I Z=6
6c 98,870
13
Carbone Z=6 l,lvo
13
6c
14i -l
Carbone 14 Z=6 -C très laible
ô
a
i.Ë- ë,*s Ës;#.q â?.;qls**;&la:r*?s;:,ç*:t :
Charge -e +2e
L'atome qui gagne des électrons devient un ion négatif : Anion.
L'atome qui perd des électrons devient un ion positif : Cation. Symbole t5 63
c,,
L'ion monoatomique est symbolisé par le symbole de I'atome du noyau ;;CL 29
6 Carbone C
Au cours d'une transformation chimique il y a toujours
conservation des éléments chimiques.
7 Azote N
--
a
Exemple.' Au cours des transformations de l'activité 2,(page 185) 1'élément chimique Cuivre change d'aspect. mais
il est toujours conservé dans toutes les substances.
Acide
Cu + CtZ+
nitrique
I
4iout,
de ^L^..rr^^^
carbone + chauffage
aioutlae
Ajout ""---
lde souae
----*-- soude
DéshYdratation
cuo cu(oH)1
par chauffage
3 trcipær*r*r*n 6feefronfq** ;
2e sur la couchc K
|
Ar (K)2 G)8 (m8
\." I 1 8e sur la couche L
18
couchesinlernes couche
. . ,-: : I I Structure s éle ctronique s de s atome s
sarurees penpnenque L -3e sur la couche M
d'éléments chimiques dont (l <Z <18)
non saturée
.h L'atome est formé d'un noyau autour
duquel gravitent des électrons.
.i' Le noyau est formé de nucléons : protons et neutrons.
'i. Un ion monoatomique est un atome qui a perdu ou gagné un ou plusieurs électrons.
& Les électrons d'un atome sont répartis sur des couches K, L, M...
* La répartition des électrons d'un atome sur les couches électroniques se fait selon des règles.
Expêrtence de Rutherford :
des parlicules o traversent la plaque d'or sans être déviées de leurs trajectoires. On
devient de leurs trajectoires intiales à cause de leurs répulsions avec des centres de
charge positive, qui sont les noyaux des atomes d,or de la plaque.
Ruiherford
a
Ç'*,$rÉÉi*r .§#$ # #reff *ssssïff **s f - Donner la structure électronique des atomes suivants :
Ë- Quel est l'ordre de grandeur du diamètre de l'atome et de He (Z=2), C (Z= 6), P (Z= 15)
son noyau?
1- Déiinir les norions suivantes ?'i- Le numéro atomique de l'élément fluor F estZ = 9 :
:
a- L'atome dont la structure électronique est (K)2 (L)5 a- Donner les constituants de l'atome de chaque isotope.
possède sur sa couche externe : b- L'atome de soufre se transforme en ion en captant deux
-5 électrons - 7 électrons électrons. Donner le symbole et le nom de l'ion.
b- La structure élecronique d'un atome possédant 8 c- Donner la structure électronique de l'ion.
électrons est:
- (K)'(L)' - (K)'(L)u §xercices de sfnfr?èse
c- La couche externe de l'atome de sodium (Z = 11)
contient : Ê{}.' L'atome d'étain (Sn) contient 120 nucléons, la charge
- 1 électron -9électrons globale de son noyau est : q - 8.10
18C.
d- Donner le symbole du noyau de cet atome. c- Calculer 1e pourcentage du nombre d'atomes de chaque
Ondonne : e = 1.6. 10-'e C . élément chimique dans une molécule de cet acide.
Géométrie de quelques mo
Le modèle moléculaire figurant au-dessous de la photo représente la molécule d'Ionone C13H20O qui est
responsable du goût particulier de la framboise. Qu'est-ce qu'une molécule ? Quelle est sa sffucture ? et quelle
i
a\
ffi
- Connaître les règles du duet et de l'octet.
- Expliquer la stabilité des éléments chimiques par l'application de ces deux règles.
,l
-I- §Strbilîtê d"es fCIns nxorx,&fomeiques Activit é documen for're
Obiectif .' Mettre en évidence la relation entre la stabilité d'un ion monoatomique et sa structure électronique.
§xploffcfion: Li 3 Li*
(
CO t7 c0-
(
Tableau (2) : Structure électronique de quelques atomes
(
et de leurs ions correspondants.
rrcMæe
Pour avoir une idée sur la géométrie spatiare de certaines Atome d'hydrogène : boule blonche
molécules nous utilisons les modèles moléculaires. Atome d'oxygène : boule rouge
chaque atome est représenté par une boule de couleur donnée Atome de corbone : boule noire
et
dont la taille est proportionneile à ra taille réelle de |atome. Atome d'ozote : boule bleue
Atome de chlore : boule verte
tu
Ëxploilafian :
-\
:)
1 §*âgfæ dæ §'**f*f æf rêgde dry dryæf ;
Les gaz rares sont des éléments chimiques stables, ils participent
rarement aux réactions chimiques et se trouvent dans la nature sous la
forme d'atomes, et ceci est dû essentiellement au fait que leurs
couches périphériques sont saturées. (Activité I page 194).
* Règle du duet :
I Règle de l'octet :
Remarque :
Lorsqu'un atome acquiert la répartition électronique du gaz rare le
plus proche , sa nature reste inchan gée car son noyau n'est pas affecté.
I
composé ionique.
a
Les atomes ayanl 6 ou 7 électrons sur leurs couches extemes tentent de
sagner un ou deux électrons pour devenir des anions tels que :
F- , S'- ,CL- .
Les atomes ayant 4 ou 5 électrons sur leurs couches externes tels que le
,-arbone et I'azote ne donnent pas d'ions monoatomiques.
La molécule est une entité chimique constituée d'atomes liés les uns aux
aufes. Elle est stable et électriquement neutre.
Toutes les molécules d'un corps pur sont identiques.
5- Molécule d'ADN
Les atomes tentent d'acquérir les répartitions électroniques des gaz rares
ies plus proches en mettant en commun quelques uns de leurs électrons se
trouvant sur leurs couches externes appelés : électrons de valence.
La liaison covalente est représentée par un petit tiret entre les symboles des
deux atomes.
La liaison covalente est dite simple, lorsqu'il y a mise en commun d'un
{r- I-ewis (1875-18.16) a découvert
seul doublet entre les deux atomes. E1le est dite double.lorqu'il y a mise en
la liaison covalente en 1916.
commun de deux doublets entre les deux atomes. Elle est dite triple,lorsqu'il
y a mise en commun de trois doublets.
doublet iibre (non Iiant)
molécule de chlorure d'hydrogène HC| : H - C0 I iiaison coralente
molécule de dioxygène'. C2: O = O Y / aoutt"r rliantr
molécule de diazote Nr : N = I.I §L}H
Représc Représentation de Lewis de H2O
- soit mis en commun entre les atomes : ce sont des doublets liants qui doublet (non liant)
ou libres.
Ë
\doublet (liant)
IJ
:e Dans la représenation de Lewis d'une molécule figurent les atomes
constituant la molécule et les doublets liants et non liants. Représentation de Lewis de NH3
En éléminant les doublets non liants dans la représentation de Lewis, nous obtenons la formule dite développée.
de la molécule.
§"â 3i H *§§w
Exemple.' L'ammoniac NH3 :
]I
3§. tf
Représentation Formule
de Lewis développée
Pour simplifier la représentation d'une molécule, nous avons parfois recours à la formule dite semi-développée
où les liaisons représentées sont en nombre réduit.
ai
Exemple.' L'éthane C2H6 : czHa F{ *C .*.C *H c*{: cH:
l§
HId
Formule Formule Formule
brute développée semi-développée
Ï'?- Ë€.t:g*aaBsiqtF; çê{:s riclxê:irâs éEt:<:tr**tiq*a:r eË ge}m;r$âc'f*: râ'*;t* }â:i.ilqi{:§J*6: rËæars },*:sgeae.*:
Certaines molécules simples sont constituées d'un atome central relié à d'autres atomes par des liaisons covaientes
simples.
Les doublets électroniques liants et non liants étant des charges électriques négatives se repousent, cette
repulsion
explique la géométrie de la molécule dans l'espace.
- La molécule du méthane a une géométrie dans l'espace d'un tetraèdre régulier.
- La molécule d'ammoniac a une géométrie dans l'espace d'une pyramide à base triangulaire.
- La molécule d'eau à une géométrie plane coudée (sous la forme d'un coude).
"tr r"-
a
ar4o
/a=
X(J
àE
-z',7i
O
LO
doublet
nonriant
doublet t' ,l I \
/i't\
/ lt \
//l \
.-@;
\od
nonliant ,/ / llos"\
'cr X ('
(, IT
II
....ü,'!--à\
:/
doublet \ -
>
ronliant. \ i!_-_--
La représentation de Cram d'une molécule est une représentation qui donne une idée simplifiée de la disposition
des liaisons dans I'espace en utilisant les symboles conventionnels suivants :
rfIII I
" taison se trouvant derrière le plan de la feuille
#- Conventions utilisées dans la représentation de Gram ',s* Représentation de Cram de 1*- Représentation de Cram de la
la molécule de méthane CHa. molécule d'ammoniac NHj .
!§pssenjiel :
* Les gaz rares qui sont des éléments chimiques stables ont des couches externes saturées.
'* La règle du duet : les éléments chimiques dont les atomes ont des numéros atomiques proches de celui
* La règle de I'octet : les éléments chimiques qui ont des numéros atomiques compris entre 5 et 1E
'1. Au cours de leur quête de stabitité,les atomes perdent ou gagnent des électrons afin d'avoir une couche
externe saturée, et donnent ainsi des ions monoatomiques. Dans certains cas, ils mettent en commun des
doublets électroniques avec d'autres atomes et donnent ainsi naissance à des molécules.
dF Dans le modèle de Lewis sont représentés les atomes constituant la molécule ainsi que les doublets
- U
liants (liaison covalentes) et les doublets non liants (libres) ex. :H I
.F La géométrie spatiale d'une molécule est dûe à la répulsion électriqulntre les doublets électroniques
{. La représentation de Cram d'une molécule donne une idée sur la géométrie spatiale de la molécule.
H$rsfÉ*r §#§ *#§r*æfss*rs***s ?= La molécule de propène à pour formule brute C:Ho .
tr". Enoncer les règles de duet et 1'octet. a- Recopier le tableau suivant et compléter par ce qui
convient.
J- Que signifie la stabilité d'un élément chimique ?
{i-
a- Donner les structures électroniques des ions
#esrss**s d* swrrËfu*s*
:
b- Vérifier que tous les des liaisons covalentes entre elles ? justifier votre réponse.
').--\
C§ess{§ g'g;tion p,êriad§quæ des
La classification périodique des éléments chimiques est un outil qui nous aide à prévoir le comportement chimique
des éléments chimiques.
- Qu'est-ce que la ciassification périodique des éléments chimiques ?
- Connaître les critères de la classification périodique des éléments chimiques et leur évolution dans le temps.
5 Chercher la position de l'élément chimique Galium Ga sur le tableau de classification périodique récent (page 235).
Mettre en évidence certaines propriétés chimiques communes aux trois éléments chimiques :
Chlore-Brome-Iode.
Ballon contenant le gaz dichlore - dibrome
liquide - cristaux de diiode - aluminium en poudre - bec bensen -
pinces - tube capillaire - moftier - bouchon de balion percé.
3 Repérer les positions des éléments chimiques : Chlore, Brome, Iode dans la classification périodique (Tableau
page 235). Conclure.
1 Clossrficstian périadique des élémenfs chimiqures;
§ .â - {"1ë*ssË9;ic;rÈiura r§*: § § *isr qË*§ce*r,. : H(1) ? (8) ? (22) Cu(63,4) Ag (108) Hg (200)
même rangée horizontale ont des propriétés F (1e) c0 (35,5) Br (80) r (127)
chimiques analogues.
Li (7) Na (23) K (3e) Rb (85,4) cb (133) r0 (204)
Le tableau actuel de classification des éléments chimiques est formé de 7 rangées horizontales
appelées périodes,
et de 18 colonnes appelées groupes chimiques.
Ce tableau présente les caractéristiques suivantes :
a- Les éléments chimiques sont classés par ordre croissant de numéro atomique Z.
b- Les éléments chimiques dont les atomes ont le même nombre d'électrons sur leurs couches
exterïes se trouvent
sur la même colonne. Ils constituent un groupe chimique.
c- Les éléments chimiques se trouvant sur une même rangée horizontale (même période) ont le
même nombre de
couches électroniques. Le numéro de la période est égal aux nombres de couches.
He
B C N o F Ne
{; 13 I
6f &Y (Kf &f 6f &Y (Kÿ(L)5 (K)'?(Lf 6f&F (Kf &f
*:!
AI S si CI Ar P
t6 -d3
-^
t
I
2 ufilisofion du fobleou de clossificofion des élémenfs chimiques;
Les éléments chimiques se trouvant sur une même colonne forme un groupe chimique, ils ont des propriétés
chimiques analogues. Les principaux groupes chimiques sont :
* Les alcalins : C'est le premier groupe du tableau noté (I), il comporte les
éléments : Lithium Li, sodium Na, potassium K... Tous les atomes de ces
i----*-'-.. -
t Cl2i
&
éléments ont un électron sur leurs couches externes.
* Les halogènes : C'est le [7u-. groupe chimique noté (XVII), (la 7à*
colonne sur le tableau réduit de la classification périodique), il comporte les
éléments :fluore F, chlore cL,brome Br, iode I... Tous les atomes de ces
éléments ont sept électrons sur leurs couches externes.
B.rz
*Les gaz rares : C'est le 18u.. groupe chimique noté (XVIII), (la 8è-"
colonne sur le tableau réduit), il comporte les éléments : hélium He, néon Ne,
argon Ar, krypton Kr... Tous les atomes de ces éléments ont des couches
électroniques externes saturées. ces gaz sont aussi appelés : gaz parfaits ou
gaz inertes ou gaz nobles.
I
Les atomes des éléments du groupe des alcalins donnent des ions monoatomiques stables analogues : K+ Na+ Li+.
, ,
Les atomes des éléments du groupe des halogènes donnent des ions monoatomiques stables analogues : C0- I' ,Br-,
c- Détermination des formules de molécules :
Chaque atome peut faire un certain nombre de liaisons égal at nombre d'électrons qu'ils 1ui faut pour saturer sa
couche exteme. Les atomes des éléments du même groupe chimique ayant le même nombre d'électrons sur leurs
couches externes peuvent donc faire le même nombre de liaisons ; cela explique le fait que ces atomes forment des
molécules analogues.
lL'essentflel :
{" Les éléments chimiques sont classés dans le tableau de classification périodique selon l'accroissement
du numéro atomique Z.
"3 Les éléments appartenant à la même colonne forment un groupe chimique.Ils sont en nombre de 1,8
"3 Les atomes des éléments du même groupe ont le même nombre d'électrons sur leurs couches externes
'1" Les atomes des éléments de la même période ont le même nombre de couches électroniques.
d'" Les atomes des éléments du même groupe donnent des ions monoatomiques stables portant la même
r-----4--
HqÉrsf;*r Ë#s ###ËT#iss****s
i'. Un élément chimique appartient à la troisième période
â- Définir Ie groupe chimique et la période. et au sixième groupe sur le tableau réduit de ia classification
éléments chimiques.
a- Donner la structure électronique de I'atome de cet
3- Citer les noms et les numéros des groupes auquels
élément.
appartiennent les éléments chimiques suivants : I
4Ëâ
*" XTJ L
,ps*:er* -! -J sq
,
.rltl.'
.;:@É''
Le document ci-dessus représente une mole de plusieurs espèces chimiques sous différents états physiques :
@
/-\
7- De l'écFaelle microscopique ù l'échetle r*acroseapîqae Activité documentoire
§xploifofion;
Ë- Masse d'un clou de fer.
Calculer la masse approchée c1'un atome cle fer (56) , (llU") , sachant que la masse d'un nucléon vaur
27kg.
environ 1 ,67.10
Sachant que le clou de fer (figure 2) n'est constitué que de f isotope fer (56), calculer le nombre approximatif
d'atomes de fer présents dans le clou.
MatérielI expérimental :L'eat - L'éthanol -L'acétona - Fer en poudre - Tournure de cuivre - Sel de cuisine
- marquées.
Balance - Eprouvettes graduées - masses
-
-
On appele la masse d'une mole d'atomes : masse molaire atomique.
On appele la masse d'une mole de molécules : masse molaire moléculaire.
Les masses molaires atomiques des éléments chimiques sont données dans le tableau de classification périodique
(page 235) son unité est : (g.mo41).
éthanol
ÉTHAI'*OL AB§OIU
NATURE FUE
ie'tïI1 .l
3" Etiquettes cl'un flacon d'éthanol et d'un flacon d'acétone. é- O.t mo0 de différentes subsrances.
Expfoffofion;
Chercher dans le tableau de classification périodique (page 235) les masses molaires atomiques des éléments
chimiques suivants : L'hydrogène H,le carbone C,l'oxygène O,le fer Fe,le cuivre Cu, le sodium Na et le chlore C0.
2 Ecrire les formules des substances suivantes : l'eau, 1'éthanol, l'acétone, le fer, le cuivre,le chlorure de sodium.
3 Sachant que la masse molaire moléculaire est égale à la somme des masses molaires atomiques de tous les atomes
formant la molécule, calculer les masses molaires moléculaires des substances citées ci-dessus.
5 En utilisant le matériel adéquat, mesurer la masse ou le volume correspondant à 0,1 moL de chaque substance,
,-,1-
1 Mole :
ê.é- â)Éfimâtisls::
L C Carbone 12,0
H Azote t4,0
2 i.c mcsse rnor$,re i
0 Oxygène 16,0
*.3- â,;i sæ;Ès§{: r*:*.:É;aire: a{.r:::air;er,* ;
Na Sodium ?1ô
La masse molaire atomique d'un élément chimique X est la masse d'une A4 Aluminium )10
mole d'atomes de cet élément. Elle est notée M(X), et exprimée en
P Phosphore 31,0
(kg.mo&-') dans le système intemational d'unités, mais elle est
généralement exprimée en (g.mo&-'). § Soufre 32,1
La masse molaire moléculaire est égale à la somme des masses molaires atomiques de tous les atomes constituant
la molécule.
O
Exemples :
- La masse molaire moléculaire de H2 (dihydrogène) : M(Hu) = 2 x M(H) = 2 x 1 = 29.mo[-r
- La masse molaire moléculaire de H2O (l'eau) : M(H2O) = 2xN{(H) +M(O) = 2 x 1 + 16 = 18 g.mo[-r
- La masse molaire moléculaire de C2H6O (l'éthanol) : M(C2H6O) = 2 x M(C) + 6 x N'I(H) + M(O)
m: i - n, enmo|
û=--:. i -m:eng
M(X) I
M* :en g.mo&-'
Exemple :
- La masse d'un litre d'eau est m = 10009.
- La masse moléculaire de l'eau est : M(H2O) = 18 g.moL-'
1000
La quantité de matière d'eau contenue dans cet échantillon est : n = 55,5 mo&
18
-s#*:i:+
ffi #;.,
-ê§ffi,e+
A température et pression données, le volume occupé par une mole de gaz est indépendant de la nature ùt gaz.
Ce volume est appelé : volume molaire. On le note Vm, il s'exprime enL.mo|-1 .
Exemple .' Le volume molaire d'un gaz vaut V- = 24§ L,mo0-1 à la température t = 20"C
et à la pression atmosphérique : P= latm = 105 Pa
.i.3- â.* a'#Ëugr:** gt*srË*Ër";: yrcFs's:liÈË ;
- n: enmoL
V(
n =,r- -V:enL
i - V,, : enL.moL-l
Exemples :
Dans les conditions de température et de pression citées sur le
document (figure7) le volume molaire est Vm = 24,0 L.mo0-1. La lJ* 1L de
-eaz
dioxygène O..
lL de gaz dichlore CLr.
quantité de matière dans chaque flacon est : n =
ù = 4.2.10'2 moL
1L de gaz dioxyde d'azote NOr.
On conclue donc que les trois flacons contiennent les mêmes (P= l atm : t=20"C)
quantités de matière car chacune d'elles contient le même volume de
gaz.
La densité d'un gaz par rappoft à l'air est définie par le rapport de la masse d'un volume V de ce sur la masse
-qaz
du même volume d'air dans les mêmes conditions de température et de pression.
-d'densitédugaz
, m ;
o =;. i - m : masse d'un volume V du gaz
- ,r' : masse du même volume V d'air
L
Pour un volume v = v0 volume molaire normal : m = Mg- et m' = Mair.
Mair = = 1,3 . 22,4 = 29 g.mo|-l
Mméthane
Exemples : - À_
uméthane - -
16
= 0,55 < 1 le méthane est moin dense que l,air.
Mai, 29
Mbr,ur" 58
dbutun. =
Mai,
=2> I le butane est plus dense que l'air.
29
O
lLessemrietr:
{' La mole est l'unité de la quantité de matière, elle est exprimée enmoâ.
.i" Une mole est constituée d'un nombre d'entités chimiques identiques égal à 6,02.1023 appelé : nombre
d'Avogadro.
€, La masse molaire moléculaire est la masse d'une mole de molécules, elle est égale à la somme des
Jl=-
Nmi n=- i rl=
v
NAM -vm
Le volume molaire V- est le volume d'une mole de n'importe quel gaz dans les mêmes conditions de
Yo=22,4L'moL'r '
)4,
H*Ës'â#*r §#s #*§?#*;ss*s=**s b- Saccharose CnH22On.
c- Sulfate de cuivre hydraré (Cu SOa , 5H2O).
I- péfinir les notions suivantes : La mole. la masse molaire
atomique, la masse molaire moléculaire. le volume molaire. ÿ= a- Calculer ia quantité de matière présente dans 10mL de
3- Comment calcule-t-on la masse molaire moléculaire ?
gaz02 (Vm = 24,0L. mo|-\.
b- Calculer le volume occupé par 0,33 ma| de gazHl
3- Comment calcule-t-on la quantité de matière d,un
(Vm = 22,1L.mo0-1).
échantillon connaissant sa masse et sa formule chimique.
c- représente une mole d'azote. santé si la quantité consommée dépasse 600mg en un jour. Sa
$i- Calculer 1es masses molaires moléculaires des espèces * Sachant que la teneur en cholestérol chez une personne
chimiques suivantes :
a- Propanol C3H8O.
saine est comprise entre 1,40 g.L-r et 2,2 g.Lt ;
e)
Ctuimf e
@
ry coneentration mo§*iâræ
.fa
']
.1
,,
L.
\
' 5i{
*T-*--
r'1"ûD-+
.r :+."Àrp.
La dissolution de certaines espèces chimiques (solides ou liquides ou gazeuses) dans la boisson, lui donne son
goût, ce demier change selon la quantité de matière des espèces chimiques dissoutes. Chaque espèce dissoute est
caractérisée par une grandeur appelée concentrafion-
déterminée ?
Qu'est-ce que la concentration ? et quand est-ce qu'elle est dite molaire ? et comment est-elle
m:i:Y.
- Connaître les notions de solution et de concentration.
O
7'Préparation d.'une solution clqueuse por dissolution Acfivifé expérime ntale
§xploifofion:
d'eau nécessaire ?
matière de saccharose dissoute dans un litre de solution. Elle i= Matériel utilisé pour la préparation d,une
solution de saccharose.
est exprimée en mo0.L-1 . Calculer la concentration molaire de
la solution préparée.
trait de jauge
Attention:
La surface supérieure du liquide à la forme d,un ménisque
(figure 3), le bas de ce ménisque doit coincider avec le trait de
jauge.
O
2- Dilutîsn d"'urte solution Activif é expé ri m e nt al e
La solution mère
C = 0,1 moL.Ll
t Calculer la quantité de matière de sulfate de cuivre II dissoute dans 10mL de la solution prélevée au départ.
3 Quelle est la quantité de matière de (Cu SOa) dissoute dans la solution obtenue ?
5 Si on dispose d'une fiole jaugée de calibre 200mL, quel volume dort-on p;:élever de la solution de départ pour
préparer 200mL de solution de concentration 0O1mo4.L 1
O
1 §*§r"sÿf*ns :
§"i- §-?dfi*ËEic*'i:
T
"J
- {lqrttsTil ilaËË5; ;.*i*:r*s*slg:i*4 r,r rs r§, *ri* :{;i iiii r-, i1 .
2.f- Définition :
?- Dissolution du sulfate de cuivre II clans
l'eau donne une solution ionique.
On appelle concentration molaire C d'une solution ionique non saturée,le rapport de la quantité
de matière n de
soluté dissout par le volume V de la solution.
Elle s'exprime enmo0-L'1 , cette concentration est dite aussi concentration de 1a solution en soluté
apporté.
j
On appelle aussi concentration molaire d'une solution moléculaire formée de molécules X le rapport de la quantité
n
de matière n de molécules de soluté par le volume V de la solution. Elle est notée [X] = \/
V
Dans les deux cas et puisque n = on peut utiliser la relation suivante
ffi
:
I m=20e
lCr2H22O11l = a
1
une dilution.
Lors d'une dilution 1e volume et la concentration changent mais
la quantité de matière reste inchangée.
,. On obtient une solution en dissolvant un soluté dans un solvant. Si le solvant est I'eau on obtient une
solution aqueuse.
.- La solution est soit ionique ou moléculaire selon la nature du soluté.
La concentration molaire d'une espèce chimique X dissoute en solution est Q = [X] = '
v
On réalise une dilution en ajoutant du solvant à une solution,le volume augmente et la ôoncentration
diminue mais la quantité de matière reste inchangée C'V' = CV.
d
"d*Ëre$:*r
§#§ *#t?n*gsg*g***s #x*r*i**s f,*# s}ræffo *Ès*
i Délinir Ies notions suivantes:
ɧ- Pour donner le goût acide à une boisson on y ajoute une
soluté, solvant, solution, concentration molaire.
substance poftant le code E 330, c'est l,acide
3- Compléter les phrases par ce qui convient : citrique de formule C6H8O7.
a- I-'unité de la concentration molaire est ; a- Calculer la masse molaire moléculaire de cet acide.
-L.mo|t - mo|.L' - g.L-t - L.g, . b- Une boisson contient de l'acide citrique avec une teneur
b- Pour mesurer avec précision un volume de lOmI- on de 30 g.L 1.
Calculer sa concentration molaire.
utilise :
c- Calculer la quantité de matière de cet acide dans une
- une éprouvette graduée - un bécher gradué - une pipette
canette de boisson de volume V1 = 33 cL, puis dans une
jaugée de 10mL.
bouteille de boisson de volume Y2=15 cL. On donne :
le volume V de cette solution. b- Quelle masse de soluté fauril peser pour obtenir lL de I
chaque solution ?
É- On dispose d'une solution de glucose (C6I{12Op de
,)
concentration molaire C = 0,05 moL.L''. j l - Le vinaigre est consritué en parlie d'acide acétique. Sur
a- Calculer 1a masse de glucose dissoute dans un litre de une bouteille, on devrait lire sur l'étiquette le degré de
solution. vinaigre, malheureusement 1'étiquette est er-rachée. Une
b- Calculer le volume V qu'il faut prélever de cette expérience de dosage permet de retrou.rer son degré. (le
solution pour préparer un volume V' = 1L d'une solution degré de vinaigre : est la masse d'acide acétique présente
diluée de concentration C' = 10-2 mo[lL. dans 100g de vinaigre).
i- On dispose au laboratoire d'une solution de saccharose a- Sachant que la formule de 1'acide est C2H4O2, calculer
(CnH.2O11) de concentration C=0,10 moL.L I. On souhaite sa masse molaire moléculaire.
préparer V'= 100mL d'une solution diluée de concenrrarion b- La concentration c1e la solution en acide est 1 .18mo4.L-1.
C' = l0'.moL.L'' .
Calculer la masse d'acide dans lL de vinaigre.
b- Quel volume d'eau faut-il ajouter au prélèvement d- En déduire Ie degré du vinaigre utilisé. On donne : Masse
?
volumique du vinaigre p = 1,02 g.cm3.
e ltfmie
KéæaËâorcs cfuâna{qu€s
#,
sË
La fusée est propulsée dans l'air grâce aux gaz éjectés par ses réacteurs. Ces gaz sont les produits de réactions
chimiques qui s'y produisent. Qu'est-ce-qu'une réaction chimique ? Comment modéliser et décrire une
transformation chimique ?
ffi,m
- Connaître la notion de transformation chimique à travers des exemples simples.
a
l- Jtrofion d.e trans§orrnstîan clzirnâEue Acfivité expérimenfo/e
ffi@.'
Obiectif .' Metffe en évidence la notion de transformation chimique à travers des exemples simples.
§xpf*ifc*ron :
3 Quelle est l'espèce chimique mise en évidence par le test à l'eau de chaux ?
=1- A;out de l'eau de chaux
4 Décrire l'état initial et l'état final du système, et montrer qu,il y a eu
transformation chimique.
Fxploifofion; (b)
1 Décrire l'état initial etl'état final du système. ;&- a) avant l'ajout de soude
Suivre l'évolution de 1a formation du gaz CO2résultant de la réaction entre l'acide éthanoïque (CH3CO2H)
et I'hydrogénocalbonate de sodium (Na H COj).
§xpfoff*ffæm :
f, Exprimer la quantité de matière ciu gaz CO2 formé après chaque ajout n{CO2) en fonction de V.
5 Tracer la courbe n1(CO) = f (ni(CH:COzH)) gt vérifier qu'elJe est formée de deux segments rectilignes.
-t
i)
^-\
''1, Transformalîan chimique :
1.1- Dôfrnitisns :
Une transformation d'un système est dite chimique si au cours de cette transformation il y a :
- Disparition totale ou partielle de certaines espèces chimiques : ce sont 1es réactifs.
- Apparition d'espèces chimiques nouvelles : ce sont les produits. t
On appelle l'ensemble des espèces chimiques qui apparaissent ou disparaissent au cours de la
transformation : un
système chimique.
Un système chimique qui subit une transformation chimique évolue au cours du temps et passe par trois
étapes
(dites : états).
Etat initial z L'état de départ où les espèces chimiques présentes sont mises en contact mais n,ont pas encore
réagi
entre elles.
Etat intermédiaire : L'état d'évolution du système où les réactifs sont entrain de se transfoûner en produits (cette
évolution peut être lente ou rapide).
Etat fÏnal : L'état où le système chimique n,évolue plus.
t
- la nature et les quantités de matière des espèces chimiques présentes.
-l'état physique : solide (s), Iiquide (L), gazeux (g) de chaque espèce présente. Si une espèce est présente
en solution aqueuse, elle est notée (aq).
- la température du système T.
- la pression du système P.
Transfonnation
chimiqlre
{P= l.0bar: 0=20t} æ lP = l-$ har; 6 = 2t) "C)
(s): ai mol
C (s): rf mol
C
(). (tt.: ai, rnol
C0; (.t): rr.o. mol
Ê.iiii;':l!i:.:i §{at {?x:s}
A
2 §eocfrCIm efurrnle;ue;
1..ê- 5}#4it=ifÉr:c: :
Afin d'étudier et de prévoir une transformation chimique, on la représente par un modèle nommé : la réaction
chimique.
Dans le modèle de la réaction chimique étudié au lycée, on indique simplement la nature des réactifs et des
produits, ainsi que les proportions dans lesquelles les réactifs sont consommés et les produits sont formés.
La réaction chimique rend compte simplement de ce qui se passe au cours de la transformation par un bilan
macroscopique.
Les travaux effectués par Lavoisier au cours du 18è"" siècle ont conduit à
1'énoncé de la fameuse loi de conservation de matière.
Au cours d'une réaction chimique, la somme des masses des réactifs
clisparus est égale à la somme des masses des produits apparus.
Son écriture s'effectue à 1'aide d'une flèche orientée de gauche à droite. On place les réactifs à gauche de la flèche
et les produrts à sa droite.
C+ 02 --**-.*. CO2
L'équation chimique peut contenir d'autres informations telles que l'état physique de chaque espèce : (g) pour les
gaz, (L) pour les liquides, (s) pour les solides et (aq) pour une espèce en solution aqueuse. Elle peut aussi contenir
dessymbolestelsque-_f"pouruneespècegazeusequisedégage,ou-=; Pouruneespècesolidequisedépose.
_t
Exemples: C(s) + O2(e) --+ COz(g) Cu:*(aq) + 2oH (aq) ---> ÇI(oH )zr't
-1
I
j
2.4- Equilibrage d'une équation chimique :
D'une façon générale, en plus de la loi de Lavoisier, il y a des lois qui régissent les proportions dans lesquelles
s' effectuent 1es réactions chimiques.
I1 y a toujours conservation des éléments chimiques (donc de la masse) et conservation de la charge électrique.
Dans l'équation chimique, on associe alors un nombre à chaque espèce chimique de manière à satisfaire les lois
de conser-vation. Ce sont les cæfficients stoechiométriques.
Pour simplifier, on n'écrit par le chiffre 1, on ajuste ces nombres de telle sorte qu'ils soient entiers et aussi petits
que possibles.
3 Silan de nryryfièra ;
ni (Nu HCO3) =
# = l0'2 mo|
?- La courbe : ng (CO2) = f (ni (CH3CO2H) ).
tant que n1 (CH3 CO2H) < ni(Na HCO3) , la quantité de matière de CO2 formée est proportionnelle à la quantité de
Quelques soient les variations des quantités de matière des réactifs et des produits de la réaction, elles se font
toujours dans les mêmes propomions.
Exemple : +
Equation Cu2*(aq) 2OH'(aq) -+ Cu (OH)z(s)
1 -,) +1
Exemples de variations de
quantités a -4 +2
de matières (mo|)
-3 -6 +3
Cas général -lx -2x +lx
Le signe (-) indique la consommation du réactif.
Le signe (+) indique la formation du produit.
,r : est appelé avancement de la réaction (exprimée en mo|).
Les chiffres 1 et 2 sont les coeffcients stoechiométriques.
A l'état initial l'avancement x est nul. Au cours de la transformation chimique, I'avancement x augmente de softe
que les quantités de matière des réactifs diminuent et celles des produits augmentent. On dresse alors un tableau
récapitulatif appelé aussi tableau d'avancement présentant les trois états : initial, intermédiaire et final. Dans ce
dernier, I'avancement de la réaction prend une valeur maximale trmax ,appelée : avancement maximal.
A l'état final, I'un des deux réactifs, au moins est totalement consommé, celui-ci est appelé : réactif limitant.
Dans cet état, l'avancement atteint sa valeur maximale notée x*u* .
La connaissance de xmax perrnet de déterminer la quantité de matière de chaque espèce chimique du système à
l'état final : c'est le bilan fïnal de Ia réaction.
d
Exemple.' (Activité Z,page 224) ni (CH3 CO2H) = 4.103 mo| , ni (Na HCO3) = lO-2 mo|
Tableau récapitulatif de ln réaction :
Dans cette situation ni (NaHCo3) > ni (cH3co2H), à la fin de la réaction n1(co) = ni (cH:co2H) = xmax .
",'' Au cours d'une transformation chimique, il y a disparition d'espèces chimiques (les réactifs)
et apparition de nouvelles espèces chimiques (les produits).
' Au cours d'une transformation chimiquer le système chimique passe d'un état initial à un état final
passant par des états intermédiaires.
de I'avancement x de la réaction.
_-
i- On considère l'équation de réactron suivante :
Exercices de synfhèse
Ë- Vrai ou faux '/ ,§- L'Aluminium soiide (AL) Éagit avec le gaz difluore (F2)
a- L'équation suivante est équilibrée
et conduit à la formation du fluorure d'aluminium.
:
I
d
Création et visualisation de molécules à trois dimensions
(ACDISD Viewer)
Borre d'outîls:
Frlp
Em
;rf-tt Produrts Heln
t-.d
Il,f,r
l*
I
|
>< [ *Jrc ilt
Pf-,if:A E
E
I Faire une courbe sur régressi
(1) Ouvrir un nouveau fichier de données entrées au clavier Fichài €#ift F6à:e F@5 l€# tùlâ
Lji:*:.
(6) Remplir le tableau ainsi créé à l'aide
de vos données expérimentales.
(7) IJne fois les valeurs données,le graphe s'affiche à l'écran sous formes de points.
+ Pour connaître la forme de la courbe. il faut effectuer une régression linéaire sur ces points. c'est à dire tracer
une courtre gui suit ces points.
æery
(8) Choisir un modèle adapté au placement des points à l'aide de cene icône. *L.+_fu--_J
j:I9_d,:r'
:F!::a'lI, _ ---
(9) Cliquer sur le bouton ajuster » pour ajuster la modélisation sur les points, vous avez ainsi 1'équation de la courbe
<<
-
&uelE{rqe s}{mbqles elecËr{qqes
Varistance Conducteur
ohmique
Diode Eiectrolyseur
Amplificateur Transistor
opérationnel (NPN)
5vru*:Eli*
5"q nHIii)+r'
Grilnde*r §ymboie
§p::h*l*
Grianaë*ur
a3* g+r-a umÉë* d* sr:r* :inité
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Puissonce de l0
Pico 10
12
Téra 10r2
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A
Accumuloteur 132 Commutoteur 144
Acide r63 Composonte 142
Additivité 99 ,95 Compression 20
Alcolin 205 Concentrolion 218
Alimentoiion t5t Condensotion 171
Allongement 54 Condition 60
Alternotif r00, 96 Conductonce r09
Amplificotion 152 ,142 Conducleur r 10, 107
AmpliTude r0l Conducteur ohmique r r0,
r07
Anolyse chromoTogrophique 169 Conservotion 226 ,189 ,44
Angle 63,30 Contoct 19
Anhydre 162 Convention 85
Anion 189 Corps s8,51
Anode 87,83 Couche 190
Arbitroire /3 Couple 7E,
_l
.)
Elosticité 154 lnteroction 82 ,7
Electrisotion OE
OJ lode 203
Electroluminescent 123 lodure 203
Electrolyseur r34, r30 lon 189
Elecirolyte 219 , 86 lsotope t88
Elément 202
Elément chimique 163
EmeTteur 140 Jonction 142 ,121
Enfleuroge 167
Enregistremeni 25
Eprouvette 217 Lotitude 12
Equilibre 69, 54 Lest 60
Extensible 42 Lioison covolente 197
Extroction 167 Liont 124, 197
;. Liqueur de Fehling 162
Loi 109, 7
Fibre optique l0
Filtrotion 169
Force 52,17 Monomètre 21
Force à distonce 19 ,17
MoSSe 58
Force contre électromotrice 'r30
Moïière - Subslonce 167 ,162
Force de contoct 19 ,17 Microscopique 8
Force électromotrice 129
MigroTion 170
Force locolisée 19 ,17 Modèle 184
Formule développée 198
Mole 208
Fréquence r0r , 30 Molécule 193
Front du solvont 170
Moment 72,69
Frottement 8s ,64 Monootomique 196 ,189
Fusion 173
Montoge 155, 108
*; Mouvement 29 ,24
Généroteur 132
Généroteur d'impulsions 43,35
Néon 194
Généroteur de bosse 99 ,96
fréquence Neutron 187
6l
Nceud 84
Glissement tra
Nombre 187
Groduotion d'un ressort
Nombre de chorge 187
!"i
Norme 29
Hologène 205 Noyou 187
Hélium 194 Nuoge électronique 184
Homogène 171 ,39 Nucléon \87
Hydrodistillotion 171 ,167 Numéro oiomique 187
a,-.-t
lncertiiude QÀ
Opérotionnel r5t
lndicoteur 143 ,60 OrbiIe I
Inerte 205 Ordre de grondeur 9
lnstont 27 Origine IJ
lntensité 85, il Oscilloscope 100,96
)
P Résistonce 107
Résistivité 109
Polet 34 Résistor r06
Porticule 7 Ressort 99,s2
Période 96,30 Rototion 72
Pesonteur 12
Phose 172 , 169
Soturotion 190 ,154 ,142
Photorésistonce 125 ,119
Semi - conducteur 124 , 121
Pipette 218
Sens 121,29
Poids 12
Sensibilité 100, 96
Pôie 84
Séporotion 166
Position 27
Sinusoldol r00 , 96
Potentiel 97
EÀ- Solubililé 173
Poussée ci'Archimède JJ
Solution 219
Précipité r86
Solvoni 219 ,167
Pressoge 167
Stobilité 199
Pression 21
Structure r09
Principe 3s,9
Synthèse 178
Produit 84,162
Système - fomille 204 ,19
Propriété 173
Proton 187
Pur 173 Toble à coussin d'oir 42 ,35
Tongente ZA
a Temps 27
QuonTité 209 ,208 Tension 99 ,54
Tension de seuil 121 ,117
R
Tesi 162
Roideur 60
Tétroèdre r98
Romifié 89
Théorème 74,70
Ropport frontol 172
Thermistonce 124 ,119
Rore 205 ,196
lorsron 71
Royon 188 ,172 ,30
Trojectoire 28
Réoctif 223
Tronsferi r53
Réoction 223
Tronsformotion 225,223
Récepieur 134
Tronsistor 140
RéÏérenciel 27
Tronslotion 28
Régime 153, 140
Type r40
Relorgoge 172 ,168
Réportition r90, 183
Repère ôt, t/ Voporisotion 171
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Référe nc e s biblio graPhique s
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.1994 ,*Qt ;trJl cs^,)lJJ1 1;(o s"À-,tr. : ?ÿ-l *"i f ÿ,tyuJr 3;':'r ir*ll rt,.jcl" ,o.+lt a§lt )* j\ a*!t art), "
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Présentation du manuel 3
Unité 2: 7
Exemples d'actions mécaniques
t6
Unité 4: Principe d'inertie 24
34
Unité I : Equilibre d'un corps solide en rotation autour dlun axe fixe ..._........ 58
80
i:T:lT;T:ï:ï,::i:','ffi;;;;.;;_*;; ' 81
93
106
lJnité*7:Extraction,séparationetidentifîcationdesespèceschim;;;r-......................
....i:;
Unité20:,GéométriedequelquesmolécuIes...-....----.".:--
unité 21: classification périodique des éréments 193
chimiques.
Unité22: Mole - euantité de matière .. 201
216
,))
231
Quelques symboles électriques / Quelques grandeurs physiques
et chimiques et leurs unités
Index 233
236
Références bibliographiques . .. .
t 239
iI
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EDITION i 2A2U2021
ISBN : 978-9954-35-995-2
Dépôt légal : 2015MO2772
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Chimie
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