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2 Les nombres réels


La notation scientifique et le système international d’unités

La notation scientifique

La notation scientifique est universelle. Utilisée surtout en sciences, cette notation facilite la
lecture, l’écriture et la comparaison de très grands et de très petits nombres.

On l’utilise seulement pour les nombres positifs, puisqu’elle ne sert que dans les contextes de
mesure.

Écrire un nombre en notation scientifique, par exemple 3 050 000, c’est le décomposer en
deux facteurs.

Passage d'une forme à l'autre

Exemples :

a) 2 650 000 = ____________________

b) 0,000 005 4 =____________________

Notes de cours p.3


Le système international d’unités (SI) et la notation scientifique

Le système international d’unités (SI) définit les unités de base utilisées pour mesurer
différentes grandeurs.

Il est possible d’utiliser des multiples ou des sous-multiples des unités de base. On utilise alors
des préfixes qui sont associés à des puissances de 10 distinctes.

Exemples:

a) 600 mm = __________________________________________________________________ m

b) 345 km = _______________________________________________________________ dam

c) 3,5 µm = ___________________________________________________________________ cm

d) 4 000 000 nm = ________________________________________________________________ mm

e) 0,000 05 Mg = _________________________________________________________________ hg

p.4 Les nombres réels


Opérations sur des nombres exprimés en notation scientifique

Addition et soustraction

Pour additionner ou soustraire en notation scientifique, il faut exprimer les deux


valeurs à l’aide de la même puissance de 10 avant d’effectuer le calcul.

Exemples :
a) 1,3 × 10 7 + 7,2 × 10 7 b) 5,2 × 10 8 + 4,7 × 10 6

c) 1,3 × 10 6 -1,6 × 10 5 d) 2,4 × 10 -2 + 1,7 × 10 -3

Notes de cours p.5


Multiplication

Pour multiplier en notation scientifique, il faut multiplier les mantisses ensemble,


multiplier les puissance de 10 en utilisant la loi des exposants appropriée et ajuster
la réponse pour pour qu’elle soit exprimée en notation scientifique

Exemples :

a) (2,5 × 10 8 ) × (3,8 × 10 5 ) b) (2,9 × 10 5) × (6,2 × 10 7)

Division

Pour diviser en notation scientifique, il faut diviser les mantisses ensemble, diviser
les puissance de 10 en utilisant la loi des exposants appropriée et ajuster la
réponse, pour pour qu’elle soit exprimée en notation scientifique

Exemples :

a) (9,25 × 10 8) ÷ (2,5 × 10 5 ) b) (2,7 × 10 15 ) ÷ (3,0 × 10 7)

p.6 Les nombres réels


La notation exponentielle

Les cubes et la racine cubique

• Le cube d’un nombre est la troisième puissance de ce nombre.

• La racine cubique d’un nombre n, notée √3 n, est un nombre dont le cube est égal n.

5³ = 125 → √3 125 = 5 Le cube de 5 est 125. Inversement, la racine cubique de 125 est 5.

(−3) ³ = −27 → √3 −27 Le cube de -3 est -27. Inversement, la racine cubique de -27 est -3.

Les exposants fractionnaires

• Il est possible de représenter les racines à l’aide d’exposants fractionnaires.

1 1

√a = a 2
, √a
3
= a 3
, _____________

De façon générale : √a
n
= a n

Les exposants négatifs

Lorsque l'exposant est négatif, on obtient une expression équivalente en inversant la base et
en changeant le signe de l'exposant.

Exemples:

a) 2-3 = __________ 1
c) =__________
3−2

b) 3-7 = __________

()
−2
5
d) = __________
6

Notes de cours p.7


Les lois des exposants

Il est possible de manipuler des expressions algébriques comprenant des puissances à l’aide
de certaines propriétés appelées les lois des exposants.

1) Pour trouver le produit de puissances ayant la 5² × 5³ = 5 × 5 × 5 × 5 × 5 = 5⁵


même base, on additionne les exposants. ou
am × an = am+n 5² × 5³ = 5 ²⁺³ = 5⁵
2) Pour trouver le quotient de puissances ayant 45 4 × 4 ×4 × 4 ×4
2
= = 43
la même base, on soustrait les exposants. 4 4×4

a
m ou
n
= am−n , a ≠ 0
a 45
2
= = 45−2 = 43
4
3) Pour trouver la puissance d’une puissances, (7²)³ = 7² × 7² × 7² = 7⁶
on multiplie les exposants ou
(am)n = amn (7²)³ = 72×3 = 7⁶

Voici d’autres lois des exposants :

4) La puissance d’un produit :


(a × b)m = am × bm (3 × 5)² = 3² × 5²

5) La puissance d’un quotient, b ≠ 0 :

()
3 3
4 4
()
a
m
a
m =
= 5 53
b b
m

6) La puissance d’un exposant négatif (m > 0)


1
−m 1 10−6 = 6
a = m
10
a
Changement de base

Parfois il est judicieux de changer la base de l'epression exponentielle pour faciliter la


simplification d'expressions plus complexes.

p.8 Les nombres réels


Exemple :

()
5
1
a) 493 = __________ b) =__________ c) 243 4 =__________
8

Quelques puissances à considérer

2⁰ = 1 3⁰ = 1 4⁰ = 1 5⁰ = 1 6⁰ = 1 7⁰ = 1 8⁰ = 1 9⁰ = 1
2¹ = 2 3¹ = 3 4¹ = 4 5¹ = 5 6¹ = 6 7¹ = 70 8¹ = 8 9¹ = 9
2² = 4 3² = 9 4² = 16 5² = 25 6² = 36 7² = 49 8² = 64 9² = 81
2³ = 8 3³ = 27 4³ = 64 5³ = 125 6³ = 216 7³ = 343 8³ = 512 9³ = 729
2⁴ = 16 3⁴ = 81 4⁴ = 256 5⁴ = 625
2⁵ = 32 3⁵ = 243 4⁵ = 1024 5⁵ = 3125
2⁶ = 64 3⁶ = 729
2⁷ = 128
2⁸ = 256
2⁹ = 512
210 = 1 024

Exercices :

4
125 × 5
a) 8 ×­ 43 × 16−4 b)
5−3

()
2
c) (27 2 )3 × (9−4 × 81)3 d) 1 6
343 × 49 ×
7
5
7

Notes de cours p.9


1 000 × 121 × 10 000 36 × 625 × 128
e) −4
f) 2 2
1 331 × 100 8 × 125 × 216 × (2 )

(√ 2 × (32) )
1 2

g)
√32 × (8)
4 4
h)
3 3
÷ (128 × 2 )
−1

√3 × √(12)

p.10 Les nombres réels


Les ensembles de nombres

Les nombres naturels et les nombres entiers


• L’ensemble des nombres naturels, ℕ, comprend les
nombres qu’on utilise habituellement pour compter :
ℕ = { 0, 1, 2, 3, 4, … }

• L’ensemble des nombres entiers, ℤ, comprend les


nombres naturels et leurs opposés :
ℤ = { …, -4, -3, -2, -1, 0, 1, 2, 3, 4, … }

• Pour indiquer qu’un nombre appartient ou non à un ensemble, on utilise les symboles
 et ∉.

3 ℕ se lit « 3 appartient à l’ensemble ℕ » ou « 3 est élément de l’ensemble ℕ »


-3 ∉ ℕ se lit « -3 n’appartient pas à l’ensemble ℕ » ou « -3 n’est pas élément de l’ensemble ℕ »
a ℤ se lit « a est un nombre qui appartient à l’ensemble ℤ »

Les nombres rationnels et les nombres décimaux

• L’ensemble des nombres rationnels, ℚ, comprend tous les nombres qu’on obtient en
divisant deux entiers.

a
• Ainsi, ce sont les nombres qu’on peut écrire sous forme de fraction, , où a et b
b
sont des entiers (a  ℤ et b  ℤ*).

• On peut aussi écrire un nombre rationnel en utilisant


la notation décimale. Les nombres rationnels. Les
nombres rationnels écrits en notation décimale
comportent une partie décimale finie ou une
période.

Notes de cours p.11


Les nombres irrationnels et les nombre réels
• L’ensemble des nombres irrationnels, ℚ’, comprend tous les nombres sur une droite
numérique qu’on ne peut pas écrire sous la forme de fraction.

• Les nombres irrationnels écrits en notation décimale comporte une partie décimale
infinie et non périodique.

• L’ensemble des nombre réels, ℝ, comprend tous les nombres rationnels et irrationnels.
On peut le représenter à l’aide du diagramme suivant.

Exemple :

Place ces expressions dans le tableau ci-contre.

√(36) , √(15) ,
√ 4
9
, √(−2)⁴ , 3π
2
,
0,6
12
,


, 4×10−2 , −3,4×103 , 2,3×10 2 , −7⁴

p.12 Les nombres réels


Exprimer un nombre périodique en fraction
La méthode pour passer d'un nombre périodique en notation décimale à sa représentation
en notation fractionnaire fait intervenir l'algèbre.

La méthode

1. Définir le nombre périodique comme une variable. Si la période n'est pas collée à
droite de la virgule, multiplier par une puissance de 10 pour qu'elle le soit.

2. Multiplier le nombre périodique par une puissance de 10 pour que la période


devienne entière.

3. Soustraire le nombre de l'étape 1 du nombre de l'étape 2 pour obtenir un entier.

4. On isole la variable et on simplifie la fraction.

Exemple 1 : Exprime 0,7 en fraction Exemple 2 : Exprime 0,25 en fraction

Exemple 3 : Exprime 0,00215 en fraction

Notes de cours p.13


La relation de Pythagore

La relation de Pythagore
• Dans un triangle rectangle, le côté le plus long, opposé à l’angle droit, s’appelle
l’hypoténuse.

• Les deux autres côtés, ceux qui forment l’angle droit ou qui lui sont adjacents, sont
appelés les cathètes.

• La relation de Pythagore est une relation qui met en relation les côtés d’un triangle
rectangle.

En géométrie, on identifie les sommets des figures par des lettres majuscules. Généralement,
on utilise la lettre minuscule opposé au sommet pour identifier le côté opposé à ce même
sommet. Sinon, les extrémités des segments peuvent aussi servir à identifier un côté dans une
figure.

p.14 Les nombres réels


Démonstration du théorème de Pythagore

Voici l'une des nombreuses démonstrations du théorème de


Pythagore. Elle fût réalisée par un président américain.
Saurais-tu me dire lequel ?

L'idée est de réussir à calculer l'aire du trapèze de deux façons


différentes et de comparer les résultats.

Aire du trapèze Aire des trois triangles

Comparaison des deux expressions

Notes de cours p.15


Utilités du théorème de Pythagore

À partir de la relation de Pythagore, il est possible de :

Calculer la mesure de l’hypoténuse lorsqu’on connaît la mesure des deux cathètes

Exemple 1 : Détermine la mesure du segment AB

Pratique 1 : Détermine la mesure du segment RK

Pratique 2 : Détermine la mesure du segment JY

Triplet pythagoricien

Un triplet pythagoricien est un triplet de nombre naturels qui vérifie la relation de


Pythagore. Par exemple 3, 4 et 5 forment un triplet pythagoricien, car 3² + 4² = 5 ⁵.

p.16 Les nombres réels


Calculer la mesure d’une cathète lorsqu’on connaît la mesure de l’hypoténuse et de
l’autre cathète. Il suffit d’isoler la variable « a » ou « b » dans l’équation c2 = a2 + b2 .

Exemple 1 : Détermine la mesure du segment AC.

Pratique 1 : Détermine la mesure du segment BC

Pratique 2 : Détermine la mesure du segment KM

Notes de cours p.17


Cas particuliers de triangles rectangles

Triangle isocèle rectangle


Détermine le périmètre de ce triangle

Détermine le périmètre de ce triangle

p.18 Les nombres réels


Triangle rectangle avec un angle de 30°
Dans un triangle rectangle, le côté opposé à l’angle de 30° mesure la moitié de l’hypoténuse.
Détermine le périmètre de ce triangle

Détermine le périmètre de ce triangle

Triangle équilatéral
Détermine l’aire de ce triangle

Notes de cours p.19


De vérifier si un triangle est rectangle lorsqu'on connaît la mesure de ses trois côtés.

Exemple 1:

Exemple 2:

Exemple 3: Un triangle dont les côtés mesurent 5 cm, 12 cm et 7 cm.

p.20 Les nombres réels


Notes de cours p.21
p.22 Les nombres réels
Notes de cours p.23

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